(F) GABRIELLE HARRINGTON - au choix - 30 ans (réservée)

Tu n'as aucune idée de l’endroit où tu es née, tu sais simplement que tes pères t’ont aimée dès le fol instant où ils posèrent les yeux sur toi. Oui, tu as grandi dans ce contexte à la fois étrange et parfait avec tes deux parents chéris. Gabrielle, « force de Dieu », et c’est ainsi qu’ils t’ont nommée, et c’est ainsi qu’ils t’ont adorée.
Josh et Daniel Harrington ont été pendant des années les deux hommes de ta vie.
Tu n’as jamais manqué de rien, Gabrielle, ni d’un toit, ni d’âme, ni d’amour. Une petite fille sans histoire, à la tignasse rousse écarlate, qui ignorait doucement les rires des copines qui voyaient dans ta famille quelque chose de dysfonctionnel. Non, il n’y avait rien de dysfonctionnel. Tu étais proche de ta famille, une petite fille comme les autres … ou presque. Pas de remous, pas de bêtises, simplement cette éducation dispensée par tes deux papas qui t’ont appris au fil du temps la valeur du travail bien fait et le mérite d’être attentive.
A 8 ans, on t’inscrit chez les Guides, et là tu y découvriras une seconde famille, tolérante, que tu n’as toujours pas quittée. Enfin tu peux t’épanouir, sortir de cette timide carapace que tu t’es forgée pour toi-même en tentant de moins faire de bruit.
Lorsque tu rentres au collège, un sourire discret sur la face, tu te sens perdue au milieu de cette foule multicolore. Pourtant il y a cette voix, ce regard, qui t’appelle et qui te sourit. Il s’appelle Orpheus, il est gentil, il est chantant. Ton petit cœur de collégienne se laisse troubler en un instant. Pourtant tu ne dis rien, Gabrielle, tu restes concentrée sur tes cours, sur ta famille, sur le scoutisme, parce qu’il y a au fond de toi cette conviction intime que tu ne vaudras pas assez.
L’adolescence passe, avec elle toutes les maladresses, pas d’heures de colle ni de travaux. Tu es intelligente, réservée, l’élève modèle dont les profs rêvent. Aux guides, tu essaie de trouver une place qui serait différente. Et tu y parviens doucement.
Tu ne sais plus trop comment c’est arrivé, entre Orpheus et toi. Il avait 18 ans et toi 17, lui en terminale, toi en première. A l’une de ces énièmes soirées à laquelle tu ne t’amusais pas, lui juché parmi les regards, entre ses amis Faolan et Artémis, parmi les regards de toutes ces autres qui le trouvent beau … il a fini par te dévisager. Par te voir. Vraiment.
Vous avez commencé à « sortir ensemble », comme ils disent. Et c’est là que tu as réalisé : derrière son apparence infiniment cool et sûr de lui, Orpheus demeure un enfant qui a besoin d’être guidé. Alors tu le guides, Gabrielle, tu répares ses pansements rougeâtres en y apposant des baisers, en lui montrant qu’il peut revivre depuis le départ d’Artémis.
Parfois, quand il te regardes, t’as l’impression qu’il la voit, elle. Mais peu t’importe, tu sais qu’il t’aime, tu sais que tu l’aimes. Avec lui, tu feras le mur la première fois, tu feras l’amour la première fois, t’iras à la fac pour la première fois, tu laisseras pousser tes cheveux courts pour la première fois, toi tu l’aide à rester debout, lui il te sort de ta coquille, c’était doux et c’était parfait.
C’était.

Parce que t’as 19 ans, Gabrielle, quand tes règles ont trois semaines de retard. Il n’y a aucun doute possible, quelque chose s’est passé de travers ; avec Orpheus uniquement. Tu paniques, tu paniques complètement, tu le quittes en prétextant qu’il est trop immature alors que c’est toi qui ne sait pas gérer. Tu quittes la fac, nausées qui affleurent à tes lèvres, tes bras croisés sur le bas-ventre, tu te recroquevilles chez tes pères en sanglotant jusqu’à ce qu’un d’eux te propose un nouveau départ.
Une bourse, à l’université de la Nouvelle Orléans, dans le domaine dont tu as toujours rêvé. Ce serait facile, ce serait nouveau, tu pourrais oublier cette ville où t’as dû laisser ton bébé et te séparer d’Orpheus sans lui donner de vraie raison.
Tu es perdue, pauvre Gabrielle. Un million de fois tu te dis que tu devrais appeler Orphy, ou quelqu’un, mais il te semble que personne peut comprendre. Tu sais que tu veux pas le garder. Tu sais pas ce que les autres en pensent, mais pour toi c’est trop tôt, t’es pas prête et t’as pas envie d’être prête. T’as des projets, des études à faire, des camps guides à organiser, tu peux pas te laisser faucher dans ton élan par un enfant. Tu peux pas.
Alors t’accepte. Tu pars pour la Nouvelle Orléans, où tu entreprends des études de rêves, tu laisses le passé derrière toi. Aucune nouvelle de ton ancienne vie, et c’est très bien. Tu te perds des fois dans les « et si … » dans les remords et les regrets. Mais finalement le temps fait son œuvre.

Aujourd’hui ça fait un peu plus de 10 ans que t’es là, et t’as retrouvé ton équilibre. T’es heureuse, au fond, Gabrielle. T’aimes la vie et elle te le rend bien. Dans cette puissante simplicité, tu t’es retrouvé des repères, un groupe d’ami, quelques histoires d’amour, un métier qui te correspond, une mission guide à assumer.
Elle va bien, ta vie, Gabrielle, elle va très très bien.
Et si …


Tu as toujours été discrète, timide, entrant dans le moule sans faire de vagues, malléable comme de la glaise. Gabrielle la douce, Gabrielle la sage, Gabrielle la gentille, celle qui ne répond pas aux profs et ne parle pas trop fort.
Tu voues un amour sans faille à ceux qui ont su te prêter attention, tes pères, tes amis, tes relations passées ou présentes. Persuadée que l’amour ne compte qu’en le transmettant à ton tour, tu es très investie dans l’association des girlguides of America, notamment celle de ton quartier. Tu aimes ce mot, guide, ça te plaît bien de guider les plus jeunes, les aveugles et les égarés. Finalement ça te va parfaitement, ne pas avoir à endosser de lourdes responsabilités, simplement aider ton prochain à la mesure qu’il t’est possible.
Tu as un certain penchant pour le daydream et la mélancolie, Gabrielle. Maintenant que tes cheveux ont poussé, ton visage a l’air bien plus doux qu’il n’a pu l’être auparavant, et certains jours dans le miroir tu croises une jeune femme bien trop vieille pour être celle que tu te sens.

Salut toi !  
Si tu as lu jusque ici, tu sais déjà plein de choses sur Gabrielle ! C’est un personnage très doux et gentil, qui essaie toujours de faire plaisir et de correspondre aux attentes des autres … alors maintenant ce sera à toi de correspondre à mes attentes !
Non, ne t’enfuis pas, c’était une blague, reste avec moi !
Dans ce scénario, il y a très peu de choses non négociables à mes yeux, ce sont les suivantes :
- La relation amoureuse entre Orpheus & Gabrielle, qui a eu lieu entre 2008 et 2010-2011 environ, on pourra définir les dates ensemble
- Le fait que Gabrielle soit rousse, car j’en parle un peu partout (ça la fait ressembler à Artémis)
- J’aime beaucoup le prénom Gabrielle, donc à moins que vraiment tu ne puisses pas, j’aimerais beaucoup le garder.
Tout le reste est parfaitement négociable. J’aime beaucoup son côté très ouverte et tolérante tout en restant douce et pas vraiment militante, j’aime bien qu’elle soit girlguide parce que je trouve que ça colle, mais si tu as envie de tout chambouler, n’hésite pas à venir me le dire ! On peut discuter de plein de choses, et je ne mordrai pas, promis.
Concernant la rupture avec Orpheus, je n’ai pas voulu déterminer ce qui est advenu du bébé -tant qu’il a disparu du paysage. C’est à toi de choisir si tu souhaites qu’elle ait avorté ou qu’elle l’ait donné à l’adoption. Et si toute cette histoire de bébé ne te convient pas, on peut aussi l’oublier et réfléchir ensemble à une autre raison pour laquelle Gabi a quitté Orphy !
Tu aurais potentiellement plein de jolis liens à construire avec Cléophée & Abraxas, les frères et sœurs d’Orpheus, mais aussi avec ses deux amis de toujours Faolan Riverwood et Artémis Wolffhart. Donc tu n’arrives par tout.e nu.e sur le forum.
Enfin bref, tu l’as compris, ce personnage n’attend que toi et la vision que tu lui donneras, le souffle de vie de ta plume, et je suis 100% dispo pour en discuter avec toi.

Un million de paillettes sur toi qui m'a lue jusqu’ici, et j’espère te retrouver bien vite !