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J.Caïn Stonegold
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Mer 14 Juil 2021 - 22:52

Why do i feel like this ?


Feat.  @Farell Mac Eccit

My mind is in disturbia

 



Il s'en était passé des choses, en une semaine. Durant ce laps de temps, avec son Ordre, Caïn avait infiltré puis fait libéré une grande partie des prisonniers du pénitencier pour Surnaturel de Blackwater, au sein même de la ville de Seattle.  Mais cela ne l'avait pas empêcher de prévoir, et de penser à autre chose dans le même temps. Comme au Dragon médecin qu'il avait rencontré par exemple. Farell Mac Eccit ne cessait de revenir hanter ses pensées, de manière fort agréable il devait l'avouer. Malgré un début houleux, ils avaient bien vite accrocher lui et Caïn. D'une étrange façon, à travers la discussion mais il y avait eut plus que de simples échange de phrases. Caïn s'était senti exister dans le regard du dragon d'une manière qui ne lui était jamais arrivé auparavant. Farell croyait réellement en lui, en ses capacités de dirigeant et de visionnaire. Il ne le blâmait pas pour être ce qu'il était, un simple humain, il ne le jugeait pas. Il l'avait vu, tout simplement. Et ce fait, qui pourrait paraitre si anodin, avait prit une toute autre importance pour Caïn. Il se comportait différemment de tout les dragons que Caïn avait pu connaitre. Farell était, par conséquent, unique aux yeux de Caïn.
Est-ce que cette homme pourrait être la personne qui comprendrait Caïn ? Qui comprendrait qu'il n'a jamais été réellement humain ? En dépit de ce que le sang et la nature elle-même avait proclamer? Serait-il capable de voir le dragon en lui ?

Caïn se projetait peut-être un peu trop... Mais c'était la première fois qu'il était autant troubler par une personne. Il connaissait l'attirance, Caïn n'étant ni né d'hier, ni un enfant de cœur. Mais il n'avait jamais voulu, ni ressentit le besoin, de s'impliquer dans ce genre de relation. Il cédait au désir du corps, et sur le moment c'était agréable, mais cela n'allait guère plus loin. Sauf qu'avec Farell, ce n'était pas simplement physique. Était-ce pour cela que le dealer occupait tant son esprit ?
Caïn avait tout préparer pour l'arrivé du dragon médecin à Seattle. Mais il ne réservait pas un simple accueil à ce nouveau partisans de l'Ordre. Car Farell n'était pas n'importe qui. Il était spécial. Déjà aux yeux de Caïn, mais plus pragmatiquement au sein de l'Ordre il avait un rôle précis et crucial à jouer. Celui de médecin. Ces plantes apportaient aussi plus de bienfait que sa médecine, il était donc important qu'il se sente en confiance mais aussi en sécurité. C'est pour cela que Caïn avait acheter un appartement non loin de celui qu'il gardait secret pour lui-même au sein même du paisible quartier de Lake City. Franchement, vous pensiez que Caïn passait toute ces journées caché tout en haut de son phare ? A ruminait vengeance et colère ? Caïn reste une personne, en dépit du rôle qu'il s'était attribué. Et de temps en temps, il avait besoin de décompresser un peu.

En plus d'être le fondateur et le leader de l'Ordre de Caïn, ce dernier était né riche. Une richesse qui lui avait été retirer avec son bannissement, bien qu'avec les années il avait eu le temps de bâtir la sienne de son côté. En effet, lorsqu'on naissait humain dans une famille de dragon et que l'on était tenu à l'écart du monde surnaturelle, cela laissait beaucoup de temps pour apprendre des choses. Notamment sur l'économie et la finance. Les Stonegold étaient certes connus, depuis la révélation, comme une des plus puissantes familles de dragons d'Amérique, mais ils étaient aussi de riches banquiers. Caïn avait donc tout fait pour pouvoir être au moins liés à cette branche de sa famille, il avait les diplômes qui le prouvait et son maniement de l'argent dans les investissement boursiers ne laissait aucun doute quand à son talent. Ses comptes en banques étaient forcément plus qu'agréablement garnis.
Il avait donc acheter comptant un luxueux appartement dans une tour résidentiel de bon genre pour Farell.

Quand Caïn avait fait signe au dragon et que ce dernier lui avait répondu être prêt, Caïn avait générait un portail qu'un des Zouwou de son Ordre, qui lui était particulièrement fidèle, lui avait confier en l'enfermant dans un objet d'apparence banale. Une simple bille de verre. Ainsi le trajet n'avait guère prit longtemps, et cela facilitait le déplacement des nombreuses plantes de Farell. Cela faisait un jour ou deux que Caïn était venu chercher le dragon directement au sein de son squatt de Washington. Il l'avait laisser s'acclimater à son nouvel environnement, mais il ne cessait de se demandait comment il allait ... En l'état actuel des choses, Caïn n'avait pas immédiatement besoin des capacités de guérisseur de Farell, mais il préférait avoir le meilleur soigneur de ces dernières années dans son camp plutôt que de voir le Conseil de la Nuit lui mettre la main dessus. Si le dragon avait peur d'être contraint d'une quelconque manière que ce soit, c'est bien des grands pontes de ce théâtre de pantomime dont il devrait se méfiait. Plutôt que ce qu'on disait de lui ...
L'opinion des autres comptaient pour Caïn. Enfin l'opinion de certaines personnes tout du moins. Pour autant l'image que les rumeurs renvoyait de lui pouvait lui servir, que lorsqu'il se retrouvait devant un allié potentiel qui le voyait de cette façon il n'avait envie que d'une chose, changer la vision que cette personne avait de lui. Mais Farell le voyait déjà autrement ... Alors il essayait de lui être ... Agréable ? Caïn ne voyait pas d'autre terme pour ce qu'il avait fait pour Farell.

Il lui avait obtenu des papiers de citoyenneté en règles assez rapidement. Cela n'avait pas vraiment été compliqué et il n'avait pas du déboursé plus quelques milliers de dollars pour cela. Pour l'appartement par contre, il n'avait pas regarder à la dépense, et avait facilement exploser le plafond de la dizaine de milliers. C'était un appartement en hauteur avec une immense terrasse, très ouverte avec beaucoup de verre. Les lieux étaient meublés et décorer selon un style gipsy chic qui faisait fureur d'après la décoratrice. Caïn s'était contenter d'acquiescer pour le coup. Il y avait beaucoup d'espace ouvert et nature dans l'appartement, très écologique visant à faire respirer les lieux et naturellement renouveler l'air. Encore une connerie de bobo qui arrangeait bien Caïn pour installer son dragon végétal. Il y avait de nombreuses pièces en plus des pièces à vivre, chambres, salle de bain, cuisine et autre. Le médecin aurait tout le temps d'arranger lui-même son atelier.
Maintenant il lui fallait une véritable raison pour aller voir comment aller Farell, pas simplement en passant dans le coin pour dire coucou... Mais pour cela aussi Caïn y avait penser.

Il quitta son propre appartement qui n'était situer nulle autre qu'en face de celui de Farell, si vous pouviez faire plus subtil ... Il avait opter pour une tenue simple, à base de jean et de t-shirt passe partout. Afin de ne pas trop en faire. Il emmenait avec lui un petit sac en papier contenant les raisons justifiant sa visite chez Farell.
Caïn passa le portier de la tour résidentiel puis monta à l'étage du nouvel appartement du dragon en entrant dans un ascenseur. Il se sentait bizarre, étrange. Un peu nerveux. Caïn ne pouvait pas dire qu'il n'était jamais nerveux, mais c'était d'un tout nouveau genre de nervosité. Un mélange de hâte et d'appréhension. Comme une boule qui s'était loger au sein de son estomac. Mais en même temps il sentait son palpitant s'agitait, se mettre à battre plus fort, faisant résonnait son rythme jusque dans son crâne. Il voulait apprendre à connaitre le dragon et être connu de lui en retour... Il voulait être apprécier par ce dernier. Il ne pouvait le nier.

Faisant face à cette évidence il sonna à la porte de l'appartement, attendant une réponse à l'interphone jusqu'à ce que la voix du dealer raisonne, mal assuré, visiblement pas encore habitué la technologie qui accompagnait automatiquement un lieu de vie de ce standing. Il l'informa donc de sa présence.

"-Bonjour Farell ... C'est Caïn. Je suis passé voir si tu t'habituais bien, t'apporter deux trois choses, et ... On pourrait peut-être ... Discuter ?"

Qu'il avait fier allure, le fameux révolutionnaire du monde surnaturelle, à minaudait devant un interphone en se demandant si celui qui le troublait autant était derrière à l'écouter, ou bien si il se débattait avec l'appareil pour savoir comment lui répondre, ou bien même lui ouvrir. Il ne savait pas ce qui lui arrivait, mais pour autant il ne cherchait pas vraiment à lutter contre cela.

Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD

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.There’s a madness I can’t fight and it calls to me at night; where it whispers of the things I could be...You have nightmares, I have mine; do yours keep you up at night? Cause mine sing me off to sleep...
I was a mistake so you cast me off aside, like that’s all I’d ever be. But I’m back to take everything that’s rightly mine and we all have you to thank...So when you next hear my name.
Know I’m the monster that you madе.

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It's like you’re falling but you rise, makes you wanna spread your wings and fly. You think you’re special but you’re not; you and your ego can go rot.
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Caïn - Why do i feel like this ? [Caïn & Farell] Empty Re: Why do i feel like this ? [Caïn & Farell]

Jeu 15 Juil 2021 - 15:21

Why do i feel like this ?

Caïn Stonegold

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         Bon sens. Heu, ouè, ok c'était surprenant. Bien entendu, j'avais prévenu quelques personnes de mon départ. Pas grand monde en définitive. Erin, bien malgré l'issue de notre dernière rencontre, et la perspective de lui expliquer ce déménagement me fatiguait déjà... En soit, j'avais un peu peur qu'elle le prenne pour un départ. Mais je l'avais prévenu ! De même... comment lui expliquer ça ? Elle voudrait savoir d'où cela venait... Mais dans le fond, ça serait bien hypocrite de sa part... Elle qui a tant de secrets, pourquoi devrais-je tout lui dire ? M'enfin... j'étais déjà fatigué d'avance de cette discussion. Il y avait aussi mon insupportable squatteuse. Pour la zouwu, les choses étaient plus simples. Toutes les distances, plus courtes. Elle m'avait forcément promis de passer. Et ça aussi j'en étais fatigué d'avance. Fatigué différemment, mais fatigué quand même.
Au moins, vu l'endroit, elle en aurait de l'espace. Clairement même. Un peu confus, je m'étais assis sur le canapé de ce salon faisant office de... pièce beaucoup trop grande en fait. Je savais même pas par où commencer pour tout aménager... Puis en définitive... je pouvais ranger une affaire par placard pour que ça fasse pas vide ? J'y ai songé un instant en vrai. M'enfin, moi qui pensais que trouver comment m'acclimater à tout cet espace était le plus gros du travail, j'étais pas au bout de mes peines...

Caïn avait vu grand, vraiment grand. Et si l'appartement -qui entre nous pouvait loger une bonne poignet de personnes à mes yeux- était grand. Il était surtout sur équipé. Et ce genre de merde... bordel qu'est ce que c'était compliqué ! Ok... au final dans ces deux jours, j'ai pris un peu de temps pour ranger les quelques affaires que j'avais, un peu plus pour m'occuper de mon atelier, mais vraiment beaucoup pour comprendre les gadgets de l'appart... Mais... je crois que ça allait passer, même si pour commencer je m'étais décidé à en esquiver une bonne partie en fait...
Pour l'atelier, j'avais organisé "la salle de relaxation" en conséquence. La pièce, avec un mur totalement vitré, était équipé de grand et épais rideaux, assez pour cacher ce que je pouvais parfois y faire. J'avais récupéré des tables qui faisaient office d'établies, et des meubles de rangements inutiles dans des salles de bain pour tout organiser. Pour la partie plante la pièce, tout était déjà plus que bien aménagé justement. Elle était recouverte d'espace verts sur les murs et au sol. Des espaces remplis, mais totalement organisables avec mes pouvoirs. Je m'en occuperais une fois l'énergie nécessaire en stock, mais c'était là.

Deux jours... perturbants disons. Si en soit je prenais le temps de m'habituer, j'étais encore perdu dans la quantité de pièces et de choses à apprendre. D'élément auxquels m'accoutumer, tout ça. C'est surtout que parfois, j'avais juste pas la foi de me farcir la lecture des diverses notices, ou le réflexion pour m'organiser correctement. Les volets électriques, tout l'électroménager de la cuisine, celui des salles de bain. Bon sens à quoi servait une baignoire à remous en fait ? Ca servait pas juste à se laver à la base ça ? M'enfin, j'avais pas tout lu, et en soit je m'en occuperait bien plus tard. De même, j'avais déjà testé deux chambres... mais je savais pas laquelle je préférais... Soit, je verrais plus tard. Non je préférais penser.
Aussi, dans les 2 jours, j'avais passé pas mal de temps allongé sur la grande terrasse. Dian jouait autour, gambadant et bondissant un peu partout. Mais le bruit qu'il faisait ne m'empêchait pas de divaguer. Une vie différente. Si la découverte de cet appart m'avait déjà bien sonné, j'avais du mal à me dire que j'habitais ici en fait. Ca sonnait encore comme des vacances, un lieu temporaire pour m'y reposer. Dans un coin de ma tête, j'avais encore l'impression que viendrait un jour où je devrais rentrer dans ce petit appart miteux dans un coin de Washington. Et si je me répétais souvent le contraire, c'était la voix de Caïn qui me convainquait bien plus que la mienne. Sa voix me raisonnait dans l'esprit parfois. Caïn, voilà ce qui me revenait souvent en tête, allongé au sol. Cet homme était... il était bien trop marquant pour sortir de mon esprit. Tout dans sa voix, son regard, sa posture, était significatif. Il était moi, en mieux. Moi même un peu confus et perplexe, je songeais à penser à autre chose souvent, comme si Caïn -malgré son geste juste exceptionnel- restait un allié. Et pourtant il revenait souvent. Puis penser à lui n'était pas si désagréable en fait... Vraiment pas...
En cet après midi, mon esprit s'était encore redirigé vers lui. Et si ? Non... non, c'était stupide. Juste... bizarre. Je veux dire, je nie pas que ce genre de pensée puisse arriver. Mais c'était bien trop rapide pour que ça soit ça. Il m'avait juste marqué... par son projet ? Par son aide ? Ouè. Me redressant rapidement, comme pour me tirer à ses songes, je posais le regard sur Dian. Ce dernier me fixait, comme si j'avais un truc sur le front, ou comme si il voyait tout... absolument tout. J'avais presque l'impression d'être sondé par un zouwu.
"Il t'a offert une nouvelle maison, et elle te plait non ?"
Aboyant d'un aboiement lourd, il s'approcha de moi pour se blottir dans mes bras.
"Puis... en vrai... il est vraiment cool comme type. Il est... quelqu'un de bien. J'en suis sûr. Et j'en suis sûr qu'il a juste besoin d'un peu d'aide pour ne pas se convaincre du contraire, à force."
Je baissais la tête, posant un regard sur le cleps avachi sur mes jambes.
"Idéologiquement, on a beaucoup à gagner l'un de l'autre, tu trouves pas ?"
Blottit contre moi, le chien se contenta de profiter, comme assommé par les caresses et les gratouilles que je lui offrais. Ca finit toujours comme ça de toute façon. Donc bon.

Ce qui nous sortit de ce petit instant, cette fois, n'était pas ma lassitude, ou la faim. Mais une sonnerie qui retentit bien fort dans tout l'appartement. Et merde... C'était l'interphone ça je crois ? Comment on s'en servait déjà ? Dian, déjà relevé par le bruit, se mit à aboyer dans toute la grande pièce après être rentré par la porte fenêtre. Le suivant d'un pas gauche, je me dirigeais vers l'entrée. Me remémorant encore et encore comment faire, je recentrais mon focus. Un bouton pour parler, un pour écouter... un pour ouvrir. Bon sens... Pourquoi faut il appuyer sur un bouton pour ouvrir ? Abaisser une poignet c'était trop surfait ? Puis... si je voulais voir qui était là... je pouvais toujours descendre non ? M'enfin... au moins, je crois que j'avais celui pour parler.
"Heu, oui, c'est moi ? Je... si vous m'entendez... Je vais appuyer pour vous écouter, enfin je crois."
Et finalement, sa voix déformée par l'appareil sortit du combiné : Caïn. Il passait pour voir comment j'allais ? Je.. ça allait... c'était plutôt cool. Reprenant rapidement, je pris soin de bien appuyer sur le même bouton pour qu'il m'entende.
"Ah Caïn, ouè, y a pas de souci. Rentre. J'appuyais sur un bouton... mais rien ne se passa... j'étais pourtant sûr qu'il y avait un signal visuel quand c'était ouvert... "Heu attend rentre..." Nouvel échec. "Bon puis merde attend j'arrive."
Parce que oui, j'avais encore une clé quand même. Et ça c'était bien plus simple à utiliser non ? Quittant à grandes enjambées le salon, je me dirigeais en courant vers l'entrée, suivis pas Dian que la course avait excité. Je me saisis des clés pour ouvrir rapidement la porte, me stoppant dans mon mouvement lorsque je vis Caïn derrière. Ok, déjà il était pas en bas. C'était pas plus mal en soit. Je savais même pas d'où ce truc démoniaque pouvait m'appeler en fait -l'interphone, pas Caïn. M'enfin, il était là, et à sa vue je lui adressais rapidement un sourire entre joie et gêne.
"J'ai... j'ai pas trouvé comment ouvrir... j'avoue."
Phrase ponctuée par un petit aboiement de salutation de Dian, derrière moi. Je me décalais finalement pour lui laisser la place d'entrer.
"Mais vient, rentre."
L'endroit était quand même à lui, en définitive. Et en soit, j'étais assez content de le voir, je crois. Disons que sa présence m'éloignais de toute cette overdose de nouveauté. Enfin, le côtoyer était aussi nouveau, si on excluait notre première rencontre. Mais cette nouveauté là n'était pas déroutante. Agréable, tout au plus. Ou du moins. Juste un début ?

     

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Sam 17 Juil 2021 - 23:38

Why do i feel like this ?


Feat.  @Farell Mac Eccit

My mind is in disturbia

 



Au contraire, Caïn avait envie d'explorer ses nouveaux ressentit et sentiment. C'était prendre un risque que de s'ouvrir autant à Farell, mais il était prêt à le prendre. Pour une raison qui lui était encore inconnu, il sentait qu'il pouvait faire confiance au dragon médecin. Sauf que l'humain ne lui avait montrer que son bon côté ... Qu'en sera-t-il lorsqu'il apercevra la double nature, beaucoup plus sombre, chez le leader de l'Ordre qu'il à rejoint ?
Cette vague d'appréhensions et de doute s'éloigna comme le reflux rejoignant l'océan lorsque la porte s'ouvrit sur le jeune homme tatoués et qu'il lui offrit un sourire. Caïn ne nota même pas la gêne chez ce dernier car il avait soudainement des papillons dans le ventre. Oh oui, il était sous le charme. Mais il devait se ressaisir. Le révolutionnaire n'avait guère le temps pour une romance ... Si ? Arrête de te faire des films Caïn et rentre.

"-Merci bien." répondit-il simplement, ne laissant nullement le trouble qui l'habitait transparaitre dans sa voix. Il était pourtant marqué sur le visage de Caïn qu'il était content de voir Farell, d'être regarder par lui comme lors de leur rencontre encore si récente. Avec un tel regard...

Il entra donc dans l'appartement en laissant trainés ses yeux un instant sur le dragon avant de les fixer devant lui. Caïn connaissait bien l'appartement puisqu'il l'avait choisit. Pour autant en deux jours, il notait déjà les aménagement de son nouveau locataire qui donnait un peu de vie à l'endroit. On voyait que l'emménagement était encore récent, mais c'était un début. Le fameux chien de Farell, dont Caïn n'avait retenu ni le nom, ni la race, à l'heure actuel, semblait se portait aussi bien que son maitre. En tout cas, il ne lui semblait pas hostile malgré qu'il s'en était déjà prit physiquement à son maitre. Chose que Caïn regrettait encore.
Il pouvait expliquer son geste, ce qu'il n'avait pas fait la dernière fois exprimant simplement ses regrets, mais était-ce encore le temps de se justifier ? Cela valait-il vraiment la peine ? D'ordinaire Caïn serait passer outre, mais Farell sortait justement de l'ordinaire. Il ne se figurait juste pas encore à quel point.

Caïn s'avança donc, sans doute suivit par le médecin, jusqu'à la première table qu'il vit afin d'y déposer le sac qui contenait les excuses qu'il avait trouver pour venir voir Farell.
"-Je te montrerai comment fonctionne l'interphone, si tu veux. Mon appart' est équipé du même système. Je t'ai apportés deux, trois, choses qui te seront utiles en tant que membre de l'Ordre."

Caïn commença donc à sortir les quelques effets qu'il avait rapporter avec lui. Sur la table, il disposa une carte d'identité américaine avec le nom de Farell ainsi qu'une photo qu'il lui avait fournit, qui était elle-même accompagné d'un passeport. L'identité de Farell à été faite en toute légalité, à l'aide de moyen assez illégaux. Caïn avait payé d'une assez bonne somme un des employés de la municipalité de Seattle pour qu'il ajoute Farell au registre. Faisant de lui un véritable américain ainsi qu'un seattelite pur souche. Caïn ne connaissait pas encore les origines de Farell qui était plus que mystérieuse et intriguant, pour le coup, il avait du donc faire simple. Il aurait pu facilement faire de fausses cartes en payant un faussaire moins cher, mais l'avarice ne faisait pas partie des péchés de Caïn.

"-Ici tu as tes papiers d'identité, comme promis. Je me suis aussi permis d'ouvrir un compte à ton nom, avec un dépôt de 10 000 dollars pour tes plantes et fournitures. Chaque premier du mois tu recevras un versement de 5 000 dollars pour mener à bien tout ce que tu vas entreprendre." enchaina-t-il en sortant une carte de crédit qu'il posa à côté des papiers d'identité. Il déposa aussi un petit papier avec un code écrit dessus. "Pense à le mémoriser. Ce n'est pas un cadeau, tu peux t'en servir pour des raisons personnelles mais majoritairement, cet argent appartient à l'Ordre. Et j'ai tous les accès à ce compte." expliqua-t-il dans la foulée avant de conclure sur un dernier point.
"-Et enfin voici ta première commande. Mes sorciers t'ont tout listé, tu devrais t'y retrouver."

Le sac de Caïn était vide, ou presque, mais il estimait que c'était déjà beaucoup de choses à digérer en plus pour le médecin. Toutefois malgré son trouble grandissant pour le dragon, Caïn savait faire preuve de maitrise, et ne perdait pas le nord, surtout lorsqu'il s'agissait de ses objectifs et de son Ordre. Il avait été généreux avec Farell, mais il devait faire attention à ne pas être trop doux avec lui non plus. Malgré qu'il soit un atout précieux. Pourtant d'une certaine façon, il ne pouvait s'empêcher de laisser tomber un tant soit peu ses barrières et baisser le rideau sur son jeu d'acteur d'antagoniste principale pour redevenir simplement une personne faisant face à une autre.

"-Désolé." dit-il alors en laissant eclore un demi-sourire sur son visage alors qu'il ramenait une mèche de ces cheveux un peu trop long derrière son oreille pour ne pas qu'elle ne vienne se mettre en travers de sa vision. "-Je suis venu voir comment tu allais, si tout se passait bien et je t'assailles déjà. L'appart' te plait ?" demanda-t-il finalement en redressant le visage qu'il avait garder baisser sur la table vers Farell.

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Caïn - Why do i feel like this ? [Caïn & Farell] Empty Re: Why do i feel like this ? [Caïn & Farell]

Lun 19 Juil 2021 - 0:09

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Caïn Stonegold

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         Si je me sentais un peu con ? Heu... ouè. Pas que je m'imaginais des choses, ouè, non... enfin voilà. Mais m'être autant rétamé dans la maitrise d'un simple interphone me rendait tellement nerveux. Ouè, ce genre de merde, j'en avais jamais vu en fait. Et moi et la technologie, ça fait deux. Mais m'être planté à ce point devant Caïn me donnait l'impression d'être si ridicule. Pourtant, ce dernier ne semblait pas trop s'attarder dessus. Et je détournais un peu le regard, ayant presque crus sentir et voir de la joie sur son visage. Il était content ? De me voir ? A ce point ? Heu... Soit... Ouè... soit. Sur le mouvement, je lâchais une rapide caresse à Dian, comme pour m'en servir d'excuse d'avoir dévié autant le regard. Et de toute façon, Caïn enchaina assez rapidement avec un mystérieux sac. Il était venu pour quelque chose ? Heu. Ok.
Je m'approchais donc de la table elle même rattachée à un comptoir qui délimitait la partie à vivre de la -bien trop grande- partie cuisine. Mon regard se focalisa sur ce qu'il sortait, alors que je tentais d'éluder son allusion à l'interphone, à laquelle j'avais répondu d'un simple hochement de tête hésitant. Des affaires pour l'Ordre, ok. Un léger regard enthousiaste face aux papiers d'identité les scruta. Il avait vraiment bien fait les choses, vraiment. Et avec ça, plus de soucis. Enfin, beaucoup moins. C'était... un truc que j'osais même pas espérer un jour en fait. A naitre et vivre hors de ce monde, une reconnaissance officielle au sein de ce dernier c'était comme... inaccessible. Les prenant rapidement en main, je les observais donc avant que Caïn ne reprenne.
De l'argent, ok. Attendez... 10 00 ? 5 000 par mois ?! Je savais même pas quoi faire de tout ça ! Si, ouè, au vu des moyens qu'il avait, je pouvais renouveler le matos, j'en aurais pas pour autant. Et surtout je pouvais presque le changer tous les mois à ce rythme. Et s'il parla de m'en servir pour raisons personnelles, j'étais un peu confus face à cette nouvelles, la surprise manifeste passée. Je veux dire... pouvoir m'arrondir les fins de mois était pas mal -je pourrais vendre moins, voir même pas du tout ?- Mais taper dans les ressources de l'Ordre me mettait... mal à l'aise ? Peut être. C'était comme si l'opulence devenait... excessive. Enfin, elle l'était depuis un moment, mais là je savais plus vraiment où me mettre. Toutes ces nouvelles me retournaient un peu, et juste les nouvelles... peut être leur messager ? Juste les nouvelles.
Un peu sonné, je commençais à vérifier la liste faite par les sorciers. C'était parfait, et totalement dans mes cordes en soit. Je vérifiais nom par nom pour m'assurer de bien lire. Mais en quelques jours -pour éviter de forcer- c'était plié. Aussi relevais-je un peu brusquement la tête -sortit de ma concentration- sur les excuses de Caïn. Il s'excusait pour quoi au juste ? M'avoir apporter trop d'argent ? Sa sollicitude était... douce et vraiment agréable. Il était assurément gentil comme garçon. J'eux finalement son idée : pour lui il allait trop vite. Bon... ok... tout allait peut être un peu vite. Mais ce n'était pas plus mal : à cette vitesse je n'avais ni le temps de réfléchir, ni le temps de reculer. Mais son sourire n'était pas des plus désagréables. Voir même clairement plaisant. Bon, ok : j'adorais.
"S'il me plait ?" repris-je dans un petit rire nerveux "Caïn c'est juste... incroyable comme endroit. Je veux dire, j'ai jamais habité dans un truc aussi... aussi tout."
Je baissais une seconde la tête, pensif. Il y avait bien un endroit : la maison. Elle était aussi vertes, moins technologique. Mais surtout elle n'était pas vide... Une seconde confus, je secouais la tête pour reporter mon regard sur Caïn. Le passé, au passé. Ici c'était le présent. Notre présent.
"C'est juste génial, vraiment. L'endroit est si beau, qu'une petite partie de moi pense encore que tout ça n'est que temporaire, que je devrais encore rentrer tôt ou tard. Comme une petite voix de la raison qui peine à croire que j'habite vraiment ici maintenant. C'est pour dire comme c'est parfait." repris-je d'une voix plus calme, un sourire faisant échos au sien.
Reluisant, c'était toute cette nouveauté qui était grisante. Et en soit je ne trouvais même pas les mots pour le remercier. Aussi repris-je de façon plus décontractée en passant derrière le comptoir pour aller en cuisine. Nous pouvions toujours nous voir : je commençais juste à sortir de quoi boire en parlant.
"Puis, t'en fait pas. Justement, avoir une première commande m'aidera à finaliser mon atelier plus rapidement."
Je sortais les verres que je mis sur le comptoir, posant un regard sur lui pour répondre rapidement avant de me jeter dans le frigo.
"D'ailleurs, pour la commande : c'est parfait. Je peux m'en occuper en quelques jours... disons trois ? Je sècherais les plantes qui risquent le moins les premiers jours. Et je laisserais les plus fragiles fraiches au dernier jour. Ca sera pas compliqué."
Je plongeais donc rapidement dans le frigo pour en sortie quelques bouteilles. Rien de fou... jus de fruit... pas de super qualité. Quelques autres trucs. Bon, au moins c'était pour la forme. Mais l'espace d'une seconde, j'avais presque honte de sortir ça. Vu l'endroit où il me logeait, c'était probablement pas pour lui ça... Il méritait mieux ? Mais j'avais pas... Tant pis, je posais juste ça un peu plus timidement sur le comptoir avant de reprendre, plus confus.
"Par contre... Caïn... c'est très généreux... Mais... je ferrais quoi de tout cet argent ? Je veux dire... avec les 10 000, je peux changer tout mon matos pour travailler les produits, distiller et autre. Mais déjà si nos sorciers me demandent des plantes non transformées, ça limite les produits finis à l'usage médical que je peux avoir. Alors j'aurais pas à en faire non plus des masses. Puis même... je suis pas sûr d'en avoir pour 10 000, je suis même sûr que ça sera pour moins. Après, avec 5 000 par mois, je saurais même pas quoi en faire en dépense personnelles. Et je produit mes plantes à partir de rien, enfin juste de la terre. J'aurais besoin tout au plus de changer parfois le terreaux pour bosser... mais j'en aurais pour vraiment bien moins que ça."
Un peu gêné, mais surtout pragmatique, je finis par poser un regard plus franc sur Caïn en hochant les épaules.
"C'est cool, vraiment. Mais je veux pas bloquer un argent qui serait utile à l'Ordre ailleurs. Puis... je sais que je roule pas non plus sur l'or. Mais si j'arrive à me débrouiller, ça fera autant d'argent à utiliser ailleurs pour nos projets"
Je lui sourit, entre confusion, sincérité et douceur.
"Les papiers sont parfaits, vraiment. Je pourrais pas rêver mieux."
Je voulais vraiment pas que mes propos paraissent ingrats ou méchants. Au contraire, bloquer de l'argent alors qu'on avaient tant à faire, c'était égoïste. Puis, je voulais pas que Caïn le prenne pour un reproche. Il... il y était peut être allé un peu fort, mais il avait vraiment fait tant... Dans une expiration plus détendue, je laissais éclore un sourire assez radieux, un regard pétillant de gratitude posé sur lui.
"M'enfin... tout est vraiment parfait. Merci."
Sur ses mots, je peinais presque à arracher mon regard de lui. Je me permis tout de même de repasser de l'autre coté du comptoir, avec lui. Sur le trajet, mon regard capta tout de même les bouteilles de la honte... Bon sens... heu... comment aborder ça ?!
"M'enfin... heu... pour le reste, c'est juste une affaire d'organisation à caller entre nous. Tu... tu voudrais peut être..." confus, mon regard longea le bord de la table alors que je cherchais mes mots. "On peut peut être parler de ça en buvant un truc ? M'enfin si tu veux hein."
De... de la simple politesse ! Je veux dire, on peut bien proposer quelque chose à boire à une personne qu'on reçoit, juste pour rester polie ? C'était assez courant même ! Puis, je sais pas. Parler un peu en buvant du mauvais... trop mauvais.. soda restait pas non plus quelque chose d'interdit non ? Caïn avait bien 5 minutes pour se poser. Enfin j'espérais... Moi en tout cas, je voulais bien qu'il reste un peu quoi...

     

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Sam 24 Juil 2021 - 23:30
Caïn Stonegold a écrit:

Why do i feel like this ?


Feat.  @Farell Mac Eccit

My mind is in disturbia

 



Une partie de Caïn se réjouissait que le médecin était content de son appartement. Cela ne pouvait que lui prouver que l'Ordre avait bel et bien plus à lui apporter que ce qu'il croyait. Ca c'était le manipulateur et le calculateur qui s'exprimait. D'un autre côté, Caïn était simplement content de voir Farell heureux. Car dans son squat, il lui avait sembler misérable. Et c'était intolérable à ses yeux. Parce qu'il était un dragon. Surtout, mais pas que, finalement. Il méritait de connaitre le respect et un peu d'opulence.
Alors que le dragon décrivait ces impressions sur l'appartement, on aurait presque dit qu'il décrivait une sorte de conte de fée qui prendrait fin lorsque minuit sonnera. Cela fit sourire Caïn de penser cela. Tant mieux qu'il le prenne comme cela. Car ce n'était pas un cadeau éphémère d'une bonne fée à la noix qu'il lui faisait. C'était bien réel et il devrait s'y habituer. Caïn avait toujours vécu dans le luxe et la richesse. Il pourrait même oser décrire cette habitation comme modeste par rapport à ce qu'il à pu déjà connaitre. Farell était passer de l'autre côté de la table afin de sortir deux ou trois breuvages et des verres., Caïn préférait le regarder, le détailler, et écouter sa belle voix lui faire part de ces impressions plutôt que de se focaliser sur la qualité de ce qu'il avait poser sur la table. Un jus d'orange, rester un jus d'orange.

Le médecin enchaina la conversation sur la commande des sorciers. A l'heure actuel c'était tellement trivial que c'était sortie de la tête de Caïn. Pourtant c'était la première mission qu'il avait confiait à Farell, et il la prenait au sérieux, il devait aussi en faire autant. Il donna à Caïn un délai de trois jours. C'était rapide pour tout ce qu'il avait décrit. Mais au final c'était dans l'arc de compétence du dragon, et c'était bien cela qui faisait de lui une recrue intéressante pour l'Ordre. Il pouvait produire des choses en quelques jours qui prendraient des semaines à trouver ou bien des mois à faire pousser. Son petit "Ce sera pas compliqué" arracha un franc sourire à Caïn. Et dire que lors de leur conversation d'il y à une semaine Farell se décrivait comme un faible charognard incapable d'accomplir quoique ce soit. Il se sous-estimait vraiment, et c'était bien triste pour un être exceptionnel comme lui. Tous les êtres d'exception devrait être reconnu. Et Caïn comptait bien y veillait à l'avenir...
Sa remarque sur l'argent ne contraria pas Caïn. Au contraire, c'était une remarque intelligente. C'est vrai qu'il en avait trop fait. Mais c'était pour lui une sorte de garantie afin que Farell voit tout ce qu'il pouvait obtenir à se tenir à ses côtés. Enfin ceux de l'Ordre. Il s'impliquait et cela faisait plaisir à Caïn. Il utilisait déjà le "nos" pour décrire les effectifs de l'Ordre, comme tout ceux en faisant partie. Le pragmatisme dont il faisait preuve vis à vis de cette somme était plus qu'apprécier du Leader en fin de compte. Il voulait l'exprimer mais Farell le remercia encore pour les papiers. Et son sourire, ainsi que son regard, toujours son regard, le laissait sans voix. Il s'y voyait exister comme le bienfaiteur auquel on voulait qu'on l'associe depuis toujours, auquel on l'avait pré-destiné depuis tout petit déjà sans que cela ne se fasse jamais.

"-Oui bien sur, je reste. Un moment." dit-il en ayant soudainement retrouvé sa voix après un léger silence qui bâta entre eux comme la mesure de deux cœurs. "-L'Ordre doit se tenir un peu tranquille après Blackwater, je ne sais pas si tu as eu vent de l'histoire. Mais bref, concernant l'argent, j'apprécie ton sens du pragmatisme. Je pensais que tu aurais besoin de cette argent pour acheter des graines rares, ce genre de choses,  mais puisque tu peux tout produire toi-même uniquement à partir de terre, ce genre d'estimation ne vaux plus vraiment grand chose. Je vais donc laisser les 10 000 dollars afin que tu renouvelle ton matériel et modernise ton atelier. Le reste servira en effet beaucoup mieux à l'Ordre. J'apprécie ton dévouement Farell, d'autres en aurait profiter. Tes capacités sont vraiment impressionnantes si tu es capable de créer de la matière vivante à partir de rien. J'en éprouve d'autant plus de respect à ton égard." lâcha-t-il finalement en tournant la phrase d'une manière qui lui semblait un peu équivoque pour le coup. Même si au fond, c'était vrai, il éprouvait beaucoup de respect envers Farell, comme envers tout les dragons. Mais cette situation était différente et il le sentait bien. Il y avait cette alchimie indéniable qui poussait Caïn vers Farell mais il ne savait pas si cette effet se produisait aussi chez le dragons végétal ou si c'était juste lui.

"-Je prendrais bien un jus. Mais avant que tu ne commences à me poser d'autres questions Farell, j'aimerais m'expliqué encore sur un point. Concernant notre altercation, si on puit dire ainsi. Dans ma famille, et parmi les dragons que j'ai pu côtoyer, les privés de leur catalyseur leur faisaient simplement perdre le contrôle ou tout simplement la capacité d'user de leur pouvoirs, et de gérer leur transformation. Je ne connaissais pas l'étendu de ta puissance alors j'ai voulu être prévoyant. Je n'avais pas prévu que cela te fasse souffrir, je n'avais jamais vu cela auparavant. Si je peux me permettre de demander, est-ce que ça t'es spécifique à toi-même ? Ou cela vient-il de ta famille ou clan ?" demanda-t-il curieux d'avoir l'occasion d'en apprendre plus sur le dragon végétal.

Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD

_________________

.There’s a madness I can’t fight and it calls to me at night; where it whispers of the things I could be...You have nightmares, I have mine; do yours keep you up at night? Cause mine sing me off to sleep...
I was a mistake so you cast me off aside, like that’s all I’d ever be. But I’m back to take everything that’s rightly mine and we all have you to thank...So when you next hear my name.
Know I’m the monster that you madе.

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Caïn - Why do i feel like this ? [Caïn & Farell] Empty Re: Why do i feel like this ? [Caïn & Farell]

Mer 28 Juil 2021 - 23:10

Why do i feel like this ?

Caïn Stonegold

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         Un silence en brin hésitant me laissa dérouler les scénarios catastrophes dans ma tête, l'espace d'un battement de cils. J'avais dis une connerie ? Un truc mal ? Je veux dire... on pouvait bien revenir dessus hein ! Finalement, la voix de Caïn coupa court à ces questionnements. Il restait. Chouette, c'était... cool qu'il reste. Je veux dire, au moins un moment. On pourrait discuter. On avait des choses à se dire dans le fond ! Enfin je crois. Peut être, probablement. Déjà, il restait... un moment.
Hochant la tête sur son allusion à Blackwater, je réfléchis un instant. Oui... j'en avais entendu parler... vaguement et vite fait. Mais je n'étais pas le plus informé en terme d'actu, et remettre les mots que j'avais vaguement entendu tourner en fond me prit quelques secondes. Mais je l'avais. Quelques secondes qui me laissèrent un peu au dépourvu face à ses compliments. Il appréciait mon dévouement ? Des capacités impressionnantes ? De respect à mon égard ??? Confus et timide, je longeais les carreaux de carrelage au sol du regard, mes pommettes rougissant un peu trop à mon gout. C'est... simplement des compliments... des compliments en qualité de membre de l'Ordre ? Ouè... ouè voilà. Aussi me contentais-je de légèrement hocher la tête de haut en bas pour approuver ses propos sur l'argent. L'argent n'était pas le creux de la discussion après tout. Et je ne comptais pas m'y attarder. Je... Enfin si c'était important ! Après tout on parlait d'organisation ! Ca avait... une importance qui était suffisamment mise à l'honneur jusqu'à présent ? Oui... voilà... on peut dire ça... Alors, autant parler... d'autre chose ? De facteurs humains ? Enfin pour ainsi dire. Oui, après tout apprendre à se connaitre lorsqu'on bosse ensemble, ça a son importance. C'était... pour la cohésion. Ouè, on peut dire ça. On va dire ça.
Secouant légèrement la tête, comme pour revenir à moi, j'échappais un léger soupire bien malgré moi langoureux. Qu'est ce que j'étais en train de m'imaginer là ? Ouè, il restait un peu, mais juste pour discuter. Pourquoi il resterait pour plus ? Puis, pourquoi je pensais à plus ? Caïn était vraiment un type bien, mais un type occupé. Trop bien pour que je n'ose imaginer ce qui me passait par la tête. C'était... puérile de ma part. Peut être même égoïste. Confus, je me contentais de m'approcher du comptoir pour servir rapidement deux verres, tandis qu'il m'interrogea. Il revenait sur l'altercation. C'était... gentil de tenir à en reparler. Mais c'était pas la peine. Dans le fond, il avait raison. Moi même ça m'avait bien apprit certaine chose. D'ailleurs, s'il y regardait à plus prêt, il pouvait voir le revers de ma broche, mais cette dernière était accrochée à l'intérieur de ma chemise -cette fois. Aussi n'apparaissait sur le dessus du tissu qu'une tige de métal mystérieuse. Iceberg de ce que je ne comptais plus me faire voler à l'avenir.
Pour autant, un léger sourire avenant se dessina sur mon visage alors que la curiosité de notre cher chef d'Ordre s'exprimait. Dans le fond, je m'y attendais un peu. Il s'était dit assez érudit de l'histoire draconique. Et ma famille peut très vite être considérée comme... un mystère. Ouè, en un sens. Après tout, papa tenait à cet isolement. Celui que j'avais brisé... Mon sourire s'étira donc un brin alors que mes yeux pétillants jaugèrent un instant son impatience avant de lever une main. Signe pour lui faire comprendre d'attendre une seconde, je posais les deux verres devant lui pour le laisser en prendre un, abandonnant le mien quelques secondes. Je passais de nouveau derrière le comptoir, un air un brin malicieux, mais aussi légèrement concentré. Moi fier de lui expliquer ça ? En vrai un peu. Mais, j'avais pas encore tout ce qu'il fallait pour ma démonstration. Aussi commençais-je à parler en passant dans la cuisine.
"En soit je ne sais moi même pas si ça m'est spécifique, mais je sais au moins que ça fait partie de mon héritage. Ma famille est une famille de dragons plutôt isolée jusqu'à maintenant. Cela fait même à peine une poignets de générations -en me comptant- qu'elle a choisit de vivre sous forme humaine. Ce qui a provoqué une évolution peut être un brin différente, je suppose. Je m'explique."
Là dessus, je sortis d'un placard un sac de congélation, m'approchant de l'évier, je le remplis convenablement d'eau, serrant le bout d'une main fermée.
"Pour un dragon de mon genre, l'usage de pouvoir ne se fait pas sans cout, et chaque utilisation demande un équilibre."
Je passais de l'autre coté du comptoir, m'éloignant un peu dans le salon. Commençant par m'approcher d'une plante en pot, je déversais un peu d'eau du sac sur sa terre.
"Un pouvoir impressionnant permettant de créer de la matière vivante à partir de terre inerte, demande de céder à chaque fois un peu d'énergie métabolisée par son propre organisme. Donner juste ce qu'il faut..."
Là dessus, j'avançais une main vers la terre, d'où sortit un pissenlit à vu d'œil. Ses pétales se déployant rapidement effleurèrent la pulpe de mes doigts, avant de la fleur de fane en une seconde. Se dressait à présent une boule blanche, portant les graines de la plante au bout d'une multitude de volants.
"... sans donner trop, et pour la vie créé, et pour soit même bien sûr. C'est le principe des vases communiquant."
Je continuait un tour rapide et incomplet de la pièce pour illustrer mes propos, arrosant quelques plantes.
Un équilibre dont on parlait, demandé et maitrisé pour parvenir à créer, sans détruire et se détruire au passage."
Finalement je revins derrière le comptoir, passant à coté de Caïn avec un petit regard aussi pétillant d'un brin inquisiteur. L'espace d'un instant, je vérifiais réellement s'il écoutait... Je jouais à quoi là en fait ? M'enfin, un peu amusé par ma propre stupidité, mon sourire s'élargis alors que mon regard s'éloigna. Enfin, je retournais derrière la comptoir, vers l'évier.
"Après l'usage de ce pouvoir se gère comme tout effort. Du repos pour compenser. C'est pour ça que je dors et mange un peu plus que la moyenne, pour métaboliser ce que j'utilise."
J'ajoutais cela en le remplissant de nouveau. Finalement, je pris un couteau qui était en train de sécher à coté, apposant la pointe doucement sur le plastique pour le percer légèrement en de multiples endroits.
"Partant de ce postulat, le catalyseur fait comme office de bouchon. Retire le, et tout fuit sans jamais s'arrêter."
Continuant, je laissais le sac se vider de plus en plus vite. Et vint le moment où il se déchira sous le poids de l'eau encore présente, éclatant et gisant dans le fond de l'évier.
"Sauf que sans équilibre, l'énergie s'en va plus vite qu'elle ne se régénère, et cela amène à la mort par épuisement." repris-je un peu plus sombrement, pensif et perplexe.
Pour autant, je relevais le regard vers Caïn. Rien que le voir apaisait la lourdeur de mon explication. Après tout, ça n'arriverait pas. Alors il n'y avait pas à s'en faire. Sa simple présence me convainquait de cela, et sans mal. Je posais alors le couteau en hochant un peu les épaules.
"M'enfin, voilà l'idée de ce que t'a vu. Même si, je dois avouer, je suis tellement pas habitué à ça, que je suis le pire des paniers percé sans catalyseur !"
Je ris un peu ironiquement, repassant avec lui, je pris un verre, le regard ne le quittant pas, tout en m'asseyant.
"Après, t'en fait pas. Ca reste important comme expérience : au moins savoir ce que ça fait. Puis, je comprend la logique que tu as eux : y a vraiment pas de souci."
Couper court à cette histoire que je préférais conjuguer au passé. Des altercations, j'en avais assez eux. Je voulais partager plus avec lui. Puis, Caïn étant un type bien, il voudrait s'excuser pour ça. Sauf que s'il ne l'avait pas encore fait, c'était que quelque chose le retenait. Du malaise ? Un truc du genre ? M'enfin, quoi que cela soit, je voulais l'en délester. Et peut être aborder des sujets de conversations plus agréables peut être ?
"Bon sens... je dois être barbant quand je m'y met avec mes longs discours. Désolé, j'espère que la démonstration n'a pas été trop chiante."
Laissant Caïn s'installer aussi avec d'autres chaises, j'étais à coté, un verre à la main que je commençais un peu à boire.
"Puis, j'ai préféré sortir du soft pour le moment, si ça te va. Sortir de l'alcool aussi tôt ça serait pas... je sais pas... sérieux ? Enfin je suppose."
Un peu confus, je cherchais mes mots dans quelques inspirations qui retombèrent en silence. Le regard dans le vide. Parler de l'Ordre ? J'en avais pas spécialement envie en fait. Parler de... lui ? Peut être plus déjà. Mais par où commencer ? Moi qui voulais un sujet agréable, ce pauvre Caïn semblait affublée d'une vie avec tant d'accros...
"M'enfin, ça c'est le cas de figure d'une petite famille isolée et peu nombreuse..."
Peut nombreuse... c'était peu de le dire. C'était surtout pour ne pas dire que j'en étais le dernier représentant... dragon du moins. Partant de là... avais-je bien le droit de condamnée la lignée ? Arrêtes tes conneries Farell...
"Un Stonegold comme toi, qui en sait autant sur le monde surnaturel, et qui a eut l'audace de ne pas vivre à coté autant de temps, doit en savoir bien plus que moi sur les dragons dans le fond!"
J'échappais un regard un brin confus et hésitant.
"Enfin... je veux dire... Dans le monde, ne pas le connaitre c'est bien beau, mais est bien plus avisé celui qui a apprit à nager dedans. Je sais peut être voler, mais je me noie bien plus que toi Caïn. Alors... je... je sais pas. Comment vit-on dans le monde actuel de ces humains ? Enfin, comment vit on aussi... bien que toi ? Je suppose qu'il faut savoir ça, avant de s'évertuer à le remodeler correctement. L'ignorance et l'apanage des fous mal avisés. Et nous ne le sommes pas."
Totalement confus, je détournais le regard, voyant rapidement Dian en train de jouer dans le jardin. Un type bien. Et on a à apprendre l'un de l'autre. Ouè. Alors pourquoi je me sentais aussi mal à l'aise actuellement ? Je... j'appréciais qu'il soit là, et ne voudrais pour rien au monde lui demander de partir. Pourtant, chaque mots -en dehors de la réponse à sa question- sonnait comme maladroit. Je me sentais comme le petit gamin qui n'arrivait pas encore à répondre correctement à papa.
J'étais bien, vraiment bien. Mais à la fois, je me sentais prêt à exploser, mais pas comme le sac de congélation. D'une autre manière. D'une manière que je ne connaissais pas. Mais pourtant, cette manière ne me faisait pas peur. Un peu plus, et j'en redemandais même ! Enfin, j'en redemande encore. Je l'aime... bien. Ouè, je l'aime bien.

     

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Dim 1 Aoû 2021 - 19:46

Why do i feel like this ?


Feat.  @Farell Mac Eccit

My mind is in disturbia

 



La question de Caïn provoqua l'engouement et peut-être une certaine joie chez Farell, de pouvoir s'expliquer plus en détail. Parler un peu de lui. Le Leader de l'Ordre était aussi très curieux d'en apprendre plus. Savoir que le dragon végétal était différent des autres dragons n'était pas suffisant pour le satisfaire, il voulait en savoir plus, en connaitre plus. Il n'y avait rien de plus excitant qu'un mystère à comprendre! ... Peut-être bien l'air malicieux que le dealer affichait alors qu'il passait de nouveau de l'autre côté de la cuisine pour préparer ces explications. Et Caïn souriait en le regardant. Caïn n'affichait quasiment jamais cette air qui modifiait son visage, faisant de lui plus une personne qu'un personnage derrière lequel il se cachait. Et pourtant le dragon lui provoquait cette effet. Il y avait peu de chose qui était source de joie dans la vie de Caïn, et pour une raison sur laquelle il ne voulait pas encore mettre de mot, Farell lui en apporter par sa simple existence.

Farell débuta donc ces explications et captiva tout de suite l'attention de Caïn. En l'écoutant parler, il avait l'impression de revenir à ces jours bénis et innocents durant lesquels sa mère lui parlait de leur fabuleux héritage draconique. Farell ne savait donc pas si son lien avec son catalyseur lui était spécifique, mais apparemment c'était génétique. Caïn ne savait même pas si il restait de la famille au mystérieux médecin, mais c'était un sujet bien trop sensible pour être aborder à la va-vite, car c'était son cas à lui aussi, il ne préférait pas en parler. Ce qui surprit Caïn, c'était son explication sur son clan qui n'avait décider d'adopter la forme humaine que depuis quelques générations uniquement. Si il comprenait bien, les ancêtres de Farell avait donc conserver leurs formes draconiques d'origine plutôt que se mêler discrètement à l'humanité ? C'était ... Oui Caïn trouvait cela fabuleux. Il se disait que les dragons Mac Eccit étaient peut-être les plus pur d'entre tous. Et ce qualificatif de pureté sied parfaitement à Farell à ces yeux. Mais il préféra garder ces pensées pour lui, tandis que le medecin continuait son explication qui commençait à prendre la tournure d'un cours de physique-chimie ou de science et vie de la terre alors qu'il sortait de son congélateur deux petits sacs qu'il se mit à remplir d'eau avant de continuer.

Intrigué par l'exemple concret qu'il allait lui montrer, Caïn ne lâcha pas Farell du regard. Il avait d'ailleurs noté que le catalyseur du dragon médecin n'était plus apparent non plus, au moins il aurait retiré quelque chose de positif, en se protégeant mieux lui-même, de tout ça. Au fur et a mesure qu'il l'écoutait et le suivait du regard, il avait l'impression que Farell parlait du principe d'échange équivalant. C'était un principe alchimique qui disait pour faire simple pour obtenir quelque chose, il fallait en sacrifier une autre d'une même valeur. Il observa Farell lui expliquait avec ces mots et ces exemples comment fonctionner son pouvoir. Que pour créer de la matière vivante, il devait sacrifier une sorte d'énergie vitale métabolisé par son propre organisme ... Il le lui démontra en faisant naitre un pissenlit à partir du sol mouillé mais vide. Ce dernier grandit en accélérer puis délaissant ces pétales afin de parvenir à son stade de vie ultime sous forme d'une boule à l'allure cotonneuse. Farell préféra un comparatif scientifique tandis qu'un comparatif occulte allait mieux à la compréhension de Caïn. Et d'ailleurs il trouva que cela allait bien plus loin que la simple manipulation de plante et autre végétaux. Ce que Farell venait de lui démontrer, c'était qu'il était capable de maitriser la vie elle-même.

Caïn avait déjà vu des dragons de types végétaux à l'œuvre, une d'entre elle avait d'ailleurs même participer à la mission de Blackwater, et son pouvoir ne semblait pas répondre aux principes que Farell lui évoquait. C'était différent même si Caïn n'arrivait pas encore saisir à quel point. Il lui évoqua de nouveau cette équilibre qui bien maitriser, serait capable de créer au lieu de détruire et s'auto détruire en faisant le tour de ces plantes pour leur donné à boire, en faisant pousser quelques unes au passage. Farell ne contrôlait pas la nature, il était connectait à elle, intimement et puissamment. En lien avec la vie sous sa forme la plus pur et primal. Caïn trouva une forme de beauté supplémentaire chez cet être unique en faisant mentalement ce constat.

Il revint vers Caïn, avec ce regard chargé d'une énergie envoutante et qui le détaillait pour savoir ou non si il l'écoutait. Et oui Caïn écoutait Farell, il était pendu à ces mots, à ces lèvres qu'il essayait de ne pas trop fixer. Peut-être qu'il ressentait cette tension, ou bien se fut pour la suite de son explication, qu'il s'éloigna vers l'évier avec son sac d'eau en main. Il lui détailla donc comment il ressentait l'usage de son pouvoir. Comme un effort. Ce qui était un choix de mot très intéressant puisqu'il impliquait la condition physique de l'utilisateur. Chez les dragons qu'ils connaissaient l'usage de leurs pouvoirs les vidaient d'une énergie qu'ils puisaient dans leurs essences même de dragon et non directement dans ce qui semblait être leur vie, comme il en avait eu l'exemple avec Farell.
Caïn se demandait si la famille de Farell s'était isoler avant le réveil des dragons par les covens des sorciers du 17ème ... Cela pourrait expliquait la spécificité du médecin. Les Mac Eccit n'avait peut-être pas subit l'influence de la magie des Covens comme les principales familles de dragon d'Amérique. Peut-être même que leur rite de catalyseur était totalement différent! Il y avait tellement de sujet à aborder que Caïn avait du mal à contenir ces mots et ces questions. Pourtant il n'allait pas priver du plaisir des explications du dragon végétal.

Ce qu'il lui expliqua et lui montra, alimenta d'autant plus ces questionnements et théorie à son égard. Il décrivait son catalyseur comme un bouchon, alors que dans la traditions des familles du pays, le catalyseur d'un Dragon est un Lien. Un lien entre le pouvoir qui réside au sein de notre nature draconique et notre forme physique permettant une manifestation réel et physique. Sans ce lien, les dragons étaient presque incapable de se servir de leurs pouvoirs, les rendant de fait aussi vulnérable que des humains. Dans le cas de Farell, le retrait du catalyseur laisse libre cours à son pouvoir et sa nature de s'échappait sans aucun contrôle. Dorénavant Caïn comprenait vraiment toute l'ampleur du geste qu'il avait eut à l'égard de Farell. Il avait laisser sa vie s'échapper s'échapper de son corps. Pas son pouvoir, sa vie. Chez lui il n'y avait pas de distinction. Caïn était persuadé que la vie était la véritable aptitude du dragon. Mais il garda bien cette nouvelle croyance en lui pour le moment. Il ne voulait pas faire peur à sa nouvelle recrue en lui faisant découvrir la facette d'illuminé qu'il pouvait posséder.

Ayant terminé ces explications, le dragon laisse l'évier en plan pour revenir auprès de Caïn. Il ressent physiquement cette attraction et cela lui fait bizarre de se tenir si proche de cet être d'exception. Mais un bizarre agréable. Caïn se fait la réflexion soudaine que Farell est sans doute le plus pur des dragons qu'il n'est jamais connu, alors que lui était le plus impur de tout car né en tant qu'humain. Son attraction pouvait être considéré comme contre nature. C'était comme si chaque bout du spectre lumineux cherchait à se rejoindre et s'étreindre... Il risquait de le souiller.
Alors qu'il voulait au contraire le préserver, peut-être plus que tout. Désormais. C'était un élan spontané du cœur qu'il n'avait encore jamais ressenti. Cette puissante envie de protéger quelqu'un ... Il se dénie et il rit, il lui pardonne pour son geste... Caïn lui sourit en retour, replaçant une mèche de cheveux rebelle. Inutile de s'excuser d'avantage, cela ne ferait que renforcer ce malaise que Caïn désire désormais dépassait.

"-Non, tu n'as pas été barbant du tout." le rassure d'emblée Caïn. "'Au contraire, ton exemple m'a bien fait comprendre comment ton catalyseur fonctionnait... Et à quel point tu étais différents des autres dragons. Dans le bon sens, je veux dire." tenta de s'expliquait Caïn en trouvant la connotation du mot différent plus dur qu'il ne l'aurait voulu, alors il bafouilla sur la fin, chose qui n'était vraiment pas digne de l'image de Leader. Il compensa en prenant une gorgée de jus. "-Du soft c'est très bien, t'inquiète pas pour ça." répondit-il rapidement car ce n'était pas du tout importante, avant qu'un petit blanc ne se forme.

Caïn avait des questions pleins la tête sur la famille de Farell, sur leur façon de vivre, leur histoire, leur rite. Si ils étaient si différents des dragons d'ici qu'il ne le pensait ou bien non. Caïn voulait la réponse à ce mystère car il se vantait d'être celui qui en connaissait le plus sur les dragons. Mais Farell était une énigme... Cela ajoutait-il à son charme ? Avant qu'il ne pu parler Farell conclut le sujet en minimisant une dernière fois l'unicité de son clan puis en changea. Revenant vers lui. Les louanges qu'il lui fit sonnèrent soudainement hypocrite aux oreilles de l'humain. Enfin dans la bouche de Farell elles sonnaient comme les compliments qu'elles étaient évidemment, mais Caïn se rendait compte qu'il n'en connaissait pas autant sur les dragons qu'il ne le croyait.

Le médecin préféra embrayer sur une autre question. Concernant le monde des humains. Comment y vivre ? Comment y vivre comme lui ? Ce n'était pas une question à la réponse évidente. Elle était plutôt complexe mais Caïn avait un semblant de réponse, une opinion plutôt. Il ne voulait pas paraitre trop présomptueux, vu que Farell le tenait déjà en haute estime ce qui était déjà exceptionnel en soi.

"-Tu sais, je vais être honnête avec toi Farell. Avant mon bannissement, je n'ai jamais vécu dans le monde des humains. Je me suis toujours considéré comme un être inférieur, infirme, qui devait se cacher et ne surtout pas s'exposer. Je prenais des cours à domicile, j'apprenais beaucoup sur le monde, l'histoire des humains. Mais je n'en ai jamais vraiment côtoyer. On peut même dire que j'étais le seul humain de tout le domaine de ma famille. Le monde des humains est compliqué et simple à la fois, j'ai finis par le constater en m'y cachant. Mais je suis aidé par rapport à la majorité de la population humaine. J'ai eu la chance de naitre riche en dépit de ma tare, d'avoir accès aux meilleurs études conduisant ainsi aux travails les plus rémunérés et les moins fatiguant de la société. Ce n'est pas le cas de tout le monde, les humains ont créer tout un système où les plus puissant siègent sous les plus faible, les faisant trimaient afin de maintenir une vie tellement instable qu'elle menace de s'effondrer aux moindres couac. La majorité des humains n'ont que des exutoire pour vivre avec cet état de fait devenu norme. Un des exutoires qui à toujours été de pair avec leur nature destructrice à bien sur était la guerre. La guerre contre eux même, entre pays, entre race, entre sexe, entre orientation ou croyance. Et depuis la révélation, pour certains, c'est la guerre contre le surnaturelle. Evidemment, le mal n'est pas partout. Mais c'est lui qui prédominera toujours malgré tout. A moins qu'on ne change tout cela. Mais je digresse un peu désolé. Au final je pourrais citer un philosophe humain, un français Sartre, qui à dit : "L'homme est un loup pour l'homme.". Par conséquent pour vivre parmi eux il faut se montrer égoïste, savoir vivre pour soi et son bien être. Mais nous... Enfin, vous les surnaturelles, vous n'avaient pas cette égoïsme inné qui vous empêche de voir sur le long terme, et pour le plus grand bien. Même si aux yeux de certains c'est déchainé le plus grand mal...." tenta de s'expliquait Caïn tout en étant ouvertement sincère avec Farell, il avait l'intuition qu'il pouvait parler franc avec le dragon, qu'il était capable de suivre le cheminement étriqué et labyrinthique de ces pensées.

Caïn posa alors sa main sur le marbre du comptoir de la cuisine de l'appartement de Farell, a proximité de celle du dealer. Il écarta les doigts que ce soit consciemment ou non, mais en recherche de contact. Avant de stopper son geste. Il n'était pas sur de pouvoir ... Il resserra alors le poing.

"-Et si on faisait un jeu ? On à visiblement beaucoup à discuter, toi et moi, et j'aime ta conversation. Alors faisons simple. On pose chacun une question et l'autre y répond, puis il enchaine en posant une autre question. Et ainsi de suite. Si ça te va, je commence. J'aimerais en savoir plus sur ta famille de dragons. Tu dis qu'elle est petite et isolé, mais contrairement. C'est quoi votre histoire ? Est-ce que votre clan s'est réveiller en même temps que la majorité des dragons prisonniers des pierres précieuses par les covens du 17ème ou bien viviez-vous déjà cacher, reclus, sous forme de dragon depuis la nuit des temps ? Ca expliquerai la différence notable qu'il y à entre ton catalyseur et ceux des autres dragons. D'ailleurs tu fais bien de le cacher désormais, ne crois pas que je ne l'ai pas remarqué. Car je ne sais pas si tu sais, mais au Etats-Unis, il y à un marché noir occulte, et il n'y à pas que des catalyseurs perdus ou de dragon décédé qui s'y trouvent, si tu me suis." Caïn n'avait plus autant l'air de l'implacable leader au cœur de fer car Farell refaisait surgir cette part de bonté, de lumière et d'innocence qui n'aurait jamais dû le quitter. Mais devait-il cacher sa noirceur pour autant ? Pour risqué de ne pas perdre ce qui n'existait pas encore mais qu'il espérait néanmoins ? Caïn le découvrirait bien lorsque Farell l'interrogera sur ces intentons, car il compte bien être transparent avec lui.

Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD

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.There’s a madness I can’t fight and it calls to me at night; where it whispers of the things I could be...You have nightmares, I have mine; do yours keep you up at night? Cause mine sing me off to sleep...
I was a mistake so you cast me off aside, like that’s all I’d ever be. But I’m back to take everything that’s rightly mine and we all have you to thank...So when you next hear my name.
Know I’m the monster that you madе.

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Dim 1 Aoû 2021 - 22:37

Why do i feel like this ?

Caïn Stonegold

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         Différent. Ce n'était pas dur comme mot, mais vrai. Je repensais à ces dragons qui volaient au dessus de nos têtes pendant la guerre, et j'étais plus fier qu'autre chose d'être différent d'eux. Des monstres... Le rêve américain conjugué avec le pouvoir de souffler une ville d'un claquement de doigt. J'étais différent, et nul besoin de pondérer cela en fait. Je voulais l'être. Aurais-je les épaules pour ? A voir... J'étais donc assez confiant, finalement. Comme si les balbutiements de Caïn m'avait laissé me relever lentement. Je lui sourit doucement, comme pour le rassurer après cela, alors qu'il commença à répondre.
Inférieur ? Infirme ? Mais... pourquoi ça ? Un peu confus, je le fixais d'un regard mitigé et désolé. Il n'était pas infirme, il n'était pas... inférieur. Il était juste humain. Différent. Dans le sens aussi pur et clair qu'énoncé plus haut. Différent, c'était juste différent, ni mieux ni pire. C'était ce qu'il y avait de beau dans ce mot. Il apportait tant de diversité. Après, il n'avait pas tord pour la notion d'argent. Même si on pouvait vivre sans, comme sur la montagne, ce besoin d'en avoir m'avait saisit assez vite en me mêlant à eux. Mais ça n'en faisait pas un égoïste pour autant. Ces propos -et surtout sa manière de s'exclure du compliment- m'arracha un sourire. Qu'il était égoïste l'humain qui m'avait logé dans un appartement de luxe, amené des papiers et un compte tellement fourni que s'en était trop ! Assez amusé par cela, je ne laissais échapper d'un sourire franc et rassurant, simplement pour ne pas sembler moqueur. Pour autant, mon regard fuyant jaugea rapidement la pièce, comme pour souligner toute l'ironie de ses propos.

Regard qui ne me laissa remarquer que très tard sa main. Il voulait... Je... rougissant un peu en détournant de nouveau le regard, je retirais ma main du comptoir, ne laissant que le coude du bras tenant mon verre dessus. Je... Il... Vraiment ? Un jeu ! Oui, un jeu. C'était bien un jeu. Comme ça, je penserais plus à... Enfin si ! Enfin... un jeu ! Faisons un jeu. Hochant la tête, j'avais presque accepté précipitamment avant qu'il n'en énonce les règles. Mais tout m'allait. Ouè, tout m'allait.
Des questions ? Ouè, ouè grave même ! Comme ça on ferrait connaissance. Le facteur humain, tout ça. C'était cool. Ecoutant attentivement la sienne, je sifflais à petit filet mon verre, comme pour occuper ma bouche un peu sèche. L'histoire ? Boarf, le vieux con en mal du pays que j'étais pouvait bien raconter cette histoire écossaise. Mais j'en savais rien pour le 17ème... M'enfin, ce devait être un truc d'américains. Pour autant, je rougis de nouveau sur sa remarque à propos de mon catalyseur. Il l'avait vu ? Je... c'est qu'il devait avoir un regard assez avisé... Puis, il savait que je le portais... Puis... M'enfin c'était pas si mal non ? Enfin j'espérais...
"Un trafic... je... chouette... Je vois le genre. M'enfin, un truc de plus où le monde marche sur la tête. Après, en un sens, s'il me le volent, mon catalyseur serait rapidement un catalyseur de dragon décédé cela dit !" je ris un peu nerveusement, confus. "M'enfin... je... désolé. Mauvaise blague je crois. Je suis pas doué pour dédramatiser."
Je souris, reprenant un peu d'aplomb, avant de reprendre.
"M'enfin, l'histoire de la famille ! En soit, les plus férus de légendes celtiques doivent avoir entendu parler d'un certain Amorgen Mac Eccit. C'est un peu la base de la famille. La légende raconte comment le domestique du druide d'un seigneur local s'en est aller chez un forgeron pour commander une hache. Il y aurait été témoin de toutes sortes d'incantations prononcées par son fils."
Je m'approchais un peu, comme pour parler faussement bas, semblant dire un secret.
"M'enfin, ça c'est la légende qu'ont retenu les humains. En fait le fils, Amorgen, n'a rien trouvé de mieux que de faire sa première transformation en public. A l'époque, le secret, c'était plus simple à garder."
Je ris un peu, pensif et songeur. Plus simple, vraiment plus simple. Dans un sens, c'était comme si chaque génération avançait un peu plus vers la complexité, la difficulté. Chaque époque perd une chose, que cela soit la foi, la peur, l'humilité, et autre. Peu à peu, l'humanité perdait une à une toute les qualités qu'elle pouvait avoir... C'était bien triste. Pire... comment s'assurer que cela ne soit pas le destin de chaque espèce ? Un jour ? Je plaignait le futur... Comme ce bon Amorgen devait nous plaindre nous, d'où il était...
M'enfin, la dessus, je me redressais, reprenant normalement.
"M'enfin, quoi qu'il en soit le domestique serait repartit tout dire à son maitre. Et le druide lui ordonna de tuer l'enfant avec la hache, au moment de récupérer la commande. Sauf que le père a vu le coup venir, et il l'a remplacé par un mannequin d'argile, et le domestique l'a découpé sans rien voir le con."
La dessus, on avait pas de source, mais peut être que ce bon ancêtre y avait ajouté un peu de vie, pour ainsi dire. L'histoire prise mot à mot faisait peu de sens, mais peut être qu'à l'époque, il avait moyen de rendre cela plus cohérent, pour donner du crédit à la supercherie. Mais on ne saurait probablement jamais de toute façon. Alors soit.
"Et pour faire simple, les villageois ont été outrés par le geste. Dans une révolte contre leur seigneur, ils ont forcée le druide à offrir réparation au forgeron. Le père a alors demandé que son fils soit prit comme apprenti. Et le druide s'y plia, sans le tuer. Il avait accepté devant les dieux, et à cette époque ça déconnait pas avec ça."
Et ça avait du bon... celui que le surnaturel soit craint et respecté. Qu'il ne soit pas trainé dans la boue et ridiculisé... Le passé... ça avait du bon... Et j'avais brisé le peu de ce passé qui nous restait... à papa, Erin et moi...
"M'enfin, Amorgen Mac Eccit devint alors un grand druide respecté de son temps, aux connaissances sur les plantes et la nature hors du commun. C'est là que finit la légende. Mais tu vois où je veux en venir."
Je bus un peu, prenant une légère pause avant d'ajouter quelques mots.
"M'enfin, j'ai pus lire ses mémoires. Et il a juste finit sa vie sur une grande montagne, protégé par des sorciers du pays. Les générations se sont succédées et les Mac Eccit vivaient toujours sur cette montagne, sous une forme plus primale et proche de la nature. Certains générations pouvaient même changer de taille, pouvant faire..." Je montrais une petite taille avec deux doigts, une ne dépassant pas quelques centimètres. "... quelques centimètres je dirais ? M'enfin, à ce qui parait, les humains nous ont confondu avec des fées à l'époque. Mais maintenant je peux plus faire ça. Cela dit je connais la montagne. Elle est à une heure de vol de Glasgow. J'y suis même né. Alors 17ème je sais pas... mais ça semble juste... super vieux comme truc... Vraiment."
Un truc super vieux, et il avait fallut qu'un seul maillon de merde pour tout briser... Moi... fait chier... Un peu confus et grave, je baissais un peu le regard. Finalement, mes yeux se posèrent sur Caïn, et un sourire renaquit sur mon visage. J'avais merdé, mais il était là. Et tout ne pouvait aller qu'en s'améliorant. Il y avait encore une chance. Si le passé était révolu à jamais... peut être pouvions nous créer le futur ? Sans qu'il ne soit qu'un amas de choses perdues allant de plus en plus mal ? M'enfin, le voir me faisait espérer.
"Je suis né d'un père dragon et d'une mère humaine. Je suis dragon et ma sœur est humaine. Et jamais il n'y a eut de dévalorisation ou de jeu malsain du genre. Je sais pas comment ça fonctionne ici. Mais voilà comment ça devrait fonctionner."
Ses mots me revinrent en tête. Pas toute ces belles explications. Mais deux choses : il décrivait les dragons "qu'il connaissait" et "qu'il côtoyait" comme puissants, mais surtout comme lui ayant inculqués des réflexes de défense. Hors, il avait admis être resté cloitré hors du monde humain avant son bannissement. J'avais peur qu'il parle... de sa famille. Aucune humain ne devrait avoir à vivre ça... Devoir se défendre de sa propre famille... Il se décrivait comme "infirme", affublé d'une "tare". Différent, ce n'était pas violent comme mots. Mais eux, si. Aussi, pris dans un élan de douceur, je posais une main sur la sienne, sur le comptoir comme pour soutenir et souligner mes propos. Mais le contact me fit plus frémir que je ne l'aurais pensé. Je sentais chaque aspérité de sa peau, et sa chaleur émanait comme une délicate lueur agréable. C'était... sympa... Je crois.
"Cache toi si tu veux, ne t'exposes pas si tu en as besoin. Mais arrêtes de te penser comme inférieur et infirme. Ca aussi c'est un truc qu'il faut changer. En plus c'est faux. Je veux dire..." je ris un peu, entre l'amusement et la nervosité, ma main encore sur la sienne "... je te connais pas depuis si longtemps que ça. Mais je m'en fou. Moi, je te trouve parfait comme tu es Caïn."
Il avait besoin de l'entendre. Enfin, il me semblais qu'il en avait besoin, à peu prêt autant que j'avais besoin de lui dire. Mais c'était fait. Et, au moins de mon coté, ça m'avait soulagé. Et cette main sur la sienne... je sentais presque ses veines se remplir et se vider, avec la faible pression que j'émettais... Je la retirais délicatement, un peu confus. Je comprenais à peine ce que je venais de faire. Et à peine l'avais-je retiré que je voulais la remettre. Pour autant, je conclus d'une voix un peu plus timide et moins assurée.
"Alors... si tu veux bien... voici ma question... qui t'a fait penser toutes ces horreurs ? Est-ce que tu les pense encore ?"
Qui, j'avais peur d'en avoir la réponse. Ces fameux "non humains" du domaine de sa famille... Mais j'avais comme l'impression de toucher à quelque chose. Quelque chose où il avait besoin d'être rassuré. Est ce qu'il le pensait encore ? Ca, ok, c'était une question bonus. Mais c'était juste pour savoir si j'avais besoin de l'engueuler. Il n'avait pas à penser ça, et encore moins à le subir. Je devais changer ça, c'est tout.

     

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Lun 2 Aoû 2021 - 22:24

Why do i feel like this ?


Feat.  @Farell Mac Eccit

My mind is in disturbia

 



La main de Farell qui vient se poser sur le poing replié de Caïn le paralysa. Aussi bien physiquement que mentalement pendant quelques secondes. Il avait espérer un contact aussi ... Intime... Et il n'avait jamais ressentie une main sur la sienne comme cela, avec autant de ... Puissance ? Le contact l'électrisa presque, mais agréablement. Bien trop agréablement. Si il s'était laissait aller, il aurait ouvert sa main et melait ces doigts à ceux du dragon mais ce qu'il lui dit le fit revenir sur terre, brutelement. Il le trouvait ... Parfait ... ?!

Caïn retira sa main de celle de Farell, puis du comptoir lui même, la posant sur sa cuisse. Son visage se ferma. Il n'était pas parfait! Il était tout l'opposé... Comment pouvait-il dire cela .... Voir cela ? Chez un être aussi insignifiant que lui ? Il avait écouter l'histoire de Farell et elle n'avait répondu à aucune de ces questions, en soulevant plutôt d'autre à la place. Ce fils de forgeron, cet Amorgen,  était donc un dragon ... Son père l'était-il ? Farell avait utilisé les mots seigneurs et druides aussi ... Rajoutant de ce fait que la légende celtique remontés à bien plus loin que l'apparition officiel des dragons selon les récits de sa famille. Cela confortait l'idée que le clan de Dragon de Farell à échapper à l'extinction des temps jadis, que leurs âmes ne se sont pas retrouver enfermé dans des pierres précieuses et que peut-être ... La Nature elle-même les avait préserver de cette catastrophe naturelle ? A moins que des sorciers ne les ai réveiller bien avant les familles dites "royales" et principales qui composaient les Etats-Unis d'aujourd'hui. Il lui parla aussi des facultés de changements de taille des membres de son clan, que les humains de son pays des temps jadis les prenaient pour des fées ...
Farell lui raconta qu'il avait une mère humaine ... Il y avait de l'humain en lui ... Cela chamboula la théorie de pureté absolu du clan de dragon qu'il s'était imaginé sur les Mac Eccit. Toutefois il aurait été impossible à une famille aussi isolé que celle de Farell de pouvoir survivre sans se mêler un temps soit peu à l'espèce humaine.
Toutes ces pensées et ces théories avaient été balayer par la peau de Farell sur la sienne... Par sa sollicitude ...Et cette phrase ... "Tu es parfait comme tu es Caïn" ...Cela lui faisait à la fois mal et plaisir d'entendre ça... Il ne savait pas expliqué comment ces mots le troublait. Mais il allait essayer en répondant à la question posait par le dragon.

"-Bien sur que je les pense encore. Parce que c'est une réalité. Tous le monde me voit comme un humain ... Mais ce n'est pas ce que je suis. Mes deux parents à moi, sont des dragons. Deux dragons de deux illustres lignées, des pur-sang. Ma mère voulait être la première de la fratrie Stonegold à mettre au monde un héritier. Elle à donc choisis son mari avec soin, qui devait avoir une généalogie parfaite. Comme le gêne des dragons ne se réveille pas tout de suite pendant l'enfance, tout allait bien jusqu'à ... Jusqu'à ce qu'une de mes cousines, plus jeune d'une année, face sa première transformation. Avant ça, j'étais l'héritier d'or, le futur dragon qui allait prendre la tête de la famille Stonegold, on me l'a inculqué et ressasser depuis aussi longtemps que je me souvienne. Mes parents étaient fier de moi et ils m'aimaient ... Mais quand on s'est rendu compte que je n'étais ... Qu'humain... Tout à changer. Tout s'est effondré. Le couple de mes parents n'as pas tenu, par ma faute, mon père me regardait avec dégout et mépris parce que je n'étais qu'un moins que rien. Un raté, un échec. Et il est parti. Ma mère n'ont plus ne pouvait plus me regarder à partir de ce moment. Elle ne supportait même plus d'être dans la même pièce que moi. Alors elle est partie ailleurs, mais toujours en restant dans le domaine. J'ai donc vécu seul dans ma maison de famille à partir mes 8 ans. Avec uniquement des domestiques pour s'occuper de moi et de mon éducation, et un fond de pension alloué à mon nom jusqu'à ma majorité. Mise à part moi et mon cousin Erebos, qui est né sorcier, tous les enfants Stonegold qui ont suivit étaient des dragons ... Par conséquent je n'étais plus un héritier digne de ce nom. Ca m'a ... Profondément marquer. Aucun autres membres de ma famille m'en voulait d'être né humain mais pourtant je ne pouvais plus que me voir que comme une sorte de monstre anormale qui devait rester cacher, la tache sur le portrait d'une famille parfaite.... Je voulais qu'on m'aide, qu'on me répare. Mais c'était impossible. Parce qu'on ne devient pas un Dragon. Alors je me suis résigné. Je voulais à tout prit faire partie de l'héritage de ma famille, j'ai donc travaillé dur, vraiment très dur, pour au moins être simplement employé dans la banque qui porte notre nom... Mais j'ai toujours grandit avec ce sentiment d'anormalité, ce qui m'a fait haïr le monde qui m'a fait naitre ainsi ... Jalousait ceux que j'étais sensé aimer parce qu'ils avaient ce que je n'aurais jamais ... Parce qu'il ne voyait pas que je souffrais d'être si différent... Cela m'a conduit à faire des choses horribles, certaines que je regrette du plus profond de mon cœur Mais il n'y à que la Dark Dragon qui soit assez puissante, qui puisse accomplir l'impossible ... Il n'y à qu'elle qui puisse ... Ressusciter le dragon mort né que je suis au fond, dans mon âme ..."

Caïn s'était ouvert à Farell et il espérait être compris. Beaucoup voyait dans sa souffrance un simple désir égoïsme d'avoir ce qu'il n'avait jamais eu. Mais cela était beaucoup plus profond que cela. Dans le monde dans lequel était né Caïn, être un surnaturel était la norme, c'était ce qui était normal d'être. Mais être un humain ... C'était être un étranger même au sein des siens. C'était être quelque chose qu'il ne comprenait pas, qu'il ne voulait pas être... Et tout le monde lui répétait que ce n'était pas grave, qu'il pouvait vivre sa vie comme une personne normal malgré tout ... Tout cela le rendait fou. Alors il avait choisis la seule et unique voit qui lui offrait un peu d'espoir, même si pour cela il lui était demander de s'embourber dans des ténèbres toujours plus noire, violente et cruelle de jour en jour.

"-C'est pour ça que je suis le méchant, le monstre qui est prêt à tout car il n'arrive pas à se satisfaire de ce qu'il à. Parce qu'il veut se sentir lui-même... Parce qu'il veut se sentir vivant ...Je ne suis pas quelqu'un de bien, je ne suis pas parfait. J'ai fais beaucoup de mal et détruit des choses importantes pour en arriver là où je suis. Mais je compte bien le devenir."

Caïn avait beaucoup parler mais il fallait beaucoup de mots pour expliquer tout cela... Et même avec tout ceux que Caïn avait utilisé, il ne savait pas si Farell pourrait comprendre ... Pourrait éprouver de l'empathie pour lui. Personne n'en avait ressenti jusqu'à maintenant. Tout le monde le considéré comme fou.

"-Je dois bien te décevoir, Farell...Et je m'en excuse." Car en lisant bien entre les lignes, le dragon pourrait voir à quel point Caïn était immonde et contre nature. Il souhaitait tout bonnement faire plier l'univers à sa volonté pour enfin être l'être qu'il s'est toujours senti être au fond de lui. Il n'y avait rien de plus monstrueux et égoïste. C'était tout simplement digne de la part du pire des démons, que de vouloir prendre le monde entier en otage pour satisfaire ces désirs.

Quitte à avoir définitivement pourri l'ambiance autant poser la pire des questions à Farell. Il ne pouvait peut-être pas lui répondre avec exactitude sur les origines de sa famille, ne laissant que des théories à Caïn, mais il pouvait lui raconter comment il en était arriver à devenir dealer dans la ville de Washington, lui dont les racines semblaient résidaient dans le magnifiques et mystérieux pays d'Ecosse.
C'était aussi plus facile pour Caïn, après avoir fait preuve d'autant de vulnérabilité, que de concentrer son esprit sur autre chose. En faite, de cette manière il pouvait esquivait encore un peu de temps le véritable opinion de Farell sur ce qu'il venait de lui confier. Caïn, le grand Leader de l'Ordre, craignait qu'il ne piétine ce qu'il à toujours ressentie comme tant d'autre l'avait fait avant lui car ils ne saisissaient pas l'importance vitale que cela reflétait aux yeux de Caïn.

"-A mon tour, comment t'es-tu retrouver à Washington, précisément ?" demanda-t-il avant de prendre à son tour une gorgée de son verre de jus de fruit, cela donnerait au moins le change que cette discussion ne le troublait pas tant que cela, alors que c'était belle et bien le cas.

Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD

_________________

.There’s a madness I can’t fight and it calls to me at night; where it whispers of the things I could be...You have nightmares, I have mine; do yours keep you up at night? Cause mine sing me off to sleep...
I was a mistake so you cast me off aside, like that’s all I’d ever be. But I’m back to take everything that’s rightly mine and we all have you to thank...So when you next hear my name.
Know I’m the monster that you madе.

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Mar 3 Aoû 2021 - 6:03

Why do i feel like this ?

Caïn Stonegold

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         Le poing glissant d'entre ma main et le comptoir me laissait comme un peu chancelant, dans un équilibre chamboulé. Mais j'étais surtout désolé. Je... je voulais pas le brusquer s'il ne voulait pas... Tout au plus le soutenir... Mais son visage... J'avais dis un truc de mal ? Confus et navré, je trouvais comme excuse le fait de boire un peu mon verre pour donner le change. Mais je voulais pas ça... Bon... restait à rectifier le tir. Mais déjà, restait à l'écouter attentivement, et je n'en perdis pas une miette.
C'était tout bonnement affreux. Ce qu'il décrivait. Il décrivait un abandon en définitive. Un abandon résultant d'une différence entre ce qu'on attendait de lui, et ce qu'il pouvait faire. Naitre humain ou dragon n'était pas de son ressort. Etre fait pour la vie d'ermite, ou non, pas du mien... Même si, brutalement, je m'en voulais d'être aussi tatillon. Pour moi, cela m'était encore physiquement possible. Mais pas pour lui. Putain de merde... et j'osais me plaindre... Dans tous les cas, une rancœur naissante envers les connards ayant osé le faire sentir aussi minable me titillait l'esprit. Ils avaient forcément leurs raisons. Chacun a ses raisons ! Mais eux... putain ils avaient merdé. Tellement que je de doutais s'ils s'en étaient rendu compte en fait... L'air grave et sévère, je l'écoutais sans un bruit. Il était vraiment brisé. Dans une mauvaise passe, pour ainsi dire. Mais lui ne remettait pas à demain. Seulement si... si je trouvais un autre moyen d'en faire un dragon, il renoncerait à la folie de ramener la Dark Dragon ? L'idée me traversa. Mais je voulais remettre à demain... Plus maintenant ! Je trouverais bien, et je lui amènerais le solution sur une plateau. Il n'avait que trop souffert. Et je voulais mettre un terme à cela pour lui.
Sa conclusion était d'une ironie... cynique. L'entendre se dévaloriser, mettre l'accent sur ses mauvaises actions. J'avais l'impression d'être devant un miroir. Celui qui appui sa position de dealer, et pas de médecin de guerre. Celui qui appui ses meurtres indirects, et pas les vies qu'ils s'est démené à sauver. Je... je suis pas un aussi bon toubib que papa. Mais j'espérais au moins ne pas être un moins que rien. Il n'était pas dragon, mais il devait espérer la même chose. Du moins, je devais l'en convaincre.
Je me permis simplement de lui adresser un sourire réconfortant sur ses excuses. J'aurais aimé lui poser une main sur l'épaule, un truc du genre. Mais la sensation de son poing glissant de ma main me retint dans une crispation passagère. Je me contentais de secouer la tête de droite à gauche silencieusement. Comme pour lui dire "Non Caïn, tu ne me déçoit pas". Et mon regard, doux, abondait dans ce sens là également.

Vint alors sa question. Lui aussi il attaquait sur du dur... visiblement... Mais à la fois, ses précédents mots ne s'en retrouvaient pas balayés, alors même que je tentais d'offrir ce sort aux images qui me revinrent de cette nuit là. S'il voulait savoir, il saurait. Mais ce n'était pas le plus important. Hors de question de laisser ce précédent sujet clos... Il n'était pas un méchant, ni un monstre, ni une anomalie. Mais comment ne pas le brusquer ? J'allais finir par l'appeler Erin si ça continuait ! M'enfin, il y avait forcément un axe qui l'aiderait... Je devais le trouver, et rapidement.
"La cause est bien plus simple, rapide, et nette : des chasseurs."
Le ton était posé. Et alors que je l'avais annoncé aussi rapidement, je soufflais un coup pour prendre des distances. Explique, juste, explique Farell... Et garde en tête le sujet qui doit revenir... Faire un parallèle entre lui et moi ? L'idée me vint... Elle n'était peut être pas si bête... Et ça me permettrait de recouper sur ce que je devais lui dire... Fallait tenter...
"L'histoire ancienne de la famille, ça fait jolie. Mais ça dit pas grand chose... L'histoire réelle et récente, c'est celle d'un père dépassé par son gosse après que sa femme se soit tiré. D'un père qui tentait de s'occuper de sa petite fille humaine et de l'éloigner des conneries de son grand frère de merde."
La voix un peu tremblante, je pris une gorgée dans mon verre. Juste un parallèle... j'avais juste besoin d'un parallèle entre ce qu'il pensait de lui... et ce que je pensais de moi. Mais si voir que ce que lui s'imaginait comme faux, dicté par des pressions et des traumatismes, était simple, relativiser sur ce que je déballais c'était pas la même... J'étais sur une pente glissante, et je m'efforçais de rester concentré. Non... Surtout de garder la tête froide.
"Avant de se barrer, et de laisser une gamine d'un an à peine, la connasse qui me sert de mère avait fait installer internet au domaine. Des nymphes et des sorciers l'y avaient aidé je crois. Ma petite sœur, elle parlait pas encore. Mais moi on m'a même expliqué comment m'en servir. Et tu parles, pour un gamin paumé en haut d'une montagne, c'était comme ouvrir la boite de Pandore. Je voulais en voir plus, en savoir plus. Alors de gamin attentif, obéissant et parfait, je suis devenu le petite con fugueur qui tenait tête nonchalamment à son père. Lui, il augmentait la difficulté des cours, et moi je suivais tout en continuant à me rendre souvent à Glasgow en volant."
Chose que je regrette à chaque fois que j'y repense... Dans un sens, c'était ironique d'imaginer que moi, paumé au domaine, j'étais plus libre que Caïn chez lui au milieu d'une ville américaine. Lui s'était enfermé dans sa propre honte. En revanche, je n'arrivais pas à savoir si papa s'était enfermé dans son propre conservatisme, ou s'il me hurlait désespérément la sagesse qui me manquait. Qui me manque toujours en fait...
"Alors je m'engueulais souvent avec lui. Lui me hurlais à la gueule les soit disant dangers du monde extérieur, la nécessité que je reste à la maison et que j'arrête mes merdes. J'en avais rien à foutre et je l'envoyais chier. Je l'ai envoyé chier cette soirée de décembre. On s'était tellement engueulé que je suis resté dehors jusqu'à la nuit suivante."
C'était... reposant cette journée en fait. Comme un calme avant la tempête. Comme un moment de repos avant que la vie ne commence vraiment... dans toutes ses dérives et son horreur.
"J'ai hésité à rentrer, mais je l'ai fais. J'ai retrouvé le domaine rempli d'intrus, des chasseurs. Ils portaient assez d'armes pour que je me méfis. Mais eux ne se méfiaient pas... Ils pensaient les avoir tous eux. Ca m'a laissé pénétrer dans la maison, assez pour voir mon père se faire abattre dans le salon par ces connards. J'ai retrouvé ma sœur cachée dans sa chambre. Alors j'ai fais diversion pour elle. Je suis sortit en trombe pour courir jusque dans la forêt où on jouais souvent. L'idée c'était de tous les attirer pour laisser à ma sœur une chance de s'enfuir. Finalement, j'ai dus abuser de mon pouvoir pour les semer. Et je suis tombé, blessé, dans le coma un mois entier, dans la grotte où j'avais dormis la veille."
Un peu lourd, j'étais presque soulagé d'avoir finis. Je finis mon verre d'une traite avant de le poser sur le comptoir sobrement, juste pour me laisser souffler une seconde. C'était pas si bête de sortir du soft... en effet...
"Partant de là, je pouvais faire une croix sur l'idée de rentrer. Ils surveillent probablement le domaine depuis. J'ai même quitté le vieux continent pour être sûr qu'ils me retrouvent pas. A ce moment là, une ville où une autre, ça ne faisait pas grande différence après."
En vrai, je pensais mieux gérer en racontant ça. Mais à la fois, je me sentais un peu minable de pas m'en être sortit autrement. Je me sentais aussi minable de sembler aussi... égoïste dans l'histoire. Je me demandais pleins de choses. Si j'avais été là, en combattant avec papa, est ce qu'on auraient survécus tous les deux ? Où est-ce que je serais juste mort avec lui ? En prenant Erin dans mes bras pour fuir, est ce qu'elle aurait mieux vécu ces 10 dernières années ? Ou est ce que je nous aurais condamnés ? C'était juste... bizarre. Caïn donnait l'impression du type bien inclus dans la société. Et moi, tout le contraire. Mais son malheur était orchestré par une bulle isolée qui ne communiquait pas avec l'extérieur. Le mien, c'était juste l'histoire d'une aiguille assez grande et résistante qui avait brisé la mienne, de bulle. Mais nos bulles se ressemblaient. On étouffaient, pas des même choses. Mais on étouffaient.
Mais je divaguait... parallèle... parallèle... J'avais un idée... la tournure faisait un peu pompeuse... Mais elle ferrait l'affaire. Elle devrait bien.
C'est pour ça que je suis le méchant, le connard qui est prêt à tout envoyer chier car il n'arrive pas à se satisfaire de ce qu'il a. Parce qu'il veut plus, toujours plus... Parce qu'il veut sentir l'adrénaline du nouveau à tout prix... Je ne suis pas quelqu'un de bien non plus, et encore moins parfait. J'ai fais beaucoup de mal et détruit des choses importantes pour juste me saborder au final. Mais je compte bien me racheter... au moins essayer quoi. Je crois..."
Ouè, c'était un peu cliché. Mais tant qu'à faire...
"Je dois bien te décevoir, Caïn...Et je m'en excuse."
Si voir sa vision de sa vie m'avait peut être aidé à relativiser sur la mienne, peut être que souligner l'inverse l'aiderait à faire le même chemin ? En tout cas, je l'espérais. Et ces derniers mots à lui étaient assez gravés dans ma tête pour que je puisse en faire une retouche pour mon propre cas. J'espérais juste qu'il le prendrait pas pour de la moquerie... Tout ce que j'avais dis avant était rigoureusement vrai, à mon plus grand malheur d'ailleurs. Même si, sans ça, je n'aurais jamais rencontré Caïn... Alors je ne savais plus vraiment en fait...

"Tu sais Caïn, je sais pas si je suis bien placé pour comprendre ta position et à quel point tu en as souffert. Après tout, moi je suis le "digne" héritier d'une famille de dragons... youpi..."
Qu'est ce que papa me l'avait rabâché aussi. Et qu'est ce qu'il se servait de ça lorsque je voulais un peu d'air. Mais à la fois, Erin avait raison : c'était sa manière à lui de témoigner de son affection. Il avait peur de me perdre... Qu'est ce qu'on peut être con quand on a peur... lui comme moi...
"Mais... si j'ai bien comprit, des gens dans la société humaine peuvent se sentir homme en naissant femme, et inversement. Même si je dois admettre... je lui largué à ce sujet, j'ai pas tout comprit. Quoi qu'il en soit, partant de là, pourquoi ça serait si dur à concevoir qu'un type puisse se sentir d'une espèce dont il ne fait pas partie en naissant ? Enfin, ça ne me semble pas... inconcevable. Même si je me suis jamais réellement posé la question avant, pour être honnête."
Vouloir être autre chose que dragon ? Je... je ne pense pas que c'était mon cas. Même si cette nature m'avait valut un bon paquet d'embrouilles avec papa, cette nature m'aidait à aider autrui. Alors autant m'en servir au mieux. Enfin, je crois... Ouè... oui c'est ce que je voulais ! Je j'espérais encore le faire, dans le fond...
"Mais juste, dans tout ce que tu dis, très honnêtement, il y a un truc qui me fait peur. On t'a toute ton enfance élevé dans l'idée d'être l'héritier, et je connais ça crois moi. Mais tu as l'air tellement poussé et influencé par ce qui t'ai arrivé, que j'ai peur que tu fasses tout ça juste pour soigner l'abandon dont tu as été victime. Que j'ai peur que tu veilles devenir dragon pour leur prouver à eux que tu es digne selon leurs critères arbitraires, mais que tu ne le fasse pas pour toi. Je veux dire, pour mon cas, mon père voulait que je reprenne la famille, en haut d'une montagne en connaissant à peine ce monde. Et je suis juste... pas fait pour être un ermite. Mais il a aussi enseigné à ma sœur et moi comment être des soigneurs, indépendamment de nôtres espèce d'ailleurs. Et ça... très franchement, je pense bien que je veux l'être, réussir à le redevenir dans l'idée. Apaiser et protéger la vie en général. Ca, il a beau m'avoir bassiné avec pendant toute mon enfance, je veux bien le garder, et je ne renierais pas. Mais je crois que je serais incapable de faire une croix sur tout ça et retourner vivre sur une montagne, coupé du monde. Alors que ça aussi, c'est ce qu'il voulais pour moi. C'est juste... différent. Et mon propre choix et passé dessus. Même si j'ai du l'assumer... ce choix. Et ça aussi il faut s'y préparer."
Je sautais rapidement de la chaise, juste pour me dégourdir les jambes. Je m'adossais rapidement sur le comptoir à coté de Caïn pour conclure, sans m'éloigner.
"Alors ma question sera la suivante. Si tu veux répondre "un dragon" libre à toi. Mais repense à tout ce que je viens de dire. Qu'est ce que tu veux être, toi ? Qu'est ce que tu veux faire de ta vie, toi ?"
Je lui souris en croisant les bras, un regard attentif posé sur lui.
"M'enfin, si tu veux répondre "un dragon" libre à toi. Mais je pense qu'il faudra un peu plus développer pour s'assurer que c'est ton choix à toi, et pas celui des connards qui se servent de famille, non ?"
J'avais désamorcé le truc en commençant à parler de mon cas, et j'espérais que ça suffirait pour le mettre en confiance. Au fond, je me concentrais sur lui aussi pour oublier mes tripes retournées par l'histoire que j'avais eux à raconter, mais aussi les doutes naissants sur la réponse à la question que je venais de lui poser. Je voulais être... un type bien... Mais ça veut dire quoi dans le fond un type bien ? Les deux méchants ici présents n'avaient probablement pas la réponse...

     

MEMBRE ◊ ORDRE DE CAÏN
J.Caïn Stonegold
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Dim 8 Aoû 2021 - 22:52

Why do i feel like this ?


Feat.  @Farell Mac Eccit

My mind is in disturbia

 



L'Histoire de Farell était ... Tragique. Caïn se sentait mal d'avoir amener son propre mal être qui en comparaison pouvant semblait si insignifiant sur la table avant de d'entendre le médecin racontait un peu de son passé. La cause comme il la décrivait, simple, rapide et nette, était les chasseurs ... Pour le Stonegold, il représentait vraiment la lied de l'humanité, tout ce qui n'allait pas dans cette société moderne et actuel qu'ils avaient construites. C'était eux, ces humains auto-destructeurs qui ne pouvaient pas vivre en paix, toujours en quête de quelque chose de différents à détruire, même si tous ceux qui avaient de la haine envers le surnaturel ne rejoignant pas pour autant ce camps si extrémiste prônant littéralement le génocide ... En tant que membre d'un Clan principale, et aussi en tant qu'humain, Caïn n'a jamais eut à avoir affaires à ce genre de monstres aux visages d'hommes, pourtant il n'était pas dénué d'empathie... Beaucoup de Surnaturelles au sein de l'Ordre avaient des histoires qui commençaient ainsi, par des chasseurs venant mettre à sac des lieux de vies paisibles et des familles en paix qui ne demandaient qu'à vivre dans leurs coins ... Il n'y avait pas uniquement le fait que ce groupuscule détenaient le crâne des Zouwu qui le rendait important aux yeux de Caïn. L'artefact leur était certes indispensable, mais au delà de cela, il y avait un besoin de justice vengeresse et réparatrice qu'ils méritaient de recevoir, en tant que Leader de l'Ordre Caïn s'en assurerait ...

Farell aussi avait connu l'abandon d'un de ces parents ... Il ne savait pas quel forme cela avait prise chez le dragon, mais il savait d'expérience que cela vous marquez toujours d'une quelconque façon... Il continua son histoire, celle d'un gamin paumé en haut d'une montagne isolait, avec une simple fenêtre numérique ouverte sur le monde. Comment s'en contenter ? Contrairement à Farell, Caïn s'était refermé sur lui-même dans un univers sécurisant mais à la fois malsain, mais il comprenait en quelque sorte que le dragon ait ressenti le besoin d'avoir plus que ce qui constituait sa vie actuel... Oui il connaissait bien ce besoin, et ne pouvait guère l'en blâmer pour cela. Il ne connaissait pas les conflits que l'on pouvait avoir une figure paternel, mais il savait comment tout pouvait dégénérer en l'espace de quelques secondes. Tout comme Caïn, Farell avait une nuit fatidique et traumatique, qui revêtit la forme d'un tournant centrale dans son existence. Ils savaient bien que le poids des regrets qui accompagnait ce genre d'évènement étaient lourds à porter, parfois trop lourd en solitaire. Mais là où l'humain était le fautif, le dragon en était la victime. C'était une différence notable qu'on ne pouvait ignorer.

Lui, il avait vu son père se faire abattre sous ses yeux, il avait dû endosser la responsabilité, et les regrets d'avoir perdu sa petite sœur Ainsi que tous les surnaturelles qui devaient vivre sur son domaine écossais et dont les chasseurs s'étaient charger. C'était tout bonnement horrible...Cela ne l'étonnait plus vraiment de l'avoir retrouver dans un état si lamentable à Washington, surtout si on y ajoutait par dessus les traumatismes de la guerre de 2013... Le Dragon médecin en avait sacrément bavé, avait été bafoué. Et comme tous les membres de l'Ordre, il devait recevoir réparation.
C'est alors que le médecin reprit presque mot pour mot les paroles précédentes du Leader. Caïn n'y voyait en effet nul moquerie, il pensait même comprendre ce que Farell voulait essayer de lui dire de cette manière ... Ils voulaient juste vivre, vivre pour eux, vivre selon leurs choix... Même si pour cela ils avaient dû emprunter des chemins bien obscurs, que peu de personnes empruntaient ou même comprenaient.
Comment Farell pouvait croire que Caïn serait déçu de lui en apprenant cela ... Il avait grandit dans l'isolation la plus total, sous le poids d'une pression ancestrale qu'il ne désirait pas. Il voulait vivre, mais à la place n'avait juste eut le droit que de survivre ... Il savait bien que c'était pour faire écho à ces paroles qu'il parlait ainsi, parce qu'ils avaient des similarités bien clair et évidente en communs tous les deux, il voulait sans doute lui démontrer qu'ils n'étaient pas si différents dans ce qu'ils désiraient de leurs vies respectives. Néanmoins Caïn ne pouvait s'empêcher de penser, qu'en comparaison il restait un être bien superficiellement égoïsme. Le fondement même de ses actions n'étaient pas aussi noble qu'il voulait le faire croire, il recouvrait son besoin primaire et égoïste sous d'autres causes bien plus importante afin de renvoyer l'image de l'être qu'il voulait vraiment être. Mais il savait au fond que cela n'était que de la comédie, qu'un jeu de fumée. Que tel qu'il était à présent, il n'arriverait à rien. Malgré tout ces plans, ces complots, ces discours scandés pour dénoncer le mal qui était fait aux surnaturelles, il ne serait jamais l'un d'entre eux et à la réciproque, ils ne le considérerait jamais comme l'un des leurs. C'est bien pour cela qu'ils n'étaient qu'une constante déception, même en tant que Leader. Caïn connaissait parfaitement les opinions qui couraient à son propos dans le phare, il n'était pas idiot, mais il ne pouvait s'autoriser à laisser ce genre de pensée le troubler en public, lui qui paraissait déjà si faible et inutile au sein de son propre Ordre.

Malgré ce genre de pensée, le discours de Farell lui redonnait un peu le sourire tandis qu'il posait de nouveau un regard presque tendre à son égard. Il était vraiment exceptionnel car contrairement à lui, plutôt de de se morfondre dans son propre mal-être le médecin pensait réellement aux besoins des autres, au besoin de Caïn en particulier à l'heure actuel. Cela lui fit du bien qu'on essaye réellement de le comprendre. C'était comme si le dragon transformait ce que Caïn trouvait hypocrite chez lui en quelque chose de réellement bienveillant rien qu'en étant à ces côtés, plus proche de lui. Il nota bien l'ironie que Farell faisait de son héritage qui comme il lui avait raconter avait toujours était un fardeau indésirable, mais enchaina sur sa tentative de réellement comprendre d'où provenait la douleur de Caïn. Comparer à des personnes qui se sentaient piéger dans un corps qui n'était pas le leur était le meilleur moyens d'aborder comment se sentait Caïn. Même si à ces yeux ce n'était pas encore tout à fait cela... Farell commençait à comprendre sans en être tout à fait capable pour l'instant. Il parlait d'appartenir à une espèce différente ... Au fond c'était bien de cela qu'il s'agissait en vérité, Caïn était génétiquement d'une espèce différente de celle des dragons. Pourtant il est né de leur espèce, à vécu toute sa vie aux milieux de ces surnaturelles prodigieux, croyant dur comme fer qu'il était comme eux, le croyant toujours d'ailleurs. Il ne se sentait pas d'une espèce différente. C'était les autres qui le considérait ainsi... Mais c'était mieux que rien pour commencer, beaucoup de personnes même des membres de sa famille n'était pas aller jusqu'à se rendre jusqu'à ce degré de compréhension.

La sollicitude de Farell lui touchait réellement, d'une manière dont personne ne l'avait toucher auparavant. En plein cœur. Comment pouvait-il autant se soucier de Caïn ? Alors qu'il se souciait à peine de lui-même ? Le dragon lui donnait l'envie de l'englober dans son égoïsme, qu'il pense un peu à lui avant les autres, à ce dont il avait besoin dans la vie pour ne pas gâcher la sienne. Mais cela devait être ancré en lui, en tant que dragon que de prendre soin d'autrui.
Il avait peur que Caïn voulait devenir ce qu'il n'était pas à cause des autres ... Il y avait peut-être une infime partie de vrai la dedans. Il voulait en effet voir dans le regard d'autrui ce qu'il était vraiment. Et pas ce qu'ils voyaient tous, un simple humain. Caïn ne voulait pas changer pour autrui, mais belle et bien pour lui-même. Farell n'était pas être pas fait pour hérité de son clan comme le voulait son père, mais qui avait dit qu'il ne pouvait pas le faire à sa propre manière? Il ne pouvait réellement juger les actions, ou les raisons, du défunt père du médecin mais peut-être pouvait-il lui faire comprendre cela à son tour. Une fois qu'il aura répondu à la question qu'il lui posa.

Avant de prendre la parole, Caïn se leva à son tour, faisant face à Farell qui s'était adosser contre son comptoir. Les deux verres des jeunes hommes étaient vides et prônaient désormais simplement dessus, dans l'attente. Mais laquelle ?

"-Ce n'est pas une question de choix, cela ne l'a jamais été. Je ne veux pas devenir quelque chose d'autre, mais ce que je suis déjà, au plus profond de moi. Ce n'est pas pour d'autres, qui ne m'ont jamais considéré,  que je fais tout ce que je fais mais uniquement pour moi. Ce destin qu'on m'a imposé, je l'ai voulu du plus profonds de mon cœur. C'était ce que j'étais sensé être et devenir. Un gardien et un guide pour les autres, comme toi tu es un soigneur. Mais on me l'a retiré brutalement pour le donner à d'autres que la nature avait réellement gâtés... J'ai passé des années à attendre, en observant... En attendant. En essayant de vivre une autre vie, une vie qui devait correspondre à ce que je suis réellement. Mais ce n'à jamais été ce que je voulais. Alors oui je veux être le Dragon que j'ai toujours été et reprendre l'héritage des Stonegold. Mais à ma manière." lui dit-il en plantant son regard d'acier dans le sien aussi vert qu'une forêt.

Caïn avança d'un pas, réduisant l'espace déjà assez restreint entre lui et Farell. Séparer par juste quelques centimètres de vides entre leurs corps debout dans cette cuisine de luxe. Pourtant ce qu'il y avait autour n'avait aucune importance. Il n'y avait que Farell et Caïn dans cette espace intime qui ne cessait de se réduire. L'attirance, le magnétisme, la chimie des hormones ou bien âme-sœurs, quelque soit la raison Caïn avait envie d'y céder. De gouter de nouveau à ce contact dont il s'était bien trop vite extrait.

"-Je ne pense pas que tu sois capable de me décevoir un jour, Farell. Tu as souffert bien plus que moi et tu es passé par des choses que je n'ai même pas imaginé. Et pourtant toi tu n'es pas dévoré par la haine, tu ne veux pas te venger... Tu veux simplement aider. Et c'est si noble et honorable... Je suis tout aussi mal placer que toi pour comprendre correctement tout ce que tu as vécu, mais ce que je vois moi c'est un dragon qui fait honneur à sa destinée. Tu étais là pour les surnaturelles lors de la guerre de 2013, et aujourd'hui, tu es à mes côtés, pour eux et pour nous. Ce n'est peut-être plus sur vos terres et votre montagne ancestrale, mais tu fais honneur à ton Clan Farell Mac Eccit."

Cette fois ce fut la main de Caïn qui alla cherchait celle de Farell. Le Stonegold ne réfléchissait pas, ne faisait pas attention aux actions de son corps tant son regard et son attention était centré sur le médecin. Il alla cherchait sa main par automatisme pour la prendre dans la sienne, la serrer légèrement avec tendresse.

"-Ensemble on peut y arriver. A être les dragons qui protégeront les surnaturelles et la vie elle-même...Tu me crois quand je te dis ça ...?" lui posât-il en guise de question puisque c'était dorénavant son tour.

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Lun 9 Aoû 2021 - 6:48

Why do i feel like this ?

Caïn Stonegold

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         Changement. Tout rimait à cela. Changement. Et si souvent le changement s'était imposé à moi comme une évidence, la seule alternative pour ne pas étouffer, je sentais comme une once de culpabilité en l'initiant. Je m'efforçais de me voir comme un visionnaire. Mais bien souvent je m'imaginais malgré moi comme un vilain agitateur qui détruit la sérénité d'autrui. Le changement peut être vital, mais le changement, c'est terrifiant. Et je deviens con quand j'ai peur... Bien trop souvent.
Mais au travers des mots de Caïn, je n'avais plus peur. Sa réponse avait une forme d'assurance me confirmant qu'il faisait ça pour les bonnes raisons. Pour moi, il était déjà parfait comme il l'était. Mais là, il n'était pas question de mon avis, mais du sien. Après tout, c'était le sien qui primait pour sa propre vie. Alors je ne pouvais que m'y ranger. Il y avait quelque chose que je ne saisissait pas totalement. Comme une forme transcendante à sa pensé draconique. Comme s'il était déjà dragon, bien qu'il soit humain. J'étais pas sûr de comprendre, et pour le coup cela sonnait plus comme une plaie ouverte qu'une revendication. Il refusait d'admettre qu'il était humain, tellement il voulait être dragon. Son corps était humain, c'était tout ce que je savais. Et en soit, je comprenais mal une pensé qui dépassait tout ça. Mais s'il voulait user de ces mots là. Ok. J'allais faire de mon mieux. Je promettais pas d'être parfait, et j'allais probablement me planter. Mais j'essayerais au moins. Pour tous ceux qui ne prenaient pas cette peine, je lui devais bien ça. Comprendre n'était pas nécessaire, voir même très secondaire. L'important était ce qu'il ressentait lui. Je suivrais. C'était décidé
Mais son assurance, celle dont il faisait preuve. Il voulait de cet héritage, il voulait de cette responsabilité. Celle que j'avais décrite en décrivant l'espèce. Cela me rendait presque honteux de douter de la mienne, de celle que j'avais sans arriver à l'assumer, là où lui la voulait tant. Mais il était si sûr de lui. L'espace d'une seconde, j'avais presque plus aucun doute. Il allait deve... enfin être un dragon. La clarté qui laissa place grâce à son discours dans mon esprit était... sublime. Tout était clair, tout était net. Tout était sûr. J'avais pas ressentis ça depuis longtemps... depuis vraiment longtemps... Merci pour ça Caïn... Merci mille fois.
Un pas vers moi, et je sentis un battement de mon cœur fort dans toutes mes artères. Comme une pulsation vivifiante. Elle était surprenante, mais pas désagréable. Il était si prêt que j'en entendais presque son cœur... A moins que je ne l'imaginais. Je ne savais pas vraiment en fait. Mais il reprit, et mon visage se brisa rapidement d'un sourire un peu niais. Il était... gentil en fait, juste gentil. Et sous ses compliments, mes yeux un peu tremblants de timidités peinaient à le regarder. Mais ils le regardaient. Impossible de le lâcher du regard. C'était comme si... je le dévorais des yeux en fait. Honneur... j'étais vraiment un bon dragon ? Dans sa voix, ça sonnait bien. Vraiment bien. La fin de ses propos m'arracha même un frisson d'un certain soulagement. Les compliments qui me manquait tant dans ma solitude relative... j'étais un... bon dragon... Enfin.
Sa main entrant en contact avec la mienne me traversa d'un autre frisson remontant de mes doigts. Mais aucune fuite. Sa peau revint et le souvenir que j'en avais se mêla à cette nouvelle expérience. C'était juste... encore mieux qu'il y avait quelques minutes en fait. Plus parfait que parfait. J'entremêlais lentement mes doigts entre les siens, plongeant encore mon regard dans le sien, un sourire radieux vers lui. Et sa question vint. Elle me foudroya d'un nouveau frisson plus intense encore que les autres.
"Chanté entre tes lèvres, je serais prêt à croire l'impossible, et à le réaliser Caïn !" répondis-je bien plus spontanément, d'une voix assez chargée d'une joie certaine, d'une complicité naissante à vitesse grand V, et d'une émotion que je peinais à contenir.
L'impossible. L'irréalisable. Si trouver un moyen de dev... d'être un dragon était quelque chose de considérée comme impossible, je voulais le faire pour lui. Et pas que. Protéger le surnaturel... la vie. Je pouvais voir des montagnes à accomplir dans ses mots. Mais dans ces montagnes là, nulle maison devenant une prison, nul mont trop grand et infranchissable. On voleraient au dessus pour les franchir, chacun avec sa paire d'aile. Mais, il n'avait pas encore était assez rassuré, il fallait encore... un petit détaille. Posant un regard sur nos deux mains entremêlées, je relevais mon autre main pour lui remettre une mèche rebelle que je glissais derrière son lobe. J'en profitais pour avancer un peu ma tête, sur le coté, lui murmurant ainsi à l'oreille.
"Sache juste que, dans la souffrance, il n'y a nulle compétition légitime est logique de voir naitre. La souffrance, ca ne se compare pas. Ca se partage, ça s'échange, ça se soutient mutuellement. Il n'y a que comme ça qu'on peut l'alléger. Peut être même la faire disparaitre."
Disparaitre. Ca serait si beau. Mais j'y croyais. Au moins en cet instant, je voulais y croire et y mettais toutes mes forces pour.
"J'ai souvent penser que partager rendait faible, vulnérable. Il faut choisir les bonnes personnes, je te le concède. Mais partageons. Je soutiendrais les tiennes, et tu soutiendras les miennes." Comme nous l'avions déjà fait, en soit. "Rien à minimiser, rien à comparer à des échelles aussi arbitraires que stupides. Ca aussi, débarrassons nous en, de l'arbitraire, de l'insensé. Partageons les, et détruisons ça avec les autres erreurs de leur monde agonisant Caïn. On a bien mieux à faire à la place, et il faudra de l'espace."
J'eux une petite seconde de silence, songeur. Je restais tout de même avancé, et mon souffle caressait son cop avec une régularité à peine perturbée par une peu de nervosité. Je voulais ajouter quelque chose. Juste, une petite chose.
"Je... je veux sortir de cette mauvaise passe. Je veux mériter le fait d'être un dragon. Et c'est gentil de dire que je le fais déjà, mais nous savons toi comme moi qu'il y a encore tellement mieux à faire. Et merci de me soutenir là dedans. Et toi, comme tu veux dev... être le dragon que tu es déjà, je te suis, et je te suivrais."
Sur ces mots, je laissais glisser ma tête de là où elle était assez confortablement logée, dans le creux de son épaule. Et je songeais à l'éloigner un peu, pour me redresser. Mais... j'en avais pas envie... pas réellement. Je la laisser glisser justement devant le visage de Caïn. Nos nez dans une quasi embrassade cordiale, nos lèvres si proches. Je rougis un peu, échappant un petit rire nerveux avant de reprendre.
"Je... je dois vraiment la poser cette question là, où bien... ?"
Mes artères subissant de vraies irruptions volcaniques, je détournais les yeux une seconde, comme honteux de ne pas oser. Dans un sens, mes lèvres brulaient de cette envie mais... Etait-ce réciproque ? Allais-je tout gâcher et le faire fuir ? Je... je préférais demander, même si je n'avais pas réellement poser la question. Juste une seconde d'égarement, qui pouvait devenir plus, ou s'arrêter tristement là. Il avait à présent moins d'un pas à faire pour conclure avec cette hésitation, ce questionnement. Et, j'étais bon joueur. Inutile de répondre avec des mots, cette fois.

     

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Mar 10 Aoû 2021 - 1:37

Why do i feel like this ?


Feat.  @Farell Mac Eccit

My mind is in disturbia

 



Sa peau contre sa peau, l'agréable bonheur du contact physique entre eux. Tout cela semblait juste pour Caïn. Légitime. Si réel et évident. Au diable ces pensées sur la pureté des dragons, sa tare ou même le fait qu'il ne méritait pas de se rapprocher d'un être aussi exceptionnel que Farell, lui qui était si vil et sale. Comment pouvait-il même continuer à le penser alors que le dragon médecin lui souriait ainsi, emplit de lumière et de vie, et qu'il le regardait ainsi ... ? Il ne s'était jamais autant senti exister dans le regard d'un autre.

Caïn aimait la façon qu'avait Farell de s'exprimer. A la fois si poétique et philosophique. Il avait l'habitude que l'auditoire soit captivaient par son discours, mais ce n'était pas pareil. Comme cela pouvait-il l'être alors que c'était si fort entre eux ? Le dragon n'était pas simplement conquis par les paroles de Caïn, car il partageait la même pensée que lui. Caïn ne s'était jamais autant sentit compris qu'en présence de Farell, car il n'était pas comme les autres dragons. Il était différent, il était exceptionnel. Il était prêt à être à s'est côter pour réaliser l'impossible... Et ce qui les attendaient ressembler bien à une tache impossible. Relever le monde de sa déchéance ... Cela ne se ferait pas facilement, et surement dans la douleur et la souffrance. Pourtant Caïn ne s'était jamais senti aussi fort, aussi confiant, rien ne lui semblait impossible si il était là, avec lui.

Il laissa le médecin replaçait une de ces mèches trop longue derrière son oreille, ce contact emplit les zones de sa peau que Farell frôlait de frisson de plaisir douceâtre. Caïn ne se laissait pas facilement toucher. Il n'aimait pas le contact car il avait été privé, puis avait esquiver, toute forme de contact affectif dans sa sphère familial. Excepter lors de relations physiques avec des partenaires de passage, comme toute adultes en à connu. Mais cela n'était aucunement comparable, même en traversant les années lumières, les galaxies et les dimensions elles-mêmes. Rien ne pourrait surpassé le merveilleux touché de Farell. Le dragon se rapprocha du corps de l'humain, et ce dernier avait envie de l'enlacer contre le sien mais il prit la parole. Et ces mots lui allèrent réellement droit au cœur. Un cœur qu'il avait l'habitude de recouvrir d'une impénétrable couche d'acier. Sauf que la nature était inarrêtable, elle traversait tout pour y laisser éclore la vie. Farell était dans le cœur de Caïn et c'était désormais absolu.  

Les mots de Farell était emplit d'une vérité qui était comme un baume sur l'âme de Caïn. La douleur ne se compare pas. Elle ne se légitime pas ... Lui qui n'avait fait que cela toute sa vie ... Farell était prêt à partager sa douleur avec lui, à la comprendre et l'apprivoiser pour mieux l'apaiser. Il se sentait déjà apaiser ...  Et il voulait aussi désormais que Farell se sente ainsi, compris et soutenu. Qu'il se sente aimer comme il le méritait. Il caressait sa main sans pour autant la lâcher tandis qu'il buvait ces paroles, la pressant en fonction des mots qu'il lui disait, qu'il lui allait droit au cœur.  Caïn se laissa presque bercer par le discours de Farell, il était d'accord avec chaque paroles, chaque promesses qui franchissaient ces lèvres. Elles étaient comme une ode d'espoir et de bonheur. Caïn y voyait la radiance des jours heureux et d'un monde nouveau. L'humain se laissait totalement séduire par le dragon à l'envie. Il n'y avait nul jeu à jouer ici, aucun stratagème à prévoir. Juste l'évidence de quelque chose de vrai et de tangible. Quand Farell finit de lui parler, et qu'il retrouva le plaisir d'observer son magnifique visage, Caïn devait se rendre à l'évidence. Il était amoureux de ce Dragon. Eperdument et irrévocablement.

Oui, Farell avait raison. Ils avaient encore tellement de choses à faire. Mais cela ne semblait plus impossible à Caïn. Une quête beaucoup moins hypocrite et égoïste qu'il pouvait mener avec le médecin à ses côtés.
Farell rougit et semble nerveux dans le bon sens du terme, il ne conquiert qu'un peu plus le cœur du Leader en agissant ainsi. Il lui semble sur l''instant si mignon. Mais il est aussi beau, pure et noble malgré le peu d'estime qu'il avait pour lui-même. Si il était capable de voir le meilleur en Caïn, de l'appréhender et de réellement concevoir ce qu'il était en dépit des apparences, celui-ci ne voulait que rendre la pareil au dragon, en juste retour des choses mais aussi avec tout son amour. Lui aussi il sourit, il ne sait pas si il rougit mais il se sent bien. Dans une béatitude qu'il n'avait jamais vraiment connu et il ne désire plus qu'une chose depuis que sa main et celle de Farell se sont mêler. Rendu à ce stade, il n'était plus question d'hésiter.  Il n'était même plus d'ailleurs tant de répondre à des questions évidentes.

Toujours avec ce sourire tendre et amoureux si nouveau sur le visage du Stonegold, il fait doucement signe que non, de la tête. Farell n'à pas besoin de poser la question. Caïn en à envie lui aussi. Il en brûle d'envie même. Doucement il imbrique son corps contre celui de Farell, il ne lâche pas sa main mais au contraire raffermit, approfondit le contact. Il sent son cœur battre si fort qu'il se demande si le médecin le ressent tandis que leur torse entre en contact. Caïn finit par venir capturer les lèvres de Farell, y déposant d'abord un doux baiser presque chaste. Son esprit qui était tellement troublé était désormais clair, en paix et comme en parfait alignement. De nouveau il alla cherchait les lèvres du dragon dans un second baisé, plus appuyé, bien plus passionné.
Désormais il lui semblait impossible de concevoir une existence dans laquelle le dragon-médecin ne ferait pas partie.

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