Acquisition d'artéfact ー Cain Stonegold (catalyseur enchanté)

Caïn ne s'était que bien trop reposer sur les armes à feu. Ce sorcier qui lui avait céder l'adresse de la ritualiste Clélie le lui avait bien fait comprendre. Il prenait bien trop d'assurance alors qu'il ne devrait pas, cela lui faisait prendre les mauvaises décisions. En plus de paraitre pour un imbécile. Caïn ne voulait pas passer par un idiot, il voulait être respecter. Il pensait que c'était par la puissance qu'il l'obtiendrait. Mais cette puissance, humaine et destructrice, n'avait aucun poids dans le monde surnaturel. Pourtant il avait commis la même erreur à Blackwater, perdant ainsi le peu de confiance douteuse que Devon avait pû lui accorder par le passé... Et bien longtemps avant cela, c'était aussi à cause d'une arme qu'il avait commis la pire des erreurs de toute. Mais on ne pouvait pas donner la faute à l'arme uniquement. Ce serait un mensonge, afin de se dédouaner de la responsabilité de celui qui la tenait. Caïn n'avait d'autre choix que de tirait des enseignements de ces erreurs, afin de ne plus jamais les commettre.

Le passé avait son importance, mais ce n'était pas ce qui nous modeler. C'était nos actes, les fondements de ces deniers. Cela il l'avait appris de Farell, un dragon dont il était tombé amoureux. Pendant les mois qui avait nécessiter le décryptage de "l'adresse" de la sorcière ritualiste, Caïn n'avait fait que retourner ces pensées dans tous les sens, comme il en avait toujours la mauvaise habitude. Pouvait-il vraiment s'octroyer le pouvoir d'autres êtres ? Même une partie ? Qui était-il pour juger les dignes des indignes ? Il savait très bien que ce qu'était que d'être un indigne. Et au fond, il ne le souhaiter à personne ... La motivation derrière son action était purement égoïste ... Devenir un dragon à tout prix. Mais pourquoi absolument vouloir devenir un dragon ? C'était une autre question que lui avait poser le médecin de l'Ordre. Et tout cela le ramenait bien des années en arrières, quand il n'était qu'un petit garçon de six ans, jouant avec les cheveux roux de sa mère pendant que cette dernière lui dépeignait l'avenir merveilleux de grand gardien Dragon qui l'attendait pour le futur. Une image emplit de douleur, de déception et d'inachevé, un sentiment grouillant dans sa poitrine comme une pomme trop gâté dont il essayait de retiré le vers qui y résidait sans pour autant trouver de solution ... Pour cette vie, Caïn ne désirait rien d'autres que de pouvoir être celui qu'on attendait qu'il soit. Mais il devra faire bien plus d'efforts que les autres, prouver que malgré toute ces erreurs il était tout de même méritant. Qu'il pourrait être le héros.

Mais tel que Caïn était à présent, il n'était rien, et capable de rien. Il sentait qu'il perdait peu à peu le respect que les membres de l'Ordre lui accordait. Le Cercle interne de l'Ordre qui s'était dessiner au fil des mois, selon les acteurs principaux ayant rejoints la scène, n'avait pas de structure solide. Les alliances affluaient vers le plus puissant, le plus expérimenté. Et ce n'était pas lui...
Alors quand les sorciers de l'Ordre lui confièrent l'emplacement de la sorcière ritualiste Clélie, Caïn su que pour le moment, il n'avait d'autres choix que de passer les épreuves de cette femme. Quitte à se faire arracher les organes un à un pour finir en décoction magique obscure, comme les mois du sorcier apothicaire lui revinrent soudainement en tête. Caïn ne pouvait risquer un refus de la part de la ritualiste obscure, il laissa toute forme d'arme au sein du Phare de l'Ordre avant son départ. Il avait été retardé, mais il y était désormais. Danvers, une petite ville du Massasuchetts.

Mais la ville était plus connu sous le nom de Salem Village. Il était inutile de ressasser toute l'histoire plus que polémique sur les sorcières de cette ancien village de pèlerin. Ce qu'il fallait retenir, c'était que Clélie ne s'était pas installer dans cette ville éloigné par hasard. Elle vivait même dans un coin obscure et reculer de la ville, surement pile sur un point névralgique d'énergie obscure puisque la ville en serait saturé d'après un des trois membres de l'Ordre qu'il avait emmener avec lui. Sorciers, nymphe et zouwou l'accompagnait, des anonymes de l'Ordre sur lesquelles Caïn avait du se reposer pour arriver jusqu'ici. Jusque devant ce décor digne des plus glauques illustration gothique. Mais pour ce qui l'attendait, il ne pouvait se reposer sur aucun d'eux, et ils avaient même d'ailleurs pour commandement de rester en retrait, quoiqu'il puisse arriver. C'était l'épreuve de Caïn et de lui seul.

Il s'avança dans cette clairrière alors que la nuit tombé tout juste, il voyait bien cette bicoque usé, presque abandonné, qui pouvait térrifier n'importe quel enfant à sa simple vue. Il voyait bien les armes tordus et plier sur eux-mêmes, leur donnant des formes étranges et angoissante, mais tout cela ne le faisait pas reculer. Pas plus que le rire qui sembla se diffuser dans l'air autour de lui, tel le rire macabre d'une sorcière des pires contes qu'il soit. Mais Caïn n'était plus un enfant.

Sauf que l'enfant en nous ne nous quitter jamais vraiment... Surtout quand il était source de blessures et de traumatismes. Et qu'on allait devoir y faire face, sans y avoir été préparer. De l'extérieur, on ne sait pas trop ce qu'on peut voir si ce n'est que le Leader qui s'éloigne de la trajectoire en ligne droite qui le menait vers l'habitation de Clélie Bordage pour partir vers la direction du bois. Comme si il y était appeller. Comme si il était envouté.
Et Caïn était belle et bien envouté. Ces yeux étaient d'un blanc terrifiant. Était-ce dû au sort, ou est-ce que la magie révulsait ses yeux ? Quelque soit la raison, ce n'était plus la réalité que Caïn voyait. Mais un rêve. Un fantasme. Enfin ce qui devrait sembler l'être.

Une voix, qu'il ne pourra jamais oublier, qui déclame son nom à l'interrogative. Caïn sait de qui il s'agit avant même de faire volte-face à cette personne imaginaire, mais qui pour lui est on ne peut plus réel. Deirdre Stonegold. Que Caïn connait plus intimement sous le nom de maman. Mais elle n'était plus sa mère depuis presque vingt ans ... Ce décalage entre la douceur de cette personne et la réalité qu'il avait en mémoire s'entrechoqué sans pour autant vouloir se connecter. Elle voulait qu'il ... Rentre à la maison ? Parce que Caïn avait encore une maison ?
Il reste sans voix alors que d'autres fantômes émergent des bois, aussi réel qu'un désir qui prenait forme. Deirdre continua sa déclamation entouré par sa chevelure de feu qui faisait défaut à son fils si terne. Il ne lui à plus entendu ce genre de mot en bouche depuis l'enfance ... L'entendre parler de fierté lui fait mal au cœur ... Il n'avait pas ... Besoin d'être un dragon, pour la rendre fière ? C'était ce qu'elle venait de dire ? Tel un glitch dans un programme informatique la réalité essayait de percer le voile du rêve, les scènes de cries entre sa mère et son père. Les mots haineux de son père, son regard emplit de haine et de dégout... Deirdre qui le regarde avec colère, jugement et honte, se faisant toujours plus lointaine minutes après minutes ... Comment peut-elle LUI DIRE CA ?!
Mais le choc n'est pas fini pour Caïn tandis qu'un des personnages vient l'étreindre, un personnage devant lequel il ne peut être que faible, car il à toujours cru en lui envers et contre tout, malgré tout ... Caïn n'a jamais revu Erebos en trois ans ... Et l'expérience qu'il avait eut avec sa soeur récemment, avait confirmer les pires de ces craintes. Tandis que l'ainé de la dernière génération des Stonegold reste stoique, trop choqué pour réellement bouger un muscle, il voit par dessus l'épaule de son cousin, Alaska et Dahlia... Caïn craint Dahlia et sa puissance, et surtout sa vengeance pour ce qu'il à fait. Comme un rappel de son acte, Eden n'est pas présent à leur côté. Pourtant sa tante lui sourit, comme si rien ne s'était produit. Comme si Eden était mort d'une autre façon et non de sa main.... Pourtant le sourire d'Alaska  fait aussi remonté les vrais souvenirs de Caïn. Les souvenirs de leurs retrouvailles sur les routes désertiques du territoire de leur famille. Le gout de l'amer vérité, des faux semblants déchirés, de la haine qui s'écoulait comme de la bille entre eux... Son sourire ne collait pas avec les évènements qu'ils avaient vécus.
Alors pourquoi se sentait-il si bien ? Tellement en paix ? Si bien que ses mains inertes, finirent par s'actionner afin d'étreindre finalement Erebos en retour. Caïn avait presque oublié ce que cela avait été d'avoir une véritable famille aimante, et qui vous comprenait...

Les derniers sur lesquels Caïn pose son regard, c'est le couple de Shoshanna et Rhaegar ainsi que de leurs deux enfants. Ezra ne lui inspire plus ce sentiment de revanche et de jalousie à l'instant, et il ne ressent plus non plus la révolte et l'indignation que sa cousine lui avait causer en cédant sa nature draconique aux profits des Gorgones. Le regard de sa tante était emplit de sa compassion et de son empathie naturel et Rhaegar lui tend la main, fier et puissant, un modèle sur lequel se construire et à dépasser. Sa voix de patriarche détonne, pleine d'autorité mais aussi de fierté. Ils attendent devant le portail du Domaine Stonegold qui s'étend sous son regard. Plus beau, plus parfait, plus idéal que dans ces souvenirs, un domaine d'or dans lequel il s'était toujours senti insignifiant. C'était comme l'Olympe qui ouvrait les portes à Hercules une fois qu'il eut achever ces douze travaux. Caïn voulait y aller. Sa mémoire ne cherchait même plus à lutter, à lui renvoyer les images de la réalité des liens qu'il avait avec les membres de sa famille, pour plonger dans cette transe fantasmagorique envoutante. "Allez, viens Caïn!" l'encourage Reby. Et oui il va venir. Il va le suivre comme il l'a suivit dans la forêt jusqu'à leur cabane, quand ils étaient petit garçon. Il ne sera plus triste si il suit son cousin. Il le sait.

Caïn avance, mais doucement et mécaniquement comme un automate sans volonté. Mais pourtant sa volonté est bien présente. Elle n'est peut-être qu'humaine, mais elle est forte. Lui qui, dans la réalité, à déjà tourner le dos à la maison tordu de la sorcière, se met soudainement à ralentir, puis à se stopper finalement.
Ce sont les mots de Rhaegar qui perce le voile de l'illusion, bien trop parfait par rapport à la vérité. Il devait arrêter ...? Arrêter quoi au juste ? La quête de sa vie ?! Et pour quoi faire ?! Pour rejoindre ce tableau idyllique sur lequel il ne fait que figuré dans un coin ?! Caïn à déjà été ce 'bon garçon", Caïn est déjà passer par là! Et sous aucun prétexte il ne voudrait y retourner ... Ne redevenir qu'une ombre mouvant dans celle plus imposantes des puissants. Non, il ne le voulait pas ... Ce sentiment d'amour et d'acceptation n'est qu'une farce, un mensonge et une mascarade. Une part de lui le ressent tandis que le sort tente de le pousser plus en amont dans ces abimes insidieuse. Mais Caïn résiste. Au prix d'efforts mentaux dont il n'estime pas encore le coup tandis qu'il lutte.

"-Non ..." Caïn lâche la main de l'image de son cousin qui l'emmenait vers le domaine dorée idéalisé de sa famille, vers lequel ils marchent tous à l'unisson comme la plus parfaite des familles en or. "NON!"
Une simple, mais puissante acclamation. Un refus. Un refus de tout. De tout ce qu'il voit et ce qu'il ressent. Une négation de tout ce qu'il entends et l'entoure. "-S'en est fini de tout ça! J'ai choisis mon destin et je sais vers où il me mène! Et ce n'est pas à vos côtés!"

Cette fois-ci, ce n'est plus dans le cerveau de Caïn que se produit le glitch perçant le voile du sortilège en pointant ces inexactitudes avec la réalité. Mais c'est sa vision entière de ce qu'il voit devant lui. Comme un bug, ces êtres chers et le domaine disparaissent de façon entrecoupé pour laisser voir le décor de la forêt tordu, bien plus proche qu'elle ne l'était lorsqu'il s'était mis en marche vers ...
Vers la maison de Clélie Bordage. Caïn avait même oublier la raison de sa venue au profit de cette illusion. Caïn avait pourtant tellement de choses à leurs dires ... Pas les meilleurs, mais il en ressentait le besoin. Un besoin qu'il combattait car il savait qu'entamer le dialogue avec les fantômes illusoires des Stonegold était le piège de la transe dans laquelle il était prise.  Alors sans ajouter un mot à sa déclaration, il entama un mouvement pour leur tourner le dos. Un mouvement qui s'avéra extrêmement lent et difficile à exécuter là ou cela devrait pourtant être simple comme bonjour. Alors que non. Pour s'extraire de cette fantasmagorie et lui tourner le dos, Caïn devait faire tout les efforts qu'un humain comme lui pouvait fournir. Il ferma les yeux, et plutôt que de pensé à cette illusion où même là encore les membres de sa famille ne comprenait rien, et essaya de puiser la force en lui-même. Au plus profond de son âme et de son essence. Il imaginait le cri puissant du dragon qui sommeillait en lui. Il voulait que cette écho resonnent dans tout son corps et vibre de cette puissance imaginaire à laquelle il désirait tant donner corps pour se libérer de l'emprise du sortilège de Clélie. Il monopolisait toute ces particules dans cet élan qui porta finalement son fruit. Caïn tourna le dos à tous les Stonegold du rêve dorée conçu pour l'arrêter. Il fit un pas dans la direction opposer. Un pas lourd, presque impossible à faire, comme si la gravité avait été démultiplier pour l'empêcher de bouger.  Puis quand il en fit un autre, il tomba un genoux contre le sol.

Mais l'onde de choc du sortilège brisait se répercuta aux alentours, avertissant par la même son utilisatrice que son invité avait réussi à se défaire du piège. Mais pas sans devoir en payer les conséquences. Caïn était haletant, comme au bord de l'évanouissement, alors que son visage fixait l'herbe sombre dans laquelle une goutte de sa sueur venait de se perdre. L'humidité de la nuit entacher son genoux poser dans la végétation de la clairière et une de ces mains se referma sur la terre pour en saisir une poignée, comme un rappel qui l'ancrait dans le moment présent. Il allait encore souffler quelques secondes, mais il n'allait pas reculer. Caïn allait continuer d'avancer.

"-A nous deux, Clélie ...  Bordage..."

Il ne sait pas où il puise la force, dans ce faible corps d'humain, pour pouvoir se relever et avancer, mais pourtant il le fait. Il n'as pas assez d'énergie pour regarder si les trois membres de l'Ordre on fait le moindre mouvement, mais si ils le respectaient un tant soi peu, ils l'auront laisser à sa propre bataille.
Caïn avance donc, lentement mais surement, jusqu'à la demeure penché de la sorcière ritualiste. Quand il arrive enfin sur son perron, sur lequel il grimpe avec difficulté, manquant de tomber et devant se raccrocher à l'architecture, le Stonegold fait un ultime pas pour se saisir de la poignée de la porte et de l'ouvrir.

Caïn tente de reprendre des forces comme il peut, tout en restant attentif à la préparation du rituel de Clélie Bordage. L'humain sent bien qu'il est sur le fil du rasoir, qu'il lui en faudrait peu pour sombrer. Que tout son corps, si lourd, veut le faire sombrer. Même son cerveau veut le faire flancher. Caïn ne tient que grâce à la volonté.

L'humain n'est qu'un ingrédient supplémentaire entre les mains de la ritualiste et de sa magie obscures. Une chose improbable parmi tant d'autres qu'il retient dans la litanie antinomique de la mystique. Une fleur qui aurait pousser dans un hiver éternel. Du sable provenant de plages qui seraient glacés. Un corps humain recelant une âme de dragon. Ainsi que des essences draconique, sacrifice nécessaire à son ascension.
Clélie convoque les énergies magiques propres à son culte obscure puis ordonne à Caïn de disposait l'objet auquel il veut conférer une propriété.
Plus qu'un objet, plus qu'une simple propriété magique. Pour lui c'est le commencement d'une véritable transition tant rechercher. Un pas de plus vers le dragon tant désiré. Même si c'était de façon biaisé, tordu et amorale.
Le Stonegold ressent quand même les sensations de ce moment si solennel et puissant. C'est une étape crucial et importante pour lui. Peut-être même vitale. Et au delà de ça, qui aurait tellement de répercussion pour la cause et le futur pour lequel ils se battent tous. Il lève donc la main ornait de la dite bague, sans valeur pour la sorcière, mais extrêmement pour l'humain. Lourdes de ces regrets, elle était le symbole de ce qu'il n'avait jamais était et ce qu'il chercherait par tout les moyen à devenir. Un cache misère, un pansement au cœur, un placebo. Mais qu'il aimait de tout son être. Offert par la personne qu'il considérait comme la plus proche de lui, il ne s'en était jamais séparer depuis qu'il l'avait reçu étant enfant. Exilé, indépendant, et adulte, il pouvait enfin l'arborer fièrement comme ce qu'il désirait qu'il soit. Le catalyseur du dragon qu'il était censé devenir depuis toujours.

Caïn s'apprête à retirer la bague de son doigt avec son autre main quand une perturbation alarme la sorcière. Il fige son mouvement. Même si il n'est pas un initié des arts mystiques, il est évident que quelque chose ne se passe pas correctement.
Et il ne tarde pas à savoir quoi lorsque son propre nom résonne dans une voix bien familière et venue d'outre tombe. Caïn n'est plus simplement figé, il est tétanisé. Cette voix, il ne peut que l'avoir reconnu. Elle le hante depuis des années et elle le hantera peut-être jusqu'à sa mort. Mais cette voix il l'entends pour de vrai. Pas uniquement dans sa tête.
Puis la provocation de spectre résonne alors que lui-même se matérialise pour venir frapper contre le cercle de la ritualiste. Sans succès pour le moment.

Caïn ne réponds pas verbalement à la provocation de l'esprit de son défunt oncle assassiné. A la fois à cause du choc de le voir apparaitre sous ces yeux en ce moment qu'il ne fallait aucunement gâché, et aussi parce que l'épreuve illusoire de tantôt l'avait vider de la majorité de ces forces. Pourtant il devait faire face à une dernière épreuve, encore. Le fantôme de son passé.

Et il va faire face malgré tout. Et il ne peut pas faire pire que ce qu'il à déjà fait...Alors que le spectre d'Eden Stonegold mentionne une nouvelle victoire de la part de Caïn, c'est l'électrochoc dont il avait besoin pour sortir de sa torpeur. Il avance à la limite du cercle de la ritualiste, juste un moment...

"-Parce que tu penses que j'ai gagné, Oncle Eden ? Il n'y à pas un jour où je regrette ce qu'il s'est produit. Je n'ai jamais voulu que tout cela se produise..." Caïn baisse la tête face à l'esprit, à la fois en signe de regret sincère et pour retirer la bague de son doigt. Puis finalement il brandit l'ornement face au fantôme avant de continuer. "-Ceci ne t'appartient plus depuis des années. Pas depuis que ton fils m'en à fais cadeau, il y à plus de vingt ans. Il n'a jamais mesuré l'importance de son geste et ce n'est pas toi qui va réduire tout mes efforts à néant."

Caïn se détourne alors du spectre. Il n'a pas de temps à lui consacrer. Qu'il cogne contre le cercle de la ritualiste. Mais il doit se dépêcher. Car il est probable que cette dernière n'est pas la force de lutté contre le revenant, ou alors elle n'avait pas envie de fournir l'effort nécessaire à soutenir le vivant.
C'est pour cela que Caïn, résolu et inébranlable, déposa le bijou sertis de son diamant noir à l'emplacement indiquait par Clélie au début de la cérémonie.

"-Ca, c'est le commencement de ma véritable victoire."