A mixture of justice and revenge [Isaac]

Be careful, the devil has a pretty face

I

sat with my anger long enough until she told me her real name was grief.




Il en avait assez de sa peau mouillé, luisant mélange de sueur et de son parfum qui ne le quittait jamais, même lorsqu'il s'épuisait à l'entrainement. Pris dans une tempête de souvenirs, sa peau s'étirait entre chaque push-ups. Son sang bouillonnait, son cœur s'abreuvait de la haine et du dégoût qui ruisselait sur son corps. Il avalait sa splendeur et goutâit une fois de plus à toute la profondeur et à la force que lui donnais sa propre rage intérieur, mais ce que son corps arrivait à détruire, à force d'exercice répété, les arômes ne le quittait jamais. Il avait le mal du pays pour des mains qui ne le toucherais plus jamais. Ses pensées couchés il y a bien longtemps, rôdait sur ses mains toutes les histoires d'horreur qu'il avait lui-même perpétré. Il ressentait que tout son corps avait envie de lâcher, mais il continuait de repousser l'inévitable toujours un peu plus loin. Le mieux devient un autre pire, l’avenir reste une lubie tandis que le passé ne cesse de s’étaler. La peine se cadence, le vide prend la forme de ruines, les aiguilles du temps ont fondu dans de la mélancolie. La sueur de l’échec sillonne sa peau, son oreille à peine touché est tachés par le sang des souvenirs, et rien ne bouge. Il est paralysé.

Que son propre combat était déjà perdu d'avance, Isaac ne s'empêcha jamais de le poursuivre, il irait jusqu'au bout. Sa respiration sifflante, au bout d'une heure d'entrainement intense, son corps finis par atteindre sa limite. Ses mucles en feu avait des spasmes alors qu'il se releva péniblement, prenant appuis sur une chaise de bois sur laquelle il s'assied péniblement. Sa respirante était oscillante, abrégé, rauque par toutes les cigarettes fumés jusqu'à aujourd'hui mais l'adrénaline qui dansait dans ses muscles définis, le faisait se sentir vivant. Épuisé, au bord de tomber à force de trop forcer, de trop se pousser trop loin, l'esprit d'Isaac sortie de sa torpeur lorsque son cellulaire se mis à vibrer. Sur l'écran sombre apparu des coordonnés. Belonne avait besoin de son aide.

Son esprit changea drastiquement. Sa colère se comporta comme un cirque, tranchant comme une épée que quelqu'un devrait avaler. Sans y pensé deux fois, Isaac cliqua sur les coordonnés, ouvrit son GPS et attrapa avec vitesse son chandail sur le sol, son corps encore suintant. D'un coup, l'épuisement fût mis de côté par l'adrénaline. Descendant les marches en vitesse, Isaac entra dans sa voiture et se mit en route. Ses pneus crissait sur l'ardoise brûlante, craquelant les roches sur son passage, le vent fouettant son visage. Son expression n'était plus celui d'un homme sain, il était celui d'un homme en quête de réponse, en soif de vengeance. Des images de leurs premières rencontres dansait sauvagement dans un coin de sa tête, ses doigts étaient blanc, à force d'aggriper le volant. À peine vingt minutes de route et il était arrivé. Un vieux bâtiment désinfecté. Fenêtres brisés, grafitti. Cet endroit était complètement désert et abandonné. Son instinct de survie, qui l'avait fait survivre dans le désert pris le deçu. Rapidement, il compris qu'il n'y avait qu'une seule entré et une seule sortie. S'assurant que son fusil était charger, Isaac entra dans le bâtiment sans seconde pensé, se glissant dans le noir comme une ombre.

Odeur métallique, cris de détresse et chair enragé de pouvoir. Complètement absent, Isaac regardais la scène d'un œil externe. Belonne était blesser et  prise au piège. Un grondement sourd retentit dans la gorge d'Isaac alors qu'il se faufila derrière l'un des trois étrangers qui l'avait pris au piège. Cette fois, le prédateur étant devenu une proie. S'avançant d'un bond, Isaac agrippa un des hommes par la gorge, ses muscles étouffant sans effort un des trois hommes. Isaac sortit son arme et le pointa sur le deuxième homme qui s'arrêta momentanément, tétaniser par l'effet de surprise.

-No chance !

Sans attendre il tira sur le deuxième. Un coup dans les côtes lui coupa le souffle et le fit culbuter légèrement. Cette fois, c'était deux contre deux. Isaac se remit sur pieds et alla rejoindre Belonne qui tenait à peine debout, sa jambe en sang. L'odeur métallique lui fit tourner la tête et le replaça directement dans le désert, là ou les hommes tombaient bien plus souvent au combat que la possibilité d'avoir de la pluie. Son regard semblait livide, vitreux et sa respiration était saccadé, mais un petit sourire malsain brûlait derrière ces pupilles. Il esquissa un sourire malsain et lui jeta un regard rapide, sans quitter les deux autres adversaires devant lui.

-Je ne vous laisserez pas filer en enfer comme ça, pas encore. Vous ne pouvez pas vous échapper aussi facilement. Qu'est-ce que vous pensez de vous en prendre à quelqu'un de votre taille ?

Les bras ouvert, Isaac rangea son arme et retira sa veste de cuir qu'il donna à Belonne et lui indiqua de faire pression sur sa plaie. Le plaisir ne faisait que commencer.

-Ça ne sert pas à grand chose de vous promettre d'être la prochaine à vous salir les mains si vous n'attendez même pas que j'arrive.

Isaac se tourna promptement vers les deux hommes, ses mains tremblante, ses doigts dansant dans l'optimisme de mettre à profit toutes ces heures d'entrainement. Son sourire malsain était provocateur. Il en profitant pour redonner le couteau de Belonne qui était tomber de la jambe de l'homme qu'il avait tenter d'étrangler et qui lui avait remit le coup directement dans les côtes.

-Prêt à danser ?


 

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Ils avaient tous les deux sauter leurs premiers pas de danse. En symbiose avec leurs partenaires, leurs pas avançaient comme une valse maladive, remplis de colère et de vengeance. Ou peut-être était-ce une danse pour faire régner la justice dans ce monde qui ne leur avait donner rien d'autre que de la misère. Personne ne saurait la réponse, mais leurs ennemis respectif c'était mis à la danse eux aussi. Les poings tirés, leur corps gras et gros s'avancèrent de quelque pas avant que les coups de poings s'agencent comme les notes d'une musique un peu dramatique. Un coup dans les côtes plus tard, Isaac ressentit momentanément le poids de son entrainement rudimentaire. Il ressentit la pause qu'il n'avait pas eu le temps de donner à son corps, mais il le poussa tout de même plus loin en répriment un coup de poing sous le menton d'un de ses adversaires. Du coup de l'oeil, il jetait un oeil à Belonne qui, de son côté, laissait exploser sa rage. Son coeur ne se laissa pas une seule seconde se remplir des erreurs créer par la crainte. Elle fonça comme un lion qu'on avait gardés en cage trop longtemps.

Dans les éclairs qui traversaient ses yeux et dans les cris de détresse entre chaque échange, Belonne refermait de vieilles cicatrices entre chaque coup de poing. La musique du combat les entraîne comme des amants pris dans une valse malsaine. Furieusement gronde elle se précipite, et assène un second coup cette fois sur l'orbitale gauche de son adversaire qui perds pied. Elle s'enivre des excès de changement, des choses qui se transforment en elle. Elle habite sa rage et Isaac l'observe, tentant d'éviter les coups qui jaillissent de partout. Bien que l'homme devant lui soit bien plus grand, il n'en est pas plus agile et d'un pas de danse de côté, Isaac réussit à lui faire perdre l'équilibre. Et quand bien même  le combat soit sans espoir, il ne s'empêchait pas de le mener. Aujourd'hui, les démons étaient de sortie et faisaient couler le sang d'ennemi. Pour Isaac, c'était une occasion de mettre son entraînement à l'épreuve. Mais alors qu'il s'effondra contre son ennemi, leur respiration haletante se mélangeant, presque comme des amants près à en découvre en tout temps, les avants bras d'Isaac avait trouvé leur chemin autour du cou de son adversaire. Un rire mauvais retentit doucement comme un murmure dans les oreilles du protagoniste alors que ses mains viennent délicatement se déposer sur sa tempe et son menton. Une flamme de regret, des yeux vitrés et quelques futiles résistances plus tard, les cervicales de son ennemie se brisèrent comme on brise une branche.

 Son corps était tordu, sa respiration sifflante et son corps en entier commençait à devenir bleuté. Tout à coup une crise subite, extraordinaire, foudroyante, le saisit. Il poussa un cri effroyable  alors que le corps de son ennemi s'effondra. C'était la rage, l'horrible rage. Il était complètement perdu dans celle-ci. Isaac se releva, effaré et se tus, résigné à regarder Belonne faire payé le prix des erreurs à celui qui avait osé s'en prendre à elle. Elle était devenue un être de rage farouche et désespéré. C'était une vendetta personnellement et alors que Isaac tituba vers elle, alors que les os commençaient à se briser, Isaac s'arrêta et l'observa. Il entend les cris, les larmes, la douleur des milliers de jours ou elle n'avait attendu que ça, l'occasion de vivre sa vengeance, jusqu'à ce que mort s'en suivent et un dilemme déchira l'ancien soldat. Entre laisser Belonne récupérer les petits bouts de vengeance ou la laisser se perdre dans l'obscurité et la rage qui l'animait, lui. La même rage qui le paralysait et qui l'empêchait de revenir en arrière. Il serra les dents en jetant un œil sur la jambe de Belonne qui s'enflait, coulait de son sang comme une rivière et avait même traversé son veston, qui ne tenait que de peine et de misère.


Penser à la paix tout en versant le sang est quelque chose que seuls les humains peuvent faire. Plus vous vivez longtemps… Plus vous réalisez que la réalité n'est faite que de douleur, de souffrance et de vide. Isaac savait que lorsque les gens étaient blessés, il n'apprenait que mieux à haïr. Il savait que lorsqu'il blessait les autres, il était celui qui portait  cette même haine, paralysé par les regrets. Il savait malheureusement aussi, que la douleur permettait parfois au gens de devenir meilleur, meilleur que lui. La douleur fait grandir les gens, mais ils sont les seuls responsables, de la façon dont elle grandirait. Il finit par continuer de tituber, alors que les rouages des coups ne s'arrêtaient pas, aveuglé par la haine et la rage. Ses mains tremblaient et allaient retrouver  brutalement la main de Belonne avant que celle-ci ne s'abatte de nouveau sur le visage à peine reconnaissable de l'homme qui se trouvait à leurs pieds, comme un vulgaire chien battu. Ses doigts s'enlacent sur son poignet, tremblant, dominant. Il se place devant elle pour que son regard azur croise le sien. Il recula en symbiose avec elle et cessa de bouger.

-Do not close yourself to the world of hatred, you will be there completely alone.

Il posa sa deuxième main sur son cœur alors que tout son corps semblait vouloir se battre contre lui aussi. Avait-il fait une erreur ? Aurait-il dû la laisser l'accompagner, vivre sa propre haine, tomber d'elle-même dans l'abysse  ? Non. Il n'y arriverait pas, s'il était trop tard pour lui, il n'attendait pas qu'il soit trop tard pour elle.

-C'est à la fois une bénédiction et une malédiction de ressentir de la haine. Ne franchit pas cette ligne. Quand les gens sont blessés, ils apprennent à haïr. Penses-y à deux fois. Lorsque les gens blessent les autres, ils deviennent haïs et se laissent envahir par la culpabilité.

Il finit par relâcher son emprise et se retourna vers le fils de pute qui trônait à ses pieds. Il le regarda de haut, comme s'il n'était qu'un vulgaire insecte à écraser sous ses pieds et lui asséna un coup de pied dans les côtes lorsqu'un rire ressortit de son visage boursouflé. Il se retourna vers elle alors que son regard menaçant et protecteur ne voulait dire qu'une chose:  There's no coming back from this, are you ready to bear the weight of hatred ? Il lui laissa le choix, il ne le prendrait pas pour elle, pas cette fois. Il la laissait faire ses propres choix, mais il n'hésitera pas à le prendre à sa place, lui qui était déjà too far gone.



 

The man who was too far gone

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«Are you happy, evil man ?»

Je ne suis pas un homme du mal, je punit, le mal. J'ai été créé par elle, je VIS en elle. Je suis né pour faire partie de cette guerre. Cette guerre, même si elle s'est faite dans l'ombre méticuleuse du monde depuis l'apparition de l'univers, j'en fais partie maintenant. Elle est mon héritage, mon seul chemin. Je n'existe que pour protéger l'humanité du mal qui rôde. Ce mal qui se fond parmi l'humanité et vous regarde droit dans les yeux.. C'est le seul but pour lequel je suis né, et chaque action que je fais, aussi violente ou cruelle soit-elle, est pour le greater good. Et maintenant, je n'ai plus personne !

Son âme, c'est ce qu'il avait dû sacrifier en décidant de compléter son héritage. Ce qu'il avait décidé au sacrifice de sa propre humanité. Des fantômes le suivent depuis toujours. Toutes les choses qu'il à du endurer, vivre, anticiper et se rappeler, il n'y a pas d'échappatoire. Il ne peut rien oublier.  Ils sont là et ils ne disparaîtront jamais. Toute son énergie se propage dans son corps alors que ses respirations se font de plus en plus lente, de plus en plus rare. Il ne la lâcha pas des yeux. C'était à elle de faire son choix, mais une partie silencieuse de lui l'implora de ne pas le faire. Il finit par diriger son regard sur lui, au lieu de l'homme à moitié mort en un claquement de doigt.

-T'es pas tombé de l'autre côté. Tu vaux mieux que ça ! dit-il sur un ton autoritaire en pointant l'étranger ensanglanté du doigt.

Il finit par se relever et lui faire dos, pour regarder l'étranger d'un air rempli de dédain. Il n'arrive pas immédiatement à enlever son regard de l'homme qui n'était plus qu'un amas de sang, de courbature et d'ecchymose. Cependant, il pouvait toujours parler. Sous cette atrocité,  ses yeux de fauve arrivait à voir l’escalation d'un sourire malsain et de la fébrilité des yeux vitreux, implorant une vie sauve. Isaac détourna la tête de nouveau sur Belonne.

-Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai besoin de savoir si je dois le faire pour toi. Tout ce que t'a à faire, c'est demander. Laisse-moi prendre ce risque à ta place. Rappel-toi, après il sera trop tard pour revenir en arrière.

«I'm already too far gone.» pensa t-il en retournant son regard sur l'homme, le ramenant sur le dos d'un coup de pied. Sa colère était à un poing fulgurant, où ses mains ne faisaient que trembler, les jointures blanchies par la force dont ses poings faisaient preuve de retenue. Ce vautour n'était rien d'autre qu'un homme, mais il s'était attaqué à son informatrice, à son contrat et à son honneur en la mettant à risque. Il avait besoin d'elle pour atteindre sa cible et maintenant il lui retournait une faveur, pour protéger son propre contrat. Un grondement sourd trembla dans sa gorge. Isaac n’avait plus de remords.

La seconde où les enfers s'étaient déchaînés, il avait abusé de la révélation pour mettre son devoir à jour. Il s'était promis de tuer sa cible et de venger les gens du même genre. Noyé au sain de ses propres émotions, Isaac semblait tout de même très calme, presque stoïque. Son attitude presque immobile le rendait un peu plus menaçant, indéchiffrable. Son allure fière émanait dans la semi-clarté de l'immeuble désaffecté.

Noyé au milieu des centaines de vie qu'il avait à jongler, les milliers de façades, les milliers de secrets et de mensonges à découvrir, Isaac ne laissera jamais sa parole mourir avec son informatrice. Sans elle, la recherche pourrait s'allonger pendant des mois, avant même de trouver de nouveau la trace de Charlie.  

-Tout ce que t'a à faire, c'est de demander.




 

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«Are you happy, evil man ?»
Noyé dans l'inadvertance de la fin, les mains d'Isaac semblait danser sur des notes invisibles, ou sur une gâchette fragile, prêt à faire feu sur l'homme qui était le produit de la vendetta personnel d'Erin. Son regard ne le quitta pas une fois, son cœur battant dans ses oreilles alors que sa pression sanguine ne faisait qu'escalader. Il n'était pas de ceux qui croyait que les gens puissent changer. Il était de ceux qui c'était fait bien vite à l'idée qu'il n'avait plus grand chose à perdre et qu'il se connaissait mieux dans la colère, la haine et la trahison, que l'amour, la confiance et le partage.

Perdu dans l'immensité du monde, paralysé entre les quatre mur de  l'usine, son énergie reflétait sur le murs, tergiversait entre son regard froid, rempli d'amertume et celui apeuré et souffrant de l'homme qui gisait à ses pieds. Il s'avance et stagne encore. Faisait duré le suspense, ce dernier moment, ce dernier souffle repose entièrement sur ses propres choix, sur sa propre patience. Isaac fait mine de s'étirer, ses muscles endoloris le faisait se raidir par moment. L'adrénaline aurait raison de lui le lendemain, il le ressentirait, il n'arriverait probablement pas à sortir du lit, mais il ne se désisterait pas. Il avait promis à Belonne de la protégé le temps qu'elle puisse obtenir l'information sur Charlie dont il avait besoin. Inconsciemment, un être omniscient aurait compris d'où venait réellement cet instinct de prédateur protecteur, mais celle d'Isaac, était enfouit sous une montagne de regret, de colère et de déni qu'il savait qu'il ne flancherais. Et puis les mots attendu virent, incertain, tremblotant avec une finalité sans faille. Il souriais. Belonne avait été jusqu'ici un peu comme lui. Naïve, mais un peu comme lui. Elle ne renonçait pas sur ses mots, ni sur ses actes. Comme Isaac, elle vivait dans la noirceur et survivait en elle. Il hocha la tête en signe de compréhension. Il se pencha et ressortis de sous son pantalon, un couteau militaire attaché à sa cheville. La lame réfléchit légèrement, aiguisé. Prête à l'emploi, sa lame trembla légèrement dans ses mains.

Isaac était de ces hommes qui pensait mériter toute la douleur du monde était il depuis longtemps convaincu de son sort et de son devoir. Il était tout de fois appeuré de vivre comme ça, en permance dans sa souffrance et il était convaincu de la façon dont il pourrait s'en départir. Et il n'hésitait plus depuis longtemps d'achever. Il était de ceux dont une grande rage sommeil, que personne soupçonne au premier coup d'oeil. Il avait sous son sein, une grenade prête à exploser n'importe quand. Il finit par pousser un dernier soupire. Mettant fin à sa retenue des 4 dernières minutes. Il reprit une respiration qui oxygéna chacun de ses muscles et se pencha d'un coup sec pour attraper l'homme à ses pieds, le soulevant avec un certain effort par les deux épaules et le placarda contre l'un des piliers de l'usine. Il était incapable d'attraper les rênes de sa propre colère. Il la laissait faire son travail.  S'entrechoquent le désir d'en finir, une colère noire, le dégoût de lui-même, la peur de ce qui arrive, l'asphyxie, le désespoir et la confusion. Toutes ces émotions relâché à même la lame qu'il tenait dans ses mains.

Si le chasseur d'Amsterdam avait des défauts, la cruauté n'en faisait pas parti. Il considérait les hommes cruels comme des lâches.  Son existence était cruel, il n'avait pas besoin de rajouter la cruauté à son grand lot de problème. Il faisait les choses rapidement, sans arrière pensé, sans dernier regard et il passait à autre chose, pragmatique. Il releva donc la lame sur la tempe de l'étranger et entra la lame sans effort et la tourna à 90 degré, brisant instantanément les premières cervicale, tuant l'homme sur le coup, sans douleur. Il laissa le corps retombé, laissant une trainé de son sang sur celle-ci, teintant à la verticale alors que son corps finit par retomber au sol, immobile.

Il retourna auprès de Belonne alors qu'un collier de médaille de soldat ressortie de son sa chemise qui c'était déboutonner. Par panique, il les rangea immédiatement et rattacha sa chemise et se concentra sur la plaie de Belonne, qui avait perdu énormément de sang. Il finit par détacher sa ceinture et l'attacha au dessus de la plaie, sur sa cuisse. Une nouvelle pensé resurgit alors qu'il tenta d'effacer le sang sur ses mains. Les souvenirs des centaines de frère d'arme qu'il avait perdu. Il frotta un peu plus avec le sable trouver au sol. Le sang ne disparaissait pas et les souvenirs non plus. Ses dents serré, il se rappela aussi de la raison pourquoi il avait encore ses dogtags. Il savait qu'il les gardait comme un souvenir de ce qu'il était. Et il avait souvent penser à se tirer avec elle, mais la lâcheté l'avait toujours empêcher de mettre fin à ses jours. Le sang finis par s'étancher dans le sable.

-Ça va faire mal.

Il serra le plus que faire se pouvait et remit la veste sur la plaie lui indiquant de garder la pression. La plaie n'était pas mortellement profonde, mais représentait un danger potentiel. Entre la mort des tissues, la nécrose et les infections, Isaac préférait de ne pas à avoir à s'éterniser. Il jeta un œil rapide sur le carnage derrière lui et remis son regard sévère sur Belonne.

-What was that about ?


 

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La fatigue physique d'Isaac devient de plus en plus sérieuse. Des crampes dans les biceps, ses jambes tremblante et sur le point de flancher, il ne bouge tout de même pas et ne quitte pas Belonne des yeux. Il les plissent, rempli de suspicions et d'une certaine pression qu'il ne tient pas à briser. Il la regarde, l'observe, la persécute par son regard mais reste tout de même attentif aux changements d'expression qui s'induise en erreur sur son visage. Il voyais le dégoût projeter par les éclairs dans les yeux de la chasseuse de prime et ses éclairs il lui rendait. Il finit par se relever lorsqu'elle s'approcha du pilier avec misère pour se relevé. Isaac leva les mains en guise d'abandon. Il lui laisserait son espace et recula d'un pas pour la regarder déambulé comme une personne en proie à une grande souffrance alors qu'elle tentait misérablement de s'avancer, en portant le moins de poids possible sur sa jambe blessé. Un sourire mesquin éclaircissait son visage alors qu'il se moquait de sa situation et de son entêtement mais restait impressionné par sa propre volonté à ne pas baisser les bras.

Il finit par la suivre doucement en enfouissant ses deux mains dans ses poches.  Il fallu quelques minutes et une dizaine de pas avant de s'échouer de nouveau un peu plus loin. Isaac pinça les lèvres et hésita à la laisser se débrouiller. La narguant, il la dépassa de quelques grandes enjambés et s'adossa à une poutre en face d'elle, les bras cette fois-ci croisé, ne daignant même pas une seule fois de l'aider à se relever. Il se dit que si elle ne souhaitait pas de son aide, il aurait pu la laisser là. Il l'a trouva ingrate de ne pas apprécier plus le fait qu'il venait de lui sauver la vie d'une bande connard sans cervelle qui s'en était pris à elle, dans un piège que même les cadets qu'il avait former dans l'armé aurait vu à des kilomètres heures.  Isaac haussa les sourcils lorsqu'elle manifesta qu'elle ne présenterait pas d'excuse. Il renchérit d'un haussement d'épaule et d'un pincement de lèvre en guise de réponse.  Il était inutile de répondre. Il se balança avec une équilibre maladroite et fit une petit révérence de son tronc en guise de salutation.

Isaac se rapprocha d'elle et lui tendit une main, impatiente. Une main qu'il ne proposerait pas deux fois. Il lui donnait une chance et lui fit comprendre qu'elle ferait mieux de la prendre.

-Ce genre de guet-apens même organisé par des gros baraqué sans trop de cervelle, c'est beaucoup de boulot. Qu'est-ce que t'a fais qui mérite autant d'attention ?

Son regard n'était pas tout à fait sévère, mais curieux. Sa petite confiance s'ébruita entre ces tympans alors qu'il se dit qu'elle ne serait peut-être qu'une perte d'argent et d'argent si elle était pour se mettre dans le pétrin de cette façon en possédant la capacité de trouver ce dont il avait besoin. Bien qu'il dépendait d'elle pour trouver des information sur Charlie, il n'avait pas réussi à se désigner, à lui résigner son contrat. Il savait qu'à part lui, elle était l'une des meilleures pour obtenir des informations et bien qu'il ne connaissait pas grand chose d'elle, le secret était partagé. Et Isaac était aussi un homme qui ne revenait jamais sur sa parole. Il finit par chasser l'idée et ne s'attendit pas à une réponse de sa part. Pour ce qu'il en savait, il regretta presque de posé la question, pour prendre la chance que la réponse ne lui plaise pas du tout et le situe dans une position sensible qui mettrait son objectif primaire en pause.

-Let me help you. There's no point in acting though si c'est pour que je doivent te porter 3 mètres plus loin. I know you are. You just showed me back there.

Isaac faisait bien entendu référence au fait qu'elle c'était battue contre son instinct de mettre elle-même fin à sa vendetta personnel. Elle avait gagnée sur sa propre haine, elle avait fait mieux que lui.

 

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Isaac rapprocha doucement son corps et une main prudente sur ses hanches, son bras autour de son cou, marchant à rythme là, jusqu'à l'extérieur. Il s'ajuste à son rythme et réfléchis doucement de son côté, pendant que le silence entre eux le permettait encore. Il se mit à se faire des idées, sur sa réelle identité et sur les motifs que représentait vraiment les quatre hommes qu'ils avaient tués depuis sa rencontre. Elle était toujours complètement inconnue au soldat et pourtant, il s'était salis les mains pour elle et il se battait contre tous ses instincts pour continuer de la protégé, elle. Il la protégeait plus qu'il ne c'était protégé lui-même. Il était toujours là, pour la protéger d'un monde de chaos dans lequel il avait grandi et dont il ne ressortirait jamais vraiment. Il la protégeait du deuil, de la noirceur et du monstre en elle qui avait déjà commencé à s'éveiller. Il s'était inconsciemment promis de protéger sa jeunesse de la noirceur du monde, pour ce qu'il pouvait en faire. Il la protégerait de lui et de son propre sort.

Il finit par s'arrêter quelques minutes pour lui laisser le temps de se reposer un peu. Sa respiration difficile et son sourire mal assuré, il l'observa encore. Il l'écouta aussi et soupira. Elle lui posait des questions dont il n'avait lui-même pas les réponses. Il eut envie de lui répondre qu'elle n'était pas un monstre, mais il aurait pu mentir. Car elle était la seule à décider  de son chemin. Être un monstre, c'est être un signal hybride à la fois un phare, un repère, une sécurité et un avertissement, un danger potentiel. Il eut envie de lui dire de ne pas sous-estimer l'allure de la noirceur, puisqu'elle pouvait attirer n'importe qui, même les gens au cœur le plus pur mais il préféra se terrer dans le silence. Il se terra comme une Ermite, parce qu'il ne savait pas quoi dire.

Il finit par continuer de marcher, le bruit de leur pas résonnant contre les murs qu'il s'apprêtait à quitter. Il ouvrit la porte d'un coup de pied sur la barre horizontale  et la retenit d'une main, alors qu'il tenta de supporter son poids le plus possible de l'autre. Sans effort de sa part, mais probablement tout l'effort du monde pour elle, Belonne semble garder le rythme. Il s'adossa à l'extérieur du bâtiment et lui fit signe d'attendre d'un geste de la main. Il fit un pas et retourna de nouveau.

-J'ai longtemps lutté pour survivre. Et quoi qu'il arrive, on continue toujours à trouver quelque chose pour continuer de le faire. There's always something to keep us going further.

Il finit reprendre la route à pied jusqu'à sa voiture et l'apporta un peu plus prêt pour éviter d'avoir trop long de chemin à faire. Il l'aida à se rendre jusqu'à côté de la porte et recula de nouveau. Il finit par s'allumer une cigarette et releva le menton, l'invitant à entrer dans la voiture. Il fût surpris de repenser à la question qu'elle lui posa. En un instant de relâchement, Isaac se surprit à éprouver de la compassion. Pas la compassion qu’il pouvait ressentir pour la victime ou ses proches, mais pour celui qui, dans un instant déchirant, est témoin de sa propre humanité pitoyable. Isaac c'était désigné comme un sauveur. Il voulait lui éviter de tomber aussi bas que lui, lui éviter les peines et les misères, l'angoisse et la colère de ce mode de vie qu'il ne pourrait jamais quitter, noyé, hanté par les erreurs du passé et la trahison des hommes.  

-I have a savior complexe dit-il en riant, réajustant immédiatement je souhaite t'éviter toute l'horreur, la douleur et la misère qu'offre la perspective du monde comme je le vois. You are not too far gone you can still come back.


 

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Son instinct eu envie de lui dire de ne pas être si vite à le juger. Après tout, malgré leurs quelques rencontres, il ne lui montrait que ce qu'il souhaitait qu'elle voit. Il avait choisis de déblatérer sur ses inquiétudes, sur sa parti monstrueuse, sur son honneur qui ne l'avais jamais laisser tomber. Il avait choisi de la tenir peu importe si du sang avait à couler, il avait besoin d'elle pour atteindre Charlie. Il déglutit avec un petit stress jouant doucement sur la cigarette qui flambait d'elle-même, à peine entamer.

Il fixa le nuage de fumé qui dansait sa route dans l'air ambiant, légèrement bleuté, elle semblait elle aussi, souffrir de sa propre existence. À peine créer qu'elle s'envolait jusqu'à disparaitre. Et il s'obligea à laisser passé l'idée qu'il aurait bien aimer disparaitre, lui aussi. Il se rappela les nombreuses nuits déjà passé à regarder le plafond à recaser le passé et à antagoniser, à enflammer la grenade sous ses biceps, prête à exploser. Il se souvient des courses sur des dizaines de kilomètres sans arrêt, où la colère qui faisait trembler ses mains le réchauffait même en pleins milieu de l'hiver. Isaac soupira en s'adossant les fesses au capot de la voiture.

Il aurait pu lui dire ce qu'elle voulait entendre, mais Isaac n'était pas un menteur. Il croisa de nouveau son regard et soupira, prenant une seconde aspiration sur une cigarette tremblante il se fonda dans un silence lourd, interminable. Isaac n'avait pas la réponse et ça l'agaçait. Et il se détestait un peu pour ça aussi. Comment pouvait-il prétendre à sauver quelqu'un, à réussir de surcroit, alors qu'il n'était même pas capable de se sauver lui-même de ses propres démons ? Ses mains se serra sur la carrosserie alors que la haine faisait de nouveau surface. Noyé entre son corps qui revenait à ses limites, l'adrénaline commençant doucement à disparaitre. Il redirigea son attention sur un groupe d'oiseau qui volèrent au dessus d'eux. Il les suivie d'un regard doux jusqu'à ce que le nuage disparaisse derrière la bâtisse. Au fond, Isaac était peut-être un menteur. Menteur à lui-même, menteur aux autres. Isaac était une fraude, un imposteur.

Par énervement, il se mis à secouer son pieds dans le gravier dans un mouvement répétitif avant qu'il  ne se décide à se tourner vers elle de nouveau, paralysé sans faire un son. Il se tenait là, immobile avec cet air neutre et intimidante. Et il était un idiot, il n'était pas pour laisser une  enfant dans ce monde pourrie. Son instinct lui disait de la protégé des histoires d'horreur et du mauvais côté de l'humanité. Celle qui se croit disparu, impossible à récupérer pour une rédemption qui n'avait jamais de fin, un héritage qu'il portait sur les épaules.

-Rien n'est simple dans ce monde maudit.

Isaac écrasa sa cigarette  avec une certaine agressivité. Puis pris une seconde inspiration qu'il garde avant de parler de nouveau.

-Sans prétention, je pense que j'y arrive assez bien par moi-même dit-il en pointant du menton le souvenir de ce qui c'était passé là-dedans, quelques minutes auparavant.

 

The only i forgot to help and find was myself

I

don't like running away. He brought his eyes from the floor to hers. All he wanted to say to her was how much the pressure of her trying to help him disgusted him and made him vulnerable. He  was never to ask anything in return, he was to never get weak again, because they were nothing there for him to loosen himself up. What is a heart if it's already broken in thousands of pieces ? He dont run, he don't hide, he don't cower nor he won't beg. Because running and hiding and begging doesn't work, it never does.


Isaac resta sans mot alors qu'Erin tenta vainement et avec une naturelle obligation peut-être, de sauver celui qui l'avait déjà aidé deux fois à rester en vie. Elle semblait sincère dans une quête qu'il savait déjà perdue d'avance. L'ancien soldat se mordit l'intérieur de la joue. Il savait que la seule personne qui aurait pu encore être sauvée, était morte depuis longtemps. Eli l'avait tué lorsqu'il avait découvert sa véritable nature et l'indécidabilité de son trépas. Il ne l'avait pas pleurer, mais il avait pleurer la trahison qu'il avait ressenti lorsqu'il avait reçu la lettre de son père lui indiquant qu'il n'avait pas eu d'autre choix que de la tuer, puisqu'elle avait mis en danger l'équipe qui s'était chargé de la surveiller et l'a protégé pendant son absence. Et avec ce couteau planté en plein cœur, Isaac c'était jurer de retourner la faveur à tous ceux et celles qui le trahiront, aujourd'hui ou demain.

-I don't regret shit of the things that I did but....Some things are just too broken beyond repair. Just like me. Just like this world.

Isaac soupira et dansa légèrement sur ses deux pieds, se plaçant devant elle et la regarda attentivement. Cette fois son regard sembla un peu plus tendre, mais toujours aussi froid. Il glissait sur les formes douces de son visage. Elle incarnait la jeunesse mais il voyait dans l'éclat de ses cernes que le temps avait eu effet sur son sommeil. Était-elle, elle aussi, tourmentée la nuit par les cauchemars ? Un éclair de tristesse passa rapidement dans les yeux d'Isaac avant que celui-ci ne regarde de nouveau le sol. Il finit par remonter son regard vers le ciel alors que quelques gouttes de sueur se glissent sur ses tempes.

Le visage de Charlie, d'Eli, de sa propre famille et de ses frères d'armes lui vint à l'esprit comme des fragments d'un rêve brisé. Il avait été leur héros pendant si longtemps et il c'était juré de les protéger jusqu'à la fin de ses jours parce que c'était son devoir. Il se rappela leurs sourires et leurs applaudissements à chacune de ses victoires et le réconfort qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps. Fils prodige, soldat décoré, amant...Mais dans la douleur de ces souvenirs était souvent remplacé par la vérité de la chose;  les vrais ennemis contre lesquels il se battait n'étaient pas les traîtres les plus vicieux, mais ceux dont il s'était soucier le plus. Quelle ironie! Lorsque la guerre avait éclaté, Isaac s'était levé et avait été glorifié pour sa force et son courage. Maintenant...il était perdu dans les limbes de sa haine et de sa quête continuelle de rédemption.

Isaac se sentait déchiré entre son passé et son présent. Son instinct voulait la protéger à tout prix.  Était-ce son humanité ? Et sa tête, son passé, ses expériences et sa haine l'empêchait de faire le saut. Terrorisé à l'idée de perdre de nouveau le prix de de sa confiance, peur d'être trahi, il ne put se résumer à faire quoique ce soit.  La situation et sa persistance étaient ironiques. Alors que beaucoup de monde s'éparpille et se divise pour plaire à différent type de personne, une seule personne suffisait à son bien-être et il ne l'a reverrait plus jamais. Depuis, il ne s'ouvrait que très peu par le passé car la chute avait toujours été douloureuse et dangereuse. Il y avait là, peut-être, un désir d'appartenir à quelque chose, de se laisser contrôler par autre chose que son destin. Une partie d'Isaac était désireuse d'être capable de retirer quelque chose de la présence de quelqu'un dans sa vie, qui ne le verrait pas comme un monstre. Qu'il ne le verrait jamais, comme lui se perçoit dans le reflet d'un miroir. Qui lui pardonnerait ses erreurs, effacerait son mal-être, écraserait son anxiété. Lui donnerait un semblant de repère pour garder les deux pieds sur terre.

Ce qui consistait à se battre contre un monstre bien plus grand encore. Et qui voudrait être aimé, cared for, de cette façon ? Dans l'opinion de tout ce qui faisait de lui un être humain perdu, donner de l'amour c'était vouloir donner quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en voudrait probablement jamais. Et il savait qu'il la mettrait en danger. Il était un chasseur qui détestait les monstres des histoires d'horreurs qui le détestait probablement tout autant. Et du revers de cette même médaille, il ne voulait pas laisser  une jeune femme à peine à maturité se déplacer dans un monde aussi loufoque que celui dans lequel il tentait de survivre quotidiennement. Isaac jeta un œil discret sur le hangar. Ce qu'il avait fait, il le referait pour elle, même si l'idée de se mettre en danger et de tuer plus qu'il ne le fallait, il le ferait.

Une émotion prit le dessus sur l'autre à ce moment précis et un texte se récita dans sa tête.

Je choisirai d’admirer de loin, car la distance me protège de la douleur. Je serai ton bouc-émissaire. Je t'empêcherai de tomber de mon côté.

Qui sera le plus fort ? L’instinct ou la raison ? Il regarda Erin droit dans les yeux et devint immobile. Un autre question le referma d'agir.

-I guess every hero deserve a vilain for a good story, right ? dit-il en souriant paisiblement, une nouvelle cigarette s'allumant, illuminant son visage d'un teint orangé. Il jeta un oeil à sa cuisse et la pointa du doigt. Need a ride to the hospital ?