Is lusting about you a crime ? [Dizzalyr]// TW: Inceste//Violence

What does a soul look like ?  Well that's easy; just like her.

Regard hagards et désertés, sur des pages parsemé d'encre noir sur fond blanc, en danse silencieuse sur les partitions lourde d'un piano à queue. Des émotions avortées, les doigts comme allant se fracasser sur les touches, mais avec douceur.  me aux rêves amers amarrés aux demains, le temps passe différemment à chacune des notes qui se suivent sur le piano sur lequel joue Aaravos, avec acharnement. Toutes ses vanités, ses désirs et ses peurs se transcrivant avec acharnement dans l'espace environnant, s'envolant comme un écho nostalgique entres les grandes portes, les vitraux et les vieux bouquins des bibliothèques autour de lui, cherchant comme un réconfort qu'il n'arrivait pas à trouver.

Insaisissable.
Absente.
Occupée.


Un sourire narquois se dessine sur son visage alors qu’il regarde ses doigts se détendre. Son rire résonne dans le salon familial, sachant que les dernières notes arrivent. Ses notes représentaient des questions qu’il se posait et il se mit à chanter des paroles inventées. I wonder why people try so hard to be good. When a world so full of sins can crumble at your touch. Il finit par se relever, ses doigts accrochés aux touches du piano jusqu’à la dernière note qu’il laisse tomber, silencieuse, indéterminée. Aaravos referme le couvercle du piano.

Aaravos avait abandonné tous ses déguisements, c’était ancré dans son silence et ses obligations, hanté jusqu’où Dizzalyr avait un contrôle totale sur lui, mais alors que sa maitrise de lui-même s’achevait alors qu’il se dirigeait vers son bureau un bonne fois pour toute, la nouvelle du départ de son géniteur l’avait empêcher de s’empêcher de passer du temps avec elle plus longtemps. Il voulait évaporer ses doutes et partager ses envies et toutes ses peurs. Il voulait se repentir de son absence et lui proposer son aide. Éveillé à la possibilité d’avoir la chance de passer du temps avec elle, il fit semblant de ne pas avoir l’air distrait. Il regarda avec vanité les femmes de ménages et les valets, provoquant la jalousie et le ressentiment. Aaravos s’avance toujours un peu plus vite, montant sans un bruit les escaliers principaux de la villa pour se diriger vers le deuxième étage et se diriger vers la grande porte du bureau de sa mère. Il s’arrêta à l'entrée, attachant les manches de sa chemise, replaçant sa cravate et replaçant sa chevelure dorée. Aaravos finit par se faire interrompre alors qu’il s’apprêtait à entrer élégamment dans le bureau.

"Tu es en vie?!" demanda Maze, l’une des soeurs d’Aaravos.

Il y eut une pause, et ses lèvres se retroussèrent et formèrent un sourire.

-Survivre c’est inné dans la famille, tu le sais. Maintenant, si ça ne te dérange pas, j'ai chose à faire ou dois-je forcément le récupérer moi-même ?

Énervée et un peu lâche, elle ne bougea pas. Il s’attira alors plus proche d’elle et frappa délicatement son front de son index.

Ai-je besoin de me répéter, soeur ?

''Connard'' dit-elle en le bousculant d'un coup d'épaule.

Avec un hochement de tête d'avant en arrière, son regard de  chien de garde lui aboyant dessus. Il l'avait rejeté une fois de plus. Avec un autre sourire, Aaravos finit par rire et se redresser d’un haussement d’épaule. Il déposa le bout de ses doigts sur une lettre écrite par sa mère quelques semaines auparavant.

Les gens meurent, les souvenirs s'effacent, mais les lettres vivent pour toujours. Une virgule, une fois écrite à l'encre, est aussi permanente qu'un couteau au cœur. Les paragraphes, une fois prononcés, vivent pour toujours comme des idées conquises. Maintenant, bien qu'il ne lui reste que des lettres, il l’a voyait dans chacune des phrase, mais cela ne lui convenait plus de ne s’accrocher qu’aux mots, il avait envie de la voir et de passer du temps avec elle. Lui qui pouvait la perdre à tout moment. Il finit par entrer et il la vit; crinière de lion et d’or. Le soleil luisait haut à la cime calme et lisse de son cuir chevelue et dans ses cheveux dansaient les rayons d’ors des reflets de la lumière environnante. Il s’avança discrètement derrière elle et déposa un baiser respectueux sur la main qu’il pris délicatement.

-Bonjour mère. vous m'aviez manqué .

C'est sur ses deux lèvres qu'il avait voulu que sa bouche se referme. Des lèvres aux lignes qui se complètent harmonieusement, même dans les silences où les absences. Silence de l'attente, silence de tous les absence, sur une volonté interdite de s'accrocher à ses lèvres qu'en secret. Il s'accommoda plutôt d'un baiser léger sur sa joue; tel mère tel fils, tout deux s'agencent en silence, bercé par le son de l'alcool qui viens s'éprendre aux rainures du verre de vitre.

Aaravos sourit gracieusement et de façon maligne, comme un fauve pris par surprise lorsqu'il entends son nom. Le djinn aimait la façons dont elle prononçait son nom, tel une maternelle qu'il attrapa avec plaisirs, levant le voile de ses angoisses. Son cœur pompe à la hâte sous le toucher de  sa main crispée, comme un couteau qui le tient. Sa main. Personnellement, Aaravos était de ces âmes qui bravait le danger, pour le plaisir d'être surpris par le risque, alors il ne la laissa pas tranquille. À quoi bon toucher quelque chose si ce n'était que pour mieux se glisser près de l'interdit. Si tendrement tendu et espérer, mais avec laquelle il en profita pour l'éteindre temporairement sous la douce amertume de l'alcool glissant sur ses lèvres.

Cours, mais reste près de moi.

Il ressent à nouveau l'amour derrière le sourire de ses lèvres, il ressent à nouveau la passion dans l'espace infiniment petit entre sa peau et la sienne. Il entends de nouveau sa voix. Il contemple ses yeux alors qu'il ne trouve actuellement pas de meilleur endroit pour la regardé avec fierté. Ces yeux, collision de reflet brut, son existence comme un refuge, une symbiose qu'il protègerais coûte que coûte. Telle mère, tel fils ! Il posa un beau geste envers sa mère que sa main adulte posé doucement sur l'épale de Dizzalyr avec une férocité tranquille, lui qui n'oserait jamais la blessé. Il souhaitait seulement posséder tous les moments possibles avec sa génitrice, à son avantage, à jamais. Il souhaitait voir duré éternellement une vie avec elle à ces côtés, pour prospérer, briller et dominer le monde qui reposerait à leurs pieds.

Aaravos se vit se refléter lui-même dans ses yeux, ses contours, son expression et son sourire de fauve. Il ne voyait qu'elle, subjugué et intimidé par sa prestance et sa retenue, lui qui ne se retenait jamais de rien. Dans ses paroles de provocation, Aaravos s'attire lui-même vers ses nouveaux manège à bras ouvert. Il trouvait en elle, non seulement l'amour de qui existe, mais aussi tout ce qui n'existait pas encore. Et cet amour du risque, aussi drastique était-elle véritablement, est le seul véritable dans sa vie. Elle était l'interdit de tous les risques. Dizzalyr était son ultime ancrage.

Invraisemblable miroir ou s'entredéchire tout ce qu'il n'appartenait qu'à eux.

«Mère pardonne moi si mon amour est un danger. S'il ne connait que la jalousie et l'envie de posséder. Pardonne moi s'il est primitif. Pardonne moi d'aimer tous les chemins qui mèneront à toi.»

-Vous vous souvenez que je vous est promis le reste de nos jours ensembles, pour servir nos propres intérêts; vitam aeternam. J'ai l'intention de tenir toutes mes promesses, mère.

Tirans les cordes de sa sensibilité, alosr que sa douce voix batte au même rythme que son coeur. À cet instant précis, alors qu'aimer et protéger, vivre et vieillir et était difficile, dans son état actuelle, Aaravos avait un plan pour changer les ''peut-être'' en ''pour toujours''. Le fils lui lança un regard provocateur en approchant ses lèvres sinistres près des siennes. Si prêt qu'il ressentait la chaleur de leurs respirations  se mélanger. Il s'ancra encore quelque secondes dans cet espace  tendu. Pour lui prouver sa bonne foi et par plaisir de torture, il remonta doucement à son oreille, sa barbe de queqlue jours se frottant sur ses joues, laissant derrière lui des lèvres tendu et des picottements brûlant sur sa peau.

-J'aurai beau vous manquez tous les jours, j'aurai besoin d'au moins une éternité encore pour entièrement apprendre à ne pas me morfondre de votre absence.

Son corps se transporta doucement derrière elle, alors que la passion de leur supériorité tendaient l'un vers l'autre, en proie à l'extase insensé de sa jeunesse et le désir absolue de sa maturité. Il se pencha un peu plus près d'elle, ses deux mains se glissa sur ses épaules avec une prise possessive et tendre.

-Tienimi per sempre*

Tout ce qu’il aime chez elle et qu’il désire, il l’avait écrit souvent, murmurer entre ses doigts sur sa peau dans les secrets des draps qu’ils partagent en secret. Tout ce qu’il goûte et savoure chez elle restait secret et n’appartenait qu’à eux. Dans les recoins profonds entre ses vêtements de dentelle de velours et l’obscurité de ses formes et de son âme, ce qu’il désirait vraiment c’était de la garder intacte et de le retrouver pour la redécouvrir. Là où la passion ne lui était pas inconnu, reposait le plaisir d’un mystère infini. Certains l'appellent un ange mais ils ne comprennent pas, elle est d'une luxure démoniaque quand elle lui appartient et qu’elle le protège. L'aimer, c'est comme passer de zéro à cent en quatre secondes. C'est comme atteindre un sommet et ne jamais redescendre. Ses mains le maintiennent au sol, tandis que ses dents et sa langue le mettent en pièces au beau milieu de la nuit. Comme une autre drogue dans son système sanguin.

Son corps était prisonnier des souvenirs, le désir dévorant s'attardant comme une brume après une tempête. Un regard de convoitise et de cruauté la regarde dans la semi pénombre du grand bureau alors que ses doigts d'ancrage sur son cou et puis sa nuque, comme des centaines de courant électrique lui parcourant le corps, le forçant à se rapprocher d’elle et lui partagé ce qu’il ressentait. Comme un orgasme qui se dissout et se transforme en quelque chose de plus grand que lui. Une intensité merveilleuse et pourtant douloureuse, comme un salut et une chose qui les repoussait toujours. Il lui sourit maladivement, comme une nouvelle promesse de toujours rester près d’elle ou en dessous ou au-dessus.

Son corps se frotte au sien comme une allumette cherchant à créer du feu. «I want to mirror your immensity. I want never to be too weak or too old. To bear the heavy, lurching image of you forever.» Aaravos murmure de nouveau alors que ses ongles traces des lignes feintes dans sa peau rougie et bouillante.Brillant pour elle. Son cœur était en plein chaos. Aaravos ferma momentanément les yeux, essayant de s’ancrer, de la maintenir à un seul endroit. Il fait un pas en avant, en essayant de ne pas la regarder trop longtemps, comme s’il regardait directement le soleil dans les yeux même sans regarder. Il voulait de cet amour déchirant, réel, dévorant et interdit, terrifiant à l’échelle cosmique, mais si passionné et tumultueux qu’il était attiré l’un à l’autre comme des aimants crée du même atomes. Jalousie des amants malheureux qui n’avait jamais pu exister, qui les regardait depuis l’ailleurs et vivait par procuration à travers les sensations de feux qui allume ces veines.

-Exubérant avec tout le monde, spécifiquement Maze qui n’a probablement quitté sa chambre que pour s'empiffrer dans la cuisine.

Un sourire malsain fend son visage, laissant des dents éclatantes se reflète dans les yeux doux de sa mère. Eyes that don't wander and a mind that is certain. Never blatant, unrestricted touching. They drink the poison that their minds pour for then while the rest of the world feel so sick.

Aaravos la regarde et pourtant, il ne trouvait aucun mot pour exprimer tout ce qu'il voulait lui dire. Tant de mots lui étaient interdits et n’était que peu intéressant pour une femme comme elle, et les autres ne pouvaient même pas se former en pensées cohérentes dans son esprit. Il ne pouvait que regarder dans ses yeux et lui dire avec les siens tout ce que les mots et les pensées ne pouvaient exprimer.

-J’ai également sauté en parachute après avoir pris des champignons. Saviez vous que l’air danse comme de l’huile sur la surface de l'eau  ?Ou de mes doigts sur votre peau tremblante?

Un sourire moqueur s’éclaircit alors que ses mains agrippent les siennes.

-J’ai également réfléchi...De son trouble obscur, il fait d’elle son domaine, tandis qu’obstinément le désir, dont il est prompt à s’emparer, revient errer autour du gouffre convoité sur lequel il se rapproche. Son souffle réchauffant doucement sa peau, comme une caresse qu’elle ne pouvait pas agripper. Laissez-moi rester pour toujours.

Se contenir, se dominer, se maîtriser. Excès de colère folle emportant une seconde de calme cette femme qui le possède si bien. De la frôler à son vouloir, ou bien, d'un vif élan calculé juste, bondir dans ses travers et la posséder, comme un désir sanglant injecté à même ses veines encore de sang couler. Le même ardent désir les dominaient tous les deux. Ivre encore, ivre toujouirs. À prendre la place qui le désignait si bien, dans la poitrine qui l'avait chérie pendant de si longue année. Fusé dans les maîtrises de leurs propre désir et leurs idées de grandeur, Aaravos la regarde s'éloigner d'un pas après que ses dents se soit ancré dans la peau de son cou qui chavire de frisson. Pour elle, pour lui. Pour eux.

La fourberie de ses yeux, ne l'empêche pas de la laisser posséder un charme qui n'appartient qu'à elle. À s'élancer sans hésitation dans les flammes de l'enfer pour posséder le droit de l'aimer jusqu'à ce que son corps ne puisse plus marcher. Elle l'obsédait, la possédaitde tout son essor comme si les frissons sur sa peau ne tremblait plus que par désir de la faire chavirer avec lui. Elle se jouait de lui et il se prenait au jeux à mesure que la courbe de ses yeux faisait le tour de son coeur. À vouloir être entier et surtout pas modeste. À ne pas se contenter d'un peu, mais d'avoir tout ou rien. Il la regarde dans le flot d'inquiétude qui l'éloigne de lui et il voit ses iris tremble soudain, resplendissante même lorsqu'elle avait peur. Coeur en cage, d'une fuite qui reste en image profonde. Aaravos se rapproche de nouveau, ses mains sur les hanches de sa maternelle. «I love to eat what I chase. Will you be my pray, tonight ?»

Say my name
All I wanna do is hear you scream in pain
Say my name
I promise I'll love you if you do it
So do it for me


Where passion is known, pleasure exists as an infinite mystery. Il touchais du doigt un de ses désirs les plus ardemment caressés. Coeur sinistre et exquise audace d'esprit. Dizzalyr comme une femme qui lui faisait perdre toutes ses inhibitiosn, qui n'inspirait que du désir, un désir de la posséder à tout prix. Feu brûlant qui fait rage jusqu'à ce qu'il n'appartienne à personne d'autre qu'à lui, ce soir, demain, toujours.

-If this is my heartache, the let it be mine to endure. Permit me to feel it in it's entirety. Please, mother, don't tell me how much of you I am allowed to love or for how much longer. The only real power i need, is you.


Que son esprit lui appartienne et qu'il n'est à jamais voir le chaos qui l'attends s'il vint à disparaitre. Prêt à l'attendre des millénaires, mais peur de la quitté une seule seconde. Sa voix, comme un murmure presque inaudible, il savait qu'elle l'entendrait lui murmurer, alors qu'il passa doucement sa main le long de son bras. À cette heure, ces baisers faisait partie de la brume qui se faufilait à travers la fissure d'une fenêtre ouverte. Cherchant furtivement le chemin chaud de ses palpitations physiques. Et ses lèvres lascives suivant les lignes de son immortalité, délimitant soigneusement le chemin que sa langue devait parcourir pour atteindre toutes les crevasse caché qu'il devait franchir.

-L'unico modo in cui posso lasciarti è quando ti lascio senza fiato.*


Le désir de consommation avec l'autre... En ce moment tout est suspendu : le temps, la loi, l'interdit : rien ne s'écoule, rien n'est voulu : tous les désirs sont abolis, car ils semblent s'accomplir définitivement dans un moment d'affirmation alors que ses lèvres viennent se cacher dans son cou.

-I am yours, from beneath my bones to the surface of my skin.

HRP:

Les pas sonnent dans les couloirs et résonne en écho une réponse qui ne tarde pas de venir. Écho amplifié, prolongé. Se répercute les idées, l'appréhension. Se répète l'amour et la confiance. Dans ces gestes et dans ses mains qui entourent son bras, Aaravos avance avant fierté et curiosité. Les épreuves lourdes et multiples qu'il avait pondu pour sa mère, l'affaiblissements des puissances mondiales qui tentait de les dominés, les bouleversements d'un monde désormais instable, qui n'annonçait plus que l'état d'exister de l'humanité ne saurait être éternel. Combien de morts, d'incendies, de pillages, de violences et de destruction serait potentiellement suffisant pour la satisfaire, Aaravos ne savait pas. Il savait cependant qu'il s'engageait à endurer toute les conséquences possibles. Face à son vœux le plus cher qui le restreint et l'emprisonne; il est et existe mais n'appartiens à personne d’autre qu'à elle. Il sera son bouc-émissaire qui subira les avarices, les vexations et les mauvais traitements.

Aaravos s'avance, comme s'il n'avait jamais à s'arrêter. Les fenêtres s'écartent devant eux pour disparaitre derrière, sans un bruit, sans une plainte. Les yeux sombres du fils prodige danse entre l'écho de leurs pas qu'il entends et le battement de cœur qu'il ressent de sa peau sur la sienne. Il y est arrivé, il est prêt. Il le sait, mais Aaravos s'arrête et jette un œil par la fenêtre devant laquelle sa mère lui indique la présence de l'insignifiance. Insignifiance mortelle qui à lui seul détenait la clé pour se libérer à jamais des ténèbres qui le guète. Un sourire narquois s'invite sur son visage alors que Dizzalyr lui agrippe les mains et en dépose un baiser. Un léger sifflement s'échappe de ses lèvres tandis qu'il grimace de contentement. Ses yeux dépareillés se posent sur la femme, lui offrant un faible sourire. Un désir s'acharne et le change imperceptiblement, donnant un éclat fauve à ses prunelles. Une ferveur le traverse comme un orage de tendresse alors qu'il pousse le poids de son corps contre le sien. Il resserre possessivement ses mains sur les siennes.

-Mamma... sei pronta?*

Leur tendresse se mettait à genoux devant la futur liberté de l'autre. Et là où s'élargirait son immortalité, brusquement grandirait la protection éternelle. Affronter ensemble le silence des premiers pas vers la pièce dans laquelle son humain était emprisonner, Aaravos entraine avec lui, d'une main douce dans le bas du dos de sa protectrice. Son corps se souviendrait des pièces sombres. Il se souviendrait de ses doigts qui crochète son corps sans que personne ne puisse le voir. Il se souviendrait, des griffes qui le tirerait du risque de disparaitre. Le corps devant lui se souvient des couleurs, de la lumière et du soleil. Il se souvient le corps, du parquet froid sur lequel il est assied. Et soudain, alors que le djinn pose un regard hautain sur son futur vaisseau, il ressent son enfance s'abolir, son innocence congédié du revers de la main qu'il quitte pour caresser son futur visage qui serait le vaisseau de sa grandeur. L'angoisse s'efface et se referme sur eux en même temps que la porte. Son unique richesse à ses côtés, il l'effleure d'un regard. Seuls les battements de son cœur pour témoigner encore du peu de patience qui lui reste. Le désir d'en finir dépasse les mots  et toute tentative de rationaliser. Le fils prodige finis par se tourner vers Dizzalyr.


-Mi dispiacerebbe tenere con me la lama del cambiamento?**

HRP:

La porte s'entrouvre ou derrière se cache la reviviscence  même d’un corps qui lui appartiendrait bien. Visage doux, yeux légèrement refermé, vitreux perdu dans un ailleurs qui n’appartient pourtant qu’à lui. Affaibli par l’isolement mais protégé par l’amour maternel, Aaravos entre et regarde son lien humain des yeux endiablés, se mordillant fermement la lèvre inférieure. Il attend, vêtue de son complet qu’il détache et de ses manches qu’il retrousse. Comme une préparation officielle d’un acte barbare qu’il s’apprête à commettre. La porte fermée, pas plus loin que l'entrée elle-même, Aaravos s’agenouille avec la main de sa mère toujours perchée sur son épaule. Il se penche devant l’humain comme il se penche devant une muse et embrasse le front de celui-ci. Il se relève ainsi presque aussi vite qu’il s'était penché pour embrasser Dizzalyr directement sur ses lèvres douces desquelles il n'attend aucune permission et n’entends aucune plainte.

Ses mots mâchent des mots qui auront un jour plus que cent ans. Des mots qui n’ont de bouche que les yeux écarquillés de la djinn et sec de celui qui regarde la mort en face, agenouillé comme ayant déjà perdu d’avance. Des mots qui retourne sa peau. Individu parmi d'autres, vaguement coupable, vaguement responsable, condamné à l’innommable alors qu’il n’avait jamais eu la chance de vivre quoique ce soit.  Et toute sa vie, puisqu’il n’a fait que survivre, et toute les autres après ça, se sont installées là,dans le creux de ses yeux qui n’ont plus le sens des choses, dans le trou formé par des années de torture. Pure violence, pure animosité, magma volcanique en dormance. Au ras du sol, enchaînés, que le noir de la mort en face, que le vide au fond des murs, que l’angoisse du silence à combler, dont l’expression la plus exacte n’était pas dur à décelé. Que la mort en face, dans le vide au coin de la pièce. Dans le silence des après-midi sans fin. La faim en héritage. La faim dans une cage. Une douleur qui se transmet par le sang et qui irradie le monde. Ce fardeau qui deviendra millénaire. Deux douleurs incompressibles qui se repoussent et s’étouffent, et trouvent leurs synthèses dans deux petits êtres devenus grands. Des corps chargés d’une douleur toute neuve, broyant de tous les côtés tout ce qui n’appartiendra bientôt qu’à lui. Et la souffrance, dans son secret brûlant et tapageur, soumis à l'imprécation de se taire, écrase et broie les deux êtres sans tâches, et viendront écraser ceux qui viennent après. Combien de temps, pour assourdir l'insondable  ?

Il est resté assis là, à le regarder après avoir écouté son petit baratin lorsqu'il s'est mis à son niveau. Murmure fatigué d'essayer de faire entendre raison à Aaravos et de l'épargner. Un léger gloussement s'échappe de ses lèvres, éclatant en un rire sonore à son offense. Il lui fait rapidement face, un sourire froid sur le visage. Il fait un pas en arrière, avant de lui arracher le bras, le faisant voler en avant et lui faisant heurter sa poitrine contre le mur. Aaravos s'agrippe légèrement à son avant-bras et le rapproche plus près qu'il ne l'est déjà, ses lèvres s'approchant dangereusement de son oreille tandis qu'il se traîne craintivement dans son étreinte. «If only you knew your place, then this wouldnt happen either. you may call this revenge, but honey i call it returning the favour. and if youd so generously accept my apology-» dit Aaravos à voix basse

Le djinn resserre sa prise sur son bras le laissant haleter de douleur.

«Alors prends ce que tu veux, espèce de rat avide de pouvoir. Quelqu'un s'occupera de toi. Un jour ou l'autre» répondit amèrement son lien humain

Les derniers mots partent dans un sifflement venimeux, il le jette sur le côté comme un chiffon sale et il se relève, son visage rougi exprimant à la fois son embarras et sa colère. Aaravos se moque, et sort un sourire, et c'est un spectacle monstrueux. Il sort l'une des armes cachées ; une dague. Celle qu'il a laissé derrière lui tout ce temps, attendant ce moment. L'arme qu'il utilise pour sceller son destin.  Il a fait de lents pas en avant, les talons claquant sur le sol jusqu'à ce qu'il soit juste en face de lui. Il s'est agenouillé jusqu'à ce qu’ils soient à peu près au même niveau de regard, et l'a observé. Les conséquences de sa déchéance sont montrées de manière frappante ; ses cheveux et son costume sont en désordre, des cernes tourmentent ses beaux yeux tristes et une barbe commence à se former autour de son menton. Toutes les traces de son égocentrisme soigné ne sont plus visibles.



La pièce était d'un froid impitoyable là où il était assis, dos contre la brique glacée de la cellule, les menottes glacées mordant ses poignets. Son souffle était visible alors qu'il respirait à travers sa colère. C'est de sa faute. Elle lui a fait ça. Si ce n'était pas pour elle, il ne serait pas ici en ce moment.

-You won’t win.
-I already have, I'd choose to live as an immortal and as a monster. The world will experience something different, when I do déclare Aaravos, plantant sans pitié la lame dans son coeur, sans arrière pensée.

Le vertige l'appela, chanta pour le tirer vers le bas - et disparut. Des mains qui se tendent avec des doigts fragiles, des articulations qui se remettent maladivement en place et ne trouvent rien pour s’aggriper. Des poumons pleins de sable, plombés du goût de métal lourds. Des yeux qui se ferment sans résistance. Des âmes qui s'attrapent dans leurs bras respectifs en train de mourir. Les derniers souffles se mêlant, entremêlant les énoncés de plaisir et de douleur, alors qu'ils regardent tous deux le sol se couvrir de leur sang. Alors que son âme s'éjecte dans son nouveau vaisseau, les sens d'Aaravos commencent à revenir et il sent alors quelque chose de plus doux dans son dos, comme une main qui se tend vers lui.Le premier pas est ferme, presque rigide, la pâleur et l'amertume dure dans ses yeux attirent le regard de Dizzalyr sur lui. Les bras tendus le long des flancs de sa mère, sa nouvelle tête inclinée sur le côté comme s'il ne pouvait en supporter le poids, la bouche entrouverte, dans une grimace de fatigue, d'agacement et de douleur, il s'est approché des côtés de Dizzalyr.

Il l'a regarde avec des yeux sombres, couverts de sang qui n'était plus le sien, il s'est levé faiblement mais avec force et fierté. Alors qu'elle se retournait pour regarder ce qu'il avait fait, son fils était redevenu son enfant prodige. Un sourire cynique est apparu sur son visage ensanglanté. Le sang s'écoulait de ses cheveux noirs et tachait son cuir chevelu d'une couleur cramoisie, sa préférée. Se tenant droit, il s'est recueilli comme il l'aurait fait et s'est éloigné de la scène du crime. Peu de gens savaient que leur cœur était sombre et plein de mal pur, de pensées espiègles, même si elle le savait, elle craignit pendant une seconde de ne jamais le revoir. Il la regarda et prit sa tête entre ses nouvelles mains. Pas dans la précipitation, mais plutôt en douceur et en prenant son temps. Le souffle se bloque dans sa gorge au moment où il commence à embrasser ses lèvres qu'il découvre à nouveau. Le corps a serré les mains autour du col de sa chemise et l'a rapprochée avec toutes les meilleures intentions du monde. Il l'a embrassée un peu plus fort, a bougé un peu plus lentement. Il prêta attention à la façon dont ses nouvelles mains glissaient le long de la colonne vertébrale de Dizzalyr, et à la façon dont il tournait autour de lui comme une attraction gravitationnelle. La distance n'a fait que rendre le cœur d'Aaravos plus tendre, et un sentiment particulièrement dur a conduit à ce nouveau baiser, comme une autre promesse qu'il savait tenir.



-La lussuria nei tuoi confronti è un crimine?*