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Sam 9 Oct 2021 - 15:54


What a rainy ending given to a perfect day
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If I've said things
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Paris. Paris, la ville de l’amour, à ce qu’il parait. La ville de la mode aussi mais ça Colton n’en a pas grand chose à faire, la ville de la gastronomie, la ville de tous les rêves. Et il se sent rêveur aujourd’hui, le triton. Le ciel est bleu, il a appris que c’était pas toujours le cas dans la capitale mais aujourd’hui on peut voir la tour Eiffel au loin qui se dessine dans le ciel sans nuage. Oui, aujourd’hui, tout va bien. Tant pis pour hier, tant pis pour demain. C’est pas rose tout le temps mais ce jour-là ça l’est autant que quelques-unes des fleurs qu’il tient dans la main, un énorme bouquet qu’il a acheté pour l’occasion. Il y a cent nuances de pétales aux couleurs chaudes, du bordeaux à l’écarlate, adoucit par des touches de blanc et de rose. Il a pris les fleurs au hasard, celle qui lui paraissaient les plus jolies, celle qu’il savait qu’elle aimait bien, celle qui collait bien à la ville qu’ils visitent tous les deux en ce moment. Des roses, des lys, et puis les autres il a oublié tous leurs noms parce que c’est trop compliqué et que c’est pas ça qui l'intéresse. Peut-être qu’elle en connaîtra, elle, parce qu’il serait bien incapable de ressortir les noms ; mais c’est pas grave, il espère juste qu’elle va bien aimer. Les filles ça aime bien les fleurs, ça aime bien quand les mecs sont romantiques, et ça tombe bien pour lui parce qu’il a du romantisme à revendre. Il a pas compté combien ça a coûté, il compte jamais de toute façon et c’est vrai qu’elle lui reproche parfois mais elle pourra pas lui reprocher cette fois, pas alors que c’est juste pour elle.

Et puis y a pas que ça. Odalie, Odalie, Odalie, il chante son prénom dans sa tête comme une mélodie, ça fait plus de deux ans qu’ils sont ensemble maintenant et il est sûr que c’est elle la femme de sa vie. Elle est indépendante c’est vrai, mais lui aussi. Ils pourraient l’être à deux. Et même s’ils habitent pas encore ensemble c’est un peu pareil quand ils voyagent ou qu’ils passent plusieurs jours chez l’autre, non ? Où est-ce qu’ils habiteraient, en fait ? en France, ici, aux États-Unis, ou bien complètement ailleurs ? Ils en ont pas parlé, ils en ont jamais parlé. Parce que Colton sait pas s’arrêter et qu’il serait bien incapable de donner une réponse, qu’il sait pas trop au fond de lui s’il est prêt à en donner une. Mais pour elle il est prêt à essayer, pour elle il serait prêt à tout, même à se poser et sans doute que c’est juste ça qu’elle attends.

Il rêve, Colton, il rêve d’une petite maison ou même d’un appartement, rien qu’à eux deux, il rêve de s’endormir tous les soirs et de se réveiller tous les matins à côté d’elle, de pouvoir rester près d’elle et de la protéger quand il le faut. C’est forcément ça la vie, la vraie, pas celle qu’il a eu jusqu’ici mais celle qu’il aimerait avoir. Celle qu’il faut avoir pour être heureux. Et il crève d’envie d’être heureux, de construire ce qu’il a jamais pu construire avant ça, ce que ces enfoirés de lézard lui ont arrachés. Ça lui fait un trou au cœur de se dire que ses enfants connaîtront jamais leur grand-mère à cause d’eux, mais ça l’apaiserait un peu que la famille Shail s’agrandisse et soit de nouveau jalonnée de rire.

Odalie n’a pas beaucoup de famille, elle non plus. Ses frères ne lui parlent plus, ce que le triton a toujours trouvé un peu méprisable, et elle a perdu sa mère pendant la guerre aussi. Il se souvient de la nuit où ils s’étaient partagés ça, où ils s’étaient consolés tous les deux en se racontant ce triste point commun. C’était avant qu’ils sortent ensemble mais c’est ce soir-là que Colton s’était rendu compte qu’il était amoureux d’Odalie, qu’il voulait la protéger elle aussi. Elle n’avait personne d’autre que lui pour le faire.

Il lui avait demandé le lendemain et maintenant ils sortent ensemble, maintenant le brun veut faire sa vie avec elle parce qu’il voit pas avec qui il pourrait la faire d’autre. Il se fiche que leur relation soit pas très stable parfois, qu’ils se parlent pas pendant des jours parce qu’elle a besoin d’espace, il s’en fiche parce que ça va résoudre tous leurs problèmes, tous ses problèmes à elle, tous ses problèmes à lui. Il veut être heureux et il veut la rendre heureuse, il en est certain, et pour ça la solution lui paraît toute trouvée.

Odalie, veux-tu m’épouser ?

Il repasse la phrase dans sa tête en frissonnant, avec un sourire crétin au visage. Une petite famille ensemble pour les deux qui n’en ont presque plus. Quoi d’autre est-ce qu’ils pourraient espérer ? C’est pour ça qu’il a acheté cette bague aujourd’hui, qu’il a pris ce bouquet, qu’il est en train d’acheter sa glace préférée à la sirène même s’il commence à plus avoir assez de main pour tout porter.

Et puis, elle serait magnifique dans une robe de mariée, enfin elle l’est déjà mais peut-être un peu plus que d’habitude même si c’est compliqué. Elle est déjà tellement belle, il a le souffle coupé dès qu’il l’aperçoit. Elle l'attend sur les quais, non loin du pont des arts, il a même prévu un petit cadenas aussi.

Le jeune homme a envie de courir vers elle mais avec la glace et le bouquet et le petit boitier qu’il ne veut pas faire tomber de sa poche, il se retient et se contente d’accélerer le pas vers la jeune femme. Ça n’est qu’une fois plus très loin qu’il l’interpelle.

-Odalie !

Il finit de franchir la distance qui les sépare et lui tend la glace en premier.

-Tiens, j’ai pris ton parfum préféré. Et, euh…

Il rougit un peu, secoue la tête pour reprendre contenance. Il était si sûr de lui quelques minutes plus tôt, mais la présence de sa petite amie le déstabilise toujours un peu. Mais il finit par lui tendre le bouquet aussi.

-Ça aussi, c’est pour toi.

Il espère vraiment qu’elle les aimera.

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Mer 13 Oct 2021 - 22:24
What a rainy ending given to a perfect day.
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Odalie longeait les quais de la Seine, à la fois pressée et tranquille. Elle n’était attendue nulle part ; ou plutôt, elle l’était tellement qu’il n’y avait guère d’importance à presser le pas un peu plus. La sirène se mordit la lèvre. Comme elle aimait le faire attendre, et voir quand même dans son regard se dessiner la joie sublime de l’accueillir après une journée bien loin d’elle. C’était quelque chose dont elle ne se lassait pas, ou du moins pas trop pour l’instant.
Pourquoi Paris, pourquoi ce soir ? Elle n’en avait aucune idée. Colton était imprévisible, c’était ce qu’elle aimait chez lui. Il n’y avait comme pas de filtre entre l’idée et son action. Ses gestes découlaient sans bruit des pensées brèves qu’il formulait. C’était rafraîchissant pour elle, qui songeait toujours à tellement, à ce que tout impliquerait, à ce que les autres penseraient.  
Sautillant presque sur les pavés, dévisageant le ciel penché qui l’inondait de ses rayons, la brune étouffa un sourire qui niaisement ourlait ses lèvres. Paraîtrait-il que Paris était la capitale de l’amour, la ville des amoureux transis. Odalie n’était pas d’accord ; elle doutait fort que quelque chose puisse la faire changer d’avis. Pour un sudiste, passé Valence, il n’existait plus de soleil. Seulement des tâches mornes et grises qui prétendaient être le ciel. Seulement des fruits trop gorgés d’eau qu’acheminaient de lourds camions, quand là où elle avait grandi on cueillait les melons aux champs et les abricots au jardin.
Dans le jardin de la maison où elle avait tellement erré, il y avait deux jeunes framboisiers qui avaient muri avec elle. Elle se souvenait d’après-midis où, les mains écorchées de ronces, elle trouvait sous les feuilles célestes les petits fruits ronds et sucrés. Elle les mangeait alors à pleines mains, tandis qu’un Alix ronchon pouvait courir là-derrière elle pour en attraper quelques-unes.
Le temps n’était plus à cela, à cette insouciance d’exister que seuls portent les jours provençaux. Pourtant, le soleil reflété sur la surface brillante du fleuve lui donnait comme envie de l’être, à nouveau, cette petite fille.
Bientôt deux ans, plus de deux ans ? La brune n’avait pas tenu les comptes. Colton avait jailli dans son existence comme une boule de neige sur une vague, se coulant dans son quotidien avec l’aisance d’un saltimbanque. Elle qui papillonnait des cils, ondulant des reins et des sens, s’était retrouvée sans comprendre face à ce charmant imbécile qui lui promettait l’infortune en même temps que d’être adorée. Car elle ne demandait pas mieux, au fond, n’est-ce pas ? Quiconque peut-il demander mieux ? Être chérie, aimée, choyée, être adorée sans conditions. C’était tout ça qu’elle pouvait lire dans les yeux flambants du triton, ses regards implorants sur elle tandis qu’il avait demandé si elle voulait sortir avec lui.
Elle aurait pu en rester là, sans doute, jouer de lui comme d’un violoncelle, valsant toujours à contretemps et le rendre fou comme les autres. Mais au fond, elle l’aimait beaucoup. Alors elle fermait les yeux sur tous les signaux d’alerte, elle avait même parlé d’Alix, la meurtrissure de son départ, elle baissait doucement ses défenses jusqu’à ce qu’il fasse partie d’elle et ce qu’elle fasse partie de lui. Il était insupportablement audacieux, jamais sérieux, toujours en fugue à force d’une même mélodie. Il était enjôleur, rêveur, parfois à vingt mille lieues du sol, mais qu’est-ce qu’elle était attachée. Bien plus qu’elle n’aurait su lui dire, bien plus qu’elle ne le lui dirait.
Frileuse, peureuse, désemparée, elle avait trempé ses orteils dans le clapotis bienveillant de cette relation trop facile. Avant de réaliser l’instant, elle avait sauté à pieds joints, et désormais trois pas plus loin elle se disait que c’était peut-être ça, après tout, le grand bain.

Odalie avait 22 ans, l’âge où l’on se croit invincible, elle se rêvait devenue adulte à être presque stabilisée. La Nouvelle Orléans, le taf, les allers-retours avec Colton, ses escapades chamboulantes qui la prenaient toujours de court. Parfois, se fixant dans la glace, elle souriait comme pour elle-même en repensant à Anjela qui verrait sa fille accomplie, capable de mener sa barque sur l’océan de l’existence sans y dépendre de personne. Car elle ne dépendait pas de lui, n’est-ce pas ? Ce n’était qu’une passion sans risque, de celles qui se consument doucement dans un brasier source de mille joies avant de s’éteindre sans bruit, ne laissant que de lourds souvenirs qu’elle chérirait le temps venu dans d’autres bras pour l’étourdir.
Elle n’était pas stupide, Oda. Elle était amoureuse de lui, mais impossible dans son esprit que cela rime avec toujours. Et certainement pas à leurs âges. Elle avait encore trop à vivre, trop à saisir, trop à rêver, pour s’enchaîner toujours à lui. Leur histoire était délicieuse, et lorsqu’elle cesserait de l’être, ils y trouveraient une conclusion où personne ne serait déçu ; voilà quels étaient ses projets.
La sirène arriva la première et se posta près du pont des Arts, où Colton lui avait donné rendez-vous. Sa silhouette fine lui apparut après seulement deux secondes d’attente. C’était bien ce qu’elle avait songé : il n’était pas peine qu’elle se presse. Elle l’avait vu bien sûr, immédiatement ; pourtant elle prit un air distrait, jouant la distante, l’inaccessible, réprimant sans peine son sourire en se pinçant vivement les lèvres.
« Colton. » lança-t-elle sans tourner les yeux, prenant la peine d’être éblouie par un vol de pigeon sauvage ou une affiche publicitaire.
Et puis, un sourire chaleureux finit vraiment par apparaître, et Odalie baissa les yeux sur le triton déjà chargé.
« Qu’est-ce-que … »
Pas le temps de finir sa phrase, la brune a déjà dans les mains une glace framboise-chocolat que le triton lui a confiée. Sans comprendre, elle fit mine de le remercier, mais l’air confus de son amant la laissa confiante et troublée. Elle savait l’effet qu’elle avait, elle savait en jouer sur lui -honnêtement, elle en abusait, et elle savait cela aussi.
Elle eut un sourire embarrassé lorsqu’il lui tendit des deux mains un énorme bouquet de fleurs, désunies mais réaccordées par leurs mêmes teintes chaleureuses. Il était tellement touchant, elle avait envie de l’embrasser quand il prenait cet air contrit, comme un enfant qu’on prend en faute.
Odalie mordit dans sa glace, le parfum était délicieux. Elle s’avança vers le triton, l’enlaça de son bras vacant. Il faisait bien deux têtes de plus, c’était quelque chose qu’elle aimait, se sentir petite à son bras, qu’il puisse l’entourer toute entière comme une cellule fermée au monde. Se mettant sur la pointe des pieds, elle déposa un doux baiser à la commissure de ses lèvres, juste assez pour qu’il ait envie, pas assez pour le contenter.
« Merci, mon cœur. »
Puis, baissant les yeux sur le bouquet, elle le rembrassa sur la joue.
« Tu veux bien continuer à me le porter, juste le temps que je finisse ma glace ? »
Sourire angélique, battements de cils. La brune exagérait à peine. Parce que sous ses couches de duperie, de charme et toute sa mauvaise foi, il y avait là dans sa poitrine un papillon multicolore qui demandait à s’envoler.
Elle était heureuse d’être là.

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Sam 18 Déc 2021 - 11:59


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Elle a l’air surpris de le voir comme ça, et c’est vrai qu’il lui ramène pas souvent des fleurs, à part peut-être quand ils passent ensemble devant une boutique et qu’il y rentre sur un coup de tête. Mais y a rien de prémédité d’habitude, enfin là ça l’est pas vraiment non plus mais déjà un peu plus alors qu’il l’attends avec. En tout cas elle est prise au dépourvu, et il sourit bêtement d’avoir réussi encore à la surprendre. La surprise semble être agréable, au moins, alors qu’elle mord dans sa glace - ça le fait rire ça aussi, il a essayé de faire la même chose une fois et le froid lui a fait mal au crâne mais Odalie a pas l’air d’avoir cet effet-là. Ou bien peut-être qu’elle s’en fout.

La sirène l’appelle “mon coeur”, il a jamais été fan des surnoms comme ça avant mais elle peut bien l’appeler comme elle veut que ça le ferait fondre pour le restant de ses jours. Appelle-moi mon cœur, mon amour, mon ange même si j’en suis pas un, appelle-moi n’importe comment Odalie, je viendrais toujours quand tu m’appelleras. Il accourt pour ses battements de cils, pour son sourire, sa manière de pétiller du regard en goûtant à la framboise et au chocolat de la glace qu’il lui a offerte. Il accourt parce qu’elle est jolie, sensible, plus intelligente que lui sans doute, il accourt parce qu’il l’aime et qu’il veut passer sa vie avec elle.

-Bien sûr, oui, je fais ça.

Quel con, déjà que lui il avait du mal à tout porter et le voilà à essayer de lui refourguer comme un cadeau. Il est un peu embarrassé, Colton, mais pas plus par ça que par le reste, au moins maintenant il a une main de libre pour tâter sa poche et vérifier que le précieux bijou est toujours là. Son cœur bat un peu plus fort quand il voit que oui. Est-ce que ça va vraiment être le grand jour, aujourd’hui ? S’il demande pas maintenant il sait pas s’il le fera jamais, s'il aura le courage de le faire un autre jour ou si ça sera aussi parfait qu'aujourd'hui, à cet endroit-là. Mais il faut attendre le bon moment, qu’elle ait fini sa glace et qu’elle tienne son bouquet comme si c’était déjà celui avec lequel elle allait l’épouser. Et alors qu’il patiente, y a rien pour l’empêcher de commencer à parler.

-Odalie, je t’aime.

C’est tellement vrai, il a l’impression que ça explose dans sa tête quand il dit ça tellement c’est sincère. Odalie, je t’aime, je veux t’aimer tous les jours, te protéger pour toujours, je veux fonder une famille, explorer l’océan et le ciel avec toi et nos enfants, je veux t’écouter chanter et jouer de la musique pour les endormir ou les amuser, t’offrir des fleurs mal accordées et des crèmes glacées framboises-chocolat dès que j’y pense ou que l’envie m’en prends.

Mais il sait pas dire tout ça alors il se contente de lui faire un grand sourire, d’essuyer discrètement ses mains moites sur son jean, de vérifier encore une fois si l’anneau est toujours là alors qu’il l’a fait y a deux minutes. Il sait pas dire tout ça, mais la bague saura le dire à sa place.

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Dim 19 Déc 2021 - 1:27
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Odalie x Colton

Mon cœur. Mon cœur, il est dans ma poitrine, il est bien gardé dans mes côtes. Et j’aimerais pas trop qu’on le voie, j’ai pas bien envie qu’on le touche. Mais toi ; toi, Colton, t’as le droit. T’as le droit, un petit peu, des fois.

Mon cœur. Mon cœur, il a été brisé, mon cœur il a été brûlé, mon cœur il a tout traversé et je pensais que plus jamais, plus jamais il ne guérirait. Je pensais pas que je ferais confiance, encore. Pas après tout ce qui s’est passé. Aurèle, Maxime, Alix, la guerre. Les trucs que le monde a subi. Je pensais pas que je pourrais, tu vois.
Tu m’es tombé dessus sans prévenir, alors que je voulais pas tenter. Tu m’es tombé dessus comme un météore alors que je voulais pas rêver. Et t’as réussi. Bravo. J’espère que t’es fier, que t’es fier de ton coup, Colton. Parce que maintenant je me sens stupide. Je me sens stupide à cause de toi, et je sais même pas si c’est grave.

Mon cœur. J’aime pas les fleurs, Colton, tu sais. Mais t’as le droit de m’en offrir. Toi.
Parce qu’avec toi, c’est pas compliqué. Y a pas de calculs, de problèmes. Tu fais, tu penses, tu danses aussi, un espèce de tango bizarre qui se tricote avec la vie. C’est pas compliqué, c’est très simple, c’est juste ce temps qui m’est précieux, beaucoup plus que le reste sans doute. C’est pas compliqué, c’est juste du temps, juste des moments, juste des sourires, juste toi et moi dans la mer, toi et moi dévalant les rues, et ça n’a pas à être moins simple.

Mon cœur. Tu sais, mon cœur, Colton, j’ai pas envie de te le donner. Parce que si je dois le donner alors ça veut dire qu’il existe, et c’est un secret bien gardé que je n’aimerais pas ébruiter. Si ça se sait, je serai mal, je serai contrainte de changer. Je veux pas qu’on me donne encore des raisons d’avoir mal au ventre, des raisons de trop m’attacher.

Mon cœur. Je veux pas d’une vie banale. Je veux pas d’une vie normale. Alors ce qu’on a, c’est l’inverse, et ça me convient tout à fait. Sauter dans des portails, tout le temps, pour se rejoindre au bout du monde sans même penser au décalage horaire, aux boutiques qui seront fermées, aux levers de soleil qu’on verra alors qu’il faudrait se coucher. Faire des bêtises comme des gamins, se chamailler comme des gamins, manger des glaces en toute saison parce qu’y a pas de saison pour les glaces. Et pas réfléchir, pas penser, pas ressentir trop ou trop grand, parce que ressentir ça fait mal.
Viens, Colton, on dit qu’on fait ça. On continue à s’amuser. On devient pas sérieux trop vite, parce que ça fait peur ces trucs-là.

Mon cœur.
Il dit qu’il m’aime, il dit mon nom, et j’ai pas envie qu’il le sache, tout ce qui fourmille dans mes veines. J’ai pas envie que ça fasse mal, alors je prends juste un air doux, un sourire qui n’est pas trop grand, pour pas qu’il sache l’effet que ça fait, dans mon ventre, quand il dit tout ça.
« Moi aussi, je t’aime, Colton. »

Mon cœur. Et puis, quand on s’embrasse, je ferai juste comme si c’était rien, je me dirai juste que ça passera. Je te dirai pas que j’ai peur, je te dirai pas que j’y pense, dans toutes ces fois où t’es pas là.

Je t’aime.

Je suis plus heureuse quand tu es là.
La chose qui me fait le plus peur, c’est que je vienne tout compliquer, avec mes questions qui se posent et mes réponses qui se transforment en éclats de rires cristallins parce que j’ai trop honte d’y penser.
Mais toi, toi, Colton, t’as pas peur. Et c’est ça qui me plaît le plus.

C’est pas compliqué avec toi.

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Sam 23 Avr 2022 - 0:03


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Je t’aime, Odalie, alors que c’était compliqué pour moi d’aimer. Tout a volé en éclat et j’ai bien compris que l’amour ça suffisait pas, que ça marchait pas à chaque fois, et que surtout que ça faisait très mal parfois. Tu sais, Oda, j’ai toujours eu du mal à m’attacher. On m’a appris à me battre pour défendre ma famille parce que tout le monde pouvait en être un ennemi, alors je me suis dit qu’elle suffisait, que j’accorderais pas facilement ma confiance. Du coup, j’essayais de prendre soin des autres de loin. Mais ça n’a servi à rien quand le monde s’est écroulé, et moi non plus je n’ai servi à rien, parce que j’ai échoué.

Je t’aime, mais comment on peut aimer quelqu’un quand on peut pas le protéger ? J’ai peur que tout s’effondre encore en morceaux si je m’attache un peu trop. Peur de pas être assez, de pas être assez là ou de pas être assez fort pour éviter que ça recommence. J’étais encore trop jeune, mais j’ai plus envie d’être un gamin et de laisser toute ma vie exploser encore en même temps que quelqu’un d’autre.

Je t’aime, et j’ai pas dit ça a beaucoup de gens. J’aurais aimé pouvoir le dire plus souvent, j’ai regretté de pas l’avoir dit à certaines personnes, mais ça reste bloqué dans ma gorge tout le temps. J’aime pas trop montrer mes sentiments, mais avec toi je peux plus les cacher.

Je t’aime, tu te souviens combien de temps ça m’a pris pour te l’avouer ? J’avais entendu parler de cette plage super belle, à l’autre bout du monde, j’étais venu te chercher et on s’était pris par la main pour traverser le portail. Je crois que je le savais depuis longtemps, mais à ce moment-là au bord de l’eau que je m’en suis vraiment rendu compte, et c’est encore sur un coup de tête que je te l’ai dit. C’est pas très différent, aujourd’hui.

Je t’aime, je devrais te le dire plus fréquemment, sinon je vais encore regretter de ne pas l’avoir assez fait. Je regrette pas mal de chose, c’est vrai, et pourtant je continue d’être impulsif. Je crois que c’est parce que j’ai peur, si je passe pas à l’action d’un coup alors je finis par rien faire du tout. Quand on réfléchit trop à ses actions, on risque d’être paralysé. Mais ça, je ne suis pas très sûr d’être prêt à l’accepter. Parce que si j’ai peur, je peux pas te protéger. Alors je fais comme si rien ne m’effrayait, comme si j’étais le plus brave des chevaliers. Et j’essaye de pas trop penser, parce que sinon je me noie dans mes pensées. Je préfère regarder vers le ciel, ou vers toi, imaginer que t’es mon étoile plutôt que ma bouée.

Je t’aime, alors désolé d’être un peu con parfois, d’être un peu trop collant ou possessif parce que j’essaye d’être protecteur. J’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose, j’ai pas envie de te perdre, t’es le seul point dans mon univers qui est toujours là, le seul navire dans mon océan qui n’a pas encore coulé ou disparu à l’horizon.

Je t’aime, et le monde m’a montré qu’une seule manière d’aimer. Il m’a dit qu’il fallait s’accrocher sinon c’était trop tard sans qu’on s’en rende compte, il m’a dit que si on perdait une seule personne on avait perdu toute la partie, que sans tous ses piliers pour soutenir le sol sous mes pieds devenait instable. T’es la seule personne, depuis, qui a réussi à me donner l’impression de trouver un équilibre, même s’il est vacillant et mouvant, j’ai plus l’impression d’être au bord du gouffre.

Je t’aime, c’est pour ça que c’est avec toi que j’ai envie d’un peu plus de stabilité. On pourra continuer à explorer le monde et à découvrir ses merveilles, t’en fais pas, mais tu penses pas qu’après tout ça, quand on sera fatigué, ce serait bien d’avoir un endroit où rentrer ?

Je t’aime, Odalie, je pense vraiment qu’on peut reconstruire quelque chose ensemble, un nouveau bateau dans les mers de nos cœurs brisés. Un qui touchera jamais le fond, et peut-être même qu’on pourra l’agrandir à défaut de pouvoir compter sur ceux des autres.

Mon coeur, j’espère que tu comprendras, à force de courir après la vie c’est vrai que je suis un peu crevé, je sais juste pas comment m’arrêter autrement.

Mais toi, Oda, toi tu sauras comment faire, non ?

C’est pas compliqué, avec toi.

-Ça te dit de t'asseoir ? J-je... J'ai un truc important à te dire.

J'ai un truc important à te demander, Oda.

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Mar 31 Mai 2022 - 23:42

What a rainy ending given to a perfect day
Odalie | Colton


Colton lui demandait de s’asseoir, et la brune fronça les sourcils.
Colton ne demandait pas de s’asseoir. Jamais. Colton demandait de marcher, Colton demandait de courir, Colton demandait de nager. Et c’était ça qu’elle appréciait, cette façon pour lui d’être toujours dans un mouvement intermittent. Cette manière de défier les lois de la fatigue élémentaire, de toujours aller de l’avant, sans s’arrêter, sans s’épuiser, jetant des regards en arrière pour s’assurer qu’elle le suivait.
Et elle le suivait, le suivrait, parce qu’il la faisait rire au fond. Elle avait pour lui cette tendresse qu’on a pour les imprévisibles, cette volonté de voir jusqu’où ils pourront s’envoler plus haut sans jamais se briser les ailes.
Alors, non, Colton ne lui demandait pas de s’asseoir, et elle eut ce pressentiment que quelque chose clochait, ce soir. Une sorte d’énergie bizarre dont elle ne sentait pas la source, mais qui semblait donner envie au triton d’enfin s’arrêter.
« Euh, oui. » fit-elle, avisant un peu plus loin un banc sur le pont occupé.
En quelques pas, elle le rejoignit et fit gentiment signe aux hôtes qui posaient leurs derrières dessus que s’ils voulaient bien dégager, ce serait fort aimable à eux. Et puis elle s’assit à son tour, sa glace presque entièrement mangée, et toujours ce pli sur le front.
Inquiète sans le manifester, elle chercha les yeux de Colton derrière la phrase trop mystérieuse que le triton lui proférait.
J’ai quelque chose d’important à te dire.

Un instant, il lui vint à l’esprit que Colton voulait peut-être rompre avec elle. Cela pouvait presque expliquer les fleurs, la glace, le rendez-vous ; il chercherait à amoindrir la peine que causerait une rupture. Son train de pensée dérailla à cette idée. C’était insensé. Les fleurs, la glace, peut-être bien, mais Paris ? Paris, c’était là où l’on s’aimait, là où on disait qu’on s’aimait en accrochant des cadenas à des ponts qui croulaient déjà, en se promenant main dans la main dans des parcs un peu trop bruyants, en s’asseyant dans des cafés où tout coûtait beaucoup trop cher pour tenter de matérialiser un amour foncièrement céleste par des chiffres sur un menu.
Non, Colton ne lui demanderait pas de s’asseoir sur le pont des Arts pour rompre avec elle. La sirène était d’autant plus persuadée par ce fait-là que, de toute façon, il l’aimait, et il venait de le lui dire. Si quelqu’un devait rompre un jour, ce serait certainement elle, lassée des roulis intangibles de leur histoire-montagne russe.
Alors, quoi ?
« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda-t-elle d’une petite voix. « Tu as l’air bizarre, tout d’un coup. »
Muette, elle fixa son visage. Les traits qu’elle avait parcourus des milliers de fois de ses lèvres, ses doigts, son souffle, ses caresses latentes. Les yeux dans lesquels elle plongeait, régulièrement, comme une sirène, y nageant à contre courant sans y revêtir ses écailles. La bouche qui parcourait sans cesse, dans un frémissement son corps et venait toucher ses oreilles de mots qui bousculaient parfois.
Il était beau.
Et elle l’aimait.
C’était sans doute là sa faiblesse ; la force insoupçonnée en elle avec laquelle elle l’aimait fort. La puissance de cet aveu-là, qu’elle n’avait donné à personne, un fin morceau de liberté qu’elle enroulait dans un écrin pour le confier à son amant. Cette envie de sourire, un peu, face à l’air confus du triton, de passer une main dans ses cheveux, de l’attirer un peu plus proche.

Parce qu’elle l’aimait un peu trop fort pour voir le raz-de-marée poindre.
Et il l’aimait un peu trop loin pour qu’elle puisse vraiment le rejoindre.
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What a rainy ending given to a perfect day // tidal wave Empty Re: What a rainy ending given to a perfect day // tidal wave

Lun 31 Oct 2022 - 15:14


What a rainy ending given to a perfect day
If I change things
Would you wanna stay with me, baby ?
If I've said things
That don't get you right, can you blame me ?
Odalie et lui, c'est comme des vagues qui vont et viennent, montent et descendent et aujourd'hui il a l'impression qu'ils ont jamais été aussi haut. Il s'imagine déjà touché le ciel avec elle sans se rendre compte qu'il va falloir redescendre, et que bientôt l'onde va se fracasser sur la plage en éparpillant ses rêves - comme elle l’aurait fait tôt ou tard, de toute façon. Parce que…

Odalie et lui c'est  comme la pluie et le beau temps, la pluie l'a jamais dérangé et il rêve de voler au milieu des nuages sans réaliser qu'il a déjà perdu ses ailes. Mais il aime bien penser qu'elle pourrait lui en donner, ou qu’à défaut de nager dans le ciel ils pourront ensemble écumer les océans et peut-être que ça sera un peu pareil. Après ils seront rejoints par leurs enfants, et ils exploreront les fonds marins, ceux qu’il y a qu’eux qui peuvent connaître, les endroits les plus beaux qu’ils ont découverts en nageant tous les deux. Parce que…

Odalie et lui, c’est pour toute la vie. Il en est tellement certain, ça sonne comme une évidence malgré les hauts et les bas, les échappées belles et les trop-pleins d'intensité. Ils pourront s’installer où elle veut, il voit déjà leur petit pavillon au bord de la mer. Là où ils reviendront toujours après avoir traversé un portail sur un énième coup de tête et atterrit en Hongrie, ou bien après être allé voir un concert au Canada, ou manger une glace en Tunisie. Là où ils construiront leur nid, petit à petit, là où pourra enfin trouver un nouveau but et une nouvelle stabilité, où il pourra mettre toute sa volonté. C’est bien, les routes vallonnées et les virages serrés avec elle, mais là il saura enfin où aller, plutôt que de finir par foncer dans le fossé.

Elle a l’air d’avoir peur d’un coup et il a envie de la serrer contre lui, de la rassurer. Il est pas bizarre, juste un peu stressé. La sirène a fini sa glace, et lui il s’éclaircit la gorge, essaye de ne pas triturer le bouquet de fleur, finit par le prendre d’une main pour tatônner sa poche une fois de plus. L’écrin est toujours là, et les battements erratiques de son cœur se calment un peu, pourtant sa bouche est toujours asséchée. Pourtant, y a pas de raison, non ?

Comme la plupart de ses gestes, c’est d’une impulsion soudaine qu’il finit par poser un genou par terre devant elle, et qu’il sort rapidement la bague ornée d’un diamant avant de clamer plein d’espoir :

-Odalie, tu veux m’épouser ?

underratedboogeyman
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What a rainy ending given to a perfect day // tidal wave Empty Re: What a rainy ending given to a perfect day // tidal wave

Mar 8 Nov 2022 - 0:18


What a rainy ending given to a perfect day
Odalie & Colton ♦ Just walk away, ain't no use defending words that you will never say, and now that I'm sitting here thinking it through I've never been anywhere as cold as you


Tu veux m’épouser ?
On entendait jamais cette question dans les contes de fées. Il semblait que les princes étaient toujours préalablement certains de la réussite de leur entreprise, que les princesses ne refuseraient pas de se laisser passer la bague au doigt et les polichinelles dans le tiroir. On entendait jamais cette question dans les contes, parce que la réponse était évidentes, parce que dès les trois premiers mots les lecteurs savaient sans se tromper que tout le monde vivrait heureux et aurait beaucoup d’enfants.
Mais la vraie vie, c’était différent.
Dans la vraie vie, il n’y avait pas de chemins de briques jaunes menant à des palais d’émeraude, pas de souliers de rubis que l’on pouvait enfiler gaiement pour retourner près de ses proches, il n’y avait pas de bonheurs obtenus par baguette magique. Dans la vraie vie, les princes charmants n’ont pas de chevaux ailleurs que sous les capots de leur voiture, au bout de leurs langues non des vers mais des germes et des maladies, et plus d’admiration sans doute pour la princesse sans sa jarretelle. Dans la vraie vie, on n’était pas heureux comme ça, en suivant des routes très très droites jusqu’à des idéaux factices.
Dans la vraie vie, on était bien à mesure que l’on était libres, aussi volatiles que des anges au milieu des vagues enivrées.
Odalie avait toujours su se départir des contes de fée, trouver dans sa réalité d’autres moyens de grandir vite. Elle s’était trouvé un trésor bien mieux que n’importe quel pirate dans le fait de savoir que tout dans sa vie n’était que par choix. Pas d’engagements, de peur de dégager ; pas de rêves d’une famille rangée, d’un pavillon dans une banlieue où les dossiers administratifs seraient triés dans des classeurs étiquetés selon la date.
Ce qui faisait peur à la brune, ce n’était pas tant d’être seule que de s’enfermer dans l’ennui.

Tu veux m’épouser ?
Elle éclata d’un rire profond devant la question de Colton, tant elle fut prise au dépourvu par son air d’amoureux transi. Alarmé par son rire, un flot de pigeons s’envola, arrosant la foule des touristes de roucoulements moribonds.
« HAHAHAHAHA mais Colton mais tu m’as fait TELLEMENT peur, faut plus me faire des trucs pareils ! »
Dire qu’elle pensait, une seconde plus tôt, que le triton ne voulait plus d’elle ; dire qu’elle s’était imaginée lui balancer qu’il ne pouvait pas la quitter si elle le quittait en premier. Mais non, non, bien sûr que non. Ce n’était qu’une farce de plus dont Colton avait le secret, et soudain son stress s’expliquait : il avait eu peur de rater, de perdre son sérieux, de ne pas aller jusqu’au bout.
Odalie continua à rire, ses éclats crevant le sommet de tous les cieux européens comme l’ascenseur émotionnel qu’elle venait de s’infliger à elle-même.
« Non mais mon cœur tu m’as fait si peur j’ai cru que tu voulais me quitter ou que tu allais m’annoncer un long voyage, une maladie incurable, ou que sais-je, si j’avais su que c’était pour une de tes blagues id-… »
Idiotes. Une de tes blagues idiotes.

Sauf que Colton ne riait pas, lui.
Il la regardait, l’air grave et serré, tendant la petite bague devant lui comme s’il s’agissait d’un bouclier. Colton ne riait pas du tout, et la sirène envisagea que la blague n’en était pas une. Elle porta une main à sa bouche, incapable de discerner ce qui dans l’attitude du brun relevait du vrai ou du mensonge.
Les regards des passants qui, jusqu’à une seconde plus tôt, la faisaient rire d’être ainsi vue, se faisaient pesants et envieux. Déjà, une ou deux jeunes femmes sortaient leurs smartphones pour filmer la scène, et le tournis prit Odalie avec une violence inouïe.

« Attends, mais … t’es sérieux ? »

Codage par Magma.


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