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Noël.le Dumas
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Mar 12 Oct 2021 - 18:08

Pretty Boys Cry


Feat.  @Aaravos Borgia

Well you better be looking back at me babe

 



P*tain les gens j'suis à L.A !!! Oh attendez une seconde, j'me rhabille et j'vous raconte tout ça ! ... Comment ça ? Pourquoi j'dois m'rhabiller ? Bandes de coquinous!~ J'reprends juste forme humaine après avoir fait le trajet en tant que dragon.ne! Bah oui, l'avion ça coute d'la money, et j'suis pas Crésus! Loin d'la!
Bon j'commence à me faire connaitre cela dit! Mais qu'est-ce qu'jclaque vite ...! Bref on est pas là pour parler d'ça! On est là pour savoir pourquoi j'suis à L.A, nan ?

Tout à commencer la vieille lorsqu'entre deux grignottages de myrtilles d'vant Netflix, je reçois un appel pro'. Alors que j'suis pas du tout en condition dans ma combi' licorne, bref vous voyez l'tableau! Je me ressaisis et de la voix la plus courtoise que j'puisse sortir sur l'moment j'rétorque un très intelligent et bref "... Allo ?".
A l'autre bout du fil, une voix d'homme, suave, le propriétaire du Club. Il à entendu parler de moi depuis que j'me suis mis à réellement me produire de ci, de là des Etats-Unis d'puis qu'notre famille à déménager du Saskatchewan, et il me propose un boulot! Faut dire, avant il y avait qu'une seule grande ville et ça me prenait la majeur partie d'la soirée pour m'y rendre en volant! D'ailleurs ce p'tit trajet sous forme draconique m'a rappelé.e bien des souv'nirs! En plus d'être une bonne, que dis-je une excellente drag-queen qui sait faire le show, se produire, animer des soirées, faire du playback comme un.e ouf, ou même chanter en direct, j'ajoute à tout cela ma nature de Surnaturel.le! C'est pas toujours aux gouts d'tous mais j'aime apporter ce brin de fantaisie dans mes spectacles, et démontrer par là même que nous, les êtres surnaturelles, ne sommes en rien des monstres car nous possédons des capacités différentes à celle des êtres humains. Que comme tout êtres différents nous devrions nous accepter les uns les autres et être fier, toujours fier.
Tout ça à propulser mon nom de drag, Glori Fyme jusqu'à des sommets! La preuve, la boite de nuit dans laquelle j'me rends est tellement select' et V.I.P qu'elle ne porte même pas d'nom!

J'connais pas vraiment L.A, déjà qu'j'ai encore du mal à m'y r'trouver dans mon p'tit quartier de Washington... Alors je privilégie la discrétion et l'efficacité! Je porte des fringues neutres, pas trop voyant, et j'me dirige direct vers un taxi en portant mes affaires fourrés dans un petit sac de voyage que j'tenais à bout d'griffes. Faut dire que j'suis tellement majesteux.se en dragon.ne! Dommage que je n'ai jamais pu accomplir une transformation total sur scène! Mais je crains d'effrayer trop de monde avec cette forme de lézard de plus de 3 mètres, bien que je suis d'une blancheur pur et immaculée comme la neige, couvertes des nuances du bleu divers de la glace d'hiver. Une fois dans l'taxi, plus qu'à donner l'adresse, et c'est partie les amis ~ Comme dirait l'autre ~
Un petit temps de trajets plus tard je me retrouve face à un immeuble! Grand, classe! Luxueux! J'ai pas d'autres adjectifs pour l'définir mais p'tain qu'c'est beau ! Et prestigieux, ohlala j'me sens comme une méga super-star! Parce que j'suis déjà une super-star du quotidien, et ouai ~
On me fait rapidement entré, et en traversant la boite de nuit, je peux rapidement observer les lieux que je n'avais vu qu'en image. Beaucoup de places, des sièges concentriques disposé en carré vers le centre de la piste, un bar au loin, des plateformes pour danser placer à des endroits stratégiques, un etage qui entourent le tout et pour finir, ce qui attire véritablement mon regard. La scène! Large et Spacieuse, avec une sorte de couloir avant pour défiler! Il devait y avoir bien des évènements mondains qui se passaient dans cette endroit! Je n'reviens toujours pas que j'suis là! Mais j'découvrirai tout ça plus tard, pour le moment j'dois aller me préparer!

Même les loges sont exceptionnelles, j'ai une pièce pour moi tout.e seul.e! D'ordinaire je partages une loge avec une dizaine d'autres artistes, parfois un peu moins. Mais rien que pour moi ça n'arrive quasiment jamais ! Quoique, la fois dans ces toilettes crasseuses ça compte ? ... Sans doute qu'non!
Ma transformation en drag est tout un processus que j'adore. Je sublime mes traits originelles grâce à l'art du maquillage. Même étant né garçon, j'ai toujours eus des traits fins, délicats, j'ai toujours aimer lentement glisser vers ce personnage que je découvrais dans le miroir au fur et à mesure que j'avançais. Pas tout à fait une femme, mais quasiment. Moi qui ne m'était jamais senti homme de ma vie... Pouvoir naviguer entre les deux est une libération pour moi, comme cela l'est de pouvoir passer de forme humaine à celle de dragon. Je ne m'imaginerais pas devoir choisir l'un ou l'autre car je suis les deux et tellement plus à la fois. J'attache quelques extensions à mes cheveux déjà bien long puis je termine par la tenue. Un look qui ira avec la chanson que je compte interpréter ce soir. Une magnifique nuisette que l'on ne réserve d'ordinaires que pour nos intimes, mais moi je l'expose au monde. Sous des bras résilles quelques peu déchiré mais rappelant les couleurs et les traits sauvages de mon maquillage accentué par ma personnalité naturelle. Je finalise le tout en jetant sur mes épaules dénudés un manteau fin mais très long, en imprimé animal. Voilà, je suis prêt.e. Je suis Glori Fyme. Et ça va être mon tour de chanter.

 


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Dim 24 Oct 2021 - 15:47
Il y avait quelque chose de malsain dans tout ça. Il était censé être l'incarnation de tous leurs récits de terreur, une figure évoquée par des années de discours. Transmis d'une génération à une autre. Un fantôme qui respirait à travers la légende. Pourtant, même ainsi, Aaravos trouve que son dépit l'a finalement quitté dans une lente capitulation alors que tout le monde dansait et se touchait comme s'ils étaient semblable sans savoir qu'autour d'eux des dizaines de surnaturelles se mélangeait à eux. Monstre parmi la vermine.

Aaravos tremble là où il se tient, regardant tous ces yeux intenses sur lui dès qu'il a commencé à descendre les escaliers jusqu'au premier étage. Hélas, entre leur complétion humaine et leur regard curieux, il ne voit que des humains réécrits par une histoire erronée. Des monstres de leur propre fabrication. Il se contente de regarder en descendant au premier étage, un projecteur pointant directement sur un énorme piano sur la scène. Pour la première fois, comme chaque fois, il y a une compréhension, sinon une paix temporaire, lorsque tout le monde commence à lever les yeux vers lui depuis l'endroit où il était resté assied toute la soirée à attendre le véritable clou du spectacle. Celle qu'il avait engagé pour ne danser que pour lui. Comprendre et voir ce qu'elle avait de si spéciale. Une fois de plus, il y a un changement de pouvoir, dans la dynamique et dans le service rendu. Une main se tend entre son corps et le piano. La paume de sa main semble chaude et invitante alors qu'il caresse doucement la carrure du piano à queue comme s'il était son plus grand ami.

Let me in.

Quelques notes s'efface et Aaravos performe les notes sur le panio comme si sa vie en dépendait. Les marques de plaisir sur les visages étrangers, le poids des regards l'anime. Tout le monde parle mais il n'écoute personne . Tout le monde le regarde, mais il ne regarde personne d'autre que lui. Rapidement, les mots s'estompent dans le brouhaha aspiré de son propre ego. Les gens boivent et les gens ris. S'amuser ou lâcher prise. Par l'usure des notes Aaravos chuchotait des mots et hurlait l'usure de son âme immortel sur les dernières notes alors que la musique du bar reprend sous le tonnerre des applaudissements et les mains féminine qui se glisse sur ses hanches comme une figure de remerciements et d'attirance. Un sourire malsain sur son visage se déchire en quelques remerciements. Aaravos apprecie l'attention tourner sur lui.

C'est l'heure. Ça l'avait toujours été. Saisir à chercher sa peau et dans l'obscurité s'éblouir, rouge désir, rouge curiosité.

Les corps se mêlent, se tiennent en suspend, implosent sous la compression massive des vibrations de la musique. Les chairs sont tendres, la sphère se resserre, les âmes s'épanouissent en un pur état lamentable. Un dernier éclat de conscience et Aaravos s'amadoue d'un fauteuil de satin rouge situé en face du centre de la pièce. Il s'installe pour se se soustraire à elle en se terrant au-dessus de toute les formes d'ego dont il pourra s'abreuver.

C'est l'heure.
Ça l'as toujours été.


On lui avait dit que sa dance était une poésie. C’est un rythme tranquille, et pourtant immuable. Ce rythme ne l’attend pas, et ne s’arrête jamais. Les mélodies sont calmes et belles. Parfois aussi plus exotiques, et même indéchiffrables. Pianos, cordes, synthés, écho de voix. Et le kick résonne alors : temps fort, temps faible ; et la musique s'infiltre en lui, vibre dans chacun de ces muscles en rythme avec le battement de son cœur. Et alors que se tamise les lumières et se dirige vers la scène, une atmosphère doré enveloppe la pièce. Le coeur d'Aaravos ne bat pas la chamade, mais se languit d'attendre sa promesse tant attendu. Autour de lui, des pas sourds des vie qui avance, mais Aaravos ne les regarde pas. Il n'a de yeux que pour le spotlight sur la scène. La dernière gorgé de son whiskey caresse le bout de ses lèvres avant que le spectacle ne commence.

Il l'attends, celle dont tout le monde parle. La musique l'entraine et les lumières glissent sur sa peau comme une pleine lune sur un noir d'encre. «You better look right back at me baby.»
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Dim 14 Nov 2021 - 3:41

Pretty Boys Cry


Feat.  @Aaravos Borgia

Well you better be looking back at me babe

 



Dernière retouche devant le miroir, j'applique mon rouge à lèvres sombre avec lenteur, avec méthode, avec passion. Des notes de pianos viennent accompagnés le délicat mouvements de ma main sur les contours de ma bouche et rendent ce moment presque immuable. Un souvenir impérissable de cette magie se grave en moi tandis que mon manteau en imprimé léopard des neiges glissent sur une de mes épaules, la dénudant et faisant par la même apparaitre un de mes nombreux tatouages. Glori me regarde à travers le miroir, elle me lance un regard langoureux, sulfureux. Ces mouvements lorsqu'elle se lève enfin sont aussi gracieux que la neige qui tombe doucement un matin d'hiver. Je me détourne de la glace, et je ne la vois plus. Cet autre moi que j'ai crée.e de toutes pièces. Et pourtant je la sens qui me parcourent.

Derrière le rideau, j'entends la musique du club, celle qui se jouent lorsque les corps se cherchent et s'entremêlent, s'amenuir allant jusqu'à s'éteindre. J'inspire et j'expire avec lenteur tandis que de ma peau nue s'échappe, comme en la caressant, une brume qui vient s'étendre autour de moi et au delà.


J'avance sur la scène tandis qu'une foule de regard anonyme se tournent vers moi. Mais mes yeux ne se lèvent pas en retour, je tiens le micro dans lequel je me mets à chanter laissant ma brume s'écoulait le long de la scène jusqu'au sol du club.
"Road trip and I lost my crown. To get away from this crazy town. He never seemed to look my way. My lover stays with his poker face..."

Une batterie se joint à l'instrument à corde tandis que mon corps s'actionne au son de ma propre chanson. Une danse simple mais séduisante, hypnotique, que je ne m'offre qu'à moi-même. Et je chante mon refrain en jetant cette fois-ci des œillades aléatoires à mon audience. Je la parcours de mon regard à la fois sublimé par le maquillage et l'éclat surnaturelle hivernale qu'il prend lorsque je me sers de mes facultés de dragon.ne. Je baisse alors les yeux jouant les ingénues en me rapprochant du bord de la scène ou m'attend le pied de mon micro durant les quelques secondes d'instrumental de la chanson.
"A couple shows right up the street. By the shops where we used to meet...! Smell your cologne when I walk away...It's like you're with me, I can hear you say" chantai-je en posant mon regard vers cette personne qui semble tout dominer autour d'elle. Il est au centre de tout et ces yeux fixaient sur moi me considère de la plus intrigante et attirante des manières. Alors je soutiens cette échange et le renforce. J'en ressens même un certain frisson agréable tandis que j'enchaine et que de mes lèvres chantantes s'échappent un filet de flocon de neige qui s'en va prendre sa course jusqu'à cet homme façonné par les dieux, flottant et dansant autour de lui tel que je le fais sur la scène avec sensualité. " : Boy, my love for you will never die. Even if I don't look you in the eye. Please stay, never die, never die."

Puis d'un mouvement de tête accompagné par ma chevelure brune je perds le contact visuel mais continue à chanter en reprenant mon refrain mais cette fois avec plus de passion dans la voix, comme un feu que j'essaye d'expulser de moi qui ne suit qu'une incarnation d'un froid solitaire. Et cette manifestation prend finalement forme par une douce pluie de neige légère qui tombe sur le club et ces occupants. "You know how they say I only have eyes for you! Well you better be looking back at me babe...Said you better be looking back at me babe!...You know how they say I only have eyes for you...Well you better be looking back at me babe..Said you better be looking back at me babe..."

J'arrive au clou de ma chanson. Alors que l'émotion s'empare de moi, ma nature se libère sur mon corps dénudé à la vue de tous. Des écailles nacrés par endroits et blanches aux bords cyan glacial couvrent par endroit mes mains, mes bras, mes épaules, mon torse et viennent même striés mon visage. J'ai toujours été lae plus lente de la famille. Contrairement aux restes des Dumas, nés traditionnellement sous leurs formes de dragons, moi je suis né.e sous ma forme humaine, et j'ai tardivement réussis à me transformer. Ce retard est aujourd'hui un avantage car maintenant je peux me transformer lentement et de manière ralentis tout comme je peux le faire plus subitement. Par contre je ne peux me transformer partiellement, aucun dragon n'en ai capable. Pour le reste, il suffit juste que je me calme avant la réelle transformation. Comme je le fais souvent sur scène. C'est jouer avec le feu, je le sais, mais j'aime cette sensation qui m'emporte et me transporte. Je me sens transcender lorsque je suis dans cet état. Et tout en moi s'exprimer librement, y compris ma neige.
"And now I'm crying... Cause you been trying. I said I'm crying, yeah...!"

Non seulement la neige emplit le club mais maintenant je la fais naitre à même ma peau tellement je suis emporté.e. Je chante encore mais ce ne sont plus des paroles, simplement des émotions qui traversent ma gorge tandis que je me saisis le corps, me faisant caressant.e alors que déjà certains de mes ongles ce sont changer en griffes. Et je ferme les yeux, ne pensant plus à rien, ne faisant plus que ressentir, dérobant ainsi mon regard hivernale à tout ceux qui sont venus là pour m'observer. Je ne suis plus que chanson et danse  alors que mon corps ondule sur l'air de balade rock de ma chanson.
Complètement dans le ressenti, je recherche de nouveau cette connexion, ce magnétisme qui n'a durait que l'instant d'un regard. Je n'ai pas besoin de savoir que c'est lui qui m'a fait venir pour le plaisir de me regarder. Je le sens, je le sais. Et j'aime ça. J'ai envie de le lui faire ressentir.
Je termine mon tour de chant sur un ultime refrain, de ma bouche ce ne sont plus seulement les sonorités qui sortent mais également de la brume, une manifestation de mon souffle draconique et signe que je m'approche beaucoup trop de la limite. Mais pour moi, c'est le désir ultime à accomplir.
"You know how they say I only have eyes for you! Well you better be looking back at me babe!
Said you better be looking back at me babe....!
"
Mais comme la chanson qui arrive à son terme, il faut que je me contrôle que je laisse le froid m'envahir plutôt que de le laisser sortir. Alors pendant que je conclus ma chanson, grâce à mon pouvoir je rappelle toute cette neige, tout cet hiver que j'ai amené.e avec moi. Alors que les flocons s'approchent de moi ils se dissolvent et disparaissent. Mon tour de chant est terminé...
J'aimerais savourer la réaction de mon audience mais dès que les lumières de la scène se tamisent et se fondent dans l'obscurité, je me dérobe afin de retourner vers l'arrière de la scène. Là où je peux reprendre le contrôle de moi-même comme après une session intime en solitaire.

 


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Dim 14 Nov 2021 - 18:19
 L'étrange façade de la scène a attiré l'attention de la jeune danseuse qui y est entrée d'un pas prudent. Les yeux intrigués par l'immensité du lieu, elle prit place comme si l'endroit lui appartenait. Comme si personne n'était là pour la regarder, comme si cet endroit avait quelque chose de spécial qui l'invitait à entrer.

Elle a marché lentement, prudemment, alors qu'elle fermait le rideau derrière elle. Elle a quitté l'obscurité pour se tenir sous les projecteurs, et avec elle tous les souvenirs de son passé. Les gens l'ont accueillie, avec ce trouble caractéristique d'un groupe de personnes ivres. Le petit feu dans les yeux d'Aaravos, qui dansaient comme s'il était vivants, revigoré exsudant un désir de posséder et de contrôler.

Une belle mélodie commença à résonner dans la salle, s'entraînant comme un enfant qui ne veut pas dire au revoir à sa nouvelle amie alors qu'elle commençait à danser. Le djinn dansait lentement avec ses mains sur le coussin, émerveillé par le son, et intrigué par sa provenance. Il semblait venir de partout, et en même temps de nulle part. Ce fait l'a captivé encore plus. Elle était comme un fantôme qu'il ne pouvait pas attraper, mais qui existait bel et bien.

Elle commença à se balancer au rythme de la chanson, marchant autour de l'endroit tout en ressentant la chaleur de l'instant. Elle dansait, tournait, tournait. Tempête de neige et brasier. Douce incandescence, comme les valses de l’automne qui n'arrêtent pas de danser dans les feuilles qui tombent. Avant l’hiver au vers glacés, elle tourne. Son cœur ecchymose qui s'accroche comme une illusion sur son corps qui se déhanche. Quand elle danse, c'est toujours avec elle-même qu'elle danse. Le plaisir ne peut pas être partagé, c'est elle seule, intransmissible. Mais il pense, là-bas dans le public, qu'elle danse pour lui.


 Tous deux suivaient le rythme de la mélodie, se complétant et partageant des souvenirs à travers le toucher des yeux. Le djinn sourit, essayant de contrôler l'attraction de son regard pendant qu'elle dansait.Il l'étudia attentivement. Ses cheveux dansant dans l'air, l'éclat subtil de sa peau lorsque la lumière se reflétait sur elle, son regard envoûtant et l'illusion de neige qu'elle partageait avec la foule. Tout en elle l'invitait à la contempler pour l'éternité, et Aaravos était prêt à accepter.

Lorsque la mélodie fut sur le point de se terminer, le jeune homme attrapa le verre qu'il avait entre les mains et le termina, alors que sa peau commençait à briller d'écailles. Il resta ainsi, essayant de lire dans ses yeux. Mais c'était en vain, car dans ceux-ci se trouvait un fouillis indéchiffrable d'émotions. La seule chose sûre était l'attraction magnétique qui l'invitait à fusionner et à vouloir en voir plus.

  As time goes on, you'll understand. What lasts, lasts; what doesn't, doesn't. Time solves most things. And what time can't solve, he had to solve himself.

Aaravos, bénissant d’un dernier verre ses désirs insatisfaits, il alla la rejoindre, l’envie le maintenant dans un émotion de ferveur. Poussière sur ces cils sombres, Aaravos s’approche sans discrétion d’elle et lui agrippe la main sur laquelle il dépose un baiser sauvage et doux.

-C’était une performance almost surnaturelle. Pardonnez moi ma maladresse mais I wonder...Qu’avez-vous de plus à offrir ? I want to see everything you have to offer. I'll gladly pay for the extra time.
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Jeu 2 Déc 2021 - 18:21
Noël.le Dumas a écrit:

Pretty Boys Cry


Feat.  @Aaravos Borgia

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Backstages, je suis haletant.e. Dès que je traverse le rideau, je me dirige vers le premier pant de mur que je trouve afin de m'y adosser. Ma poitrine se soulève et s'abaisse à un rythme effréné. C'était l'pied!
Mais maintenant je dois me calmer car je n'ai déjà plus de peau humaine, juste des écailles. Mes mains n'en sont déjà plus et je sens ma structure osseuses ainsi que mes organes prêt à s'agrandir et à se réarranger pour la métamorphose. Tout mon instinct surnaturelle me hurle de le faire, d'exploser, de me changer. Mais mon cerveau humain et raisonnable m'incite à la tempérance, et je respire... De plus en plus lentement... Jusqu'à ce que je sente le dragon s'en allait, les écailles de nacres se fondent en peau blanche, mes griffes redeviennent des doigts. Mes yeux perdent leurs éclats cyans et intense...

Même si mon extérieur s'est refroidie, à l'intérieur je suis toujours en feu. Pas le feu du dragon, mais celui de l'artiste. Un feu de joie d'avoir accomplis une performance comme je l'avais imaginé.e. J'aurais sans doute du en faire plus, c'est ce que je me dis toujours rétrospectivement. Mais contrairement à d'autres de mes performances, j'ai chanté en direct une de mes propres chansons, c'est bien plus difficile de maitriser ses pouvoirs lorsque l'on est concentrer sur autre chose. Pourtant je vais bien devoir apprendre à le faire, avant de devenir ce genre de Drag-Queen qui n'avait qu'un seul et unique tour à offrir. Donc je suis content.e de moi ! Très même! Surtout que je vais être vraiment bien payé pour cette chanson uniquement. Pour d'autres soirées, je suis payé.e beaucoup moins pour deux ou trois playbacks, même avec mes pouvoirs surnaturelles!
Je n'ai vraiment donc pas à m'plaindre !

Maintenant que je me sens de nouveau moi-même, pas Noël.le, plus lae dragon.ne des neiges, mais Glori Fyme la Drag Queen tout va bien! C'est quand je suis de nouveau en plein contrôle qu'un homme m'approche sans discrétion dans les coulisses. Je ne connais pas son nom, mais je sais qui c'est. Ici, c'est lui le Boss, le patron de l'Altra dimensione, nom que je n'avais pas su retenir, tout lui appartient. Et même moi j'ai envie de lui appartenir lorsqu'il me prend la main pour l'embrasser. Sensation plus électrisante encore que l'échange de regard qu'on s'est fait lors de ma chanson. Ce mec est sexy en diable! Je me sens soudainement un peu plus sérré.e dans mon drag...!

Pourtant à ces mots, je retire ma main. Je pourrais prendre un air outré, mais je préfère sourire entre l'espièglerie et l'amusement. Il m'avait trouvé "Almost" surnaturelle ? Voilà qu'il confirme ma crainte de ne pas en avoir assez fait sur scène avec ma chanson! Chier! Ca m'énerve un peu, mais j'essaye de rien n'en laisser paraitre. Après tout c'est l'bogoss qui à mon gros chèque, faut pas l'oublier!
D'ailleurs en parlant money, le voilà qui m'avance des extra sur la table si j'ai plus à offrir! Oh toi c'est clair que j'pourrais t'offrir du bon temps, si t'était plus élogieux mon beau! Mais je sais qu'il ne parle pas de ça, mais d'mes capacités.

"-J'ai en effet plus à montrer..." que je dis d'une voix un peu plus charmeuse et sensuel que le n'était ma voix classique. "-Pour le bon prix, vous pourriez admirer de vos yeux ma transformation complète. Vous avez sans doute déjà dû en voir, mais avez vous eu le plaisir de pouvoir la détailler instant par instant ? En prenant tout le temps que vous désirez. Je peux vous offrir ça..."

Ou alors tu peux tout de suite m'attraper les poignets et les plaquer contre le mur pour qu'on commence les choses sérieuses en coulisses! Mais c'est toi qui voit, mignon! Les deux j'suis partant.e ~
 


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Pretty Boys Cry [Aaravos & No'] Empty Re: Pretty Boys Cry [Aaravos & No']

Sam 4 Déc 2021 - 5:51
You think desire lies in the apex of science? Anyone with such little regard for life would die before knowing what really make desire, desirable.
Écailles d'astre sur sa peau. Comme des milliers de crête neigeuse se détachant sur sa peau en sueur. Caché derrière des perruques et du maquillage, le fils prodige avait vu plus loin que le feu. Plus loin que les masques et les manipulations. Parce qu'il était lui-même, un fils des mensonges visuels. Parce qu'il était un artiste illusoire. Fins cristaux blanc qui s'agglomèrent en flocons, s'éparpillant encore en illusion sur son cœur encore amoncelé sur l'éblouissante performance qu'elle venait d'offrir au monde, mais surtout à lui. Lui qui s'étanchait de tout, comme si tout lui était dû. Tout de son caractère et de ses manies l'invitait à prendre l'offre plus au sérieux. À se laisser posséder comme si cette nuit, dans la ville des anges, elle n'appartenait à personne d'autre qu'à lui.

Son sourire carnassier  à l'apparence doux comme neige, pur...et fondant. Et comme les flocons qui étaient déjà disparu, les éclats de ceux-ci brillait encore dans ses yeux. Comme une provocation, une illusion féérique avant une catastrophe, selon ses humeurs. Dérèglement de vie ordinaire, recouvrent silencieusement une nouvelle réalité. Une réalité qui, ce soir, n'appartiendrait à personne d'autre qu'à eux.

Aaravos continue de sourire, s'avançant d'un pas, son torse toujours trop peu trop près. Il hausse les sourcils et lui accorde la faveur de ne pas prolonger ses supplices qu'il lui fait endurer. À lui montrer le chemin vers l'ascenseur. Puis à se retourner vers elle comme si chacun de ses mouvements n'était décidé que pour lui, ce soir. Parce qu'un nouveau sourire s'inscrit sur son visage et l'écrit au quotidien de ces sens en éveil. Parce que le récit qu'il s'imagine pour le reste de la soirée pèse autant que la réalité actuelle; il en avait rien à faire qu'elle soit un monstre ou qu'elle soit humaine. Sa supériorité il la connaissait, mais ce qu'il voulait, c'était le goût du risque. De posséder avant de connaître et d'abandonner une fois qu'il en aurait tout appris. À saisir toutes les ficelles, pour manipuler comme un pantin, le fils de ses désirs et ses ambitions.

-Venez me rejoindre après vous être changer. Je déteste ceux qui se cache derrière un masque, un...personnage. Soyez vous-même ou disparaissez.

Clin d'oeil provocateur, Aaravos lui emboite le pas, la bousculant légèrement de son envergure contre le cadre de porte par lequel elle venait à peine de traverser pour rejoindre les coulisses.

I've been catching planes for the fun of it
Then I'll be watching fame turn to punishment
The weather's only sunny when I'm under it
And I haven't really changed, yeah I'm just confident


Ce qu'il recherchait vraiment ce soir, c'était le plaisir. Lier autrui à ses désirs les plus exquis et incompris. Désir excessif, impossible à obtenir sans le vouloir. Désir figé au seuil de leurs silences qu'il camoufle avec un rire innocent. Frontière très mince entre silence et souffle, désir et abandon. Restant sur le fil de ses désirs terrible, impossible à calmer. Instinct animal. Désir bestial de la voir danser, possessif qui s'entrouvre de regards chevauchée. Apothéose lubrique entre deux monstres qui, mutuellement se lutte à posséder la meilleur illusion. Le vide emplit les poumons du djinn d'un tremblement de la voix, et ne respire plus qu'à l'idée de la voir se pavané devant lui, comme un cadeau, reflet possessif de ce qu'il n'a encore jamais posséder. À vouloir la regarder comme un faire-valoir à son ego.

Conscience cassé, inconscient puissant. À laisser le destin aux mains du hasard.

-Demandez ce qui vous plaira au bar. Ma tourné.

À la laisser derrière lui, comme un souvenir du passé, à feinter de ne pas regarder derrière, le feu de son sang se fracassant à la froideur de son hiver perpétuelle. Ce soir, quelque chose brûlerait. De froid ou de chaleur.
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Dim 19 Déc 2021 - 0:10

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Feat.  @Aaravos Borgia

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Son audace me fait frémir. Il agit comme si il ne connaissait pas le refus, et je ne souhaite même pas être lae premier.e à le lui faire connaitre. Qui pourrait oser dire non à ce charmeur diabolique ? Il voulait une séance privative. J'étais prêt.e à lui offrir, et de bonnes grâces qui plu est. Parce qu'il ne voulait pas de ce personnage que j'avais présenté.e sur scène, mais de la personne qui en était à l'origine. Et c'était moi, Noël.le. Je ne savais pas où me mener cette nuit, plus loin que vers un simple travail il me semble, et je me laisse guider, envouter, avec grâce et volupté. Ce jeu de pouvoir dans lequel il m'engage, je désire ardemment y jouer à mon tour, mais je veux être cellui qui est guidé.e. Je reçois donc ces commandements comme une invitation, et j'y acquiesce de bon gré.

Surtout concernant le verre d'alcool. Alors tandis que le bellâtre disparait dans ses appartements privée, je me dirige vers le bar, dans ma tenue de scène. J'ai l'impression de ne pas appartenir à l'ambiance de la boite de nuit, la musique qui se joue ne m'atteins pas, les corps qui ondule s'écartent sur mon chemin. Je ne pense qu'à ce qui est à venir, à ce qui m'attends là haut. A lui.
Le bar, je commande un verre, non deux. J'aime la téquila alors je prends des shooters. Je goute la puissance de l'alcool qui me fait grimacer, bénissant ces effets dans mon organisme dès qu'il y pénètre, puis mord dans le citron pour son acidité. Je n'ai pas envie de le faire attendre... Sans dire un mot au barman, qui sait bien pour qui il sert un verre, je m'empare de la bouteille, et m'en retourne vers mes coulisses. Je prends une gorgée du liquide en retraversant la foule. J'en ai rien à foutre, ils ne m'intéressent aucunement. Mon objectif est ailleurs.

Dans ma loge, je fais face au miroir de nouveau. Mais à l'inverse d'avant ma chanson, j'enlève la magie de mon visage. L'illusion, le masque se dissipent sous les lingettes démaquillante, ne laissant que mon propre visage. Mes traits ne sont plus affinés par le maquillage, je fais glisser ma perruque puis défait tout ce qui retient mes cheveux naturelles de retombés en cascade sur ma nuque. Je porte les cheveux longs, je pourrais aussi bien me passer de perruque à ce stade mais ce serait beaucoup moins drag. Au tour de mes vêtements de disparaitre pour me laisser dans ma nudité originelle. L'ivresse qui me berce ne fait que me conforter dans l'envie d'exécuter tout ce qui va suivre. Un peu comme si j'allais succomber, enfin, dans l'extase que j'avais retenu.e quelques temps plus tôt. J'en suis presque pressé.e. Dernière gorgée avant d'y aller. De me poser devant cette ascenseur luxueux donc le ding lui-même est élégant tandis que ces deux portes s'ouvrent devant moi. J'appuie sur le bouton.

Lorsque j'entre dans les appartements privées, au dessus de l'Altra Dimensione, je ne porte qu'un châle bleu pale transparent sur mes frêles épaules androgyne. Mon corps masculin et sans artifice reste tout de même empreint de cette féminité qui lui est naturelle, dans chacun de mes mouvements, alors que je me présente au milieu de la pièce. Il n'a pas besoin de me demander si je suis prêt.e. Je le suis, pour lui.
L'endroit est assez grand pour me contenir. Et dégager de ces encombrants car ma futur taille ne me permettra pas de me contenir dans une pièce complètement meublés. D'un geste de la main je fais naitre une barre de glace qui s'étends en verticale du sol au plafond de la pièce. J'y pose une main qui ne sent pas le froid, dont la peau chaude n'accroche pas au gel, mais qui le caresse.



Et je danse autour de ma création de glace. Mon regard s'éclaire de ce même froid mystique tandis que je pose ce regard envouté sur celui que je veux bien appeler Maitre ce soir, une partie de ma vision voilée par mes cheveux bruns sombres. Je tourne et j'ondule, le châle transparent que je porte laisse entrevoir mon corps uniquement et je sais que ce n'est pas l'arrangement que nous avions convenus. Mais je préfère attendre le début de mon changement. Alors je me laisse glisser, tournoyant en tenant ma barre gelée. Et je le sens arrivé, de nouveau. Comme sur la scène. Bien plus lent mais toujours à la recherche de la chaleur de l'extérieur. Le dragon des neiges que je suis refait surface. Ces écailles apparaissent sur mes cuisses ainsi qu'entre-elles et je laisse enfin glisser le tissu sur mes épaules déjà elles aussi recouvertes d'écailles de nacres. Je m'avance d'une démarche gracieuse vers cette homme qui inspire et respire la luxure par tous les pores, je veux qu'il touche. Qu'il me touche. Qu'il puisse connaitre la sensation de posséder une des créatures à la fois la plus belle et la plus terrible de ce monde.
Je me pose sur lui avec la frêle délicatesse d'un flocon, et c'est avec cette même tendresse des premières neiges que je viens lui saisir la main, croisant son regard de sombre et froid dans le mien lumineux et en feu. Je dépose un de ces doigts sur ma lèvres supérieurs, et le laisse glisser plus bas jusqu'à cette poitrine que je ne possède pas. La caresse qu'il me procure créer un sillon d'écailles, comme l'éclosion d'une fleur qui poursuivit son ouverture et qui se répands en pétales.

Puis tel la brise qui emporte la neige, je m'éloigne car de nouveau, il n'y à presque plus aucune parcelle de peau humaine sur mon corps, et que le reste du changement s'annonce. Alors je pose une main, déjà devenue griffes sur la barre de glace, je m'arque boute sur la tonalité sensuelle de la musique et je laisse mon corps s'allongeait. On pourrait penser que c'est une souffrance de chaque secondes, que d'user de ce métabolisme lent et froid pour entamer cette transformation phénoménale. Je ne ressens pas de douleurs, je ressens mon corps qui change mais mon cerveau draconien doit éliminer ce genre d'information. Ou les modifier, car moi j'y retrouve une forme de plaisir.
Alors que mon corps continue de grandir, de s'allonger, mes jambes se changent en pattes qui s'arquent et dont les griffes raclent le sol. Je peux presque distinguer en détail les moulures du plafonds de l'endroit tandis que mon visage perds son humanité pour aller vers cette bestialité qu'il y à au fond de moi. Deux grandes cornes blanches prennent leur place tandis que mes cheveux se changent en une sortes de plumages. C'est ensuite ma queue de dragon.ne qui fait son apparition. Longiligne, elle se terminait en pointes et était aussi duveteuse que ma crête. Puis chez les dragons, ce sont toujours les ailes qui sortent en derniers. Dans mon dos, elles se déploient de toute leur immensité, elles sont lisses et tachetés de bleu comme certaines écailles de mon corps majoritairement blanc comme neige. Visuel de la forme dragon de Noël.le

La barre de glace se change en neige et cède sous ma patte de dragon.ne. Je peux ainsi me poser à quatre pattes au milieu de la pièce. Une pièce qui se refroidit comme une chambre froide par ma simple présence. Car je suis une incarnation du froid et de l'hiver sous cette forme. Sous mon corps, c'est le givre qui se forment et qui s'étend, mon souffle n'est plus qu'une brume froide.
Je tends mon cou et abaisse mon corps, pour rapprocher mon visage draconique de l'homme qui m'admire. Mes yeux ne sont que deux béryls bleutés qui le questionne, qui se demande si il est satisfait de ce qu'il à sous le regard.
 


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Dim 23 Jan 2022 - 16:42
Avoir le contrôle, sans images pour lui revenir en tête. Là ou ce soir c'était son moment de liberté à elle, c'était pour lui son moment de gloire. À  manipuler en secret la véritable image derrière leurs caractères respectifs. La bête en elle, le monstre en lui. À la voir à genoux, comme quelqu'un qui ne priait que pour  lui plaire. Et le danger qui venait avec le fait de tergiverser dans sa danse sensuelle et dans ce corps nue qui se transformait lentement sous ses yeux, au même rythme de la neige qui tombe. Illusion du froid sur sa peau, illusion de chaleur qu'il transfère sur sa peau, comme des flammes léchant ses cuisses et puis ses reins androgyne qui résonne, ambiante, enivrante.

Quelques mouvements et des émotions qui essais de le transpercer dans ce corps qui se mouvait devant lui. Personne pleines de rêves, dansant au gré de ses humeurs par pur plaisir de faire plaisir à un étranger, en l'échange d'un gros montant d'argent. Volant comme un fée vers lui, avec la force d'un lion. Lion toujours en cage alors que les écailles commence à éclore sur sa peau, comme une couche de neige se transformant en glace.

Marcher, frémir, transpirer, virevolter dans cet espace qu'était devenu son loft comme si rien d'autre ne pouvait prendre place. Son corps et son tout s'enroule  dans un virevolte de neige qui ne refroidissent aucune de ces ordres alors qu'il lui fait signe d'approcher d'un index. À la regarder se déchainer sans savoir son envie violente de vivre pour toujours. Homme violemment amoureux de lui-même, D'un corps qui lui appartiendrait pour l'éternité. Corps qui n'a besoin de chaleur que par le monde qui l'embrasse, même d'un regard.

Danser aux bords de l'abîme, en se riant du danger, son éternité comme un cadeau qu'il c'était fait lui même.

Leurs regards se jouent alors qu'elle se transforme. Le lion sorti de derrière les barreaux. Comme une  bataille invisible qu'ils se relançait sans cesse. Ou chacun de leur pas de danse, repose toujours hors de porté, comme un frisson, sur l'épaule, dans le cou. Enfin ses doigts et puis ses lèvres. Fins et longs. Aaravos pose son regard sur sa bouche, qui devient rapidement une gueule pleine de croc. Bouche qu'il essuie après avoir posé une fraise juteuse, gorgé d'une envie de se mordre lui-même, par appréhension.

Puis d'elle, l'humain inutile se transforme une créature de beauté immaculé. Force de nature qu'il envoute dans une illusion du bout des doigts. Regard froid qui le transperce. Peau d'écaille sur laquelle purger, rincer cette envie de posséder une bête aussi puissante. Digérer ce monstre qui ne pourrait appartenir à personne d'autre qu'à lui, ce soir. Il la capture dans une illusion pour se rappeler plus tard ce dangereux moment. Il la laisse s'approcher. Lui que les hommes vénères avec envie.

Entre rêve et cauchemar, Aaravos s'approche une main tendu pour toucher les écailles refroidit de son corps draconique et ne peut que l'admirer. Même s'il sait les djinns comme la seule race supérieur, il se voit également reconnaitre la beauté dans les choses aussi belle et puissante.

-Can you breath me as well has you breath ice ?

I will be your church tonight.. Your place of worship. Hold my hand, hand mellow. Reckless behavior, place so pure turned dirty and raw. Fucking in and fighting on.

-Eyes of fire and ice breathing. How is such an amazing creature not mine yet ?
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Lun 7 Fév 2022 - 19:44

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Oui, un souffle de ma part et tu mourrais de froid. Un souffle de ma part, et ta beauté éternelle sera préservait pour toujours dans ma glace. C'est ce que je veux lui répondre, mais sous cette forme je n'ai pas de voix. Je n'ai que mes yeux pour m'exprimer, et j'espère que mon regard peut transmettre cette fascination et cette emprise qu'Aaravos exerce sur moi. J'accepte cette main qu'il pose sur mes écailles, j'avance mon cou pour l'inviter à le prolonger, à l'approfondir. Je le laisse me flatter de ces douces et poétiques paroles. De cette question rhétorique qui n'a pas besoin de réponse de ma part tellement elle est évidente. Je serai sien.ne ce soir.

Ma forme de dragon n'avait jamais était louer pour sa beauté, pour sa grandeur et sa merveillosité, pas avant en tout cas. Pour les membres de ma famille, j'étais un dragon frêle, chétive, féminin. Honteux. J'avais toujours du me faire paraitre plus monstrueux.se que je n'étais fabuleux.se, plus violent.e aussi alors que je n'étais qu'amour. Pour survivre, pour montrer que j'étais digne, moi aussi d'être ce que j'étais. Je devais me conformer à une image qui ne me convenait pas, depuis bien trop longtemps. Alors je sortais des carcans, je voulais définir moi-même ma propre image de dragon.ne. Pas une créature faite pour dominer et régner, pour dispenser son souffle furieux sur un monde innocent par simple jouissance dans la puissance. Mais une créature que tous pourrait admiré et adoré, se réjouissant de ces prodiges, souhaitant éclaircir le monde au lieu de l'assombrir d'avantages.
Oui je voulais qu'il me voit, qu'il m'adore, et qu'il me glorifie. Moi qui n'était que beauté et puissance.

Une puissance qui parcourait chacun de mes muscles, chacun de mes nerfs. L'ensemble de mon corps n'était plus calibrer sur des fréquences ou des émotions humaines mais par des instincts plus primaire et plus profond. Le désir n'était plus prison. Il était sur ma peau, sous chacune de mes écailles. Il était le froid que j'instaurais dans la pièce tel l'antonyme de la chaleur qui était censé réchauffer les corps qui cherchait à s'unir.
Si je voulais être à lui, je voulais tout autant qu'il soit mien. Et un dragon ne tergiversait pas, un dragon prenait.
Mon gueule si proche de son visage pourrait l'avaler d'une seule bouchée, mais ce n'est pas comme cela que je désire déguster Aaravos Borgia. Je souffle une douce brise neigeuse à son encontre. Douce pour moi, mais assez forte pour faire reculer le djinn jusqu'à son fauteuil. Tel la main de l'amante qui repousse son compagnon sur les draps de la luxure, je prend l'initiative de mener ce jeu à un niveau au dessus. Je reprends de la hauteur, dominant.e de toute ma hauteur en ramenant mon visage et mon cou vers mon corps. Une patte avant sur le sol, l'autre se lève. Griffes annonciatrice de mort, tel une ombre qui descend sur Aaravos, ce n'est pourtant pas de la violence qu'il y à dans mes gestes, mais de la douceur, une sorte de sensualité qui n'a rien d'humain. D'une de mes griffes, je déchire les vêtements du Djinn, découpant d'un simple mouvement l'entièreté de sa chemise, découvrant son torse parfaitement taillé et qui allume la lubricité dans mon regard draconique. N'hésitant pas jusqu'à déchiré le cuir de sa ceinture ainsi qu'une partie de son pantalon, ne laissant aucunement le doute à mes intentions.
Je ramène ma patte vers moi. Je le regarde de toute ma stature hivernale, satisfait.e, presque souriant.e si c'est possible sous cette forme. Il me suffit d'un pas, pour être plus proche d'avantage d'Aaravos. De ce délicieux festin qui me fait de l'œil, l'envie d'y gouter et trop forte.  Bien sur je cède à mes instincts. Je me penche vers lui et ma langue reptilienne se dénoue et vient savourer cette peau, d'une délicate et sulfureuse lenteur, et avec une lubricité toute manifeste.  Pour moi, c'est un jeu de luxure et de séduction d'une toute nouvelle sorte, jamais je n'avais pu exprimer ce genre de désir ou d'envie sous cette forme, bien que je savais bien que cela se faisait entre dragons, pratiques d'ailleurs obligatoires dans ma famille pour le reproduction. Mais étant ce que je suis, et ressentant ce que je ressens, tout cela était inédit. Et intense.
Glorifie moi encore, dis moi que je suis magnifique...


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Pretty Boys Cry [Aaravos & No'] Empty Re: Pretty Boys Cry [Aaravos & No']

Sam 12 Mar 2022 - 9:29
À toujours faire ce qu’il lui plait, sans tergiverser, sans vouloir être raisonnable, sans remettre à plus tard. À posséder tous les grains de sable avant que le temps ne s’efface avec celui-ci. Ne pas être raisonnable, ni jamais temporiser, ni douter, ni attendre. Après un moment à caresser l’exactitude de chacune de ses écailles, il regarde au-delà de l'altération constante de son illusion pour étudier le calme de son expression. Il savait que rien d'autre ne pouvait capturer cela, que certaines choses n'étaient vraiment vues qu'avec ses yeux. Et ce qui se passait ce soir, du haut de la tour de l’altra dimension; c'était l'une des images de sa vie. Quelque chose dont il se souviendrait et dont il se vanterait volontiers à qui voudra bien l’entendre. Ou peut-être la garderait-il en secret jusqu’à l’exposer.

Il exposa sa rétine et laissa le désir brûler son visage scintillant, chatoyant et absorbé dans son âme. N'hésitant jamais à la martyriser pour ses propres bénéfices, son pantalon s'amoncelle facilement contre ses cuisses avec des raisons d'exploser.  Tenir entre le bout de ses doigts et sa clavicule, applaudir alors qu'ils se consument mutuellement. Des créatures de la nuit que personne n'entend venir.

Arcane sans ombre, sans place attitré au sein de leur jeu. Ils peuvent aller où ils veulent. L’animal légendaire à ses pieds, comme une réflection de ses instincts primaires. Est-ce que la bête se retient, comme pour le prévenir de son imprudence ou bien le pousse-t-il en avant ? Aaravos l’ignore après tout, il faudrait bien être fou pour faire ce qu’il s’apprêtait à vendre pour lae posséder. Ou alors c’était précisément ce qu’il cherche. Elargir les limites, sans fin, sans relâche. Entrer en transe.

Laisse-toi posséder par un esprit plus puissant que le tien, une énergie impersonnelle. Il ne s’agit pas de perdre conscience, mais de laisser parler la folie originelle. Unis-toi à l’océan de l’inconscient. À cet instant, l’égo du djinn explose. Sans conception de l,espace, il le devient. Sans conception du temps, il devient le phénomène qui arrive. Dans cet état de présence extrême, chaque geste, chaque action sont parfaits. Tu ne peux pas te tromper, il n’y a ni plan, ni intention. Il n’y a que l’action pure dans l’éternel présent.

Étrange, divisé entre le besoin permanent de sa solitude et la propension variable qu’il a du plaisir d’être dominé. Il est à moitié solitaire, à moitié social. Il est dans l’attente mais il n’attend rien. Il ne sait pas ce qu’il attend.Souffle de glace plus fort que les séismes qui ravagent tout sur leur passage, Aaravos est poussé par en arrière jusque dans le fond de son fauteuil. Désir à la fois intense et étrange. Intense parce qu’il n’y a jamais goûté. Fragile parce que lorsqu’iel lui appartiendrait, son désir ne survivrait pas longtemps, avant que le djinn trouve un intérêt ailleurs.

Petit agneau aux ailes fendantes s’approche un peu plus près et vient lentement se sacrifier sur l’hôtel de sa luxure. Iel entre dans son jeu, ou tous les coups sont permis. Regard fiévreux. Aaravos boit cul sec le reste de son vers de whiskey avant de lancer avidement le verre derrière lui, éclatant le verre dans un bruit strident qui lui rappel son statut et de son désir ardent de dominé ce qui lui serait normalement interdit. Aaravos ne bouge pas lors qu’iel le griffe là où son odeur lea marque. Il ne la laisse pas marcher sa chair, il ne lae laisse pas entre dans sa peau. Pas le temps pour l’attente, pas le temps pour l’abandon, cette fois, ce sera lui qui mordra. Une fois qu'il a pu goûter à sa langue qu'il contemple et une fois qu'il a su ce que c'était exactement que d'avoir des crocs et des griffes qui demandaient silencieusement d'aller plus loin sur et dans lui, Aaravos esquissa un sourire malsain en redressant le museau de Noël.lle d’un geste autoritaire. Entrechoc de mental inférieur, presque mécanique. Défaut de violence qui procède sans doute d’une énergie qui lui sera insuffisante contre une bête aussi grande. D’une main presque assassine et des doigts devant ses yeux qui danse des illusions qui n’appartiennent qu’à lui, Aaravos inflige une illusion d’iel qui se fait instrument dans ses mélopées profondes ou l’arc des mots fondent sur des non sens.

At that moment he knew what he wanted was to feel as light as a body falling from the balcony. He knew he wanted to kiss that skin as hard as if he was hitting the ground. At this moment, he wanted Noël.le with a carnage on his hands, poison on his lips, bruises on his neck, thighs, wrists like a butchery, kisses like a slaughter from eyes that consume.  To wrap his hand around the night and control that. Dangerous creature that still needs to be rushed and squished. Creature of the night that will be use until there’s nothing left. And for a moment there, Aaravos got himself in an illusion, like he tasted her/his soul. She/he tasted like him.

-Make me fly.

More of an order than a request. Not knowing if Noë.lle would take that door and flew him off the sky. But what he wanted now, was danger.

-Make me shiver as much as the cold breeze that’s coming out of your entire soul.
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Sam 19 Mar 2022 - 23:36

Pretty Boys Cry


Feat.  @Aaravos Borgia

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Aaravos n'était pas une illusion, c'était un enchantement et une malédiction tout à la fois. Je ne pouvais que céder à ces charmes, qu'ils soient d'ordre naturelles, ou bien de l'ordre du mystique. Pourtant, je sens bien que je glisse dans quelque chose d'éthérée, d'iréel qui prend le pas sur mon esprit rationnel, pour le peu que j'en ai. Peut-être est-ce une sécurité pour le patron du nightclub que de m'ensorceler de la sorte, moi qui suit une créature titanesque incarnant à iel seul.e un des phénomènes saisonnier de la nature de ce monde. Son ordre, son commandement, est comme un murmure mélodieux à mes oreilles, mielleux et envoutant, irrésistible. Comment dire non à Aaravos Borgia ? Cet homme soupçonne-t-il qu'il n'a pas besoin de ces manipulations avec moi ? Que seul son charme viril à suffit à me faire succomber...
Son corps nu qui se libère des lambeaux de tissus que j'ai déchiré.e laisse parvenir à mes narines bestiales le fumé de sa peau si désirable et entêtant. J'ai pu le gouter, maintenant j'en désire d'avantage. Je souhaite m'y fondre. Mais pas comme ça, pas sous cette forme. Même si j'aimerais, cela m'est impossible. Avant de céder à mes appétits, je désire premièrement céder au désir de celui que je veux bien considérer comme mon maitre pour cette soirée.

Et tel un servant devant son suzerain, je m'incline, bien bas, posant mon aile tel un tapis d'une blancheur nuageuse en guise d'invitation. Soumise dans le plaisir et l'adoration, c'est la première fois que je laisse un être monter sur mon corps de dragon.ne, je n'en dirais pas autant de mon corps humain cela dit. Alors en plus de l'excitation que le moment me procure, il y a quelque chose d'autre que je ressens. Une sorte d'affection toute particulière pour le djinn. Moi qui voulait me faire glorifier, me voilà à le vénérer lui. Et j'adorais chaque instant.
Une fois qu'il fut installé sur moi, que je puisse ressentir la chaleur de sa peau sur mes écailles de glaces, je me redresse. Je sens ces mains qui s'emparent des plumes de ma crinières sans violence mais dans l'unique but de conserver son équilibre. Je me redresse de toute ma stature draconique. De mes presque 4 mètres de haut, je déploie mes ailes dans une bourrasque aux élans de blizzard qui n'ont seulement ouvre les portes vitrés du balcon de l'appartement en grand, mais fait aussi voler en éclat ces verres ainsi qu'une partie de son portant. J'avance, résolue à faire voler mon maitre tel qu'il l'a désiré.

Si moi je ne ressens pas le froid, il devra endurer la morsure de cette dernière pour la magie d'un instant, pour dominer les cieux. J'avance et chaque pas que je fais dois faire trembler les lustres cristallins de l'altra dimension en dessous de nous, pourtant j'accélère, je prend de l'élan car ce que je m'apprête à faire, ce saut de l'ange, ne m'effraie nullement. Au contraire, il me grise peut-être plus que l'alcool dont je m'imbibe chaque soir.
Dans le vide de la nuit, mes ailes déployés trouvent les courants d'airs ascendant, et grâce à mes battements, je m'envole dans le ciel nocturne de Los Angeles, uniquement éclairer par les myriades de lumières de la ville des anges. Comme si la nuit noir d'encre et la terre s'était inversé, car les étoiles ne sont point au dessus de nos têtes mais bien en dessous de nous.

Il n'y à pas de destination précise à attendre, il n'y à que l'instant présent qui compte, chaque battement de mes ailes diaphanes nous portent entre les immeubles de la ville, tout come vers ces parties moins peuplés, même si cette dernière est immense, je pourrais la parcourir en peu de temps si je le désirais réellement.
Mais mon désir va vers tout autre chose. Pour autant, je fais quand même duré ce vol, pour Aaravos, pour son plaisir qui m'en procurera tout autant par la suite, pour je ne sais quel raison. Mais c'est une de mes certitudes sur le moment.
Ultimement, j'avise le bâtiment le plus haut de la ville, celui qui domine et auquel rien ne résiste. Et je m'y dirige avant de m'y poser, déposant mon passager adoré dans le vent et le froid, lui qui est dans sa splendide nudité.

J'amorce le changement de mon corps, qui rapetisse vite afin d'atteindre une taille humaine pour me retrouver aux cotés de mon seigneur, alors mes ailes disparaisse dans mes omoplates, que ma queue se rétracte dans ma colonne, que mes griffes redeviennent ongle, je ralentis ma métamorphose pour que sur mon corps androgyne persiste encore quelques écailles, voilant le genre de mon corps pour conserver ce mystère et cette beauté qui me sied d'avantage que la vérité. Ainsi que je me sens belle et moins vulnérable, pourtant je sais bien qu'il faudra tomber les masques à un moment. Mais laissez-moi encore profiter de la magie d'un moment, que je puisse graver cette fantaisie dans mon esprit pour qu'il revienne me tenir chaud dans la froideur de mes nuit solitaire.
Je suis prêt.e à m'offrir, entièrement.  


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