When the wise man is angry, he ceases to be wise [PV Llyr

Ouvrant la boutique, je regardais la foule matinale qui déferlait dans la Nouvelle-Orléans. Il y avait des gens heureux. Des gens tristes. Il y avait ceux qui marchaient en groupe, riant et flânant comme si le monde leur appartenait. Il y avait des gens seul, ceux qui n'avait pas besoin de la compagnie des autres pour être heureux. Ce n'était que des humains. Malgré tout, je ne voyais que les échecs et les erreurs. La façon qu'ils avaient agir simplement. D'être qui ils étaient en dépit des autres. Je sentais que les humains étaient capable de tout. Ils pouvaient trahir. Ils pouvaient blesser. Je trouvais que les animaux permettaient d'avoir quelque chose d'optimiste. Parce qu'ils étaient bon. Ils étaient loyaux.
Selon certains, j'étais trop animal et pas assez humaine. Mais du coup, je me retrouvais un pied dans chaque monde. Deux moitié de moi-même qui ne pourraient jamais aller ensemble.

J'arborais ma solitude comme une bonne chose. La meilleur chose que j'avais pour être à l'abri. Pas seulement physique, elle m'évitait d'écouter et d'être confronté aux sentiments parfois intrusif. Les problèmes prenaient trop d'espace. Trop de mal. L'humain n'est qu'une source infini de problème. Parce que l'humain est tel qu'il est. L'humain comporte une partie de soi qu'on aimerait tout ne pas avoir. Une partie sombre ou se mélange la tristesse, le chagrin ou la colère. Mais je sais qu'une chose, il est important de savoir qui on est. Ce qu'on veut être. Peu importe ce que les autres pensent. Parce que la mailleur façon d'avancer, c'est de compter que sur soi-même. C'était la seule solution qui éviter une souffrance inutile. Je le sais. Je l'ai appris trop tard. Tentant maladroitement de ne pas écouter les plaies d'un cœur à moitié guérie.

J'avais pu remplacer et récupérer les bijoux qui avaient été endommagé pendant le tremblement de terre. Oubliant cette période. Oubliant encore les sensations qui m'avait submergé. Et qui n'avait fait que renforcer mon envie de retrouver la nymphe. Retrouver celui qui avait été mon meilleur ami. Mon frère de cœur. Pour détruire sa vie comme il avait détruite la mienne. Sentant la colère revenir au cœur de mes tripes, je voyais la présence de Ebène, mon adorable chaton fidèle, comme mon catalyseur. Un petit ange gardien à poil. Voulant faire comme si rien ne s'était passé, je me concentrais sur un client qui avait franchi les portes de la boutique. Étant là depuis un bon moment, je décidais de m'approcher de lui en quête d'une distraction. Même si rien de ce que je pouvais faire pouvait me faire oublier tout ça. La véritable raison de ma bataille intérieur. Mon but ultime.

- On dirait que vous avez besoin d'aide.

Posant les derniers cartons sur le bureau, je me concentrais sur le client. L'homme qui était sérieux, aussi bien dans son apparence que dans la façon qu'il avait de se tenir. Il le portait sur lui. C'était un homme sérieux. Même si je pouvais sentir la différence entre ce qu'il laissait transparaître et ce qu'il ressentait. Réellement.