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Isaac Morgan
Isaac Morgan
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: Itch for a cure [Althea] Mhvu

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Ven 15 Oct 2021 - 17:19
«On the verge of no return, why'd you keep fucking it up?
Don't wanna have to bury you, but nothing seems to get through your skull
One day, the only butterflies left will be in your chest
As you march towards your death, breathing your last breath
I hate to say, "I told you so", but look how the bruises show»

Les marées ont tourné sur leur chance de tourner l'accalmie de leurs sorts. Hantant sur ses propres sentiments avec rien rien à perdre, comment Isaac avait-il pu laissé s'enfoncer ses crocs si profondément. Les rêves danse dans la tête d'Isaac, alors que son subconscient s'imprègne d'un parfum amer. Il se répète de nouveau les mots, mais les détestes. Il accepte ses mains, mais les rejettes aussi vite. Était-il partie trop tôt, ou était-il arrivé trop tard  ? La culpabilité se mêle à l'empathie, pendant que les démons sur son cœur se remplis de cette cette haine. Un ciel étend son obscurité jusqu'à perte de vue et il se perds dans les rues, ses jambes courant sans s'arrêter, espérant la retrouver dans un détour. Sa respiration est courte, ses poumons brûlant, agonisant et le suppliant d'arrêter de chercher et puis c'est la fin du monde, tout s'efface, même la mer ne fait plus de vague. Les choses semblent enfin tenir debout, ses lèvres et ses mains se répondent enfin, leurs mots se touchent sans même se heurter, les gens qui passent n'existe plus, ce soir, son monde était apaisé. Des sourires s'encastrent, ces combats s'offrent le luxe de combattre à ses oreilles. Avait-il vraiment la possibilité d'être qui il souhaitait ou était-ils seulement formaté par une existence posant des barrières impossibles à briser tant elles étaient renforcées par des siècles et des siècles de règle tacites d'une destiné qui n'était jamais supposé se mélanger ? Son inconscient lui impose des limites, même les paupières closes et il finit par lâcher prise.

Une drôle de sensation hante ses membres, comme s'il avait passer une vie entière sans même bouger de son lit. Les yeux ouvert, Isaac détaille la pièce qu'il à analyser des milliers de fois et essaie de comprendre pourquoi. «Why do i feel like this ?» Quelques minutes passent et, face à l'absence de réponse, il décide simplement de se lever, laissant dans un coin de sa tête les questions qui le taraudent encore, en espérant simplement les oubliés au même rythme du crépitement de sa cigarette. Il ne remarqua même pas les légères trace des blessures reçu dans son combat cette nuit, au détour d'un rêve.

«Let my solitude not destroy me. Let my solitude keep me company. Give me the courage to face myself.»

L'appartement est vide et silencieux. Il n'y avait personne d'autre que lui, ses sauvageries et ses angoisses. Seul avec des étendues de vide à remplir. Isaac finit par écraser sa cigarette, amadouant ces désastres une fois de plus. Sous sa peau se courtisais l'amour et l'interdit, son âme et son instinct. Il manquait la manière dont elle ne l'aimait pas, il manquait la façon dont il manquait son corps sans la voir, de ce corps dont il ne connaissait pas l'histoire de toute ces écorchures. Il lui manquait l'illusion de la manière dont il apparaissait dans ses yeux. La façon dont elle avait exister, lui qui avait toujours été transparent. C'était son regard sur son corps écorché à vif. Il avait failli dire oui sans savoir quoi faire de son désir en demi temps, de son étreinte et de son emprise. Il était en train de construire sur ses désastres, un mur qui arrivait à taire ces propres démons. De ces méfiances injustifiés, à ses angoisses animal, Isaac cherchait avec désespoir des informations sur Althea, mais il ne trouva rien de nouveau, rien qu'elle seule ne pourrait lui dire.

Il était compliqué maintenant pour Isaac de vivre dans l'absurdité de ses combats intérieurs. Il se confondait entre ses envies profondes et celle des autres.

Influencé.

Il se calquait sur les attentes qu'il croyait lire dans ses yeux.

Inexistante.

Et pourtant, pendant 1 mois, il avait continuer de poursuivre inlassablement ces chimères et ses imperfections, s'épuisant à traverser les mirages destructeurs d'une illusion dont il ne pouvait pas se défaire. Mélange entre la haine de ce qu'elle était et l'amour derrière tout ce qu'elle représentait. Hypocrisie de ses angoisses, manipulation abusive entre illusion et destiné. Derrière le miroir, des clavicules creuse et des yeux avides se reflète dans le miroir. Dans l'éclat de ses yeux, des hantises résonne. Isaac se sentait de nouveau déraciné. Il n'habitait étrangement plus totalement les courants de sa propre haine. Dans la langueur de la nuit, alors que ces étincelles s'amenuisent, une lenteur le frappe. Une insolence plutôt terne de mettre fin à ce chaos qui rôde et qui l'empêche de dormir. Bruissement de sa peau sur les draps nue, Isaac finit par se rendormir.

Le temps coule et le jour succède à la nuit. Une évidence s'écroule encore, impalpable autour de lui ; il veux la revoir. He needs to go back there. He needs to tame his demon again, even if it last only one illusions at a time. Dans un chuchotement que nul ne peut entendre, Isaac glisse quelques mots.  Le paradoxe entre sa haine et l'amour. Limite extrême entre ses sentiments, sans en avoir de mot pour la décrire. Plus il la haïssait, plus elle le poursuivait. Plus il voulait l'aimer, plus elle le haïrait. Il avait ressenti une déception puis avait continuer dans le déni de camoufler sa douleur, qui c'était transformer en rage. Une partie d'Isaac n'était pas loin de la détester. Il avait envie de lui briser le cœur et de lui en faire manger les morceaux et l'autre voulait lui offrir les siens pour qu'il puisse se reconstruire, même une nuit. Le soldat finis par tourner le coin de la rue, un regard posé sur la boutique d'Althea, des fantômes toujours ineffaçables dans la tête, résumé à en découdre, coûte que coûte. Décidé à laisser l'amour ou la haine décidé de leurs sorts.

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Ven 15 Oct 2021 - 17:57
Itch for a cure.
Althéa x Isaac

Elle ne le cherche pas.
Elle ne le cherche pas quand elle est là, assise avec un autre client, un autre patient, un autre brisé, et qu’elle fixe sans un mot dire le trou qu’il a fait dans le mur juste avant de partir en trombe. Elle ne le cherche pas quand le silence retombe, après un autre entrechoquement du vieux rideau de perles en bois, comme le dernier de la journée. Elle ne le cherche pas la nuit, en fixant le plafond sans rêve, tandis qu’à côté d’elle Hadès ronfle plus fort qu’il y a vingt ans. Elle ne le cherche pas en marchant, n’importe où, en se disant qu’il va surgir de n’importe quel visage fermé qu’elle croisera dans la rue. Elle ne le cherche pas. Elle n’a pas le droit de le chercher. Elle se nie le droit d’y penser, même. De s’avouer qu’il y a quelque chose qu’elle a abandonné chez lui, ce jour-là. Un morceau d’elle qui s’est cassé, à force d’être éclaté en mille brisures, et qui s’est détaché d’elle-même. Elle n’a pas de temps pour ça, elle n’a pas le droit d’avoir du temps pour ça. Alors elle ne le cherche pas.
Il la déteste, de toute façon. Elle a bien ressenti sa haine lui couper la respiration, venir lui comprimer les côtes tandis qu’elle était, impuissante, spectatrice de sa propre vie. Il la déteste, alors à quoi bon le chercher, hein, pour qu’il vienne entailler son être à grands renforts de colère morne ? Elle n’a su de lui qu’un prénom, qu’une souffrance, qu’un enfant peureux, et il la hante comme un fantôme qu’elle doit vainement oublier. Isaac. Le nom résonne dans ses cauchemars, dans ses absences, dans ses terreurs ; bien plus fort qu’elle ne le voudrait. Elle n’a pas le droit de chercher, pas le droit de faire quoi que ce soit, elle le doit à tous ceux qui l’aiment, ceux qui souhaitent la voir perdurer sans qu’elle ne meure sous les assauts ou qu’elle se consume sans un bruit. Alors non. Non, elle ne le cherche pas.
Elle se refuse à le chercher.
L’été tire sur son crépuscule, et Althéa est épuisée. La chaleur moite de fin de saison imprime dans l’air de Seattle une ambiance comme on en fait plus, où chaque pas semble être un supplice à tous ces gens qui se distraient. Bientôt septembre, et la rentrée ; les enfants qui poursuivent leurs études, la vie qui reprend un train-train qu’on a oublié en deux mois. Et Althéa demeurera celle qu’elle a été toutes ces années. Au fond, elle est bien contente de ne pas le chercher. Il viendrait bousculer tout ça, ce qu’elle a construit en 25 ans, tout ce qu’elle a pu établir. Il viendrait saper ses fondations, toutes les raisons qui la font vivre, et elle n’a pas besoin de ça. Elle n’a plus besoin de rien d’autre, il y a ses enfants, son mari, cette petite famille qui lui reste ; elle a des clients à garder, un ami qui l’a protégée après la mort de leur patronne. Sa vie est complète, il n’y a plus de place pour autre chose.

Ce soir, Althéa range l’arrière-boutique. Les bâtonnets d’encens brûlés, la petite table pliante au milieu, le cadre qu’elle a dû ajouter pour cacher le trou dans le mur. Yushen n’est pas là, il lui fait confiance pour fermer le Diamond et elle saura s’en montrer digne. La djinn arrange son plan de travail, ce petit espace exigu dans lequel elle passe ses journées. Ses vêtements lui collent à la peau, elle se réjouit d’être à vélo et pas dans ces transports bondés où les travailleurs s’agglutinent. Sa robe d’été, bleue nuit à fleurs, lui laisse juste la liberté qu’il faut pour être à l’aise vraiment.
Boutique fermée, vélo enfourché, elle prend la route vers son quartier où sans doute les enfants l’attendent ; à défaut d’attendre leur père.
C’est là qu’elle le voit. Et l’univers s’anéantit.
Parce qu’elle le cherche. Bien sûr qu’elle le cherche, à chaque sonnerie de la cloche d’entrée, à chaque visage dans chaque ruelle, elle le cherche sans jamais l’avouer, sans pouvoir vraiment en parler, elle le cherche inlassablement parce qu’il lui a pris quelque chose et qu’il faudra bien qu’il lui rende. Elle l’a cherché, elle le cherche, elle le cherchera, jusqu’à ce qu’enfin ils arrivent à se redonner ce qu’ils se doivent. A revoir là, au coin de la rue, la silhouette qu’elle a mille fois imaginée dans la pénombre, Althéa sent son cœur mourir.
Elle descend de vélo, guidon à la main, et marche jusqu’à son niveau, la bicyclette comme un rempart qui pourrait se dresser entre eux. La seule protection qu’il lui reste, puisqu’il l’a déjà mise à nue. Nerveusement elle réalise que sa veste est restée là-bas et qu’elle n’a pas d’autres défenses contre cet homme qui la menace.
« Isaac. » lâche-t-elle, sans trop savoir vraiment si elle veut rechercher ses yeux ou fuir son regard à tout prix.
La brune lève sur lui un regard piteux, vu qu’il est tellement plus grand qu’elle. Il n’a pas changé, en un mois. En même temps, qui change en un mois ? Il n’y a qu’elle qui se torture, qui s’imagine de longs romans là où il n’y a qu’une vérité crue, une vérité simple qui lui tord l’intérieur du ventre.
« Did you come back to hurt me? »
Rien n’a changé en un mois. Ni elle, ni lui, ni la colère qui la dévisage sans pudeur, comme pour la blesser sans un mot, sans un murmure, sans une caresse. Et, asservie à ses certitudes, à tout ce qu’elle pensait savoir, Althéa réalise une chose : elle n’a pas voulu le chercher.
Mais elle l’a retrouvé quand même.

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Ven 15 Oct 2021 - 20:30
Cause you put up a wall, cause you don't know who's fake now. You don't know who's gonna build you up or make you break down.


Il l'a voit enfin et son cœur s'arrête. Un coup de brique dans l'estomac lui coupe le souffle. La peur se rependit beaucoup plus vite que le reste. Isaac se rappela alors, ses mains dans les siennes, et l'éternité qu'elle était à tourner en boucle dans sa tête. Comme un souvenir pâle, un fantôme encore vivant. À la regarder s'approcher, en quelques secondes qui se ressentait comme une longue vie d'éternité, Isaac s'accrocha à son humanité qu'il avait tant essayé de servir. Il se rappela pourquoi il avait fusé avec son propre calvaire pour ses semblables. Il tenta d'effacer le souvenirs qu'elle avait détruit tout ça, en étant simplement prêt de lui. Sa personnalité et tout ce qu'elle était opprimait son amour-propre et gênait sa liberté. En revanche, invariablement, plus son instinct la déteste particulier, plus son âme brûle d’amour pour son état général.

Isaac s'avança d'un pas retenue et seulement un alors qu'elle était à porter de main et se rappela qu'elle lui reprochais ses silences, ces démons. Elle lui reprochait un monde entier qu'il avait partagé alors qu'elle avait brûlé le sien. Elle lui reprochais le court bonheur trouver ailleurs que dans ses bras. Lui, lui reprochait la tempête dans son coeur. La tempête qui portait son nom. Il la regardait et eu envie de lui dire d'arrêter, mais il ne bougea pas. Il l'a regardait s'accrocher à son vélo comme si sa vie en dépendait et il eu envie de lui dire qu'il ne voulait pas souffrir d'elle, comme un deuil. Il était en colère pour la tempête dans son âme, pour son absence trop présente, pour ses illusions. Il était en colère pour ses mots tranchant, pour sa haine et son silence. Elle représentait à son tour un océan qui lui foutait des vagues partout dans le corps. Il détestait se demander comment c'était possible d'être en manque de quelque chose qui n'avait jamais exister. Sa haine finis par entré et creusé une douleur entre ses côtes, se nourrissant de morceau de son cœur pour rester en vie. Isaac se noyait de l'intérieur alors que ces mots n'avaient pas de tonalité. Une haine trop épaisse, trop dure pour pouvoir être recraché c'était fait refuge dans sa gorge. «Hate me, love me, both of them are in my favor. If you dare love me, I'll always be in your heart, if you hate me, I'll always be on your mind.»

-Althea.

Leurs ancêtres c'étaient tous les deux massacrés. À leur opinions, ils avaient tous les deux grandi dans un nid de vipère, de monstre assoiffés de sang ou pullulaient la haine, le mépris et l'ignorance. Ils avaient vécu dans un milieu barbare. Il était un monstre et elle aussi. Depuis leur naissance, ils étaient destinés à se rencontrer, pour s'affronter. Pendant des années, Isaac avait vécu dans la volonté de détruire, capturer a humilié les êtres surnaturelles que ces ancêtres avaient tenter de combattre dans le noir pendant des décennies, mais quand il la  revu, il ce dit que finalement, ce qu'il considérait comme cruellement impitoyable dans les livres, n'était peut-être rien de plus qu'un monstre qui tentait de survire dans un monde qui ne les comprendrait jamais vraiment. Son regard est fuyant et beau. Isaac tente de la déjouer à ses replis d'attention, avec sincérité, retirant une partie de son armure, pour ne pas la laisser se recroqueviller. Isaac n'aimait pas ce qui disparaissait. S'éloignait t-elle de ses peurs intense et de ses comportements infâmes ? Isaac plongea son regard dans le sien, fracassant tout sur son passage d'une souplesse froide. Une onde dessine son imperturbable schéma, à mesure que ses yeux se glissent dans les siens.

Son propre regard fuis légèrement dans l'attente fébrile, assoiffé d'un souffle qui charrie ses eaux troubles. Il ferme doucement ses yeux, de peur que de par son regard fixe, elle s'aperçoive qu'il n'avait pas d'âme à refléter et aucune promesse à échanger. Ces ongles s'acharnent dans la paume de ses mains. Leurs regards à changer, leurs yeux ne reflètent plus les mêmes couleurs. La trame de leur existence comme voilé par un filtre d'inévitabilité. Isaac à froid et pourtant sa peau brûle sous son corps secoué et ses os qui grincent. La réminiscence de son rêve se dissout alors qu'elle le questionne sur ses intentions. Il n'y avait devant lui qu'un simulacre fuyant. Un nouveau sentiment  traverse sa peau qu'il croyait encore étendu sur les draps de son propre déni.

Ils avaient tous les deux, il y a un mois de ça, craqué l'allumette pour l'étincelle de leurs débuts, alimenté un foyer d'excès, d'abus, seul au monde dans un illusoire. Rendu par les flammes d'une connexion qui les rendait fou, ou du moins, qui le rendait fou, lui. Et il avait oublié qu'au final, le feu ça brûle. Il s'approcha d'un nouveau pas, se rapprochant de ce feu qu'il tentait d'éteindre, mais transpirait plus que d'amertume. À cet instant, Isaac se sentie vulnérable, mais bien assez entiers pour n'être ni soumis, ni naïf, ni docile, encore moins résigné...

-I'm not.

Elle lui dit des choses et son corps se tends. Il aimerait pouvoir la blâmer, pour ce qui était de mal en lui, mais il n'y arrivait pas. Il s'abstient. Il eu envie de lui demander quel genre de relation pouvait faire autant de mal, mais il n'eu pas le courage. Pour une raison quelconque, son esprit se lance dans un état de panique et il trouve son cœur battant contre sa cage thoracique comme s'il était prêt à sauter de sa gorge. La chaleur qui inondait ses joues contredisait la chair de poule qui se faufilait sur ses bras. C'était trop. Elle avait peur de lui, il pouvait le voir dans ses yeux. Le même regard que tout le monde lui lance, après l'avoir connu. Elle avait peur qu'il lui fasse du mal et quelque part, il avait également peur d'en faire. Leur rencontre était d’un désastre à en faire pâlir de jalousie les plus grandes catastrophes naturelles.  Sa voix tressaille et un morceau dans la poitrine du garçon se brise en même temps. La criante vérité reste coincée dans sa gorge, manquant de l’étouffer.

La jeune femme fait un pas en sa direction et instinctivement il recule, la tête baissée, les muscles tendus et le cœur retourné. «Don't» Il répète comme une parole cassé dans sa tête. Il sait qu’il ne peut pas passer le reste de leur relation à s’excuser et dans le même temps il sait aussi qu’il ne peut pas lui en vouloir de ne pas réussir à faire table rase du passé ou à lui faire confiance. Ils semblent être face à une impasse. Mais ce qu'il avait ressentit dans l'illusion ensemble lui fit un peu trop croire que les pièces de leur relation pouvaient s'emboiter de quelque façon que ce soit. Et sur l’instant la vague brutale de réalité est un peu dure à avaler. Son parfum boisé rempli rapidement l'espace alors qu'Isaac déglutit.

-I'm not here to hurt you. I just can't forget. A part of you is stuck in my head, and I need to be healed from that. Also, I came to pay for the hole in the wall.

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Ven 15 Oct 2021 - 22:32
Itch for a cure.
Althéa x Isaac


I want to love you but I better not touch
I want to hold you but my senses tell me to stop
I want to kiss you but I want it too much
I want to taste you but your lips are venomous poison.

Althéa.
C’est la première fois qu’il dit son prénom, la première fois qu’il l’appelle, et il n’y a rien. Pas de passion, pas de colère, ces uniques syllabes égrenées comme un drapeau blanc sur la houle. D’une voix sans âme, une voix profonde, qui semble lui dire d’approcher. Ses articulations doucement blanchissent sur le cadre du vélo. Est-ce-que c’était vraiment réel ? ça fait un mois qu’elle se le demande, qu’elle se pose mille fois la question tandis que les secondes s’étirent comme des lianes qui viennent l’étrangler. Est-ce-que c’était réel, ce qu’elle a ressenti là-bas ? Est-ce qu’il n’y avait qu’elle, là-dedans, à brûler sous les flammes violettes d’une combustion inflexible ?
Il dit qu’il n’est pas venu pour lui faire de mal, alors quoi ? Tout ce qu’elle a vu dans son âme, c’était une colère purulente, aussi insidieuse qu’un venin qui grignotait tous les arcanes de son esprit intermittent. Tout lui revient dans le désordre, le noir, la colère, le déni, et elle se demande sottement ce qu’elle a idéalisé. Elle garde le vélo entre eux pour ne pas lui céder encore. Alors, quoi ?
« Why did you came back, then? Just to prove you did not forget me? »
Pourquoi ? Qu’est-ce qu’on veut à une inconnue dont a juste su le prénom, une inconnue que l’on déteste du plus profond de son myocarde, qu’on aimerait mieux voir pendue qu’en face de soi sur un vélo ? Elle sent une tension le traverser alors qu’elle lui demande pourquoi, et de nouveaux souvenirs remontent. Cet enfant perdu sur la barque, celui qu’elle a pris dans ses bras, dont elle a pris tous les morceaux pour les recoller un par un et les enlacer tellement fort qu’ils puissent là reformer un tout.
Sont-ils encore des inconnus ? Il lui semble qu’elle n’a jamais partagé temps aussi intime que dans l’illusion de cet homme. Et pourtant, les voilà, deux imbéciles, debout face à face, séparés par rien que du vide qui vient combler dans un fracas le trou béant entre leurs êtres. La nature n’aime pas le vide, et l’âme d’Althéa toute entière aspirerait à le combler, mais quand elle avance il recule, chorégraphie longuement rodée qu’ils semblent maîtriser tous deux. Ils sont de nouveau des aimants, elle s’approche et il se dégage, et l’inverse sera sûrement vrai, incapables de se trouver.
Althéa se mordille la lèvre, nerveuse de s’être imaginé, soucieuse d’avoir trop espéré, déçue aussi un peu sans doute, comme lorsqu’on retrouve un mortel qu’on avait élevé aux nues. Elle le dévisage en silence, tandis qu’il lui répond, cryptique. Cet homme ne parle que par énigmes, par métaphores, par sacerdoces. Y a-t-il seulement quelque chose qui puisse encore toucher son cœur ?

Non, il n’a pas oublié. Evidemment. Il l’avait promis. Une barbe commence à manger ses joues, lui donnant un air plus âgé, sans doute plus inquiétant aussi. Et Althéa est terrifiée, terrifiée de sa propre peur, terrifiée de ce regard glas qui plonge en elle comme une faucille pour venir faucher ses piliers.
Isaac ne peut pas oublier. Isaac ne veut pas la blesser. Elle a envie d’y croire si fort que ça lui fait mal de douter. Physiquement mal. Elle frissonne lorsqu’un petit vent vient agiter sa robe d’été.
« I-I am not sure I can. » murmure-t-elle si bas pour elle qu’il pourrait bien ne pas l’entendre. « Heal you, I mean. »
Chaque mot lui coûte, elle sent son corps dans son entier à la fois transir et brûler. Il va la juger, il la juge. Il pense déjà qu’elle est moins belle, moins intéressante au réel qu’elle ne l’était dans l’illusion. Il pense encore qu’elle est un monstre, qu’elle ne peut lui faire que du mal ; alors qu’elle-même n’aspirerait qu’à colmater les brisures profondes qui animent son âme toute entière et y apposer là son sceau pour qu’il dorme sans faire de cauchemars.
Elle déglutit péniblement, tâchant d’avoir un regard franc à défaut de l’être entièrement.
« I-I don’t know … I don’t know what happened, Isaac. It never occurred to me before, and… » Envie de hurler en elle-même tellement sa voix intermittente ressemble à un gémissement. « … I do not know how to fix it. I-I’m really not sure I can. »
Un pas de plus vers lui. Le vélo a quitté ses mains pour rejoindre un vieux réverbère.
« I’m sorry, does it… does it hurt? »

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Sam 16 Oct 2021 - 8:49
《Fear puts a spell on us, always second-guessing love. My hunger burns a bullet hole.  A spectre of my mortal soul.  The only truth that i can see, spectre has come for me.》


Isaac avait étudié son visage cent fois, milles fois. Il en avait appris les contours, les reliefs et les couleurs. L'explorer ne cessait jamais d'être fascinant.  Une seconde de plus dans le vide, attente interminable  d'un echo, d'une voix. Nuit blanche, destiné à mourir comme le coucher de soleil dansant sur sa peau. Remarquait-elle toutes est fissures sans valider sa douleur ? Contusions émotionnels. Voyait-elle combien il tentait de se garder en un morceau ? Pleinsbde colle et de bandage souillé par une illusion.

Maybe tommorrow the silence between us will carry less weight. Haunted by the ending. Missing pieces in the space where our touch used to lie. Hoping you would let me down so we could walk away completly. The things that simply faded, with a waves of conflict. Like a book with torn out pages. Forgetting things he was so sure to know, question with no answer. Words stopped halfway through from jagged memories made from those moments. Memories that never end, for they are puzzles missing pieces of all the things that couldn't exist.

À quoi ressemble ton vague à l'âme ? Surmonter sa peur, cette montagne au creux du ventre, son coeur retenu par sa cage thoracique  s'emballe bêtement lorsqu'elle écarte son velo, quittant ses mains crispé, abaissant la barrière qui les séparent. Isaac la regarde en silence, faisant un pas en avant.  Il la regarde et ce dit que ce qu'il regrettais vraiment, c'était de ne pas être capable de se sauver d'elle.

Sauve toi, mais ne m'oublie pas.

Des soupirs de mécontentement, de lassitude, des échecs et des regrets paralysé en vain dans un coeur superficielle.  Ses mains tremblent, frêles et vivace. Plus immatériel que persistant. Comment perdre ce qu'on a jamais eu? Comment garder ce qui ne voulait pas rester ? Ses sens se débauche de chaleur. 3st-ce que deux corps qui s'encastre sont pour autant scellé l'un à l'autre ? Leurs regards se croisent de nouveaux, dans l'espace tendu de leurs silences. Leurs plaisirs est solitaire, s'unissent comme ils se vautre, s'attire puis se rejette. S'aime me se déteste.

Un poing crispé sur sa bouche, Isaac perds pied et s'accroche au mur derrière lui. L'écume vitreux des larmes dans ses yeux, blanchit sur les arêtes de ses rivages. La honte, les remords, les sanglots refoulés par la haine, une vague terreur le ramène à ses nuits d'insomnie à rêver d'elle même les yeux ouverts. Toutes ces émotions laissant des traces sur un visage alors qu'il tente de colmater ses faiblesses. Levant les yeux vers le ciel pour étancher les larmes de l'inévitabilité de son sort. Le soldat tente de maintenir les morceaux, colmater les branches physiques. Elle l'attaque et le protège.  Des larmes brûlent aux bords de ses yeux. Sa colère s'entrechoque sachant qu'il ne guérissait jamais de cette illusion.

Dans son sang bouillon une impatience qui lui fait du mal. Une envie de tout brûler et de tour dévorer. Il l'admire à s'en brûler les yeux. Brûlant de contempler une infâme curiosité de la connaître complètement, mêler de remord à vouloir l'abandonner.

Comme un somnambule suspendu sur l'inadvertance de son réveil, il s'accroche à son déséquilibre.  Il se sentait obligé de lui dire que sa main rêvait de la toucher. Sous sa poitrine quelques fragments d'elle. À son tour, son regard s'enflamme un épicentre émotionnel.

Prove me wrong but make it right.
Prove me wrong but stay right by me
.

-Yes, it hurts. Does that make me a fool ?

Past the blood and bruises, past the curves and cries, behind the terror and the illusion.
Son visage brûler à force d'exister, le jour tombe. Humide crépuscule agaçant ses nerfs. Il regarde son corps chaviré, tremblant par le froid. Son coeur s'éroder et se fracassent en la recouvrant de sa veste de cuir.

-Here, take this.

Repoussant son instinct de se rapprocher, en proie à une extase insensé.  Ces souvenirs impossible à laver, revenant comme les saisons, juste avant de commencer à les oubliés.

-I wish i could give you what you want from me, not to Hurt you but for you to see how much it Hurt. I keep gasping for air and you're all im breathing in. Even tho i fight like hell for this to go away. I can't seem to forget.

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Sam 16 Oct 2021 - 9:28
Itch for a cure.
Althéa x Isaac

Elle a fait tomber la dernière barrière, ce vélo qui les séparait. Comme si c’était insupportable. Il fait infiniment trop chaud dans cette fin d’été exécrable, pourtant Althéa frissonne. La veste d’Isaac tombe sur ses épaules sans qu’elle réalise trop comment. Comment a-t-il su ? Comment peut-il savoir, ce qu’elle ressent, ce qu’elle comprend ?
Il semble au bord de l’agonie mais prêt à gravir de montagnes.
Peut-être, après tout, peut-être que cet homme n’est pas un homme. Peut-être qu’il est une contradiction, un oxymore désincarné qui prend chair dans son cœur malade. Peut-être que Théa l’imagine, parce qu’elle avait besoin de quelque chose, une nouvelle raison de vibrer quand les anciennes se sont éteintes. Peut-être qu’il n’existe pas, cet homme là debout en face d’elle. Elle a bien tenté de se le dire, la djinn, durant ces quatre semaines-frissons qu’elle a passées à être hantée. Peut-être qu’Isaac n’existe pas, que c’était juste une illusion. Elle est devenue tellement forte à pouvoir se duper elle-même, que voulez-vous qu’il en ressorte ? C’est évident, presque. Il est une illusion de son esprit qui balbutie, de son cœur en mal de promesses, de ses prunelles qui broient du vide.
Le poids de la veste est bien réel, comme celui des remords coupables. S’il n’est pas une illusion, même s’il en est une finalement, elle l’a blessé sans le vouloir. Ça lui donne envie de hurler. Elle ne veut pas. Elle ne voulait pas. Elle ne savait pas. Elle n’a pas fait exprès. Mais ce n’est pas entendable, tout ça.
No, Isaac, you are not a fool. a-t-elle envie de répliquer. Je ne sais pas ce que tu es, Isaac, un puzzle que je dois résoudre, un codex qu’il me faut ouvrir, ou simplement une idée noire que mon corps veut personnifier pour sentir au mois quelque chose durant ces soirées à se haïr. Je ne sais pas ce que tu es, qui tu es, d’où tu viens. Je n’ai que ton prénom, ta voix, et le métal brut de tes yeux qui fouille dans mon corps en fusion.
Alors, pourquoi ?
Pourquoi est-ce-que tout en lui la rappelle, l’attire, la repousse ? Pourquoi est-ce qu’il revient, plus tard, à l’heure où les brumes se font lourdes, au lieu de se laisser oublier ? Pourquoi est-ce qu’il est là, encore ? Est-ce qu’il a senti quelque chose, lors de leur escapade passée, ou bien n’était-ce qu’elle qui rêvait, qui s’imaginait attraction là où il n’y avait que froidure ? Qu’il soit une illusion ou pas, finalement ça ne change rien. Il y a du vide entre leurs corps et tout lui hurle de le combler. Il y a du vide entre leurs corps et tout lui hurle de l’accroître encore, de fuir, de retourner dans la boutique où s’enfermer à double tours, ses gémissements au creux des lèvres et son incompréhension sublime perchée dans les murs de ses côtes.
Althéa ne se comprend pas, elle ne se comprend plus elle-même, elle se dit qu’il faudrait comprendre sans en avoir vraiment envie. Si elle réfléchit, elle s’en va, si elle y repense elle s’approche, si elle se laisse aller elle pleure et si le monde l’entoure elle hurle.

« I'm sorry I hurt you. »
Il n’y a rien de plus sincère qu’elle puisse lui dire en cet instant. Elle ne voulait pas le blesser, elle se méprise de l’avoir fait, car personne ne mérite ça. Personne ne mérite qu’un bout d’elle, aussi tordu et fin soit-il, vienne se nicher entre ses poumons, à l’emplacement exact du cœur, parce que les morceaux d’elle déciment, ils érodent, ils cassent, ils gaspillent. Parce qu’elle n’est pas une bonne personne, seulement une personne brisée. Oui, elle est désolée de l’avoir blessé, mais ça ne change rien aux faits : ils ne peuvent plus rien y faire.
Elle voudrait lui dire qu’elle n’attend rien de lui, juste qu’il déserte ses pensées et qu’il la laisse un peu tranquille. Elle n’attend rien de lui, d’ailleurs elle ne l’a pas cherché, n’a pas tenté de le trouver, elle n’attend rien. Elle n’attend rien d’Isaac, que juste son souvenir s’efface pour qu’elle puisse mieux dormir la nuit, être la personne qu’elle doit être sans que la courbe de ses lèvres n’apparaisse au milieu de ses songes. Elle n’attend rien de lui, elle se le répète en boucle, pour qu’à force ça devienne vrai à défaut de l’être au départ.
J’attends de toi que tu t’en ailles, que tu me rendes ce bout de moi que tu as comme pris en otage, et que tu puisses quitter mon âme pour la laisser se reposer, que tu puisses déserter ma vie et qu’elle redevienne comme avant. Même si je sais bien que plus rien ne sera jamais comme avant.
« Forget. Is that what you want? » elle ose demander finalement.
Peut-être qu’ils veulent la même chose, au fond.
« Do you want to forget what happened? » To forget me?
Et c’est tandis qu’elle lui propose qu’elle réalise que ça ne va pas. Elle n’a pas envie qu’il l’oublie, elle n’a pas envie qu’il oublie ; pas plus qu'elle ne veut l'oublier. Voir son regard rivé sur elle avec sa haine sous les paupières est déjà mille fois plus humain que sentir son indifférence glisser sur elle comme un fardeau, elle qui porte sa veste en cuir. Elle fait un pas de plus, ce serait presque le pas de trop mais elle doit planter son regard dans le désert aride du sien.
C’est une provocation, maintenant, elle aussi peut brûler des yeux, elle aussi peut parler en énigmes, en philosophies, en promesses.
Do you wish you could forget me?

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Sam 16 Oct 2021 - 16:38
«If I could take your hand, oh
If you could understand
That I can barely breathe, the air is thin
I fear the fall and where we'll land»


Le soleil se couche et avec elle se couche la carène de leurs pareils. À moitié dans l'ombre, à moitié brûlé par les flammes de leurs contradictions. Isaac ne regarde pas en rien. Il était convaincu, contre tous les attentes du monde, qu'il avait trouver ce qu'il avait besoin avec elle. Un ancrage. Chacun de ses souffles, laisser derrière la tempête de sa destiné, chaque respiration qu'il prenait lui appartenait depuis ce qu'il avait partagé avec elle. Il lui avait ouvert une porte qu'il avait oublié par inadvertance. En la regardant, Isaac redoutait la chute et redoutait encore plus où cela les laisserait tous les deux. Pris dans une prison destiné à les séparer pour toujours. Dans un exercice de confiance, Isaac lui avait tendu les mains, penché jusqu'à trébucher sur ses propres angoisses. Il avait laissé son corps se salir et avait défrichis tout ce qu'il avait construit, pour se réveiller, toujours coincé sous le poids qu'il croyait le garder en sécurité.

Show me where does my armor ends. Show me where my skin belong, like the final puzzle piece that could make perfect sense to me in the heaviness that I hold in my heart. Out of this exercise of trust, Isaac leaned in and let her hurt him. He let her feel the dirt of his mistakes and his rage break the pattern he was meant to follow. Rebuild me while I break down, wake me up so i can stay more awake than I've ever been before.

Il y avait des orages partout, comme des étoiles qui pendait du ciel de ces angoisses. Bien avant elle, Isaac avait préféré faire de son corps une cage, dans laquelle sa colère, ses angoisses, ses trahisons et ses histoires d'horreurs tentait constamment de s'extirper, avec une main tendu sur son plexus solaire, jusqu'à sa gorge, lui coupant le souffle. Son torse bougeant comme un thorax remplis de braise sous son essoufflement. Il finit par l'entendre s'excuser, mais il la supplia d'arrêter. Il refusait de l'entendre, même s'il embrassa avec ferveur chacun de ses mots. Comme une autre promesse qui ne faisait aucun sens. Deux étrangers qui s'excusait, comme s'ils s'étaient trahis en secret, alors qu'il n'avait que danser ensemble un soir, au détour d'une illusion qui les avait rassembler.

À l'extérieur des regards malsains et fuyant, les feuilles mortes des doutes reposaient avec lui, gisant sur sa peau, brillant dans ses yeux. La vérité étant qu'avant de mourir, ces doutes était accrocher aux arbres de ces espoirs et il l'es avait regarder tomber une à une. Plus fantôme qu'humain. Il chercha avec avidité dans ses yeux les échos du mois passé, à la retrouver pour toutes ces journées où il n'était pas près d'elle, où il ne pouvait plus caresser son envie de posséder et de partager avec elle. Il eu envie de lui écrire tout ce qu'elle ne voyait pas encore, mais était-elle vraiment capable de le lire ?

Comment un monstre de l'humanité pouvait-il tomber en amour elle, elle qu'il était supposé supposer détester de tout son être ? Et il pensa à Eli et se senti mélancoliquement sur une crête, entre vertige et équilibre. Il était tombé une autre fois, sans perdition, sans avenirs et remplis de douleur. Elle l'oublierait et lui aussi.

Isaac tente de garder la tête froide, recevant ses questions comme un dû, un gage écœurant. Une promesse dont il connaissait la réponse, et son instinct le forçait à décider de lui tourner le dos, mais le cœur à ses raisons, qu'Isaac ne comprends pas. Il était ancré sur elle. Isaac déposa sa main sur son bras, pour la retenir. Pour la rassurée et la protégée. Isaac était de ces hommes qui protégeait dans l'extrême ferveur des choses. Qui chérissait ou qui haïssait, qui ignore démesurément aussi. Isaac n'était pas un homme de demi-mesure. Il était de ces hommes modelé à l'intensité des gestes, des souffles et des histoires d'horreurs. Et pourtant, toute ces questions en suspens, l'empêchait d'arracher l’ancre qui tient un navire loin des mers obscures de leur propre nature.

-No. I...

Comment la parcourir en voulant l'éviter, l'oublier ? Ce cœur que tous ces chemins rappellent ? Est-ce que détruire était véritablement la façon la plus absolue de la posséder ? La mâchoire serrer il eu envie d'hurler. Une partie de lui  lui souhaitait d'obtenir tout ce qu'elle désirait, afin qu'elle se rende compte que ce n'était pas ce dont elle avait besoin. Et l'autre, l'autre partie de lui souhaiter de disparaitre de sa vie, de retirer ses ancrages et le fantôme de son corps sur sa peau.

L'impulsion lui avait déjà voler son temps, son énergie et sa santé mentale. Le voilà sans aucun mot, sans aucune promesse, à vouloir suivre son cœur et se plaindre de son instinct, dans quel monde vivait-il vraiment ? Un monde hypocritement implanté et se méprisait à l'instant de se sentir si hypocrite lui-même. Croire est si instable et fragile. «Do you want to forget what happened? » «Forget you ?» ces mots venant d'elle prennent un sens encore inconnu que son cœur tente en vain de reconnaître. Et pour seul réponse il répliqua.

-There is a part of me anchored on you. That keeps asking for you. Searching for something that only you were able to give. Something i want, something i want to remember. .

Maybe in this world of uncertainty, there's only one thing Isaac was sure of, and that is not to forget. Don't forget about me just yet.

Le coeur d'Isaac bâtait la chamade. Être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche jusqu'à ce qu'il consomme tout sur son passage par l'amour ou par la haine. Avec la complicité de la première fois et l'arrogance elle s'avance et cette fois, Isaac s'avance aussi. L'un fonce vers l'autre, et au moment où leurs forces brutes s'apprêtent à entrer en collision, un petit espace de tension s'interpose. Il pourrait la rejoindre et s'ancrer pour toujours, mais il préfère attendre, il préfère la laisser décider, lui laisser le choix. Pour une fois, Isaac laisse tomber. Juste une fois. Pour ne jamais oublier ce que ça fait, de vouloir s'ancrer même pour un temps sur quelqu'un d'autre que lui. Alors il soupire avant de reprendre une respiration plus tranquille, lui restaurant un certain contrôle, son soupire atterrissant près de son front.

-Please, dont you forget about me just yet.

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Sam 16 Oct 2021 - 18:51
Itch for a cure.
Althéa x Isaac


Depuis quand était-il si proche ? Althéa tressaille à peine lorsqu’il pose sa main sur son bras nu, tant elle est tellement concentrée à ne pas quitter son regard. Elle ne flanchera pas en premier, elle ne montrera pas sa peur, elle sera plus forte que ça. S’il le faut, elle sera même plus forte que lui, lorsque la tornade intérieure qu’elle a aperçue l’autre fois s’en viendra le déraciner.
Elle en a vu d’autres, des fêlés, des canots perdus sur la houle. Elle les a guidés à bon port, elle a enfermé leurs esprits dans de petites bulles photophores et que les engeances du passé ne viennent plus les tourmenter mais plutôt briller vaillamment. Elle en a vu des dizaines d’autres. Jamais aussi profondément atteints, jamais aussi brisés, jamais aussi fort, que son propre reflet au miroir.
Mais ce qu’elle voit, dans les yeux d’Isaac, ce n’est pas quelqu’un qui a mal. Ou peut-être que si, au fond. Ce qu’elle y voit, en premier plan, c’est la détresse de sa colère, celle qui le consume et l’enivre. Elle se surprend à dégager son bras, voudrait faire un pas en arrière pour ne pas sentir sur son front le souffle enivrant du soldat ; elle y échoue, une fois de plus. Sur sa peau, une trace invisible, comme si les cinq doigts d’Isaac avaient marqué leur territoire par un simple effleurement. La chair de poule vient la cueillir tandis que nouveau résonne bien trop près d’elle la voix du brun.
Non. Non, il ne veut pas l’oublier. Alors, qu’est-ce qu’il veut ? La djinn ne lui fera pas grâce de rompre le silence pour lui. Elle attend qu’il finisse sa phrase, et s’il ne veut pas la finir elle attendra jusqu’au matin, dans la nuit noire de ses frissons, qu’il puisse se rappeler qui il est pour mieux le lui donner à voir.
Elle finit par baisser les yeux, elle a perdu son pari. Depuis quand leurs corps tremblent-ils ? Elle n’aurait qu’à tendre la main pour effleurer sa poitrine, là, à gauche, l’endroit où il y a son cœur. Si elle faisait un pas de plus, elle ne pourrait pas avancer sans se heurter à sa carrure.
Elle avait failli oublier. Combien il lui faisait de l’effet, combien là, à vingt centimètres, elle sentait son corps entier cuire d’être simplement proche du sien. Combien quelque chose en lui l’appelait, combien il était un aimant duquel même sa pure volonté ne parvenait pas à dévier. Le point de chute de sa course est clair ; elle va s’écraser à ses pieds, et il n’aura qu’à la cueillir pour la réduire en mille morceaux. Il va falloir qu’elle freine, la djinn, tout va trop vite, tout bat trop fort, elle sent son cœur dans tous ses membres et tout ça n’a rien de normal.
Les mots qu’il lui lâche la condamnent. Il aurait pu dire ‘Althéa, je pense que je vais vous tuer’ que ça n’aurait pas été pire. Ce à quoi il la condamne, c’est à se tuer en et si jusqu’à ce que l’univers l’emporte. Et si elle n’était pas entrée, elle n’avait pas franchi la porte ? Et si Yushen avait été au Diamond ce soir-là ? Et si elle était née humaine, ou bien lui djinn, ou bien les deux ? Et si, durant la guerre encore, ils s’étaient croisés tous les deux, Isaac aurait-il hésité à plonger une lame dans son ventre, en privant ses enfants de mère ?
Et si ce à quoi elle résiste maintenant était la seule chose sur la terre capable qu’elle puisse encore rêver ?
« How could I? » murmure-t-elle dans un demi-souffle.

Elle mord ses lèvres l’une contre l’autre. Mais qu’est-ce qui lui prend de dire ça ? Et lui ? C’est lui qui a commencé, à lui dire qu’une part de lui l’appelait, et Dieu seul savait quoi encore. Sauf qu’elle ne peut pas, elle. Elle a un mari, une famille, un univers à soulever dans une sentence interminable qui frôlerait la perpétuité. Elle ne peut pas être ancrée à lui, elle ne peut pas être liée à lui, et ces frôlements dans son ventre, cette envie de reprendre là où ils s’étaient interrompus, ce sont … ce sont des caprices d’adolescente, celle qu’elle n’a pas eu le temps d’être, celle qui cherche à tout réparer alors qu’il n’y a rien de détruit. Elle ne peut pas. Elle ne peut pas le chercher, le croiser, agir comme s’ils se connaissaient alors qu’ils ne savent rien de l’autre. Elle ne peut pas être cette femme qui d’un inconnu s’amourache, parce qu’elle est tombée sans violence dans le puits noir de sa conscience. Elle n’a pas le droit, elle ne peut pas.
Tâchant de s’éclaircir la voix, elle relève un regard vers lui, qui n’a plus rien d’accusateur ; seulement quelque chose des regrets.
« What do you want from me, then, Isaac? »
D’un geste, elle désigne la scène : eux bien trop proches, l’été qui gronde, la veste en cuir sur les épaules dénudées par sa robe d’été.
« You came back to me for healing. Well, I cannot heal you, sorry about that. » Une grande inspiration, juste pour se donner du courage tandis que tout son être se vide à l’idée des mots qu’elle doit dire. « You say you don’t want to forget, but maybe that’s just what you need. To turn away, go on with your life, and never see my face again, so that this so-called part of you will stop asking for me and I… »
Elle a tout jeté dans un souffle, des sanglots presque dans la voix, parce que c’est violent, ce qu’elle dit, et qu’elle n’en a que trop conscience. Sa dernière phrase est un murmure, un chuchotis si inaudible qu’elle se demande si réellement elle l’a dit ou elle l’a pensé.
« …and we both get to move forward. »

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Sam 16 Oct 2021 - 20:12
«There is love in me, the likes of which you've never seen. There is rage in me, the likes of which should never escape.»


Les tempêtes se déchainent, dans sa tête comme les ramures des arbres. Les feuilles d'automne commencent à tomber et glisse doucement sur le pavé, raclant dans leur passage, les derniers soupires et les silences meurtris. Les regards sont de nouveau fuyant, la tension palpable. La mer qu'il voyait danser dans ses yeux, n'était plus qu'un raz de marré, droite et indomptable.  Son cœur accueille des vagues qui forment des secousses entres deux tremblements des ses mains qui se dégage de sa peau, son fantôme sur sa peau, sa peau sur la sienne, comme s'il ne l'avait jamais touché, brûlant son épiderme par son absence et de l'avoir touché. Absorbé par ses lèvres qui ont le rouge de mille démons. Derrière ces yeux, le bleu des nuits qui les éloignent. Il s'éloigne de nouveau comme la marée basse.

Combien de fois devrait-il crier son nom, pour qu'elle ne s'éloigne pas, pour qu'elle reste encore un peu. Combien de fois devrait-il reculer pour qu'elle parte ?À la force de ces mots, il redoute la censure. Le doute le guette. Si elle devait tomber, elle tomberait dans ses bras. Isaac est perdu et en même temps, il cherche à se retrouver. Dans les craquements des feuilles qui traine à ses pieds, laissant passer avec elles une colère qui gronde, plus qu'à l'habitude. Inaccessible. Il s'agissait d'une véritable faiblesse que d'être attiré par quelqu'un qui ne voyait qu'en lui, un être transparent. Tâché par ces erreurs et ces monstres intérieurs. Pourtant son indifférence l'incite à creuser un peu plus, en lui, en elle. Pourquoi s'épuisait-ils tous les deux à désirer l'inaccessible ? Pouvait-ils vraiment supporter de s'accrocher à quelqu'un qui ne pourrait jamais totalement s'abandonner à l'autre. Peut-être que c'était le prix pour éviter l'asphyxie.

Déchiré et plein de douleur. D'une manière ou d'une autre, leurs raisons mutuelle finissait par prendre le blâme. Épuisé de la façon dont il se laissait partir et revenir sans cesse. Creuser comme seul le doute peut le faire, ils avaient tout deux emprunté une illusion d'amour qui n'était jamais vraiment venu, qui ne disparaitrait peut-être jamais. Suivant tous les nuances des ses gestes et de ses regards évasif. Honnêtement, si ils étaient tous les deux honnête, ils auraient du se dire aurevoir il y a bien longtemps. Inévitablement, s'ils étaient modestes, ils auraient laisser leur sentiment disparaitre. S'ils étaient honnête....

La gorge d'Isaac se serra, ses yeux n'arrive pas à rester sur elle. Elle le brûle, le rejette de tous les atomes possibles. Tergiversant entre le désir de vaincre et de laisser tomber. Sa tête bascule légèrement vers le sol, alors que le soldat cherche à reprendre sa respiration. Une dose, un moment à vivre. Il espère que ça va rester encore un moment, dans l'espace où ils étaient. Il se brusqua, lorsqu'elle le repousse de nouveau.

I will brave your flood to breathe.


Peur de vivre ou peur de perdre. Isaac est  le genre de personne que le cœur veut garder pour toujours mais malheureusement l’histoire avait trop bien commencé, c’était trop beau pour être vrai, même si avec lui, elle se sentirais en sécurité. Il a fallu que la seule personne qu'il puisse aimée le contact pour ce qu’elle est, ai des origines différentes des miennes et que celles-ci ne soient acceptés des siens. Destiné à n'être jamais ensemble. l ne l'a connue qu'à travers des voiles, ne l'a pénétrée qu'avec son désir aveugle.  Il ne sait pas quel visage aura celle qui lui apprendra à quel point il avait tort, à quel point il ne peut que l'aimer, dès lors, dès l'éclair de leur rencontre.   Ils sont, ensemble, à des distances excentriques l'un de l'autre, la vibration du verre lorsqu'il est florescent d'éclats, fécondés au hasard d'un fracas.

Ils sont la réponse à leur impossibilité réciproque.

Long shivers running down his spine   His desire runned deeper than before as both their eyes filled up with tears.  For him, for her, for what they weren't meant to become maybe. Somehow, he knew she would probably be his death wish in a world where everywhere/everyone would keep them apart. It rained that day, on the space of her skin while a sun was burning inside his heart, burning at her simple touch.

La fin de leur passage se profilait comme un orage, inéluctable. À l'ivresse d'une honte inévitable, il soupire. La lueur qui animait son regard venait de s'éteindre alors que l'instinct lui disait qu'elle ne s'enflammerait jamais plus. Isaac dégage de l'antipathie, car l'autre, il la crains. Craindre de se dévoiler, craindre d'accepter qui il est, incapable de s'agencer. Sometimes people lies to themselves. That does not mean that everything is a lie.

Clear blue water and high tide came and brought you in. The skies grew darker as the currents swept you out again. He's been losing grip on sinking ships. This, left a permanent mark.


Leurs regards se parlent sans se connaître. À ce moment-là, les seuls parties encore passible de l'aime lui n'appartiennent qu'à elle et il lui jette par des regards plissés, solide presque froid. Sous sa peau, le feu de sa propre rage luttait contre son désir d'être touché de nouveau, d'entendre le crépitement d'un esprit plus calme. Il voulait que l'illusion le paralyse une dernière fois. effrayé, dégoûté et pourtant excité ? Comment son âme et son instinct se battaient, juste pour le bien de sa peau contre la sienne. Il finit par reculer encore, la repoussant encore et l'attirant à remplir le vide qui se creusait entre eux. Il la supplia aisément aussi à construire de nouveau un mur entre eux.

-Please just fucking tell me what you want. Is that what you really want ? For us to move forward, for this to disappear ? All you have to do is ask. I dare you to tell me that's what you want.

Perdu dans l'immensité du monde qui l'entour, Isaac stagne. Regarde-moi. Le chasseur avait peut-être le mal de vivre à cause de la même personne qui lui donnait le goût de vivre, ou il était simplement en colère parce qu'il pensais qu'elle était différente, alors qu'elle lui prouvait le contraire. Il voulait goûter la chose qu'il détestait le plus mais dont il était amoureux sans le savoir.

-My whole instinct is fighting me off. Telling me i should end it, that i sould end you but my soul... Call it irony i suppose. Everything we believe in, were raised to...born for...everything was created to make us complete opposite and yet, somehow you connected with me. Maybe we magnet each other even tho we're opposite.

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Sam 16 Oct 2021 - 21:23
Itch for a cure.
Althéa x Isaac

Il est une mer orageuse, et elle est une coquille de noix.
Elle essaie de ramer au vent, de déployer sa voile sur la houle, mais rien de tout ça n’est utile. Isaac désarme ses canons, brise sa baumette, déchire sans cri son tourmentin, et voilà qu’elle largue les bouts, range sa pagaie, se recroqueville. Elle est incapable de penser tant qu’il a son regard sur elle, comme si ses iris la poignardaient et farfouillaient dans ses entrailles pour y retrouver ce qu’ils cherchent. Qu’est-ce qu’ils cherchent, exactement ? Il n’y a pas vraiment de moyen qu’Althéa puisse le savoir. Elle sait seulement que ses éclaires viennent terrasser le moindre bruit, que la puissance de son écume vient la ravager sur le sable. Elle sait seulement qu’elle ne lui échappera pas. Il est aussi inéluctable dans l’esprit de la djinn perdue que l’océan sur une mappemonde : elle ne pourra pas l’éviter, elle ne pourra pas l’ignorer, maintenant qu’il est en face d’elle c’est déjà trop tard pour tenter.
La brune aurait voulu qu’il sache que ce qu’elle disait était faux. Que c’était une provocation, un moyen juste qu’il réagisse, qu’il lui dise qu’il la désirait et que sa haine passerait après. Et pourtant … pourtant une part d’elle le pense, la part raisonnable sans doute. La part qui vit d’un agenda, de toute la planification, de rationnel, pas de coups de tête. Et l’autre part, celle qui ressent, celle qui hurle de le saisir, ce petit instant de vent pur qui pourrait décoiffer sa vie et décrasser ses habitudes, son deuil pourri, sa carcasse frêle ; celle-là, elle est terrifiée.
Elle est terrifiée qu’il comprenne. Terrifiée qu’il ne comprenne pas. Elle ne sait pas lequel des deux lui fait plus peur en cet instant. Qu’il la prenne à la lettre, s’en aille, oublie jusqu’à son nom ? Ou bien qu’il reste et la terrasse, lui prenne le poignet pour qu’elle vienne sauter avec lui dans une mer où elle risque de se noyer ?
Il recule encore, insupportable. Ils vont toujours chasser-croiser, jamais se retrouver en phase. Il va toujours faire la même chose : lui asséner des vérités, remettre en cause tout ce qu’elle sait, avant de faire un pas de côté et laisser éclater sa haine. Les larmes lui montent aux yeux.
Althéa n’est pas assez forte. Elle baisse la tête, ferme les yeux, seulement pour qu’une goutte amère vienne lui dévaler la joue. Elle n’est pas assez forte, ne l’a jamais vraiment été.

« How… why… »
La colère, c’est ce qu’elle aimerait véhiculer, mais chaque parole est une supplique qu’elle renvoie à la gueule d’Isaac.
« Did you come back here to ask me what I want? »
L’incompréhension la submerge, les sanglots se pressent dans sa gorge et de millions de larmes pures viennent lui déformer le visage. Lorsqu’elle relève la tête vers lui, la djinn ne montre que sa douleur, celle de toutes ses contradictions.
« I am not meant to be your opposite, Isaac. I-I am not meant to be… to be anyone’s opposite! And I didn’t mean to, to magnet you, or anything. It’s even worse if I am… hurting you. »
Un sanglot étouffe le dernier mot. L’air semble soudain l’empoissonner, quand elle inspire une longue goulée, sa respiration est sifflante. Elle ne doit ressembler à rien. Essoufflée, défigurée par les tensions qui ne veulent pas quitter son corps. D’une voix plus calme, elle reprend.
« I don’t know what I want, Isaac. But I… I can tell you what I don’t want. I don’t want to cause you any pain. I don’t want to hurt you in, in any way, because… »
Elle s’interrompt avant d’aller plus loin, avant d’aller trop loin. Because I don’t want you to hurt, at all. Because you stole me something and I can’t, I can’t stop thinking about you. So would you please, please give it back to me, or go away forever, so that I can just live my own pitiful life away from your violence and your hatred?
Non, elle ne dira pas tout ça. C’est lui qui est revenu. Lui. Pas elle. C’est à lui de rendre des comptes, à lui de répondre aux questions. Althéa rassemble le peu de force qu’il lui reste et vient la jeter dans un regard, le plus fort qu’elle puisse lui jeter. Un très léger pas en avant, dans leur dynamique accessoire, elle ne le lâchera pas cette fois.
« But you. You came back. You came looking for me. Don’t you dare lie or manipulate me. » Elle croise ses mains sur son ventre, prête à protéger sa pudeur contre le coup qu’il ne manquera pas de donner. « And you tell me, now. What do you want from me? »

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Sam 16 Oct 2021 - 22:25
could he daily feel a stab of hunger for you, and find nourishment at the very sight of you?

Douce haine puisse tu disparaitre à jamais. Puisse tu t'enfermer à double tour et à laisser derrière les cicatrices, les vides et les absences. Puisse tu disparaitre pour me permettre de me jeter à pieds joints dans la mer qui j'ait de son être, des vagues de sang chaud qui coule dans ses veines. Environne moi plus de rêve doux et de troublantes figures. Plonge moi dans une mer d'illusion comme si ma vie dépendait maintenant du seul risque de m'abandonner à tout ce que je détestais.

Isaac avait l'habitude de regarder dans le ciel et se demander quel était sa place parmi les étoiles, s'il brillerait un jour sous toutes cette colère. Maintenant, il baissait les yeux et se souciait de sa place dans la saleté sous ses pieds. Là où il finirait bien par se reposer un jour. Esclave d'une histoire dysfonctionnel. Caractère écopé par un mode de vie rudimentaire. Avalé par les différences et les croyances. Aveuglé par son égo démesuré à croire qu'elle voudrait seulement de lui, l'étranger, l'inconnu. Ils n'étaient pas d'accord sur grand chose. En fait, ils n'étaient d'accord sur rien. Ils se battaient tout le temps et se défiaient des yeux dès qu'il le pouvait. Mais malgré leurs différences, ils avaient une chose importante en commun. Ils étaient fous l'un de l'autre. Tétanisé, assommé, incapable de rien.

«Sur la musique, on va on vient
On s'éloigne et on revient
Puis tu t'élances et je te tiens
Je te retiens, du bout des doigts
Pour te ramener contre moi»

Dans les tremblements et les larmes qui ruisselait sur ses joues, laissant dans leurs sillages un repos qu'il ne peux pas traduire. Il tente de les couvris de sens et de pardon. Il la laisse voyager sous sa peau en frissons et en sursauts. Il se bercent de ses envies et dessine des mots dans son esprit pour apaiser sa détresse. Ils étaient des âmes qui se rencontre dépourvu de s'être attendu en premier lieu et qui s'offre leurs absence comme un écart qui fleurit sur des chagrins presque imaginaire. Noyé dans ces paroles, elle la rend accroc et paradoxalement heureux. Souvenirs et tristesse alors que la vie continue face à son impuissance d'enlever ces larmes dans ses yeux. Il les rejettes en criant d'une rage silencieusement infâme. Il voudrait prendre sa place et la remonter à la surface des échos de ses propres vagues. Lui donner une bouffé d'air alors que l'air cherche à l'éviter, laisser ses profondeurs s'attirer à elle encore un peu. La rage instinctive l'anime alors qu'elle se découvre devant lui, vulnérable. Ces poches sous les yeux l'étouffes alors qu'il tente de la rejoindre sur la rive du pouvoir qui réside entre ces mains.

Son soleil s'adoucit à son toucher, brisant une partie de l'émail de ces péchés. Sur ces lèvres tremblantes s'érode des murmures qu'il croit encore.

Sometimes i wonder of all the goodbyes you've ever said, if mine is the one you can't get out of your head.

Comment être à la hauteur des sommets qu'il ne pouvait pas franchir ? Isaac voulu jouer le jeu mais au fond il se mentait à lui-même avec le temps qui passe c'était de plus en plus évident, sans elle il était présentement perdu. Il ferma les yeux, se concentra sur sa respiration, essayé de l'effacer de sa tête. Elle ne s'imaginait pas à quel point il s'en voulait et ce qu'il donnerait pour revenir en arrière et effacer cette grossière erreur. Combien il ne souhaitait pas accepter de réparer cette erreur. Sa voix détonne avec les grimaces de douleur qui ruissellent sur son visage. Visage qu'il caresse du regard, ses yeux révélant un mélange brutal d'inquiétude et de colère. La colère du brun monte encore d’un cran alors qu’elle semble le supplier du regard de laisser tomber. a mâchoire se crispe un instant. Il n’a pas envie de s’en prendre à elle, elle n’est pas le problème. Isaac le sait bien. Mais il voudrait tant effacer la douleur qui se peint dans ses iris clairs.

-Because what ?

Il ne comptait pas la laisser avec des phrases interdites qu'il n'entendrait pas. Il voulait entendre tout ce qu'elle avait à dire. Il relève légèrement la main comme pour la toucher mais se résigne, même si c'était sa façon d'utiliser les mots. Isaac se met de nouveau à trembler alors que ses yeux deviennent un peu plus sévère, pris au piège. Elle avait raison, il l'avait chercher, il était revenue  pour fracasser leurs destinés contraires.

You always walk away, soon you'll have to face it
Your distance from reality won't bury or erase it
I tried to do the same, living so complacent
But the problems wouldn't go away, so I turned around to face them

Pendant que la nuit commence à s'installer, s'effacent avec les dernières lueurs du couché de soleil, les paradigmes. Dans cette énigme dans laquelle il se sent prisonnier Isaac à envie de courir. Il est épuisé de ressentir la menace, les monstres et les rapaces parmi les ombres autour de lui. Une boule dans le ventre le stresse, le possède et l'empêche de voir clair dans ce monde où tous les opposent. Il avait envie de la prendre contre lui pour la calmer et lui éviter un drame, mais il était déjà trop tard. Il arpente donc les derniers soubresauts de jour sur sa peau, à la recherche de fragments brisés. Un de pas de plus vers elle, il essais de retrouver sa respiration, sur un chemin qui ne le mènera peut-être pas vers des jours moins soucieux. Son âme rêveuse ne suffit plus, elle s'est perdu sur le trottoir, écrasé par l'angoisse. Le brun se demande si tout ce qu'il ressent devrait être expliqué et si elle était véritablement la cause de tous ces subterfuges pour s'évader, juste encore un peu. Un sourire un peu las voile sa face pour abriter des ombres qui se tapisse jusque dans son regard.

-You know what I want. That’s why you’re here, standing in my way. I am no different than any other. We keep building walls, i guess it's natural to want to see if someone is clever enough to climb over them. He takes another step, a mutually unspoken pact to ignore the worst in one another, in order to continue enjoying the best. I let you know me, see me. I gave you a rare gift. A gift i want to share with you.

Isaac lui criait de partir, parce qu'il voulait qu'elle court, qu'elle le laisse tomber, qu'elle l'empêche de tomber dans les profondeurs de ses marrés ou parce qu'il voulait s'enfuir avec elle.

-If i could see you every day, i would remember this time, our own illusion.

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Dim 17 Oct 2021 - 0:01
Itch for a cure.
Althéa x Isaac


It's easy to be right when everything repeats
It's easier to cut us down and point at our defeat
It's easy to be right when everything repeats
Dig below the surface, find your insecurities

Il n’a pas le droit.
Il n’a pas le droit, de chambouler ses certitudes, de l’emmener sur l’océan seulement pour la voir se noyer. Il n’a pas le droit de surgir au beau milieu de l’existence qu’elle avait cru pouvoir mener sans crier gare, sans prévenir. Il n’a pas le droit d’exiger d’elle ce qu’il tente doucement d’obtenir. Il n’a pas le droit de pénétrer son quotidien comme un caillou dans un vitrail, envoyant voler en éclats ce qui ne tenait déjà pas debout par sa propre volonté. Il n’a pas le droit de faire ça ; qui le lui a donné, ce droit ?
Hoquetant entre deux sanglots, Althéa se mure en silence dans l’illusion qu’elle s’est construite. Pas celle qu’elle a choisie pour lui, non. L’illusion qu’elle-même elle s’est faite, que les choses pourraient être normales après ce qui s’était passé. Parce que rien ne serait plus pareil, sans doute. Déjà dans la pénombre claire les astres mauves la regardent, semblent la juger pour ses crimes, des crimes qu’elle n’a pas encore commis, que peut-être elle ne fera pas. Des crimes pour lesquels on la condamne alors même qu’elle est terrifiée.
Isaac sourit, et ça la brise.
Parce que son sourire est sincère, cette fois-ci, et qu’il est pour elle. Timide, masqué, comme à demi, un hameçon qu’il lui tendrait et sur lequel elle se tuera, de toutes ses forces, puisqu’il existe. Cet homme est habité des ombres, il déambule dans trop de songes pour qu’Althéa puisse l’en tirer avec une simple illusion. Il a besoin de quelque chose ; elle a trop peur de savoir quoi pour bien vouloir le lui donner.
A chaque mot elle se sent plus proche, comme si l’invincible invisible qui les menait à bout de fil tentait encore de les lier. A chaque mot elle se sent plus proche. Ça ressemble à une déclaration, tout ce qu’il dit, une mise à nu.
Il n’a pas le droit de faire ça.
Il n’a pas le droit d’utiliser tout ce qu’il sait pour le retourner contre elle-même. Il n’a pas le droit de souffrir d’elle, pas le droit de l’avoir dans la peau. Il n’a pas le droit, soudainement, d’outrepasser ses rangs de haine pour devenir doux comme un agneau. Il n’a pas le droit de lui dire ça, d’allumer la lumière plus fort jusqu’à ce que, papillon perdu, elle n’ait d’autre choix que de voler jusqu’à lui. Il n’a pas le droit de la nourrir, comme ça, de paroles illusoires, puisque c’est elle l’illusionniste et qu’elle a déjà tout donné. Non, ce n’est pas juste. Il n’a pas le droit de faire ça. Surtout de lui faire ça, à elle.
Parce que, qu’est-ce qu’elle lui a fait ? Elle s’est fait mal en le touchant, il lui a rendu la pareille. Ils auraient pu être quittes, pour toujours, le trou dans son mur rebouché aussi efficacement que l’âme d’Isaac aurait été pansée. Mais non, hein, il en fallait plus, il en faut toujours plus, parce que rien n’est jamais si simple. Il n’a pas le droit, pas le droit, pas le droit.
Pas le droit d’être amoureux d’elle.
Alors qui le lui a donné ? Tandis qu’elle s’approche sans un bruit, dénuée de toute servitude, elle connaît déjà la réponse. C’est elle, du début à la fin. Ils ont dansé dans la nuit fauve comme deux orignaux dans la neige. Ils ont gravi les monts des astres pour retomber dans les nuages. Ils ont pavé mille labyrinthes avec leurs pas dans l’eau salée. Ils ont construit un autre monde, et maintenant ils sont prisonniers. Elle comme lui. Lui comme elle. Liés par cet endroit insoluble, intangible et intermittent dont ils ne peuvent se dégager. Il est déjà beaucoup trop tard, il est encore beaucoup trop tôt.

Il fait quelque chose dont elle est incapable : ouvrir son cœur en deux linteaux pour que l’autre voie à l’intérieur. Et elle le voit, puissant, dangereux, le contenu de ce myocarde : il y a ce quelque chose pour elle. Fascination ou répulsion, haine féroce ou indifférence, envie d’elle, là, maintenant, tout de suite, de l’avoir enfin à pleines mains pour la tuer ou pour jouir d’elle. Elle voit dans les mots qu’il lui dit, les yeux qu’il lance, la peine qui guette, elle ne se sait pas assez forte pour rester insensible à ça.
Pas quand tout en elle crie de même. Isaac, touchez-moi. Isaac, sauvez-moi. Isaac, prenez-moi, emmenez-moi, dérobez-moi. Isaac, le plafond de ma chambre a revêtu tous vos contours tellement j’ai mille fois repensé à votre visage en colère. Isaac, j’aimerais vous connaître au-delà de votre souffrance, si vous abaissez les barrières de votre haine et votre ignorance. Isaac, j’ai peur, j’ai peur d’être touchée, j’ai peur d’être rêvée, j’ai peur de ce que vous dites parce que ça veut dire deuxième chance et que c’est déjà une de trop. Isaac, j’ai peur de vous. De ce que vous êtes déjà pour moi, de ce que vous pourriez devenir si jamais vous tentiez de l’être. Isaac, je suis perdue, j’étouffe, alors par pitié serrez-moi et dites-moi que ça va aller. Parce que vous êtes un inconnu, mais vous n’êtes plus un étranger.
« That’s it, then? » elle articule sans trop y croire. « Do you just want to… see me? »
Elle pose une main sur son épaule, et tout le reste d’elle la suit, comme un profond soulagement de se retrouver contre lui. Ce charisme écrasant et brut qui l’a enivrée de plus loin semble revêtir des couleurs qu’elle n’aurait jamais su rêver. Elle pose une main sur son épaule, et elle oublie tout ; la ruelle, le Diamond, ses enfants, Yushen, l’inéluctable course du monde qui les projette vers la chute. Elle pose une main sur son épaule et elle se demande tout à coup pourquoi elle a tant hésité.
C’est logique, en fait. Imparable. Elle était attirée par lui parce qu’il fallait qu’ils se rejoignent.
Elle se mord à nouveau les lèvres, tandis que son autre main retrouve une deuxième épaule où elle se loge, prête à griffer, mais prête surtout à caresser.
« I-I need you tell me what you want from me, for real. » implore-t-elle, ses yeux dans les siens. « Please... »
Sans préciser si c’est un please qui signifie va-t’en, pitié de ce qu’elle n’en est pas capable, ou bien un qui veut dire vas-y, je me languis d’être embrassée.

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Dim 17 Oct 2021 - 15:52
Plus il prenait de la hauteur, plus Isaac remit leurs chaos en question. Plus il prenait de la hauteur, plus il voyait loin en elle. Il recula pour mieux reprendre son élan. Coup de foudre. Lighthing bolt. The only shock anyone can meet just once in his lifetime. A life is never the same again. Comme une rencontre avec la destiné, explosant leur monde et tout ce qui était avant, laissant derrière lui des milliers de petit fragment de chaos. Un océan se peau et le paralyse.

Il ne sait pas s'il doit avoir peur ou non. Pour la première fois de sa vie, Isaac n'avait pas le contrôle. Il le perdait aux poids de ses yeux lui tombant dessus comme une potence au dessus de sa tête. Il le perdait sur ses mains qui vinrent se déposer sur son torse comme des centaines d'aiguille lui perçant la cage thoracique. Attirance/Répulsion. Simple altération d'un poids ou d'une mesure, punie par ces deux mains. Ces mes qui agissent, qui ordonne, qui prends.

Machinalement, Isaac porta sa main à sa joue écorché par le poids de toutes les larmes qu'elle avait versé à cause de lui. Il déposa sur la surface de sa peau, une main froide d'un mois de Septembre qui se transforme en un Octobre un peu plus morose. Main tendres et forte. «I want all of this» pensa Isaac alors que de longs frissons le tétanise le long de sa colonne vertébrale alors que ses dents agrippaient ses lèvres. dans un geste assez vain pour revenir sur terre, se ressaisir. Son désir était plus profond qu'avant alors que ses yeux se remplissaient de larmes. Pour lui, pour elle, pour ce qu'ils n'étaient peut-être pas censés devenir. D'une manière ou d'une autre, il savait qu'elle serait probablement sa rédemption et sa plus grande erreur.

Comment s'aimer dans un monde où partout/tout le monde les séparent. Il a plu ce jour-là, sur l'espace de sa peau alors qu'un soleil brûlait à l'intérieur de son cœur, brûlant à son simple contact. Isaac lui toucha le front avec son index et son majeur, pour la calmer. La ramené à lui pour ne pas la perdre tout de suite. Cela avait semblé si simple, si direct dans toute sa terrifiante simplicité. Et puis, il est entré un peu plus près. Ses mains dansant comme des vagues sur le contour de son corps, repliant ses cheveux dans ses mains. «Is this what you want ?»Il la regarde, presque un peu effrayé de prendre trop de temps avant de réagir.

Amour féroce.

Des milliers et des milliers d'électricité coulent dans son cœur. Pouvait-elle entendre à quel point il était rapide et bruyant ? Comment effrayé, dégoûté et pourtant excité il était réellement? Comment son âme et son instinct se battaient, juste pour le bien de sa peau contre la sienne. Ce qu'il ressent n'est pas platonique ou chaste. Ce qu'il ressentait, c'était ses flots qui se fracassait contre ses dunes d'inconnu. Ce qu'il ressentait, c'était un amour vorace qui se regardait mutuellement dans tous ce qu'ils étaient: imparfait, incompris et vulnérable. Il ressent ses terreurs et lui partageait ses ténèbres. Il s'enivre en faisant un pas de plus vers son temple, s'enveloppant de l'ivresse de sa propre noirceur. Cette fois, il ne s'arrêta pas aux frontières de l'entrechoc. Il trancha sa destiné d'une nouveau pas risqué, ces lèvres. Signe de soulagement, légèrement, angoisse et frustration. Il perds pieds choisis de l'embrasser.


«Don't sleep yet. Hold me for this moment and the next. So that someday millions of years from now, they'll find us closely together. Let the rest pull us apart, make the seperation. In the meantime, jump.»

-This.


Isaac l'embrassa comme si c'était la dernière fois. Il approcha son visage du sien, y posant son front seulement un instant. Cette très brève seconde, juste une pause pour qu'il reprenne son souffle. Son odeur. L'essence de tout ce qu'elle était, contenue dans cette seconde, cet instant. Cela ressemblait à un mensonge, auquel il voulait croire un peu plus longtemps. Il se pencha finalement en avant et pressa sa bouche contre la sienne. À ce moment-là, il voulait l'embrasser pour ne pas pouvoir lui faire oublier son goût et son odeur. Il voulait l'embrasser pour arrêter de penser pendant un moment.

Un précipice grandit, devient une colline. Il se laisser s'élever pour montrer au monde qu'il pouvait être la hauteur, non pas de ces agissements, mais de ses curiosités. Son coeur s'effrite entre ses doigts. Il en profite pour attraper la vague par ses hanches, l'enlace et flanche entre ses creux. Le désir qui le change imperceptiblement, donnant un éclat fauve à ses prunelles. Ferveur. Des yeux traversés d’orages et de tendresse contre le poids de son corps sur le sien.

-This is what I want.


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Dim 17 Oct 2021 - 17:17
Itch for a cure.
Althéa x Isaac

This.
Elle ferme les yeux quand il la touche, pour mieux savourer son contact. Sa main transie d’un froid immense, qui vient se poser sur sa joue. Les larmes la mouillent en un instant, cette main qu’elle a mille fois saisie dans la carcasse de ses souvenirs. Doucement elle ressent ses doigts qui viennent se poser à son front, comme elle l’a fait pour ses enfants lorsqu’ils avaient fait un cauchemar. Un frisson douloureux l’emplit ; brûlant, fiévreux, incontrôlable.
Son cœur manque à tous ses battements : indomptable, indompté, vibrant. Elle qui ne l’avait pas senti depuis bien des journées entières réalise qu’il est encore là. Il prend toute la place, il explose, si proche de celui du soldat. Soldat, Chasseur, humain, ennemi. Althéa serre fort les paupières jusqu’à apercevoir du bleu, parce que ces mots-là sont abjects et qu’elle ne veut plus les penser.
This.
La veste en cuir tombe sur le sol, elle a glissé de ses épaules tandis que ses deux mains à elle se rejoignent dans sa nuque à lui. Elle gémit en sentant ses doigts qui se faufilent dans ses cheveux, trouvent leur chemin jusqu’à l’absoudre, jusqu’à la réduire en poussière, jusqu’à la remodeler nouvelle. Elle n’existe plus réellement. Elle n’est plus une femme ou une djinn. Elle est tension, elle est désir, elle est ce contact à son front que fait Isaac en se penchant.
Juste avant que l’univers brûle.
This.
Il lui cloue ses mensonges aux lèvres en les recouvrant par les siennes. Il l’exorcise et la transperce comme si elle était une martyr, une coupable, un enfant des nues. Il se saisit de tout ce qu’elle est et il s’en empare sans mesure, sans pitié, sans condescendance. Il s’enroule tout autour d’elle, et leurs deux noirceurs se mélangent jusqu’à ce qu’il n’y ait que du gris. A l’horizon. Dans leurs prunelles. Du gris qui chatoie et qui brûle, du gris qui les recouvre entier. Et que les passants les regardent, et que l’univers les regarde, ils n’auront pas plus besoin d’eux.
Toutes ses ripostes, tous ses paraître, tout ce qu’elle ne voulait pas fuir, voilà qu’il l’inscrit à ses lèvres d’une encre trop indélébile. Ça ne s’effacera plus jamais, maintenant, elle devra garder sur la face la marque qu’elle l’a dans la peau. Dans la peau, le ventre, les reins, dans la tête, le cœur, la poitrine, dans les bras, les seins et l’ailleurs.
This.
Althéa lui rend son baiser, ses deux mains violemment se perdent dans une chevelure brune et bouclée. La perte de tout raisonnable s’effondre avec un grand fracas tandis qu’elle se plaque contre lui. Ils auront tellement à gérer, quand leurs bouches se sépareront, tous les regrets, tous les mensonges, les interdits et les prisons qu’ils devront briser pour y croire. Ils auront tellement à penser, tellement à croire, tellement à vivre. La brune ne veut pas y penser, alors elle le lui rend plus fort, et tant pis si c’est insensé, égoïste ou indiscernable.
Ils sont parfaits.
Ils sont compris.
Ils sont invulnérables.

Quand Isaac vient à reculer, juste pour murmurer encore, elle ne s’éloigne pas trop vite. Elle savoure son goût sur ses lèvres. La nicotine, le stress, l’angoisse, tout respire le parfum de l’homme qu’elle n’a pas appris à connaître. Il y a à peine un centimètre entre son visage et le sien, elle a toujours les yeux mi-clos, incapable de bien saisir autre chose que cette lueur orangée derrière les paupières du soldat. A peine un centimètre et c’est déjà trop. Elle inspire l’air qu’il lui transmet, elle expire son essoufflement, son ivresse, sans tenir debout.
« Hm, well. » reprend-elle, se raclant la gorge. « That is… much clearer. »
Ses dernières défenses sont tombées, elle ne veut pas sortir d’ici. Ils ne sont pas dans l’illusion, ils sont là, en chair et en os. Althéa refuse en silence que sa conscience vienne la hanter, elle ne sortira pas de cela. Sans même y prêter attention, les yeux toujours fermés de larmes, le pouce de sa main gauche caresse très légèrement la nuque d’Isaac.
« You know it won’t be that simple, right? »
Sans lui laisser temps de répondre, elle s’abandonne une nouvelle fois, monte sur la pointe des pieds pour renouer leurs lèvres lassées, fatiguées d’être trop longtemps séparées dans l’air malhabile. Elle l’embrasse comme la première fois, leurs cœurs éclatés sur la rive, les vagues qui voudraient les briser ; mais ils se tiennent dans la tempête, droits comme un miroir sans reflet.
Ça ne sera pas aussi simple. Une voix à l’arrière de son crâne ne cesse pas de lui répéter. Elle est mariée, elle doit lui dire ; il y a mille choses qu’il ne sait pas, qu’il ne manquera pas de découvrir, peut-être de la fuir encore. Peut-être que c’est la dernière fois qu’ils se voient, parce qu’après ils auront tout pris de ce qu’ils pouvaient vivre ensemble. Peut-être que le monde va s’écrouler, ce soir, et qu’il leur pleuvra des grenouilles. Peut-être que tout, peut-être que rien, peut-être que c’est là la fin d’elle. Elle ne sera plus jamais heureuse, elle ne sera plus jamais triste. Elle flottera dans les courants jusqu’à ce qu’il attrape sa main.
Ça ne sera pas aussi simple. Mais elle veut s’en moquer encore, avant que l’angoisse la rattrape, que la noire culpabilité vienne l’étreindre jusqu’à la briser, qu’Isaac lui-même s’écarte d’elle comme si elle était abominable d’avoir pu y croire une seconde. Ça ne sera pas aussi simple. Ça ne sera même jamais simple. Mais elle ne veut pas y penser.
Elle veut se perdre encore un peu.

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Isaac Morgan
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Lun 18 Oct 2021 - 22:06
On the verge of falling down, sharing down the last reminescence of his last breath as she was breaking down. As they were both falling up apart, taking down walls, shaking up waves of energy on the concrete floor. Like two souls finally about to meet.

Regarde moi où du moins ce qu'il en reste. Regarde moi tomber ou du moins laisse moi m'accrocher à tes bras. Encore une fois, comme la première fois. Enlace cet enfant perdu en mer, à survivre sur la pointe des pieds d'une barque colmater par ses obligations et son héritage. Danser  dans une mer de chaos, de peur et de haine.

Le voilà, à se morfondre dans le silence et dans le bruit de leurs vagues contraires. Isaac obéissait à son désir de justice. Lois immuables de la fuite alors que ces mots lessives et s'étanche sur son coeur. Isaac restait de marbre devant la destructions de leurs destinés communes, un océan qui brûle toujours dans ses veines, la souffrance de leurs corps ligotés. Apeuré d'avoir à survivre sans elle dans un monde où il lui manquait déjà pleins de chose. Où elle lui manque depuis le début. Il succombe un peu plus à ses splendeurs alors que son corps chavire vers l'arrière, l'emportant avec lui. Isaac n'avait besoin de personne, mais il avait besoin que quelqu'un dépende de lui. Quelqu'un qui pourrait lui faire confiance, l'apaisement quand la haine féroce prends le dessus. Et par dessus toute les attentes et les angoisses, ses lèvres sur les siennes ne disparaîtront jamais.

what's the point of a human heart if it doesn't longue for things it can't have
Sous la lune qui commence à caressé doucement le monde dans une ombre constante, elle laisse leurs ombres danser comme des échos sur le pavé et les murs des buildings. Un feu déchaîné se tient tout autour d'eux, mais ils tiennent bon. Ils reste debout, à se tortiller alors que le feu lèche chaque parcelle de leur corps. Des murmures prononcé par Isaac que personne n'entends sauf lui. Des discussions avec son instinct qui devient rauque à forcer pour les séparer. Lentement, les larmes finissent par sécher dans ses yeux où du moins il ne tombe pas. Il ne souhaite pas atterir tout de suite alors il relance ce feu qui rage et le consume. Des mains serrer et rude de chaque côté de son visage comme s'il pouvait la posséder pour toujours. Comme si elle n'appartenait à personne d'autre que lui. Il se brûle de continuer d'embrasser son feu, mais s'il le faisais  ces os en ressortira sûrement calciné.

Sa bouche la caresse mais elle est désolée.  Elle est inhabitée, déserte, seule.  Affamé d'elle ,assoiffé de ses lèvres.  Isaac la cherche dans la mise en valeur de sa peau sur la sienne et cherche désespérément sa chaleur dans les feux qui passent, il s'abandonne au jeu mais rien n'égale la friction, son goût, son odeurs. Perplexe il attends, il attends encore un peu.

Ils sont des inconnues qui se parle comme des amants. Figé par l'inadvertance de leur peurs qui finirait par les séparer.  Ce n'est pas comme ça que les choses étaient censées se passer, se détester serait plus juste. Mais il avait besoin d'elle comme d'une infirmière peut être avait-elle besoin de lui comme un sauveur.

-I know.

Ces mots glisse.  Comme les mots d'un enfant insouciant.  Indompté, errant, sauvage peut-être même audacieusement égoïste. Une passion sauvage coule comme une rivière, sculpte le ciment sous ces pieds comme le destin, s'épanouit comme une flore sauvage sur les rivages de ses mains sur son cou. Du vent dans les cheveux, du feu dans son souffle, des empreintes de pas laissent une partie de son esprit derrière alors que sa robe blanche scintille. Il lui cri de le laisser tomber, qu'il comprendra, qu'il est habitué et tenterait de l'exhorter de rester. Il reste et se replonge à grand coup de chaos. Il aurait pu décider de reculer, mais il se sent vivant et invincible et libre. Il continuent de glisser sur ses entièretés.  Elle gravitait dans son monde comme dans un étoile juste avant de disparaître. Il souhaita de ne jamais voir la fin, de se perdre de nouveau dans l'illusion et y rester prisonniers.  Une douleur pour une autre. Isaac lute, égaré dans les vapeurs de son cœur qui se fracasse contre sa cage thoracique, comme un animal en cage. Et la brume de ses sentiments épuise son âme. Il voudrais respirer, mais le seul air qui sort d’entre ses lèvres c'est la sienne. Ses mains trébuchent contre les soubresauts de son âme qui se soulève au rythme effréné des battements de son cœur entaché et trop faible.

Les images d'elle lui reviennent alors qu'il ouvre les yeux pour la regarder. Un air sauvage, incessant, presque amer le regard aussi. 《Just a little bit more time.》 L'aimer, la désiré à la dérive alors qu'une l'âme tranche son nom sur la chair battante de son cœur. Une étreinte vide. Bordel trop grand pour des mains si petite. Mains qu'il agrippe, comme la première fois ou la dernière fois.



《May my mouth never tire of your taste for I shall starve to death. May my body never tire  of your touch for it is what clothes me. As without it i feel bare.》

Il lis les réponses dans les ombres sur les murs, Isaac panique. «Love me, as I know I'll change.» Isaac devient nerveux, mais reviens à la surface en s'agrippant à ses mains comme si sa vie entière en dépendait. Si proche peu importe la distance, si loin même quand ils s'entrechoquent.

-Hell I know.

Isaac se gonfle dans une grande respiration de l'air froid du mois de Septembre qui commence à s'installer. Une retenue qu'il tenta d'évaporer en se raclant la gorge, en regardant ailleurs, en se pinçant les lèvres.«What if I told that I love you? Would you tell me that you love me back?I don't wanna say the wrong thing. If I do, there's no coming back.» Isaac soupire et retourne se noyer dans ses yeux, ses dents serrés.

-I never make any promise other than to myself...But I promise I'll pick up the pieces if you come undone.  Because I know how it feels to be someone  who loses their way.

Isaac se rapproche d'elle les yeux dans le vide. Is he losing his mind ?

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Mar 19 Oct 2021 - 8:34
Itch for a cure.
Althéa x Isaac

Ça ne sera pas aussi simple, et elle doit retourner sur terre. Là. Maintenant. Le second baiser ne fonctionne pas. Son esprit malade se réveille, se débat, rue et cabriole. Il donne des coups de pied dans son crâne, tandis qu’une ombre trop coupable vient s’étrangler dans sa poitrine.
Ce n’est pas lui, qui n’a pas le droit. C’est elle.
Elle n’a pas le droit de sortir de l’illusion qu’elle s’est construite. Elle n’a pas le droit de trancher les liens qui la rattachent au monde. Elle n’a pas le droit de penser, après une rencontre fortuite, que ça pourrait changer sa vie. Il faut qu’elle arrête, ça. Maintenant.
Lorsque la brune se détache d’Isaac et qu’il lui parle d’une voix profonde, elle écoute à peine ce qu’il lui dit. Parce que sa décision est prise. Il faut qu’elle s’en aille. Là. Maintenant. Elle a eu sa petite parenthèse, vu qu’elle était capable de plaire, sa jolie expérience foireuse vient de lui péter au visage. Alors c’est bon, elle a eu ce qu’elle voulait. Elle entend son myocarde battre, comme écrasé dans une tempête qui ne s’arrêtera plus jamais. Combien de temps y a-t-elle cru ? Une poignée de secondes à peine. Mais y a pas de sortie pour toi, Althéa. Y a pas de sortie, pour personne. Tu ne peux pas te dégager de la cage fermée sur ton front pour les beaux yeux d’un inconnu qui vomirait s’il savait. De toute façon, il te déteste, tu l’as bien senti dans ses bras, non ? Tu as senti ce frisson de haine, ce dégoût tandis qu’il t’embrasse. Alors qu’est-ce-que tu crois ? Que pour ça, ce morceau d’air pur, tu vas pouvoir plaquer le reste ? Il attend juste une heure plus simple pour t’exécuter sans remords. Et c’est pour ça que tu gémis ? Non.
Elle recule, elle rompt tout contact. La tête qui tourne. La poitrine en miettes. Elle ne peut pas faire ça. Elle est une adulte, une maman, elle a des responsabilités. Elle ne peut pas les balayer.
Il faudra bien qu’ils le comprennent.

« I’m sorry, Isaac, I… I am losing my way. Here. With you. This is not okay. I don’t know you. You don’t know me. I… I am married. My husband, he… he’s important to me. I’m important to him. And my children… my three amazing children. I told you it would not be simple, I think it should not be at all. I’m sorry. It’s not okay. I can’t do this. I’m a stranger to you, I don’t… I don’t intend to become something else. I’m sorry. You can’t come back here, and… and I’ve got to go. My children are home, waiting for their mom. I can’t… I won’t tell them some Hunter got in the way. I’m sorry. »
Ses phrases sont courtes, hachés par sa respiration fébrile, incapable de dissimuler qu’elle s’est brisée en mille morceaux. Ces mêmes morceaux qu’il a promis de ramasser, mais qu’elle ne veut pas qu’il ramasse. Ce sont les siens, ça restera les siens. Sa vie, ses morceaux, ses démons. Elle ne peut pas se reposer sur des permissions illusoires qu’un inconnu vient lui donner. Elle est beaucoup plus droite que ça ; s’il la connaissait, il le saurait.
Althéa finit par ramasser la veste en cuir qui avait glissé sur le sol pour la reposer dans les mains de son légitime propriétaire. Comme pour lui occuper les bras après les avoir délaissés.
« I’m so sorry, Isaac. »
Mais ça ne suffira pas, hein ? Il va continuer à l’implorer de sa colère muette et feule, il va continuer à la regarder comme s’il avait besoin d’elle quand l’univers s’écroulera. Alors qu’il n’a pas besoin d’elle. Pas vraiment. Il a besoin d’elle comme d’une cigarette ou d’un verre : ça traitera sans doute le symptôme, mais certainement pas l’origine. Il faut qu’elle lui dise quelque chose, ne pas s’enfuir sur une excuse.
Il y a une chose, bien sûr, un mot, qui le dissuadera sans doute. Il en a dissuadé mille avant lui, sans doute mille après. Un seul mot qui lui tord le ventre, qui lui donne la tête qui tourne tant elle voudrait s’en échapper sans en avoir vraiment le choix. Avec lui, elle aurait pu, tenter de s’en échapper. Mais il n’y a pas d’avec lui. Il ne sait rien d’elle. Elle rien de lui. Ils sont des amants qui se parlent comme s’ils étaient des inconnus.
Alors elle lui jette au visage, ce mot que rien ne réparera. Ça ne sonne pas comme une excuse, ça ne sonne pas comme une fierté, ça ne sonne comme rien, au fait. Plus rien ne veut sonner en elle, il n’y a qu’un grelot qui frissonne dans la fin de l’été indien.
« Nightshade. My name is Althéa Nightshade. »
Oui, ma famille a déclenché la guerre, Isaac. Maintenant je vais tourner les talons bien trop vite pour que tu ne m’attrapes, et tu ne le feras même pas. Parce que je suis une Nightshade, mon nom a dévasté le monde, celui que tu connais. Hais-moi pour ça, je t’en supplie. Hais-moi parce que je ne peux pas supporter l’inverse. Hais-moi, et arrête de me chercher, arrête de me hanter, oublie ce que l’on a pu vivre. Je t’en supplie, Isaac, hais-moi.
Dans un dernier regard fermé, elle plonge ses yeux dans ceux, blessés, de l’homme qu’elle vient juste d’embrasser. Elle voudrait rajouter qu’elle est désolée ; ça ne changera rien.
Althéa récupère son vélo et l’enfourche sans plus de manières. Elle pédalera à toute allure jusqu’à rejoindre la demeure. Elle pédalera à toute allure comme ça si son cœur bat plus vite ce sera à cause de l’effort et pas parce qu’il est écorché. Elle pédalera à toute allure jusqu’à retrouver la raison, et qu’en s’installant à table le soir Hel ne voie pas sur son visage les vestiges des larmes amères qu’elle verse sur un inconnu.

De toute façon tu ne pourras pas me détester plus fort que je ne le fais déjà.

Hais-moi. Je l’aurai bien cherché.

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