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Nous sommes en 2022 My soul surrenders 'cause you bring my heart to its knees. [18+] ✱ Althéa & Isaac 1639275293 La période jouable actuelle va du 30 juin 2022 au 30 septembre 2022 My soul surrenders 'cause you bring my heart to its knees. [18+] ✱ Althéa & Isaac 1050276528
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Résidence : SEATTLE ☾ dans la demeure des Nightshade à Queen Anne
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Faceclaim : Laura Harrier
Pouvoirs/capacités : MANIPULATION DES OMBRES ☾ pouvoirs des autres phénix : production de flammes, guérison par les larmes
Crédits : a-devious-route (ava), self (aes).
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Mer 20 Oct 2021 - 14:26
My soul surrenders 'cause you bring my heart to its knees.
Althéa x Isaac

Il y a 268 000 personnes qui s'appellent Isaac dans l'ensemble des États-Unis.
Elle le sait. Elle a cherché hier soir. Ou bien ce matin, elle sait plus. Au milieu de la nuit sans doute, alors que son myocarde éclaté frémissait encore sous ses côtes. Elle a voulu chercher combien il y avait d'Althéa mais elle n'a pas trouvé. Et des Nightshade, par contre, elle sait : y en a 5 en tout et pour tout. Son mari, ses enfants, et elle. Les autres, ils ont tous fait n'importe quoi. Sapphire qui a fêlé le monde en deux. Deucalion et Adriel, morts.
Alors elle se dit qu'un Isaac, elle en retrouvera un autre. Un qui voudra pas la tuer. Et Isaac, il aura sans doute dans sa vie une autre Althéa à haïr, une autre Althéa à aimer. Mais sa famille, elle n'en a qu'une. Elle ne peut pas s'asseoir dessus. Elle ne peut pas les délaisser, leur préférer un inconnu sous prétexte que, dans un instant, elle a vu l'espoir dans ses yeux.
Alors pourquoi est-ce qu'elle n'arrive pas à dormir, cette nuit ?
Althéa frémit sur le balcon de leur demeure démesurée, percluse dans la couleur trop mauve de ses cernes et ses insomnies. Le tissu léger de sa robe de chambre ne suffit pas à endiguer la glace qui se forme en son cœur. Tellement, tellement désorientée. Elle repasse les évènements de la veille au soir, en boucle. La peur. L'angoisse. Le désir. La houle qui les sépare l'un de l'autre. Et sa parade qui tente doucement d'imposer une distance entre eux. En sachant pertinemment qu'il y repensera.
Mais certainement pas autant qu'elle.
Depuis hier, à chaque fois qu'elle ferme les yeux, elle sent le regard fiévreux d'Isaac sur elle. À chaque frisson elle se rappelle le poids rassurant de sa veste en cuir. À chaque respiration presque, lorsque le souffle effleure ses lèvres, elle se souvient que sur sa bouche était venue lutter une autre. À chaque fois qu'elle essaie de se concentrer sur autre chose, elle est absente, intermittente. Un fantôme des journées à vivre par-delà celles qu'elle a vécues. Pensive, ses souvenirs aux prunelles, la djinn retourne dans la maison. Hadès respire paisiblement. Quelques pas encore, le couloir se déroule doucement. Derrière ces portes, tous ceux qu'elle aime. Tous ceux qu'elle a aimés un jour. Tous ceux qu'elle a le droit d'aimer. Hel. Feyre. Orion.
Et pourtant un manque à l'appel.

Althéa n'a pas réfléchi. Même pas renfilé un manteau sur son simple déshabillé. Elle a l'air d'une illuminée qu'on aurait pris au pied du lit. Elle a enfourché son vélo, les pédales enfoncées dans la plante de ses pieds nus, et elle a traversé la ville au milieu des fêtards nocturnes et des travailleurs courageux.
La clé coulisse dans la serrure.
C'est la première fois qu'elle se rend au Diamond de nuit. Mais il n'y avait pas d'autre endroit où la brune se sentait en sécurité. Elle en parlera à Yushen, lorsqu'il arrivera demain matin. Tout ira bien. La lumière blafarde et teintée donne un étrange aspect mystique à l’ensemble de la boutique. Mais rien de tout ça ne l’intéresse. Elle allume une bougie parfumée et ré-éteint les autres sources de lumière, comme une revenante, comme un fantôme, elle erre dans le Diamond désert. Ses pieds nus ne rencontrent aucun obstacle que la propre texture du sol, elle avance sans même se rappeler qu’elle a laissé la porte ouverte.
Althéa n’est pas une femme ; elle est un amas de souvenirs.
Silencieuse comme une petite mort, elle s’assied comme d’habitude, dos au mur désormais troué. La bougie au camphre sur la table, ses flammes faisant danser les ombres. Un autre qu’elle s’en effraierait ; pas Althéa. Des ombres, elle en a vu bien trop, elle en a mille dans la poitrine qui l’enserrent et la terrifient. Des ombres, des cauchemars, des horreurs qui lui donnent les larmes aux yeux rien qu’à parfois y repenser.
Mais pas cette nuit, pas ce soir. Ce soir la brune ferme les yeux, et pose deux doigts sur son front. Isaac a fait de même plus de 24 heures auparavant, mais ce n’était pas la même chose. Rien n’est pareil avec lui. Elle chasse ces pensées d’un froncement de cils ; elle n’est pas venue pour penser à lui. Elle est venue pour quelqu’un d’autre. Et tandis que, dans ses pouvoirs, elle déploie toute son énergie, ce quelqu’un d’autre vient prendre forme.
Un nez en trompette facétieux. Des lunettes épaisses comme jamais. Cet air fébrile, toujours malade. Ce regard enjoué et morne. Il n’y a qu’elle pour s’en souvenir. Elle ne le laissera pas s’effacer. Le petit garçon lui sourit, maintenant, et elle l’attire à elle.
« Adriel. » souffle-t-elle dans une folle seconde.
Ils s’en vont, chevauchent des nuages. Comme dans son film préféré :  Neverending story. Ils revivent le monde en couleur, et Althéa sent dans son âme un nouveau soulagement se faire. Adriel n’est pas mort. Adriel est là, tout près d’elle. Il sera toujours tout près d’elle. Elle n’a pas besoin de pleurer, elle n’a pas besoin de l’attendre. Adriel sera toujours là, dans les vestiges de sa mémoire. Ce n’est pas parce que ça se passe dans sa tête que c’est forcément moins réel.
Quiconque viendrait de l’extérieur verrait juste cette femme seule, en robe de chambre, assise à plat face à une bougie parfumée, dans l’arrière-boutique d’un endroit qui semble si peu recommandable. Il verrait une larme orpheline dévaler la courbe d’une bouche pour s’égarer sur une poitrine. Il verrait Althéa pour ce qu’elle est, ce qu’elle ne cessera jamais d’être : sans défense.
Mais si seulement ils pouvaient voir, déchiffrer les arcanes immenses de l’esprit perdu de la djinn. Althéa n’est jamais toute seule. Adriel est toujours près d’elle. La seule chose qu’elle pourra défendre, c’est la mémoire de cet enfant. De cette famille. De tout ce qu’ils ont voulu être sans jamais pouvoir y arriver. Ils pique-niquent tous les six maintenant. Hadès, rieur et ombrageux. Hel, griffonnant dans un carnet. Orion & Feyre courant l’un après l’autre comme les enfants qu’ils sont encore. Et Adriel, son tout petit. Adriel qui rit et chantonne.
Adriel qui n’aura jamais 11 ans.
Althéa, le sourire aux lèvres, dévisage son enfant perdu ; elle ne l’a pas perdu ici. Derrière lui, une ombre se forme. Une ombre massive et puissante, avec un regard pour la transpercer. Une ombre qu’elle reconnaît soudain, et l’univers qu’elle a créé semble soudain perdre mille couleurs. Non. Il ne peut pas hanter son crâne, elle l’a chassé sans ménagement. Il ne peut pas faire ça. Il ne peut pas hanter ses songes, ses retrouvailles avec son fils. Il ne peut pas lui voler ce qu’il y a de plus précieux.
D’un geste de la main, elle efface l’illusion qu’elle a toute créée.
Isaac est là.
Est-elle réellement sortie de ce monde qu’elle a fantasmé ? Est-il là, debout devant elle ? Encore brumeuse d’avoir songé, encore rêveuse d’avoir aimé, elle lève juste un regard vers lui.
« Are you for real? »

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Isaac Morgan
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Jeu 21 Oct 2021 - 2:01
«And it's killing me when you're away
And I wanna leave, and I wanna stay
And I'm so confused, so hard to choose
Between the pleasure and the pain
And I know it's wrong, and I know it's right
Even if I try to win the fight
My heart would overrule my mind
And I'm not strong enough to stay away»

7 milliards sur terre et on philosophe sur notre bout de chemin.

Un accident tragique qu’ils auraient pu l’appeler. Un accident de parcours, une erreur malsaine. Magiquement et scientifiquement modifiée avant même de naître, destinée à être un échec cuisant. Ou peut-être que la seule erreur commise était d’avoir négligé qu’après toutes les inhibitions et les désirs, le destin contrôlait tout. Il était un monstre et il l’aimait, elle le haïssait. Les ténèbres ne le contrôlent pas et ne le contrôlent jamais. Après toutes ces années, l'entraînement, la manipulation, la préparation... Isaac n’était plus cet enfant isolé sur une mer insolente et inoffensive.

"Sometimes we hold on to our sins because sin is all we have"

Comme un petit animal attiré par son prédateur vorace,il  était attiré par sa beauté vorace, jaillissant de chaque coin comme une réalisation amère. Elle a fait un pas de plus. Et plus près encore. L'homme ne regardait plus nulle part, son attention était sur elle et elle seule. Avec une tension subtile dans l'air, comme s'il luttait pour ne pas se retenir à son contact, il ne pouvait pas s'empêcher de confirmer qu'elle était bien réelle. Ne quittant jamais ses yeux bleus clairs de ses yeux noirs, l'envie de savoir obscurcir son esprit étonné, la faisant se délecter encore plus du contact, la relation, l'excitation et le désir de prouver sa valeur étaient les seules choses qui nourrissaient son cœur. L'intimidation, mélangée à l'émerveillement hésitant, ne la laissait pas partir, même dans un monde ou la sueur de l’angoisse tâchait ses draps. Coller à sa peau, qui ne s'enlèverait jamais. Amour haine, amour haine.



"Laisse-moi entrer dans tes ténèbres. Apprends-moi à me cacher, à cacher mes faiblesses et mes émotions loin des gens, quand c'est nécessaire. Apprends-moi à me prélasser dans la solitude." Ses mots étaient à peine audibles, comme un murmure à bout de souffle sortant de ses lèvres. Leurs yeux étaient fixés, la lueur des ténèbres mêlée à celle de l'innocence écrasée et de la supplication alors que le monde semblait disparaître, s'écrouler sous leurs pieds. Elle dansait sur ses paupières, comme caressant un rêve qu’il n’arrivait plus à posséder. Entre deux chimères éthérées, il s'imagine qu’elle peut l’entendre l’haïr. Envolée lyrique d’un cœur battant, dans cette nuit qui s’éternise. L'obscurité totale.


" Nightshade. Mon nom est Althéa Nightshade. ". Une main froide sur les joues d'Isaac, la suppliant de refuser. À ce moment-là, il semblait presque humain, le mettant en garde contre l'imprévu. Il n'y avait pas de retour en arrière possible. Et elle avait pris sa décision. Elle avait choisi son destin. Elle avait décidé de le laisser derrière. Was she wrong ? Probably not. Was he right to even dare love someone he hated so much at the same time ? Definitely not.


Les éclairs embrasent son appartement, drapant la nuit d'une apparence éphémère de jour. Le tonnerre grondait comme s'il cherchait à éclipser la pluie. Des éclats de lumière traverse la fenêtre, éclairant la pièce d'une lueur éphémère. Le son cherchait à rivaliser avec les cris dans sa tête, son monde s'écroulait juste derrière une porte qu’il avait fermé dès qu’il ouvrit les yeux. Réalisant qu’elle n’était plus là et qu’elle ne le serait plus jamais. Ils savaient ce qu'ils étaient, ils savaient la vérité qu'ils cachaient derrière ces yeux. Mais ils avaient choisi de l'ignorer, pendant un moment.

Peut-être ont-ils mal choisi.

How could you ?, a-t-il chuchoté. Il ne pouvait pas faire confiance à sa voix pour parler plus fort. Pas quand elle pourrait se briser et briser sa résolution. Pas quand il pourrait y entendre une note de trahison. C'était sa faute si les choses se sont terminées ainsi, mais ils étaient tomber tous les deux. Ils connaissaient t les conséquences de convoiter un avenir avec quelqu'un qu'il savait qu'il ne devait pas - ne pouvait pas avoir. Qu'il ne pourrait jamais avoir.

Comment pouvait-il lui faire ça et ne rien ressentir ? Comment a-t-il pu rester là ? Après tout ça ? Après chaque promesse de changement, chaque promesse de confiance ?

Il se retira de ses pensées, décidant d'agir à la place. Il prit rapidement sa décision, mais ses émotions enragées privaient ses mouvements d'adresse. La couverture d'obsidienne de la pièce ne faisait rien pour cacher sa rage. Il est tombé dans un rythme : marcher et éviter. Chaque poussée et chaque nouveau pas s'alignent avec chaque étincelle d'éclair et chaque éclat de tonnerre. Au moment où sa patience commençait à s'épuiser, il vit une ouverture. Isaac continue de marcher, la musique dans ses oreilles tentant de rivaliser avec son instinct qui le chamaille.

La porte était ouverte.

Il est resté planté là, complètement immobile pendant ce qui lui a semblé être une éternité, étranglé dans un silence déterminant. Une fois qu'il a repris son souffle, il a pu marcher à nouveau. À ce stade, ses mots étaient empreints d'émotion. Il voulait juste une réponse.

Elle pensait que son silence allait encore le submerger. Il était convaincu qu’elle méritait la colère qu’il ressentait.

C'est de sa faute s'il est tombé amoureux de ce qu'il ne pouvait pas avoir.

Il a finalement réalisé ce qu'il était vraiment, ce que tout le monde disait de lui. Un loup déguisé en mouton. Alors qu'elle s'était glissée dans son cœur et l'avait arraché; les secrets, les mensonges, tout ce sur quoi il avait fermé les yeux, tout est revenu comme une vague qui se déchaînait contre le rivage de son cœur. Il se sent engourdi, complètement et vraiment engourdi, il n’arrivait plus à sentir la brise froide contre sa peau, ni les vagues qui l'engloutissaient entièrement, ni même les centaines de gouttes de pluie qui lui l’effleurait, brûlant sa peau, le rendant incapable de bouger. Il regarde fixement son corps, ses mains serré contre lui, tandis que la lumière d'une bougie danse subtilement dans l’arrière boutique. Isaac regarda la boutique, le monstre hargneux devant ses yeux, une flamme avec le même regard affamé. Pourtant, Isaac s’avança, un instinct de protection tendu sur une main vers la porte battante. Porte qu’il referma derrière lui. Nobody would come out of here alive. «Not on my watch»

Il tendit sa main pour combler les centimètres qui le séparaient de l’arrière boutique. Ces yeux regardaient chaque recoin à l’aide de sa lampe de poche.  Ses  yeux chassent un monstre qui n’était pas là. Ses doigts fébrile sur une lame cachée derrière sa veste de cuire. La même qu’il n’avait pas retiré depuis qu’elle lui avait redonné.  Elle savait ce qu'il était, ce qu'il avait fait et ce qu’il ferait. Pourtant ces mains la cherchait toujours.

-Althéa ? Aucune réponse. ALTHÉA ?! Toujours aucune réponse.

Perdu dans l’immensité du monde, il stagne. Il avance mais il stagne. Et puis il entre dans l’arrière boutique, les ombres se refermant derrière lui, une lumière vague ne reflétant qu’une épave d’elle-même à ses pieds. Ils étaient tous les deux là et pourtant il était complètement seul. Des larmes ruisselantes sur ses joues comme si toutes ces certitudes c’étaient envoler en éclat. Les larmes et le sourire se sont brutalement invités sur son visage, comme deux convives mal assortis. Coulent des larmes que personne ne voit sauf lui. Tristesse de toute une vie où même ces mains solitaires n'atteint que du vide. Isaac fronce les sourcils, la flamme de la chandelle se réverbérant à peine dans ces yeux d’azur.

-Oh I’m real. Now get up.

Isaac lui tend une main sévère et imperceptiblement tremblante. Il prend ses distances mais décide de l’aider à se relever. Il ne la laisserait pas pathétiquement par terre. Il la mettrait debout et il se tiendrait à ses côtés, pour le temps que ça dure.

-Are you okay ? Is there anyone else here? Isaac essaie de calmer l’agacement qui se ressent dans sa voix, pour une voix plus monotone, plus basse. Comme si l’espace ambiant le suppliait de murmurer. The front door was wide open.

17,050 Althéa et il avait fallu qu'il tombe sur une de celle qu'on oublie jamais. Créatrice de guerre et contre tout ce que les générations avant Isaac se battait pour que ça n'arrive jamais. Il avait fallu qu'il désir ardemment son plus grand interdit.

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Jeu 21 Oct 2021 - 16:28
My soul surrenders 'cause you bring my heart to its knees.
Althéa x Isaac

Il ne faut pas sortir si vite. Elle le sait, pourtant. Elle a toujours pensé qu'en ne respectant pas les règles, les tourments noirs de son esprit finiraient par démissionner et la laisser, telle un légume, prisonnière de ses illusions. Mais le destin ne lui a même pas fait ce cadeau-là. Les années passent et elle n'est toujours pas folle. Et si une partie d'elle préfère qu'elle reste là pour ses enfants, l'autre, sans doute la plus égoïste, voudrait simplement être en paix.
Il ne faut pas sortir si vite. Il faut que son esprit s’habitue au changement de réalité, elle le sait mais elle n’en fait rien. Elle est certainement bien trop sotte, à croire que tout ira au mieux ; rien ne va jamais pour le mieux, et ses pensées dérivent doucement comme les filaments d’une méduse. Egarement princier et violent, décadence volée au zénith. La réalité la révulse, et l’illusion s’entre-déchire. La djinn n’est à sa place nulle part, ni dans le réel ni dans l’aube. Rien ne semble pouvoir traduire le chaos qui monte en son cœur. La vérité ne fait plus effet, c’est une pilule qui l’étouffe tandis qu’elle essaie doucement de soigner son âme nostalgique.
Ça ne fait aucun sens, qu’il soit là.
Il n’a aucune raison d’y être, encore moins qu’elle ou que quiconque. Il la déteste, non ? N’est-ce pas là ce qu’elle a senti, les tourments qu’elle a endurés pour être si proche de la flamme ? N’est-ce pas sa haine, la marée sombre qui est venue l’ensevelir tandis qu’elle approchait la rive ? Alors qu’est-ce qu’il fait là, encore ? Pourquoi tout la ramène à lui, pourquoi tout le ramène à elle ? Est-ce qu’il est encore sous son crâne, ou bien est-il réellement là, près de l’habitacle fragile dans lequel s’est niché son être ?
Isaac.
Sa présence tonne comme le tonnerre, gronde comme la foudre, brûle comme l’éther. Elle n’entend pas ce qu’il raconte, encore plongée dans les volutes des moments heureux savourés. Il tend la main, elle la saisit comme un réflexe et s’y agrippe de toutes ses forces. S’il n’est pas réel, ça ira. S’il l’est, il va la tuer. Et dans les deux cas ; il est là.
« I-I… »
Le tonnerre est toujours plus fort tandis que la migraine l’attrape et que le deuil revient la poignarder. Elle les a perdus. Elle ne fait que perdre les gens, perdre ceux qui comptent pour elle. Même les vivants ne veulent plus d’elle. Même son mari, même ses enfants, même Isaac aux yeux de poison. Ça ne rime à rien, n’est-ce pas ? ça ne rime à rien d’essayer, rime à rien de continuer.
Elle le dévisage sans comprendre ; les yeux ailleurs, l’esprit éteint.

Puis la djinn éclate en sanglots. Elle remonte ses genoux sous son menton, et passe son bras libre autour d’eux. La peine est trop immense, rongeante, elle ne pourra pas l’épargner. Il lui semble que son corps est creux. Creux d’être dépossédée ainsi de la seule chose qu’elle maîtrisait : un monde où elle serait heureuse, puisque ça ne sera plus réel. Elle ne peut plus, elle ne sait plus. Elle est juste dans son bureau, avec toute sa peine sur les bras, et un Chasseur debout près d’elle qui ne demande qu’à la tuer.
Ses larmes ne sont pas délicates. Elles sont lourdes, violentes, instoppables. Elles lui dévisagent les joues, viennent lui avaler les paupières. Et ses sanglots comme des couperets qui crèvent le silence de la pièce. C’est absurde. Elle est trop absurde. Pourtant elle s’agrippe à sa main. Il n’y a personne d’autre sur la terre, il n’y a que son mal-être au ventre et les pleurs qui veulent pas passer.
« I-I’m sorry… » Elle hoquète, couvrant les éclairs. « I am so, so sorry… »
Les mots sont hachés, insalubres, ils ne parviennent plus à donner l’impression qu’elle les contrôlera. Elle ne contrôle plus rien, finalement. Toutes les vannes se sont ouvertes. S’il est venu pour lui faire mal, elle n’a plus rien à opposer. Elle n’a plus vraiment de manières de remonter la pente ; quand tous les vivants qu’il lui reste, elle les a déjà tant déçus.
Ses cheveux se mélangent à ses cils, à son brouillard, à l’univers. Elle serre juste si fort sa main, parce qu’il n’y a rien d’autre à serrer, rien d’autre auquel se raccrocher. Elle se dit que s’il la lâche, elle retournera au purgatoire. Ou même dans un nouvel endroit, où le décor ne la hante pas et ses souvenirs la laissent tranquille. Est-ce-que ce serait si mal, au fond ?
« I’m sorry… » elle répète, incapable d’avancer dans les eaux troubles de ses pensées.
I’m sorry. I’m sorry I did not help you, but that you got drowned instead. I’m sorry I did that to you, and now you cannot help but come back running here. I’m sorry about being a Nightshade, and for the war, and for the deaths, and for everything that followed. I’m sorry about being a djinn, and I’m sorry that you hate me. I’m sorry our paths crossed, because now I am kind of doomed ; and I’m afraid that you are too. I’m sorry, Isaac. I am so, so deeply sorry.
Et sa voix n’est plus qu’un murmure, crevé par un milliard de larmes, lorsqu’elle lui annonce finalement.
« I’m sorry about everything. »

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Lun 25 Oct 2021 - 16:17
I'll forever remember you and perhaps thats the only forever we're ever meant to have.

Alors qu'il ne pouvait pas voir au-delà de la réalité de son entité, Isaac estime qu'il était de sa responsabilité de prendre une décision sensée et de protéger ses choix émotionnels et impulsifs. Pour la protéger d'elle-même. Il ferme les yeux, son visage étant la première chose qu'il imagine. Il soupire profondément, refoulant sa passion brûlante pour elle, se reprochant d'être si faible face à cette femme. Mais comment  pouvait-il ne pas l'être ? Quand être faible signifiait voir ses lèvres roses s'arquer d'un sourire qu'il avait appris à manquer ? Comme par enchantement, sa présence envahissante dans son esprit semble se matérialiser dans un champ de fleurs de coquelicot. Courant vers lui alors que lui s'éloigne, intouchable.

-I know. But it's not gonna change anything.

Ses mots trahissaient à la fois sa joie et sa douleur. Il plissa ses yeux bleus, une expression féroce s'emparant de ses traits. Il ne recommencera plus, il ne la laissera plus s'échapper en s'excusant. Il comprend que ses baisers ne seront jamais les siens. Il comprend que dans ses yeux, il ne se verra jamais. Ravin féroce, il bénit son dédain sur ses détours qui tremble entre deux hoquets provoqué par les larmes. Il était triste de perdre quelque chose qui n'avait même pas de nom. Il cherchait quelqu'un à blâmer, alors que ce n'était la faute de personne. Les ombres rampent et deviennent plus fortes que leur vérité.

"Love consist of this; two solitudes that meet, protect and greet each others."

Il y avait de l'orage dans l'air. Plus que les larmes, plus que la colère. À l'extérieur, le tonnerre ronronne de temps à autre, entre deux hoquets de tristesse. Lui, paré de son plus bel orage, elle foudroyant de larmes ses impétrables. Strie électriques de leurs vent contraire. Tourbillons et rafales sauvage  entre amour et haine. Elle, qui ventile. Lui, qui s'évente. Elle se réveille doucement comme on se réveille d'un rêve qui ne faisait maintenant plus aucun sens lorsque la réalité de la vie vint la fracasser. Des larmes comme des rasoirs qui n'arrête pas de tomber. Une courte impression de retrouvailles mis à mort lorsqu'une étreinte imaginaire veille sur lui, dans les ombres qui se part dans son dos. Chacune de ses larmes, en bonds convulsif le long de ces récifs qui le frappe.

Toujours en état d'osmose, Isaac bénis ses larmes fragmentés, comme une déchirure, une cicatrice qui le mettait à l'envers. Sans le savoir, à la regarder complètement fragilisé au sol, Isaac comprends qu'elle est à son tour devenu une étendue d'eau infranchissable sur lequel il devait voguer contre une volonté de la laisser tomber et celle de la franchir. Tous ces mots qu'elle lui murmurait, hurlait présentement dans le brouillard glacé qui le paralysait en restant dans un silence absurde. Quand pour respirer à nouveau, il avait lâché sa main, il n'avait pu que continuer de l'observer en silence, immobile, absent comme toujours. Tout à coup, ses voies respiratoires  rétrécis, chaud, d’une certaine façon, comme si une lave brûlante avait pénétré sa gorge. Comme des petites gouttelettes de lave  derrière ses rétines. Ses yeux  la trouvait comme on se regarde dans le miroir, encaissée et creux. Il cherchait, mais il n’y avait rien, le genre de rien qui reste après des tornades, ou des ouragans.

Le soldat regarde ses yeux, qui commençait à devenir vide. Miroir de son âme, une âme qui était autrefois pleins de couleur. Arriver à n'avoir plus besoin de regarder pour voir. Discerner le murmure de ses mémoires et devenir silencieux pour que leur silence lui livre des réponses à ses douleurs qui se glisse jusqu'à lui. En tant qu'espèce, les humains préfèrent le pouvoir à la vérité. Nous consacrons beaucoup plus de temps et d'efforts à essayer de contrôler le monde qu'à essayer de le comprendre - et même lorsque nous essayons de le comprendre, nous le faisons généralement dans l'espoir que comprendre le monde nous permettra de le contrôler plus facilement. Par conséquent,  rêvez d'une société dans laquelle la vérité règne en maître et où les mythes sont ignorés, il n'y avait pas grand chose à attendre des homo sapiens. Cependant, Isaac, malgré toute la rage qui l'animait et le dégoût et l'horreur qu'il ressentait pour celle qui l'avait toucher et qui maintenant l'évitait, il essayait de connaître la vérité. La sienne. Celle qui souhaitait partagé et comprendre. Celle qui était disparu le temps de leur illusion.

Pour beaucoup, l'amour était une forme d'avidité, pour lui, c'était un risque voilé et instable. Mais dès qu'il se détournait d'elle, pour tenter de se retrouver, il n'avait plus, entre les mains, qu'une sorte de Néant, qu'il regardait fixement, en lui donnant des quantités de noms, mais il savait que le seul mot qu'il souhaitait utiliser, c'était qu'elle puisse revenir là et ne plus jamais en sortir. Parfois, certaines connections sont tellement fortes qu’elles ne peuvent être brisées, même quand l’amour se transforme en haine. Et de la haine, il en portait. Pour lui-même mais aussi pour elle. Pour ce qu'elle était, pour ce qu'il ne pourrait jamais avoir, mais aussi pour tout ce qu'il partageait. Ces monstres et ces histories d'horreur. Si c'était à refaire, il ne lui aurait jamais adressé la parole, il ne lui aurait jamais pris les mains, il ne lui aurait jamais laissé une chance de l'atteindre. Plus fantôme qu'humain, Isaac soupire. Ses mains tremblantes range le couteau dans sa poche intérieur et il plonge son regard azur et brûlant dans ses yeux moins clairs alors qu'elle n'arrive à peine à rester debout.

Espace restreint, souffrant de son absence et sa présence. Coup de foudre suivie de la déception et du déni pour camoufler une douleur qui le faisait rager. Doucement, son coeur reprenait son apparence de pierre et sa tête continuait de brûler. Son instinct poussa un dernier cri de rage silencieux alors qu'il tenta d'expier cette horreur qu'il avait décider de chérir des années auparavant. Isaac avait décidé d'incarné ces horreurs pour qu'elle le déteste, car ce serait toujours moins insupportable que d'assumer un amour qui ne pourrait jamais vivre. Il la regardait avec amertume, pour qu'elle puisse voir l'origine du mal se tenir devant elle. Toutes ces questions le rendaient un peu plus malade à mesure qu'il refusait les réponses. Son âme refusait tout de même d'accepter que c'était possible et qu'il ne pourrait jamais gagner contre sa haine et sa déception. Il avait de la difficulté à respirer, contre les murs qui portaient tous les poids de sa tristesse. Sa propre vu se brouille alors que sa rage persiste. Tout était une question de dosage dans le paradoxe de leur relation. Traverser le vide qui les séparait, comme on traverse un désert. Il est féroce et lâche mais son corps est ardent et frais. Il haïssait celle qu'il aime et aimait celle qu'il hait.

Ses larmes coulent et ses cries restent muet, au loin de sa solitude dévastatrice, Isaac se rapproche seconde par seconde, se fusionne à elle, se recroqueville sur ses douleurs. Isaac ne regrettait pas ce qu'ils avaient vécu, mais regrettait ce qu'il devrait devenir. Comment était-ce possible d'être à la fois un ouragan destructeur et un abri protecteur ? Love another is a horrible, exhausting struggle, like a long bout with some painful illness. One would never undertake such a thing if one were not driven on by some demon whom one can neither resist nor understand.

Put sad wings around me now
Protect me from this world of sin
So that we can rise again


-You stole from me. Not only who i was, but who i could have been. You stole from me things i thought i didnt have anymore. You reached throuhg time and illusion to get to me. All the things that i feel are still in here... Ses mains ne tremblait plus, mais dans ses yeux, comme un éclair beaucoup plus sauvage que celle qui grondait dehors. Comme si même les éléments étaient en colère contre l'univers. Il était en colère contre elle et il aurait voulu lui faire savoir, lui partager sa haine et ses angoisses, mais elle était déjà si basse qu'il n'osa pas l'écraser encore plus. I don't know the words that would make any of this easier so, listen. Just listen. **

Isaac sort de sa poche non pas un couteau mais son téléphone sur lequel il installe une chanson qu'il écoutait en boucle depuis 1 mois. Des paroles qui lui ferait comprendre. Des paroles qui pourrait enfin séparer de lui-même tous ces mots qui restait figer comme des fantômes sur ses lèvres. «Maybe i was destined to forever fall for people I couldn't have. Maybe there's a whole assortment of impossible people waiting to make me feel the same impossibility over and over again.»

Two lovers, forbidden from one another. A war divides their people and a mountain divides them apart, and yet, for a time they tried to build path to be together.

Un silence tendu les envahit tous les deux tandis qu'il réfléchit aux paroles d'Althéa. La voix de la djinn résonne dans le fond de son  esprit : I'm sorry for everything. Sa résistance à réparer lien brisé ne fait qu'empirer les choses pour eux deux. Il ne pouvait pas dormir, ne pouvait pas manger. Isaac, malgré toute la haine qu'il tentait de lui attribuer n'arrivait pas à se sentir en paix avec lui-même, sachant que chaque jour où il la repoussait ne faisait qu'accroître qu'il n'arrivait pas à la lâcher. Son entêtement et sa fierté l'empêchaient d'accepter ses excuses, mais son cœur le criait à chaque fois qu'elle lui manquait et qu'il ne souhaitait que la serrer contre lui, pour la protéger du monde.

Il semblait que sa décision ait été prise pour lui avant même qu'il ne  sois capable de la prendre lui-même; he had to save her.
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Lun 25 Oct 2021 - 19:40
My soul surrenders cause you bring my heart to its knees.
Althéa x Isaac

Il la relève et elle chancèle. Il semble qu’il n’y aura plus que ça, dans le tourment de l’existence. Althéa ne pourra jamais être stable une seule seconde, elle tanguera toujours sur la vie comme un culbuto égaré et si personne ne la relève elle pourrait bien rester au sol. Est-ce-que c’est ça, ce qu’il doit être, celui qui vient la relever ? Parce que pour l’instant, les trois fois, Isaac l’a plutôt faite tomber, trébucher dans cette perception d’elle-même qu’elle voulait renvoyer.
Pourquoi ça ne s’arrête pas, alors ?
Ils ne se sont pas vraiment tout dit, à peine effleuré la surface des murmures qu’ils pourraient conter. Mais ils s’en sont dit bien assez pour savoir comment ça finira s’ils continuent à détricoter la pelote de leurs obsessions respectives : mal. Ça finira mal parce qu’ils ne peuvent pas, parce qu’elle est aveuglée de larmes et que ce n’est qu’au travers d’elle qu’elle peut voir quelque chose de lui qui ne voudrait pas la blesser. Ça finira mal parce qu’elle est djinn, que sa noirceur est tellement grande que quiconque ne s’éloigne pas finira par être englouti. Ça finira mal parce qu’il n’y a que comme ça que ça peut finir : ça finit trop tôt ou trop mal. Maintenant qu’il est aussi tard, ils ne peuvent plus finir trop tôt, alors c’est sans doute dans la douleur que se terminera ce qu’ils sont. Pour peu qu’ils puissent être quelque chose.
Elle reste debout, malhabile, les bras repliés autour d’elle comme pour mieux dresser des barrages entre leurs désirs apatrides.
La musique que diffuse Isaac, avec son micro crachotant, emplit la petite pièce fébrile et Althéa écoute les mots. C’est ce qu’il lui a demandé. C’est ce qu’il lui a demandé, alors elle fait, parce qu’elle a volé quelque chose, ou du moins c’est ce qu’il lui dit. Il faut bien qu’elle comprenne alors ; elle n’a aucune idée de quoi.
I’m not strong enough to stay away.
Elle relève les yeux vers Isaac, et à cet instant seulement elle réalise qu’il est trempé. Ruisselant de milles larmes d’astres, il se tient debout, sans frissons, devant le trou qu’il a frappé la première fois qu’il est venu. Il lui semble que c’était il y a mille ans, mille ans à le fuir en pensée, à ne pas se laisser rêver.
Can’t run from you, I just run back to you.
Ses pleurs s’apaisent, ses mains se calment au lieu de tordre fébrilement le tissu de sa robe de nuit. C’est lui qui accourt jusqu’à elle. Elle, elle n’a rien demandé. Elle n’a rien osé espérer, elle a gardé ses rêves pour elle et tous ses espoirs pour jamais, parce qu’elle n’a pas le droit à ça, elle ne l’a plus, elle a perdu.
Like a moth I’m drawn into your flame.
La bougie parfumée au camphre projette des ombres entêtantes sur les murs de la petite pièce, elle fait danser sur le visage du soldat tout dégoulinant des reflets qui n’existent pas. Il a l’air inquiétant, ainsi. C’est ce qui la frappe à nouveau. Combien ses yeux, sous le auvent de ses sourcils toujours froncés, véhiculent la même agression, la même colère, la même souffrance. Althéa pourrait s’approcher, oui, comme une luciole près d’une bougie. Mais elle se contient. Elle le doit. Elle ne peut pas faire autrement.
Say my name, but it’s not the same.
« Why, Isaac? » Elle articule silencieusement tandis que chaque phonème fait mal.
You look in my eyes, I’m stripped of my pride.
C’est aussi comme ça qu’elle se sent, nue face à lui comme un enfant que l’on aurait sorti du bain de ses désillusions propices. C’est aussi comme ça qu’elle s’est sentie, quand les yeux du Chasseur obscur sont venus la déshabiller et qu’elle n’a pas vraiment su dire si elle appréciait ça ou non.
And my soul surrenders, and you bring my heart to its knees.
Comment les mots d’une chanson, d’un groupe qu’elle ne connaît même pas, peuvent à ce point trouver écho ? Comment est-ce-que tout ce qu’elle ressent, toutes ces douleurs depuis un mois, peuvent être posée dans un micro avec une telle justesse que ses larmes sèchent à l’idée, d’être comprise, d’être perçue, d’être vue enfin pour ce qu’elle est ? Comment ?
Le violoncelle s’allonge un peu, juste avant de laisser la place à plus de guitare électrique.
It's killing me when you're away, I wanna leave and I wanna stay.
And I'm so confused, so hard to choose.
Between the pleasure and the pain.
And I know it's wrong, and I know it's right.
Even if I try to win the fight, my heart would overrule my mind.
And I'm not strong enough to stay away.
Le refrain la heurte en plein cœur, comme un désespoir anonyme qui résonne tant avec le sien. Toujours lovée dans sa tristesse, la brune dévisage ce Chasseur qui se tient bien trop proche d’elle, ce Chasseur qui la fait trembler, la fait comme transir et brûler.
Et elle le voit.

Elle le voit pour tout ce qu’il est et tout ce qu’il lui donne à voir. Soudainement, tout prend son sens. Althéa n’a rien dû voler. Elle n’a rien volé à Isaac. Au contraire, elle lui a rendu tout ce qu’il avait bien cru perdre. Elle lui a rendu ce qu’il croyait perdu, le trésor englouti au fond des méandres de son histoire.
In your presence my heart knows no shame.
Les larmes remontent, imbéciles.
Parce qu’il y a cette partie d’elle qui hurle pour mieux le sauver, qui se déchire dans ses poumons à vouloir rester près de lui, le guérir, le réconforter, souffler sur tous ces nuages noirs qui recouvrent sa seule psyché. Parce qu’il y a cette partie d’elle qui crie de sa peau sur la sienne, qui meurt de ses mains sur ses hanches, qui réclame ses lèvres dans son cou. Parce qu’il y a cette partie d’elle qui n’a pas envie d’être mère, d’être une femme, d’être responsable ; cette partie d’elle qui plaquerait tout juste pour se sentir encore vivante, un tout petit peu plus longtemps. Parce qu’il y a toutes ces parties d’elle qui sentent bien où est le danger, où est le risque et la passion.
Parce que tout d’elle implore Isaac, et qu’elle ne peut pas y céder.
« I-I didn’t mean to steal any-anything from you. » Elle murmure à nouveau, pantelante. Et elle met toute l’intensité de la vérité qu’elle ressent dans cette phrase qui crachote en l’air. « I didn’t mean to steal anything from anyone. »
Ses mains grimpent, entourent son visage, elle serre les poings sur ses cheveux comme si elle voulait les arracher. Ses yeux ne sont plus que torrents, il n’y a plus de mots là où elle est. La tête baissée, les dents grinçantes à s’en faire sauter les mâchoires, son larynx se crève finalement dans une ultime preuve de faiblesse.
« But I’m not even good at that. »

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Isaac Morgan
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Dim 14 Nov 2021 - 17:48
Et ils dansent. Elle s'effondre et lui reste de marbre. Comme deux convives mal assortis. Mutuellement accro, paradoxalement heureux. Il la regarde découvrir chaque parole et l’instant qui suit, elle chamboule encore, tangent entre s'accommoder et laisser tomber. Les souvenirs de peine autant qu’ils l'emprisonnement. Son corps est fatigué, usé par tant de plaintes et de regrets qui n’aboutissent qu’à la faire souffrir et à le rendre mal à l’aise. Cœur qui s’emprisonne, imposte qui s'empoisonne. Elle le regarde de nouveau, aveuglé par des larmes, demandant des réponses dont Isaac ignore la réponse. Isaac la ressent, sans sentir son odeur. Il la porte sur sa peau comme un spectre susceptible de le laisser mourir abruptement. Comme si elle n’avait jamais existé.

Incapable de bouger, lassitude dans le regard.

«So why are we like this ? so blind to consequences ? »

Le cœur d’Isaac chavire et le poignarde dans les côtes. Sa voix empruntant des chemins sinueux pour sortir de son silence. Pour sécher ses larmes qui l’agace et qui l'éloigne. «I stand, you crawl. You twist, I turn. Which one of us will be the first to burn up ?»Isaac soupire. Elle brille tellement malgré la douleur qu’Isaac gravite momentanément vers elle alors qu’elle s'effondre au sol. Il tente de la rattraper comme un papillon de nuit poursuit une flamme malgré le danger de s’y brûler des ailes fragiles. Dès qu’il pose ses yeux sur elle, il est frappé, malade d’un désir féroce et insupportable de la reconnaître comme elle est. De découvrir ce qui fait briller ses yeux et un sourire exaspérant toujours entre amour et haine. Il a envie de choses qu’il ne devrait pas. Son obscurité l’appelant à se frotter à sa lumière. Cependant, son instinct lui rappel qu’ils sont intouchable. Quelque part, le chasseur savait alors que sa gorge gonflée et sèche souhaitait s’abreuver sur elle. Il la regarde de haut, chaque centimètre de sa peau, de ses muscles et de ses os pénétrant son cœur de contradiction.

«Maybe this isn’t love, or maybe it is but we didn’t fall hard enough.»


Le soldat se sent frotté à vif lorsque ses yeux s'éloignent et plongent dans le vide. As she crumbled under an invisible weight, it feels suddenly easier to breathe. Ses larmes comme un tonnerre qui l'assomme, il s'agenouille à ses côtés, fait grimper ses mains dans les silences pour les retirer de ses tempes qu’elle emprisonne. Il est là, ses mains sur son corps abattu, loin de son arme qu’il avait rangée. Les genoux sur le sol froid, tremblant, le visage à moitié découvert par la flamme fragile de la chandelle. Son cœur bat d’une mesure sans conviction. Ses yeux se ferment à moitié. Ses doigts, ses bras et son dos se relâchent. Le tambour du tonnerre s'achève alors que son corps tremblant, trempé, s’enveloppe sur ses profondeurs. Ces lèvres tremblent, mais ne savent pas réagir. Ils deviennent amer quand ses larmes embrassent les contours de ses lèvres. D’une danse maladroite, enchevêtrés entre son désir de la protéger et celle de disparaître et de l’oublier pour toujours. Était-ils condamnés d’avance à être seuls ensemble ? Cette connexion, ce lien inexplicable, qui dépasse et surpasse tout C’était eux, elle et lui. Il s'agrippait par des émotions fanées, qui arrivait à se comprendre.


Sa peur est une sphère sombre, enroulée et serrée, elle passe au bout de ses doigts, solide, et le mord à vif. Il la ressent dans ses veines tremblantes, se tordant et tournant, étouffant des respirations entre ses poumons brûlant. La peur, ce sont des mots non dits, abandonnés dans une gorge, un moment non maîtrisé, brûlant et incertain. La peur est une douleur, tangible mais pas tout à fait. À jamais silencieuse, à jamais compromise. L’aimer comme il la désirait, c’était cracher sur son héritage, sur tout ce qu’il avait toujours été, mais c’était aussi s'offrir à elle et satisfaire des besoins dont il n’était pas le maître. C’était apprendre à vivre quelque chose qu’il ne pourrait pas contrôler. Quelles étaient les chances que la personne dont il était sûr de ne jamais tombé amoureux et qui se résigne constamment au fait que rien ne pourrait jamais évoluer entre eux à cause de leurs héritage, se trouve être la même personne qui avait son avenir entre les mains ?

«I thought if someone like that ever loved me, it would set me on fire. Are we strong enough to survive our storm ?»

In the stories he used to hear he was a hero, she was a villain. I am a hero. He is a villain.
She makes him feel things. Strange things. He’s falling in love with her.
The worst part is that he is fully conscious of it. That he can’t, that he shouldn’t. He knows but he can’t. Because villains and heroes aren’t supposed to fall in love. They aren’t meant to be together.   But what if they could?

What is a rival? An equal. A reflection. An echo.
And when I face myself on the battlefield of my own thoughts, I will look for the only person who dared knowing me; it’s you.

-You pull my rib cage apart. You feed me small bits of your heart, i guess i need to know what were supposed to be. I push everyone away and yet, I’m still chasing you.

Le paradoxe de la haine c’est d’être comme l’amour : une limite extrême des sentiments humains à partir de laquelle il n’y a plus de mots pour en décrire la force.

-I’m here.

Un soupir. Le genre de soupir qui nous échappe quand on cherche du courage ou une motivation qui ne vient pas.

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Dim 14 Nov 2021 - 21:44
My soul surrenders ‘cause you bring my heart to its knees.
Althéa x Isaac

Elle s’est attendue à beaucoup de choses. A sa colère, sans doute, surtout. Ces flots noirâtres et maladifs qu’elle a décelé dans son âme, qui le consument et le dévorent dans un froid à glacer les sangs. Elle s’attendait à se les prendre en plein visage, un raz-de-marée d’énergies sombres prête à lui cisailler les côtes.
Althéa s’était attendue à beaucoup de choses de sa part, qu’il vienne renfoncer le clou de son cœur déjà fracturé, clouer ses mains et ses chevilles déjà malmenées par l’orage à une croix qu’il érigerait pour mieux la regarder gémir tandis que pour l’éternité elle demeurerait sans violence. Qu’il hurle, qu’il tempête, quelque chose, une manifestation de la haine qu’elle perçoit à chaque fois que, seuls, elle a le droit de regarder.
Elle s’était attendue à tout, à ce qu’il la blesse, qu’il la tue, ou simplement l’indifférence de l’homme qui déjà par deux fois l’a vue partir. Par deux fois s’enfuir en courant, se retirer d’une illusion où tous les possibles existaient, cavaler dans la nuit profonde sur son vélo déguingandé.
Oui, la djinn s’attendait à tout, mais à ce qu’Isaac lui fait. Le brun s’agenouille auprès d’elle, saisit ses poignets de ses mains pour libérer tout doucement le visage qu’elle emprisonnait derrière la grille de ses dix doigts. Interdite, elle le dévisage, prête à tous les pardons du monde, prête à succomber de ses mains si c’est en la désintégrant qu’il parviendra à mieux dormir.
Isaac l’embrasse. Isaac l’embrasse et Althéa se désintègre, mais pas parce qu’il vient la tuer. Parce qu’il y a tellement de faiblesse dans ce geste et dans cet instant. Ce n’est pas un baiser, c’est un aveu, une promesse, une trêve, un abandon suprême, c’est mille choses qui tourbillonnent derrière les temps de la djinn, bien incapable de penser. Ce n’est pas une agression, une violence, c’est la confession d’une faiblesse dont le Chasseur ne guérit pas. Et tandis que leurs bouches s’épousent, un enlacement salivaire aussi parfait que mille étoiles, elle sait qu’elle a déjà perdu. Elle sait qu’elle est déjà perdue.
Qu’ils seront perdus, tous les deux.

Quand le brun relève son visage, elle se roule contre sa poitrine comme pour y trouver un ancrage. Qu’il referme ses bras sur elle et la djinn sera protégée de tous les grands fléaux du monde : la haine, la peur, l’indifférence, et même les nuits sans Adriel. Qu’il referme ses bras sur elle pour l’empêcher de repartir, parce que si elle laisse sa conscience refaire surface un seul instant il arrivera encore une fois ce qu’il est déjà arrivé.
Elle repartira en courant. Et ce sera sans doute injuste, mais le monde entier est injuste. Elle n’a pas le droit de tout briser juste pour une promesse illusoire. Et pourtant, là, contre son torse, le cœur d’Isaac à son oreille murmurant des fractions solides, sa voix grave faisant tout trembler comme une déflagration soudaine, elle sait qu’elle n’aura pas le choix. Que si elle résiste à ce cri que leurs êtres lancent à l’unisson, elle mourra avant même un jour d’avoir saisi l’essence du monde. Elle n’aura pas le choix, elle ne pourra pas fuir encore. Deux fois, c’était encore possible ; mais trois, elle est au pied du mur.
Si elle le repousse maintenant, qu’elle repart encore en courant, elle ne le reverra jamais. Et ça lui est insupportable au point de la rendre malade.
« I-I don’t know what we’re supposed to be. » Elle hoquète contre son t-shirt trempé par les larmes du ciel. Il sent la peine et le gel douche. Elle voudrait remplir tout son corps de cette odeur juste cette fois pour qu’à chaque instant loin de lui elle puisse la respirer encore.
Désemparée par ses pensées comme un magma privé de sens, Althéa regarde vers lui. Implorante. Incapable de rien. Juste de le fixer encore, derrière mille mèches brunes égarées. Non, elle ne sait pas ; elle aurait besoin qu’il lui dise, mais il ne pourra rien lui dire qui l’apaisera un tant soit peu.
Il n’y a rien dans tout l’univers qui puisse comprendre ce qu’elle ressent.
Alors elle pleure, encore un peu, mais silencieusement cette fois-ci. Les prunelles rivées dans les siennes, elle ne veut plus gémir de ça, ne veut plus donner de raison pour qu’il ait encore pitié d’elle.
« Why-y are you here? K-kissing me, like that? And why do I-I let you? What is… what does all of this mean? Why does it… » Main rageuse passée sur son front, laissant les traces rouges de ses ongles sur une peau déjà fragile. « Why does it hurt, so much… »
…all the time? Elle articule la fin de sa phrase en silence, sachant qu’il lira sur ses lèvres.
Why does it hurt all the time? Why does it have to hurt at all? Why can’t you be away, happy, and leave me to my nothingness? Why are you calling me so much, that I can only feel complete when you put your lips against mine? Why are we this, and what is this?
Et, en se serrant contre lui, elle cale sa tête sous son menton, parce qu’elle n’aura jamais la force de tout lui avouer dans les yeux.
« I-I don't know what we're meant to be, but... I know that I... I'm not supposed to... to feel that way. Not for you. »

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Lun 15 Nov 2021 - 4:27
I'm gonna tell you something you don't want to hear. I'm gonna show you where it's dark, but have no fear. There's something inside you. It's hard to explain.

Alors qu’elle le gardait comme un secret, il la gardait comme un serment. Ces bras comme une mer sous sa peau, comme un naufrage dans son intégralité. Et alors qu’elle essaye de nager dans ses contre-courants, il se demande si c’est ce qui fait la différence entre un naufragé et sauveteur; essayé de nager. Il s’agite sur l’horizon vide de sens de ses courbes alors que ses lèvres se rejoignent enfin. Isaac cherche à respirer alors que son instinct se moque de lui et jurent qu’au mieux, il dérive. Encore et dérivait toujours. L’aimer et désirer le fait de l’embrasser, c’est détruire le mur qu’il bâtissait au fur et à mesure pour empêcher de se rapprocher. C'est marcher dans un endroit inconnu et ne pas pouvoir s'empêcher de chercher son visage parmi les inconnus. C'est tenir chaque centimètre de lui-même quand il a l'impression que sa voix tremble et que ses genoux tombent à chaque pas. C'est rester éveillé la nuit, en essayant de dormir, en se disant que c’est impossible. Par une nuit où il n'y avait rien d'autre que le désespoir, un fervent désir d'être près d'elle qui ne voulait pas s’en aller.


I feel like I’ll never recover. Like I’ll never draw another breath without half of it being a wish for you.

She was both his echo and his shadow.

Fault her further on
All her flaws were gone


À la hauteur de leur rumeur chevauché se faufilent les bruits perdus de leur silence qui s’entrechoquent. Silencieusement, ils partagèrent de nouveau plusieurs secondes alors qu’Isaac s'en tâchait de son odeur. Comme une émanation des feuilles à l’automne ou d’un soleil d’été qui ne veut pas s’éteindre. Sans quitter sa place, sans s'interrompre, il se désempare de ses contradictions.


And I tore the fear from my bones
That you probably never lost


Ces yeux doux et désemparés qui le fixent et puis qui l'évitent. Se réfugiant dans son torse comme pour éviter le pire, éviter de confronter sa rage et de ne se concentrer que sur le tambour de son cœur, comme un métronome qui ne s’arrête jamais et qui la hantera probablement toute sa vie ou jusqu’à ce qu’elle l’oublie. C’est d’ailleurs tous ces atomes qui la supplient de partir et de l’oublier, de lui faire oublier qu’elle existe et qu’il la rejoint. Consommation d’émotion contraire, par peur de se vivre. Consommation d’émotion semblable, par peur d’avoir quelque chose à perdre. Ailleurs, entre les feux de ses espoirs et de ses volontés. Incendie dans son cœur il la resserre, aveugle lorsque le brouillard de ses démons vient le troubler, s'ancrent à sa chaleur. Il marche dans sa douleur et saute dans les flaques de sa tristesse qui éclabousse sur ses joues; des larmes qui noient tout le reste. Forêt  d’angoisse dans les bois des regards égarés et des impossibles. Il piétine leur douleur avec amertume. Il blâme le monde d’être fait ainsi et il blâme de sa responsabilité à l’haïr mais à sa capacité à tomber pour elle.

Halt her collarbone
All her haunts were home


Il fait froid, tout est gris et son coeur est pris en otage entre amour et haine.  Et ils sont désemparés, inutiles et perdus, dans un brouillard qui s’avance sur la colline de leur attirance contraire. Pupilles se noyant dans des faiblesses rageuses. Ils sont proches l’un de l’autre, si près qu’ils se touchent et respire au même rythme, mais leurs douleurs  sont parallèles et partagées. Isaac la resserre contre elle pour étouffer ses mots, pour qu'elle arrête de parler, faire comme si de rien n’était et qu’il choisisse la fuite. Pour être sûr  de ne pas avoir à subir la fureur et l’indifférence.

At this point, elle aurait pu partir, Isaac aurait probablement abandonné, même si tous ses instincts l'affligeant de la protéger malgré tout, elle qui était comme lui, tout en étant complètement différente. Et si les contes et les histoires d’horreurs n'étaient que des mensonges ? Et si cette guerre qu’on lui avait imposée et sur laquelle reposait tout ce qu’il avait été entraîné à devenir n’était que des mensonges et des espoirs futiles. What if ? Everything was worthless at this point ? Et s’il n’était que le produit malsain de ses propres choix ?

What if the storm ends ? And i don’t see you as you are now ever again ?

Et il la regarde s’accrocher, s'ancrer à lui comme si elle oubliait qu’il avait des monstres et des travers. Qu’elle laissé tomber tout ce qu’elle devait redouter. Qu’elle s'accroche pour ne pas tomber sur un ange déchu qui s'était brisé les ailes depuis longtemps. Comme si elle ignorait qu’il possédait des griffes. Ils étaient de ceux complètement abîmés, dont on n’arrivait jamais à cerner les fêlures, qui souhaitent constamment sauver les autres. Pour Isaac, c'était le protéger et d’aimer avec résistance. C’était de sauver les autres de lui-même et de tout ce qu’il était. C’était la sauver des tourments et de l’abandon. De ne pas la laisser tomber dans la noirceur comme lui. C’était de posséder ce qui lui était interdit. C’était de vivre quelque chose qui le tourmente et qui l’a touché, mis à nue. C’était de l’aimer et de l’haïr. C’était d’essayer de contrôler quelque chose qui le chavirait, qui l’empêchait de respirer.

I would fake, i would hate i would break every inch of my love.

La peur, l'angoisse, les sauts dans le vide et encore sa trace sur sa peau livide. Ses ongles comme un soleil brûlant sur ses inquiétudes s'additionnent et se dispersent. Contradiction constante à ne jamais savoir sur quel pied danser. Cependant, malgré tout le reste, son entêtement savait qu’il était plus fort qu’elle pour sauver quelqu'un qui ne souhaitait pas être sauvé.

Should he raise his shirt so she would see scars like hers. Would she really vanish now that he tasted her lips? Would the letters or her name stay a scar that doesn’t heal ? Why was it so hard to forget pain, while still harder to remember sweetness? Learning so little from moments of peace. Uneasy feeling when everything felt fine for a while. Like a thirst that would never stop.

Isaac agrippa la tête d’Althéa entre ses mains, l’enveloppant totalement de ses bras de ses jambes, tous ses membres tremblant alors qu’il se bat contre les voix, la douleur, les contradictions. Cette fois il choisirait pour lui, qui n’avait plus rien à perdre que les morceaux traînant dans la boue de son humanité.«I would love you for all the times you hated yourself, for all those times where you cried behind your illusion, for all the times where you begged the universe to take you away. I would love for all of those that you hate.» Ses lèvres s'écorchent sur les abîmes des paroles murmurées en silence sur son cœur écarlate. Elle le traverse de ses averses. Souffrant de ce sentiment qui fait naître une euphorie intense. Martyr de l’amour et de la haine. All the time. Symbiose de mots articulés en silence.

-Paramour, hunter, friend or enemy, you will always be the possibility to be everyone of those. Nothing's fair in love and war.

Isaac took a look at her hand resting on his chest. How could something so fragile could keep him whole ? Looking into her eyes as she speaks. Keep me on fire
Shallow, but full in all their veins. Shadowed by every other weight on their shoulders, still holding her face into his chest, forgetting himself over her, while giving himself entirely. Being touch starved as the purest form of love connections. His whole body's shivering as her hand are touching him, feeling him, asking for him. Loosely holding onto her hand like he couldn't let her go. Chasing her as long as he breath, because that's what he was supposed to do. Craving something he shouldnt protect.  Loving someone he was supposed to hate and was supposed to fear.

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Résidence : SEATTLE ☾ dans la demeure des Nightshade à Queen Anne
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Faceclaim : Laura Harrier
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Crédits : a-devious-route (ava), self (aes).
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Lun 15 Nov 2021 - 12:11
My soul surrenders ‘cause you bring my heart to its knees.
Althéa x Isaac


A falling star fell from you heart and landed in my eyes.
I screamed aloud, as it tore through them, and now it’s left me blind.
Elle n’est pas plus grande qu’une gamine, pourtant elle se croyait plus vieille. Pelotonnée, comme grelottante, dans les bras désireux d’Isaac, elle a l’impression d’être immense ; et pourtant tellement minuscule. Elle n’est plus djinn, il n’est plus homme. Il n’y a plus de limites entre eux, comme si leurs êtres fusionnés n’étaient qu’une seule vérité brute. Ils ne peuvent pas se haïr : c’est bien au-delà de leurs forces.
Lui qui aurait dû la tuer, voilà maintenant qu’il la console, passe ses grandes mains dans ses cheveux comme on cajolerait un enfant. Elle qui aurait dû l’éviter, encore une fois, une troisième fois, découvre qu’elle est incapable de faire autre chose que rester. Rester là. Rester contre lui. Rester, envers et contre tout.
Althéa restera, encore, parce que tandis qu’elle se consume, elle réalise combien vivante elle ressent chaque particule d’être. Pour se sentir brûler encore, il faut bien qu’il y ait quelque chose. Et elle qui ne se sentait rien, la voici toute aiguillonnée de mille tentations illicites qu’elle ne devrait même pas connaître.
Elle s’est désintégrée en lui pour se réintégrer elle-même, dans cet ailleurs qu’il lui apporte et qui n’a de sens que pour eux.
The stars. The moon. They have all been blown out. You left me in the dark.
No dawn. No day. I’m always in this twilight in the shadow of your heart.
« Nothing’s fair, at all. » Elle murmure, nez contre son torse, évitant soigneusement la flamme que son regard attiserait. Keep me on fire.
Du bout des doigts, elle récupère les dogtags usés du soldat, pour ne pas le dévisager. Il s’est battu, tellement de fois. Il s’est blessé, meurtri sans doute, abimé sur le vain poison des auspices tracés pour lui. Ce même objet qui les a liés, la première fois qu’il est venu. Cet objet qui les lie encore, tandis qu’Althéa lève une main, pouvoir projeté dans la pièce.
L’illusion roule paresseusement avant de former des silhouettes. Cinq silhouettes, incomparables, si familières et si étranges. Ces silhouettes qu’elle pourrait chérir si Isaac la laissait partir. S’il part, elle peut redevenir la femme qu’elle a toujours été, cette femme qui sait faire son devoir à défaut d’être toujours d’aplomb, cette femme qui saisit chaque instant comme une cicatrice de plus. S’il part, elle peut redevenir elle-même.
Mais en a-t-elle seulement envie ?

« This is my family. » annonce-t-elle d’une voix sans âme.
Elle se lève, dénoue les longs bras qui l’entouraient et la serraient. Sa peau crisse, gémit, la tourmente, l’appelant à y retourner. Mais elle ne peut pas. Pas tout de suite. Il veut qu’elle le garde embrasé ? Elle le fera, mais en tant qu’elle. Il ne peut pas y avoir deux Althéa : celle des Nightshade et celle d’Isaac. Il ne peut n’y en avoir qu’une ; si Isaac n’accepte pas qu’elle soit qui elle est loin de lui, alors elle aura sa réponse. Elle regagnera sa famille, cuisinera des croque-monsieur qui brûleront comme à chaque fois, savourera les mots précieux que ses enfants lui confieront. Si Isaac ne l’accepte pas, il n’y a pas de recours possible.
Et s’il l’accepte, qu’arrive-t-il ? La réponse lui fait bien trop peur pour continuer la question. Et s’il l’accepte, que sera-t-elle, à la merci de ce désir qu’elle a tenté de juguler, sa gorge nue, sa robe de chambre, ses pieds entaillés, ses mains pâles ?
« My children. » elle les effleure sans les toucher, soucieuse de toujours pouvoir voir la beauté singulière des traits dont sont composés leurs visages. « Hel. » Son équilibre maladroit, la tristesse dans ses yeux trop sombres quand iel a perdu Perséphone. « Feyre. » Sa dragonne, féroce et sincère, toujours prompte à faire éclater les miriades de sa colère. « Orion. » Le djinn, le rebut de Sapphire, qu’elle aime mais qui glisse si loin d’eux. « And… » Elle s’arrête devant Adriel, ses lunettes rondes, son nez tordu. Une envie furieuse la dévore de retourner dans l’illusion, de s’y perdre et de s’y noyer, un monde où il est toujours là et où rien ne les atteindra. « That’s A-adriel. He… he died. During the war. »
Elle n’a pas besoin d’en dire plus, n’ose même pas regarder Isaac. Les humains pensent toujours, sans cesse, que parce qu’ils ont causé la guerre, les dragons n’y ont rien perdu. S’ils savaient, seulement un peu, combien tout cela était faux.
D’un geste, elle dissipe les enfants, et ne reste qu’une seule silhouette. La plus grande. La plus singulière. Celle qu’elle connaît le mieux sans doute, dans chaque profondeur des endroits qu’elle a mille fois embrassés. Il y avait un temps où Hadès était le seul à la comprendre, le seul au monde à l’écouter. Et aujourd’hui, ils n’ont plus ça. La guerre les a désunis, déliés, fracturés comme deux étoiles filantes.
In the dark, I can hear your heartbeat so I tried to find the sound.
But then it stopped, and I was in the darkness.
So darkness I became.
Elle a été perdue sans lui, elle a été haineuse sans lui, tout d’Hadès lui a trop manqué. Mais aujourd’hui, il n’y a plus rien. Il ne subsiste que le vide qui sépare leurs corps dans le lit, et cet amour fou qu’elle lui porte sans même voir ce qu’elle peut en faire.
Tandis qu’Isaac se met debout, elle se place dans le dos d’Hadès. Le Chasseur n’a qu’à avancer et il crèvera la silhouette composée d’imagination. Et il pourra être près d’elle, la saisir encore et la prendre ; puisqu’alors, il acceptera.
« This is Hadès. My husband. We got engaged after I-I was pregnant. I was seventeen. »
Brillante de mille larmes amères, Althéa dévisage Isaac à travers le miroir d’Hadès. Un défi. Le relèvera-t-il ? Une promesse. La prononcera-t-il ? Quel homme sera-t-il auprès d’elle, s’il la considère réellement à la lumière de ce qu’elle est ?
« Seventeen, Isaac. I spent so much time in purgatory, and when I did got out, this happened. I’m grateful for it. Really. But… »
Un aveu. S’en saisira-t-il ?
« But I-I never got to be someone, without my family. Without them. »
Finalement, c’est elle qui marche à travers la silhouette d’Hadès, dissipant d’un seul coup les ombres qui composaient ce mari factice. Elle est face à Isaac, rien qu’elle, mais elle n’est rien sans ces cinq-là. Et c’est ça qu’elle veut qu’il comprenne. Qu’elle n’est rien du tout. Une poussière d’étoile, une comète.
I took the stars out of my eyes, I made a map.
And I knew that somehow I could find my way back.
Elle pourrait se rattacher à eux, à ce qu’elle a toujours été, à ce qu’ils ont toujours fait d’elle puisqu’elle n’est rien hors de leurs yeux. Mais il y a le regard d’Isaac.
« All these… all these things, you said I could be. I cannot be any one of them. I don’t… I can’t… I don’t know how to be any one of them. »
Not without you.
« So, I-I guess what I need is… I need you to tell me who… Who you want me to be in your life. Please. »
Parce que la balle est dans ton camp, maintenant, Isaac. J’ai déposé ce que je suis, tout ce que j’ai toujours cru être, à tes pieds, au fond de tes yeux. C’est ta décision, maintenant. Est-ce-que tu veux de la poupée qui est brisée en mille morceaux, qui ne sait pas vraiment qui être, qui n’a rien à part ses enfants ? Est-ce-que tu veux la réparer, la remplir d’une vigueur nouvelle, est-ce-que tu veux la reconstruire ? Est-ce-que tu veux la regarder se répandre en pièces sur le sol, est-ce-que tu veux la détruire ? Ce ne sera pas facile, Isaac. Ce ne sera sans doute pas juste, dans aucune configuration. Mais je ne peux pas choisir pour toi. Je ne peux pas choisir pour nous. Tu sais déjà ce que je ressens, tout ce contrôle que je n’ai pas sur ce que tu me fais sentir. Alors c’est toi, Isaac, maintenant, c’est toi qui dois me revenir.
Traverse les ombres. Plaque-moi au mur. Dis que ça n’a pas d’importance, qui je suis ou qui je peux être. Mets-moi à nu sans concessions. Envoie valser toutes les convenances et ce qu’on a cru être vrai. Parcours les voies de l’univers pour t’en retrouver face à moi. Joue avec moi, au fond, je m’en moque. Possède-moi, brise-moi, salis-moi. Souille-moi et reviens, triomphal, si c’est ce dont tu as besoin.
Mais je t’en supplie, je t’en prie, fais-moi ressentir quelque chose.

But I heard your heart beating. You were in the darkness too …

So I stayed in the darkness with you.

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Isaac Morgan
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Mar 16 Nov 2021 - 8:13
It’s all about fear of self-destruction and how we let ourselves kill what we set out to love.
Quand le brouillard décide enfin d’allumer ses étoiles, un mystère transcendant s’abat sur une nature émerveillé devant les illusions qui se crée devant lui et le percute avec éloquence pendant que l’écho de sa voix le traverse et détruit les barrières dans le bruit incessant du monde extérieur. Les traces de leurs éloquences se mettent à trembler contre les murs et s’acharne à se relever du sol comme pour les tenir en haleine. Tout ce qu’il est se mets sur pause lorsqu’il dépose ses yeux sur l’illusion qu’elle lui partage. Comme une porte ouverte sur ce qui la retient, sur ce qui la tient en vie, ce qui la rends malade. Malade de vivre, malade d’aimer. Les rayons magnétiques qui émanent de lui les traversent sans obstacle, comme un réseau transparent qui couvre son petit monde. Bonheur lentement édifié dans la nacre impossible de leurs différences. Petite perle de l’espace pour ses grands pans de solitude. Réduire à néant, désintégré le ciel de tous ces mépris pour seulement avoir la chance de la garder avec lui.

Aucun écho dans les larmes soufflé d’eau salé sur ses joues. Il sourit sincère en secret, sans qu’elle ne s’en aperçoive. Il aimerait lui dire qu’elle à raison, mais les mots lui échappent. Dans sa cage thoracique, il sent comme une brûlure douce et réconfortante. Il la ressent s’agripper à ses dogtags, comme la première fois. Comme un retour au source d’un simple geste qu’elle devait surement regretter. Une cascade sans fin derrière la douceur déchirante qui se dessine sur ses lèvres. Un sourire brisé par un sanglot réprimer, Isaac partage sa main, ses doigts s’entrelaçant autour de ses dogtag et des histoires qui persistent.

Elle est de cette beauté tragique qu’on les espoirs disparu et les amours déchus. Il se relève, comme pour s’assurer d’être toujours capable de se relever et de disparaitre si elle le demandait. Pleurait-elle ses illusions plus fort que la mort ? De ces bras serrés qui ne le soulage plus, il s’agence à ses illusions et s’abreuve de son histoire comme s’il ne pourrait plus jamais l’entendre. Anesthésie du mal, regard magnétique qui l’abreuve et rouille ses malentendus. Son corps endoloris des larmes qui la saigne à vif à mesure qu’elle raconte. Et puis elle lui présente comme une excuse, comme un porte claqué de pleins fouet dans les crises de colère. Comme une invitation à le défier ou à essayer de voir jusqu’où il est prêt à aller pour la retenir, pour lui appartenir. Les lumières de ses incertitudes se rallume alors que le poids de sa réalité l’étreinte contre un mur de béton armé. Isaac se raidit, peau bavarde qui respire trop peu et trop mal et qui se montre déranger. Égo surdimensionné qui lui hurle en silence des vérités sans jamais les écouter. Anéantie par la destruction profonde de ses attaches et de ses repères, Isaac plonge dans son regard de façon cinglante. Faute de courage, il l’invite d’un tremblement de sa lèvre supérieur. Grondement sourd de son envie de la posséder et de détruire l’illusion en la traversant.

Volé à l’obligation de grandir, Isaac regarde l’illusion d’Adriel avec tristesse. Pris dans une impasse, Isaac tente l’impossible au risque de tout perdre et se tourne de nouveau vers elle, en murmurant en silence un «I’m sorry…». En essayant d’ignorer les sentiers qu’il avait traversé jusqu’ici, son passé abandonné dans l’ombre projeté sur les murs, dévorer par les remords, insonores mais pas indolore, Isaac s’excuse de tout son corps. Interrogation profonde, résigner à un destin qu’il n’avait pas demandé, à l’instinct, à l’inexplicable. Savant mélange d’injustice et de responsabilité. Isaac se sent mal à l’aise, projeté derrière une illusion primitive d’un enfant qui à perdu la vie pendant la guerre. Mort la plus injuste et la plus dur à accepter, celle de l’amour qui disparait, qu’on arrache sans préavis. Dans la douce lumière de la chandelle, un tremblement plus fort qu’un autre qui ébranle ses fondations de doute, douleur raviver, acclamer par une immobilité absolue.

-I…I’m sorry the war took you the chance to see him grow up.

Il aimerait lui demander pourquoi lorsqu’elle lui présente Hadès. Pourquoi gaspillé autant d’année de sa vie aux côtés d’un homme qui ne la méritait pas. Il lui tend une main lente, comme persuadé qu’il ne l’atteindrait jamais, comme si elle était faite de la même étoffe que les rêves, comme si elle disparaîtrait elle aussi, pour le laisser seul dans l’arrière-boutique. Ses yeux se ferme, peinant à la regarder, comme pour contenir sa colère qui fait trembler ses muscles. Emmitouflé dans son linceul d’émotion, il s’engouffre dans ses rêves perpétuels, sans échappatoire possible. L’illusion s’estompe lorsqu’elle l’essouffle en la traversant. Isaac ne flanche pas et se perds dans les cratères que forme ses iris et oublie de répondre, obnubilé par la provocation. Son brouillard frôlant sa peau. Le chasseur comprend ses échecs et ses hontes. Il condamne ses inquiétudes et les frissons qui le guide à s’avancer alors qu’elle le provoque de se rapprocher de s’accrocher et de ne plus jamais repartir. De s’abandonner sans possibilité de reculer. Égorger sur ses frayeurs qui l’enivre, Isaac s’avance d’un pas. Il ressac.

Son amour peu à peu s’éteignit par son absence, les regrets s’étouffant par habitude, lueur d’incendie empourprant ses yeux pâles recouvert des ombres de tout laisser tomber et disparaitre. Incertains. «Just go, tell me to leave.» Dressé sur une mer de mot qui ne veux rien dire, en résistance avec le droit de lutter jusqu’au bout sans jamais défaillir pour la rattraper. Il a soudain envie de s’excuser pour le bruit qu’il avait créé dans sa vie, sans s’excuser de ceux qu’elle avait enterré dans la sienne. Dans sa placide sauvagerie, les yeux d’Isaac brûle d’un désir effronté et cherche sur ses lèvres closes, des désirs discrets. Attente interminable d’un résultat, d’un écho, d’une voix. Belle angoisse, visage disparu dans le silence, son soupire traverse le temps jusqu’à éveiller en lui, perdu, accablé, une fragilité qu’il avale de travers. Il était prêt à parié tout ce qui lui restait, pour être toucher de nouveau. Au point de la déraison, Isaac l’implore, comme un vœu sur une étoile filante. Avec force et douceur, Isaac la bouscule contre le mur derrière elle. Plus aucune phrase ne danse sur leur peau et devient complice des sacrifices qui lui serre la gorge. Il l’inspire et arrive déjà à récité par cœur les courbes de ses épaules sur lesquelles ses mains s’agrippent. L’envie au ventre il l’effleure de sa joue contre la sienne. Sa peau comme un parchemin remplis de mystère dont il n’en connait que très peu. Secrets sombre toujours indistinct. Bercé d’un regard prédateur il l’adosse au mur.

What do you do with tenderness when all you expect is fury ?

Dans une errance absolue, persuadé d’avoir cédé et de l’aider à sacrifier beaucoup trop, à jamais distinct l’un de l’autre, immense colère terré ailleurs. Manquer de décence et n’en avoir rien à foutre et discerner enfin, là, sur ses lèvres sont irrémédiable puissance. Dansant finalement son un regard défiant, envoûté puis retourné. Sans attendre qu’une main ne vienne l’attraper dans sa chute, ses lèvres l’implorent en vain, inlassablement sur ses lèvres ou viennent mourir une dernière phrase.

-Just be mine. For at my side walks hope with you. In the face of all I insist. I will carry on for you, this is my compromise.

Regrets suddenly shook and tossed in a kiss, and the dream vanished. For a brief moment Death had fallen asleep and dreamt of life.

-I’ll sleep with peril later.

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Mar 16 Nov 2021 - 10:39
My soul surrenders cause you bring my heart to its knees.
Althéa x Isaac

Le silence après l’illusion résonne plus fort que mille trompettes. Et ça lui fait mal, bien trop mal, de dévisager les yeux bleus d’Isaac qui se posent sur ses traits. Parce que quelque chose a changé, maintenant. Elle ne pourra plus faire semblant d’être une autre Althéa demain. Voilà ce qu’elle est, voilà qui elle est, sa vie s’est refaite en un bloc et voilà ce qu’il reste d’elle. Personne.
Il lui semble qu’ils n’ont jamais été aussi éloignés l’un de l’autre. Et pourtant terriblement proche, tandis qu’elle n’est plus un mirage. La djinn devient réelle, maintenant, il sait les deuils qu’elle a portés, il sait l’amour qui l’alimente, il sait tout ce qu’il y a à savoir puisque n’est rien sans ces liens-là. Elle est comme une marionnette reliée aux fils de l’existence par des napperons de cristal. Serrées dans son corset d’adulte, elle voudrait rester une enfant, ne pas se donner en spectacle, ne pas répondre à mille attentes. Mais elle n’a pas le choix, n’est-ce pas ? Au fond, c’est ce que ses yeux disent dans ces affreux battements de cœur qui la séparent du Chasseur.
Je n’ai pas eu le choix, Isaac.
Avant même qu’elle ne le comprenne, elle sent le mur contre son dos, à travers le tissu léger de sa robe de chambre estivale. Avant même qu’elle ne le comprenne, il y a le mur contre son dos ; partout ailleurs il y a Isaac. C’est presque violent, presque tendre, et loin d’être désagréable.
Un gémissement franchit ses lèvres, provoqué par le poids du corps du Chasseur qui couvre le sien. Dans sa course pour la trouver, il a remisé au placard les fils d’argent qui la tenaient et enfin, une première fois libre, Althéa se sent exister. Elle ressent le chaud dans son ventre qui l’appelle à en vouloir plus. Elle ressent les mains du soldat qui s’agrippe à ses épaules frêles comme un naufragé à la houle. Elle ressent sa peau qui prend feu, elle qui était si peu touchée. Le souffle d’Isaac dans son cou. Les mains d’Isaac qui la parcourent. Le poids d’Isaac qui colle le sien au mur sans un échappatoire. Il est partout, elle est nulle part. Elle ne s’échappera plus maintenant.
Ses lèvres ont le goût du poison et des promesses qui se briseront ; elle n’a pas le temps d’y penser. Bien vite, par-dessus l’amertume et la fureur des larmes grises, c’est le désir qui vient la prendre. Est-ce encore seulement un désir, ou est-ce un besoin impérieux, celui de sentir chaque seconde la peau qui complète tant la sienne. Est-ce encore seulement un désir, n’est-ce qu’un caprice de fillette, ou bien est-ce qu’elle a retrouvé un morceau d’âme dans celle d’Isaac qu’elle ignorait avoir perdu ?
Ce n’est pas une simple envie, qu’elle a de le sentir contre elle. Elle en a besoin comme d’une ancre, comme d’un aveu, comme d’une promesse. Elle en a besoin plus que tout ce qu’elle a jamais cru avoir, et tout ce qu’elle aura jamais.

Althéa noue ses mains derrière la nuque d’Isaac, elle rend les larmes, elle abandonne. Elle s’abandonne même, à sa peau, à la saveur de chaque caresse, à tout ce qu’il lui brûle le ventre. Elle lui rend ses baisers, plus forts, ces baisers qui ne sont pas des ombres, qui sont réels et bien tangibles. Ces baisers qui lui tournent la tête, lui donnent l’impression d’être folle et pourtant plus lucide que tout.
« To hell with later, Isaac. »
Explosion de sérotonine, de dopamine, toutes ces fureurs qu’elle avait gardé anonymes parce que c’était mal d’être aimée, c’était mal de vouloir aimer. To hell with later. Later, you’ll all be dead, and I’ll be standing in neverland with nothing but memories of you. Later, you might as well kill me, you might as well forget my name, hate me back or push me away. Later, I might get second thoughts and regret this ever happened. Later is a foreign country, I don’t want to travel through it. Right now is all I care about.
Because right now, I don’t regret. I don’t think. I don’t calculate. I just want you, I just need you to remind me that I’m alive, cause there’s no one else in this world that seems to be capable of this. This is your compromise? Well, fine by me. Undress me and make love to me. I need to breathe you, to feel you, I need to know I’m not alone and you’re the only one for me. You got me. You caught me, Hunter, and if it’s just a trick of yours, I don’t care, I hope that you’re proud.
Le t-shirt trempé d’Isaac incruste sur ses seins fébriles une robe de chambre trop translucide, tandis qu’aucun mot n’est possible. Les mains d’Althéa glissent dessous pour retrouver cette peau tremblante qu’elle aspire tant à caresser. Elle va brûler, reine de son propre autodafé. Elle va brûler avant même d’avoir tout touché, tout perçu et tout embrassé. Elle va brûler sous son propre feu, de son propre feu. La djinn ne tombe pas, elle explose et la déflagration est lente autant que la chute sera violente.
Entre deux halètements infimes, ceux qu’elle a peine à contenir, elle demande d’une voix indolente :
« A-are you sure about this? »
Lève une main, dégage une mèche tombée devant les yeux d’Isaac pour plonger plus loin dans son regard, pour s’y noyer et s’y complaire tandis que son bas-ventre se tord d’une insupportable distance entre leurs lèvres alanguies. La main atterrit sur sa joue, au milieu d’une barbe taillée qui la fait frissonner encore.
« Like, really? »
Parce que s’il ne l’est pas vraiment, elle ne sait pas ce qu’elle fera. Il est trop tard pour les questions, il est trop tard pour la rancœur. La vérité les rattrapera avant que n’arrive le matin. S’il lui dit non, elle va mourir avant même d’avoir tout brûlé.

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Jeu 18 Nov 2021 - 18:14
Il avait envie d'être dans ses bras. Il pouvait presque la sentir. Enveloppé en toute sécurité, tout est calme autour d'eux, son odeur l'entoure. Sentir les hauts et les bas de leur respiration. La douce caresse de ses mains allant de haut en bas de sa colonne vertébrale. Ses doigts laissant des traces là où ils touchaient sa peau. Comme des rayons d'étoiles filantes sur l’univers entier qu’était sa peau.

C'était peut-être un mensonge mais au moins, pendant un moment, il ne regrettait rien.

Leurs âmes attachées à la même douleur du monde extérieur. Cette douleur et cette colère les rendent fous l’un de l’autre. Comme un mensonge qui leur profitait en vivant, riant au visage des conséquences. Parce qu'à chaque fois qu'elle le regardait il voyait ses yeux s'illuminer de joie après des jours à ne regarder que la version grise et atténuée d'eux des jours d’avant. C'était un mensonge qu'il avait choisi. Même s'il savait que c'était un mensonge, il choisissait quand même d'y croire.

Parce qu'à chaque fois qu'il croyait à ce mensonge, il pouvait faire semblant d'être heureux pour une fois après des semaines à ne ressentir que de la tristesse et de la haine. Parce qu'à chaque fois qu'il a cru à ce mensonge, il a pu imaginer un avenir avec elle, un avenir sans regret du présent. Parce qu'à chaque fois qu'il croyait à ce mensonge, il avait l'impression que tout allait bien, même s'il savait qu'en fin de compte, ce n'était qu'un mensonge.

Et ainsi ils ont suivi ce cycle tacite de tromperie . Il continuerait à croire à ce mensonge aussi longtemps qu'il le devrait. Parce qu'à chaque fois qu'ils choisissent d'entretenir ce mensonge, ils avaient l'impression que c'était la plus belle chose qui puisse exister, tout en sachant qu'au bout du compte, ils tomberaient ardemment et ne s’en remettraient jamais totalement.

«Imagine simplement si mes pas pouvaient battre à la couleur de nos nuits. Imagine nous danser à la vitesse d’une émotion.»

Touching her without hands.

La toucher pour obtenir la certitude comme si elle n’avait jamais été si proche que lorsqu’elle le touche. Adossé au mur, il voyait ses yeux se former sur lui pour regarder ailleurs. Plus il s’approche, plus elle s’éloigne. Divulguant sa vulnérabilité d’un bout de peau égaré sur la sienne, tension fasciné. Qui est-elle entre ses mains contre sa peau ? Progression sensuelle. infime, invisible mais tangible. Là où il faisait nuit sur sa peau, Isaac soufflait pour attirer sa lumière.

À fleur de peau, bouche sans mot, émotion réprimée qui se déliait à la caresse de sa peau, tentant de ne pas la briser, espérant trouver des mots pour la rapprocher. À s’imaginer des océans et des montagnes que son corps lui partageait, comme s’il tenait le monde entier entre ses mains. Quelques choses à laquelle il pourrait s’accrocher  lorsqu’il serait seul, comme un souvenir malsain qu’il caressait depuis  longtemps.

«Just wrap me in your arms, in your arms
I don't wanna be nowhere else
Take me from the dark, from the dark
I ain't gonna make it myself»



Enroulée et cachée dans ses sentiments, là où les gens prenaient ce qui n'était pas à eux, le bonheur enlevé, transformé en guerre.

-I know that we probably aren’t meant for each other but for a sheer moment, I’m glad it feels like we are. Call it intuition, call it blind faith, but I knew that one day we would be standing together once more. Because I never forget what I once remembered.

Arôme de sa peau et au goût qu’elle avait sur le frémissement de ses lèvres sur sa peau.  Un caresse lascivement étreinte, respiration trouvant refuge au creux sensible de son cœur, d'où lentement s’échappe une plainte, souffle à la commissure des lèvres, évocation d’un baiser qui ne vient pas. Divulguer de vulnérabilité lorsqu’Isaac retire son chandail le laissant au sol.

Down my arms, a thousand satellites
Suddenly discover signs of life


Il avait suffit d’un regard hésitant, innocent pour le saisir, souffle suspendu pour ne désirer rien d’autre qu’elle et de reprendre sa respiration le visage enfoui entre ses cuisses. Sous le brouillard de ses vêtements mouillés, Isaac agrippe  les mirages de ses seins entre ses mains, glissant de nouveau derrière son dos, retirant son chandail comme le sien, mise à nu, découvrant l’éclat de sa peau martelé de frisson. Sa chaleur persiste et cette odeur primitive qui lui est propre. Dans le silence de son être, là où son corps battait probablement assez fort pour qu'elle puisse l’entendre rugir, Isaac reste fasciné devant cette peau qu’il découvre du bout des doigts, du bout des lèvres. Comme un ruisseau sur lequel il s’abreuve. À cet instant, le désir pour elle valait tous les pansements du monde. Sa main effleurant de nouveau la sienne, avec persistance, touchant à l’éternité des minutes qui se ressentent comme des heures. Des veines proéminentes qui courent le long de ses avant-bras. L’embrassant comme si c’était la dernière fois, sa respiration saturée contre ses lèvres qu’il mordille et sa main transcendant dans ses cheveux, comme on traverse le blé d’un champ. Pensées compliquées étouffées dans des désirs simples. Son instinct nage autour de lui comme un air impalpable, mais il l’avale et le laisse brûler ses poumons, se laissant emplir d’un désir éternellement coupable.

Le désir change imperceptiblement, donnant un éclat fauve à ses prunelles. Ferveur. Ses yeux traversés d’orages et de tendresse après la jouissance de la protéger et de la tenir entière. Le poids de son corps sur le sien.

Il l'embrassa avec bravoure.
Ivresse, intoxication.
La force des caresses
Qui marque sa peau
Angoisse et faiblesse
Frissons le long du dos
An ecstasy to those who we feel lost in existence

-I want to grow to like your silhouette at daybreak. The smell of ocean collision against your skin.  Extend my fingers to pull you by my side. Not three steps behind. Finding comfort of my endless seas on your shores. Believing the permanence of us while the universe stays static.  No matter the distance, the odds or the time. Let me….Ses poignets entrelacé entre ses paumes, mains remonté contre le mur, son torse dansant comme des vagues à des milimètres de son visage, sa barbe caressant son menton, sourire extatique et vorace. Feel you.

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Sam 20 Nov 2021 - 0:37
My soul surrenders cause you bring my heart to its knees.
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C'est la première fois qu'elle fait ça.
Parfois, elle a encore du mal à saisir qu'elle est une vraie femme. Le beau sexe. Le sexe faible. Du mal à saisir ce que ça implique de plus, elle qui trouve tout tellement nouveau.
Nouvelle aussi la sensation de lui qui frémit sous ses draps, habité des envies immenses qu'elle ressent aussi fort que lui. Tellement étourdie par sa peau qu'elle pourrait en devenir folle. Peut-être sans doute l'est elle déjà. D'où lui viennent ses idées, sinon ? Sont-elles véritablement siennes ou est-ce lui qui les a insufflées, de son regard rivé au sien tandis qu'il entre lentement en elle ?
« Everything alright, Théa? »
Non. Ça fait mal.
Elle grimace mais elle hoche la tête.
« Yeah, j-just… can you please take it slow? »
Elle se sent fragile et muette tandis qu'il bouge sans la brusquer. C'est de ça dont on fait des caisses ? Ça fait mal. C'est désagréable. Il faudra bien qu'elle aime cet homme pour accepter de le refaire.
Il ne lui faut pas trois minutes avant de s'achever en elle et de s'échouer sur sa poitrine, le souffle court, le coeur hagard.
« Love you, Théa. »
Silence vêtu en bandoulière, elle passe une main dans ses cheveux, caresse sa nuque et ses épaules. Ils sont jeunes. Ils ont auront le temps. Ils prendront le temps qu'on leur donne.
Elle embrasse tendrement son front, la douleur encore dans ses cuisses pulsant les fêlures de son ventre comme un fantôme d'amours ratées.
« I love you too, Hadès. »

C'est la première fois qu'elle fait ça.
La première fois que d'autres mains viennent serrer sa poitrine, sa taille. La première fois que d'autres lèvres supplient les siennes d'être exaucées. La première fois que d'autres yeux la déshabillent et la dévorent. Pas la première fois qu'elle y pense, si elle est parfaitement honnête. Mais la première fois qu'elle le fait. Qu'elle franchit le pas pour de vrai, le pas qu'Hadès bien avant elle a sauté sans même y penser. Est-ce qu'il a senti ça, aussi ? La fureur d'être soudain vivant, la rancoeur d'avoir été toujours privé ? Sous le poids brûlant d'Isaac tout contre elle, Althéa se sent comme brisée en deux. Et du gouffre sans fond des regrets qu'elle aura tout le lendemain purule un désir impérieux qui ne la laissera plus dormir.
C'est la première fois qu'elle y pense, à l'intention derrière tout ça. Après tout, elle n'est pas certaine, à entendre les mots d'Isaac, qu'il la désire pour ce qu'elle est. Elle est entrée dans ses pensées sans qu'aucun d'eux soit préparé, elle a bafoué tous ses principes et maintenant il est là contre elle. Mais est-ce qu'il y a vraiment d'elle un remède qui peut le soigner, ou bien a-t-elle laissé une trace dans l'esprit si noir du soldat qui le fait simplement crever d'un désir qu'elle est seule à lui insuffler. Elle est déjà entrée en lui comme du sang dans un cathéter : pas vraiment où elle devrait être, mais laissant comme cette impression qu'il n'y avait plus rien de possible si elle ne revenait pas à lui. Est-ce que c'est elle qu'il veut toucher encore, ses lèvres mauves sur chaque blessure qu'il lui subsiste à découvrir ? Ou bien est-ce la part d'elle en lui qui crie et qui lui tambourine sans cesse pour rejoindre en chemin le sein de sa propriétaire ?
Dans le tremblement vacillant de la bougie qui les éclaire, Althéa fixe ce visage comme si c'était la première fois. Le premier pas vers l'infini, ou la première des pires erreurs qu'elle va commencer à commettre ?
C'est la première fois qu'elle rêve d'une drogue qui endormirait sa conscience pour laisser le reste aux commandes. L'humain passe son t-shirt par-dessus sa tête, menant ses dogtags à tinter contre son torse encore trempé. Il est sûr, oui, il semble être sûr. Elle devra être digne de ça.
Consumée d'un poison sublime, la brune ouvre plus grand les yeux pour capturer tous ces instants dans le miroir des premières fois. De lui elle voudrait tout trouver, tout chercher, tout décrypter et tout savoir. Elle voudrait de sa langue tracer des runes partout sur sa peau nue, là où un instinct sourd lui crie qu'elle trouvera mille plaies à guérir ... ou à rouvrir. Elle voudrait épouser sa peau et le tremblement de ses mains, se faire la maîtresse de ces yeux avec lesquels il la dénude. De lui elle voudrait tout connaître, se fondre partout dans ces maux qu'il lui tait parce qu'il est trop fier, savourer chaque perle de larme en la recueillant à ses lèvres.
Mais Isaac a aussi faim qu'elle et le tissu qui les sépare ne fait pas long feu sous ses doigts. La brune tente de couvrir ses seins, soudainement pudique et perdue comme si plus rien ne l'étreignait. Il ne lui en laisse pas le choix. En perfusion d'adrénaline, il plaque ses poignets au-dessus d'elle, et elle obtempère, gémissante.
La première fois qu'elle se demande si ça fait mal de vouloir tant, de le désirer à crever. De le désirer à cambrer son dos pour que ne reste entre leurs corps aucun espace, aucun atome, pour s'écraser tout contre lui alors qu'elle ne peut plus bouger. Le désirer à en pleurer, en hurler, à tout éclater. Le désirer à espérer.

Elle ne sait pas ce qui la brûle, si c'est sa peau ou bien ses mots, mais la djinn n'a plus de conscience. Ses mouvements ne sont que réponses, que pureté dans la violence de la force qui tant l'attire.
C'est la première fois.
« You talk too much. » laisse-t-elle tomber dans un soupir. « D-don’t you feel me yet? »
Les lèvres mordues dans une excuse, avec un regard désolé qui demande encore permission, elle s'en vient embrasser son cou, frémir sous les senteurs musquées qui lui font tordre le bas ventre. Il est absolument injuste qu'elle soit en culotte et pas lui, pour la première fois elle s'en moque. Sur la pointe de ses pieds nus comme pour atteindre l'invincible, l'inaccessible étoile filante des pulsations qu'elle sent partout, la djinn s'est arquée contre lui et tout d'elle vibre comme un aveu.
La pièce tangue sous l'illusion, tandis que leur décor s'efface et poussent les fleurs de leur nulle part. Elle est entrée par effraction dans son esprit comme un calmant. Elle sera son médicament, son héroïne ou son alcool. Les poignets toujours prisonniers, la tête bien vissée à ses yeux, elle demande sans aucune malice.
« What about now? »
Oh, tu peux être en moi, Isaac, mais je ne vais pas rester derrière. Je ne vais pas te laisser tout prendre sans rien te donner en retour. Je ferai retomber ta fièvre, lever la quiétude sur tes reins, comme un ruban de dopamine qui se roulera autour de toi. Je ne te lâcherai plus maintenant, ou pas avant demain matin. Juste parce que c'est la première fois, je n'ai plus vraiment dix-sept ans, je ne suis plus adolescente. Tu veux me sentir ? Viens à moi. Tu veux me trouver ? Viens à moi. Tu veux tout briser ? Viens à moi. Même si tu me brûleras encore, que tu m'empêcheras de bouger, je sais que tu me reviendras.
« Just take it slow. »

Et pour la douzième fois ce soir, c'est la première fois qu'elle y croit.

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Mar 23 Nov 2021 - 9:05
Action de la désirer, aspiration profonde vers elle pour répondre à l’attente. Mouvement instinctif sur sa peau comme un manque et une frustration. Désir aveugle, appel du désir.

Virtualité pure, Isaac percevait son sentiment porter envers elle comme une griffe sur son organisme, mobilisé par tous les premiers gestes d’un corps et un psychique en état d’alerte. Désir confus et fugitif. Debout devant elle, mains volubiles, à tenter de rester le plus immobile possible, luttant pour ne pas la toucher lorsqu’elle lui demande d’y aller plus lentement. Belle angoisse, amante disparu dans le silence. Atmosphère lourde et froide.

Les amants s'étreignirent ; dans leurs beaux corps frémissaient le désir et la vie. Confondu entre le désir et le besoin, posséder par une passion passagère, Isaac dépose un baiser sur son front, comme pour la rassurer de se laisser tomber sur lui, de se laisser prendre, de se laisser partager, mais surtout de se laisser appartenir. De se laisser posséder par lui et de laisser aimer. Désir inquiet qui fait briller les yeux, chimères d’un bonheur qui leur seront un jour interdit. Lamentation exempt de douleur, perdu à en laisser échapper un plaisir partagé.

Caresser ses cimes, enjamber ses paysages et dans les reliefs, embrasser son visage. L’embrasser comme s’il n’avait que ça à faire ou comme s’il ne lui restait plus que ça, pour se garder en vie. Ressentir jusqu’à cesser de souffrir ou jusqu’à oublier pourquoi il avait été la voir pour la première. Désir au tempes et aux tripes, Isaac projette son humeur de braise sur ses petits instants immenses qui le force à se retenir. Chacun de ses tremblements comme une tempête qui le repousse. Gêne et frémissement dont il s’aperçois. Doigt qui effleure la dentelle avant qu’elle ne tombe, en douceur et les seins à nues, seins qu’elle cache par gêne, ses yeux plus doux la caresse avec douceur. Ses lèvres goûte de nouveau à sa peau, mais cette fois moins délicatement, comme si, même sans la brusqué, il la provoquait à venir chercher autre chose, un peu plus, un peu plus fort.

par nécessité ou par force, laisser la proximité devenir désir et passion...


Chair volcanique, envies lubriques, désirs qui ne restent plus proscrit, impudique dans l’ensemble de leurs corps qui s’enflamme. À cet instant, dans l’illusion de leurs corps qui s’attache et s’étudie, il la désir d’une nature inavouable, de façon contradictoire. Il l’accueil lorsqu’elle se cache les seins, comme une tentative de la laisser se posséder elle-même. À ressentir l’amour de son corps qui se rapproche du sien. Pierre d’obsidienne dans son ventre, abdomen rendu sous la pression, difficulté à respirer.

Terreur sourde du néant de son instinct qui bat la chamade entre ses deux oreilles.

Ruisseler sur son corps du bout des doigts.

-I embrace everything you are.

Glisser sur ses courbes et se perdre dans ses replis, se charger de ses particules intimes sans qu’elle ne s’en gêne. À se mouvoir en rythme avec ses désirs qui lui soupire dans le creux du cou. Ses dogtags se cachant dans cette poitrine qu’elle cache subtilement. Ses mains glissent sur ses hanches à outrance, l’invitant à l’aimer lui, plus qu’à s’aimer elle-même si elle n’y arrive pas. Son corps l’invitant sur d’autre rivages derrière l’éclat malsain des bouts de métal qui pend à son cou. Isaac viens caresser ses lèvres du revers du pouce, apprivoisant la sauvagerie de ses humeurs comme si ces lèvres mettaient tous en cage, ces démons et ses incertitudes. Lèvres mordus à la hauteur de ses paroles interminables, elle finit par s’accrocher de nouveau à lui et de s’imprégner dans le creu de son cou, frémissant un gémissement de sa part, ses jambes tenant à peine d’eux même alors qu’un frisson lui tiraille tout le corps. «What about now ?»

one step too far all at once i'm falling just like a star i'm burning for you thought i could keep myself from feeling this way i guess that was my first mistake


Passant un regard indécent sur chaque partie de son corps, hurler en silence de désir. Ces silences entre deux gémissements qui se prolonge de plus en plus fort lorsque ses ongles s’enfonce dans la peau du soldat comme un ancrage, comme des traces de vestiges qu’il caressera plus tard. De plus en plus étroitement liés alors qu’Isaac la repousse brusquement contre le mur d’un coup de bassin. Leurs visages se touchent, souffle court, yeux fermés, cœur contre cœur. Désir irrépressible qui les submergent alors qu’Isaac réponds à sa provocation. À n’être peut-être que passage, le chasseur la caresse de nouveau de barbe sur son visage, comme si elle lui appartenait enfin. Ses jambes tremblantes, Isaac la retourne doucement, embrassant en silence sa nuque, dégageant ses cheveux frisé de quelques doigts dansant sur la carène de ses frissons. Tempête sensible de ses nerfs gagnant la jungle de ses sens partagés. Il s’approche de nouveau de l’impossible, souriant à la possibilité que pour un instant, une seconde elle est là et elle n’appartient à personne d’autre qu’à lui.

Ses yeux bruns le transperçait de sentiments.

Osmose charnelle de leur désir qu’ils cultivent au rythme des provocations à toujours aller chercher un peu plus loin, un peu plus fort. Isaac l’entoure de ses bras musclés, la serrant fort contre lui, comme pour l’empêcher de partir, ressentant son souffle froid sur ses bras et murmure dans le creux de son oreille.

-Feel me too.


À toujours desiré 'insupportable, Isaac escaladait maintenant ses illusions pour les briser et lui offrir tout ce qui faisait de lui une porte de sortie pour vivre un peu. Baisés caché sur les longueurs de son dos arqué, Isaac retire complètement ses pantalons, sa chair en sueur brillant sous l'éclat malin de la chandelle, les formes de son bassin se camouflant dans les ombres sur les murs et sous un slip qui ne tenait qu'à peine sous la force des choses qui le traverse et qui fait bouillir son sang. Nue, à l'habillé du regard, Isaac tente de l'éviter de regarder ces cicatrices. Vestiges d'un temps qui ne le quittera jamais, blessure qui le dérange et qui le blesse dans les jours plus humide. Douleur camouflé par la sauvagerie de leurs désirs.

《On dépasse la tendresse, maintenant le temps presse
Les pulsions apparaissent au départ des caresses
Car le sens qui prend place est celui du toucher
Ils étaient bien debout, ils seront mieux couchés》

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Mar 23 Nov 2021 - 10:55
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Il n’y a plus rien.
Il n’y a plus rien qui la retient, il n’y plus rien qui la transit, il n’y a même plus rien qui l’ancre. Il n’y a plus rien dans leur silence, tandis que l’illusion les plonge dans cette violente absence sonore qui fait sonner leurs halètements. Il n’y a plus rien dans ses pupilles, que la couleur de ses paupières qu’elle a fermé pour mieux le voir. Il n’y a plus rien sous ses pieds nus, la douleur d’avoir fui la nuit, d’avoir meurtri sa peau fragile. Il n’y a plus rien dans son crâne que ces mille aiguilles de tourment qu’il a plantées pour la faire taire ; qui bientôt la feront crier.
Elle a l’impression de mourir à chaque fois qu’il la touche. L’impression de renaître, aussi. Il n’y a plus rien d’elle que cela : cette maladroite qui tremble et prie, dans le silence de ses promesses, les poignets liés par d’autres mains. Des mains qui enfin la libèrent, qui la caresse et la dévoilent tandis que dans un bruissement la dentelle noire tombe sur le sol. Althéa s’éprend d’un souvenir, de l’idéal qu’il lui promet, des lèvres qu’il dépose sur elle comme si elle était en danger. Ses mains rejoignent sa poitrine, par principe plus que pudeur ; même si c’est lui qui mène la danse, elle ne restera pas muette.
Il n’y a plus rien, pourtant, à dire. Il n’y a plus rien, plus un espace qui subsiste entre leurs essences mêlées sans y faire attention jusqu’à ne devenir qu’une ombre que la bougie projette au mur. Il n’y a plus rien pour la protéger, plus personne pour la protéger, puisque la douleur vient d’elle-même autant que la consécration.
Yeux réduits à deux prunelles fauves, elle a l’impression de mourir lorsqu’il la repousse à nouveau. L’absence de rien entre leurs corps est devenue intolérable, elle sent chaque cellule de son être pleurer et rappeler Isaac. La manière dont il la regarde lui éclate la cage thoracique, il pourrait lui ouvrir le torse et sortir son cœur à mains nues qu’elle n’en ressentirait pas moins.
Il la tourne contre le mur, et il n’y a plus rien qui reste.
Elle s’est réduite à l’infini pour n’être que la chair de poule qui se lève lorsqu’il la caresse, la texture brûlante de ces lèvres qui viennent lui effleurer la nuque. Et les bras forts dont il l’entoure, comme si elle allait s’envoler, s’enfuir, le laisser seul à ça. Mais il n’y a plus rien sur son corps, il est son seul vêtement maintenant, son seul salut, son seul allié dans une nuit qui n’en finit plus. Il n’y a plus rien qu’une cophose dans laquelle surgit son murmure, et elle se love contre lui comme s’il pouvait la retenir.
« I do. »

Althéa se tourne lorsqu’il lâche, seulement pour l’habiller aussi de regards qu’elle ne retient plus. Il y a des marques sur son corps, et elle se décolle du mur pour mieux venir les observer. L’illusion vacille et chancelle, mais il n’y a plus rien sauf eux.
Isaac debout face à elle, nu.
Althéa, tremblante et perdue.
D’un doigt trop léger pour faire mal mais juste assez pour frissonner, elle suit les lignes sur son torse. Un entrelacs insupportable des douleurs qu’on lui a données alors qu’il ne les mérite pas. Elle voudrait explorer chaque pan de cette souffrance écarquillée pour la recouvrir de promesses qu’elle a l’intention de tenir. Mais il n’y a plus rien, où ils sont.
Plus de mots. Plus de forces. Plus rien. Plus rien à part sa poitrine vide, plus rien à part son corps fragile, plus rien à part cette impulsion qui la rapproche encore de lui. Plus rien à part cette pudeur qu’elle lit dans les yeux de l’humain, comme s’il était bien moins intime de faire l’amour que de le voir. Pourtant elle le voit, elle le sent, elle l’éprouve de chaque seconde et s’il faut qu’elle soit sa morphine à défaut d’être son amante, alors elle niera tous ses sens pour que les siens puissent s’endormir.
Il n’y a plus rien.
Plus rien qui la retienne, alors elle s’approche et l’enlace, explore de ses dix doigts son dos comme la carte d’une île au trésor. Et l’illusion change à ses pieds, y laissant apparaître une île au milieu des sombres marées. Le trésor sera le Chasseur, elle n’est pas sûre d’en être digne ; il est sans doute sûr pour eux deux. Elle creusera jusqu’à trouver, sous les balafres et l’air sauvage, la félicité qui l’habite.
D’une main qu’elle pose sur sa joue, elle tente un regard implorant. De ceux qui lui demandent le monde et tout ce qu’il y a dedans, de ceux qui rugissent d’impatience de le sentir encore contre elle, de ceux qu’elle lui donnera mille fois si lui-même peut baisser les armes.
« Let me, Isaac. »
Let me embrace all that you are. Let me see, cause I won’t judge you. Let me take your pain and burn it, as I burn everything I am. Let me be what you ask from me. Let me.
D’un geste tendre, elle noue ses doigts autour du collier du soldat et d’un geste sec, elle le brise. Il n’y a plus rien qui doit rester. Plus rien que ces sensations-là, qui dérèglent toutes les boussoles, sa raideur tout contre son ventre qui témoigne ce qu’il veut d’elle. Ourlées de besoins assassins, les lèvres de la brune embrassent mille emplacements sur sa poitrine, enterrant son cœur sous le sable des lendemains qu’ils n’auront pas.
Puisqu’il n’y a déjà plus rien.
Plus un vêtement, plus une distance, plus un bouclier l’un à l’autre, plus une protection, plus une faille, plus un pan de peau inconnu. Plus rien, il pourrait la soulever et ils feraient l’amour debout. Plus rien, il pourrait la tuer et la nuit fuirait tout à coup. Plus rien, ils pourraient n’être qu’Hommes mais ils seront tout l’univers.
Elle continuera à couvrir ce torse fébrile de baisers jusqu’à ce qu’il dise d’arrêter. Ses doigts s’ouvrent et laissent résonner le métal qui retombe au sol.

Il n’y a plus rien, plus rien du tout.
Il n’y a plus qu’Isaac qui est tout.

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Isaac Morgan
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Ven 26 Nov 2021 - 23:05
To touch you is a spear through my side, a chain through my soul.



Tendrement enlacés un corps puis espérer qu’il fasse la même chose. Consentir à se regarder et à se voir à nu. Sans reflet, sans fantôme. À la toucher comme il touche une version de lui-même qui existait avant que le monde ne lui dise quoi devenir. À n’être personne d’autres que ces désir violent et son besoin de contact humain. Ni à la mort ni à la parole devant leur corps qui se recoupe sur les murs à la main soucieuse de la chandelle. Par peur d’échouer encore, mais terrifié à l’idée de n’avoir jamais essayé de réussir à la garder là, contre lui, encore un peu. À vivre le poème de son corps qu’elle tente de cacher d’une main personnelle et timide. À vivre dans l’orage clair et rouge de leurs désirs mutuelle.

Take me.

Incapable de prononcer autres choses que des soupires et des murmures. Son cœur entamait une guerre à sa raison, pour l’avoir poussé à attraper cette main qui cette fois s'agrippait sur son collier comme elle s’accrochait à lui avant de tomber. Il voudrait sourire mais sa joie reste contre sa poitrine. Au même endroit que la couronne de ses doigts froids  se presse contre son torse. Emprisonné entre ces doigts qui valide l’existence de ce qu’ils partagent, perdu dans un nuage qui l’aveugle de la chaleur de ses baisers inattendu.  Isaac secoue la tête, se souvenant des gémissements qu’elle avait laisser échapper lorsque sa main était venue se perdre dans le bas de son dos et de ses lèvres dans la courbe de sa nuque et puis ses hanches. Inlassablement. Indéfiniment. Le froid de la nuit qui ne s’achève pas elle non plus gronde encore plus fort. D'elle, il gardait encore des morceaux entre les doigts et dans les replis de sa veste de cuir. Dans son âme il gardait les illusions partagées et sur sa peau, ses doigts, ses étoiles et ses frissons. Là où Isaac avait fait le vide de tout, d’elle il gardait tout. Il gardait le seul jeu qui leur appartenait ce soir, entre les reflets mélancoliques de la chandelle et le reflet de leur sueur. Deux peaux frémissantes s'étaient fait prendre et en vérité, elle avait tout gagné. À se connecter à elle par déraison et déconnecter de tout le reste. De la fusion et de la folie, du danger et du risque. À désirer lui faire l’amour en dehors du temps et sans engagement. À la regarder jusqu’à lui couper le souffle et la faire inspiré dans ses pensées, pour toujours ou aussi longtemps qu’ils pourront tenir. S’accrocher. À désir brûler encore avant de la posséder. À la retrouver d’une main sur sa joue, qu’il caresse et la regarde, obnubilé par ses yeux. À se demander pourquoi elle laissait si souvent la tristesse altérer ses yeux. Le soldat avait pour la djinn une passion dans l’âme qui le dévorait et qui, aujourd’hui pour la première fois, s'abandonne à lui.

Étreinte.
Empreinte.
Emprunte moi.


À la désirer plus fort que les séismes qui ravagent tout sur leur passage. Plus fort que le vent ou le sang qui coule rapidement dans ses veines. Désir intense et fragile.

«Fire on fire would normally kill us
But this much desire, together, we're winners
They say that we're out of control and some say we're sinners
But don't let them ruin our beautiful rhythms
'Cause when you unfold me and tell me you love me
And look in my eyes
You are perfection, my only direction»


Il la regarde et son instinct rugit d’une morsure sur ses lèvres. Désirait-il quelque chose qui ne lui appartiendrait jamais ? Lui qui n’aimait que ce qui lui manquait. La relève d’une main contre sa cuisse, loins de sa chair et de ses os, loins de ses imperfections et du désordre de ses obligatoires. À chasser les arrières pensés de ses doigts qui se resserrent sur son collier militaire. Son cœur noir si trouble, forgé contre son ventre de chair. Ivre dans l’étreinte qu’elle lui vole alors que le médaillon tombe au sol.

«Indeed, it's wrong to keep you near me
One could call me cruel and deceiving
But in your sacred air I am full of light
Your loving arms are the true delight
To which I'm lost»


Envelopper cette déchéance d'une douceur qui trompe tout le monde même lui-même. À perdre pied, par surprise et par abandon. Isaac s’accroche au mur pour ne pas tomber à genoux devant elle alors qu’elle rompt tout ce qu’il est. Tout ce qu’il à toujours été pour devenir quelqu’un d’autre. Il se jette immédiatement dans ses bras pour oublier sa chute, à ne jurer que par la politique du vide. Le soldat serre les dents alors que la nuit s’enlace sur lui et le fait frissonner de nouveau. Délivré de ce carcan de résignation. Il inspire profondément dans son cou, sans ressentir de haine. Sensation grisante d’une unisson quasi parfaite à laquelle se soustrait l’usage futile des mots, au profit de leurs corps qui danse. Un courant d’air froid venant de ses doigts s’enterre sous la chaleur des siens. Isaac s’agenouille  brusquement à ses pieds, embrassant le bas de son ventre et  souffle d’un geste brutal, une langue  qui écrit  un amour sur ses pages fragiles. Il finit par l’attirer avec lui vers le sol, lourd comme la force qui s'attire entre eux.

Hold me on the floor
Heavy like the force between us


Des espaces conquis par cet élan superbe, Isaac continue de la personnifier d’un sourire, sous ses doigts, réelle, brûlante et dangereuse. À rire doucement de son empressement, il joue avec ses élans. À ce moment, Isaac ne maîtrise plus rien d’autre qu’elle, se retranscrivant d’un mouvement de bassin pour retranscrire ses soubresauts de son sexe érigé vers elle. Danse d’effleurement sur ses lèvres, ses seins, ses jambes, là on ses dernières paroles étaient mortes la dernière fois, avant de la voir disparaître à vélo, s'étouffait autre chose. Un désir sans remords, sans regret en fragrances lascives, impatient de se suivre et de se lâcher pour se retrouver ailleurs. Serait-ce là leur jeux ? S’abandonner pour mieux se retrouver ? L’inconscience dévorante de bruissement parasite, une petite voix hante la tête d’Isaac alors que sa conscience hésite. Il se charge de la tenir à elle jusqu’à ce qu’elle reste car il se doute que si elle part, il ne lui restera plus rien et il aura échoué à l’impossible. Devait-il se méfier de ce reflet qui miroitait avec lui et qui avait fait face aux démons les plus horribles de sa personnalité et qui l’avait jeté au sol comme s' ils n’avaient jamais existé ou au contraire, se laisser porter par ses ondes ? Et alors qu’elle le bombarde de baisers sur son torse, il ne reste plus rien. Plus de noirceur, plus de statique. Son passé dissout comme du papier carton sous l’orage de l’oubli.

I have lived by rules for so long. Believed in them for so long. Believed that if I played by the right rules, eventually I would win. But you showed me otherwise. As bright as the light in your eyes. But I’ve live long enough to know that everything is not as it appears. Devil does exist. People do terrible things to one another. How do I protect you, without losing you ? How do I build a bridge between us when the distance seems so vast ?

-Tonight, I’m yours.

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