Speak. Say something. Show that you matter [PV Damoclès]

Tu vis dans la lumière. Tu vis dans l'obscurité. Tu as un pied dans chacun de ses mondes. Tu profite de chaque occasion pour y planter ta marque. Tu a été élevée pour avoir ton nom. Pour avoir un but. Tu as été élevée pour être quelque de fort, puissant. Qui ne se laisse pas aller à des faiblesses aussi futile. Tu a pris goût au pouvoir. Tu as pris goût au luxe dans lequel tu vis. Tu as pris goût à la puissance qui ruisselle dans tes veines.
Quand tu vois la Gold Factory, tu y vois l'occasion de te fondre dans une masse. Profiter des trésors qui y sont conservé. Entre l'or et les pierres de toutes sortes, tu sais que tu as parfaitement ta place dans cette environnement. Tu profites pour avoir quelque chose à exposer. Montrer en plein jour.
Quand la nuit tombe. Quand les regards changent de direction, tu porte un autre masque. Tu dirige ton affaire d'un main de fer et dans un gant de velours. Tu te veux sans pitié envers ceux qui te trahissent. Ceux qui te désobéisse. Pour toi, il n'y a que deux deux types de personnes. Ceux qui sont avec toi. Et ceux qui sont contre toi. Tu ne t'embarrasses pas d'ennui ou de complication. Les complications ne sont pas bonne pour les affaires.

Tu es dans ton bureau, respirant la luxure jusqu'à la couleur des murs. Tu te veux puissante. Tu te veux sans pitié. Tu sais ce que tu veux. Tu ne fais pas dans le sentimentaliste. Tu sais qu'une chose : il n'y a qu'une place au sommet. Tu t'occupe des marchandises. Tu joue les intermédiaires entre les acheteurs et les vendeurs. Tu fais en sorte que tout le monde soit content. Le client à ce qu'il veut et toi, tu profite de tout l'argent que tu récolte et qui vient directement dans tes poches.
Tu fais en sorte que tout soit parfait. Que chacun suive le rôle qui lui est dû. Comme une partition de musique. Tout doit être parfait. Impeccable. Tes affaires sont gérée par une main de maître. Rien ne pourrait gâcher ça.

Vêtu d'une robe d'un rouge profond, tu t'occupe des derniers détails d'une marchandise qui doit arriver bientôt. Le téléphone au creux de l'oreille ou pendent des boucles d'oreilles incrustée de diamant, tu es en pleine conversation quand la porte de ton bureau s'ouvre.

- Mademoiselle Santo ?

Ta main en suspens, tu adresse un regard noir à celui qui vient de t'interrompre. Tu finis ce que tu avais à dire avant de raccrocher avec ton correspondant. L'homme ne bouge pas, déglutit avec difficulté avant de dire et révéler le motif de sa venue.

- Vos hommes ont surpris cette homme en train de rôder près des cargaisons.
- Faites le entrer et refermer la porte derrière vous.

Parce que ton homme de main n'est pas seule. A ses cotés, il y a bien quelqu'un. Quelqu'un d'autre qui n'a rien à faire ici. Tu as horreur qu'on se mêle de tes affaires. Tu attends de voir. Mais tu es sûr d'une chose, tu feras en sorte que ce soit la dernière fois qu'il touche à ce qui étais à toi.

- J'espère que vous avez une bonne raison d'être venue interférer dans mes affaires. Vous avez intérêt à faire attention à ce que vous allez me dire.

Tu pourrais t'attendre à n'importe quoi. Ou n'importe qui. Tu sais que tu mène un business. Tu fais en sorte d'avoir des amis. Des alliés qui puissent t'être redevable par la suite. Tu sais que les affaires sont aléatoire. Que des millions de chose peuvent faire que l'affaire tourne bien ou mal. Tu fais en sorte de n'avoir aucun problème. Mais voilà que tu te retrouve avec un imprévu. Un grain de sable qui peut détruire la machine.
Une fois que tu l'as enfin en face de toi, tu sais que tu n'as à rien de lui. Il ne semble pas si important. Un humain lambda. Sans la moindre importance à tes yeux.

Ses manières ne te plaisent pas. Sa curiosité ne te plaît pas. Tu sais que tu vas devoir faire plus attention. Faire en sorte que celui qui a trop parler regrette d'avoir la langue trop pendu. Tu ne te laisse pas faire. Ni par lui. Ni pas personne. Tu sais qu'il y est sans connaître son nom. C'est un emmerdeur. Tu le vois quand il sort une cigarette. Tu vois sa désinvolture qui brille dans ses yeux. Tu reste maîtresse de toi, sachant que tu avais le pouvoir de mettre cette pièce en cendre si tu le souhaite.
C'est sa demande qui te rend curieuse. C'est sa recherche de job qui fait que tu ne le jette pas dehors tout de suite. Tu sais que ceux qui s'adresse à toi ont besoin d'argent. Tu sais que c'est important, d'avoir des personnes redevable. Des personnes qui se salissent les mains pour toi. Qui sont avec toi. Qui joue dans ton équipe.

- Si c'est en vous comportant comme un petit con que vous comptiez me convaincre, il faudra faire mieux que ça.

Tu te lève de la chaise sur laquelle tu es assise, tu t'approche de l'intrus. Prenant place devant lui. Croisant son regard. Tu attendais quelque chose. Tu ne pouvais pas prendre n'importe qui. Tu n'avais pas l'âme charitable. Tu n'avais pas le cœur sur le main. Pour ça, il fallait que tu es un cœur.

- Pourquoi accepterais-je de vous donner un travail alors que j'ignore tout de vous ?

Il devait avoir quelque chose. Une chose qui méritait que tu accordes encore ton attention sur lui. S'il n'était rien de plus qu'une distraction, tu te ferais un plaisir de le mettre à la porte. Mais l'argent pousse les gens à se comporter différemment. D'être quelqu'un d'autre. Tu n'acceptais pas les inconnu. Tu n'acceptais d'avoir un point d'interrogation. Tu ne jouais pas dans l'entre-deux. Il réussissait le test ou il échouerait lamentablement pour revenir dans son triste état. La clé de son succès dépendait que de lui.

Montre moi tes faiblesses. Montre moi que tu mérites mon regard. Montre moi quelque chose ou va-t'en. Simplement.

D'habitude, tu lisais la crainte dans le regard de ceux qui travaillaient pour toi. Parce que tu voulais qu'on te craigne. Tu savais que le respect se gagne en étant le plus fort. Ou en détruisant tout les ennuis qu'il peut y avoir sur la route. Ton entreprise. Ton chef-oeuvre. C'est ta plus belle réussite en dehors du faite que tu es capable de détruire d'un souffle quiconque pourrait s'interposer entre toi et l'argent. Toi et le pouvoir. Il n'y avait que ça de vrai. De véritable. De vraiment important à tes yeux.
C'est son insolence qui fait qu'il est encore devant toi. Qu'il n'est pas à l'extérieur en train d'emmerder une autre personne. Tu sais que ce genre d'élément peut être utile. Moins tu en sais sur lui, mieux tu te porteras à l'avenir. Il sait qu'il a marqué un point. Il sait que la victoire est à portée de main. Qu'en jouant les bonnes cartes, il y a des chances pour qu'il ressorte victorieux. Que l'audace aurait payé pour lui.

Ce n'était qu'une premier étape. Une première bataille qu'il venait de remporter. Peut-être qu'il y avait quelque chose, finalement. Tu étais toi-même surprise de ce qu'il pouvait être. Tu n'avais pas affaire à un minable humain qui cherche des sensations extrêmes. Ici, c'est la cours des grands. Pas la place pour des enfants et à l'échec. Ce mot ne faisait pas partie de ton vocabulaire. Peut-être que ta propre jumelle pouvait se contenter de ça, mais pas toi !

- Peut-être que vous me servirez à quelque chose, en fin de compte.

Tu t'approche du bar qui se trouve non loin de ton bureau. Servant deux verre dont l'un reste dans ta main, tu tends l'autre à ton invité. Maintenant que tu savais ce qu'il recherchait et qu'il n'était pas aussi insignifiant que tu le croyais, le meilleur restait à venir.

- Je suppose que vous devez avoir une petite idée de ce qui vous attends si vous ne remplissez pas votre mission ou si vous essayez de me trahir.

Prenant la cigarette de la main de ton interlocuteur, tu pris une taffe avant de lui rendre le sourire qui s'affiche sans réserve sur son visage. Tu savais qu'il valait mieux ne pas te mettre en colère. Tu étais sans pitié avec tes ennemis. Tu n'accordais pas de seconde chance. Tu suivais la loin des affaires et celle de l'argent. Ici, il n'y avait pas de place pour ceux qui hésite.

Buvant une autre gorgée de ton verre, tu commence à voir l'homme qui se trouve devant toi. Ce n'est pas qu'un physique mais simplement, un état d'esprit joueur qui t'incite à jouer toi aussi. Tu joues avec les gens, comme tu as vu ta mère des tas de fois. Tu le faisais déjà enfant avec les maîtres dragons qui t'ont entrainée et que tu ne trouvais jamais à la hauteur de tes exigences d'enfant. Déjà enfant, tu savais ce que tu voulais. Tu ne supportais pas l’échec. Tu ne supportais pas la faiblesse humaine. Pour toi, la vie est un jeu d'échec, tu déplace tes pions pour arriver à tes fins. Comme le jeu, tu établis tes règles et tu es tout à fais capable de sacrifier les pions que tu juges inaptes.
Tu sais qu'il joue dont il ignore tout. Tu sais qu'il te laisse la main mise sur loin. Tu sais aussi que tu l'invite à jouer un jeu dépourvu de règles.

Tu sais que le boulot peut facilement se mêler au plaisir qui s'en suit. Tu sais qu'il suffit d'un rien, une étincelle avant que tout explose. Peut-être que c'est ce qu'il est. La petite étincelle. Posant ton verre sur la table, ton ongle se promène innocemment sur son bras. Tu es une lionne. Tu es un prédateur. Tu es une séductrice. Tu aime plaire et tu aime voir l'éclat de leur regard quand il te voit.

- Il y aurait bien quelque chose que je pourrais vous demander de faire pour moi.

Ton regard en dit long sur ce que tu pense. Ton sourire est éclatant, ton pouvoir de séduction est à son maximum. Comme si tu tenais ta proie à ta merci. Juste devant toi. Tu attendais simplement qu'il arrête. Qu'il cesse de lutter. Et qu'il s'abandonne à ce qu'il a derrière la tête. Reprenant la cigarette pour une autre taffe, tu laisse ton souffle se déversait sur son visage. Mais tu n'en a pas fini. Tout ceci n'est que le début. Ta voix n'est qu'un murmure quand tu t'approche près de son oreille.

- Avrei bisogno di una prova che sei all'altezza delle tue belle parole.

Depuis le début, tu attendais quelque chose de lui. Quelque de plus que sa belle gueule et l'air idiot qui pouvait se donner. Il était temps de remettre les pendules à l'heure et de jouer pour de vrai. Ta main continuait la caresse qu'elle prodiguait à ton interlocuteur. Le message était plutôt clair. Tu n'avais d'yeux que pour les actions.

Tu as toujours ce que tu veux. Tu le demande. Tu l'exiges la plupart du temps. Tu sais que tu n'as pas beaucoup à insister. Tu aime quand il y a du défi. Parce que tu aime gagner. Tu aime prendre le pouvoir sur l'autre. Qu'il soit complètement à ta merci. C'est un peu ce qui se passe avec lui. Lui, cet étranger qui était venu pour avoir quelque chose à faire de sa vie. Cet étranger avec sa langue bien pendu et sa figure. Tu savais qu'il allait finir dans tes filets avant qu'il n'entre dans la pièce. Tu savais que tu avais déjà gagnée. Et quand on gagne, on a droit à une récompense.
Tu sais qu'à ses mots, il est entre tes mains. Comme un insecte dans une toile d'araignée dont il ne peux se faire. Tu profite de l'instant présent. Tu mets tes affaires de coté pour voir ce que tu avais. Juste lui. Juste toi.

Sa main dans ton cou. Son autre main sur ta hanche, tu n'as pas à attendre longtemps avant de sentir ses lèvres sur les siennes. Sa langue contre la tienne. Tu peux faire ce que tu veux. Il est là. Tu n'avais pas de compte à rendre. Tu faisais ce que tu voulais. Quand tu voulais. Point.
Tes mains se promenèrent sur son torse, tes lèvres toujours sur les siennes. Tu étais presque sûr que tu lui laisserais du rouge à lèvre. Tu mordilles la lobe de son oreille avec un air de défi. Tu sais. Tu sais simplement.

- Cattivo ragazzo

Les rôles s'inversent quand il se retrouve à ta place, presque assis sur le bureau. Il n'y a presque rien entre lui et toi. Ce n'est pas un rejet, c'est ce que tu fais d'habitude. Tu prends plaisir à jouer comme un chat joue avec une souris. Tu sais qu'il n'est rien entre tes mains. Tu sais est encore là parce que tu le décides ainsi.
Tes mains descendent de son visage pour arriver à son torse, bougeant au rythme de sa respiration. Tu descends encore quand ta main finit sur son genoux. Comme un geste innocent qui n'en ai pas un. Un cadeau empoisonnée.
Il n'y avait rien de mieux que le plaisir instantanée. Quelque chose de simple, rapide et efficace. Sans la recherche stupide d'un attachement. Cela aurait pu être comme cela aurait pu être quelqu'un d'autre.

Tu étais inoubliable. Tu étais toi. Un véritable feu qui embrassait tout ce que tu touche. Tu es le volcan dont la lave coulait dans tes veines. Dans tes paumes. Tu étais prête à parler business tout en profitant du plaisir qui s'accompagne. Tu étais multitâche, capable de se fondre dans le rôle. Était-il seulement capable de retrouver à une conversation plus banale après ça ?

Il n'est plus question de boulot. D'être là simplement. Il n'y a que lui. Que toi. Tu aime le défi qu'il t'offre. Tu aime ce qu'il t'apporte en tant que femme. Parce que tu n'as jamais refusé le plaisir quand il s'offre à toi. Quand il vient jusqu'à toi. Que tu le cueille comme pour un fruit sur un arbre. Tu as l'impression d'être une lionne en pleine partie de chasse. Ta proie est là, devant toi. Tu pourrais lui demander n'importe quoi. Tu pourrais lui murmurer, lui fredonner des mots à l'oreille. C'était si simple. Parfois, les simples plaisirs de la vie sont plus accessible qu'on le pense.
Tu prend ce que tu désire parce que tu le veux. Parce qu'on ne te dis pas non à toi. Jamais. Tu ne tolère pas qu'on puisse te tenir tête. A des rares exceptions près.

Tu pourrais te dire que tu pourrais avoir mieux que lui. Que tu pourrais avoir toujours plus. Tu sais qu'une personne aussi parfaite que toi pourrait méritait quelqu'un d'aussi parfait. Tu le sais. Mais tu n'étais que toi. Tu n'écoute que tes envies, tes pulsions. Rien ne t'arrête. Rien ne t'empêcher de faire une bouchée de l'homme qu'il y a devant toi.
Tu prends les rêves quand tu inverse vos rôles. Tu aime ton rôle de dominatrice. Tu aime avoir l'avantage. L'ascendant sur l'autre. Le pouvoir sur l'autre. Comme prendre une sucette à un enfant. Tes mains se promènent tout comme les siennes sur ton corps. Tu sens sa caresse. Tu la sens. D'un simple mouvement, tu finis sur ses genoux. Tu sens que tu es tout proche de lui. Plus proche que vous ne l'aviez jamais été. Tu sens son souffle sur son visage. Ton propre souffle se dépose comme un simple courant d'air. Ses lèvres se promènent, vont le voyage entre ton visage et ta nuque délicate. Tu ne peux pas t'empêcher de sourire. Tu sais que tu n'es pas avec un petit débutant. Tu sens que tu pourrais vraiment t'amuser.

Ta main prend son menton d'une main ferme. Ton regard croise le sien. Tes yeux en face des siens. Plus rien ne se passe même si ta main est posé contre son torse. Contre son cœur qui bat toujours plus fort. Plus vite.
Il demande. Il pose la question. Tu mordilles doucement son doigts, comme s'il n'était qu'un jouet entre tes mains. Que tu pourrais le mettre à la poubelle après utilisation. Mais tu as encore le temps.

- Sorprendimi ! Ameno che la sfida non sia troppo per te

Tes genoux contre les siens. Tes doigts touchent sa peau. Sa nuque. Sa peau nu et délicate. Tu te dis que tu ne peux pas rester sur ta faim. Comme si ce petit jeu n'était qu'un avant-goût de quelque chose de plus important. Que le meilleur restait à venir.

Tu savais qu'il n'hésitera pas. Qu'il ne ferait pas marche arrière. Tu connaissais ce regard. Comme celui d'un homme qui trouve quelque chose. Quelque chose qui le dépasse. Jamais, il ne trouverait mieux ailleurs. Il avait l'air le plus beau des diamants. Le plus bijou qu'il ne pourrait jamais s'offrir. Ce n'était rien que tu n'avais vu. Tu savais qu'il pouvait y avoir mieux. Mais parfois, il fallait ce contenter de peu. Même toi. Parfois, tu aimais fréquenter les personnes moins brillante que toi. Pour voir ce qu'elles vivent au quotidien. Sans savoir que tu seras toujours au sommet. Tes lèvres l'accueillent avec passion. Et tout s'enchaine sans que tu es quelque chose à dire.

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Tu le vois assis sur ton fauteuil comme s'il était le maître des lieux. Comme s'il se croyait le maître de l'Univers alors qu'il n'était rien il y a quelques minutes. Tu te ressers un verre pendant qu'il demande plus de détail quant au travail que tu veux le confier. Tu prends place devant lui, posant ton verre sur la table en prenant la cigarette qu'il te tend.

- J'ai besoin que tu transporte un paquet jusqu'à un client. Je te donnerai l'adresse ou tu devras de rendre et en échange tu devras récupérer l'argent de la transaction. Si le boulot est fait et qu'il n'y a pas de problème, tu recevras ton argent.

Rendant la cigarette à ton interlocuteur, tu prend un morceau de papier ou tu écris l'adresse précise ou il devra se rendre. Le quartier n'est pas de tout repos mais tu sais que c'est souvent le cas. C'était bel et bien un monde de requin ! Le travail devait être fait en temps et en heure. Il n'aurait certainement pas de deuxième chance. Tu lui donne le papier avec l'adresse et l'heure du rendez-vous.

- Voyons ce que tu vaut dans un rôle de mauvais garçon !

Il avait fais preuve d'un certain talent lors de votre partie de jambe en l'air. Tu avais peut-être sous-estimé ce qu'il pouvait faire. Tu n'avais vu qu'un homme avec un air un peu idiot et rempli de nonchalance. Mais peut-être que ce n'est qu'une façade. Tu n'étais pas psy, tu n'avais pas à connaitre les moindres aspects de sa vie. Tu te fichais pas mal des femmes qu'il voyait ou de l'endroit ou il dormait. Ce n'était que du business.

L'affaire prend forme petit à petit. Tu avais trouvé un homme suffisament fou pour le faire sans trop poser de question. Tu savais que tu n'aimais pas mélanger et mêler des étrangers. Mais tu n'avais pas forcément envie que les ennuis de revienne directement dessus. Tu jouais la prudence. Tu savais aussi qu'il serait facile de se débarrasser de lui si le travail n'était pas fait. Ou si il y avait un problème. Tu n'aurais pas de scrupule même si c'est quelqu'un avec qui tu as passé du bon temps. Il te demanda s'il y avait quelque chose à savoir sur le client. Des infos qui pourrait lui servir pour lui. Tu te contentais de sourire avant de boire une autre gorgée de ta boisson.

- Je pense que tu devrais t'en sortir sans problème avec le client, bel cuore. Il est comme toi.

Il était suffisament grand pour faire ça à ce genre de gars. Le genre de personne dont il faut se méfier. Même si au fond, il reste profondément humain. Simplement humain. Donc, très vulnérable.
Il demande des détails quand à l'objet à transporter. Tu aime faire planer le mystère jusqu'au bout. Tu laisses son esprit chercher ce que cela pourrait ou ne pas être. Tu appuie sur un bouton qui se trouve près d'une lampe et un homme apporte un paquet. Quelque chose qui tient dans la main. Posé sur la table avant de disparaître sans un mot. Tu ouvre le colis et le montre à ton nouvel employé. Dedans, il y a une grosse poignée de diamant brut. A la lumière, ils brillent de mille feux. Tu referme le paquet avant qu'il est trop envie de s'en accaparer.

- Comme tu peux t'en douter, il faudra que tu fasse attention. Je compte sur toi pour qu'il n'en manque pas un seul. Le client attend la livraison dans trois jours.

Tu pousse le paquet dans sa direction, le regardant le prendre avant de prendre place derrière lui. Tes mains sur ses épaules, ton souffle passe près de son oreille avant que ta voix n'arrive jusqu'à lui.

- Je saurais me montrer généreuse si le travail est bien fait.