Dakota Williams / Money is the anthem

Naissance dans une banlieue de Boston, d’une mère afro-américaine, judoka à la retraite et d’un père blanc, son ancien coach sportif.
(TW : violences familiales) Pour échapper au père violent, nous déménageons à la Nouvelle-Orléans. J’y fais toute ma scolarité dans l’espoir d’obtenir une bourse sportive. La vie dans les quartiers défavorisés me marque par son injustice et me nourrit d’une soif de revanche sociale, d’élévation.
14 ans, première expérience des combats de rue, des compétitions martiales clandestines. Au début, je me persuade que c’est comme des devoirs, pour parfaire ma technique mais je dois bientôt avouer que  c’est un exutoire pour ma frustration, mon ressentiment.
Arrive le moment tant attendu du passage à l’université. Mais je n’obtient aucune bourse, sans savoir pourquoi,  et les revenus de ma mère ne me permettent pas de continuer mes études dans le sport. J’apprends quelque temps plus tard que c’était mon père présidait la commission en charge de décerner les bourses et que des soupçons de racisme et de sexisme entache les autres membres. Furieuse je pars de chez moi. Quand l’été est fini je suis en Arizona.
Me voici à Scottsdale, dans la banlieue de Phenix, je suis inscrite à un community college pour réaliser un bachelor de commerce. Pour payer les cours et le loyer, je deviens agente de sécurité, d’abord dans des boites de nuit puis au Gemstone Museum.
J’ai à peine le temps de trouver un travail dans une bijouterie de Seattle que la guerre de Dark Dragon commence. Je fuis la ville en guerre pour retourner auprès de ma mère, à la Nouvelle-Orléans. Je vis deux années au jour le jour, concentrée uniquement sur la survie dans ce nouveau monde si effrayant.
La découverte du surnaturel et le retour à la paix me font un sérieux coup au morale. À quoi sert une agent de sécurité, encore plus une sportive et une pratiquante d’arts martiaux dans un monde où dragons, sorciers ou zouwus sont si puissants ? Atteintes d’une (TW) dépression, je quitte à nouveau job et famille pour partir à la frontière avec le Mexique, écumer pendant trois ans les cercles de combat clandestin.
C’est dans la basilique Sainte-Marie de Phoenix, la plus vieille église de Phoenix, que j’ai rencontré Isra . Pendant les jours qui suivaient ma visite à l’église, j’entendais sa voix, de plus en plus souvent. J’aurais été effrayée si je ne m’étais pas renseignée précisément sur toutes les créatures fantastiques connues  : je savais qu’elle était une djinn et ce que je pouvais attendre d’elle. J’étais préparée, mais pas à la rencontre avec Isra. Je savais ce que je voulais de la djinn, mais je ne m’attendais pas à être touchée par la personne. Elle allait non seulement me permettre d’atteindre mes objectifs d’ascension sociale et professionnelle mais aussi devenir mon amie.
Grâce à Isra et à mes anciens contacts, je retrouve un travail au Gemstone Museum. Seulement, cette fois, je ne surveille pas les entrées mais je fais entrer des pierres précieuse dans les collections.
C’est à nouveau avec l’aide d’Isra que j’ouvre la première boutique de Boss Jewels, en face de la basilique Sainte-Marie à Phoenix. J’y sélectionne des produits destinés à la fois aux riches et aux artistes mais aussi aux clients plus populaires. Dans l’arrière-boutique, j’utilise mes contacts pour vendre des pierres précieuses moins légalement.
Tout s’accélère quand j’obtiens la propriété d’un ensemble de mines de pierres précieuses réparties en Amérique du Sud. Isra et ses illusions sont ici indispensables pour convaincre le vendeur mais l’achat est tout à fait légal. Je produis à présent les matériaux qui composent les produits que je vends. Je recrute un zouwu pour s’occuper du transport des pierres et je commence à faire des livraisons hors d'Arizona.
Orfèvres, égéries, agents de sécurité pour surveiller les mines : une cinquantaine de personnes travaillent à présent pour moi. Je cherche à ouvrir de nouvelles boutiques. Je me renseigne également pour atteindre le marché des dragons et de me rapprocher de la famille Stonegold. Pendant ce temps, la vente plus ou moins légale de certaines pierres continue, sous mon strict contrôle personnel.