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Mer 15 Déc 2021 - 21:24
Acquisition d'une capacité
Caliban Mandrake  — dé supplémentaire en feu
Précisions et déroulement

ー L'acquisition de capacité se déroule en 3 épreuves qui seront datées dans le temps par nos soins, pour rendre crédible et logique la progression. Ces événements seront à prendre en compte dans la chronologie.
ー Pour chaque épreuve, tu devras lancer un dé "compétence" qui va de 1 à 10. Il indiquera le niveau de réussite de l'épreuve, que tu devras prendre en compte pour rédiger. A la fin des trois épreuves, la moyenne des trois scores sera faite pour indiquer le niveau de progression de ton personnage à l'issue de celles-ci, comprenant des points bonus ou des malus que nous pouvons introduire selon la manière dont tu as fait agir ton personnage pendant les épreuves.  
  • De 1 à 5 : ton personnage n'acquiert pas son nouveau dé
  • De 6 à 10 : ton personnage acquiert son nouveau dé

ー Chaque épreuve devra faire minimum 1000 mots Acquisition d'une capacité - Caliban Mandrake 3249143147
ー N'hésite pas en cas de questions et bon courage !



12 juillet 2021
Tétanisé. C’est le message qu’il a reçu en vitesse sur son téléphone un peu trop usé par le temps. Incapable de bouger, pas sur que les autres viendront le chercher. Ca fait quelques temps qu’il lui en a parlé déjà, mais ça ne c’était jamais réellement déclenché. Et surtout pas en plein incendie. Caelan était parti pour une intervention sur un immeuble en ruine au bout de la ville. Une simplicité déconcertante, à priori. Mais les choses avaient mal tourné et dans la panique il avait réussi à envoyer quelques messages à Caliban. Des informations légèrement cryptées, jetées en vitesses dans quelques bulles de notifications bien impersonnelles. Mais l’idée était là et elle était claire. Il était coincé dans un immeuble en feu, tétanisé par sa peur des flammes, protégé pour l’instant par sa connexion à l’air, mais pas certain de pouvoir s’en sortir.

C’était un appel à l’aide autant qu’un adieu, une dernière déclaration d’amour si les choses tournent mal. Il restera au moins ça. Mais Caliban n’est pas loin. En quelques minutes de vol, il peut le rejoindre. Avec un peu de calme et de concentration, il peut peut-être encore maitriser les flammes. Les pompiers n’y arrivent plus, mais ils n’ont pas sa connexion. Ils ne connaissent pas son élément comme lui et ce n’est pas leur fiancé qui est là, figé au milieu des flammes qui bientôt l’embraseront. Il doit y arriver, il n’a pas le choix et ses nombreux entrainements au près de Casey doivent à présent lui être utile. Il n’a pas le choix.


@"Caliban T. Mandrake"
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Jeu 23 Déc 2021 - 23:37
Acquisition d’une capacité – 2ème dé feu.
Caliban x les flâmes

Non. Non, Caelan, tu ne vas pas mourir. Comme si j’allais laisser ton visage radieux s’éteindre dans un incendie, ton sourire éclatant sombrer comme lorsque l’on mouche une bougie. Comme si j’allais te laisser me faire ça. Partir avant moi, alors qu’on s’est promis toujours. Alors qu’un jour je te marierai, Caelan, un jour on sera tellement vieux qu’on aura oublié le temps où l’on se trouvait pas ensemble. Non, Cael, j’te laisse pas mourir. Pas avant qu’on ait gravi les sommets du monde, dévalisé tout l’univers avec nos promesses hasardeuses, pas avant qu’on soit bêtes, et las, et qu’on ait des serviettes de bain avec nos prénoms brodés dessus. Non, Caelan, j’ai pas prévu de te laisser mourir, parce que t’as pas le droit de me laisser. Je t’ai pas aimé assez fort, et même si t’en as marre un jour, ce sera pas encore assez. Je t’aimerai jamais assez fort, t’as pas intérêt à mourir.

Les pensées tournaient dans son crâne tandis que Caliban vola, au-dessus des immeubles sales et de cette ville qui l’indifférait si elle laissait mourir Cael. Il n’avait pas mis de chaussures, pas pris le temps de s’équiper. Le téléphone était resté sur la table avec les derniers SMS de Caelan sur son écran. Même pas pris la peine d’envoyer un j’arrive, même pas pris la peine de fermer la porte à clé tellement c’était hors de question. Hors de question que son amour s’enfuie, de manière encore plus injuste que ne s’enfuyait le contrôle qu’il avait sur sa vie fébrile.
Il arriva au bâtiment dont les fenêtres dévastées laissaient monter de hautes flammes. Un camion de pompier, en bas, endiguait la propagation en arrosant les immeubles voisins. L’eau s’évaporait dans des crissements intolérables que seuls surpassait l’affolement d’une famille dont la mère tremblait.
Caliban eut un instant d’hésitation. Il n’était pas Caelan, ce n’était pas son métier. Il n’était pas assez puissant pour maîtriser un tel brasier, il le savait, le feu le savait, l’univers entier le savait. Et pourtant … pourtant, il ne pouvait pas le laisser mourir. A quoi ça pouvait bien servir d’aimer quelqu’un à la folie si c’était pour être raisonnable quand ses jours étaient en danger ?
Sans plus réfléchir, il plongea par l’un des balcons dégagés.
« CAELAN ?! »
L’air était presque irrespirable. L’immeuble était une vraie fournaise, dans laquelle plus rien ne restait à part ces mirages tremblotants des pièces qu’on ne percevait plus. Caliban toussa violemment, souffle coupé par une chaleur à laquelle rien ne préparait. Non. Non non non non non.
« C-CAELAN ?! » hurla-t-il, avançant comme il le pouvait sur des lattes de parquet restantes.

Je t’en supplie, Cael. Je t’en supplie, je peux pas supporter qu’il soit trop tard. Je t’en supplie, mon ange, meurs pas. Si tu meurs je ne suis plus rien, je suis que ce pauvre gars triste que j’étais avant qu’on se trouve. Je t’en prie, Cael. Réponds-moi.

Chaque pas lui coûtait, comme si la gravité montait à mesure que Cal progressait.
« CAELAAAAAAAAAAN ?! »
Les pièces s’enchaînaient, vides de lui, aussi vides que les poumons de Cal qui luttait un peu plus pour respirer. Le nymphe convoqua ses pouvoirs pour créer des couloirs sans feu, des endroits pour mieux progresser sans que son corps ne se consume. L’angoisse grimpait à chaque seconde. Il ne savait pas où il était, il ne savait pas où il respirait, il ne savait même pas si il était encore prêt à l’attendre. La perspective qu’il puisse y rester, qu’ils puissent y rester tous les deux, devenait de plus en plus tangible à mesure que chaque seconde s’égrenait dans un flot tangible. Et cette chaleur, vidant ses sens de tout ce qu’il pouvait entendre.

Pitié, Cael, je t’en supplie. Je n’ai pas la force pour éteindre toutes les flammes de cet immeuble, je ne peux que te sauver toi. Tu es celui qui calme mon feu quand il devient trop fort pour moi, qui sait arrêter les flammèches avant que tout ne me consume. Alors laisse moi te trouver, je t’en supplie, laisse-moi t’aider. Je ne peux pas vivre sans toi. Je ne veux pas vivre sans toi.

« CA… CAEL ! »
Il continuait à s’époumoner, l’espoir de plus en plus ténu, les fumées lui crevant les branches sans qu’il ne parvienne, en panique, à toutes les faire se résorber. Peut-être avait-il réussi à sortir, dans l’intervalle ? Peut-être s’était-il frayé un chemin jusqu’à une fenêtre, quelque chose ? Peut-être était-il derrière lui, devant la porte grande ouverte de son appartement béant, tandis que Cal suait à grosses gouttes en tentant de le retrouver ?
A l’instant, à la folle seconde où il songea à renoncer, un mouvement attira son œil. Là, derrière cette poutre embrasée, quelqu’un, quelque chose. Son cœur jaillit dans sa poitrine, manquant de lui crever les lèvres.
« Cael. »
Caliban courut jusqu’à lui, jusqu’à cet odieux morceau de bois qui osait les séparer. Caelan avait perdu connaissance, ou bien il n’en était pas loin. Pour l’instant épargné des flammes, mais pour combien de temps encore ? Le grand nymphe se frotta les mains.
Comme à l’entraînement, Caliban. La voix de Casey résonna dans l’antichambre de sa conscience, juste à la limite de son crâne. Casey. Son ami et son guide. Son presque frère de cœur, sans doute.

Mets-toi en colère.
Mais je ne suis pas en colère, j’ai peur. Je suis triste et j’ai peur.
Mets-toi en colère, Caliban. C’est toi qui contrôle ta colère, pas l’inverse.
Je n’y arrive pas, Casey. Je ne sais pas. Je ne sais pas faire.
Mets-toi en colère. Si tu n’affrontes pas ta colère, elle te contrôlera toujours. Alors bats-toi, Caliban ! BATS-TOI !
Je suis … Je suis en colère contre ce monde qui m’arrache tout ce à quoi je tiens. Je suis en colère contre mon père pour tout ce qu’il m’a fait subir. En colère contre le Conseil qui n’avance pas, jamais, sur rien. En colère contre l’univers. Je suis en colère contre toi, toi le feu qui me vole cet homme, l’homme que j’aime le plus au monde. Je suis en colère contre toi, et je ne te laisserai pas t’en tirer. Pas aussi simplement. Jamais.

« AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH ! »
Dans un hurlement, Caliban posa ses deux mains sur le sol, intimant à tout l’incendie de le laisser rejoindre Cael. Le sol était brûlant sous lui, mais la paume de ses mains resta exempte de toute brûlure, de toute cloque.
A mesure que son corps entier sembla se déchirer en deux, que la colère broya ses tempes de son dangereux incendie, Caliban éteignit les flammes. Les flammèches se turent sur le bois. Les étincelles quittèrent le sol. Jusqu’à ce qu’il marche jusqu’à lui, jusqu’à son pompier adoré, bien mal en point, couvert de cendres, jusqu’à ce qu’il passe son bras sous lui et qu’il ne soit plus en colère.
Soulagement.
Immense soulagement, quand le guide des airs vit bien tôt que son ange respirait encore.
Soulagement de courte durée, tandis qu’un morceau du plafond vint s’écraser bien trop près d’eux, capturant le pied du grand nymphe dans un bout de charbon ardent. Cette fois-ci, son jean trop usé grésilla, et bientôt dessus l’odeur de plastique consumé vient se loger celle, bien plus grave, de la chair qu’on a fait griller.
Caelan gémit contre son épaule, et Caliban serra les dents.
Non. Non, Feu, tu ne le prendras pas, on sortira d’ici tous deux. Tu ne me prendras rien du tout. Je t’en veux, Feu, comme je t’en veux, je t’en veux de me reconnaître. Je t’en veux d’être ma colère. Et plus je t’en veux, plus ma colère est grande, plus ce que je retrouve de moi dans tes flammes et ton entêtement est grand. Alors recule. Recule, et laisse-nous sortir. Laisse-nous. Laisse-nous ou bien je recommence. Je convoque toutes les flammes du monde, tous les vents et tous les tourments, et j’éteins ce qu’il y a de toi comme si tu n’étais qu’un parasite, comme l’est ma colère, comme l’est l’Homme.
Un couloir de flammes s’agença entre les deux hommes et la fenêtre, obéissant au commandement du feu intérieur de Caliban. Sa cheville brûlée traînant derrière, Caelan serré contre lui, le nymphe avança doucement jusqu’à sentir, dans la nuit noire, la promesse qu’ils s’en sortiraient.
De l’air.
De l’air, et Caliban vola jusqu’au sol, jusqu’au rouge camion dans lequel remonterait Cael. De l’air, et soudain tout était facile. De l’air, dans leurs poumons, sur leurs peaux rougies par la chaleur. De l’air dans leur cœur, cet air qui les liait toujours, cet air qui les lierait toujours. De l’air, et Caliban avait envie de chanter, il aurait eu envie de chanter s’il n’y avait pas eu Caelan.
Caelan qui le reprenait quand il disait les mauvaises paroles, Caelan qui gémissait, là, complètement rouge entre ses bras.

Caliban l’allongea au sol et s’agenouilla près de lui, sans considération aucune pour sa cheville toute cramoisie. Il prit son visage dans ses mains, insuffla l’air, leur air, leur âme, dans chacun des pores de sa peau. Le refroidir, et qu’il respire. Qu’il se réveille et qu’il admire encore ce qu’ils se retrouvaient. Réveille-toi, mon ange, mon amour, réveille-toi et retrouve moi.
Deux yeux immenses papillonnèrent sans réellement prévenir sur les prunelles de son amant.
« Caelan. » il était tout ému, aux larmes.
Il aurait voulu l’embrasser mais craignait de le priver d’air, de l’air qui avait tant manqué. Il aurait dû être si fier d’avoir su maîtriser les flammes, mais en cet instant la seule chose qui comptait dans tout l’univers c’était le scintillement fiévreux des pupilles de son bien-aimé. Alors il pleura, comme un sot, il pleura de le retrouver, qu’on ne les sépare plus jamais.
« T’es vraiment le dernier des idiots. » lâcha-t-il dans un grand sourire. « Tu pensais vraiment que … tu pensais que … »
Il l’embrassa, maladroitement, encore et encore, sur les lèvres.
« Tu pensais que j’allais te laisser mourir, tu pensais qu-que je renoncerais à toi ? J-j’aurais arraché chacune des pierres de cet immeuble avec mes ongles avant qu’on ne t’enlève à moi. Et tes adieux par SMS, tu croyais vraiment que … t’es vraiment .... je peux pas … je veux pas qu’on se dise au revoir. Je … je t’aime, Cael. »
Ses grands membres à moitié brûlé, ses vêtements qui refroidissaient, sa cheville qui le lançait, rien n’avait aucune importance.
Je t’ai retrouvé, mon amour, je t’ai sauvé d’entre les flammes. Et je ne te laisse plus, maintenant. Je ne te lâcherai pas. Je ne veux pas. Et même, sans doute, je ne peux pas. On éteindra des incendies, on soufflera sur les bougies de mille gâteaux d’anniversaire, on ira plus aux barbecues organisés par tes grands frères pour que la seule flamme qui demeure ce soit celle qui nous lie ensemble.
« Est-ce-que … Cael, est-ce-que tu veux venir habiter avec moi ? »


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Lun 21 Fév 2022 - 21:44

10 août 2021
Les températures sont accablantes en cette soirée d’été sur la côte est. L’été bat son plein et l’air est presque irrespirable par moment. La chaleur moite pèse sur les habitants de la capitale qui ménagent leurs moindres efforts afin de se préserver au maximum et de ne pas finir complètement liquéfiés. Personne n’est réellement épargné et chacun sait que cette période, en plus d’être difficile, est propice aux incendies.

Les plus courageux quittent la fournaise de la ville pour tenter de retrouver un semblant de fraicheurs dans les espaces alentours, mais les consignes sont claires, pas de feu, pas de cigarette, rien qui pourrait allumer la moindre flamme car la sécheresse qui dure depuis plusieurs jours maintenant ne demande qu’une minuscule étincelle pour emporter avec elle des hectares entiers.

Caliban a profité de sa connexion à l’air pour prendre de la hauteur. Là-haut, il fait chaud, mais il y a aussi plus d’air et c’est une activité qui lui a toujours réussi. Perdu dans ses pensées, il survole ces forêts, ces plaines qu’il a si souvent survolées, seul ou bien accompagné. Il profite de l’instant pour se vider la tête et retrouver le calme que la grande ville ne lui permet pas d’avoir, en ce moment. Pourtant son œil est attiré par une lumière mouvante quelques mètres plus bas. En la fixant de plus près, il comprend. Il voit le groupe de quatre adolescents partir en courant et, même si ça le fait enrager, il voit aussi la flamme qui commence à lécher l’écorce d’un grand arbre planté là. Il ne fallait pas allumer une étincelle et ces idiots venaient de lancer tout un feu. S’il prenait le temps d’appeler les secours, l’incendie aurait déjà progressé et ravagé une partie de la forêt. En revanche, il pouvait peut-être tenter d’intervenir lui-même.  


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Mer 9 Nov 2022 - 22:56


calibandesolation comes upon the sky


Acquisition d'une capacité - Caliban Mandrake 974bab18eeba6e86a0cab1567b66ee2ff7c1514e Du bout de ses doigts longilignes, Caliban creva un nuage. Ils n’étaient pas nombreux ce jour-là, dans le ciel de la capitale. Le maître nymphe avait dû les chasser, guetter dans l’horizon vengeur la moindre trace de moutonnage jusqu’à tomber sur celui-ci.
Il avait perdu avec joie l’habitude de se cacher lorsqu’il fendait la canopée, s’élevait dans les cieux azur au-dessus des villes monotones et fendait, le cœur débordé, le domaine de son élément. Avant la guerre, avant 2013, il devait souvent dissimuler aux yeux des humains et des autres son appartenance à la communauté Surnaturelle. Mais aujourd’hui, il profitait, dans chacun des pores de sa peau, de la clarté des vents diurnes et de l’oxygène retrouvé.

L’été écrasait Washington comme un marteau sur une enclume, prêt à forger on ne savait quoi sur un métal porté à blanc. Tout était devenu transpiration, moiteur : les glaçons fondaient à vue d’œil, le goudron renvoyait par vagues les ultra-violets envoyés. Et tous les habitants fuyaient : résidences secondaires, piscines dans les banlieues pavillonnaires, tout était motif à partir, à trouver un peu de fraîcheur au-delà des murs de la ville.
Caliban n’avait pas ce loisir, pas ce choix ; il travaillait, comme toute l’année. Il n’avait pas pris de congés, pour laisser ses collègues partir. Après tout, dans les travailleurs qui s’échinaient au Capitole, il était toujours l’un des seuls à ne pas avoir de bambins. Aussi cédait-il avec grâce ses jours de vacances aux collègues, contre mauvaise fortune bon cœur, se répétant dans un sourire qu’ils partiraient, avec Caelan, plus tard.
Caelan.
Les pensées du maître des airs dérivèrent vers son amant, son compagnon de route et de cieux, avec qui tant de fois au cours de ces dernières années ils avaient partagé les nues pour se draper de confidence. C’était l’air qui les avait liés, et l’air qui les lierait toujours. Mais il y avait dans les airs, rejoignant l’élément fluide, autre chose qui les attachait ; ce sentiment d’être invincibles tant que leurs doigts étaient noués.
Caliban songeait quelquefois qu’il n’avait plus peur de grand-chose, que plus rien ne le blesserait ; tant que Caelan était là et qu’il allait à ses côtés.

Volant au-dessus des forêts, des montagnes et des paysages, Caliban scrutait l’infini comme le fond de son propre crâne. Ses doigts jouaient avec les courants, et quelques oiseaux voyageurs venaient parfois le chatouiller. Il était seul.
Seul dans l’immensité du monde, à contempler des étendues qui ne s’offraient que pour lui-même.
Mais était-il réellement seul ?
Alors que le nymphe virevoltait au milieu de la moite chaleur, une étincelle de lumière vive attira son œil averti. Sourcils froncés, il se concentra sur la source de ce qu’il avait cru voir. L’air tremblotant autour de lui ne facilitait pas la tâche ; Caliban dût descendre un peu, tenter de perdre en altitude ce qu’il gagnait en acuité.

Ce qu’il vit le fit frissonner.

Quatre adolescents, avec des chemises et des foulards, venaient de démarrer un feu au milieu d’une grande clairière. Sans doute avaient-ils estimé que l’endroit n’était pas dangereux ; pourquoi laisse-t-on ainsi des jeunes errer en pleine autonomie ?! Le plus grand, sans doute le plus âgé, tenait encore contre sa paume l’instrument de leur infraction : un briquet à la pierre usée qui venait d’ouvrir les enfers.
Caliban étouffa un juron : les arrêtés gouvernementaux précisaient pourtant depuis plusieurs semaines l’interdiction de faire du feu, même dans des barbecues ou des fours de jardin. Jamais un adulte responsable n’aurait dû ignorer cette règle, et encore moins laisser une bande de jeunes sans surveillance partir sans en avoir connaissance.
Les quatre fantastiques partirent en courant, dans la direction opposée à celle où grandissaient les flammes. Et lâches, avec ça.
Le vent était quasiment absent, pourtant la fumée et la chaleur enflaient en espace et en proportions. Un regard à la ronde ; il avait volé bien trop loin pour que les pompiers interviennent dans un délai qui n’implique pas de brûler la moitié de Catoctin Moutain dans l’intervalle.

Deuxième juron, tandis que le nymphe descendait, au plus près de le chaleur brute qui lui irrita le visage. Il posa pied à terre à quelques cinq mètres des flammes, désormais devenues plus grandes que les arbres qui les jouxtaient. S’il laissait ce feu se propager, la forêt toute entière risquait de partir en fumée. Bien que la terre ne fut pas son élément, il était avant tout un nymphe ; quel prix qu’il ait fallût payer, il devrait faire ce qu’il fallait.
Refusant de s’approcher davantage, Caliban apposa les mains sur la terre asséchée du bois. Sous ses doigts, des brindilles crissèrent, faisant comme un écho minime au lourd crépitement des flammes qui n’allait qu’en s’accentuant. Il ferma les yeux.
La terre lui renvoya le cri de toutes ces parcelles qui brûlaient, tous ces morceaux de bois déjà qui ne sauraient pas s’en remettre.
Stop.
Un mot simple, calme, tangible. Un commandement qu’il portait par sa voix et par son honneur. Stop, feu, tu n’es pas fait pour détruire. Tu as offert aux hommes la peur, mais tu leur as montré la vie. Stop, ne détruis pas Washington, ne te fais pas le messager de quatre adolescents idiots. Stop, tu n’es pas un destructeur, tu es le bâtisseur du monde, l’étoffe dont sont faites les passions, la lumière qui guide nos soirées.
Stop.

Le brasier ne l’écoutait pas, les flammes progressaient lentement.
Caliban insista, longtemps. Il ne voulait pas renoncer ; il le devait bien à Casey. Il fallut que le feu gémisse à l’extrémité de ses doigts, que ses cils se mettent à brûler pour qu’il rouvre enfin les paupières.
« STOP !!! » cria-t-il à voix haute et forte, tendant les mains vers cet ennemi qui ne voulait pas en être un.
Le feu dévorait goulûment. Le feu se refusait à lui. Il ne voulait pas lui parler.

Aussi, d’un envolement leste, Caliban regagna les airs, que les fumées du bois trop sec avaient fini par rendre trop chaud. Le visage rougi tout entier, les vêtements troués d’escarcelles qui avaient atterri sur lui, Caliban fit ce qu’il savait faire.
Caliban s’en remit à l’air.

Le feu ne peut consumer que s’il a du combustible et du comburant. Le combustible, c’était le bois, mais le comburant c’était l’air.
Alors il aspira, le nymphe. Il aspira des vents entiers pour qu’ils viennent jouer dans ses doigts. Il retira de la forêt la moindre trace de dioxygène, la moindre parcelle d’air brûlant que les flammes pourraient consumer. Il appela à lui les vents, les mistrals gagnants et perdants, jusqu’à ce que, tout frémissant, le feu finisse par vaciller.
Caliban serrait des dents et des poings ; l’effort comptait certainement parmi les tâches les plus ardues qu’il ait jamais eu à mener.
Au bout d’un temps qui lui sembla être une éternité, les flammes refluèrent. Doucement. Elles rétrécirent puis s’éteignirent. Et Cal attendit, très longtemps, d’avoir la profonde certitude que le feu ne reviendrait pas, pour relâcher sa douce étreinte sur les liens de vent de ce monde.

Alors, seulement, il respira.
La forêt, la ville étaient sauves.

Il avait réussi.


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Mar 7 Mar 2023 - 12:04

03 février 2022
Ses pouvoirs lui ont été rendus depuis peu de temps, mais lui donnent à nouveau une puissance qu’il avait longtemps oublié. L’air et le feu sont furieux d’avoir été réduits au silence pendant tous ces mois, rendant sa maitrise plus compliquée. Les éléments sont instables et en quête d’une justice qu’ils n’hésiteront pas à se rendre eux même.

Caliban est toujours recherché, mais bien décidé à ne plus se laisser arrêter. Il ne retournera pas en prison, ne reprendra pas ce sérum, ne se laissera plus faire. Alors qu’il marche dans la rue, Caliban est reconnu par deux chasseurs qui ont été ses bourreaux durant sa captivité. Pour redorer leur blason, ils décident de capturer le nymphe, avec une prise comme celle-ci, ça sera l’occasion pour eux de gravir les cercles. Avec l’effet de surprise, ils arrivent à pousser le nymphe dans un bâtiment désinfecté, ils ne leur restent plus qu’à l’attraper. Caliban le sent, le feu brûle en lui, prêt à détruire. Cette fois-ci, il ne devra pas le contrôler mais le laisser exploser. C’est à lui de prouver qu’il est prêt à tout pour respecter son élément. Trop souvent, il a contré le feu, utilisant même l’air contre lui. Mais s’il veut progresser dans son apprivoisement, c’est le moment idéal pour le faire.


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Acquisition d'une capacité - Caliban Mandrake Empty Re: Acquisition d'une capacité - Caliban Mandrake

Mar 16 Mai 2023 - 12:08


calibandesolation comes upon the sky


Acquisition d'une capacité - Caliban Mandrake 974bab18eeba6e86a0cab1567b66ee2ff7c1514e Les rues de Washington sont identiques ; pourtant, elles paraissent différentes.
L’air y semble plus vibrant, plus tendu. Les regards se font pressés, rapides, comme si chacun avait peur de voir réellement son voisin au lieu de seulement l’effleurer. Sans le vouloir, les autres sont devenus une menace, un combat permanent. Aucun moyen de savoir lequel d’entre eux sera ennemi, lequel d’entre eux sera allié. Alors, dans le doute, les passants gardent les yeux baissés, la tête rentrée dans les épaules, les mains profondément enfouies dans les poches de leurs manteaux longs. Jamais je n’ai vu un hiver aussi sombre que celui-ci.
Les rues de Washington sont identiques, et pourtant je ne reconnais rien. Ma mémoire a été disséquée, dépecée, analysée. Mes sens émoussés par le blanc infâme de cette cellule où même mon myocarde a moisi. Chaque ruelle semble plus étroite et chaque rayon de soleil plus lumineux. Le contraste entre le ciel bleu et le goudron sale de la ville me tord les boyaux doucement.
Les rues de Washington sont identiques.
C’est juste moi qui ai changé.

Les pas retentissent derrière moi depuis légèrement trop longtemps pour être le fruit du hasard. Quand j’accélère, ils accélèrent. Quand je ralentis, ils ralentissent. J’ai beau prendre des chemins détournés, des rues qui ne parviennent pas à destination, j’ai toujours leurs regards vrillés à la nuque comme des clous plantés dans la chair. Si je me retourne pour les dévisager, ils comprendront et je saurais.
Pourtant, je ne vois pas d’autre solution.
Arrivé à un passage piéton, je regarde à gauche, puis à droite, et finalement je me retourne dans un battement de paupières. Eux. Je les reconnais, leurs yeux flous, leurs visages blêmes et leurs colères. Elles me glacent les sangs quand je réalise d’où j’ai déjà vus ces deux gars. Ils étaient dans l’Himalaya, postés en face de ma prison, avec sur leurs visages cyniques des sourires à peine humains.
« Salut. » lance l’un d’entre eux.
Ce n’est pas moi qui actionne mes jambes, alors. Elles se ruent toutes seules sur le pavé, tâchant de trouver une issue sans utiliser mes pouvoirs. Si je me mets à voler en plein centre de Washington, j’attirerai trop l’attention. J’essaie de sortir mon téléphone prépayé, de téléphoner à Caelan, mais ma course est trop chaotique ; à éviter les passants et les bouches d’égouts en travaux, je me retrouve à slalomer comme si ma vie en dépendant.
Hélas, ce n’est pas car je guide l’air que mes poumons sont performants ; rapidement, je m’essouffle, et c’est un bâtiment désaffecté qui finit par m’attirer l’œil. Je gravis quatre à quatre les escaliers, parviens dans un étage vide où des bâches pendant du plafond et-
Ils sont déjà là.
L’un d’eux, le plus costaud, s’avance en faisant craquer sa nuque.
« Qu’est-ce-que tu croyais, mon pote ? On ne s’évade pas impunément du QG des Chasseurs. T’as deux solutions : soit tu nous suis bien gentiment, soit tu vas devoir dire salut à tes copines préférées. »
Son acolyte dévoile d’une main trois seringues remplies d’un liquide que je ne connais que trop bien : le sérum. Un vent de panique se lève, aussitôt suppléé par la colère d’être pris au piège. Encore une fois. Ils doivent compter sur la douleur que m’a occasionnée le fait d’être aussi longtemps privé de pouvoir ; ils doivent se dire qu’il n’est pas possible que je m’en sorte aussi vite.
C’était sans compter la colère.

Le feu jaillit sans même que je prenne le temps de fermer le poing. Une fine ligne de flammes se dessine entre les deux Chasseurs et moi, va courir autour d’eux pour les encercler.
« En fait, Clyde. » j’articule distinctement. « Je crois que tu n’as pas bien formulé ta question. »
Un claquement de doigts, et l’air vient attiser les flammes, qui se mettent à doubler de volume par la même occasion. J’aurais aimé qu’elles soient plus hautes, plus fournies en elles-mêmes, mais cela ne fait rien. L’air attise le feu, il est capable de l’éteindre. Mes deux éléments sont complémentaires, et si l’un d’eux vient à manquer, l’autre saura se redresser. Une brise brûlante vient tourbillonner dans la pièce.
« Il y a effectivement deux solutions. » Je répète d’un ton bien plus calme que je ne le suis réellement. « Soit vous me laissez partir et vous oubliez tout de cette rencontre. Soit le service de grands brûlés de l’hôpital Medstar va avoir de nouveaux patients. »
Les flammes ne sont toujours pas très imposantes, et ça m’agace. J’insuffle plus de ma colère dans celles qui entourent les deux hommes. Elles crépitent et explosent un peu. Une flammèche atteint mon pantalon, et je l’éteins dans un juron.
L’air reste mon meilleur allié, alors. Je l’envoie accroître le feu, le faire grandir, le magnifier.
« Tu choisis quoi, mon pote ? »

L’intérieur du bâtiment commence à devenir un brasier. Les deux Chasseurs, déboussolés, échangent un regard entendu. Ils ne reculeront pas. Ils ont attendu trop longtemps de saisir ce genre d’occasion pour renoncer à la première difficulté venue.
Et ça tombe bien, quelque part, parce que je ne recule pas non plus.
Je joins mes deux paumes, l’une contre l’autre, devant moi. Frictionnées l’une contre l’autre, elles génèrent un peu de chaleur ; le contenu de mes poumons vient s’ajouter aux quelques molécules déjà chauffées, et une orbe d’une chaleur monstre se crée à mesure que j’ouvre les bras. Lorsqu’elle traverse la ligne de flammes, elle en prend quelques unes au passage avant d’aller faucher les deux terroristes dans leurs mouvements.
Leurs cris ne signifient plus rien à mes oreilles. Ils ont fait le choix, dans leur humanité, de nier le droit à tous les autres d’arpenter une terre qu’ils méprisent. Ils ne méritent plus ma pitié ; ne l’ont sans doute jamais méritée. Alors, tandis que les flammes les caressent et que les trois seringues voltigent dans un mélange de feu et d’air, je me détourne de leur sort.
Les escaliers me semblent plus longs à descendre qu’ils ne l’étaient à monter. Lorsque je sors du bâtiment, il ne reste de l’incident qu’un morceau de jean brûlé ; c’est toute la marque qu’ils laisseront.

De nouveau, je rabats ma capuche et retourne arpenter la ville.
Les rues de Washington sont identiques.
C’est juste moi qui ai changé.


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Ven 18 Aoû 2023 - 13:18
Acquisition d'une capacité
Caliban Mandrake  — dé supplémentaire en feu
Résultats

ー Suite aux trois épreuves de ton acquisition de capacité, tu as obtenu les résultats suivants aux lancés de dés : 8 ; 1 ; 3
Ce qui donne une moyenne de 4 !

ー Malheureusement, ce n'est pas assez pour obtenir ton nouveau dé en feu ... Caliban reste donc à la tête d'un unique dé en contrôle du feu ! En revanche, en raison de sa première tentative, Caliban partira avec un supplément de 5 pts pour sa prochaine moyenne (5 + les 3 résultats de ses dés / 4)  Acquisition d'une capacité - Caliban Mandrake 1050276528

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