Re: Et ça fait: Bim, bam, Boum! [Rogus & Feyre]

Dim 9 Jan 2022 - 21:09

Et ça fait: Bim, bam, Boum!

Feat. @Feyre Nightshade

Attention, danger. Vous pénétrez désormais dans une zone hautement sécurisé! ~

C'est pas tout le monde qui arrive à te faire taire une fois lancé, Rogus. Pourtant dès que le doigts de Feyre se pose sur tes lèvres, tu laisses le mutisme s'emparait de toi. Ainsi que la paralysie. Ce moment, ce contact trop intime, te perturbe et te fait bugué, toi qui n'y est pas habitué. Heureusement cela passe pour de l'écoute de ta part lorsque ton invitée se met à raconter que c'est sa grand-mère qui lui à appris à maitriser ces pouvoirs psychiques de dragon. Tu t'imagines une gentille grand-mère pleine de sagesse à la peau un peu fripée, les cheveux grisonnant, et un sourire jovial sur la même belle beau chocolat que sa descendante. Tu ne te doutes pas que la vérité était totalement autre, toutefois tu appris aussi que Feyre utilisait son pouvoir de façon instinctive et naturelle, puisqu'elle disait le faire sans réfléchir. Pour Rogus, c'était bien là le fond du problème. Qu'une fraction de sa magie se manifeste sans qu'il n'en ai le moindre contrôle.

Le doigt de la princesse te libère alors du silence, mais c'est pour mieux venir cueillir ton poignet et t'emmenait vers l'extérieur. Tu te laisses guider, curieux et autant le dire, un peu charmé. Tu souris comme un benêt, mon p'tit Rogus. Qu'est-ce qui te rends toute chose, t'as pas une idée ?

Dehors, la dragonne veut te faire une démonstration de son pouvoir, en illustrant l'exemple que tu avais employés tantôt apparemment. Elle ne manques pas de cibles d'entrainement, dans cette décharges aux milles carcasses abandonnés, et ce n'était pas comme si Rogus n'était pas déjà passer par là pour rafler des composants, donc elle pouvait parfaitement se lâcher. Rogus était d'ailleurs curieux de voir ça! Néanmoins la jeune femme eut beau se concentrer, la voiture ne lévita que de quelques centimètres avant de retomber lourdement sur le sol en soulevant légèrement de cette fine poussière rouge du désert. Feyre jura face à son échec, et toi tu souris dans l'empathie pour une fois, pas pour te moquer. Tu te rapproches de la jeune fille et pose une main compatissante sur son épaule.

"-Hey, c'est pas grave!" Puis l'envie de vient, spontanément, de lui proposer de l'aider. Tu sens presque que ce serait la chose à faire. "-Tu sais ... Je ne fais pas que des potions loufoques dans mon atelier. On pourrait peut-être ... Ressayer, ensemble?" demandes-tu alors que la main réconfortante vient finalement recueillir de nouveau dans la tienne celle de Feyre entamant ainsi un contact qui accélère les battements de ton palpitant.

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Dim 9 Jan 2022 - 21:50

Bim bam boum !

A une certaine époque, tu n'aurais pas tolérer l'échec. Ou du moins, tu aurais jamais accepter de baisser les bras parce que tu n'arrivais pas à faire quelque chose. Tu pouvais entendre sa voix. Dire que tu devais être toujours plus forte. Toujours plus courageuse. Toujours, simplement toujours. Parce que parfois, rien n'était assez bien pour grand-mère. Parce que c'était une Nighshade. Que tout le monde ne voyait qu'elle. Qu'on ne parlait que d'elle. Parce qu'à jamais, ton propre nom serait associé au sien. Peut-être que tu avais simplement envie qu'on te voie vraiment. Sans artifice, juste pour toi.

Tu avais bien vu qu'elle avait bougé. Même peu. Mais elle avait bougé. Tu te disais que c'était possible. Que tu avais envie que ça marche, que tu avais besoin d'une victoire pour que tout ceci est un sens. Tu aurais pu t'attendre à ce qu'il se moque. Ou qu'il dise un truc qui puisse te mettre en colère. Juste simplement qu'il ouvre la bouche et qu'il sorte le premier truc qui lui vient à l'esprit.
Mais il ne fait rien de tout ça. Il dit que c'est pas grâce. Tu aurais donné n'importe quoi pour que ta grand-mère le dise. Mais elle ne l'aurait jamais fait. C'était bien quelque chose que ta mère pouvait te murmurer à l'oreille quand les choses n'allaient pas. C'est pas grave. Comment quelques mots pouvaient être aussi simple à dire et si dur à comprendre ?

Tu acceptes sa main dans la sienne. Tu sens la chaleur que dégage sa paume. Tu sens la simple caresse. La douce pression de vos deux paumes. Tu remets de l'ordre dans ta tête, tu te dis qu'avec lui, tu pourrais essayer de faire quelque chose. N'importe quoi. Finalement, vos deux puissance donne un résultat quand tu vois la voiture qui se lève et qui bouge. Tu la vois parcourir plusieurs mètres dans les airs avant d’atterrir dans un grand fracas. Tu souris quand tu vois ce que vous avez accomplie.

- C'est trop cool !

Tu es contente de toi. Tu sens encore la puissance qui parcoure tout ton être. Tout ton corps en une fraction de seconde. Tu finis par le prendre dans tes bras, sans comprendre pourquoi ni comment. Tu vois son visage près du tien. Tu sens son souffle, si près. Et là, tu ne sais pas trop ce que tu dois faire. Ni dire. Ni faire. Tu te dis que Hel aurait su quoi faire, lui. Que Orion aurait su quoi faire. Pourquoi t'étais la seule à jamais savoir quoi faire ? Pourquoi tu hésitais alors que ça semblait si simple ?
Peut-être que tu étais trop compliqué. Trop complexe.

@Rogus None

Dim 9 Jan 2022 - 22:15

Et ça fait: Bim, bam, Boum!

Feat. @Feyre Nightshade

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C'est la première fois que les choses se passent bien pour toi, Rogus. Certes, ce n'est qu'un petit exercice. Mais pour toi, qui à toujours tout détruit autour de toi, c'est comme faire un grand pas de géant. Tu ne l'as peut-être pas fais tout seul, mais c'était peut-être parce que tu avais besoin d'aide ?
Tu ne connais pas grand chose aux dragons, tout comme aux sorciers en faite. Tu ne sais pas le lien intime qui les ont toujours réunis à travers les âges de l'histoire surnaturelle de ce monde. Si tu l'avais su, cela aurait pu peut-être te donner une autre piste sur le fait que vos pouvoirs se mélangent si bien, plutôt que de te dire que c'est parce que tu pourrais être peut-être amoureux de cette mystérieuse et puissante fille. Mais qu'est-ce que t'y connais à l'amour, Rogus! Mise à part dans tes séries! Mais ouai, franchement, on en est pas loin. Alors que Feyre s'extasie sur la voiture qui parcourent quelques mètre en volant parfaitement avant de se poser un peu plus loin, toi qui aurait kiffer cette faire ça, tu te rends compte que tu n'as pas détacher ton regard d'elle. Tu es un peu abasourdi tendis que vos mains sont toujours en contact, tu bredouilles à peine un "-Ou-Ouai!" face à son c'est trop cool! Enfin Rogus resaisit toi!

Mais c'est pas l'pire, mon p'tit Roro. Voilà qu'elle t'attrapes dans ces bras, toute heureuse d'avoir réussie et toi t'es comme paralysé. Puis Feyre doit se rendre compte après l'euphorie qu'elle t'a saisie parce qu'elle s'arrête et te fixe. Vous êtes si proche. Et tu sais très bien ce que tu devrais faire Rogus. Des centaines d'images de scène de romances pourraient te traverser l'esprit que tu restes incapable du moindre mouvement. Dans ton cerveau, tu sais très bien comment cela devrait se passer. C'est le moment clé où le garçon embrasse la fille! Mais tu bloques, t'es pas préparés, t'es encore qu'un gamin. Ton cœur qui tambourinait agréablement se met à accélérer pulsation par pulsation, passant d'une sensation doucereuse à presque désagréable. Tu as l'impression que tout va trop vite tout d'un coup et tu sens la pression qui te monte au cerveau, le sang qui fait tambouriner tes veines.

Puis soudain, plusieurs bruits transforme le silence solennelle du moment en parfaite cacophonie. Vous êtes obligés de vous bouchez les oreilles tellement c'est assourdissant car autour de vous là taule de plusieurs voitures se mettent à se froisser et à se tordre de manière inexpliqué. Mais pas si inexpliqué que cela. Tu sais très bien qui est responsable, Rogus. Et tu ne détournes le regard pour ne pas croiser celui de Feyre. Tu essayes de t'excuser mais le bruit est trop fort, alors tu te répètes, jusqu'à ce qu'enfin ça cesse."...pardon, pardon, pardon..."

Si ce n'était pas clair, que tu ne maitrisais pas une partie de ta magie, Rogus, maintenant ça l'est. Et Feyre doit te trouver bien plus pathétique encore, elle qui ne devait pas te tenir en très haute estime.

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Dim 9 Jan 2022 - 22:41

Bim bam boum !

Tu aurais pu vouloir être n'importe ou. Ou avec n'importe qui. Peut-être que les choses auraient pu être différente. Si tu agissais différemment. Si tu étais différente. Tu aurais su quoi dire à ce moment-là. Dire les choses avec les mots qu'ils faut. Tu pouvais le dire. Les mots étaient là mais il refusait de sortir. Parce que tu savais qu'à ce moment précis, tu ne contrôlerais plus rien. Que les choses échapperait à ton contrôle. Même si c'était pas la première fois que la situation t'échappait. Là, c'était différent. Parce que la personne devait toi était différente. Ce petit sorcier à l'esprit si fou. Si déjanté. C'était le genre de garçon qui attirait le danger comme un aimant. Les explosions. La destruction. Mais tu avais presque l'impression que c'était vers lui que tu étais venu. Ton sang causait la mort et la destruction, tu le savais mieux que personne.

Tu te demandais plein de chose. Trop de chose. Ton esprit réfléchissait à cent à l'heure. Tu aurais aimé avoir des réponses à tes questions muettes. Tu avais envie qu'il dise quelque chose. Qu'il fasse quelque chose. N'importe quoi. Prouve moi que je ne suis pas seule, Rogus.
Pourtant, le bruit de la ferraille couvre tout le reste. Obligeant tes mains à quitter les siennes. Tu essayais de couvrir tes oreilles parce que le bruit était insupportable. Tu voyais les voitures. Tu voyais ce qui se passait devant tes yeux sans comprendre la raison. Tu te tournais vers lui, tu l'entendais et tu compris. Tu compris qu'il en était le responsable.

- Rogus...

Tu ignorais si ta voix pouvait parvenir jusqu'à lui, s'il pouvait t'écouter au délà du bruit qui couvrait tout. Peut-être que c'était pas lui le problème. Peut-être que c'était toi, la seule responsable. Tu étais en train de le détruire, comme ta grand-mère avait détruit la famille. Tout ce que tu touchais était en train de se retourner contre toi. Tu touchais sa main, la serrant aussi fermement que tu le pouvais. Aussi doucement que tu le pouvais.

- C'est pas ta faute, c'est la mienne. Je devrais pas...j'aurais pas dû...

Utilise ma puissance. Utilise là pour t'aider. Prends ma force si nécessaire. Prend toi. Parce qu'il faut que ça cesse.

@Rogus None

Ven 14 Jan 2022 - 23:10

Et ça fait: Bim, bam, Boum!

Feat. @Feyre Nightshade

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Ce n'est toutefois pas le sentiment de vouloir être estimer, ou de paraitre fort, qui te t'assaille tandis que tu te reprends après la perte de contrôle de ton pouvoir ... C'est tout le traumatisme qui va avec. La jeune fille en face de toi n'en as pas conscience, mais tu es comme tout les objets de cette décharge. Cassé, abimé et rapiécé. Tu n'as jamais compris cette force que tu exerces autour de toi et qui ne se manifeste que par la destruction sous divers formes. Certaines nuits encore, tu rêves encore de cette sortie scolaire qui eut lieu pile le jour où la guerre fut déclarer. Tu revois encore les morceaux du bâtiments du musée vous tombez dessus depuis votre car. Tu te souviens de ta peur, extrême, qui faisait écho à celle de tes camarades et qui amplifiait les battements de ton cœur d'enfant. Puis tout avait exploser autour de toi. Enfin c'est ce qui te semblait. Tu n'en étais pas sur... Tout avait été trop rapide, et après tu avais sombrer dans un profond coma. C'est bien le fait de ne pas savoir qui te torture et te fait te sentir dangereux. Tu es sans doute un meurtrier infanticide, mais tout cela elle ne le voit pas. Elle ne peut pas le comprendre derrière l'étrange image hilare que tu renvoie. Car tu préfères qu'on te voit ainsi...

Pourtant, quand tu la sens te reprendre la main, ce contact si simple prend une importance soudainement capitale dans ton cerveau. Tu t'y accroches presque désespérément, comme si tu allais tomber. Sombrer. Tu clames à la face du monde que tu aimes ta solitude, mais tu la subis plus que tu ne l'aimes, Rogus. Car tu ne connais rien d'autre, et ton cœur est en appel constant d'un lien véritable à établir.
Et tu ne veux pas perdre ce qui te semble être soudain le plus beau des trésors... Quand elle dit que c'est sa faute ... Qu'elle n'aurait pas du... Tu relèves ton regard vers son visage et tu vois des émotions indescriptible passait dans les yeux de Feyre, mais qui te sont alors plus insupportable que ta propre peine. Non tu ne veux pas voir ça. Tu veux la voir rire... Tu veux vous voir rire. Tu ne sais pas ce qui te prends, Rogus. Mais tu agis. Parce que tous les doutes qui te prenait au crâne se sont envolés devant la tristesse de Feyre. La panique et l'angoisse n'existe plus tandis que ton corps s'exécute. Renforçant doucement la prise de ta main dans la sienne, tu laisses ton autre aller se perdre dans sa nuque, juste sous sa chevelure couleur ténèbres et tu l'attires à toi, déposant tes lèvres sur les siennes.

C'est un contact simple, chaste, et qui ne dure que quelques secondes. Quelques secondes qui sufisent pour que du corps des deux adolescents, une puissante vague mentale s'échappe, faisant se secouait toutes les carcasses des environs. Ca ce n'est pas toi Rogus. Par contre, lorsque tout les capots des dit carcasses se mettent exploser en s'envolant dans le sienne une par une, ça c'est toi. T'en es presque persuadé. Au diable les regrets, au diable la tristesse, les angoisses, la solitude et les façades. Tu ne veux soudainement plus qu'une chose Rogus. De cette fille dans ta vie, pour toujours à partir de maintenant.

Tu rompt soudainement le baiser qui n'as pas duré une minute, tu plonges ton regard dans celui de Feyre. "-Non Feyre, ce n'est pas ta faute. C'est moi ... Qui suit...Maladroit. Reste. Je t'en prie, pars pas." lui demandes-tu alors que tu libères sa nuque de ta main, hésitant à rompre le contact de vos deux mains encore entrelacés. Ton cœur n'avait jamais fait autant badoum qu'à cet instant mon Rogus. Cette fille avait complètement bouleverser ton univers à la manière d'une bombe. Et tu adorais ça.

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Sam 15 Jan 2022 - 11:24

Bim bam boum !

Tu sais qu'à ce moment, tu as envie de tout sauf d'être ailleurs. Tu pourrais souhaiter n'importe quoi. Tu pourrais vouloir n'importe quoi. Cela ne change rien. Ton corps n'obéit plus qu'à tes propre émotion qui cogne contre ta poitrine. Tu ne réfléchis pas. Tu sais qu'à cet instant, tu es juste normale. Juste une adolescente qui aime bien un garçon. Juste une fille comme les autres. Sans un nom de famille qui fait fuir. Sans une famille à moitié brisé. Juste la normalité. Si on exclu les objets qui volent dans tous les sens. Si on exclu les voitures qui se tordent sur eux même. Rien n'est aussi explicable que le carnage que vous êtes en train de provoquer tous les deux. Mais c'est votre carnage. Le votre.

C'est au moment ou ses lèvres se posent sur les tiennes que le temps s'arrête. Comme si les secondes ne s'écoulent plus. Ou le temps est stoppé d'un seul coup. Comme si rien n'existaient plus. Ou plus rien n'a d'importance. Tu aimerais que ce baiser ne s'arrête plus. Tu voudrais qu'il te garde au creux des milliers de battement de cœur. Tu voudrais rester là. Juste lui. Juste toi. Juste vous deux. Tu aimerais garder l'empreinte de sa main derrière ta nuque. Tu savoure la douceur de ta peau. Tu savoure ça parce c'est si unique. Tu comprends alors ce que à pu ressentir Hel quand il était avec Perséphone. Tu comprends ce qu'il a pu ressentir quand il était avec elle. Quand ils se promettaient d'être toujours là l'un pour l'autre. Tu te dis que ces choses n'auraient jamais pu être pour toi. Parce que toi, tu es trop différente. Trop forte. Trop changeante. Trop explosive pour que quelqu'un arrive à te supporter. Jusqu'à lui.

Quand vous vous sépariez, tu as l'impression que ton cœur n'a jamais battu aussi fort. Tu as l'impression d'être à bout de souffle, comme si tu avais couru des milliers de kilomètres. Comme si ta course ta conduite jusqu'à ce sorcier. Jusqu'à Rogus. Tu l'entends te dire qu'il ne veut pas que tu t'en aille. Qu'il veut que tu reste. Tu as l'impression que ta vie est relié à la sienne. Qu'elle n'a plus de sens si tu n'es pas près de toi. Si tu n'ai pas là, près de lui à sentir la moindre pression de ses mains dans les tiennes. Caressant doucement son visage avec une infini douceur. Tu sais que le monde est plus depuis que tu as fais sa connaissance. Depuis qu'il est entré dans ta vie. Depuis qu'il est là.

- Je serais toujours là, Rogus. Aucune de tes explosions ne me fera fuir loin de toi.

Croisant son regard, tu refuse de la baisser parce que tu aimerais te perdre dans ses yeux. Parce que tu refuse de revenir chez toi. Recroiser ta mère que tu aimerais ne plus voir parce que tu ne sais pas quoi lui dire. Tu aimerais dire à Hel que tu es désolé d'être si égoïste alors qu'il s'est toujours occupé de toi et de ton jumeau. Tu aimerais ne plus à voir Orion parce que tu sais qu'un beau jour, tu finiras pas déchainer ta colère contre lui. Tu sais qu'avec Rogus, tu seras toujours à ta place. Toujours toi.

@Rogus None

Dim 23 Jan 2022 - 16:21

Et ça fait: Bim, bam, Boum!

Feat. @Feyre Nightshade

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Depuis longtemps, ton univers était solitaire Rogus. Tu avais façonné ton propre royaume parmi les ordures et les déchets, et depuis tu avais jeté la clé. Parce que tu avais vu le monde, tu avais vécu ces dangers, expérimentais sa douleur. Et même si tu aimais le danger, tu aimais aussi avoir ton propre havre de paix. Tu n'y avais jamais admis personne, ou alors ceux que tu pouvais considérer comme tes semblables. Mais ce n'était pas le sentiment que déclenchait cette fille en toi. Vous n'étiez pas semblables, vous étiez comme des pièces manquantes qui se rejoignaient pour former une sorte de tout. Tu ne savais pas encore le résultat que cela prendrait, mais c'était comme si tu pouvais déjà visualiser cette forme creuse dans ton âme se combler d'un sentiment nouveau, et puissant. Si Feyre devait venir ravager tout ce que tu avais construit, tu accueillerais toute cette destruction dans la joie et l'amour. Tu n'avais pas peur de ce qui était dangereux, tu en étais attiré tel le papillon vers la flamme, s'y brulant inexorablement mais accueillant ce brasier de passion consumant non seulement son corps, mais son être dans son ensemble.

Quand elle te dit ces mots, tu visualisa ton sentiment comme une muraille qui s'effrondrait. Mais cette destruction s'y était bénéfique pour toi, Rogus. Tu te cachais derrière un personnage, une apparence. Jamais personne n'avait réellement chercher à te connaitre pour ce que tu es. Pour le garçon perdu que tu as toujours été.
Et finalement, aujourd'hui quelqu'un vient de te retrouver. Comment pourrais-tu la laisser partir dorénavant ? Tu te sentirais même près à la suivre dans le plus noire, le plus froid et le plus terrifiant des châteaux si elle t'y invitait d'un sourire. Tu serais prêt à braquer des banques pour lui offrir de belles choses. Si on était dans une animation, ton émotion se traduirait par des cœurs qui te sortent du haut du crâne.

"-Viens avec moi." lui demandes-tu simplement, tenant toujours sa main pour l'entrainer à ta suite pendant que tu te rapproche de ta "maison".
Mais vous n'entrez pas de nouveau. Tu l'emmènes sur le côté, il y à une échelle de secours, comme celle qu'on trouve sur de vieux bâtiments dans plusieurs villes du pays. Tu l'as installer toi-même, et elle t'a déjà bien servis. Tu donne un coup de la pointe de ta chaussure dans la taule, provoquant un gros bruits métallique, mais aussi la descente de l'échelle de fer. Tu invites celle qui te fait chavirer du regard, devant délaisser sa main pour lui laisser la galanterie de monter en premier. Une fois en haut, vous surplombez la décharge pour voir le désert Arizonien se déversait devant vous dans des nuances de rouges, de jaune, d'oranges et de violet, comme la journée arrive vers son terme. Le monde est bien plus beau qu'il n'y parait. Ils explosent de couleurs devant vos yeux tandis que la félicité des premiers instants amoureux vous envahis. Les émois d'une romance que l'on ne vivait réellement qu'une première fois. Tu fais signe à Feyre de t'attendre une minute.
Du toît oû vous vous trouvez, tu ouvres une petit trappe. Cette trappe mène à ta chambre. Qui se résume à un coin de matelas ou s'entasse anarchiquement couettes et coussins au grés de ton propre chaos. Tu prends une couette et tu remonte avec. L'étendant sur la surface métallique chauffer par le soleil désertique, vous pouvez ainsi vous éteindre tel deux jeunes amants face au crépuscule. Tu lui reprends la main, tu lui caresses les cheveux, et tu lui souris. Vous discutez et vous riez jusqu'à ce que le violet se mettent à dominée le ciel, apportant un sombre bleu de nuit dans son sillage. Tu prends alors ton courage à deux mains, tu ne sais pas comment cette journée va se conclure mais tu sais déjà que tu veux vivres d'autres jours avec Feyre dans ton existence. Tu ne veux pas que cette éclair tombe une seule et unique fois mais que la beauté de cette tempête soit répétés maintes et maintes fois encore. Alors tu déclares soudainement, sortis de nulle part, mais avec une conviction profonde, ainsi que l'espoir d'une réponse qui pourrait faire exploser ton cœur de joie.

"-Feyre... Est-ce que tu accepterais si je t'invitais à un rendez-vous ?" lui demandes-tu pendant que ton palpitant s'affolent dans ta poitrine de jeune homme amoureux.

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Lun 24 Jan 2022 - 20:21

Bim bam boum !

Ta vie est faite d'explosion. C'est un boucan. Un véritable cataclysme. Tu sais que ceux qui s'y approche trop s'éloigne parce qu'ils comprennent pas. Ou bien, ils ne veulent pas comprendre. Tu sais qu'à l'école, les gens n'étaient pas sympa. Tu n'étais pas cool à leurs yeux. Tu n'étais qu'un nom. Trop puissant aux yeux des gens de ton âge. Pas assez puissante pour ta grand-mère. Trop différente pour ta mère. Trop en colère pour Hel. Trop éloigné pour Orion. Tu n'étais pas comme eux. Tu étais une Nighshade. C'était ta cage dont tu n'avais pas la clé. Tu n'avais pas la moindre échappatoire. Jusqu'à Rogus.
Il est l'explosion qui casse le verrou de ta cage. Il est l'explosion qui fait battre ton cœur. Il est l'explosion que te donne envie d'exploser à ton tour. Tu l'as senti, cette explosion. Quand ses lèvres ont touchés les tiennes. Quand sa main a effleurer ta peau. Tu savais que le monde aurait pu exploser une seconde fois, cela n'aurait eu aucune importance.

Tu as vu la guerre. Tu as vu les ravages. Tu as vu. Mais avec Rogus, ce n'est plus les tourments qui t'attendent. Tu vois la lumière. Tu vois les rires. Tu vois un bonheur dont tu avais presque oublié l'existence. Tu sais qu'il est l’insouciance dont tu aspire à vivre. Tu sais qu'il faudra te passer sur le corps pour qu'il te soit arraché. Tu sais que ce n'est pas le même genre d'amour. Un amour différent. Différent de celui que ta mère te donnait avant. Différent que l'amour fraternel que te donne Hel. Différent de tout ce que tu as connu. Tu sens que c'est fort. Fragile comme une perle. Tu te dis que tu pourrais le briser et ça te fais peur. Peur de détruire la chose qui te tient encore debout. Tu n'as pas à te battre pour Rogus. Tu n'as pas besoin d'être une guerrière. Pas besoin d'être une Nighshade. Pas besoin d'être quelqu'un que tu n'ai pas. Avec lui, tu seras Feyre. Juste Feyre.

Tu le laisse te conduire chez lui. Son domaine. Son chez-lui. Son royaume dont il t'offre le plus beau des refuges. La plus belle chance. Tu regardes la vue qu'il t'offre comme s'il t'offrait le monde sur un plateau. Tu ne dis rien avant de revenir près de lui, savourant la douceur de son étreinte et de la couverture qu'il a apporté. Puis, il te pose la question. La grande question. Celle qu'il pose dans les films à la télé. Celle ou la réponse est toujours un grand sourire. Tu sais que c'est la première qu'on te la pose. Tu sais ta réponse. Tu le sais.

- Bien sûr que oui, espèce d'idiot.

Tu sais que tu n'es peut-être pas la personne la personne la plus romantique. Tout ce que tu connais, c'est les brèves aventures de ton frère et de son ex ainsi que de tes parents. Tu trouves que c'est pas forcément les bons exemples. Tu sais que vous deux, c'est autre chose. Le meilleur chaos. La meilleure de toutes les explosions. Quelque chose qui ne s'explique pas. Qui se ressent simplement.
Restant aux creux de ses bras, tu regardes le paysage. Tu voudrais voir le visage de Rogus. Parce qu'il est vrai. Vivant. Vrai. Réel. Et pas les illusions d'une famille.

@Rogus None