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Mar 28 Déc 2021 - 21:36

Nova-Blue & Scarlett

Sisters function as safety nets in a chaotic world simply by being there for each other.

La vitre du bus vrombis sous ton front chauffé de colère et de ressentiment. Les yeux dans le vide, tu ne remarques même pas la douleur que ça te procure à chaque secousse. Quand tu sortiras de là, il restera surement une marque rougie par le mouvement répété, peut-être que les gens te lanceront un regard étonné, mais ça ne t’importe pas. Plus rien n’a réellement d’importance maintenant. La main posée sur ton ventre vide, tu soupires à intervalles réguliers, ça t’aide à ravaler les larmes qui menacent de s’échapper de tes yeux gonflés. Tu ne craqueras pas là, pas dans un bus rempli de milles inconnus qui ne savent pas ce que tu vis, qui ne comprendraient pas et qui ne te soutiennent pas. Tu craqueras surement quand tu la verras. C’est ton seul objectif. Arriver dans ses bras, pleurer toutes les larmes de ton corps et la laisser te réconforter. Au fond de toi, tu sais qu’elle n’est pas la plus douée pour ça, mais elle est tout ce que tu as. Ta sœur. C’est étrange comme le mot s’est vite imposé à toi. Tu l’as acceptée avec une facilité déconcertante. Ta grande sœur. Ton modèle. Ce n’est pas toujours le cas, on te l’a dit, dans les familles recomposées. Mais quand on te l’a présentée pour la première fois, tu as vu une opportunité. La chance d’avoir quelqu’un qui sera toujours là, toujours présent. Qui t’aimera quand personne d’autre ne saura le faire. Elle t’aime à sa façon, Nova, tu le sais bien. Ce n’est pas la façon que tu aurais préféré, mais c’est sa façon à elle, alors ça te suffit, finalement. Tu n’en demandes pas plus. Tu veux juste qu’elle soit là, prête à t’accueillir, prête à te soutenir.

Le bus fini par s’arrêter. « Phoenix. » Hurle le chauffeur à peine aimable sans se lever de son siège. Dans quelques minutes il sera reparti vers la suite de ses aventures, maudissant ceux qui ont quitté son bus en laissant derrière eux des paquets de gâteaux et des miettes de pain. Tu te lèves sans joie et tu quittes l’habitacle avant que les portes ne se referment. Il pleut. Il ne pleut jamais à Phoenix, sauf ce jour-là, évidemment. T’as envie de hurler tellement l’ironie de la situation te rend folle de colère et de rage. T’as envie de taper cette vieille dame qui passe à côté de toi, juste parce qu’elle est là, sur ton chemin, qu’elle a l’air heureuse alors que toi t’es presque morte y a quelques heures dans cette clinique toute froide. Il pleut, putain, et ça te rend dingue. Chaque goutte est comme une insulte, un titillement sur ta peau fraiche et tendue. Un rappel que si t’es ici, c’est pas pour le plaisir, c’est pas juste pour voir ta sœur et pour passer un bon moment. Si t’es ici, c’est parce qu’il fallait que tu fuies la merde qui t’entourait à la maison et ça te fait si mal au cœur d’y penser que t’as envie de hurler comme quand t’avais quatre ans et que tu ne savais pas faire autrement.

Tu ne tapes pas la vieille, finalement. Il parait que ça ne se fait pas. Tu sors juste ton téléphone, t’as enregistré l’adresse de Nova sur ton GPS et tu te mets en marche. Tu marches pas si longtemps que ça, par chance elle habite pas loin, mais t’es quand même trempée quand t’arrives devant sa porte. Au moins quand tu vas te mettre à pleurer tes larmes se mêleront à la pluie et t’auras l’air moins misérable. Retenant un sanglot, t’abats ton poing sur sa porte. Tu sais même pas si elle est là, tu l’as pas prévenue que tu venais. T’as juste sauté dans ce bus à la con quand Emeraude t’a ramené à la maison, fière d’avoir gâché ta vie. T’as juste sauté dans ce  bus parce qu’il n’y avait qu’une seule personne à qui tu pouvais parler de tout ça et avec un peu de chance, elle serait derrière cette porte.


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Mar 28 Déc 2021 - 22:10
You cant count on me like one, two, three.
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Encore sourde de la veille. On pourrait te crever les yeux que t’aurais l’air moins renfrognée. Assise sur ce sale canapé qui n’a plus de meuble que le nom, tu regardes cette vieille glace souillée et tu dévisages ton reflet. T’as une sale gueule, Blue. A force d’être dehors tous les soirs, de te lever tôt tous les matins pour poursuivre les entraînements, t’es en train de t’épuiser trop vite. Bientôt, tu seras vieille avant l’heure. Une sale, vieille conne, avec rien d’autre que ses chats de merde pour se consoler d’avoir laissé filer le temps et d’avoir trop mangé de glace pour pas avoir de cellulite.
On t’avait dit qu’être étudiante, ça serait la libération. Et quelque part, c’est un peu vrai : t’as ton appart, ton mec, ta vie, tout te semble lancé sur les rails, un TGV à vive allure qui va s’enficher dans les normes que tu t’es promises à toi-même. Mais la fatigue, putain, ça personne en parle jamais. Et à essayer de tout faire dans les règles, la seule que tu négliges c’est toi. T’as pas bu trop d’alcool, pourtant. Et t’as jamais touché un joint. Mais juste de courir partout, de ménager les exigences que tout le monde pose sur tes épaules, c’est déjà énorme et ça pue. T’avais déjà bien assez de choses que tu te reprochais à toi-même sans que le bachelor en rajoute ; d’un autre côté, tu sais très bien que ça sert à rien d’essayer si c’est pour pas être la meilleure.
Soupir.
Tu sors ton PC, checke vite fait les réseaux sociaux en mangeant une barre de céréales dégueulasse. C’est ton coach qui te les a données, pour tes apports en protéines. On voudrait pas qu’un muscle claque au milieu d’une compète, hein, Blue ? Tu mâchonnes ces machins informes depuis des semaines, des mois peut-être, et ça a toujours le goût de chiottes. Ou ce que t’imagines des chiottes, parce que tu te représentes pas ce que ce serait réellement, un goût de chiottes.
Sinul est pas là. Il a dû sortir faire des trucs, tu sais plus, t’as pas écouté. Ça fait un moment que t’écoutes plus, si t’es sincèrement honnête. T’écoute plus rien, ton cerveau est saturé, les cours, la vie, les néons des boîtes trop pourraves. Et ces potes que tu voudrais te faire mais qui finissent par se braquer, par tourner des talons sur toi parce que tu dis rien comme il faut. C’est eux, aussi. S’ils arrêtaient d’être susceptibles, de se vexer, de s’offusquer à la première accroche. Tu réalises même pas que c’est pas la première, que c’est au moins la cent vingtième, que les gens te supportent pas, que t’es trop rigide, non, tout ça … tout ça c’est leur faute, eux. Avec les règles qu’ils bafouent, ce quotidien mou qui les guide. Alors que toi, toi t’as de l’ambition, t’es organisée, t’iras loin. Y a ton rétro-planning jusqu’à 2024 sur les étagères de ta chambre, et t’aimerais pouvoir t’amuser comme ils savent le faire, tous les autres. Mais tu sais pas faire, Nova-Blue. Tu sais pas faire comme tous les autres.
C’est pour ça que tu fixes ton miroir.

Le coup sur la porte sonne trop fort dans ton vieux chez-toi mansardé.
T’attendais personne, Nova. Est-ce-que c’est Sinul ? Quelqu’un d’autre ? L’ordi posé, mécaniquement, tu te lèves pour mieux aller voir. Ton judas antédiluvien émet un cliquetis sonore au moment où tu le tournes un peu. Le visage qui est face à toi, tu t’attendais pas à le voir.
C’est pas les vacances scolaires, pourtant, pas l’été, même pas le week-end. Et c’est pas ton anniversaire. Peut-être qu’elle t’a fait une surprise, juste comme ça, parce qu’elle avait besoin de se dégourdir les pattes ; ce serait bien son style, au fond. Si t’avais su qu’elle venait te voir, tu te serais mieux préparée. Préparée à son énergie, son désordre, à ses mille couleurs qu’elle projette sur tout ce qu’elle fait comme des tâches de peinture feutrées. Là, t’es pas prête, t’as rien pour elle, à deux doigts de faire la morte, de faire comme si t’étais pas là. Mais ton judas a cliqueté, et tu comprends soudainement pourquoi ça s’appelle un judas maintenant. Il a trahi ta présence, ce con.
Alors t’ouvres le battant, Nova, tu enfiles un sourire forcé face à ta cadette impromptue. Sourire qui se fâne instantanément. Tu pensais que t’avais une sale gueule ? Ben sa gueule à elle, elle est pire. Et un part de ton cœur s’insurge à vouloir punir le coupable. Qui l’a rendue triste, ta petite sœur ? Qui a touché même un cheveu, même un mince atome de son cœur ? Si c’est Jade, tu vas le retrouver et tu vas faire payer ce bâtard jusqu’à ce qu’il regrette d’être né.
« S ? Ça va pas ? »
Non, putain, Nova, t’es conne, évidemment que ça va pas. Qu’est-ce qu’elle foutrait sur ton paillasson un jeudi midi si elle pétait la forme, Scarlett ? Mais tu la connais, ta frangine, et ce que tu lis sur sa gueule c’est pas juste un petit chagrin.
Alors, sans même y réfléchir, tu passes tes bras blancs autour d’elle et tu la serres de toutes tes forces. Parce que t’es contente de la voir. Au milieu de cet univers rempli de cons et d’inconscients, de ces gens qui savent pas marcher et à qui tu dois tout apprendre, y a bien une personne que t’accueille, que tu serreras contre toi. Une personne qui a le droit de pleurer, le droit de crier, le droit de frapper. Et peu importe combien elle t’énerve, peu importe combien ça te fait du mal qu’elle soit là.
Parce que ce qui te fait le plus mal, c’est qu’elle soit triste sur ton seuil.

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Jeu 27 Jan 2022 - 22:32

Nova-Blue & Scarlett

Sisters function as safety nets in a chaotic world simply by being there for each other.

T’as mis deux heures à venir ici. Deux heures à regarder dans le vide par la fenêtre avec les images de la journée qui défilaient devant tes yeux éteints. Chaque mot, chaque odeur, chaque sensation. Tout te revenait en tête, t’empêchant de penser à autre chose, de faire autre chose, de ressentir autre chose. Pendant tout le trajet, t’as rien ressentie. Aussi vide à l’intérieure qu’à l’extérieur. Yeux vides. Cœur vide. Ventre vide. Elle a eu ce qu’elle voulait. Elle a dit que c’était pour ton bien. Tu sais juste que si un jour elle en reparle, tu lui cracheras au visage. T’as pas osé ou t’as pas eu la force de le faire, tu sais pas trop, mais tu t’es promis en sortant de là que c’était la dernière fois qu’elle aurait une emprise aussi forte sur toi. T’es énervée, t’as envie de tout casser et tu sais même pas par où commencer. Au fond t’es dévastée et t’as jamais été aussi brisée alors tu sais pas vraiment comment réagir.

T’as mis deux heures à venir ici, pourtant les quelques minutes avant que la porte ne s’ouvre te semblent les plus longues de ta vie. Et si jamais elle était pas là ? Et si jamais elle était d’accord avec Emeraude ? Tu sais pas toujours comment elle va réagir. Tu vous as toujours vu comme une paire inséparable, comme si vous étiez faites pour être ensemble et pour tout partager. Mais t’es plus une enfant et tu sais maintenant que finalement vous êtes différentes. T’as mis longtemps à l’accepter, t’aurais pu faire mille caprices pour changer ça, mais maintenant tu vis avec. T’as appris qu’être différentes c’est pas si grave, vous pouvez toujours vous aimer. Mais ce n’est pas un moment pendant lequel tu veux qu’elle réagisse différemment que toi. Tu veux pas qu’elle te juge, tu veux pas qu’elle pense que t’es une idiote de réagir comme ça. Tu sais que dans son plan de vie, on n’a pas d’enfants à dix-sept ans, mais tu veux pas qu’elle te le dise. Pas elle.

C’est long, deux minutes. Tu en comptes chaque secondes pour tenter de te calmer et pour ne pas tout casser. Jusqu’à ce qu’elle finisse par apparaitre devant toi. Ca te fait chaud au cœur, tu sais pas réellement comment ça marche, mais même si rien ne va, le simple fait de la voir te fait du bien. Pendant une fraction de seconde, t’oublierais même pourquoi t’es là, juste parce que elle, elle est là, maintenant. Tu la vois sans la voir, déjà t’as l’impression que tes yeux se remplissent de larmes. Tu vois pas qu’elle est fatiguée, tu vois pas son visage pincé quand elle ouvre la porte parce que t’as pas prévenu avant. Tu vois pas les détails, tu vois que ta sœur et ça va un peu mieux.

Elle, elle te voit. Elle voit tout de suite que ça va pas. C’est ce que font les ainés. Ils s’occupent des cadets, que ça leur plaise ou non. Ils les surveillent, ils leurs expliquent la vie, ils leurs montrent comment survivre dans ce monde de fou. Tu sais pas quoi dire, t’es plantée devant elle et tu bouges pas. T’as eu deux heures et deux minutes pour réfléchir à comment tout lui raconter, mais t’es restée juste bloquée sur le passé. Tu sais pas quoi faire, mais t’as rien besoin de faire. C’est elle qui s’approche, elle qui enlace ses bras autour de toi et ce simple contact te fait fondre en larme, comme si elle venait d’appuyer sur un bouton invisible. Tu poses ton front sur son épaule, t’enroules tes bras autour de sa taille et tu pleures sans rien dire. Ca dure deux heures, deux minutes, deux siècles, tu sais pas trop, mais ça te fait du bien. Dans chaque larme tu laisses échapper un peu de ta colère, de ta tristesse et de ta frustration. Tu sais que les calins c’est pas trop son truc, mais t’es la cadette, t’es un peu égoïste au fond et tu bouges pas pendant un moment.

T’as encore des larmes en stock, mais tu finis par passer une main sur ta joue. « Je … C’est … Elle … » Tu veux tout lui dire, tu veux lui raconter mais y a rien qui sort, alors tu dis rien. Tu renifles un peu bruyamment et tu repleures un peu. Tu sais même pas si t’arrêteras un jour tellement ça te semble insurmontable tout ça. Mais t’es dans ses bras, protégée par ce lien étrange et unique que vous avez tissé avec les années et que tu as toujours chéri comme le plus pur des trésors.  


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Jeu 17 Fév 2022 - 14:42

You can count on me like one, two, three.
Nova-Blue | Scarlett

T’es pas une bonne sœur, Nova-Blue.

T’aimerais te dire que c’est quelque chose pour lequel tu peux réviser, pour lequel tu peux t’entraîner, quelque chose qui s’apprend dans les livres, un truc pour lequel y a des règles. T’aimerais que tes muscles puissent s’échauffer, que ton cœur puisse comprendre un peu quand il faut aimer et quand non. T’es pas une bonne sœur.
C’est pas quelque chose pour lequel t’as été programmée, pas quelque chose qu’on t’a appris à faire. T’avais passé du temps toute seule, à regarder ton plafond blanc. Dessus, y avait des étoiles collées à la patafix, le genre de petites merdes en plastique qui brillent dans le noir. Ça te donnait l’impression d’être un peu moins seule, certainement. Peut-être que t’avais pas mesuré à quel point ce serait difficile quand tu le serais plus vraiment. Parce qu’on t’a collé dans les jambes une cadette dont tu devais t’occuper. Tu t’étais dit que ce serait super, que vous joueriez à la maîtresse, vous feriez des choses toutes les deux, vous pourriez tresser vos cheveux longs ensemble et jouer à tous tes jeux.
T’as déchanté.
Être l’aînée, c’était comme être seule, mais avec du bruit tout autour. Elle voulait pas jouer avec toi, Scarlett, ou bien pas comme toi tu voulais. Elle voulait tout, tout de suite, maintenant, elle voulait que comme par magie tu lui ouvres grandement les portes de ton univers infantile. T’as pas su faire, Nova. Vous vous êtes ratées, légèrement. Tu venais de sortir d’enfance quand elle voulait t’y attraper, t’as même pas eu d’adolescence alors qu’elle, elle vous fracassait. Tu te demandes souvent si vous auriez été amies, sans que vos parents se marient. La réponse est probablement non. Non, vous auriez pas été amies, vous auriez été deux filles qui ont deux trois trucs en commun et échangent des sourires gênés quand elles se croisent à la pause déj. Tu aurais jugé son exubérance, elle t’aurait trouvée bien trop stricte. Chacune, vous auriez eu raison.
Et, pourtant, elle est dans tes bras.

T’es pas une bonne grande sœur, Nova, parce que tu fais rien quand elle pleure. Tu la serres juste dans tes bras, tu passes une main sur ses cheveux et tu fixes le fond de ton crâne comme pour y trouver des réponses. T’aimerais comprendre ce qui se passe. T’aimerais qu’elle te dise, qu’elle t’explique, mais t’as pas la force des questions alors tu restes là, à attendre, la gueule nouée d’entendre ces larmes qui s’écoulent contre ton épaule. T’as envie de lui dire que t’es là, mais tu sais pas comment. T’as envie de lui dire que tu l’aimes, mais tu sais pas comment. T’as envie d’être une sœur, une vraie, mais tu sais pas comment.
On t’a pas appris ces choses-là. Tu te demandes s’il y a des cours du soir pour apprendre à s’occuper des autres. Toi, t’as dû apprendre à t’occuper de toi, sans qu’on te donne d’indications. T’as cherché les réponses toute seule, trouvé toute seule, grandi toute seule. Alors comment tu peux l’accueillir, elle, avec toutes ses larmes et ses cris, toi qui ne sait même pas comment tu pourrais faire couler les tiens ?
« Hey. » tu finis par articuler quand les sanglots de S s’espacent, qu’on commence à entendre sous souffle qui tremble dans ta cage d’escalier.
Tu voudrais être meilleure, pour elle, mais t’as même pas la force pour ça.
Tu finis par déserrer l’étreinte, doucement, elle ne peut rien te dire. T’as envie de casser des trucs. Tu sais pas ce qui s’est passé. Si c’est Jade, si c’est ce connard, tu vas retrouver son adresse et t’assurer qu’il la respecte. Si c’est quelqu’un d’autre, tu frapperas, tu chercheras même pas à comprendre. Parce que t’es pas une bonne grande sœur, mais tu te dis que quelque part, si tu peux faire mal à ceux qui lui ont fait mal, ce sera déjà un premier pas.
Tu te baisses un peu pour capter son regard, essayer que ta sœur te voie.
« Viens. »
Tes mains toujours sur ses épaules, tu bouges pour glisser ton bras fin autour de sa silhouette fébrile. Vous rentrez dans l’appartement, dans l’univers, dans le salon. Elle qui a toujours paru si rouge semble s’accorder à ton décor. Aussi froide et impersonnelle que toi tu l’as toujours été.
C’est pas normal. C’est pas normal.
Tu t’assieds par terre, en tailleurs, face à ta sœur sur le canapé. Tu poses ta tête sur ses genoux. Tranquillement, tu attends les mots. Tu attends qu’elle puisse te le dire.
« Quand tu veux, S. Je t’écoute. T’inquiète. »
T’es peut-être pas une bonne grande sœur, mais t’es là, Nova-Blue, t’es là. T’es là avec tes paumes trop vides, ton envie de pas tout foirer, cette impression qu’elle te prend tout mais qu’elle a tout à te donner. T’es là, et tu resteras là. Jusqu’à ce que ça aille bien mieux. Jusqu’à ce qu’elle redevienne rouge et tu redeviendras le bleu, parce que vous pouvez exister que quand vous luttez toutes les deux.
T’es là, et ça suffira pas.

T’es pas une bonne sœur, Nova-Blue.
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Lun 11 Avr 2022 - 22:01

Nova-Blue & Scarlett

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T’es pas une bonne sœur, Scarlett. Tu l’as compris à l’adolescence même si t’as fait semblant de pas le voir. Quand t’es arrivé dans sa vie t’étais trop jeune, trop insouciante et égoïste, comme toutes les gamines de ton âge qui se focalisent uniquement sur leurs envies et leurs besoins. Le monde est trop vaste pour qu’un enfant se rende compte qu’il est trop petit pour le remplir entièrement. On est bête à douze ans mais on est persuadé de tout savoir. Personne ne nous comprend, personne n’a jamais vécu ce qu’on vit et personne ne le revivra jamais. C’est plus tard qu’on se rend compte qu’on n’a rien de si exceptionnel, qu’on est aussi paumé que les autres et que notre vie sera aussi merdique. On ne sera pas cosmonaute, danseuse étoile ou star de cinéma. On sera comptable, bibliothécaire ou vendeuse de patate. Pas de quoi rêver ou de penser que le monde nous appartient et qu’il pourrait tenir dans nos mains si on le décidait. Ca t’as frappé quand Nova est partie de la maison. T’avais seize ans, t’étais plus une gamine et t’as vu cette étincelle dans son regard. Elle était contente de partir. Toi ça te brisait le cœur, tu savais pas comment t’allais continuer là sans elle. Mais pour la première fois t’as vu la réalité en face, elle était contente de plus t’avoir dans les pattes, parce que t’étais pas une bonne sœur comme tu pensais l’être et qu’elle avait besoin de s’éloigner de toi, au moins un peu, pour être plus heureuse. Elle t’a pas demandé de venir avec elle, elle t’a pas dit que dans quelques temps tu pourrais la rejoindre. Toi t’en meurt d’envie, tu te vois déjà habiter avec elle, tu sais même pas encore que c’est ce que tu finiras par faire. Tu le feras même en sachant qu’elle en a pas envie au fond. Tu le feras parce que t’es pas une bonne sœur, même si t’es plus vieille, même si t’as compris que y a pas que toi qui compte, tu pourras pas t’en empêcher. Elle compte aussi et t’as besoin d’elle. T’as besoin d’elle quand la vie est une chienne, t’as besoin d’elle quand tu cherches une oreille attentive, t’as besoin d’elle quand tu tombes sur un article marrant dans le journal local qui parle du club de peinture sur coquetier du club de sénior du coin et que vous vous moquez de ces pauvres vieux en riant comme des bossues. T’as besoin d’elle parce qu’elle te complète à sa façon et ça s’explique pas, c’est pas logique, c’est pas explicable, mais c’est là, entre vous deux.

Elle dit pas grand-chose, elle fait pas grand-chose. Mais c’est assez. Assez pour te réconforter un peu, assez pour te réchauffer un peu de l’intérieur. Elle a la tête posée sur tes genoux, elle t’écoute, elle te laisse le temps de reprendre tes esprits et de choisir tes mots. Au début tu restes silencieuse quand même. Les mots sont coincés dans ta gorge, comme si ça les rendait moins réels de pas se transformer en sons. Tu tripotes ses cheveux d’une main, t’es pas sûre qu’elle aime vraiment ça, mais ça t’aide à te calmer encore un peu. Tu la regardes pas, t’as peur de ce que tu vas lire dans ses yeux. « Tu te souviens pour le bébé ? » Tu dis d’une voix un peu étranglée, comme si tu lui demandais juste si elle se souvenait que vous aviez mangé des brocolis ce midi. Tu lui en avais parlé, par téléphone il y a quelques jours, dès que tu l’avais appris. C’est à elle que tu l’avais dit en premier. Même pas à Jade, c’est pas un truc que tu voulais partager directement avec lui. C’est son visage à elle qui était apparu dans ton esprit en voyant le résultat du test. Tu savais que c’était pas ça ça vision de la vie. Que dans son plan sur quinze ans elle pensait que c’était trop tôt, que t’aurais dû attendre. La vérité, c’est que t’étais même pas sûre toi-même d’avoir envie de le garder. Peut-être que dans un mois t’aurais changé d’avis aussi. Mais au moins t’aurais eu le choix au lieu d’avoir l’impression qu’on t’a arraché un gosse de l’utérus sans que t’aies le moindre mot à dire. « Elle m’a forcé. » Elle dit en retenant un sanglot. Elle arrive pas à prononcer son nom. Elle pose une main sur son ventre vide, laisse glisser une larme sur sa joue encore humide. « Il est plus là. » Elle finit simplement en baissant la tête, secouée par un nouveau sanglot.


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You can count on me like one, two, three (Nova-Blue) Azge
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Pseudo / Pronoms : Valhdia / elle
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Âge : 31 ANS (28/08/1990)〖 grandie trop vite et sans prévenir
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Résidence : PHOENIX〖 avec Ambrose, dans le même immeuble qu'Azur & Scarlett
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Pouvoirs/capacités : GORGONE〖 8 serpents - Toile à 5000 km - couteaux papillons
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Mar 10 Mai 2022 - 22:29

You can count on me like one two three
Nova-Blue | Scarlett


Le menton contre ses rotules, tu attends simplement des mots. Vous avez jamais été bonnes, pour vous parler, pour vous comprendre ; tu t’étais dit que c’était ça, de faire partie d’une fratrie. Comment tu saurais, autrement, toi qui as toujours été si seule dans cet univers monochrome que personne n’est venu tisser ? Comment tu saurais, autrement, quand les seuls rires que t’as connu c’était devant ta frange trop courte ou ta vitesse à lever la main ? Comment tu saurais, autrement, Nova-Blue ?
C’est la seule sœur que t’aies jamais eu, et pour être tout à fait honnête, t’en auras certainement pas d’autres. Le problème, c’est que c’est pas venu avec un mode d’emploi, et que tu fixes juste son visage, ravagé par une émotion que t’arrives pas trop à saisir. T’aurais un peu plus de sommeil, dans les pattes et dans l’estomac, tu lui poserais plus de questions. Mais là, t’attends juste qu’elle te parle, même si vous savez pas trop faire. T’es persuadée que ses mots trouveront leur place dans ton oreille comme elle a la sienne dans ta vie : avec fracas et explosion, mais avec un amour sincère que t’aimerais lui manifester aussi fort qu’elle le fait pour toi.
Tu te souviens pour le bébé ?
Oui. Oui, tu te souviens, Nova-Blue, elle te l’a dit au téléphone et t’es restée tellement sciée que t’as rien su lui dire de vrai. Rien de plus que des questions blanches, banales et inintéressantes, des est-ce-que tu vas le garder ? ou est-ce-que Jade est au courant ? que tu n’as pas su retenir avant qu’ils tombent dans le combiné. Tu t’es dit qu’elle était trop jeune, qu’elle t’avait doublée cette fois-ci, mais que c’était pas vraiment grave. Tu t’es dit que c’était une connerie, qu’on fait pas ça quand on a moins de vingt ans, que si elle voulait le garder elle allait tout foutre en l’air. Mais à elle, tu lui as rien dit, t’as baragouiné des banalités, des questions, interrogations. A elle, t’aurais voulu pouvoir sortir quelque chose de meilleur. T’aurais voulu lui demander ce qu’elle voulait, ce qu’elle pensait, si ça pouvait la rendre heureuse, mais t’as pas su faire ça, Nova, engoncée dans ce bleu réel que tu te forges depuis tout ce temps.
Alors tu hoches lentement la tête, parce que tu sens que chaque mot coûte, que chaque mot pèse, tu sens qu’elle a la voix cassée et que c’est pas d’avoir hurlé.
Elle m’a forcé. Il est plus là.

Tu voudrais demander qui est le elle, qui est ce elle qui l’a forcée, mais y a qu’une seule personne sur terre qui a le pouvoir de faire ça. Emeraude. Emeraude que t’as jamais voulu aimer comme ta mère, parce que c’était qu’une imposture placée sur un piédestal creux. Emeraude, Emeraud la voleuse, la vipère, celle qui t’avait volé ton père. T’es tellement concentrée sur elle, rictus de colère sur les traits, que tu mets un temps à comprendre ce que Scarlett te dit vraiment.
Il est plus là.
Il est plus là. Le bébé n’est plus là. Elle a avorté. Elle a avorté, et c’est Emeraude qui l’a forcée. C’est Emeraude qui l’a obligée. T’as pas besoin de plus de flammes pour que les poudres partent en fumée, et tu te lèves presque trop vite pour t’asseoir et la câliner.
« Putain. »
C’est tout ce que t’es capable de dire, pendant un moment.
Si t’étais un peu plus humaine, tu proposerais un chocolat chaud, un plaid, un film, ou quelque chose, mais ça t’abrutit tellement fort qu’Emeraude ait fait ça à ta sœur que t’es incapable de rien dire. Putain. Putain de bordel de merde de ses morts, même.
Et tu sais pas quoi dire de mieux, et tu sais pas quoi dire de plus. Les sœurs, ça vient sans mode d’emploi, et la vie bien souvent aussi. Y a guère que les meubles Ikéa qui se soucient d’être fonctionnels.
« Et tu … je … » Tu passes une main dans ses cheveux, comme tu peux, maladroitement. « Enfin, tu te sens comment ? »
Espèce de connasse, Nova-Blue, elle vient de subir un IVG, évidemment qu’elle se sent mal, chaque cellule de son être le crie, tu le vois, tu le sens, idiote.
« Je veux dire … tu voulais le garder ? Je … » Bouffée d’angoisse, tu te sens perdue, tu rêves d’une étagère Billy ou d’un bureau imprononçable, bien plus facile à manœuvrer que ta langue qui sait pas se délier. « Je sais pas quoi te dire. Je … et Jade ? »
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You can count on me like one, two, three (Nova-Blue) Unknown

Pseudo / Pronoms : nenes (elle)
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Dim 10 Juil 2022 - 19:16

Nova-Blue & Scarlett

Sisters function as safety nets in a chaotic world simply by being there for each other.

Putain. C’est tout ce qu’elle te dit quand elle comprend enfin ce que t’essayes de lui dire au milieu de tes messages cryptés. T’aurais pu être plus claire, t’asseoir à une table et lui raconter tous les détails de la journée. T’aurais pu insulter la terre entière, hurler plus fort et tout casser. Mais t’es tellement sonnée, tellement abattue que tout ce que tu sais faire c’est être là à pleurer dans ses bras. Parce qu’elle se place à nouveau près de toi, parce qu’elle te câline alors que tu sais qu’elle aime pas ça. Mais elle sait que c’est grave, elle sait que ça va pas même si elle te le demande quand même. T’as déposé une bombe sur ses genoux, sans mode d’emploi, sans indications, juste parce que c’est ta sœur et que les sœurs servent à supporter le poids de tout ce qui est trop lourd. Ton fardeau, son fardeau, votre fardeau. Elle aurait surement pas réagit comme toi, mais t’aurais été là aussi, t’aurais voulu tout casser comme elle. T’aurais dit putain et tu l’aurais câlinée parce que y avait pas grand-chose d’autre à dire ou à faire, de toute façon il était trop tard maintenant.

Tu sens bien qu’elle est mal à l’aise, tu sais qu’elle a pas les mots, que ça serait plus facile pour elle si t’étais moins émotive, plus mesurée et capable de te contrôler. Tu renifles et te passes une main sur le visage. T’hausses les épaules, tu sais pas quoi répondre. Si tu dis que t’en voulais pas t’auras juste l’air de faire un caprice comme la petite dernière que t’as toujours été. Les choses sont blanches ou noires pour Nova-Blue, mais toi t’as toujours été grise Scarlett. « C’est con. » Tu dis simplement en croisant son regard, la suppliant presque de pas te juger et de juste continuer à être là pour toi. « La vérité c’est que j’en sais rien. J’avais pas eu le temps d’y réfléchir. Mais j’aurais voulu choisir moi-même tu vois ? » Chaque mot est entrecoupé d’un sanglot. T’aimerais arrêter, tu vas pas pleurer jusqu’à la fin de tes jours, t’aimerais être plus forte, plus mesurée, plus comme elle. Mais là t’y arrives pas. Tu sais juste te vider de partout, laissant la moindre de tes émotions s’exprimer sur ton visage bouffi. « Je l’ai pas dit à Jade. Pas encore. » Tu dis en te tordant les mains. C’est à elle que t’as parlé du bébé en premier. C’est à elle que t’as eu besoin de parler de ça aussi. Tu sais même pas comment tu lui diras à lui. Il avait l’air content quand tu lui avais annoncé, mais t’as pas eu réellement le temps d’en parler avec lui. Est-ce que vous auriez été une belle petite famille ? Est-ce que vous auriez explosé comme tes parents avaient fait avant vous ? C’est trop tard pour se poser la question maintenant et ça te met en rage.

« C’est qu’une salope. » Tu lâches finalement, comme la première vague d’une haine qui s’arrêtera jamais de déferler. Tu sais pas si c’est très malin de parler de ta mère comme ça devant elle. Peut-être que tu devrais être heureuse d’en avoir une parce que la sienne est plus là. Tu veux pas la blesser, d’habitude t’évite de trop en parler. Tu sais bien qu’elle a jamais réellement aimé Emeraude parce qu’elle remplacera jamais Ruby et t’as toujours respecté ça. Mais c’est trop ancré dans tes tripes maintenant que tu la détestes. Tu penses qu’à ça. Qu’à son petit air satisfait quand t’es sortie de la clinique et qu’elle t’a dit « Tu comprendras un jour que c’est pour ton bien. » T’as pas envie de comprendre ni aujourd’hui ni demain ni jamais pourquoi elle a agit comme si elle pouvait te posséder et que t’avais pas ton mot à dire. « Je te jure Nova, je veux plus jamais la voir, je sais pas ce qu’il se passe, je suis perdue. » Tu la regarde à nouveau, toujours suppliante, comme si elle allait pouvoir te tracer un nouveau chemin de vie. Si t’avais plus de mère dans le cœur aujourd’hui, t’avais toujours une sœur et peut-être qu’elle pourrait combler le manque à sa façon.


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Dim 21 Aoû 2022 - 19:23

You can count on me like one, two, three
Nova-Blue | Scarlett


J’aimerais savoir quoi te dire, Scarlett, mais j’ai jamais été douée pour ces choses-là. T’as dû le sentir à chaque fois que je sursautais dans tes bras, que j’avais un sourire gêné alors que tu me complimentais. Les gens, c’est naturel pour toi, mais pour moi c’est indéchiffrable. C’est comme si j’étais un robot programmé dans les mauvaises règles, un algorithme qui fonctionne pas à cause d’un mauvais ingénieur. C’est comme si j’étais pas conçue pour être une grande sœur pour toi, S. Et je suis vraiment désolée.
J’aimerais être une grande sœur qui vaille le coup. Que t’aies pas fait tout ça pour rien. Toutes ces fois à patienter, à me laisser le dernier Kinder en pensant que ça me fera plaisir, ce milliard de petites attentions que j’ai jamais trop réussi à te rendre, moi la grande ado. Toutes ces fois à me pardonner alors que je l’ai pas mérité, à m’inventer des excuses alors que la vérité est là : j’suis pas une belle personne, Scarlett, et je suis vraiment désolée.
Choisir toi-même. Bien sûr que t’aurais voulu choisir toi-même, pour un truc aussi important. C’est ton corps, ton gamin, ta vie. Et elle te l’a ôtée des mains avec sa charge éléphantesque. J’imagine qu’elle t’a dit que c’était pour ton bien, ce genre de trucs que disent les mères. Ou bien, que j’imagine qu’elles disent, j’ai pas tant de souvenirs de la mienne. Mais je resterai là, Scarlett, à te caresser les cheveux. Je pose ma joue contre ton front ; il est brûlant, couvert de sueur. « Je comprends. » Et ta colère, je la sens qui transpire de partout, dans tes mots, dans chacun de tes gestes, je sens qu’elle va te consumer et j’ai pas envie que tu brûles, mais j’ai paumé mon extincteur. Mon appartement est pas aux normes, y a même pas d’alarme incendie, et je suis vraiment désolée.
J’aimerais savoir comment t’aider, avoir les bons mots, les bons gestes, mais la plupart du temps j’arrive pas. J’ai l’impression qu’il me manque un truc, le stade ultime d’évolution, celui qui permet de réconforter quand les gens sont tristes ou blessés. J’aimerais vraiment, Scarlett, je te jure. Parce que j’ai parfaitement conscience que d’être là, ça suffit pas. Qu’il te faut plus qu’une simple entrée dans cet appartement miteux où j’ai établi mes quartiers. Je voudrais faire quelque chose pour toi, mais j’ai pas les outils qu’il faut. Peut-être que je les aurai jamais, et je suis vraiment désolée.
Je passe la main dans tes cheveux, encore et encore, jusqu’à ce que tes sanglots s’espacent, jusqu’à ce que ton chagrin s’aère assez pour qu’on puisse respirer. Puis je prends ton visage dans mes mains.
Je m’en fous, de ton ventre, Scarlett. Je m’en fous de tes insultes. Je m’en fous de qui tu aimes, qui tu détestes, qui tu blesses et qui tu guéris. Tu sais pourquoi ? Parce que je t’aime. Et j’ai pas les mots pour le dire. J’ai pas assez de force en moi pour t’en donner de petits morceaux, et souvent t’en as beaucoup trop pour que je t’accepte aussi proche. Mais je t’aime. Avec toutes mes maladresses et mes failles, et les regards désabusés que je porte sur ta garde-robe. Je te jure que je t’aime, Scarlett, et qu’il y aura rien sur la Terre qui pourra effacer tout ça. Et pour toutes les fois où j’arrive pas à te faire croire que je mens pas, crois moi, je suis vraiment désolée.
« Je suis désolée, S. »
Je prends ton visage dans mes mains et pose mon front contre le tien. On faisait ça, plus jeune, tu te rappelles ? On était si persuadées qu’on parviendrait à faire passer nos pensées à travers nos peaux et nos crânes qu’on essayait, encore et encore. On s’endormait parfois comme ça, jusqu’à ce que ta mère nous sépare et te dise de rejoindre ta chambre. Je me réveillais, et t’avais disparu, et alors mon unique pensée c’était toi, comme si ça avait fonctionné, cette opération très étrange de communion par la pensée. Mais on a arrêté de faire ça, on a arrêté de dormir ensemble et j’ai arrêté de penser à toi quand je me réveille le matin. « Je suis vraiment désolée. »
Alors ce soir, si tu veux, S, on pourra refaire comme avant. On pourra remettre des vêtements qui nous paraissent mille fois trop grands, se déguiser chacune en l’autre alors qu’on a pas la même trogne. On pourra regarder ces films que l’on connaît déjà par cœur, Charlier & la chocolaterie ou bien Mon voisin Totoro. On pourra parler jusqu’à s’endormir, et je t’accueillerai dans mon lit. Quand toutes tes larmes auront coulé, tu pourras rentrer à Tucson, et on reprendra nos deux vies. Mais juste ce soir, juste un peu, je vais tâcher de t’aimer mieux, de t’aimer comme il faut, Scarlett, avec toute la force qu’il me reste.
« Je vais commander des pizzas, et on va regarder un Ghibli, ok ? » Je souris. « Et tu pourras l’insulter tout ce que tu veux, je bougerai pas, promis. Je t’aime. »
Je suis vraiment désolée, S, et en attendant de plus l’être je ferai suffisamment semblant d’être celle que tu espérais pour que, dans les années qui filent, je trouve enfin la route cachée qui mène aux confins de ton cœur.
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