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MEMBRE ◊ CHASSEURS
Ambrose Atkins
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NOVROSE ▲ voyous

I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


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Faceclaim : Caleb Landry Jones
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Dim 2 Jan 2022 - 2:20

MOANIN', Charles Mingus

J’avais été de retour rapide à Phoenix depuis quelques jours. J’ignore si c’était le soleil qui m’avait frappé sur la tête, la vision de la tombe de ma mère ou le voyage qui m’avait fait ça. J’ai honte de l’avouer, mais ce jour là :

J’ai pété un câble.

Si j’avais quitté Phoenix, c’était pour une bonne raison. Les mêmes bâtiments qui ne bougeaient pas depuis des années, à part pour avoir des pauvres restaus qui fermeront dans quelques mois parce que personne ne teste de nouveaux restaus douteux, ou deux trois familles qui bougent et partent, Phoenix semblait conservée dans du formol. J’avais entretenu une relation de dépendance avec la ville, où j’aimais y aller pour me blottir dans ses bras et dans la nostalgie, avant de sentir le poison et le malaise du passé me ronger et me hurler à toute voix : putain bordel mais fuis inconscient fuIS.
La première fois, j’avais fuis.
Cette fois, j’étais sûrement resté, parce que comme une vieille amante, la ville me promettait quelques retrouvailles chaleureuses, et c’est un peu poussiéreuse que j’avais déblayé quelques fantômes du passé en la prenant par la main.

J’aurai définitivement du fuir cette ville avec laquelle j’entretenais une relation toxique. Pas de soucis, je lui murmurais, parce que j’avais peut-être connu que ça et que j’appréciais la routine.

Je me souvenais de cette histoire de blondasse qui avait buté ma mère. J’en parle assez peu, car le seul sentiment que j’avais réussi à ressentir à la nouvelle était que depuis la guerre, le monde avait été plongé dans une immense hallucination collective. La voir belle et bien enterrée m’avait fait prendre conscience que ce délire durait depuis maintenant de longues années, et que même les pires trips sous LSD étaient sensés se calmer un moment. Retour d’acide, c’était des brûlures dans l’estomac et dans une rage profonde que je me disais que je devais retrouver cette personne.
Si j’avais pas le droit de me réveiller de mon hallucination, c’était qu’on m’avait bourré le crâne chez les flics. Surnaturel, foudre, … C’était évident pour moi que ce n’était pas un accident. Cette connasse était venue, avait fourré son nez dans les affaires de maman puis elle est retrouvée morte un peu après ? J’étais persuadé qu’on lui avait voulu du mal. Un être aussi démoniaque devait alors crever. C’était plus ou moins ce que je me disais.

J’avais pris l’avion pour Seattle, car cette ville commençait à me rappeler de vieux fantômes que je préférais dans leurs tombes.

Je l’ai trouvé, dans un bar. Les Riverwood parlent fort. C’était ce que le flic m’avait dit, comme nom. Je me disais que c’était quand même sacrément drôle pour des briseuses de vie de se nommer comme deux sources vitales, à savoir l’oxygène et la vie. Elle était avec une amie, puis sa pote était partie. J’étais resté là, au comptoir, à jouer les alcooliques anonymes avec ma pinte.

Je commençais à sentir des picotements au bout de mes doigts. A vrai dire, j’aurai pu les mordre de toutes mes forces que ça n’aurait rien fait. J’avais juste le regard aussi vide que mon verre, que le barman venait de remplir. C’est bien, connard. C’est pas ce que je t’ai demandé. J’avais pas la force de penser aux huit dollars qui venait de s’écouler devant mes yeux, car j’étais trop occupé à penser à Riverwood. Riverwood. J’arrivais à peine à revoir ma mère, car son visage était flou. Ils avaient même volé le souvenir de maman. Je sentais un peu d’humidité sur ma joue. Je fixais toujours mon verre. J’arrivais pas à fixer autre chose. Et pourquoi ma joue est humide ? Je me suis bavé dessus comme un abruti ou quoi ? J’ai la main hasardeuse, qui croise une larme qui n’a rien à foutre ici et.

Pourquoi je pleure ?

« Auror jvais fair une connrire auror PUTAIN je vais la BUTR. » j’écris sur mon téléphone mais je peux pas écrire mieux parce que ma main cette pauvre conne elle tremble de trop cette traîtresse.

J’envoie ma localisation.
Elle s’était levée, était partie aux toilettes. Bêtement, je l’avais suivi, était passé derrière. Je l’avais attendu devant la porte, car je suis tout de même pas salaud. Quand elle était sortie, j’avais juste eu à me glisser derrière elle, l’endormir au chloroforme. Je me baladais toujours avec ce genre de merde, car je savais que je risquais pas que ça se retourne contre moi avec un mouchoir, et que j’étais jamais trop sûr de ma sécurité depuis 2013. J’avais tenté de maintenir la pression tant bien que mal, me disant que putain, cette merde en met du temps à agir. La solution que j’avais trouvé était tant bien que mal de nous enfermer dans une cabine. Au pire, je passe pour un copain sympa qui aide sa pote à vomir en lui tenant les cheveux, que je me disais.
Le moment passé, je réalise.
Que je suis actuellement dans un bar avec une personne inconsciente sur les bras. Que j’avais entre temps soigneusement attaché au dossier avec ma veste. De stress, j’ai envie de vomir. Je me retiens. Non pas par respect pour la potentielle meurtrière que j’ai attrapé, mais parce que je me dis qu’une personne peut m’aider dans cette affaire.

« Aurore ! VieNS VITE j’ai pété les PLOMBS et j’ai BESOIN DE TOI, A L’AIDE. »
j’hurle au téléphone.

Je raccroche, parce que je sens que mon coeur va sortir de ma poitrine, à moins qu’il tente de taper la bise à mes lèvres, et dans ce cas là c’est chic venant de sa part. C’était tout de même dommage qu’il attende autant d’années pour le faire et que je sois actuellement enfermé dans une cabine de toilettes d’un bar miteux et glauque avec une gamine que je connais pas et qui avait potentiellement tué ma mère. Je commence à considérer mon existence, et je me dis que je suis enfermé avec une meurtrière.
Une meurtrière.
Si elle veut me tuer, elle le fera.
Je sers un peu plus les nœuds, au cas où.
Par précaution, je lui fous ce que j’ai sous la main autour de la tête pour faire un bâillon. Il est donc composé de papier toilette et de la manche de ma veste. Je me dis qu’elle va craquer mais c’est pour la bonne cause.

J’envoie donc ma localisation à Aurore, une nouvelle fois, et attends que mon otage se réveille pour passer aux interrogations. En attendant, je contemple le mur et j’espère qu’il me dise quelque chose, ou qu’il m’aide.

résumé si t'as la flemme tavu:

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Mer 5 Jan 2022 - 13:14
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Right into the biosphere
with Ambrose, Aurore and Aaren

Une excitation singulière parcourut l’échine de Serena. C’était la première fois qu’elle mettait les pieds en dehors de sa Nouvelle-Orléans, et à cette occasion, elle voulait bien laisser de côté sa morosité habituelle.

Lorsqu’elle aperçut la tour futuriste Space needle, elle en oublia presque la raison de la venue : la visite du musée surnaturel. Toujours en recherche de racines, la jeune dragonne cherchait à s’approprier cette nouvelle identité. Les dragons étaient un peuple avec une histoire riche, et non pas des « abominations génétiques » comme elle avait pu l’entendre tout au long de son enfance.

Elle avait de grands projets en tête : retracer l’histoire de son arrière-grand-mère et sa génétique – d’où venait ce fameux gène dragon ? -, en apprendre autant que possible sur les dragons, les sirènes, les nymphes, et tout le monde surnaturel qui avait été découvert en 2013.

Mais elle avait aussi grandement la flemme, il fallait bien l’avouer. Le poids de toute cette recherche qui était à peine commencée pesait déjà sur ses épaules et elle poussa un soupir. Elle se trouvait devant le musée et il avait déjà l’air trop grand, trop de gens se trouvaient à l’intérieur, il y avait sans doute aussi trop de texte à lire, trop d’œuvres à voir, trop de connaissances à emmagasiner.

Et puis, c’était l’heure du goûter.

Serena repéra un petit bar sur la rue en face du musée et se dit qu’il proposait sans doute des frites. Elle attrapa sa carte bleue dans sa poche dont elle ne se lassait pas, ne l’ayant que depuis moins d’un an, et traversa résolument la rue.

Le bar proposait des frites et une jolie jeune femme se trouvait au bar, qui lui fit un sourire. La visite à Seattle commençait bien.

Sûre d’elle, la carte bleue des Riverwood dans sa poche, la dragonne tenta une approche.

Salut, je te paie un verre, ou des frites, ou les deux ?

La jeune brune acquiesça avec un sourire, mais précisa qu’elle devrait bientôt partir.

Pas de soucis ! fit Serena d’une voix forte, en croisant les jambes et en plantant ses yeux verts dans les siens.

Technique de séduction et de dominance.

Je m’appelle Serena Riverwood, d’ailleurs. Et toi ? Si tu aimes les frites, je peux te dire que tu es une personne bien.

Le rire de son interlocutrice grisa la dragonne et la conversation s’enchaîna naturellement. Ce n’est pas sans laisser son numéro de téléphone que la belle jeune femme partit, et Serena voulut l’enregistrer mais elle se rendit compte qu’elle ne lui avait pas demandé son prénom. Tant pis. Avec un grommellement, Serena se dit qu’elle avait assez repoussé le moment d’aller au musée – elle ne pouvait pas rentrer sans au moins le ticket du musée à montrer à sa famille – et se leva, direction les toilettes. Elle remarqua un homme accoudé au bar, qui était sans doute à côté d’elle depuis le début. Elle ne l’avait pas remarqué, ce n’était pas quelqu’un de remarquable. Elle vit tout de même qu’il était en train de pleurer, mais elle haussa les épaules. Pas son problème.

Malheureusement pour elle, il allait rapidement devenir son problème, car une fois sortie des toilettes, elle n’eut le temps que de voir un éclair de cheveux roux avant de sentir qu’on lui mit des mains sur la bouche et un mouchoir sous les narines. Son sang ne fit qu’un tour. Elle se débattit comme un beau diable en tentant d’hurler des insultes, étouffées par les mains du type qui avait décidé de sans doute l’endormir. Avant de se sentir partir, Serena eut le temps d’hurler qu’il allait le regretter.

Trou noir. Quand elle ouvrit les yeux, elle sentit d’abord une sorte de bâillon dans sa bouche avec un goût désagréable, sans doute du papier toilette. Dans un réflexe, elle veut tenter de l’enlever : mais ses mains sont attachées. Bien attachées. Impossible de se frotter les mains pour créer de la chaleur et créer des cailloux, la technique qu’elle utilisait jusqu’ici. La panique commença à lui monter au cœur, qui se mit à battre plus vite, mais pas au cerveau, qui n’était plus que brouillard.

Une forme floue se tenait devant elle. La silhouette d’un homme commença à se former, ainsi qu’une chevelure rousse. Mais ce n’était pas la belle chevelure rousse d’Aspen, la jolie sirène qu’elle avait rencontré en boîte de nuit. Cette chevelure rousse-là n’annonçait rien de bon.

De plus en plus réveillée, Serena se mit à gigoter et se rendit compte que ses jambes n’étaient pas attachées : elle se mit alors à donner des grands coups dans la forme rousse qui se trouvait devant elle. Elle savait qu’il ne percevrait pas les insultes, alors elle fit des grognements sourds qu’elle espérait menaçants.

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Mer 5 Jan 2022 - 15:18
Biosphere.
Aurore x Aaren x Ambrose x Serena

Courir. Le cœur au bord des lèvres, courir. La rage aux poings, au ventre, l’inquiétude qu’elle comprend même pas. Courir. Courir comme si elle avait le ballon et un arrière prêt à la tacler sur les talons. Courir pour marquer l’essai. Courir. Courir en sortant de l’amphi, après avoir bredouillé au prof qu’elle avait un problème et qu’elle était désolée. Courir dans les couloirs de cette fac de merde. Courir plus vite quand elle reçoit un autre message, plus fort, plus inquiétant aussi. Courir dans la moitié de la ville, sans doute au moins deux kilomètres. Courir, même si elle est pas prévue pour l’endurance, si son corps est taillé pour le sprint ; ça fait toujours de l’entraînement. Courir, et elle passe en revue ce qu’elle a dans son sac de cours, à part ses cahiers et sa trousse ; y a des armes qui la quittent jamais, elle a bien trop peur de se trouver face à un de ces connards de monstres. Courir, pour retrouver son frère d’armes, son allié, son ami ou presque.
Aurore court dans les rues de Seattle, tous les passants la dévisagent et elle se démène comme elle peut. Elle a clairement pas la meilleure tenue, mais elle a pas la pire non plus. Son jean commence à lui cramer les cuisses, ses muscles se remplissent d’acide lactique et elle sait qu’elle tiendra pas longtemps par la force de ses jambes. Faudra que sa tête prenne le relais, qu’elle finisse la course au mental. La voix d’Ambrose qui repasse en boucle, comme un violon désaccordé qui lui fait bien craindre le pire.
Je vais faire une connerie.
Ambrose qu’elle a rencontré dès qu’elle s’est mise chez les Chasseurs, dans le Cercle de Seattle, sa tignasse rousse comme étendard et ses convictions comme cadeau. Ambrose qui a l’air tellement sûr, tellement convaincu de ce qu’il fait que ça l’aide un peu, la française, à se dire qu’elle est sa place. Elle écoute ce qu’il dit, souvent, même si des fois il affabule.
Je vais la buter.
Elle sait qu’il s’est engagé pour une raison. Il est en colère, comme les autres. Il est en colère, mais sa colère à elle elle a rien à voir avec ça. Aurore est en colère parce qu’elle a peur, et que c’est plus facile, quand on a peur, de frapper le premier. Elle plaquera les autres rugby parce que c’est plus simple que d’attendre qu’il vienne la choper par l’arrière et qu’elle s’éclate les cervicales.
J’ai pété les plombs.
Lui il est en colère, mais quelque chose de grondant, de permanent, de flou. Il est en colère et sa colère ça devient une putain d’arme. Elle est jamais partie en mission avec lui, mais elle se dit que ce serait fou, qu’il serait une folie vengeresse abattue sur les renégats. Peut-être qu’elle demandera, un de ces quatre, si elle a suffisamment progressé avec Hel pour se sentir libre de demander ce genre de trucs.
J’ai besoin de toi.
Sa colère a trouvé ses sœurs, dans le Cercle. Et maintenant, elle a quelque chose auquel se rattacher un peu. Quelque chose qui s’en ira pas. Quelque chose qui la laissera pas. Et elle a besoin d’eux pour être bien. Et là, Ambrose a besoin d’elle.
A l’aide.

Elle pousse la porte du bar si fort qu’elle manque de l’éclater contre le mur. Quelle idée, aussi, les portes vitrées. Tiens, et si on construisait des trucs solides, des trucs qui vont être manipulés tous les jours et qui doivent isoler du froid, mais qu’on les faisait dans le matériau le plus fragile de l’univers ?! Putain.
Regard circulaire, personne dans le bar, que cette pauvre barmaid derrière son comptoir qui lui jette un regard effarouché. Deux trois autres clients auxquels elle fait pas attention. La trogne qu’elle cherche est reconnaissable entre toutes, avec ce truc roux flamboyant et cet air de victime vénère.
D’un pas énergique, en sueur, Aurore ouvre la porte des toilettes d’un coup de pied. Elle a passé son poing américain autour des phalanges de sa main droite. Juste au cas où. On sait jamais. Elle a pas trop d’autres trucs dans son sac, en fait elle pensait juste suivre son cours de macrosociologie tranquille, mais bon. Poing américain, spray au poivre, une bande compressive qu’elle utilisait parfois pour les matchs et un petit paquet de serflex en plastique. Modeste armurerie.
« Ambrose ?! » qu’elle lance devant l’atmosphère déserte, toujours essoufflée de sa course. Les stalles sont vides, où elles en ont l’air.
La blonde entend du bruit s’élever de la dernière, contre le mur.
« Amb-Ambrose ? » elle reprend, avant de pousser doucement la dernière porte, le dernier box.
Et là, le spectacle se dévoile. Ouais, il a fait une connerie, il a fait une bonne grosse connerie. Y a cette meuf, blonde, attachée dans une position super chelou sur les toilettes avec ce qui ressemble à une veste, du PQ autour du visage et qui file de grands coups de pied dans la silhouette rousse du Chasseur.
Putain.

Heureusement que c’est les toilettes pour handicapés, parce que sinon y aurait plus de place pour faire quoi que ce soit lorsqu’Aurore rentre et referme la porte derrière elle. Ouais, ils sont trois dans un seul box, et alors ? Les autres pourront bien s’imaginer ce qu’ils veulent, elle en a rien à carrer. Parce qu’à la seconde où elle s’approche, le truc qu’elle voit le plus, c’est cette putain de bague au doigt de la meuf. Et instantanément elle sait. Elle sait parce que Hel a la même, parce que toutes ces ordures de monstres ont la même. Le catalyseur d’un dragon.
Elle invective le roux, sans même réaliser qu’elle parle français sous le coup de ses émotions et qu’il va sans doute pas comprendre.
« Putain, Ambrose, qu’est-ce-que t’as foutu ?! C’est qui, cette meuf ?* »
Elle laisse tomber son sac par terre, en restant à une bonne distance des coups de pieds de la dragonne, somme toute assez peu ravie de se retrouver attachée de la sorte. Ce qui est assez compréhensible, finalement. Mais bon. Et s’adresse à nouveau au roux, en anglais, cette fois-ci, pour reprendre un peu contenance.
« Tu peux pas juste ligoter une dragonne comme ça, Ambrose, putain. C’était quoi, ton plan ? »
Mais l’autre semble un peu trop mal en point, à se faire rouer de coups de pieds, pour lui répondre comme il faut. Alors, levant les yeux au ciel, Aurore chope une cheville, d’une main, et écrase l’autre d’un coup de pied. Sous adrénaline, l’impression qu’elle va se faire frapper si elle maîtrise pas tout de suite la mêlée. La priorité, c’est que cette connasse puisse plus utiliser ses pouvoirs. La suite, ce sera une autre affaire.
Et pour ça, faut qu’elle chope la bague.
Alors, de sa main libre, elle plonge, dans un espèce de Twister, pour aller choper le catalyseur au doigt de la captive. Elle se retrouve un peu trop près d’elle, et elle réalise que, vraiment, Ambrose a fait n’importe quoi. Le PQ doit lui coller à la bouche, à la langue, ça doit être dégueulasse là-dedans. Mais elle parvient à récupérer la bague, et elle s’en ressort triomphante lorsqu’un nouveau coup de pied la cueille en plein milieu des côtes.
Elle recule d’un pas ou deux, son dos contre le contreplaqué moche de la porte des WC, mais la bague toujours dans la main. Ça devrait déjà éviter les trop mauvaises surprises. Son cerveau marche à toute allure, comme dans un match, elle a l’impression que si elle fait pas tout très vite elle arrivera à rien. Le poing serré sur son butin, elle pousse son sac du pied vers Ambrose, recroquevillé dans sa connerie.
« Attache-lui les jambes, au moins. Y a une bande dans mon sac. Ou des serflex, si tu préfères. »
Et, tout en se massant les côtes, elle se dit que parfois elle ferait mieux de mettre son tél en silencieux.



*en français
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Mar 15 Mar 2022 - 0:49
Biosphere
Ambrose, Serena, Aurore x Aaren
No, I can't take it, All of these memories, I can't fake it
I'm trying but I am dying
I just want to, oh, just be myself
I have tried to, but now I'm someone else


Ain’t no rest for the wicked, c’est ce qu’on dit comme dans la chanson et qu’est-ce que c’est vrai, putain. Il en a marre, Aaren, déjà marre de bosser, déjà marre de devoir gérer un futur dans lequel il croit pas parce que de toute façon à tout moment ça peut lui exploser à la gueule. Qu’est-ce qu’il fout, bordel ? À tenter d’être quelqu’un qu’il sera jamais, de remettre sa vie sur les rails alors que tout ce qu’il veut c’est en reprendre un ? Il devrait juste se casser, comme il a toujours fini par le faire. Mais à force de fuir y a déjà trop de grenade dégoupillées éparpillées sur son chemin, et il les voit jamais arriver avant que ce soit trop tard, qu’elles lui sautent entre les mains et lui ouvrent un peu plus les entrailles. Le pire c’est vraiment qu’il survit à chaque fois. S’il était certain que la prochaine allait le buter, il foncerait droit dessus comme il a l’habitude de foncer dans le caniveau.

Ou comme il fonce dans les WC à ce moment, alors que la nausée trop familière lui envahit la gorge. Il a trop bu, et il sait même pas quand il a commencé à le faire, c’est pas la nuit mais le milieu de l’après-midi, et il arrive plus à trouver son nouveau portable. Il sait même plus ce qu’il foutait dans ce bar. Il était là pour bosser, non ? Vu qu’il était pas dans la salle, mais bien quelque part dans les cuisines, ou le frigo, là où y avait une bouteille déjà ouverte et qu’on aurait pas dû le laisser seule avec. Tant pis, il se fera virer de nouveau. Il a rien à foutre dans cette ville de merde de toute façon.

Les toilettes sont occupées. Enfin, le dernier box est occupée, mais il a juste foncé là comme si les autres existaient pas. Un réflexe de prendre le dernier, le plus grand, comme ça il peut s’étaler de tout son long par terre quand il a la tête dans la cuvette. On dit que c’est pour les handicapés mais il en a rien à foutre, c’est pas son problème. De toute façon c’est débile, ils peuvent même pas passer la marche de la porte et rentrer dans le bar. Alors il cogne à la porte comme un abruti au lieu d’aller dégueuler ailleurs.

-Oh, y a d’autres gens qui attendent pour les chiottes là !

Pas besoin de préciser qu’il a attendu environ 0.4 secondes avant de tambouriner à la porte. Mais il entends des grognements non-identifiables de l’autre côté de la paroi, et visiblement la personne qu’il a voulu insulter n’est pas toute seule.

-Vous êtes en train de baiser ? Cassez-vous, putain, allez faire ça ailleurs. Les bancs c’est bien aussi, j’vous jure, j’sais de quoi je parle.

Lui-même s’est jamais gêné pour coucher dans ce genre d’endroits, en fait il a plutôt d’être l’habitude d’être celui qui fait un fuck à celui qui frappe à la porte, qui grogne de plaisir encore plus fort après pour bien faire chier. Mais il peut plus faire ça maintenant, et là il a juste trop chaud, la tête qui tourne et il essuie la sueur sur son front. Putain, est-ce qu’il va céder maintenant et aller vomir dans un autre ? Non, il préfère faire chier le monde jusqu’au bout, alors il martèle encore le panneau de bois, en ravalant un peu de son vomi. Ça aussi il a l’habitude après tout, c’est dégueulasse mais il en est plus à ça près. Et il a juste envie de rentrer dans ces putains de chiottes, par pur esprit de contradiction. Si sa propre vie le fait chier, à ce moment-là, alors il fera en sorte que celle des autres les fasse chier aussi, tant pis pour ceux qui croiseront son chemin.
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Mer 16 Mar 2022 - 23:44


BIOSPHERE

🐲

C’est un putain de désastre.

Le papier toilette coule, et je me demande combien de temps j’ai devant moi avant que la chemise ne craque et que le démon que j’ai accroché aux toilettes se déchaîne. Je respire fort. Je sais pas réellement quoi faire. C’était une Riverwood, et c’est tout ce que je savais. J’essaie de me planter devant elle pour retirer son bâillon et l’interroger. J’aimerai lui demander un milliard de choses. Pourquoi le monde était injuste, pourquoi c’était une pourriture, pourquoi c’était une putain de meurtrière, pourquoi les enfants sont pas innocents et pourquoi elle a déclenché l’Apocalypse et des putain de guerres.
Je me prends une rafale de coups de pieds. J’essaie de les encaisser tant bien que mal, mais j’ai surtout les bras devant moi pour me protéger. La scène est lamentable.

Heureusement, Aurore débarque. Elle avait toujours eu une bonne condition physique au sein des Chasseurs. J’ai envie d’ouvrir la bouche, tandis que la prisonnière continue à se débarquer. Regarde Aurore, j’ai capté une Riverwood ! C’est vraiment de mauvaises personnes, je suis certain que le Cercle va apprécier l’intention.
A la place, elle parle français. Je fais semblant de comprendre en hochant la tête, mais j’essaie de devenir le sens. Je présume qu’elle parle pas de boulangerie, et je reconnais mon prénom dans sa phrase. Vu le ton, je devine que c’est pas réellement le type de soutien que j’attendais. J’ai envie de me justifier, de lui dire que c’était une mission de la plus haute importance, qu’on allait devenir des chasseurs émérites suite à ça.
Que dalle.
Je continue à lutter contre des coups de pieds toujours plus hasardeux les uns que les autres. L’abomination devait avoir un entraînement spécial, car ses coups sont si incontrôlés qu’il m’est absolument impossible de prévoir la moindre chose. C’est presque admirable.

Puis j’entends le mot « dragonne ».

Aurore se bat toujours à essayer d’attraper un truc derrière la cuvette, et j’ai envie de lui dire que je n’ai pas caché d’armes là bas. Je me sens bien inutile, à admirer l’étendue de ma connerie. Je me demande si je ferai de la prison, si on m’attrape. J’irai dire aux avocats que c’était pour la bonne cause, et qu’on était des sauveurs dans cette affaire. Avec un peu de chance, j’arriverai même à faire emprisonner les méchants, et j’aurai bonne conscience dès lors.

« … OK ! Ok d’accord je fais ça, attends c’est où et … OK c’est bon j’ai trouvé. »

Je me demande si y a une technique spéciale pour attacher avec des serflex. J’imagine des nœuds spéciaux pour éviter que les chevilles glissent, ou souffrent. C’était pas mon but. Si je pouvais faire un nœud serré pour les scier, je serai plus que ravi. Cette connasse était une meurtrière, doublée d’une monstre. Mes doigts se serrent plus que de raison autour de sa jambe pour attraper son pied.
Je les détestais.
Ils étaient partout, depuis 2013. Ils purulaient comme une secte, comme une fourmilière, prêt à détruire le reste de bonnes âmes qui restaient dans ce monde. Ils étaient toujours là, quelque part, à prendre la place des honnêtes gens, à parler fort.
Ma victime en était la preuve vivante, avec son nom étalé sur les lèvres comme un trophée, alors qu’elle avait une médaille en chocolat que j’avais envie de lui faire bouffer.

Quelques coups à la porte.
Je me fige.
Quelqu’un tente de rentrer.
Je tire un bon coup sur les serflex pour les serrer le plus fort possible, des fois que des ailes lui sortent des chaussures. J’ai envie de gueuler que y en a plein d’autres, des cabines, et que certainement que la personne pouvait aller pisser n’importe où. Au pire, il irait dehors contre un arbre comme tout le monde.

Sauf que la menace se fait plus grande et la porte s’agite d’autant plus.

« Merde merde merde merde merde ... »

Je surveille la poignée attentivement, des fois qu’on tente de forcer le verrou avec le bout d’un ongle pour le faire glisser sur le vert.
L’autre parle de baiser sur des bancs, et je suis confus parce que je me dis que ça doit être extrêmement inconfortable. J'essaie de me faire un portrait robot du type, et l'ordinateur de mon crâne est beugé, saturé d'images qui n'ont aucun rapport les unes avec les autres. Aucune mise à jour de possible, je redémarre le système et regarde ma collègue.

« Je suis désolé d’avance pour ce que je vais faire ... » je marmonne vers Aurore.

Avec ses idées tordues, j’avais eu une corde de sortie parfaite. Les inconnus de ce type-là, j’espérais que ce soit suffisamment rangé pour être gêné. Le temps qu’il aille au bar pour se plaindre, on pourrait rendormir la victime et tirer hors de la cabine. Aurore la portera sur son épaule, parce que c’était certainement la plus forte de nous deux.

Je frappe du poing sur le mur et ouvre la bouche dans des gémissements absurdes en fixant la poignée. Si je croise le regard d’Aurore, je vais me décomposer et je me dis que je suis le pire mentor de l’univers. J’aurai bien aimé pourquoi lui dire que dans ce type de situations, je gérais et je savais parfaitement quoi faire, que j’étais apte et entraîné à ça. Scientifique perdu, je quittais les palliasses pour un peu d’action, sinon j’aurai plus qu’à disséquer mes organes si c’était pour se sentir aussi vide et impuissant.
Je me dis que si je continue plus fort, il partira. Je force le trait, tandis que quelques coups de pieds vengeurs atteignent de temps en temps l’hérétique. Si elle ouvre la bouche, j’étais pile dans l’angle pour lui faire bouffer ma chaussure.

Alors je continue à marteler le mur avec mes mains pour imiter des glissements, des coups, et j’ai l’impression d’être le pire scénariste à ce moment précis.  
 


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Sam 16 Avr 2022 - 11:10
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Right into the biosphere
with Ambrose, Aurore and Aaren

Serena écarquilla un peu les yeux quand elle vit arriver la nouvelle venue. Elle avait l'air plus jeune que le roux malfaisant mais elle avait aussi l'air plus expérimentée. Elle plongea vers la précieuse bague de la dragonne, qui ne put que lui envoyer un coup de pied dans les côtes. Mais la jeune femme avait l'air d'en avoir vu d'autres, et elle tenait triomphalement dans sa main le catalyseur de Serena.

En premier lieu, la jeune dragonne ne pensa pas au fait qu'elle était à présent bien plus vulnérable sans son émeraude, après tout, elle avait passé des années avec des pouvoirs instables. Mais la colère l'envahit quand elle prit ce qui lui appartenait, ce qui appartenait aux Riverwood.
Elle tenta d'hurler le plus fort possible :

Tu sais pas ce que tu viens de faire, là. Je suis une Riverwood, tu entends ? Je suis Serena Riverwood ! Eh ouais ! Tu sais pas ce qui t'attend ! Mes adelphes et mes mères vont venir vous chercher et vous découper en morceaux ! Je suis Serena Riverwood !

Elle ne savait pas si ce qu'elle disait était intelligible, avec tout le papier toilette qu'elle avait dans la bouche, mais il commençait à se dissoudre au fur et à mesure qu'elle balançait ses menaces. Elle entendit la porte des toilettes s'ouvrir et reprit ses vociférations. En plus, le roux s'approchait d'elle et elle se douta qu'il allait tenter de la bâillonner encore une fois.

Eh toi, connard ! Ne m'attache pas ! Je vais te défoncer le crâne ! Je suis Serena Riverwood ! Je vais te caillasser comme jamais j'te jure, j'ai des pouvoirs moi, je suis Serena Riverwood, j'ai une page Wikipédia… ma famille c'est les plus forts, ouais, et toi t'es qu'une merde qui sait même pas kidnapper correctement. Tu voulais quoi en fait ? Tu t'attendais à quoi en kidnappant Serena Riverwood ?! Tu vas souffrir je te le dis…

Serena s'arrêta net quand elle entendit une voix. Une voix trop familière. Ce n'était pas possible. Ce ne pouvait pas être…

La voix se fit entendre une nouvelle fois, et elle vit le roux se lever et s'approcher de la porte du box.

Est-ce qu'il allait ouvrir ? Est-ce qu'Aaren allait voir dans cette situation ?

Les larmes se mirent à couler sur les joues de la dragonne. Cette voix, ça faisait deux ans qu'elle voulait l'entendre, qu'elle réecoutait parfois en appuyant sur le bouton play de vieux vocaux envoyés sur leur groupe à trois, avec London. Le trio infernal.

Ça ne pouvait pas être les retrouvailles de deux membres du trio infernal. Pas alors qu'elle se trouvait attachée sommairement à des toilettes, du papier toilette collant plein la bouche et un kidnappeur… qui faisait des bruits de sexe pour éloigner son adelphe de coeur.
Les larmes redoublèrent et la dragonne ferma les yeux, comme pour éviter la réalité. Son coeur se mit à battre plus fort, et elle eut l'impression qu'elle allait exploser.

Quand elle les rouvrit, ils semblèrent s'animer d'une lueur émeraude et de la chaleur se mit à émaner d'elle. Une chaleur créatrice. Des pierres commencèrent à se former tout autour d'elle.

C'etait déjà arrivé quand elle ne contrôlait pas ses pouvoirs et qu'elle avait été soumise à des émotions intenses. Mais cette fois-ci, elle ne chercha pas à se contrôler. Ils lui avaient volé son catalyseur ? Ils allaient voir ce que ça donnait, une Riverwood qui ne se retient pas.

Elle se sentit très forte pendant une minute, alors que des pierres de taille variable se formaient autour d'elle. Mais elle se rendit rapidement compte qu'elle ne les contrôlait pas. Des pierres commencèrent à fuser un peu partout, dans un cyclone dont elle était le centre. Elle profita de la panique pour se détacher en se tordant le poignet, mais elle ne sentit pas encore la douleur, car ses mains irradiaient. Elle se douta qu'Aaren avait dû partir, en voyant des cailloux fuser partout. Elle savait qu'il n'était pas dénué d'instinct de survie à ce point là.

Ce n'était pas le moment pour une réunion entre adelphes. Elle n'était même pas sûre de ne pas avoir halluciné sa présence, un appel à l'aide de son subconscient.

Elle vit que les roches avaient brisé la fenêtre des toilettes et la dragonne utilisa sa force surnaturelle pour donner des plus gros coups de pied possibles et finir de la briser. Tel un serpent, elle se glissa dans la petite fenêtre et retrouva la liberté.

Suivie par une traînée de cailloux et brûlante, elle se traîna vers le premier portail qu'elle vit, sous le regard éberlué des passants, et attrapa le zouwu qui l'opérait par le col.

Au sanctuaire Riverwood ! Maintenant !

Elle avait coupé la queue qui s'était formée devant le portail mais personne ne semblait s'en plaindre, trop occupés à la prendre en photo. Terrifié, le zouwu lui ouvrit un portail dans lequel elle s'engouffra en tentant de se cacher un peu le visage.

Le portail la déposa sans ménagement devant la demeure de sa famille et elle cligna un peu des yeux, immobile, la nausée du voyage se rajoutant à… tout le reste.

Quand elle releva la tête, elle vit son frère Azur courir vers elle depuis le jardin et des pleurs coulèrent une nouvelle fois sur son visage, mais des pleurs de soulagement cette fois-ci. Elle était sauvée.


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(serena, aurore, aaren) biosphere Empty Re: (serena, aurore, aaren) biosphere

Lun 25 Avr 2022 - 18:21

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Aurore | Aaren | Ambrose | Serena


Ils sont pas discrets, putain.
Ils sont vraiment pas discrets du tout, entre les altercations des deux Chasseurs et la meuf qui commence à s’agiter, à leur décocher des coups de partout. Ambrose est peut-être un bon Chasseur, mais là tout de suite il ressemble à une porcelaine dans un magasin d’éléphant, un adolescent terrifié qui doit faire du baby-sitting face à ceux qui veulent pas dormir.
Ils sont pas discrets et en plus, l’autre pétasse commence à brailler, avec son PQ dans la bouche et son regard tout furibond. Putain de bordel de merde. Aurore commence à baliser, se dire que, vraiment, y a quelqu’un qui va finir par les entendre. Elle discerne quelques mots au pif. Riverwood. Pièces. Wikipédia. Elle n’est pas conne, elle sait très bien qui est la famille Riverwood et, si elle n’en laisse rien paraître, elle réprime un léger frisson. Peut-être que d’ajouter sa gueule à la liste des ennemis d’une famille mondialement connue n'est pas la meilleure des idées. Mais son mentor a besoin d’elle, et il faut qu’elle se montre digne. Qui sait, si elle était pas venue, peut-être qu’il aurait glissé un mot en sa défaveur à quelqu’un, et qu’elle se serait retrouvée à être radiée du Cercle. Est-ce qu’on peut être radiée du Cercle ? Elle se voyait déjà mise à la porte, avec ordre de pas en parler, à personne, de pas quitter la ville, coincée avec ces connaissances qu’elle ne pourrait pas divulguer.
Alors que l’autre vocifère toujours et que la blonde se masse les côtes, elle entend frapper à la porte. Instantanément, elle se fige, garde un œil inquiet sur la fille tandis qu’Ambrose va pour ouvrir. La bague bien serrée dans sa main, elle laisse son regard osciller entre la fille qui cesse d’hurler et Ambrose qui est à la porte. Avant qu’elle ne comprenne comment, pourquoi ou même ce qui se passe, voilà qu’il s’excuse auprès d’elle.
« Qu’est-ce-que … »
Et il se met à frapper le mur, de toutes ses forces, de toute sa rage, en émettant des gémissements qui la font grincer des molaires. Il est en train de mimer une scène de sexe, mais la raison lui fait défaut. Pourquoi, putain ? Est-ce-que c’est une sorte de technique, une stratégie pour pas être pris ? C’est donc ça, les cercles supérieurs ?
La fille, sur les toilettes, commence à pleurer, pour une raison qui lui échappe.
« Ambrose … » tente-t-elle, jugulant à moitié la panique qui grimpe dans ses côtes.
Elle se sent paumée. Esseulée, alors qu’ils sont trois dans cette cabine minuscule. Elle serre le poing comme elle le peut, regrettant de ne pas pouvoir bondir pour choper dans son sac le poing américain qu’elle se trimballe partout. Paumée, elle sent dans son thorax une anxiété qui tambourine ; celle de ne pas faire comme il faut.
Les yeux de la captive se mettent à luire étrangement, d’un rayonnement verdâtre qui n’a rien de très naturel.
« Ambrose … » fait-elle d’une voix plus pressante, en lui désignant de l’index la dragonne là sur les toilettes.
Ambrose, j’ai l’impression que cette personne est en train d’utiliser ses pouvoirs et qu’il va falloir faire quelque chose parce que je n’ai pas très envie de finir en carpaccio alors si tu pouvais arrêter pendant une minute de jouer dans un mauvais porno pour te préoccuper de ça ce serait peut-être …
Mais, comme souvent avec Aurore, aucun de ces mots ne ressort, elle les garde contre sa langue jusqu’à ce qu’autre chose explose.
Des pierres. Des pierres, autour de la dragonne, qui commencent à tourner vers eux, autour d’eux, dans une farandole qu’Aurore n’est pas sûre d’apprécier. Alors que tout semble tourner, elle hurle une dernière fois :
« AMBROSE !!! »
Avant qu’une pierre ne l’atteigne à la tempe, venant la déstabiliser. Un genou à terre, la frenchie lève ses bras pour se protéger. Un tourbillon de pierres emplit la cabine, entaillant ses vêtements, sa peau, de longues égratignures brûlantes. Le vacarme est insupportable, tandis que tout ricoche contre les portes, le carrelage des mûrs, la cuvette. Impossible de faire quoi que ce soit d’autre que se recroqueviller sur elle-même et attendre que la tourmente passe.

Lorsque les pierres se calment enfin, que certaines retombent sur le sol, la Chasseresse tente un coup d’œil.
« Putain ! »
La meuf est partie. Elle a dû s’enfuir par la fenêtre, à jauger les débris de verre qui sont présents sur le sol. Aurore, en une paire d’enjambées, sautille pour regarder dehors : rien.
Elle est partie, et bien partie.
Ils ont raté leur coup.
Inquiète, elle se tourne vers Ambrose. Elle attend de lui qu’il soit un mentor, un leader ; quelqu’un sur qui elle peut compter. Tout en elle traduit la panique, des estafilades sur ses joues jusqu’à la panique de ses yeux et ses cheveux tous décoiffés.
Mais il a l’air sonné, le roux. Un peu plus sonné qu’elle sans doute. Alors elle prend la décision.
« Faut qu’on s’tire. »
Elle chope Ambrose par le poignet et ouvre à la volée la porte. Derrière, un grand gars se tenait, et Aurore lui lance un sourire qui n’a rien de sincère ou franc.
« Bonjour. » qu’elle lance, parce qu’on se refait pas et qu’il paraît qu’il faut être poli.
En traînant son mentor derrière elle, elle se dégage de la petite stalle et progresse vivement vers la sortie. Il va falloir qu’ils sortent de là. Vite. Ils peuvent pas rester dans un lieu où la fenêtre s’est brisée, et où une floppée de pierres se joue un remake de Stonehenge.

Il faut qu’ils sortent. Il faut qu’ils partent.

Il faut qu’ils se cassent de ce bar.
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