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Ambrose Atkins
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Mer 12 Jan 2022 - 22:08
J’aimais pas les murs blancs.
Je détestais les murs blancs.
J’avais foutu des racines, des feuilles, des fleurs sur ceux de mon laboratoire. J’entendais que ça gueulait, dans les couloirs, en blouse blanche. Je me dis qu’ici, ils savent que ça, gueuler, râler, cracher. Ignorant que la race humaine n’était composée que de lamas, je me sentais plutôt à l’aise dans mon espace délimité. J’y passais mes journées.
Je m’en foutais, de leurs plans de promotion canapé. Je m’en foutais, de leurs techniques pour cuisiner plus rapidement. Je me disais que mes repas se composaient uniquement des nouilles instantanées et de temps en temps de plats commandés. J’avais sûrement pas le temps de cuisiner, que je disais à la salle, pendant que des regards inquisiteurs se posaient sur ma gueule.

Alors, non, j’aimais pas les murs blancs, j’aimais pas ce travail, et j’aimais pas non plus quand on me demandait de rester quelques heures de plus la nuit. J’avais pas réellement besoin de cet argent, mais je préférais regarder les caméras de mon lieu de travail pendant de longues heures la nuit plutôt que rentrer dans mon appartement froid et vide. Je me dis que je pouvais toujours y voir quelque chose, constater une aventure, et je regardais avec un peu trop d’avidité les images désespéramment immobiles des caméras. J’aurai sûrement une anecdote à raconter demain, quand tout le monde arrivera avec ses histoires de gosses, de famille nombreuse, d’engueulade avec monsieur ou madame, pendant que je dirai que j’ai vu un pigeon entrer dans le réfectoire à quatre heures du matin mais que tout le monde s’en fout.

Cette nuit-là, c’était particulier, c’était différent. Je remarque une caméra sacrément immobile. Je ne m’attendais pas à voir mon laboratoire bouger dans tous les sens, mais je pouvais souvent capter quelques bugs vidéos, des renouvellements d’images, quelque chose. Là, rien. Mon laboratoire était une photographie en argentique, et j’étais persuadé que c’était pas ma vision argentique du monde qui l’avait influencé. Je hausse les épaules un moment, les yeux rivés sur ce mystère pendant que je tourne, las, sur ma chaise à roulettes avec une tasse de thé vert très sucré à la main. J’arrivais pas à connecter le rapport, j’arrivais pas à comprendre.
Alors, je prends une lampe, je prends mes clefs, je prends une bombe au poivre, et je descends. Je maudis les restrictions budgétaires d’avoir coupé les fonds pour les agents de sécurité par la même occasion. J’entendais que ça parlait de grève et de syndicat, mais j’en avais rien à cogner car hors de question que je fasse une réunion supplémentaire ici.

Surprise et stupéfaction quand j’ouvre ma porte et entend un léger bruit. La lumière est allumée. Je fronce les sourcils et regarde la caméra. Elle semble fonctionnelle. Quelque chose ne va pas. En me penchant légèrement vers le stock de plantes, je vois quelqu’un, de dos, casque sur les oreilles, en train de fouiller. Je le fixe.
Je deviens sûrement aussi blanc que les murs, et j’aime pas ça. Je le fixe toujours et déglutit.

Instinctivement, je referme la porte et il semble que je le fixe toujours à travers la matière.
Je rêve, parce que c’est pas possible. Je me dis mais la caméra, elle doit voir, tout ça. Et l’autre, il a un casque, il doit sûrement travailler ici pour être aussi détendu ? Les voleurs, ça a une cagoule sur la tête, parce que je l’ai vu dans les films. Je regarde un peu la poignée, où mes doigts sont serrés autour parce que je comprends rien. Je me souviens pas de tournage de séries télévisées dans mon laboratoire, j’espère que mes connards de collègues m’en auraient parlé.

J’ouvre la porte de nouveau. Il n’a pas bougé, à part sa tête qui bouge un peu au rythme d’une musique que j’ignore.

« Bonsoir ? »

Il m’entend toujours pas.

« Eh oh … ? »

Toujours rien.
Je me dis que la situation est étrange.
Enfin, je crois.

Je suis sensé surveiller les lieux, et visiblement je suis pas bien doué pour ça. Je me dis que je vais le foutre dehors, mais j’ai peur qu’il se débatte et que finalement, ce soit moi qui vole par la fenêtre. Mon laboratoire est au neuvième étage. J’ai peur parce que je suis sûr de mourir dans la chute.
Alors, je prends une seringue sur la table centrale. Je choppe une petite bouteille de mercure et voit le liquide remplir le corps de la seringue pendant que je tire sur le piston.
S’il voulait m’ignorer et ne pas m’entendre, c’était mal barré.

Je m’approche de lui sans réellement de tentative d’être furtif. J’entends sa musique jusqu’ici. J’espère presque faire trop de bruit, qu’il se retourne et me voit. Mais j’ai sûrement la même couleur que les murs, donc je m’y confonds, et ça fait tellement longtemps que je suis dans ce laboratoire que je suis devenu une des feuilles sur mon mur.
Alors, je me jette sur lui, attrape ses cheveux et plaque sa joue contre la paillasse pleines de spécimens, l’aiguille de la seringue contre sa jugulaire externe.

« Excuse moi, mais je peux savoir tu te fous de la gueule de qui là ? »


Je serre un peu ma prise, et voit qu’il est jeune. Je me demande ce qu’il peut bien foutre ici, à essayer de voler des plantes.
Il y en avait partout dehors, en dehors de mon laboratoire.

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Mer 12 Jan 2022 - 23:37

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Feat.   @Ambrose Atkins  

Signé Rog's Eyes!  Rogus - (rogus) acrid avid jam shread 1f60b  ~

 

Tu sais qu'tu peux parfois être super con, Rogus ? T'as d'la suite dans les idées, y a pas à dire. Encore faudrait-il qu'elles soient bonnes ! Mais là, t'atteins l'pompom avec celle là ... Vraiment! Tu t'étais promis de plus remettre les pieds à Seattle après trois-quatre malversations et coups et blessures variés. Mais t'étais là. Qu'est-ce que tu foutais là ?! Au pied de ce laboratoire ? Tu savais même pas quel genre de bazar ils f'saient là d'dans, mais t'était prêt à les cambrioler et à rafler tout c'que tu pouvais. Bah oui mon p'tit Rogus, on s'comprends. Nécessité fais loi, et ce genre de labo privé sont assez friqués pour s'payer une assurance et remplacer tout ce que tu pourras chiper. Au final ce s'ra un crime sans victime! Mais encore faut-il que du haut de ton mètre soixante environ, que tu considères ça comme un crime! Pour toi, c'est plus un jeu, une aventure plutôt qu'un larcin sur le point d'être commis.
Tu comptes les étages et t'amuses à choisir un chiffre impair , parce que tu trouves les pairs ennuyeux, et un étage assez élever pour commencer ce que tu pourrais considérer comme le premier niveau de ta partie de cambriolage! L'escalade. Petit sorcier astucieux que tu es, tu saisis sur ton ceinturon, passait autour de ton torse, deux petits tubes à essais assez crade, il faut l'avouer, qui contiennent chacun un liquide verdâtre luminescent. Tu fais c'que tu peux, avec ce que tu récup' dans ta décharge Rogus, mais si tu veux vraiment mériter le titre d'alchimiste, il te faut du matos. Et ça urge, vu l'état de c'que tu t'trimballes! De tes deux potions, tu en dégoupilles une, dans laquelle tu place une mèche de tes propres cheveux avant de la reboucher. Puis tu la pose au sol devant toi. Tu te saisis de la seconde, que tu ouvre d'un mouvement du pouce, et tu l'engloutit d'un gloups! Dans l'ombre des fourrées dans lesquelles tu étais planqués, ton corps s'enveloppe d'un nuage de fumée verdâtre avant de se dissiper en rapetissant, dévoilant ta nouvelle forme. Tu n'as pas un échantillon très variés d'ADN animal, tu n'as que des chiens, des chats, et des poils de rongeurs, non-identifiés pour le moment, à ta disposition pour tes expériences. Te voilà devenu un chat d'âge moyen au pelage roux.
Depuis ton incartade avec Feyre Nightshade dans ta décharge, tu saisis un peu mieux le principe de ta propre potion de transformation! Les effets durent environs une heure à petite dose, à moins de prendre la contre-potion que tu as pris soin de préparer avant ton changement. Tu la saisis dans ta gueule de chat, et te voilà partie à l'attaque de ce mur de brique. Tu as l'aisance du félin de ton côté, et les pensées humaines pour l'alimenter. L'ascension n'est donc pas un soucis, mais plus une partie de plaisir! Tu atteins bien vite une fenêtre du premier étage, et ton entrée se fait facilement.
Une fois à l'intérieur, tu t'amuses à éclater ton antidote contre le sol en le faisant rouler de la patte. Car c'est bien connu, les chats adorent faire tomber des trucs. Et sur le coup, tu trouves que c'est le truc le plus fun à faire. Alors tu le fais! Puis t'as pas d'pouce pour l'ouvrir! Tu sautes donc avec grâce et déhancher depuis une armoire jusqu'au sol et tu lapes, lapes, lapes.

D'un pouf, tu reprends ta forme originel. Celle du petit humain espiègle aux cheveux blonds sales et à la tenues rapiécés et grunge. Tu mets ton casque sur tes oreilles avec un franc sourire et tu appuis sur play avant de passer au niveau deux du jeu. Le casse!
La musique t'emplit les oreilles et te transporte dans ton propre monde. La voix du chanteur rap les paroles, tandis que tu enfournes une sucette dans ta bouche. D'un geste de la main, tu balances un autre de tes breuvages surprises vers la caméra du surveillances que tu as captés dans l'coin de la pièce. Une sorte de formation minérale se forme à l'impact, lorsque le liquide se repends, et bloque le mécanisme de visionnage. Une fois qu'c'est fait, tu tournes sur toi-même, agites la tête en rythme et tu avises enfin c'que tu as devant toi!

C'est un laboratoire, mais qui à son propre style! Y a d'la verdure partout. Tu t'attendais à une ambiance plus blanche et chimique, mais qu'à cela ne tienne! Des plantes, tu en trouveras toujours une utilité dans tes notes de sorcelleries. Tu ne peux pas toujours improvisé avec les produits du bords de toute façon. Si tu veux passer au level au d'ssus en magie, te pose pas d'question, mon Roro! Tu f'ras l'tri à la maison, pénard.
Tu ouvres un vieux sac en bandoulières à l'aspect vieux et usées, mais qui ne t'as encore jamais lacher depuis qu'tu l'as, et tu commences à y enfourner des tubes à essais, que tu places avec plus ou moins de précaution comme tu t'agites toujours sur l'coup de ta musique. Y a p'têtre beaucoup d'plantes dans ce labo, mais tu trouves aussi des produits plus "standard" que tu reconnais pour en avoir déjà piquer. Tu regarde les flacons, et tu les fais sauter dans ta main avant de les rattraper, ça t'amuses, puis hop dans le sac. Bon t'aurais moins d'allures si t'en f'sais tomber, mais tu t'rates pas. Puis c'est pas comme si t'avait un public! En ce qui concerne les plantes, tu peux pas pas y aller à l'arraches. Donc tu avises les noms, les retenant de mémoire afin de les retranscrire plus tard, puis en secouant les épaules sur le rythme de ton dancefloor imaginaires, tu commences à mettre les plus petits pots avec les pousses dans ton sac, qui commence déjà à faire du bruit à force de se remplir! Ta première rasade se passe donc bien. T'aimerais trouver un ou deux autres sac qui trainent pour en prendre un maximum avec toi. Parce que tu sais que tu r'viendras pas. Tu pourras pas sortir aussi discrètement que t'es entré. Mais ça c'est pas un problème pour toi, Rogus!
Alors que les paroles I told you not to play with the misfit toys retentissent dans tes oreilles, tu sens soudainement une poigne s'emparait de tes cheveux mal peignés, et offrant donc une prise parfaite à tout assaillant! Tu te sens ton visage se plaquer contre la surface froide de la paillasse principales du laboratoire, et ton casque tombe de tes oreilles durant l'opération. Vision du coin de l'œil, une aiguille hypodermique contre ta joue... Il t'as fais cracher ta sucette c't'enfoiré! Une saveur fruits des bois, si c'est pas abusé!

Ton assaillant te gueule aux oreilles ce que tu peux bien foutre ici, et toi tu souris. Le son de ta musique résonnant dans le silence maintenant libérer de la pression que le casque exerçait sur tes oreilles. Don't play with the misfits. Come play with the misfits. Don't play with the misfits. Come play with the misfits ~ "-C'est pas l'magasin d'jouets ici ? Bah, mince, c'est qu'j'ai dû m'tromper!" que tu lui réponds à l'exclamative en essayant de donner le change pour ne pas montrer que cette seringue te fous vachement les chocottes en faite! "-Recule, si tu tiens à tes shoes~" que tu lui chantonnes amusé, alors que dans une de tes manches, tu récupère d'un habile jeu de doigt digne de tes instincts kleptomanes, une petite pipette que tu avais préparé au préalable. Parce que t'es le genre de gars à avoir toujours un tour dans sa manche, et ouai! D'une pression tu libères le larme de potion orangé, qui en s'éclatant au sol explosent dans un petit boum de fumée. Pas une grosse explosion, juste une mini pour apeuré ton adversaire. Toi t'as l'habitude de sentir le cramé, alors tu profites de la détonation pour sauter à plat ventre sur la paillasse et passer de l'autre côté.
Tu te rétablis en relevant la tête tel un campagnole amusé et tu fixes ton nouveau camarade de jeu. "-Chat, c'est toi qui est!".

Puis tu t'enfuis en courant, tout en remettant ton casque sur tes oreilles, par la première porte ouverte que tu vois! C'était pas encore ton niveau trois, mais tu considérais ça comme un stage bonus! Alors autant en rire et rendre ça fun! You stranded with a bad bunch of misfit toys ~


Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD
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Jeu 13 Jan 2022 - 3:01
Le magasin de jouets.
Je regarde sa sucette mêlée à sa bave qui s’est étalée sur la paillasse, et je soupire. Je me dis que c’est un gosse, et que la seringue, c’était surtout de la gueule pour paraître un tant soi peu menaçant. J’ouvre la bouche pour répliquer que non, ici, c’était pas le Toys’r’us du coin, qu’il fallait qu’il dégage rapidement sinon j’allais avoir des emmerdes et que donc lui, allait avoir des emmerdes par la même occasion, que la situation me saoulait, que j’avais besoin de mon thé parce que j’avais vu suffisamment de conneries pour aujourd’hui et que là, précisément, j’avais tout sauf envie qu’on m’emmerde.
Sauf qu’il est futé, le gamin. Il me dit de faire attention à mes chaussures, et je ris intérieurement. Il allait faire quoi, l’autre bouffon ? Me marcher sur les pieds ? J’étais terrifié.

Sauf que.
J’entends une énorme détonation. Par réflexe, je recule rapidement et regarde le sol d’un air paniqué. Y avait rien. Rien du tout. Je reste un peu interdit, pendant que l’autre commence à faire du parkour dans mon laboratoire et s’enfuit en courant en me traitant de chat. Ou en me demandant de jouer. Ou en me disant que les chats jouaient. Enfin, j’en savais rien, et je me dis que je comprenais pas grand-chose à la situation et que j’aimais pas ça.

« Putain ... » s’échappe de mes lèvres et se traîne la gueule sur le sol certainement.

J’avais pas envie de jouer à la police. J’avais pas envie de faire mon travail le soir. Si j’étais là, c’était pour boire du thé tranquillement et regarder des vidéos de papillons sur mon téléphone. J’aurai pu le laisser se barrer, mais j’ai vu qu’il a pris tout de même pas mal de spécimens sur la paillasse. Le type de plantes un peu chères, et je me liquéfie. Si je les retrouve pas, ça sera sur ma gueule que ça va retomber, et certainement que mon salaire chutera avec.

Je serre la mâchoire et choppe la sucette pour la foutre à la poubelle parce que ça me fout la gerbe.

Je m’élance et entend les rires du gamin dans les couloirs. J’ai l’impression d’être un moniteur de colonie de vacances, et je me dis que ce laboratoire, c’est pas un putain de centre aéré. J’ouvre toutes les portes, et quand je le trouve, je le vois se marrer puis se barrer en courant par une autre issue.
Bien entendu, on était dans un putain de laboratoire. Il y avait des issues de secours de partout.

Il a l’air content de sa connerie, pendant que je rappelle que mes poumons de fumeur compulsif sont en train de crever. Je saute les escaliers trois par trois, rate des marches, essaie de prendre des raccourcis car j’ai mon badge pour ouvrir certaines portes.

On se retrouve dans une salle. Face à face. Je me pose, calmement, j’essaie d’être diplomate en oubliant que j’ai menacé de le tuer avec une seringue.

« Ecoute mon grand … J’ai pas le temps … De jouer à ... Je sais pas quoi ... Je dois bosser … Alors écoute … Tu pars … On en reste là … Je te donne un coquelicot si tu veux ... » J’ai la voix haletante parce que j’en peux plus de courir comme un débile dans tout le labo. « C’est joli … Les coquelicots … Non ? » Puis je tousse mon futur cancer.

L’autre en a visiblement rien à secouer, puisqu’il recommence à passer sous et par dessus les paillasses. Je soupire et recommence à courir en essayant de le devancer pour fermer des portes au passage. L’abruti a la même idée et me jette une porte au visage. Je gémis et porte les mains à mon nez en crisant un peu de mon côté.

« MAIS PUTAIN C’EST QUOI CE BORDEL, REVIENS. »

Cinq minutes plus tard, j’entends rien d’autre que le silence. Je suis surpris. C’était pas arrivé depuis au moins dix minutes. Essayant d’être le plus furtif possible, j’entre dans la salle. Elle est entièrement blanche, et je suis stressé rien qu’à regarder les murs. J’ai l’impression qu’à tout moment, je suis juste dans un hôpital et que c’est un rêve lucide et bizarre. Je suis peut-être somnambule, ou juste en plein délire tout seul. Je me dis que la scène est surréaliste. Je me fais un sommaire dans ma tête.
Je suis sensé surveiller un laboratoire de nuit alors que je suis pas vigile, une caméra marche plus, un gosse a essayé de voler mon espace de travail et maintenant je me retrouve à me niquer les poumons parce qu’il veut … Jouer ?

J’ai besoin d’une clope.

Elle arrivera plus tôt que prévu, parce que j’entends une porte bouger légèrement. Mon regard se braque directement vers la source du bruit. Il se serait quand même pas caché dans le placard ?

« Alors, comme ça, on change de jeu ? » je dis à voix haute.

Je comprenais plus trop ma vie, à ce moment précis, et j’en reviens pas de sortir des phrases pareilles sur mon lieu de travail. Je m’approche du placard et ouvre la porte brusquement. L’autre est là, tout content visiblement. Je le fixe. Il est très jeune, je doute même qu’il soit majeur, avec son air tout chétif et sa tête de gamin. Il a l’air également tout petit, pour passer dans ce placard à balais, vu qu’il a pas l’air spécialement recroquevillé sur lui-même. Je me demande sincèrement ce qu’ont les gosses de ce pays à faire des délits comme ça.
Je le fixe, parce que j’ai l’impression de voir juste un chaos sur pattes prêt à m’exploser à la gueule à tout moment.

« Tu m’as saoulé. » C’est mes poumons qui parlent. « Ecoute, on arrête les conneries là, je te prends la main si tu veux, je te ramène dehors et tu me fous la paix, ça te va, kiddo ? »

J’avais même pas envie de le gifler ou quoique ce soit.
Ce que je voulais, c’est qu’on arrête de me casser les couilles à deux heures du matin.

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Ven 14 Jan 2022 - 22:40

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Feat.   @Ambrose Atkins  

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Tu t'enfuis en courant à travers les couloirs, petit voleur, et ça t'amuse. Ton ricanement se répercutent sur les parois quasi hospitalière de ce laboratoire. Mais, arrêt sur image dans ta course pour une rapide présentation des protagonistes de cette épisode! Rogus, nom scientifique Minus espiéglarius devastatus. Petit animal aux tendances klepto-destructives, il irrite souvent les comparses de son milieu naturel ainsi que dans ceux desquelles il s'aventure. Fougueux et énergique, il aura tendance à vous épuiser rien que pour s'amuser. Reprise de l'action tandis que tu cours en te fendant la poire de la situation, rien n'est grave avec toi Rogus, même quand on te prends sur le fait! Toi, tu détales! Et tu sais bien faire, habitués à aux rues de Seattle depuis ton plus jeune âge, puis à celle de bien d'autres villes en bon bourlingueur que tu es, tu t'éclates à t'appuyer sur un mur pour te propulser au détour d'un couloir, tu fais des roulades et des acrobaties, ouai on pourrait appeller ça une sorte de parkour! C'est comme si ton sang n'était qu'un épais composé de sucre et d'adrénaline mélangé.  Mais retournons un peu en arrière avec un traveling compensée de l'imaginaire! Tout ça pour quoi ? Revenir au point de départ du laboratoire et de ce mec bizarre à la seringue qui laisse échapper sa frustration de t'avoir vu débarquer dans sa life d'un putain déjà on ne peut plus exaspéré! Arrêt sur image donc. Tu ne connais pas encore son nom, mais pour ceux qui nous lisent voici une bref description du spécimen selon le comique de la situation actuel! Ambrose, nom scientifique Scientificus pascontentus et encolérus. Tu ne connais pas les habitudes sociales de cette étrange spécimen que tu rencontres pour la première fois. Tu sais juste qu'apparemment, il n'aime pas qu'on vienne empiéter au sein de son paisible territoire! Affaires à suivre donc! Remettons l'action en route histoire de voir comment ce jeu du chat et de la souris va donc évolué!

Retour sur Rogus, toujours dans sa course. Play. Au moins, ça te permets de parcourir une grosse partie du laboratoire à vitesse grand V! Toujours musique à fond dans les oreilles, Tu ne t'attardes pas dans toutes les salles par lesquelles tu passes, mais tu piques des trucs au passages, allant d'une tablette comme au simple style ainsi que ce rouleau de scotch là! T'aimes le scotch, c'est super utile! Tu croise le visage de l'autre, essoufflé et énervé, tu lui tires la langue en posant ton index sous ton œil pour l'étirer et faire une grimace avant de t'enfuir dans les escaliers! Tu glisses sur la rembardes et tu sautes sur les marches de béton une fois atteins le 7ème, parce que t'as zapper le huitième étage t'aimes pas les pairs rappelons le.
Tu décampes et tu déboules dans un autre laboratoire, une salle plus grande avec plusieurs paillasses. Tu sors un étuis de smarties d'une de tes poches, et tu te prends une petite pause tranquille même si tu n'es pas essoufflé, t'as un petit creux. Et le gout du chocolat dans ta bouche te ravis, alors que tu les enfournes trois par trois. Alors que tu avales un assortiment orange, jaune, violet, voilà ton asaillant de tout à l'heure qui te rattrape enfin. Tu baisses ton casque et le regarde comme un camarade de jeu qui attendait son copain trop lent. Dans l'attente. Tu baisses ton casque sur une oreille pour lui accorder une fraction de ton écoute pendant que le rock te détruit l'autre tympans. En faite t'aurais tout aussi bien pu pas l'écouter pour ce qu'il à à t'dire! Il te prends pour une sorte d'attardé, avec son histoire de coquelicot, ou quoi ? Remarque, c'était pas dans l'magicien d'Oz qu'ils s'étaient servis de Coquelicot pour confectionner des sortes de potions de sommeils ?
Bah! Tu réfléchiras à sa plus tard, tu repositionne rapidement ton casque et t'enfuis en passant sous et dessus les tables carrelés blanches, ne faisant plus du tout attention au matériel autour de toi, tu renverses tout sur ton passage. Un peu comme les traces de tes bottes sales que tu as laissés un peu partout au neuvième étage! Tu devances le gars, qui se croit plus rapide que toi, et pour lui apprendre, tu fais exprès de lui claqué la porte à la figure! De l'autre côté de la porte, tu émets un rire bref et sardonique digne de Nelson dans les Simpson. "-Ha Ha!"

Puis te voilà r'parti! T'entends l'autre gueulé, mais tu perds pas de temps en rigolade, tu détales! Mais pas bien loin. Parce que courir dans tout les sens, aussi amusant que cela puisse-t-il être pour énervé l'autre énergumène soit-il, n'est pas une solution probante pour te sortir de cette situation. Il te faut quelques minutes de calme pour réfléchir. Ou bien ...Tu te dis que tu pourrais aussi bien te planquer! Bruyant comme tu es, il y a peut-être une chance qu'il pense que tu t'es enfuis si tu restes caché un bon moment, tu crois pas ? T'entre donc dans la salle de gauche, pourquoi pas la droite ? On s'en fout, c'est juste ton reflexe primaire. Encore un labo, pas de vrai planque en vue, si ce n'est ce minuscule placard... T'as pas l'choix, t'as pas l'choix Rogus, commence pas à tiré la tronche! Et magne surtout, t'as toujours l'autre sur les talons!
C'est étroit, mais tu passes. T'es pas bien épais, mon Rogus. Parce qu'il faut s'le dire... Les bonbons, c'est bien. Mais ca fait pas un vrai repas. Et toi t'en sautes souvent, des repas. Alors tu tiens à l'intérieur de ce minuscule espace, même avec ton sac et tes poches bien remplis de tes larcins. T'essayes de te mettre à l'aise, parce que tu vas y passer un moment dans ce placard, et c'est sans doute ta plus grande faute puisque tu entends la voix de ton poursuivant dans la pièce. Le cache-cache est vite avorté, mais tu ne te laisses pas démonter pour autant. Te voilà déjà en train de préparer une surprise!

Il ouvre, la porte. Tu souris, tu te retiens de rigoler d'avance. Tu l'as saoulé, tu le sais et tu te dis que tu serais riches à milliard au vu du nombre de personnes qui ont pu te sortir ces même mots dans cet ordre exact et précis. Mais l'autre te prends vraiment pour un gosse, vu comment il te parle... Il pense que t'as quel âge au juste ? Bon tu fais facilement un an ou deux de moins, mais zut quoi. T'es pas si juvénile ? Si ? Bah ça explique pourquoi t'en imposes jamais avant d'avoir fait péter quelque chose!
Ahalala, mon pauvre scientifique. Si tu savais ce qui irait à Rogus, tu ne lui parlerais pas comme ça. D'ailleurs, le voilà qui te réponds! "-J'préfère te piqué ton porte-feuille, ton passe et me barrer tranquillou! ~"

Tu lèves la main, avec ton sourire de génie maléfique sur les lèvres, à l'intérieur de ta paume, un tubes à essais avec son bouchon en liège. A l'intérieur, une solution à la couleur rose fuschia. Tu dégoupilles comme une grenade, car tu sais qu'à la simple exposition de l'air, ta potion se condense en une sorte de fumée. Et il ne te restes plus qu'à la soufflé au visage de ton adversaire pour des effets très fun à constaté! Sauf que t'es trop sur de toi Rogus, et à cause du destin et d'un échec critique au dès, au lieu de soufflé, te voilà en train de tousser. Et le nuage se propage dans le placard et au dela, mais c'est toi qui prend le plus gros de ta potion hilarante Rogus ... T'es pas doué...
Tu glisses sur tes fesses, te mettant à rire d'abord doucement, puis franchement. Tu t'assois et tu pointes un doigt hilare sur Ambrose pour te moquer de lui avec la subtilité d'une hyène. Sauf que t'es complétement shouté mon Roro... "-Je m'enfuiiiis, je m'enfuiiiiis ~" que tu répètes tel la réplique de la célèbre parodie de film d'horreur que tu aimes tant alors que tu bouge pas d'un iota en faite.


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Mar 18 Jan 2022 - 1:58
Il est complètement défoncé.

C’est que je pense quand je le vois glisser contre la porte du placard, complètement hilare, à délirer complètement après avoir fait une manipulation bizarre avec du liquide rose, violet, bleu, j’en sais rien. Je lève un sourcil, parce que j’ai envie de savoir ce que c’est. Est-ce que ce gamin est un dealer ? Est-ce qu’il a découvert une synthèse de l’ecstasy et du gaz hilarant ? Et surtout, quel âge a-t-il ? J’en avais absolument besoin, à ce moment précis. Je devais savoir si je devais contacter la police, la DASS, ou directement la maison de redressement pour mineur.
Je porte une main à mon nez, et remarque qu’il saigne un peu. Foutue porte.

« Tu t’enfuis pas du tout, t’es en train de rigoler comme un con, kiddo. » Je déclare, visiblement perspicace.

Je suis curieux. Je sais pas ce qu’il fout là, et je commence à me dire qu’il essaie sûrement de créer des synthèses de drogues avec les plantes de mon laboratoire, peut-être ? J’avais peut-être affaire à une sorte de baron de la drogue, ici, devant moi, avec son air juvénile et ses cheveux en pétard. Je me dis qu’il est peut-être ultra violent, prêt à tout, qu’il se cache juste derrière une couverture. C’est même peut-être un masque qu’il porte, pour paraître plus jeune et cacher les soupçons. Et si c’était juste quelqu’un de petite taille de très dangereux qui utilisait je-ne-sais-trop quelle technologie ?
Je suis décidément intrigué par le petit gars en face de moi.

Je me dis que l’autre est visiblement immobilisé par ses propres rires, et je décide de nous enfermer dans la salle. Nous sommes au septième étage. S’il veut s’enfuir, il faudra sauter par la fenêtre. Je me dis que j’aurai peut-être la mort d’un gam… Enfin. De quelqu’un sur la conscience. Je pense à mon thé, et me dit que j’en ai marre qu’on m’emmerde ici. Il est sûrement froid, sans goût à l’heure qu’il est, certainement trop infusé, et peut-être que le laboratoire est sous des assaillants multiples qui reviennent en surnombre.
Mes pupilles se dilatent. Et si c’était un piège ? Je tourne la clef dans la poignée. Et si c’était juste un enfant envoyé par une troupe de malfaiteurs, juste ici pour trouver des informations que j’ignorais ? Est-ce que je savais réellement pour qui je travaillais ? L’homéopathie, ça utilise du poison. Je peux créer ce que je veux, ce que je sais, mais j’ignore comment c’est traité ensuite. Je respire lourdement. Je suis confus.

Ce gosse. Y a aucune raison qu’il soit ici. Personne vole des feuilles.

Je nous enferme et retourne le voir, toujours aussi utile et hilare dans son casier. J’ai presque envie de l’enfermer à nouveau et de le laisser là, retourner à mon thé, retourner à mes caméras, retourner à mon occupation première : celle de ne rien faire. J’étais pas payé à jouer les baby-sitters. J’avais sûrement un peu de mal avec les enfants, parce que je savais pas à quoi ça pensait, un enfant. Je savais même pas où s’était arrêté ma propre enfance, alors comment je suis sensé le gérer, l’autre avec ses trucs qui explosent et-
Qui explosent.
C’était un individu dangereux.

Je retourne vers lui, décidé à en apprendre un peu plus.

« Alors, faisons un sommaire, kiddo. »

Je tire une chaise pour me foutre devant lui, penché, la tête sur les mains et le regard vide et fixé sur ses poches qui m’intriguaient.

« Tu viens dans mon laboratoire, tu fais exploser une bombe dans mon laboratoire, sur mon lieu de travail. Là, tu pars en courant, dans mes couloirs, tu exploses mon nez, et t’es là, dans mon placard, à te foutre de ma gueule, avec une sorte d’ecstasy liquide mais d’ailleurs je- »

Je me décide à m’approcher pour regarder dans ses poches, les yeux rivés sur ses mains que je tente d’immobiliser tant bien que mal avec mes genoux, le creux de mon cou, ma tête. Je me dis qu’on est dans une position très inconfortable, et que le métal comme la tempe, c’est franchement peu agréable.

« Mais tu m’expliques c’est quoi ce bordel ? »

Je sors une fiole et m’écarte vite fait bien fait. Elle était remplie d’une substance étrange, indéfinissable. Sûrement que c’était un mélange instable, inconnu, parce que j’étais biologiste, pas chimiste. J’essaie de me questionner sur son fonctionnement. Peut-être que c’était un liquide à remuer pour provoquer une explosion, peut-être que deux parties étaient séparées par une vitre en verre au milieu que je ne pouvais pas voir à l’oeil nu. J’évite de remuer le bordel, de peur que ça m’explose à la gueule une nouvelle fois.

« Mais t’es quoi au juste ? Un gamin perdu ? Un dealer ? Un terroriste ? Ils sont où, tes parents ? Qui s’occupe de toi, kiddo ? Qu’est-ce que tu viens foutre dans un labo d’homéopathie et surtout. »

Sans réellement le vouloir, mon regard s’illumine un peu, malgré moi, malgré mes envies, malgré le fait que je suis sincèrement intéressé par cette histoire d’explosion plus amusante que mon poste chiant de surveillant de caméras fantômes.

« Comment ça marche, ton truc ? C’est de la chimie ? T’as quel âge, pour maîtriser des trucs comme ça ? Ça a changé, le lycée. A mon époque, on voyait les couleurs, c’est tout. »

A mon époque, je me sens presque vieux en disant ça, pendant que je regarde la trentaine avec un air encore un peu insolent.

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Ven 21 Jan 2022 - 20:50

acrid avid jam shread


Feat.   @Ambrose Atkins  

Signé Rog's Eyes!  Rogus - (rogus) acrid avid jam shread 1f60b  ~

 

Tu continues à te poilé, mon p'tit Rogus. C'est pas ta faute, t'y peu rien pour le coup. Tu sifflotes et tu fais des bruits incongrus de gamins un peu stone devant l'autre type qui essaye de t'ramené à la réalité. Mais bon vu ce que tu t'es pris dans l'nez, il te faudra un moment pour redescendre. Ou p't'etre un sandwich! Poulet mayo sivouplaitmerci! Par contre, comment qu'il t'appelle le truc en blouse blanche là ?  Tu r'ssemble à une prof de physique-chimie! Pas compris, mais t'aime pas la sonorité. Tu te le pointes même du doigts comme si c'était lui la chute de la blague. Et tu rigoles. Héhéhé, hihihi, hohoho!

Le type s'met à faire des trucs dans la pièce, tu bouges pas, t'es hilares, t'as mis des doigts en pistolet et tu te mets à tiré sur des cibles imaginaires au plafonds. Pas que t'es def' au point d'voir des p'tits éléphants roses, mais ça t'amuse de t'éclater comme un enfant. Faut dire c'est un peu ton mode de base Rogus. Pour cause de chute de pierre dans la tronche, tu t'es retrouvé comateux toute ton adolescence. Tu es donc passé du stade de pré-ado à adulescent en l'espace d'une grosse sieste! Ca t'as pas aider à être très mur, tout ça. Le scientifique revient vers toi, il tire une chaise, y pose ces fesses puis te regarde de travers. Enfin pas de travers, il s'est vouté sur lui-même et repose son menton entre ces mains! Tu t'amuses à l'imité, un sourire aussi grand que le chat d'Alice sur la tronche. En retenant des ricanements digne d'une hyène.
Tu le laisse parler, tu l'écoutes, mais à chaque "mon" qui sort de sa bouche, ton rire franchit tes lèvres de façon incontrôlable.  Mais dans l'enchainement de sa phrase, il s'arrête, il se penche. Tu le vois s'approcher, et t'aimes pas! Tu protestes, mais t'es toujours hilare donc ton "-Hey m'touche pas, connard!" qui se termine par des esclaffassions n'a rien de bien menaçants, ni d'sérieux. Tu le sens qui te tâtes, qui te fouilles, t'as les poches pleins de bric, de broc et de truc volés, mais c'est avec une de tes fioles qu'il ressort sa main. La situation commence à être de moins en moins drôle. Les effets de tes potions sont peut-être puissantes, mais tu en restes le créateur. Tu t'en es pris dans le pif de tout ces trucs mon Rogus! Puis bon y à toute les questions du mec qui t'assaillent aussi qui t'aident à redescendre. T'essayes tellement de suivre que t'as du mal à trouver du fun dans la situation. C'quoi ça franchement, un putain d'interrogatoire ? Ah bah oui, tu t'es fais attrapé, Rogus, on s'rappelle! Allez, allez...

T'aimerais bien en placés une mais il enchaine, il enchaine. Ta potion semble excité sa curiosité scientifique et tu pourrais ramener ta science si il te laissait l'occasion de causer un peu. C'est quoi, t'es quoi, blablabla et patati et patata, toute la journée ça n'arrête pas ~ Mouai, mon Roro, tu t'dis que t'aurais peut-être du rester chez toi, à hacker la wifi des voisins et un compte Disney + et t'commander une pizza..
"-J'suis pas allé au lycée. 17 ans, c'est d'l'alchimie, pas d'la chimie. Si tu veux savoir, t'as qu'a la balancer." que tu lui réponds dans le désordre le plus complet et de façon à réciter rapidement les réponses.  "-Ou bois la! Tiens, ça s'ra marrant!" que tu dis, sous le coup d'une idée,  en laissant échapper cette fois un tout petit rire de rien du tout.

Il à posait d'autres questions l'mec. T'était peut-être un chouilla euphorique, Rogus, mais t'as un cerveau qui carbure, ainsi qu'une très bonne mémoire. T'es plus visuel qu'auditif mais bon.

"-J'suis un peu tout c'que t'as dis. Sauf pour les parents, moi pas savoir, erreur404. Sinon c'que j'sus c'est un "sorcier"." ajoute-tu en formant les guillemets avec tes doigts, parce que t'es plus du ressort de l'apprenti ou d'un ersatz de sorcier qu'un vrai utilisateur des arcanes comme Morgan par exemple. "-Donc ce que tu tiens c'est ce qu'on appelle une "Potion"." Nouveau mouvements des doigts pour mimer les guillemets. "Pis qu'est-tu t'en fous tout ça ? j'suis juste v'nu piqué des trucs pour faire mes trucs y a pas d'mal, p'tain! Si c'est vraiment à toi tout s'bordel, ça devrait pas t'déranger, tu dois être assuré! Ou alors c'est qui t'fout d'ma gueule et t'es juste qu'un p'tit employé d'merde." lui réponds-tu en le fixant d'un regard de défiance alors que tu commences à entrevoir la possibilité de retrouver en partie tes esprits.
Parce qu'il faut que tu trouves une façon d'lui fossé compagnie Rogus... Tu ne sais pas encore laquelle, mais tu vas finir par trouver... Tu trouves toujours une solution à tout tes problèmes mon p'tit! Tu te demandes si tu ne pourrais pas de sortir de là grâce à tes potions, mais pas en les balançant à la gueule de ton assaillant cette fois-ci, nan... Tu préfères attisait sa curiosité qui lui semble naturel et instinctive. Tu l'as aperçu dans l'éclat de son regard brillant qu'il à posé sur ta décoction.
"-S'tu veux, j'peux t'expliquer comment ça marche. Et j'en ai d'autres aussi."


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Lun 24 Jan 2022 - 3:19


ACRID AVID JAM SHRED

🦋
Il me dit qu’il est à peu près tout ce que j’ai dis, donc je note dans un coin de ma tête que c’est un dealer et fronce les sourcils. La biologie permettait de sévir dans un domaine illégal en particulier, et l’idée de me faire voler l’idée par un gamin m’agaçait.

Le reste, il continue, me baragouine un peu de mots obscurs comme quoi c’est un sorcier, qu’il fait des potions, et je lève un peu les yeux au ciel. Je me dis que les séries sur la magie avait sévi dans le cerveau des plus jeunes, et que tout le monde voulait prendre sa place dans le grand délire collectif autour des surnaturels. Je comprends sa fascination, à son petit âge, mais je garde un œil vigilant. Il était plus jeune que moi, et certainement que Dieu serait très agacé de constater qu’un potentiel fidèle est aussi loin de lui.

« Tu sais ... »

Je me lève pour aller poser le tube quelque part en hauteur, des fois qu’il ait des idées de le récupérer. Je me dis qu’il a pas l’air de savoir escalader les armoires plus que ça, et qu’on fait bien une tête de différence. J’ai aucune idée de commencer il fait ses trucs, et j’ai un peu la honte de me faire battre par un gamin de dix-sept ans en chimie.

« C’est pas parce que tu mets deux trois feuilles dans la boue que ça fait de toi un sorcier. Faut arrêter de prononcer des mots aussi graves, kiddo. »

Je fixe un moment la porte du placard du haut duquel je pose le tube. La texture à l’intérieur est bleue. La porte est bleue. J’ai une guerre dans la tête et l’impression que je pourrais tomber d’un coup dans ce putain de placard tant le vertige est grand.
Je me dis que l’autre gamin se proclame sorcier de pacotille en bouffant des fleurs, aucun soucis. Mais je lève les yeux au ciel, demandant un peu de miséricorde à mon Seigneur parce qu’il est jeune et ne sait pas ce qu’il fait. De mon côté, j’envisage fortement de retourner dans mon laboratoire, de monter deux étages. Le mercure en seringue, c’est suffisamment toxique pour endommager, pas assez pour tuer.

J’ai affaire à un fan d’Harry Potter, et je sais qu’il ment. J’avais vu dans les films qu’ils avaient des baguettes magiques et des chapeaux pointus, et en tout état de cause, c’était pas le cas de l’énergumène en face de moi. Je croise un peu les bras, alors qu’on est toujours enfermés dans ce laboratoire. Je me dis que j’aimerai me balader avec des menottes sur moi, de temps en temps. Je nous aurais attaché ensemble, au moins il aurait pas pu se barrer et j’aurai pu lui poser toutes les questions qui me brûlaient les lèvres.
Je calcule qu’il n’a pas de parents, et je le sens d’autant plus fort quand il se met à m’insulter. Employé de merde.
J’étais sûrement ça. Un employé de merde. Avec un syndrome du larbin bien présent, à dire ok pour surveiller des caméras immobiles la nuit parce que j’avais des fois le droit à une livraison de bouffe gratos et que ça me changeait des nouilles instantanées froides de mon appart glacial.

« Eh eh eh ! Eh oh ! On se calme ! » Je marque une pause. « Ça se voit bien que t’as pas de parents, vu comment tu parles mal, kiddo. »

Je soupire un peu, et je le vois gesticuler. J’ai l’impression d’être au centre aéré, avec des pièges de partout. Je me dis que j’ai au moins l’avantage de pas pouvoir me recevoir une plainte de parents d’élèves. Je fais les cents pas autour de la table, en cherchant une solution à ce merdier.
Il me propose de m’expliquer.

« Non mais je sais déjà comment ça marche, hein. J’ai pas dix-sept ans, moi. »

C’est faux, et j’étais curieux comme pas possible de savoir comment il avait réussi à créer des principes actifs explosifs en les mélangeant dans un tube à essai. Je me dis que ce gamin doit être une sorte de génie chimique, et ça expliquerait cet air un peu perdu et sa capacité à foutre le chaos de partout. Il vivait pour son art, et je pouvais pas m’empêcher de trouver ça un peu chouette. Je préférais certainement qu’il ait ce type de passion que d’autres. Je me dis qu’il aura un meilleur avenir professionnel.
Avec un peu de chance, il aura peut-être même un taf un peu plus stimulant que faire des pilules et des sérums micro dosés en poison non létal pour des hippies post-Charles Manson.

« Par contre, je suis chaud qu’on aille essayer tout ça. Mais pas ici. Pour des raisons évidentes. »

J’avais assez peu envie que le laboratoire explose.
De toute manière, j’avais de plus en plus envie de voir ce que ça faisait, d’avoir la capacité de provoquer des explosions. C’était pas avec mes plantes de botaniste que j’allais faire quoique ce soit. Alors, je regarde ses poches, un peu intrigué. Je me dis qu’à tout moment, il sort quelque chose qui pourrait me tuer.
Je me dis qu’entre ça et regarder des caméras immobiles toute ma vie et faire de l’arnica, c’était un peu kiff-kiff.

« Suis-moi, kiddo. Ou je te prends par la main pour t’emmener dehors, et je sais que toi comme moi, on a pas envie. »

Je prends ma lampe au cas où en ouvrant la porte, des fois qu’il voudrait s’échapper. Je comptais sur des restes de réflexes vaguement acquis chez les Chasseurs pour lui décocher un coup dans le nez pour l’assommer avec le corps de la lampe au cas où. Peu rassuré, je nous dirige vers l’ascenseur qui menait au parking.  


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Ven 28 Jan 2022 - 21:42

acrid avid jam shread


Feat.   @Ambrose Atkins  

Signé Rog's Eyes!  Rogus - (rogus) acrid avid jam shread 1f60b  ~

 

Tu constates donc, Rogus, que son intérêt pour tes potions va te sortir de ce laboratoire sans continuer la course poursuite avec le scientifique chelou comme dans un cartoon et ça t'évitera d'exploser la porte d'entrée, de déclencher les alarmes, etc. Si sa curiosité scientifique le pousse au point de t'emmener de son grès dehors, ce n'est pas toi Rogus et ni tes poches pleines de tes larcins qui va s'en plaindre! Au fond, tu comprends un peu c'type et son intérêt pour tes mixtures, c'est de la pure curiosité scientifique et tu possèdes en quelques sortes la même toi-même! Même si il ne t'avait pas cru lorsque tu t'étais proclamé sorcier, tu ne relevas pas, même si tu aurais bien aimer l'prouver sur le coup te connaissant! Si il y a bien une chose que tu savais sur toi-même Rogus, c'était ça. Que tu étais naturellement un sorcier de sang, que cela te venait de l'un de tes parents, ou bien même des deux. Mais c'était en toi, c'était à toi. C'était toi.

Résigné, mais toujours pour le moins amusé par la situation, tu te relèves faisant grandiloquer tes poches et ton sac à bandoulières que tu passais en travers de la ceinture que tu portais autour du torses et qui contenait plusieurs potions, en plus de celles que tu planquais un peu partout jusque dans ta chaussette gauche.

"-Nan c'est bon ça va j'te suis. Sans résistance." dis-tu en levant les mains en signes de résilience, laissant échappé un soupir vachement bruyant pour la forme. "-Par contre tu vas arrêté d'm'appeler Kiddo où il y à un truc moche qui va s'passer. Moi c'est Rogus. Ro-Gus" que tu lui lances comme si il était débile ,boudeur et contrarié, en lui emboitant donc le pas jusque dans l'ascenseur. Tu es toujours plus ou moins ronchon quand on parle de ta taille, ou de ton apparence plus que juvénile. Les termes "petit", "gamin", "minus", et tant d'autres sobriquets et synonymes ont le don de te foutre la rage Rogus. Et quand t'es en colère, c'est là que la vraie part sorcier de toi s'exprime. Tes potions et tes artifices ne sont que ce qu'ils sont, de la poudre aux yeux. Des jeux d'enfants. Ton véritable pouvoir est une force brute qui agit sur la matière, sans ton consentement, ni ton contrôle depuis ta pré-adolescence et ton accident. Tu ne fais que détruire, sous de multiples formes, sous le coup de la colère ou bien de la peur, pour ne citer qu'elles en générale. Dans l'ascenseur, tu pipes pas mots, tu boudes en regardant les boutons. Boutons que tu as sur lesquels tu as tellement envie d'appuyés d'ailleurs, mais tu te retiens. Toujours dans ton air boudeur forme une grimace sur ton visage alors que tu tapes ostensiblement du pied contre le sol métallique de la cabine, tout en tapotant nerveusement de l'index sur ton avant bras croisés de l'autre.

Tu pourrais faire un brin de conversation mais franchement à quoi bon ? T'en as plus ou moins rien à foutre de ce que l'scientifique peut dire ou penser, t'attends juste la bonne occasion pour lui fausser compagnie, langue tiré et grimace en étirant ton œil avant de disparaitre dans la nuit. Puis il y à cette vieille musique d'ascenseur tout pourri qui brise le silence alors bon...! Le ding de l'ascenseur est comme ton signal pour arrêter de bouder. Si le gars t'as parler durant la descente, t'as préféré l'ignoré en détournant la tête. Faut dire que ça t'fait vraiment chier d'être fait attraper par ce guignol, tout cela à cause d'une énième connerie de ta part, certes ... Mais bon, passons! Après quelques minutes de marches, enfin l'air froid de l'extérieur mais pas vraiment l'extérieur. Ce con nous à menés jusqu'à l'arrière du bâtiment Dans un parking avec qu'une seule sortit barré d'une poutre automatique et surtout éloigné qui plus est!

"-C'est ça qu'tu veux faire, sérieux ? Tester mes trucs sur les bagnoles de tes collègues ? Pfff ... J'fais ça tout les matins après l'ptit dej' chez moi! ... Mais si ça peut t'faire kiffer, enjoy, hein! T'as qu'à prendre celle-là du coup ce s'ra plus fun." que tu lui dis en allant déloger un de tes tubes à essais, bouché d'un bouchon de liège, et salit par une exposition trop longue à des flammes trop chaudes, parfois de façon répétés et aussi ré-utiliser à outrance. A l'intérieur, le liquide orangé qui est en passant aussi ta couleur préféré et fétiche Rogus. Tu l'as lui temps, en plus de la bleu qu'il t'as déjà piqué tout à l'heure. Il à plus qu'à s'amuser l'type et voir si il est content. Tu n'attends juste que le bon moment, celui où il sera trop pris par son expérimentation qu'il ne t'auras plus à l'oeil, puis bye-bye le lourdaud!


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Sam 29 Jan 2022 - 23:27


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Fly me to the moon
On était dans l’ascenseur, et je constate que le temps était extensible. J’entends la petite musique de mon laboratoire, que j’avais envie de vomir depuis quatre ans. Les paroles étaient un peu trop niaises à mon goût. C’était un morceau de jazz, avec une grognasse qui chantait les louanges de l’amour et des étoiles par dessus. Souvent, je fixais la porte, donc je l’entendais pas. Je constatais qu’il y avait le même tag depuis deux ans, et qu’il y avait toujours un petit soubresaut entre le troisième et le deuxième étage. L’ascenseur était le même depuis quatre ans. La lumière blanche m’éclatait la rétine, mais j’avais les paupières trop tombantes pour en avoir quelque chose à faire. Il tremblait beaucoup, comme si il n’avait pas été entretenu.

J’écoute les paroles.
Je sens mon pouls s’accélérer.

Let me play among the stars
Rogus, ou plutôt Ro-Gus, ne parle pas, et je fixe toujours ce vieux tag. Je me demande qui a bien pu le faire. On était sensés être des adultes, alors je me demande qui a bien pu graver un fleuri « fucklicious ». Je penche la tête sur le côté, parce que j’essaie de reconnaître l’écriture.
La vérité, c’est que je connaissais pas grand monde à mon travail. J’essayais de temps en temps de lancer des conversations en salle de pause. On me parlait des exploits de gamins de deux ans, de comment sauver son couple, comment contracter un prêt pour acheter une voiture, de galères émotionnelles et de pré-ménopause. Au milieu de ça, je disais que j’avais fais l’acquisition d’une nouvelle chenille. Au début, je le disais avec beaucoup d’entrain. On était des biologistes. C’était sensé aimer les insectes, les biologistes.
Maintenant, j’avais constaté que j’étais le seul à trouver de la poésie dans le fait que l’escargot glissait sur sa bave, et qu’il devait donc produire des choses pour avancer dans la vie.  

Let me see what spring is like on
Je commence à détester cette putain de chanson. Elle me frappe sur le système, pénètre mes nerfs, contrôle ma colère. Je volais pas avec les planètes et j’en avais rien à foutre de Jupiter et Mars, et j’en pouvais plus de ce refrain qui chantait l’adoration, la sincérité et l’amour.

Les portes s’ouvrent.

« Enfin, putain. »

Je vois encore ces murs blancs, et le fait que je suis seul dans ce putain de laboratoire. Même pas une personne à l’accueil pour nous accueillir avec un sourire bienveillant. J’ai les mains dans les poches de ma blouse blanche, et j’ai la sensation que je pourrais les sortir et que je verrai les conneries que je porte depuis quatre ans toujours au fond.
Je sors, et je vois qu’il fait bien nuit, et que la pleine lune semble se foutre de ma gueule à être entourée de ses petites constellations.

A-Jupiter and Mars
« Je ferai quand même pas ça, Ro-gus. C’est mes collègues, quand même. »

Jupiter et Mars se voient pas dans la nuit, mais je vois Vénus qui scintille trop fort. On dit souvent que c’est une étoile liée à l’amour, et c’est sûrement pour ça qu’elle s’amuse la nuit. Je hausse les épaules. J’étais plutôt Mars, planète guerrière, avec un peu de colère dans le coeur.
Jupiter, elle, disparaît progressivement, pendant que je me dis qu’on y trouve souvent l’expression du professionnel.

Je suis juste là, avec la Lune et Vénus qui brillent fort. J’ai l’impression que ce sera toujours pareil. Que tout le monde s’en branle de Mars et Jupiter, que c’est constamment les discussions autour des sujets maritaux qui seront en salle de pause. Je me souviens des remarques acerbes de mes collègues autour de mes cernes, de ma gueule un peu endormie au travail ou d’un pseudo manque de professionnalisme.
J’étais là, il était tard, il faisait nuit. J’étais là, au travail, constamment, ici.
Ils étaient chez eux, dans leurs familles gentilles et bien loties, en cuillère dans des bras chaleureux. Ils étaient en accord avec la Lune et Vénus, alors que j’avais envie de sortir Jupiter de son orbite pour embrasser Mars.

Je prends la fiole dans ma main. Elle est orange. Elle est sûrement de mon côté, elle.

« Et ça fait quoi, exactement ? »

Je m’installe sur le trottoir, assis. Je surveille toujours mon cambrioleur du coin de l’oeil. Je me dis que ça serait dommage qu’il s’échappe. Je balaie la zone d’un air las avec ma lampe.

« Karen. » La lune est pesante, ce soir. « 43 ans. Mère célibataire avec trois enfants. Elle me parle sans arrêt d’à quel point sa vie est meilleure maintenant qu’elle a plus son mec. Elle me dit sans cesse que je devrais varier mon alimentation, parce que ça me ferait une meilleure gueule. Croit tout connaître sur le crâne humain, visiblement. »

In other words, hold my hand
« Incapable de comprendre que sa petite situation de divorcée lui permet d’avoir une pension alimentaire confortable pour ses trois gosses, préfère se plaindre en buvant son café dégueulasse avec trois sucres. Je te jure, Rogus, elle est insupportable. Tu pourrais pas travailler ici. Enfin, déjà parce que t’as dix-sept ans, donc c’est dur. Mais bosse pas ici. »

In others words, baby, kiss me
J’ai la gorge de plus en plus serrée quand je pense qu’elle me proposait jamais de prendre sa pause avec moi mais que j’étais toujours la bonne poire quand il fallait chialer. J’ai la gorgée nouée quand je revois sa sale gueule entrer dans mon labo pendant que j’étais en train de faire synthèse. Non. C’était pas le moment. Karen avait besoin de soutien, alors, je devais être là. Toujours.
Encore.
Toujours.

Je serre la fiole dans ma main.

Parce que Karen avait l’habitude d’avoir son petit mari qu’elle a dégagé comme une merde, qu’on l’embrasse le matin, qu’on lui fasse son petit-déjeuner.

« Karen, 43 ans, qui aurait du finir prof de SVT au lieu de botaniste parce que jamais là quand on a besoin d’elle, jamais là aux réunions, qui vient chouiner après comme si j’avais la gueule d’un compte-rendu. Je sais même pas pourquoi je te raconte ça. T’as peut-être raison en fait, Rogus. »

Je regarde une dernière fois la Lune et Vénus, que j’envoie se faire foutre allégrement. Je perds Jupiter ce soir. Rogus était Pluton, ce soir, à proposer ce que je rêverai de faire, mais que j’osais pas.

« Peut-être que je devrais exploser leurs putain de voitures à ces connards. »

In others words, baby, kiss me

Je balance la fiole sur sa putain de bagnole. J’entends un grand boom et mon corps se fige un moment. Je vois l’enfer, je vois les explosions de l’Apocalypse. Je m’attends de voir des humains avec des maladies de peau surgir. Des gargouilles que je vois dans les cathédrales se jeter sur moi et me dévorer tout cru. Je comprends que je tremble et que les yeux qui coulent je sais pas trop pourquoi. J'ai l'impression d'être à la place du caillou près de moi, à observer mes chaussures trop bien cirées et ma gueule trop cernée.
Karen me fera plus chier.
J’entendrais plus cette musique cruelle et qui me rappelait le pire dans cet ascenseur miteux et pas entretenu.
J’aurai plus de ronde à faire le soir.

« Tu peux les garder, tes feuilles. Prends ce que tu veux. » Je souris. « File en moi une autre, de tes fioles. » 


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Dim 6 Fév 2022 - 18:44

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Feat.   @Ambrose Atkins  

Signé Rog's Eyes!  Rogus - (rogus) acrid avid jam shread 1f60b  ~

 

Tu ne sais pas si ton geolier d'un soir est sérieux ou non, lorsqu'il te réponds qu'il ne ferait quand même pas ça à ces collègues. Toi tu hausses, les épaules, après tout ça t'es bien égale que la curiosité du scientifique ne vire pas, comme toi, dans la destruction totale et gratuite, ou bien pas. Il voulait savoir ce que ton produit orangé faisait. Tu étais près à lui faire un résumé, très simple et surtout très court! Mais voilà qu'alors, la blouse blanche décide de s'assoir à même le trottoir, laissant son regard allait des étoiles à la fiole qu'il tenait en main puis se mettant soudainement à parler d'une Karen. Rogus, tu es convaincus que chaque êtres dans l'univers à au moins un jour connus, ou bien croisés, une Karen au court de sa vie. Et tu en fais partie. Mais pour l'instant, tu laisse le jeune homme au teint pale s'épancher sur son portrait de la dite Karen. Tu t'accroupis et tu poses ton menton entre tes paumes, l'écoutant sans vraiment en montrer l'intérêt. Cette conne de Karen à l'air d'être une hautaine je-sais-tout, tel qu'il en recevrait la description. Et il était plus qu'évident qu'elle faisait amplement chier notre employé déprimé. Tu relatais bien cela, Rogus, tu trouvais les gens du communs d'un banal mortellement chiant! Il y avait bien quelques rares exceptions, mais tu sympathisais d'avantages avec les freaks et les weirdos dans ton genre. Puis le voilà qu'il s'adresse soudainement à toi, t'offrant un conseil à l'image d'un grand frère que la vie aurait suffisamment presser pour qu'il n'y ai plus un petit centilitre de jus d'espoir dans son petit corps. Rogus, tu te contentes d'hausser un sourcil, entre un étonnement et un dégout sincère.

"-C'était pas dans mes projets t'façon, mec..." que tu dis en guise de commentaire que pour le couper dans son monologue amère et colérique.

Et il continue avec ça Karen, comme si elle cristallisait tout ce qui le désespérait dans sa vie. Tu ne savais pas ce qui trottait dans la tête du scientifique dont tu ne connaissais pas encore le nom, mais tu pouvais bien voir rien qu'à l'expression de son visage que ça n'allait pas. Que ça n'allait plus. Qu'il en avait plus que gros sur la patate.
Tu ne voyais pas non plus pourquoi il te racontait tout cela. Tu le lui fis remarqué d'un haussement d'épaules quasi nihiliste qui s'est perdu justement dans la vide la frustration du scientifique, bien trop pris à vider son sac. Si ça pouvait lui faire du bien de cracher son venin sur la Karen, Rogus tu n'allais certainement pas lui faire la morale. Tu possédais un franc parlé qui pouvait ... Parfois carrément manquer de tact! Il fallait dire que tu n'avais pas beaucoup de filtres, tu disais ce qui te passait par la tête, le plus souvent avec une sincérité trop direct ou brute. Tu pouvais facilement passer pour celui qui avait pour philosophie de n'avoir aucun soucis, et c'était en partie le cas. Tu vivais heureusement ta vie au jour le jour, tel un Tom Sawyer des temps modernes et un peu plus steampunk dans ta propre adaptation. Mais lorsque l'éclat des explosions lointaines des boules de gaz qui illuminait le ciel nocturne s'en allait dans l'obscurité, toi aussi tu pouvais parfois te aller à la noirceur de tes pensées. Tu ne sais pas ce que le scientifique voit là haut, ce que lui inspire ce ciel étoilé qu'on ne verrait pas dans le centre-ville de Seattle, mais sa contemplation semble l'aidait à y voir plus clair. Semble-t-il.

"-Ah ouai? J'ai raison? Ce s'rait bien une première...!" que tu lances, en te relavant, avec ironie et amusement, en laissant un sourire éclairait ta face de petit fripon.

Ton disciple de la destruction semble avoir fait son choix, Rogus. La balance penche et son bras se tend vers l'arrière, puis lançant ta fiole dans un arc de cercle qui, au ralenti, aurait pu donner un effet de caméra superbe! Mais l'action se passant en temps réel, la fiole orangé finit rapidement son parcours sur une des voitures du parking. Sans doute celle de la Karen. A peine le tube à essai éclatât-il sur la carlingue de l'automobile qu'une explosion s'en suivit, redoubler par l'explosion du moteur de la voiture elle-même causer par ton produit Rogus. Le son te parvient, te traverse et pourrait t'emportait dans le souffle de la déflagration. Les flammes, rouges et orangés, éclaire le bleu sombre de la nuit, et tu applaudis en rigolant! Tu es tel le petit diablotin sur l'épaule gauche, dont la voix tentatrice, suffit à faire oublier l'ange qu'on était sensé devoir priorisé dans la vie. Et tu jubiles, à la fois parce que tu à réussis à changer l'alignement du scientifique d'ennemis à alliés, et aussi mais surtout parce que tu te réjouis dans l'anarchie. Bien que pour toi, ça se rapprocherait plus du pur fun!

Soudainement, tu as l'avales de l'employé du laboratoire pour emportés ce que tu veux. Il à l'air d'en avoir plus rien à foutre. Le scientifique dévoué qui t'avait poursuivit jusqu'à manquer de souffle dans les couloirs du bâtiment carrelé de blanc et de béton gris semble s'être définitivement éteint pour laisser brûler un nouveau brasier. Un brasier de révolte, contre tout ce qu'il avait dû vivre, subir et endurer. Sans doute. Qu'est-ce que t'en sais, après tout toi, hein ?

"-Parce que t'as crû que j'allais rendre quoique ce soit ?!" que tu lui dis, jouant le faux indigné toujours autant hilare de ta propre comédie. Mais tu ne vas pas te faire prier pour en emporter plus, du coup! Tu n'as pas fais que prendre des feuilles, dans le labo. Tu as aussi chipé un peu de tout, des stylos, quelques produits, tubes et autres béchers, une tablette et même une agrafeuse! Tu savais pas ce que t'allais en faire, mais sa couleur orange t'avait taper dans l'œil. Tout est un peu répartie pelle-mêle dans ta besace qui commence déjà à bien s'arrondir et se faire entendre à chacun de tes mouvements. "-Tien, j't'en file même plusieurs, si tu m'dis où j'peux trouver les casiers d'tes collègues!" que tu proposes en te tortillant pour extraire le ceinturon que tu portais comme une sorte de harnais en travers de ton torse. Il y avait plusieurs fioles oranges fichés dans les encoches installés à cette effets, deux trois bleus, ainsi qu'une rose et une verte.  "-T'es cap d'exploser toute les bagnoles le temps que j'fais un dernier aller retour ? Puis si ça dit, on peut aussi bien faire sauter l'bâtiment!" après tout, Rogus tu peux pousser un peu le vice,.. pourquoi pas ?!


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Lun 7 Fév 2022 - 1:43


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🦋


J’ai toujours besoin d’une clope, avec tout ce bordel.

J’en tire une de mon paquet et envisage d’aller l’allumer sur le brasier. J’ai assez peu de me brûler le nez en tirant dessus, alors je décide de rester un observateur. J’allume juste un simple briquet et je prends une inspiration.
Je sens que j’ai le visage figé sur les explosions, sur les flammes qui s’échappent de la voiture. Bientôt, l’alarme résonne.

« Et merde ! »

Je sais pas vraiment quoi faire.
Est-ce que j’ai envie de continuer à faire exploser des voitures ? Rogus propose le bâtiment, et je fais non de la tête. C’était trop de travail. Jamais les assurances ne me pardonneraient ça. Si c’était l’affaire d’une ou deux voitures, je pourrais négocier. J’avais le bras long, et il suffirait que j’expose un peu d’argent pour m’en sortir sain et sauf, que je me disais. Alors, je continue à dire non de la tête quand il me parle de casiers, de bâtiment en feu, et de toutes les voitures de mes collègues.

« Mais Rogus, ça ferait beaucoup de paperasse. »

Et j’avais pas envie. Si le gamin pouvait avoir l’innocence de tout faire éclater, c’est certainement qu’il était suffisamment petit pour partir en courant, passer par des tunnels secrets, ne jamais se faire chopper. Je soupire et entends l’alarme incendie continuer à me crier dans les oreilles. J’avais déjà suffisamment de bruit dans le crâne, entre les explosions, l’enthousiasme de Rogus et le TUTITUIOU incessant du putain de rond blanc à voyant rouge qui s’agitait. Je me demandais pourquoi on disait jamais aux alarmes de se taire, pendant que j’essuyais les miennes qui coulaient pour des raisons inconnues.

J’en avais marre. Je voyais déjà des appels aux assurances, des mensonges dans les bureaux de Seattle, mon air convaincu de ma connerie et de mes fantaisies parce que plus que tout, j’avais appris à garder la face. Si je devais inventer une histoire, j’allais moi même y croire, pour mieux la délivrer.

« Les casiers de mes collègues ? » Je rigole un moment. « Tu veux une blouse, c’est ça ? Allez, tiens, cadeau. »

Comme signe d’ultime démission face à un travail qui m’avait un peu trop agacé, je retire ma blouse blanche pour juste revêtir un classique pull, sur un basique pantalon noir, à l’image de quelque chose de fade pour essayer de coller à quelque chose d’intégrable. Je regarde la voiture en flammes. Je me dis que c’était raté pour cette fois.
C’était raté pour Seattle. C’était raté pour cette ville. Il fallait que je parte. J’allais certainement perdre mon travail. C’était impossible qu’on me garde après ça. Si je faisais pas de prison pour pyromanie, j’avais de la chance.

« Au rez-de-chaussée, à gauche, mais y a vraiment que des chaussures et des blouses. C’est pas le H&M ici. Et file moi ça. »

Je reprends une fiole orange et vise une autre voiture. C’était celle d’un autre collègue, Ken, parce que tout le monde avait un nom pourri dans ma boîte et que j’étais encore étonné de pas être un vaste personnage de sitcom tant ma vie était une succession de sketchs. J’espérais que les spectateurs se marrent bien, et que les rires pré-enregistrés soient à peu près synchronisés avec les leurs. J’aurai au moins une utilité, quelque part, celle d’être le clown d’un gigantesque cirque, ou alors le Monsieur Loyal de la connerie.
Ken était trentenaire, et était presque aussi stupide que Karen. Lui, tout avait été, dans sa vie. Il avait été dans une bonne université, avait obtenu un bon diplôme, s’était marié avec sa copine de fac, avait un enfant en chemin et il manquerait plus qu’il ait une maîtresse pour couronner le tout. Je l’aimais pas, mais pour d’autres raisons que Karen.
Karen était conne. Ken était aimable, toujours serviable, toujours le mot pour faire rire, avec sa mâchoire bien carrée et son visage bien proportionné. Comme si ces règles étaient inscrites dans les gênes, dans les crânes, il n’avait jamais un soucis, et vivait une vie paisible et idéale. Ken était un enfoiré, parce que tout lui allait, que son menton était bien avancé. J’arrivais même pas à le détester, parce qu’il était un collègue travailleur et responsable. C’était agréable de l’avoir dans une équipe, car le travail avançait.

Je pense tout ça à voix basse, parce que j’ose pas me dire que j’ai fais exploser sa voiture pour lui créer un peu de sursaut dans sa vie. Il se réveillera avec des assurances à gérer, et un peu de drame à raconter sur l’oreiller après avoir baiser sa femme.

L’alarme ne s’arrête pas, et j’entends des sons qui proviennent des grandes routes au loin. Mon sang ne fait qu’un tour.

« On s’arrache. On se tire. On se casse. »

La détonation retentit une deuxième fois, quand le moteur de la voiture familiale de Ken explose de concert. Ma vue semble s’étonner une seconde fois, pendant que l’image devant moi me paraît faite de grains étranges, comme si je voyais en sépia ou par je ne sais quel filtre.

« Vite. »


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Mer 9 Fév 2022 - 16:51

acrid avid jam shread


Feat.   @Ambrose Atkins  

Signé Rog's Eyes!  Rogus - (rogus) acrid avid jam shread 1f60b  ~

 

Tu pensais que c'était bon, Rogus. Que l'employé d'labo allait te suivre dans ta thérapie d'amusement par la destruction. Mais tu te dis que c'est peut-être un peu trop pour lui, d'un coup. Il faut être prêt à te voir débarquer aussi Rogus! T'es haut en couleurs, plein de pep's et de conneries, t'es pas évident à suivre, même toi tu l'sais. Alors quand il commence à parler de pap'rasse, toi tu décroches, tout bonnement! Et tu le montres! Tsss, tu croyais qu'il allait foutre en l'air son job de merde, alors à quoi bon s'inquiéter des conséquences ? Franchement, c'était un peu rasoir de se limité comme ça. Mais bon tu ne savais pas de ton petit mètre soixante, ce que cela faisait ou impliquait de quitter un travail, tu devais l'avouer. Donc logiquement, c'était normal qu'il ne veuille pas tout détruire. Même si toi, si!
Allait-il prendre sur lui la responsabilité de la voiture explosé de Karen ? Comme un ras-le-bol qu'il aurait du exorciser par la violence ? T'en savais rien.
A la place de te laisser aller faire ce que les Rogus font le mieux, le rouquin te tend une blouse, pensant sans doute que ton esprit de gamin survolté voulait jouer lui aussi au scientifique. Tu prends quand même, de mauvaise grâce, le vêtement dont tu avises le col, découvrant par la même le nom complet de son propriétaire: Ambrose Atkins. Même si, Rogus, t'aurais pu regarder sur son badge depuis l'début.

"-Bof j'visais plus objets personnelles, clés de voitures, porte-feuilles, matos et extra. Mais j'vais garder ça en souvenir. C'est cool! Ambrose!" que tu lui sors en enfilant sa blouse de scientifique sur tes vêtements composé d'un jean troué et crasseux, d'un petit gilet en faux cuir noir sous t-shirt marron, avec un bandana orange autour du cou. Le vêtement étant trop grand, le bas de la blouse racle le sol, et tu es obligé de rouler les manches sur tes avant-bras. Mais tu l'enfiles quand-même. Et finalement tu as la surprise de voir le dit Ambrose faire exploser une seconde voiture à l'aide d'une autre de tes décoctions explosives! Cette fois pas de discours pour commenter son acte, juste l'envie soudaine et fulgurante de continuer à détruire autre chose. De ton point de vue. Tout ça sur fond d'alarme à incendie. Chose qui te vrilles les tympans et le cerveau, mais c'est pas comme si c'était un son auquel tu n'étais pas habitué en faite. Mais l'alarme hurlait plus fort qu'un môme au g'noux égratigner ou perdu dans un supermarché. Et tu détestais les nuisances sonores, Rogus, surtout lorsque tu tentais de t'éclater!, même si tu as laissais une partie de ton arsenal à ton nouvel ami, tu n'ai jamais en reste d'un projectile. Il te suffit d'un lancé d'une fiole bleuté contre l'alarme retentissante pour faire naitre ces drôles de cristaux bleu à prises rapides. C'pas l'genre de cristal qui fera ravage dans la rue mais ici ça fait l'boulot! Le son est ainsi instantanément étouffer. C'est pas ça qui va arrêté les signaux qui ont du être envoyé aux services appropriés, mais encore une fois, qu'est ce que t'en as à faire, toi, Rogus ?
C'est là que tu remarques que d'autres sortes d'alarmes s'étaient mêler à la précédente, sauf que ce n'en étaient pas. Il s'agissait de sirènes. De pompier ou de police, peu importe. C'était le signal que les emmerdeurs étaient venus mettre fin à la soirée. Tu soupires. Bien moins pressé et angoissé qu'Ambrose qui te demande de te dépêcher.  C'est la panique du petit délinquant, des premiers délits. Toi ça te fait rire, intérieurement pour le coup.

"-C'est bon, dude. Relax! T'auras qu'à dire que tu as fièrement défendu l'Entreprise contre un surnaturel enragé et puis c'est tout. Tu s'ras hors de cause, pas d'pap'rasses et pas d'emmerdes. Puis tu quittes ton taff, tu l'reprends, jm'en fous tu sais." Explosion du moteur de la voiture en feu qui vient entrecoupé ta phrase d'un timing quasi-divin. "-Mais j'me tire jamais avec un boulot à moitié fait! Foi d'Rogus!"

Ambrose, le fumeur paniqué dans son pull quelconque, puisque tu ne peux plus le décrire comme un scientifique sans sa blouse, veut te déjà partir, en exécute déjà la gestuelle. Mais tu lui récupères d'un coup vif ton ceinturon, que tu balances dans le même mouvement au beau milieu du parking. Ce dernier se transforme en déluges de feu, d'explosions, et de fumées colorés. Un vrai feu d'artifices qui te fait bien marrer! Là seulement, tu te décides à tourner les talons d'un majestueux, et enfantin, mouvement de pivot qui te met dans l'axe de la fuite d'Ambrose. "-Maintenant, on peut y aller mon pote!" tu lui fais un clin d'œil alors que tu lui emboites le pas, trottant plus pour ne pas le distancer parce qu'il court vachement moins vite que toi.
Mais alors que vous sortez du parking crachant toujours ces explosions et ces fumées cartoonesque,les deux fugitifs que vous étiez se font harponner par les lumières des phares des véhicules qui ont du sacrément presser sur l'champignon!
Grâce aux gyrophares, Rogus, tu reconnais la police. Qu'elle soit de Seattle, ou d'ailleurs, la police, c'est la Police. Et ce ne sont pas tes amis. Si tu te fais choper, t'es pas assez stupide pour savoir ce qu'il risque de t'arriver. T'es un mineur déclaré décédé, qui ne l'est pas vraiment, tu vis hors du système et en plus tu es un surnaturel. Si tu te fais choper, tu finiras en rat de labo au mieux. Au pire ? Tu n'oses l'imaginer.
Avec Ambrose, vous avez dû vous stopper. Comme des cerfs hypnotisaient par l'étrange pouvoir des phares de voitures. Vous êtes un peu aux pieds du murs. Et pour le coup, de ton côté Rogus, c'est finis la farandole des potions loufoques! T'as quasiment tout balancer sur les voitures des collègues d'Ambrose. Et c'est pas les quelques fioles que tu planques ici et là qui te seront d'un grand secours... Il ne te reste plus qu'une solution.

"-J'sais qu'tu m'prends juste pour un gamin taré, mais si tu veux avoir une chance de pas t'faire choper, tu vas m'insulter ma race maintenant, ou tu m'en fous une bonne. De quoi m'foutre en rogne, maintenant..!"

Il n'a sans doute aucune idée de quoi tu parles, ni de pourquoi tu lui dis ça. Ni même si il va s'exécuter. Il te prends pour un lycéen sans doute sous stup' un peu trop en trip sur la trilogie HP, pas pour un véritable sorcier qui cache en lui un pouvoir dévastateur de Psychokinésie. Si vous pensiez tous que Rogus était un danger public avec ces potions, c'est que vous n'aviez encore rien vu.  


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Sam 12 Fév 2022 - 2:04


ACRID AVID JAM SHRED

🦋

CW : violence verbale (insultes), violence physique (coup de poing dans la bouche)

Je le regarde avec ma blouse, et je me dis qu’à tout moment, il se casse la gueule dessus. Je souris quand même, pendant que je me dis qu’il fait sacrément chaud pour une nuit de juin.

Les sirènes débarquent, et nous voilà rapidement en très mauvaise posture. Je serre un peu les dents.  Je cours pas vite. Je sais pas me battre. J’ai des tissus et du chloroforme dans ma poche. Je doute que ça me serve face à la police.
J’essaie de ne pas paniquer. J’étais relativement bien loti. J’avais une gueule conforme, une situation financière confortable, j’étais un mec et je pourrais jouer d’une mauvaise foi déconcertante. J’essaie de faire tous les schémas possibles dans ma tête pendant que je ne peux pas nier que mes poignets tremblotent trop à mon goût.
Mon travail s’était tiré avec ma vie trop stable, et j’aurai pu voir les explosions de Rogus comme des feux d’artifice de fête plutôt que comme des flammes infernales. Alors, je me dis que mes poignets tremblent, mais c’est sûrement pour des raisons qui m’échappent, qui sont trop loin pour que je puisse les toucher du bout des doigts.

D’une assurance insolente, Rogus passe dans une inquiétude étrange.

« Attends, quoi ? Tu es mineur, Rogus, et il y a la police. Et tu ressembles à un gamin de treize ans. »

Il me parle de le frapper, de l’insulter. Je pense à mon thé en train de refroidir dans la salle de surveillance. Je me dis que j’ai oublié d’éteindre les caméras. Je me dis qu’on verra sûrement le cirque qu’à été cette soirée le lendemain. L’espoir d’être pris pour un héros, un martyr, me trotte dans le cœur. Des lèvres murmurent entre deux couloirs qu’au fond, j’étais un collègue sympathique, toujours disponible, avec une gueule toujours accueillante le matin à huit heures du matin. Je pense à mon thé, et aux salles vides. Je devrais sûrement travailler plus souvent de nuit, pour pas les croiser, ces abrutis.

Je mobilise mes ressources. Qu’est-ce que je savais de Rogus ? Il était petit, il était blond, il savait exploser des choses, ses parents étaient visiblement absents, et il aimait pas qu’on le traite de petit. Il semblait avoir un attrait tout particulier pour le chaos, et je me voyais mal l’insulter là-dedans, parce que je le comprenais un peu. J’avais toujours un sourire derrière mes dents de ne plus jamais venir dans ce trou paumé.

J’ai peur. J’ai peur pour mon avenir. J’ai peur de la police. J’ai peur d’avoir l’ouverture d’un casier judiciaire. Je pense à mon thé, qui doit être froid, et le thé à la menthe froid, c’est juste un ice tea dégueulasse tout bon pour un supermarché bas de gamme.

Merci Rogus
Je perdais un travail chiant. Je pensais aux assurances qui allaient me tomber dessus, aux vidéos qui allaient tourner. J’espérais devenir un phénomène Internet, pour au moins avoir un peu de célébrité et de son consolation. J’allais pas couler seul. J’allais capitaliser sur une chaîne, devenir influenceur, faire des tutoriaux pour faire des bombes, peut-être.

Merci Rogus
J’avais peur de finir pauvre, à la rue. Comme toi. De finir perdu, paumé, comme toi. J’essaie d’entretenir un semblant de colère alors que j’avais au fond de le féliciter d’être un chimiste doué.

Je me tourne vers lui, calmement. Je fais craquer mes phalanges. Erin avait essayé de m’apprendre comment donner un coup de poing rapide. C’était peu concluant, parce que souvent, la cible bougeait, donc le temps que j’actionne le mécanisme, je la ratais.
Pourquoi les gens bougeaient et tentaient d’esquiver, en plein combat ? C’était d’un ridicule.
J’ai pas envie de m’excuser, parce qu’il me l’a demandé. Si j’étais sans emploi, ça serait de sa faute, et de sa faute à lui seul.

« Alors ... »

Mon poing se ferme et entrer en collision avec sa bouche. J’essayais de pas viser le nez. J’avais assez peu envie d’entendre des sons de cartilage, et c’était des os désagréables à éclater. Il aura peut-être la lèvre gonflée quelques jours, mais il avait de la chance. Il était tombé sur une personne qui semblait physiquement incapable de prendre du muscle, comme si j’étais juste un golem planté au milieu d’un champ de fleurs, et que j’étais destiné à rester là, un peu trop grand, et un peu trop fin.

« Ca t’amuse de niquer la vie des gens comme ça ? Tu penses pas que t’as mieux à faire ? Comme, je sais pas, remplir ta putain de boîte crânienne de trucs intéressants au lieu de faire mumuse avec tes fioles de merde et te faire passer pour Harry Potter ? » Je les trouvais cool, ses fioles. « T’es vraiment un énorme gamin, Rogus. Il serait temps de grandir, de lâcher tes jeux de merde pour gosses, d’aller te trouver une vocation. C’est sûrement pour ça que tes parents ont disparu. Ils t’ont laissés parce que t’es chiant, ils t’ont laissés parce que t’es insupportable, ils t’ont laissés parce que tu fais tout péter, comme tu éclates la putain de vie de gens qui ont rien demandés, qui voulaient juste bosser tranquille. Comme je souhaite que tu te sois pété la gueule du neuvième étage. Tu vas faire quoi, avec les plantes ? Pas la peine de les fumer, tes neurones sont déjà suffisamment détruits comme ça. Un peu plus, et je peux voir à travers ton crâne tellement y a des trous dans ton putain de cerveau de dégénéré. »

Je regarde ma blouse blanche, et je me dis qu’il est quand même sacrément sympa, comme petit être bizarre.

« Regarde toi, espèce de clown. Avec ta blouse trop grande parce que tu veux jouer les grands depuis ton bac à sable. »

Les portes de la voiture se claquent, et j’ai ma lampe torche dans les mains au cas où je devais tenter de distribuer quelques coups.

Merci Rogus, sincèrement, pour tout.

« T’es juste, factuellement, scientifiquement, un gigantesque bouffon. » J’entends des pas, et je me dis qu’il fallait qu’il se dépêche. « Kiddo. »


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Sam 12 Fév 2022 - 10:14

acrid avid jam shread


Feat.   @Ambrose Atkins  

Signé Rog's Eyes!  Rogus - (rogus) acrid avid jam shread 1f60b  ~

 

Tu ne vas plus vraiment versé dans le Harry Potter, Rogus. Tu te rappelés de ce vieux film que tu avais trouvé une fois en streaming ? Ca s'appelait comment déjà ? Chronicle! Tu te rappelles avoir bien kiffé c'film avec une bande de potes qui se retrouvaient avec des pouvoirs mentaux énormes et qui s'en servaient pour faire des blagues et s'amusaient entre eux ... Oui tu avais beaucoup aimer ce film, au début. Avant que l'ambiance ne change, que tout ne devienne plus sombres, que cela actionne tes déclencheurs émotionnels ... Alors non, Rogus, tu n'as pas vu la fin du film. Mais t'es sur le point de la recréer. Ambrose aimait une hésitation, c'est vrai que visuellement, un adulte s'en prenant à un ado, ça faisait mauvais genre. Mais attendez de voir ce que l'ado en question vous réservez avant de juger la scène trop rapidement. Mais l'ancien employé prend déjà le bon chemin. En te comparant à un gamin de treize ans. Tu sais qu'il n'a pas encore commencé à vraiment te blesser, mais c'est un bon début.

Sauf que tu ne dois pas rester sur cette mentalité indulgente, sinon rien ne se passera. Tu le sais. Il est temps pour toi de laisser tomber ton flegme habituel, ton jeu-m'en-foutisme qui te sert d'armures. Car comme tout le mondes, tu es un être blessé et en souffrance. Et comme tout le monde, tu as appris à le cacher.
Vous êtes acculés dans le rayon des phares de la police, et après ce qui te semble un temps presque infini, tu ressens le choc de la frappe d'Ambrose contre ta mâchoire. Ce n'est pas le pire coup que tu as reçu, ni le plus puissant que tu es encaissé dans ta courte vie, Rogus. Mais c'est suffisant. Il vise bien et ta lèvre se fend alors que ces phalanges font entré la peau de tes lèvres en collision violentes avec tes dents. Ce n'est pas un coup à te foutre par terre, mais ta tête suit la trajectoire du poing, ton menton cognant ton épaule et ton regard se perdant sur le bitume sale de la route. Puis c'était partie pour l'avalanche d'insultes que tu avais demandés. Même si Ambrose ne saisissait pas l'exact vérité, il devait être assez dur et violent dans ces paroles pour le blesser, pour trouver la faille.

Remettre en question Rogus, son intelligence et ces facultés mentales, c'était un bon départ mais tu étais un gamin trop orgueilleux et sur de lui pour te faire descendre par de tel pique. La vie des gens, t'en avais rien à foutre. Tu l'avais appris à la dure, dans la vie c'était: œil pour œil et dent pour dent. La loi du Talion. Si personne ne se préoccupait de toi, tu n'avais à te préoccuper de personne. Ou comme Timon le disait si bien dans ton film préféré: si le monde te persécute, tu te dois de persécuter le monde.Alors peut-être, oui ... Ca t'amuse de niquer la vie des gens... Parce que tu sais que la tienne l'est encore plus. Tellement niqué qu'elle en est irrécupérable. Tu es comme toutes ces merdes parmi lesquels tu vis Rogus. Tu es un objet brisé, jeté, et rapiécer. Tellement de fois que tes fêlures sont visibles à l'œil du premier venu, que la colle de ton humour qui n'a jamais pu sécher, laisser les parties de toi glisser de leur forme originelle que tu essais de maintenir en un seul ensemble. T'es vraiment qu'un gamin Rogus, il serait temps de grandir Rogus. Cesse tes jeux d'enfants Rogus... La voix d'Ambrose se superpose dans ta mémoire à toute les voix qui ont pu te dire ça, et il y en a tellement que ça devient assourdissant. Une cacophonie dans ta tête. GAMIN, GRANDIR, JEUX D'ENFANTS.GAMIN, GRANDIR, JEUX D'ENFANTS.GAMIN, GRANDIR, JEUX D'ENFANTS.GAMIN, GRANDIR, JEUX D'ENFANTS.GAMIN, GRANDIR, JEUX D'ENFANTS.GAMIN, GRANDIR, JEUX D'ENFANTS. Et là, Ambrose lui fit vraiment mal. Tel qu'il l'avait souhaiter. Assez pour lui faire entendre ce son si incongru dans sa tête, qu'on pouvait comparait à celui d'une corde qui se rompait.

Lorsqu'il évoqua les parents de Rogus. Ces illustres inconnus qui n'avaient fait que lui donner la vie pour mieux disparaitre par la suite. Le laissant tel un foutu orphelin de Dickens sur le perron gris et froid d'un orphelinat d'état...Ces parents avaient peut-être vu en lui son futur chaotique, son potentiel de destruction. Le Monstre qu'il était. Ambrose avait raison...Rogus, t'es CHIANT. T'esINSUPPORTABLE. Tu n'es bon qu'à tout DETRUIRE autour de toi. Les choses, tout comme les gens. C'est pour ça que tu préfères rester SEUL... Que tu as toujours préféré rester SEUL... Pourquoi est-ce que tu t'es réveillé au juste ? Pourquoi n'es-tu pas MORT comme les autres enfants au tout début de la guerre ? Qu'est-ce que tu vas faire de ta VIE Rogus ? Vas-tu vraiment continuer ainsi ? A brasser du VIDE ? En riant devant l'ABSURDITÉ et l'INUTILITÉ de ta vie, comme si cela n'était pas l'ultime blessure, la plus difficile à enduré ? Toi aussi, tu souhaitais être MORT. Et ce n'est pas nouveau, ce genre de penser ont toujours fais partie de TOI. Elles ne surgissent pas des paroles du scientifique, mais il arrive à les faire ressurgir.
Il te semblait que ton cerveau commençait à bouillir, il pulsait d'une onde qui te traversait l'entièreté du corps, bien plus puissant qu'une vague, plus terrifiant qu'un tsunami. A l'image d'un début d'éruption volcanique. Tu tombes à genoux en te tenant la tête à pleine paume, tu convulserais presque à cause de ce qui est en train de se produire dans ton petit corps d'adolescent ridicule. Tu ne sais pas si tu as mal, tu sais juste que dans ton cerveau ça grésille, ça pulse. Mais tu ris ... Pas d'un rire joyeux, pas d'un rire ironique non plus. C'est plus fou, plus déchirant et plus profond.

Ambrose finit te t'insulter, mais il en à déjà bien assez fait. Tu sens cette destruction en toi, mélange de colère, de tristesse, de peur, de désespoir, d'abandon, de frustration et qu'en sais-tu encore. A cet instant, tu es tout ça, Rogus. Tu n'es plus le gamin facétieux qui s'amuse de tout et de riens. Tu n'es plus une farandole de couleurs loufoque dont la vie n'est qu'un éternel jeu. Tu n'es réduit à ton plus pathétique, à ton plus bestial. Un monstre animal.
Les portes des voitures de polices claquent, et ton rire se change en hurlement. Tu gueule tout ce que tu as dans tes tripes et de toi, tout s'échappe. Une onde de force mentale que tu diriges vers les forces de l'Ordre en relevant ton regard presque exorbité sur eux. Tes doigts se sont plantés dans la terre et la saisissent presque à poing fermés. Les véhicules sont projetés en plein vol, une partie de leur toile se froissent ou se brisent sous la force de la psychokinésie de Rogus. Les corps des policiers s'envolent de même, comme des pantins désarticulés dont un enfant aurait soudainement couper les files avant de les jeter négligemment dans une boite à jouet. Sauf que cette boite à jouet s'est la route, à plusieurs mètre de vue de là.  
Tu as tout CASSER, Rogus. Comme tu sais si bien le faire.  
Et tu ne veux pas soutenir le regard d'Ambrose, là tout de suite. Ce qu'il doit penser de toi, ce qu'il doit voir à présent en toi. Tu préfère cette image idiote de gamin, que n'importe quel autre. Surtout celle d'un monstre ... Même si tu le sais. Tu le sais très bien. "-Tu vois. Je t'ai pas mentis."

Tu fais partie de ces êtres surnaturelles qui ont toujours vécus avec les humains, tu fais parties de ces monstres qui se sont déchainés pendant la guerre, tu es comme eux et tu n'es en rien différent aux yeux d'un humain tel qu'Ambrose. Tu peux te cacher derrière toutes les potions marrantes que tu veux, Rogus. Tu peux créer les objets les plus étonnants et les plus  fous soient-ils, Rogus. Mais la vérité reste la vérité. Tu n'es qu'une Arcane de la Destruction. Une personnification du malheur.
Alors tu préfères t'enfuir. Tu es plus agiles, et tu cours bien plus vite qu'Ambrose après tout. Il ne te faudra pas dix minutes pour disparaitre. Il à raison, tu n'es qu'un sale gamin. Tu es entré dans sa vie, tu as foutu le bordel, tu as tout cassé sur ton passage, tout chamboulé, tu as laissé merdes sur merdes dans ton sillages. Et tu plantes là le scientifique. A devoir gérer toutes les conséquences de cette folle soirée. Tu repars avec du bric et du broc, et tu le savais, Rogus que c'était une putain de mauvaise idée de remettre les pieds à Seattle. Cette ville te détestait, et tu la détestais tout autant. Rien de bien ne se passait lorsque tu revenais là ou tu étais né.
Mais ce n'était plus ton PUTAIN de problème désormais.


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Dim 13 Fév 2022 - 2:11


ACRID AVID JAM SHRED

🦋


CW : évocations religieuses

Pourquoi
Pourquoi la gravité s’est inversée sous mes yeux. Pourquoi il y a des corps en l’air alors que c’est sur Terre, les corps ? Pourquoi les portes se claquent alors que personne n’est là pour le faire ? Pourquoi Rogus ressemble à un chien qui a la rage ? Il pourrait avoir de l’écume sur les lèvres que je serais pas étonné. Je fixe le spectacle et j’ai le cœur battant. Je vois aucune ficelle dans ce grand théâtre.
Je lève les yeux au ciel.

Pourquoi
J’ignore si j’essaie de trouver une réponse dans les étoiles ou auprès de Dieu. J’avais pas entendu parlé d’inversion de gravité, ni de fils tendus sur les Hommes pour les ramener à lui. Je vois les membres qui se tordent et je réalise.
Ce qui se passe, c’est pas normal. Ce qui se passe, c’est immonde. Je peux pas regarder Rogus, parce que mes pupilles décollent pas de la route. Elles pourraient s’étaler sur le sol que je serais peu étonné, qu’elles veuillent pouvoir se coller sous les roues des voitures pour mieux voir ce bordel. J’ai le coeur dans la gorge, et je pourrais presque le recracher par le nez tant que je respire fort. J’entends que ça cogne, que ça craque, que ça déforme.
Qu’est-ce que j’ai fais ? Qu’est-ce que j’ai déclenché ? Et Rogus qui crie, Rogus qui rit, Rogus qui a sa main pleine de terre, comme s’il creusait en Enfer. Rogus qui s’acharne, Rogus qui a une réaction étrange, inédite. Je savais que c’était pas agréable de se faire insulter, mais tout de même. Souvent, les gens pleuraient, insultaient en retour, frappaient, ou alors partaient en courant pour se calmer. Je n’avais jamais vu autant d’animalité en réponse.

Sûrement que j’aurai préféré me faire frapper.

« Tu te fous de ma gueule ? »

J’articule difficilement. J’ai les dents qui font mal. J’ai peut-être trop serré cette putain de mâchoire, et maintenant, elle veut se faire la malle, elle aussi. Je pourrais croquer dans un fruit et en détacher la peau avec. J’ai toujours des oursins dans la gorge, et j’ai la lampe de torche dans la main droite.
Il était mort.
C’était un monstre. Un putain de monstre. Comme tous les autres. Avec leurs tours de passe pour faire leurs intéressants. J’essayais de trouver quelle formule chimique il a pu utiliser. Je le savais doué, mais à ce point là, c’était étonnant. Quel piège il utilisait ? Quelle offense à Dieu il se permettait ? Il se prônait à une place qui ne lui appartenait pas. C’était pas un Ange, c’était un putain de Démon, et je le vois avec l’air renfrogné. Il n’est plus l’enfant que tu appréciais, pour qui t’aurais presque de la compassion, entre les flammes des moteurs et les rires des alarmes.
C’était une Bête, quelque chose à éliminer, quelque chose à détruire.
J’identifie ma cible, je garderai son prénom au bout des lèvres pour le répéter, le confier à des bases de données.

« Tu t’es bien foutu de ma gueule. »

Il s’enfuit.
Les gyrophares n’existent plus. Je me dis que c’était que des lumières colorées. Si j’oublie l’optique, je pourrais plaider l’innocence. Je voyais plus les couleurs, je voyais plus rien. Le orange explosif de ses fioles est du poison qui a touché ma peau innocente et pieuse. Ma croix bat au rythme de mes pas contre mes clavicules pendant que je cours à sa poursuite. Je pourrais hurler de revenir, mais il le fera pas. Rogus est un gamin, il n’obéit pas aux règles. Il ne m’avait pas obéit quand je lui ai dis de se barrer. Il choisissait de le faire au pire moment.

On passe des barrières, que je saute avec assez peu d’adresse. Je continue à courir, et j’ai mes poumons qui hurlent une nouvelle fois. J’essaie de le coincer dans des ruelles, dans des endroits que je connais. Se cachait-il dans une poubelle ? Je connaissais ce genre d’endroits, pourtant. Ordure sur pattes, je savais où était ma place.

Je suis à bout de souffle quand on arrive au Cal Anderson Park. J’ai les mains qui tremblent et ma lampe torche qui éclaire les environs.

« Rogus ? T’es où ? »

Je prends une grande inspiration. Je fais une chose surprenante. Je réfléchis. Il fallait trouver un moyen de le faire revenir, de l’aveugler, de le chloroformer, de l’emmener dans la base puis de le transférer au laboratoire. C’était la procédure normale chez les Chasseurs, alors je la suivrais. J’étais un soldat rangé, bien éduqué, sage comme une image, prêt à recevoir la mienne pour avoir été l’élève modèle de cette semaine.

« Rogus, désolé, excuse moi, je voulais pas te faire peur, bravo pour tout à l’heure, c’était vraiment très impressionnant … »

Mon intention est bonne, mais ma voix sonne faux. J’arrive pas à feindre l’inquiétude, ni même l’admiration. J’ai la haine dans les canines, et je suis un putain de requin marteau, prêt à enfoncer des portes tellement j’ai l’impression de m’être fait avoir.

« Reviens s’il te plait, tu veux pas me remontrer ? J’ai peur, je sais pas où t’es, tout va bien ? Je suis inquiet, Rogus, reviens. » dis-je tandis que ma voix sonne dans les aiguës.

J’ai ma lampe torche entre les dents pendant que je fais cette manipulation que j’ai fais cent fois. Le tissu vierge dans ma poche est collé au goulot de la petite bouteille de chloroforme. Je maintiens cette position en attendant pour pas que les vapeurs se dissoudent dans l’air. Je commence à simuler des reniflements en gémissant, la lampe dans la bouche, à défaut de savoir pleurer sur commande.

Pourquoi t’étais aussi sérieux quand tu parlais de sorcellerie étrange, Rogus ?



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Dim 13 Fév 2022 - 4:05

acrid avid jam shread


Feat.   @Ambrose Atkins  

Signé Rog's Eyes!  Rogus - (rogus) acrid avid jam shread 1f60b  ~

 

Tu t'enfuis parce que tu es incapable de gérer les conséquences, tu l'as toujours été Rogus. Quand ça dégénère, la fuite reste la meilleure solution. C'est pour ça que tu ne t'es jamais établis auparavant Rogus, jusqu'à avoir trouver ton petit domaine que tu protèges des intrus, à la manière d'un Ogre qui ne désire que vivre seul dans sa misanthropie. Il y aurait eu milles autres façons de gérer la situation que d'avoir eut à recquérir à ce pouvoir que tu ne maitrise pas, tu aurais pu essayer de parlementer, tu aurais pu courir tout simplement... Tu aurais pu trouver quelque chose d'autre. Quelque chose qui ne t'aurait pas fait passer pour un monstre, un animal de foire enragé. Mais tu étais au pied du mur, Rogus, tu ne pouvais pas te faire choper par la police, tu ne le pouvais simplement pas ... Et tu devais bien te défendre. C'était regrettable, mais c'était ainsi.

Tu aurais préféré qu'Ambrose ne tente pas de te suivre, tu aurais préféré le distancé, mais tu n'as plus autant la mémoire des rues de Seattle qu'il y a deux ou trois ans de cela, quand tu y vivais encore. Tu as beau grimpé, escaladé et passé au dessus d'un grillage, ça n'arrête pas le scientifique. Qu'est-ce qu'il te veut de plus à la fin ?! Ah ouai, tu t'es bien foutu de sa gueule... Même si après tout, tu ne lui avais pas menti! Tu lui avais d'emblée dis ce que tu étais! C'est lui qui ne t'avait pas cru. Alors pourquoi tu t'embêtes autant avec ces états d'âmes, Rogus? Parce que tu commençais à l'apprécier ? Et bien laisse tomber. C'est pas aujourd'hui que tu te feras un nouvel ami.

Dans le parc, tu penses avoir un moment d'accalmie, pour disparaitre, pour souffler, aviser ce qui te reste en position, calmer les vibrations qui font encore grincer ton cerveau. Peut-être que tu peux encore utiliser une de tes positions de transformation animal, mais les seules échantillons que tu as amenés était dans ton ceinturon... La voix du scientifique, qui résonne dans la nuit, te force à te planquer dans l'ombre d'un vieux tronc d'arbre centenaire, assez large pour te dissimuler, toi qui est si fluet. Pourquoi est-ce qu'il te cherche maintenant ? Tu ne sais pas ce quel files se sont touchés dans le cerveau d'Ambrose quand il t'a vu à l'oeuvre mais son comportement envers toi à changer. A la manière d'un Jekyl et son Mister Hide, auquel avais-tu affaire à présent Rogus ? Et quel était ces plans te concernant ?

Rien de bon à ce que tu entends. Sa voix sonne soudainement fausse. Son impressionnant pourrait tout aussi bien être remplacer par le mot terrifiant, que ça ferait le même sens. C'est pas toi qui à peur. C'est lui. Toi, Rogus, tu n'as pas peur de lui. Ce qui t'effraie, c'est de lui faire autant de mal qu'aux policiers.
Tu ne voulais surement pas lui remontrer, lui remontrer cette force monstrueuse que ton esprit exerçait sur la matière sans ton consentement ou ta volonté, régit uniquement par les centres névralgiques et primaires de la peur et de la colère. Il se fout de ta gueule quand il te dit qu'il à peur, qu'il se demande ou tu es. Il n'était pas inquiet pour toi, il était inquiet de la menace que tu représentais, à tout les coups.

"-Casse toi Ambrose. J'veux pas t'faire de mal. Laisse moi partir." que tu lui demande, presque suppliant qu'il lache l'affaire. Tu ne sais pas pourquoi il capote à ce point dans sa tête, pourquoi il te traque comme l'animal sauvage que tu es. Même si en faite ça fait sens. Parce que vous êtes des ennemis naturelles dans ce nouveau schema-alimentaire post révélation des êtres surnaturelles. La dominance de la pyramide est toujours en dispute.

Tu profites de ta petite taille, de ton agilité ainsi que de ta rapidité pour quitter ta planque et en trouver une autre dans un buisson dense et fourni. Le parc ne manque pas de planque, surtout en pleine nuit. Tu cherches dans tes potes, au milieu du bric à brac que tu y planques. Tu cherches une chose utiles, quelque chose qui te permettra de fuir. Tu sais qu'il y a un portail clandestin pas loin. Qu'importe où il t'amène, ce sera toujours mieux que Seattle. En comptant la fiole planqué dans ta chaussette, Rogus. Il te reste trois potions en tout et pour tout. Une orange, une bleu et une rose. A toi de trouver un plan.


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