Panic at the Zoo ! [Rogus&London]

Dim 23 Jan 2022 - 18:36

Panic at the Zoo!

Feat. @London Ashford

Partners in silly crimes ~

Parfois, il y a des jours comme ça, on se réveille avec une idée fixe dans la tête. Tu vis une de ces après-midi Rogus. Oui, après midi et pas matiné, parce que tu t'es couché tellement tard que tu as dépassé les 14h là, m'enfin! Depuis que tu as réussi à terminé ta potion de transformation animal, tu n'as d'autres idées que d'agrandir ta collection d'ADN animal. En faite, tu veux te faire une petite armoire de potions comme Izma dans Kuzco l'Empereur Mégalo! Sauf que dans ton idée, tu ne changera pas tes ennemis en lama ou en petit chat... Quoique ça pourrait être très amusant! Mais tu visualise plutôt la puissance du lion, les ailes d'un aigle ou toute autre sortes de capacités animales qui ont toujours fais rêver les bipèdes tel que toi! Mais c'est pas dans ta décharge que tu vas trouver ce genre de trésor! Dans ton coin, c'est plus rats, pigeons, chats errants et chiens faméliques qui trainent. T'aimes les animaux Rogus, donc tu en nourris certains, mais tu n'en as adopté encore aucun. Et donc tu as déjà des extraits de leurs ADN en stock, sous formes de poils et de plumes, et tu n'as pas envie de continuer à passer pour un weirdo qui cherche des poils d'animaux sur le net plus longtemps...

Du coup! Quand tu as reçu ce texto, de ta pote London, qui disait qu'elle s'était trouvée un nouveau travail supe chiant au Zoo de Phoenix. Une idée t'es venu au réveil, et pas des moindres ! Tu sais bien que la nymphe chaotique sera partante pour un petit chambardement ... Elle l'était toujours. Après tout n'était-ce pas comme cela que vous vous étiez connu ? En courant tel deux gosses des rues pourchassés pour leurs larcins dans les rues de la Nouvelle-Orléans, il y a à un an ou deux de cela ? Tu ne serais pas te rappeler de la date exacte, mais ce souvenir de vous deux en train de vous enfuir à grands éclats de rire, te faire sourire. Ca va être une journée follement amusante! Tu le présents, mon Rogus! Tu t'habilles d'une veste légère, d'un t-shirt défraichi mais propre, ainsi que d'une paire de jean quelconque pour pouvoir sortir. Tu traverses rapidement le dédale de carcasses de voitures et d'immondices qui sépare ta "maison" du reste du monde en sachant parfaitement te repérer dans l'endroit qui est devenu ton domaine depuis que tu l'as investit.

Une fois à l'extérieur de la décharge, tu déplaces quelques planches de bois qui dissimule un vieux skate-board noir et orange, avec plein de stickers Disney dessus, et ton nom inscrit de manière flamboyante et explosif. Tu n'as pas le permis Rogus, et qu'on te préserve de t'en donner un car tu es déjà une catastrophe à toi tout seul! Alors véhiculé, ne l'imaginons même pas! Dans ta poche, tu sors une gomme à mâché, saveur tutti-frutti, la seule que tu tolères en matière de chewing-gum car l'original, la pure, la vraie! Puis tu te saisis de ton téléphone, envoyant un texto à ta pote, lui disant que tu te ramenais incessamment sous peu. Autour de ton cou, un casque orange vif attends que tu le pose sur tes oreilles et que tu appuis sur play.

Te voilà qui roule sur ta planche jusqu'au centre ville de Phoenix. Tu glisses sur les pavés, penchant ton corps tantôt à droite, tantôt à gauche. Pour t'amuser ou bien pour éviter un obstacle. Ta tête se dandine aux sons de la musique en boucle qui t'enivrent les oreilles et te charmes l'esprit pour te relaxer. T'es un danger public dans la rue, Rogus. Les gens se bousculent à ton passage ou t'apostrophes car tu as manquer de les frôler ou bien de les renverser. Tu ne les calcules même pas, ils ne sont pas dans ton monde. Where is my mind ~Tu fais exploser ta bulle de chewing-gum nullement concernés par les tracas que tu peux provoquer. Tu sas où tu vas, tu connais bien Phoenix depuis que tu as fais ton trou. De toute façon la rue tu connaissais Rogus, alors tu n'avais pas à t'en faire. Que ce soit celle-ci ou bien d'une autre villes, au fond elles n'en étaient pas moins similaires.
Tu arrives bientôt devant le Zoo de Phoenix, l'après-midi étant bien avancées, les portiques tournants ne sont plus autant encombrés qu'en début de journée, lorsque les familles s'amassent devant les guichets, assaillants les pauvres employés désœuvrés. Tu ne décélère pas pour autant, tu donne même un coup de converse sur le bitume pour accélérer. Tu souris et tu t'accroupis un peu sur ta planche, fléchant les genoux. Puis tu sautes en l'air.

Ta planche passe en dessous du portique tournant métallique, celui qui te laisse passer que si tu montres ton billet, et toi tu passes par le d'ssus! Quand un agent de sécurité te voit, il se met en chasse, mais tu as déjà continué ta course, lui faisant un doigt d'honneur magistrale, gonflant ta bulle à son regard alors que tu prenais déjà un tournant pour disparaitre plus en amont dans le Zoo, toujours bercer par ta musique.
Maybe it's in the gutter~Where I left my lover~What an expensive fate~My V is for Vendetta~Thought that I'd feel better~But now I got a bellyache~.
Il ne te faut pas deux minutes pour avisé ta pote et son stand. Elle t'avait dis vers quel coin du zoo elle se trouvait, et puis elle était difficilement manquable... Si il y avait bien une meuf qui avait les cheveux décolorés, et qui tirait la tronche, tout en servant des enfants sautillant, hurlant et bavant, en démontrant bien que sa simple présence à cette endroit c'était comme avoir été envoyés dans le pire cercle de l'Enfer, cette meuf ne pouvait être que London. Rogus avait un peu de peine à la voir comme ça, dans cette uniforme surtout. Mais il avait terriblement envie de se moqué aussi, mais avec amitié bien entendu! La pauvre se retrouvait dans un uniforme légèrement trop large pour elle, au blanc immaculés uniquement colorés par des barres rouges vifs qui lui donnait des allures de costume de prisonnier mais à la verticale plutôt qu'a l'horizontale. En plus on avait afflublée sa pauvre amie d'une sorte de calot ridicule au dessus de la tête sur laquelle prônait une petite peluche débile censé représentait l'animal mascotte du Zoo. Il devait la sortir de là !
Alors Rogus débarque en trombe au niveau du stand avec son skate, effrayant la masse de morveux assemblés autour. Il fait glisser son casque de ces oreilles et regarde les mini-monstres tout en leur faisant une grimace de taré "-BLHEUHAHAHAHAHAHAHARGH!!!!" se dit-il à faire en secouant la tête, langue sortit et en débutant le mouvement de se mettre à les poursuivre. Cela suffit à faire fuir les mioches qui s'en font en courant et chialant tout rapporter à leurs géniteurs! Une bonne chose de faite! Rogus s'en retourne vers London, se frottant deux fois les mains l'air fier de lui-même.

"-SA-LUT, London! Comment ça vaaa ? ~ Tu t'fais pas trop chiée, dis moiiii ?~" lui demandes-tu en t'approchant trop près, avec un sourire trop grand et trop taquin. Ta planche dans une main, et ton portable dans l'autre, que tu brandis pour prendre un selfie surprise. "-Pour la postérité, ma chère amie!" Et tu te recules en rigolant vivement avant de t'en prendre une que tu auras bien mérité. mais tu comptes bien garder cette photo, à vie!

Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD

booming ashesLike I could be anywhere, like I'm reckless

popcorn Les popcorn ne sont pas salés. Les popcorn ne sont pas sucrés. Evidemment que les popcorn ne sont ni sucrés ni salés, ce n’est pas à toi qu’ils sont destinés, toi tu dois seulement les tendre en souriant à des enfants surexcités à l’idée de bientôt les lancer à la tête des chimpanzés joueurs et des flamants roses indolents dans l’espoir d’attirer quelques secondes au moins leur attention. Mais tu trouves cette absence de sucre et de sel scandaleuse quand même, en plus d’être enfermés ici toi et eux, il vous faudrait vous contenter d’une nourriture insipide en faisant quand même semblant d’être reconnaissants envers ces imbéciles de visiteurs ?

On t’a dit de sourire, London, de donner le change et un bonjour enthousiaste et sympathique à chaque client insignifiant qui t’aura oubliée une seconde plus tard. A quoi bon leur sourire ? Ils ne viennent pas pour tes beaux yeux mais pour ceux des animaux qui s’agitent dans leurs vastes enclos, et s’ils se pointent devant le comptoir c’est pour récupérer un sachet de ces grains de maïs soufflés sans aucun goût, pas pour chercher ton amabilité. Alors tu es égale à toi-même, London, alors que tu les accueille avec un bonjour un peu brusque et un air un peu trop blasé qui tranche avec le sourire ridicule du caméléon qui trône sur ta tête.

Tu fais le minimum, quand même, pour éviter le licenciement, parce que cette fois tu t’es dit que tu tiendrais jusqu’au bout, de toute manière, c’est temporaire, ils avaient juste un besoin urgent de personnel. C’est Hazel, une bénévole à la voix douce qui t’a donné le filon, avec ce regard brillant d’espoir quand elle t’a proposé la mission, comme si c’était bon, c’était ça, le premier pas qu’il te fallait vers ta nouvelle vie. Comme si avec une baguette magique elle allait, comme une fée marraine, faire disparaître tous tes problèmes, te donner les clefs pour avancer, pour être maîtresse de ton destin et arrêter de te complaire dans cette haine du monde et de toi-même et cette envie de ne rien faire et de n’être rien d’autre qu’une orpheline désabusée. « C’est seulement pour deux semaines, ils n’ont personne de disponible et trop de visiteurs à contenter. » On t’a donné les miettes mais il n’y a rien de surprenant, tu te doutes qu’un jour quelqu’un se batte pour t’engager quelque part. Sauf peut-être si le job consiste à tester différents alcools et types de beuh, là peut-être que ton expertise serait utile.

Alors, tu as accepté, London, pour ne pas la décevoir, pour montrer aux Riverwood que tu pouvais être capable d’autre chose que de te plaindre toute la journée, pour te prouver à toi-même que tu n’es pas totalement une incapable, que si tu es aussi paresseuse, c’est simplement parce que tu l’as décidé. Tu as accepté le boulot, tu as accepté cette tenue ridicule et criarde qui jure avec tes cheveux mauve délavés, tu as accepté Ferdi le caméléon en peluche sur ta casquette hideuse, tu as accepté de dire bonjour aux clients et d’être même un peu poli quand eux le sont aussi, tu as accepté de te lever tôt le matin pour passer la journée à attendre sous la chaleur écrasante que même l’ombre du stand ne parvient pas à atténuer. Tu as tout accepté sans broncher, ou presque, même l’humeur massacrante de ton boss qui te fait en permanence des remarques injustifiées ou qui te lance des soupirs et des regards exaspérés qui en disent long sur ses regrets de t’avoir comme employée.

Mais tu en as assez d’accepter. Tu t’ennuies profondément dans cet uniforme ample qui épouse pourtant ta peau par endroits, poussé là par la moiteur de ce lourd après-midi d’été. Tu t’ennuies dans cette routine monotone qui t’endort au rythme de la berceuse des bonjour, un sachet de popcorn s’il vous plaît merci au revoir. Tu t’ennuies derrière ce comptoir que tu tapotes de tes doigts à défaut de pouvoir les employer à jongler puisque ton costume ridicule n’a pas de poches et que tu n’as qu’un seul briquet, glissé dans ton soutien-gorge, presque hors de portée. Tu t’ennuies au point de manger ces popcorn insipides sortis d’un sachet que tu as toi-même éventré – difficilement à cause de tes mains moites, la moitié du paquet se répandant sur le sol, une pensée pour tous ces pauvres enfants qui ont sûrement perdu la moitié de leur butin sur le chemin. Tu t’ennuies et tu comptes les heures, jonglant parfois avec trois sachets avant de regarder ton téléphone et de constater que le dernier chiffre de l’horloge n’a toujours pas changé – tu as l’impression que ça fait deux heures qu’il est 14h17.

14h18. Enfin, un changement sur ton écran, enfin un changement dans ta morne journée aussi. Une silhouette vient d’arriver en trombe, juchée sur un skateboard, pour venir bousculer ton quotidien et y injecter un peu d’adrénaline. Tu reconnais sans mal Rogus, ton partenaire de crime occasionnel, Rogus le sorcier explosif et insaisissable, qui disparaît toujours bien vite comme dans un nuage de fumée coloré, Rogus toujours aux quatre vents, un chaotique qui ne connaît pas de foyer, Rogus que tu apprécies mais à qui tu refuses de t’attacher, aussi imprévisible que ses potions, il aura tôt fait de t’échapper. Et c’est tant mieux finalement, parce que tu ne cherches plus la fusion, celle que tu as connue dans ce trio infernal qui hante encore tes insomnies. Avec Rogus, pas de prise de tête, pas trop d’émotion, juste deux fioles de liquides instables qui se rencontrent parfois avec fracas pour tout faire exploser, avant de se quitter pour peut-être un jour de nouveau se croiser. Avec Rogus, pas de déception, puisque personne n’attend rien de l’autre qu’un petit moment de folie salvatrice.

Tu lui as envoyé un message ce matin, dans un moment creux où tu cherchais à tromper l’ennui. Après avoir fait défiler ta liste de contacts désespérante – hors de question d’envoyer un message à Serena, ni à Aaren qui a probablement changé de numéro de toute manière – tes yeux sont tombés sur son nom et c’est auprès de lui que tu as choisi de te plaindre de ta situation tragique. Quelque part, peut-être espérais-tu qu’il débarque à l’improviste, mais tu t’es refusée à l’attendre, et tu as eu le temps d’oublier, jusqu’à ce message, reçu à 14h02, où il t’annonçait sa venue. Et maintenant il est là, dans toute sa splendeur, faisant fuir des enfants à peine plus petits que lui. Un léger soupir et un sourire ironique ponctuent sa question rhétorique. « Nan, je vis ma meilleure vie, ça se voit pas ? » Tu écartes les bras pour lui montrer la splendeur de ton lieu de travail minuscule. Tu lui tends le sachet de popcorn éventré, avant de t’accouder, voire même t’affaler, sur le comptoir. « Si t’as faim, vas-y. Ils sont dégueu, j’te préviens. » La prochaine fois, tu tenteras de trouver un travail dans un restaurant, au moins les en-cas que tu subtiliseras pendant ton dur labeur seront appréciables.

Mais y aura-t-il vraiment une prochaine fois ? La voix de Rogus a réveillé tes ardeurs en même temps que les souvenirs de toutes vos frasques, et de toutes celles que tu as faites sans lui aussi. Tu l’as pris sous ton aile à la Rose Noire, tout en gardant prudemment tes distances. Et quand il est parti, vous avez continué de vous croiser, souvent par hasard, parfois parce que vous le vouliez. Sa présence te rappelle que tu n’as pas envie d’être stable, d’être l’employée du mois, d’être un gentil petit pion sur l’échiquier d’un monde qui n’aime pas trop quand on sort des cases. Non, tu n’iras pas gentiment en avant, un pas après l’autre, jusqu’à te faire bouffer par un autre pion un peu plus malin ou chanceux que toi. Non, tu seras le fou, celui qui prend la vie en diagonale et qui ne s’arrête que quand il le veut, celui qui défonce ceux qui sont sur son passage et qui se rit de leur sort.

Alors quand cette femme agacée arrive pour apostropher le sorcier, tu plaques tes vaines tentatives d’être raisonnables, pour mieux embrasser de nouveau l’amusement qui t’a tant fait défaut. « Jeune homme, vous devriez avoir honte de votre comportement. Vous avez fait peur à mon fils. » Oh, le pauvre. S’il a eu peur d’un adolescent qui fait des grimaces un peu bêtes, que dira-t-il devant les lions ? A moins que ce soit moins grave, puisque les lions sont en cage, eux. Ce serait sûrement mieux à ses yeux, que les électrons libres un peu bizarres comme Rogus ou comme toi le soient aussi, parqués dans des jolies cellules dans lesquelles on met tout ce qu’on ne veut pas voir, ou alors seulement de loin, protégé par une vitre en verre renforcé. « Eh, c’est pas sa faute si votre gosse se pisse dessus pour rien. » Tu ris un peu, prenant ton ami à parti d’un regard échangé. La cliente ne trouve pas la blague très drôle, en revanche. « De quoi vous mêlez-vous, jeune fille ? Faites votre travail et laissez moi m’occuper de mon fils. » Tu lèves les yeux au ciel et serre un peu trop le paquet de popcorn dans tes mains. « Bah alors cassez-vous et laissez moi m’occuper de mon stand. » Tu réponds en singeant sa voix et sa mimique alors que tu reprends sa formulation pour la retourner dans ton sens. Elle n’a pas l’air de bien le prendre, mais ce n’est pas vraiment ton problème. Qu’elle aille appeler ton boss pour se plaindre si elle veut, mais qu’elle ne gâche pas la seule minute de ta journée qui avait commencé de manière un tant soit peu intéressante. Les popcorn ne sont ni sucrés ni salés, mais toi, London, tu as du sel à revendre.

artemis | www

Panic at the Zoo!

Feat. @London Ashford

Partners in silly crimes ~

T'as toujours faim, Rogus. Toujours de la place pour une petite fringale! On dira de quoi que tu as plutôt l'air d'un gourmand, mais tu n'as vraiment pas une alimentation saine. A quand déjà remonte ton dernier vrai repas, qui ne soit ni à base de bonbons, de malbouffes, de céréales ou d'autres produits de ce style ? Tu acceptes le paquet de pop-corn fade que London t'offre avec plus de respect à son égard que la cinquantaine d'enfant qu'elle à dû voir passé depuis le début de la journée. Puis en fouillant dans tes poches, tu trouves une petites boites de smarties-mini et tu y repends le tout! Là tu peux piocher dans l'paquet sans hésiter et te goinfrer! Tu observes London qui comme elle le dit, vit sa meilleure vie. Tu sais bien que c'est dit ironiquement, d'ailleurs à quel occasion ton amie ne l'est pas ? Mais ça te frappe quand même, cette uniforme... Et cette casquette surtout. Sur London, ça te fait bizarre Rogus. Alors pourquoi tu veux absolument et soudainement repartir avec cette casquette où trône un vieux caméléon en peluche ? "-Si, si! T'as l'air de t'é-cla-ter." lui réponds-tu entre deux bouchés devenus chocolatés, lui souriant plus complice que désolé pour elle.

Tu grignotes et ça active tes méninges. Dans ton cerveau, les neurones chargés de réveiller ta mémoire s'agitent et s'envoient de petites ondes électriques pour s'activer entre eux. Grâce à London, tu as pu vivre quelques semaines décentes, sous un toit décent au sein de la Rose Noire. Un refuge pour surnaturelle dans lequel tu avais fais escales juste un petit moment. Assez pour créer ce lien que tu as avec London. Tu n'avais jamais été du genre à sociabiliser facilement, tu n'avais pas beaucoup d'amis Rogus, tu n'en avais jamais eu. Mais avec elle, cela avait coller. Ton excentricité, ta proportion au chaos et au désastre, rien de tout cela ne la rebutait chez toi. Elle avait vu même certaines de tes fêlures, que tu ne laissais guère souvent entrevoir à n'importe qui. Alors certes, vous n'étiez pas très proche car toujours tout les deux en vadrouilles quelques part, mais cela ne vous empêchez jamais de renouer comme à vos débuts, comme si le temps n'avait pas prise sur votre relation d'amitié. Vous ne vous preniez pas la tête, vous savez que lorsque l'orbite de vos deux univers s'approchaient l'un de l'autre, ça allait juste être fun.

Soudain, une voix te hèle, une voix t'apostrophe. D'une sonorité digne d'un crissement de d'ongles sur un tableau noir, une voix de daronne pas contente. Une voix de Karen en somme. Les poils de ta peau se hérissent à l'entendre, encore plus à en la voyant. T'as l'impression d'être un félin prêt à cracher pour se défendre, gonflant sa fourrure pour se faire plus imposant et terrifiant qu'il ne l'est vraiment. Mais quand la mégère se plante devant vous avec son marmot, se donnant le bon droit de se montrer aussi supérieur qu'elle le voulait à cause de son statut d'adulte et de mère, c'est bel et bien à toi qu'elle en veut. Pour avoir "effrayer les gosses." Heu ... Bah ouai! C'était pas pour ça qu'on sortait les gosses au Zoo ? Pour leur montrer de gros animaux terrifiants qu'on ne voyait pas partout ? Rogus était un de ces animaux, sauf qu'il ne vivait pas en captivité. Lui.
D'ailleurs, ce constat était par bien des points, trop énervant et injuste. Près à la réplique, tu l'es toujours Rogus. Mais c'est London qui prend ta défense, enfin c'est ainsi que tu l'interprètes, en répondant outrageusement à la mère, sans doute de son interprétation à elle pour le coup. Toi, ça te fait plaisir qu'on te défende. Bien sur, tu ne mettras pas la nymphe face à son acte amicale, elle se cachera surement dernière une vérité du style qu'elle en avait déjà par dessus la tête de ce boulot minables, et de ces gens insupportables. Mais ça te fit sourire quand même, riant de connivence avec London toujours bien amusé par ces cinglantes répliques.

La Karen se tourne et retourne sa rage vers London, s'offusquant de la manière dont elle lui adresse la parole, lui demandant de quoi elle se mêle, patati et patata. Bref au final, t'as même pas encore eut à ouvrir la bouche que la nymphe se charge de remettre la cliente et sa place. Mais t'aimes ajouter ta touche épicée au situation épineuse. Si London est le sel, toi tu es une épice, un peu trop explosif. "-Et si on vous offrez un paquet de popcorn avec la sauce Spécial du Zoo, pour se faire pardonnez, hum ? Qu'en dites-vous, gente Dame ?" t'amuses-tu de la situation en t'incrustant entre les deux parties, collant London à l'arrière de son stand.

Tes mains sont cachés par l'attirail, donc la mère en colère ne peut pas te voir saisir une de tes fameuses fioles, mais London, elle le peut. Et elle sait très bien ce que ces mixtures contiennent. Ce qui ne fait qu'élargir d'avantages ton sourire de fripon. Tu verses donc une rasade de liquide orange à même le réceptacles des pop-corn, et de ceux qui y cuisent encore du coup. La réaction ne se fait pas attendre. Alors que tu recules avec London, son stand devient un véritable geyser à pop-corn alors qu'il explose, faisant s'éclater les grains du fond dans un véritable chahut qui devrait bien plus effrayée la mère que la grimace de Rogus qui à fait peur à son fiston!
C'est votre signale, à tous les deux. Pour détaller. Vous savez parfaitement comment fuir ce genre de "scène de crime". En allant à l'inverse de l'afflux de la populace attirait par l'agitation. Bien vite, tu remarques un panneau de direction du Zoo. Il vous faut un petit lieu tranquille pour parler avec ton amie, lui exploser ton plan! Car ne l'oublions pas, tu es certes venus faire un coucou à ta pote, mais tu as aussi tes propres affaires à mener!

Donc tu conduis la nymphe dans le pavillon des reptiles. Un endroit calme, avec des portes closes et peu de lumière, peu de personne aussi. Donc parfait pour discuter! "-J'imagine que c'est foiré pour ton job, hein ? Du coup, ça t'embêtera moins si je prévois de faire une grosse, grosse bêtises ici-même dans les heures qui viennent ? Hum ?" lui demandes-tu, rieur, en penchant la tête tel un personnage innocent avec un air d'angelot, alors que tu verse plus dans le petit diable à corne rouge.
"-Toi-même tu sais, ma chère London, que je planche depuis un moment sur diverses formules de potions. Et bien récemment, j'ai réussi à stabiliser une position de transformation animal! Ouai, pour faire comme les Zouwus, ou à peu près hein voir pas du tout en faite, pourquoi j'utilise cet exemple moi ?! Parce que c'est qu'un changement par prise de potion, et il faut reprendre l'antidote avec notre ADN de base avant de changer, ou alors attendre que l'organisme digère la mixture, mais je m'éloigne du sujet ... Mais si tu dois t'imaginer l'truc, dit toi que c'est comme du polynectar! Mais du coup, j'manque d'échantillons avec lesquelles m'amuser! Alors ça te dit de m'aider en libérant les animaux? Puis ça ferait bien chier la direction, aussi !" Et ça te fait ricaner, rien que d'y penser. Maintenant à voir ce qu'en pense London!

Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD

booming ashesLike I could be anywhere, like I'm reckless

singe qui tire la langue Boum. Si Rogus était une onomatopée, ce serait celle-ci. S'il était une odeur, ce serait celle du cramé qui règne après une de ses explosions. S'il était un son, ce serait le bruit de vos pas dans les allées et vos rires étouffés. Il t'entraîne vers le pavillon des reptiles et tu en profites pour lui indiquer un coin encore plus discret à l'intérieur - l'avantage d'avoir eu la visite du parc par les employés, tu as pu repérer tous les endroits méconnus des visiteurs. Sa question est purement rhétorique - d'ailleurs il n'attend même pas la réponse pour enchaîner. Tu esquisses un léger sourire en croisant les bras, légèrement penchée en arrière, d'un air vaguement intéressé parce que tu sais que ses "bêtises" sont souvent spectaculaires, mais vaguement blasé quand même parce que tu es London et tu as eu une matinée de travail épuisante - c'est forcément un masochiste qui a inventé le capitalisme, tu ne vois pas d'autre explication.

Il monologue sur ses potions comme il l'a souvent fait, avec cet air de savant fou un peu trop futé pour son jeune âge. C'est peut-être ça qui t'a plu chez lui, quand tu l'as rencontré au refuge, peut-être ça qui t'a poussée à le côtoyer alors qu'il est si brièvement resté. Rogus est un adolescent et la moitié de son cerveau est celle d'un enfant de trois ans, complètement inconscient des conséquences de ses actes, quand l'autre est celle d'un génie scientifique terriblement créatif. Le mélange est aussi explosif que ceux qu'il réalise, et c'est peut-être pour ça que vous vous entendez si bien. Quand il parle de ses projets, il y a cette flamme qui s'allume dans son regard, la même que celle des yeux de Serena quand elle se mettait à parler des pierres qu'elle préférait et des nouveaux cailloux qu'elle avait réussi à fabriquer. La même que celle qui brille dans les prunelles de tant d'enfants de la Rose Noire quand ils renouent avec des dons qu'ils ont parfois refoulés trop longtemps. Ruth et ses interminables discours sur les animaux, Mason et l'angle de ses lancers, et pendant ce temps toi tu parles des meilleures variétés de weed que tu as testées ou des différents types de briquets, parce qu'il n'y a rien à dire sur tes pouvoirs, parce qu'il n'y a pas de quoi être fière.

Mais bon les bénévoles s'en foutent souvent de la weed et des briquets, ils préfèrent écouter les histoires de surnaturel, surtout les humains, comme si le fait de les écouter pouvait les faire entrer dans ce monde dont ils sont nés exclus. Tu leur filerais bien tes dons maudits contre une petite fortune, toi tu n'en as rien à faire et tu n'en feras jamais rien. Mais ce n'est pas encore possible alors en attendant tu te contentes de répondre sèchement à ceux qui te posent des questions sur tes pouvoirs, jusqu'à ce qu'ils abandonnent - très rapidement. Il y a quand même Zéphyr qui ne s'intéresse pas à tes capacités extraordinaires, Zéphyr à qui tu peux parler de drogue sans qu'il te retourne des yeux ronds. Il y avait Aaren avant, pour cracher sans vergogne sur cette Nature qui ne vous a jamais rien donné, mais Aaren est parti lui aussi et tu lui cracheras dessus à la première occasion.

Tu hausses un sourcil devant les plans du gamin. C'est qu'il a de l'ambition : libérer les animaux d'un zoo ça ne se fait pas si facilement. « J'ai une tête d'activiste antispéciste ? J'veux bien t'aider parce que ça peut être drôle mais toi tu as tes ingrédients de potion et moi j'ai quoi en échange ? Si c'est juste ma lettre de licenciement on peut simplement aller faire exploser deux trois poubelles en retournant vers l'entrée, ça ira, merci. » Tu ne perds jamais le Nord, London, si tu aimes faire des conneries pour te défouler, c'est bien mieux quand tu reçois quelque chose après. « T'as un plan ? J'sais pas, t'as sûrement appris deux-trois sorts utiles depuis la dernière fois, faudrait qu'on arrive à être un peu discret parce que j'sais pas si t'as remarqué mais on a sûrement les vigiles du zoo au cul là » C'est ça de passer par dessus les portiques et de faire exploser un stand de popcorn...Tu enchaînes les questions sans lui donner le temps de répondre, de toute manière tu sais que son cerveau est certainement déjà en train de mouliner à toute allure pour te servir un magnifique monologue enthousiasmé. « T'as besoin de quels échantillons ? Compte pas sur moi pour libérer des lions, j'suis pas suicidaire ! » Tu commences à réfléchir à voix haute. « Près de l'enclos des suricates, y'a toujours plein de gosses qui escaladent les barrières, on pourrait facilement faire diversion avec ces bouffons… »

artemis | www

Panic at the Zoo!

Feat. @London Ashford

Partners in silly crimes ~

Il y a cette petite dichotomie chez London qui te fait particulièrement kiffer Rogus, depuis que tu l'as connais. Tu ne pourrais décrire cela que d'une seule façon. La jeune femme à un côté qui te fera toujours "Eurk, nan merci", tandis que de l'autre elle te lancera un "Mouai, j'suis partante". Puis de là à délibérer ou non si elle avait une tête d'activiste, là n'était pas la question. Rogus n'était ici que pour mettre du fun dans le mot Chaos. Même si ça ne s'écrivait pas du tout avec les mêmes lettres, mais passons!
"-T'es pas drôle, j'ai b'soin de stock divers et variés pour mes expériences. Puis tu sais qu'j'suis méga fan du Roi Lion..." Mais sur ce point, le côté terre-à-terre de la nymphe compensait la folie des grandeurs du petit sorcier, qui portait d'ailleurs un t-shirt à l'effigie d'un Simba enfant. "-Mais t'as pas tort, faut viser plus petit pour commencer. Puis les suricates, c'est cool aussi. Ca creuse des tunnels et ça bouffe du serpent!"
Mais ce n'était pas le moment de divaguer, à ce niveau London avait encore raison. Plusieurs gardes et/ou vigiles finiraient forcément par arriver à cause du tohubohu qu'ils avaient causer tout à l'heure. "-Bof, t'sais moi et la magie basique, Alohomora toute ces conneries, ça m'réussit pas! Mais j'ai bien une idée pour passer inaperçu! Dire que j'ai tout un plan en tête, ce serai t'mentir et j'suis trop honnête pour ça. J'aime me laisser porter par mes idées!" t'emportais-tu un peu dans le vif et l'enthousiasme de ce genre de situation qui était ton pain quotidien. "-Bon, déjà, on va mettre sur la table c'que t'as à y gagner toi ! Faut pas croire que j'fais tout ça sans y avoir un minimum pensée! Les parcs dans ce style, ça s'fait d'la blind de thunes que ce soit avec les entrées, les séjours, les pass, les magasins et les restaurants. Et toi, tu voulais gagner un salaiiirheu." ricanais-tu en prenant une drôle de voix parce que tu aimes rire de tout ces dictats de la société sous lesquels tu ne vis pas. Parce que tu es ta propre règle, et ta propre norme Rogus.
"-Ce que je propose, c'est d'utiliser deux doses de ma potion de transformation. Tu verras, c'est hyper fun à vivre! On sera plus r'cherchés, on pourras s'balader dans l'parc tranquille! Mais comme on pourras pas communiquer réellement, faudra qu'tu nous guide parc'que tu connais l'endroit et moi pas. On pourra s'glisser dans plusieurs enclos, récupérer quelques échantillons, en ouvrir un ou deux histoire de foutre le dawa et de faire diversion. Puis on trouve l'endroit où ils mettent tout l'argent, on fait exploser leur coffre ou j'sais pas quoi et puis on aura plus qu'à s'envoler vers la liberté avec l'oseille! Easy, facile et sans soucis! Mais j'vais devoir t'prendre ça, avant!" dit-il en s'approchant rapidement de London pour lui arracher un de ces cheveux décolorés.

Puis Rogus fit ses p'tits trucs de Rogus, dans sa besace, il sortit une solution fluorescente, le fameux polynectar en question pour faciliter les choses. Enfin elle devenait fluorescente, au contact d'un ADN. Le liquide terne ne vira dans les tons néons que lorsqu'il plongea le cheveux dans la solution. "-Ca, c'est ta potion de retour. J'ai déjà préparer la mienne, et celle-là." enchaina-t-il en lui en balançant une autre par dessus son épaule. "-C'est celle qui va te transformer." Sauf que tu évitais pertinemment de lui dire en quoi juste pour garder un élément de surprise. Parce que c'était plus drôle ainsi, n'est-ce pas ? "-Par contre faut qu'on les laisses dans un endroit à la fois discret, mais accessible. Ca nous fera peut-être faire quelques aller-retour et déplacement mais personnellement, j'ai rien prévu d'la journée et elle fait qu'commencé! Des questions ? Non ? Alors, Santé!" Tu poses donc une de tes potions sur une étagère, parce qu'il devait bien y en avoir une quelque part. Puis tu débouche une de tes fioles, et avale le contenue cul-sec à la manière d'un Dr Jekyll prêt à se changer en Mister Hyde.
Sauf que le résultat c'est plus Harry Potter et la Chambre des Secrets, la scène où Hermione est à moitié changé en chat. Les moustaches commencent à percer sur ton visage, et bientôt ta vision se rétrécit et les choses semblent devenir plus grande.

Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD

booming ashesLike I could be anywhere, like I'm reckless

singe qui tire la langue La perspective d'obtenir ton dû sans travailler un jour de plus te séduit, London, alors que Rogus termine d'exposer son plan. Il te paraît bien bancal, comme toutes les stratégies que le sorcier met en place mais c'est bien l'adrénaline du risque qui vous pousse chaque fois dans ces missions de sabotage improvisées, car que vaut la récompense si votre cœur n'a pas battu la chamade avant de l'obtenir ? Tu fais la grimace devant le liquide odorant qu'il te tend et qui ne t'inspire guère confiance et tu attends qu'il boive le sien afin d'en observer les effets – tu aimes le risque, London, mais tu ne plonges pas les yeux complètement fermés non plus, tu as quand même plus d'instinct de préservation que Rogus ou Aaren. Tu fronces les sourcils en le voyant se métamorphoser en chat à la manière d'un zouwu – moins gracieux cependant. Tu n'as pas très envie de revêtir une apparence féline mais tu dois bien avouer que c'est une idée assez bonne, c'est aussi ce que faisait Ruth pour s'introduire dans les maisons à cambrioler. Et puis, tout sera mieux que cet uniforme ridicule dans lequel tu étouffes de chaleur. Un peu hésitante, tu lèves la fiole à tes lèvres et en avale le contenu amer.

Oh, tu le regrettes immédiatement, London. La transformation est désagréable et déroutante, alors que tu sens tes membres se modifier et ta vision devenir floue avant de retrouver sa netteté. Tout paraît bien trop grand maintenant que tu te retrouves à la taille de Rogus, que tu surplombes même un peu - tu es certainement devenue un matou plus grand que lui. Tu baisses ton regard - plus acéré que d'habitude - sur tes pattes et ton corps entier fait un bond de surprise. Oh non. Certainement pas. Tes pattes ne sont ni poilues ni griffues, London, elles sont palmées. Qu'est-ce que… ? Tu fixes Rogus hilare d'un regard assassin. « Tu m'as fait QUOI, bâtard ? » 'est ta voix qui s'élève - encore heureux que la transformation n'agisse pas sur vos cordes vocales, insulter le sorcier avec des cris d'oie aurait été bien moins efficace. Il n'a pas le temps de répondre, déjà des voix se font entendre, à la recherche des deux trouble-fête que vous êtes, et Rogus le chat file comme une flèche hors de votre cachette pour rejoindre les allées et les enclos.

« Non, Hughette, on ne peut pas aller caresser les tigres, ma chérie, c'est bien trop dangereux. » Vous passez en trombe à côté d'une dame avec une poussette vide qui sue à grosses gouttes sous le soleil ardent. Enfin, Rogus passe en trombe, tandis que tu as encore du mal à t'habituer à tes pattes palmées et à marcher sans déséquilibre. Tu titubes un peu, London, tu dois avoir l'air d'une oie qui vient de prendre une cuite avec ses potes, si tant est que l'alcool ait le même effet sur les oies que sur les humains. Tu n'en sais rien, les animaux c'est pas ton truc, London, et t'aurais jamais dû accepter un poste dans ce zoo. Ni la proposition de Rogus. Easy, facile et sans souci, ouais. Ce qui va être easy, facile et sans souci, c'est de trouver une manière de le tuer avec le plus de souffrances possibles quand vous serez sortis de là. Qu'il profite de sa virée au zoo, le retour à la réalité risque fort de faire très mal.

Dans ta course maladroite, tu sens soudain quelque chose effleurer ton plumage. Tu te retournes vivement pour tomber bec à nez avec une fillette couverte de taches de rousseur qui te regarde les yeux brillants, ses deux bras tendus devant elle comme pour tenter de t'attraper. Putain. Tu agites tes ailes un peu vite, pour lui faire peur à défaut de pouvoir la repousser, mais cela semble avoir l'effet inverse, comme si cette gamine stupide n'avait pas d'instinct de préservation. Elle s'approche encore en dépit de ton regard méchant et tu donnes alors des coups de bec dans sa direction, prête à la pincer si elle ne veut toujours pas s'éloigner. « Hughette, viens par-là, arrête d'embêter cette oie !" » Sa mère n'a aucune autorité, tant pis c'est toi qui la gronderas, et si elle pleure ce sera sa faute, elle n'avait qu'à faire attention. Et alors que le concerto des ouin ouin commence, tu t'échappes à tire d'ailes de la scène.

On te poursuit, London, un gardien du zoo lancé à ta suite sur ordre de la mère outrée qu'un animal si agressif ait pu faire subir cela à sa fille. Mais il ne t'attrapera pas, non, alors que tu te concentres sur ta vision longue portée pour trouver un lieu où te réfugier. Là-bas, les animaux semblent inoffensifs, alors tu prends ton envol pour atterrir derrière la grille qui sépare le public des acteurs de ce spectacle foireux. Mais, évidemment, il fallait que tu atterrisses au pire endroit possible, un point d'eau mis là pour que les animaux se désaltèrent et dans lequel tes petites pattes s'enfoncent complètement. Essoufflée, furieuse, trempée. Rogus va te le payer.

Non, vraiment, tu n'aurais jamais dû accepter.

artemis | www

Rogus None a écrit:

Panic at the Zoo!

Feat. @London Ashford

Partners in silly crimes ~

Si il y avait bien une chose que tu n'avais pas répeter, Rogus. C'était tes gammes et tes asperges! Parce que tu t'es encore sacrément mélangés les coussinets sur c'coup là, mon chaton ! Tu pensais vraiment n'avoir emporté que des solutions contenant du poils de chats... Mais entre ta précipitation naturelle et ta petite lubie d'avoir la même armoire à potions qu'Izma dans Kuzco l'Empereur Mégalo, bah... Ouai t'as pu confondre en faite!
Mais est-ce que le résultat n'est pas ultra-hilarant ? Si seulement les chats savaient exprimer le rire! Il n'empêche que tu es véritablement plier, Rogus. A t'en rouler ton pelage couleurs roux sur le sol.
Mais sois sérieux, juste un instant un tout petit! London doit être furax envers toi donc il faut vraiment pas que tu te foires, et que vous repartez d'ce foutue zoo avec un pactole dans les poches.

Contrairement à ton amie, qui devait déjà s'imaginer t'étouffer avec des bouteilles d'Evian fermés et encore pleines, tu ne pouvais pas te permettre d'avancer au pas de l'oie. Mauvais jeu d'mot de ta part, Rogus mais tu es pardonné.
Passons. Tu t'extirpes habilement de la situation grâce à ta nouvelle agilité féline, qui fait défaut à ton acolyte d'un jour. Monter en hauteur reste la meilleure option, surtout pour voir comment London s'en sort. La scène est digne de celle de la marche des oies dans les Aristochats, mais nous n'en reparlerons jamais car tout cela sera mis sous silence, sous peine d'y laisser la vie. Evidemment.
Tu peux donc voir à quel point ton amie galère, à quel point ton plan est encore plus bancale qu'une table branlante calé avec des vieilles boites à pizza. Tout prêt à se casser la gueule.
Il va y avoir de chemins à faire entre leur planques et les enclos pour amasser les echantillons. Et on n''en était pas encore à l'étape du braquage en lui-même! Mais il ne pouvait evidemment pas se faire sous ses formes-ci. Procédons étapes par étapes.

Chahutant et bondissant, le félin que tu es se déplace agilement parmi les toits et les poutres des bâtiments, cages et enclos du Zoo. Tu suis London qui fuit le garde, après une énième altercation avec un enfant et un parent qui pourrait tout aussi bien porter le nom d'une Karen, vu la potiche. La nymphe à décidément un karma à elle bien tout pourri avec les créatures plus jeunes et infantiles, paraitrait-il.
Grâce à ces ailes, elle s'envole donc à tire de ces dernières pour échapper à son poursuivant. La faisant atterrir derrière le grillage d'un enclos à ciel ouvert, palmes les premières dans un point d'eau. .. Tu sais que tu vas en prendre pour ton grade Rogus, vraiment.. Mais plus tard. Plus tard.
Pour l'heure, tu fonces à ton tour en mode escalade. C'est facile avec tes griffes et l'instinct de ton corps animale.
Tu attéris dans l'enclos sans encombre, puisque les chats retombent sur toujours sur leurs pattes. Toutefois, à part vous deux, il y à l'air de n'avoir aucun animaux présent autour de vous. Le point d'eau est donc le centre de l'enclos. Tout autour ce n'est que sable, bois, grosses buches et pierres placés idéalement pour créer un certaine environnement. Tu vois quelques objets au sol ou alentours qui doivent servir à l'amusement des locataires, ou devrais-tu plutôt dire des pauvres animaux séquestrer pour l'amusement des petits et des grands, loin d'une véritable nature, loin d'un véritable environnement. Loin de chez eux.
Alors que tu t'approches de London, en espérant qu'elle ne te becque pas une de tes adorables petites oreilles, pour voir si elle va bien malgré ta petite erreur, tu aperçois du coin de ton regard à la pupille verticale... Une petite tête qui sort d'un trou. Puis une seconde. Puis une troisième qui sorte des tunnels.
Encore un tunnel, puis un autre tunnel
Ca te rappellait en effet une chanson dans un de ces fameux Roi Lion que tu affectionnes tant... Et cette chanson c'est celles des ... Suricates! London à dû atterrir dans leur enclos. Bah tien on parler de vous quelques instants plus tôt. Allez, générique!

Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD

booming ashesLike I could be anywhere, like I'm reckless

singe qui tire la langue Tu détestes tout le monde, London. A commencer par ce gardien qui te poursuivait dans l'allée une minute plus tôt et qui s'est arrêté de courir, essoufflé. Ironique pour un gars qui raconte à qui veut l'entendre - et surtout à ses collègues féminines - qu'il va à la salle tous les soirs pour travailler son cardio. Il a l'air aussi bête que toi après trois enjambées, rattrapée par des années à polluer les alvéoles de tes poumons avec de la fumée nocive. Une chance que sous forme d'oie tu n'aies pas des poumons de fumeuse, même si tu ignores tout de la manière dont le sort de Rogus fonctionne. R o g u s . Tu détestes tout le monde, des enfants stupides qui se baladent dans le zoo aux mères qui se nomment toutes Karen à tes yeux, prêtes à sortir les griffes si on ose toucher à un cheveu de leurs précieux chérubins. Tu détestes tout le monde, en particulier ta connasse de manager qui t'a mise à ce poste alors que tes collègues s'éclatent au niveau des caisses, à rire des noms improbables que les parents donnent à leurs gosses, à faire des batailles d'élastiques quand la boss a le dos tourné et des concours de chant dès qu'il n'y a personne au guichet à cause de la chaleur écrasante qui en décourage beaucoup. A eux les ventilos, l'ombre et la rigolade, pendant que tu crèves d'ennui dans ton stand trop petit dont on a promis de t'extirper quand tu aurais mérité ta place ailleurs. T'es pas assez conne pour croire que ça arrivera un jour, London, après tout l'expérience t'a appris que tu méritais rien.

Tu détestes tout le monde, London, et si Aaren et Serena étaient là, ils te diraient sûrement que c'est pas nouveau et riraient avec toi de la connerie des autres. Parce qu'ils étaient deux rares exceptions à cette règle en titane que tu avais forgée au fil des déceptions et des années passées. De vous deux contre le reste du monde, vous êtes passés à trois avant d'être deux à nouveau. Et maintenant c'est juste toi, London, seule contre tous dans un combat contre ta vie de merde que tu gagneras pas. Tu le sais pertinemment alors pourquoi tu t'échines encore à trouver un travail pour mériter ta place, pour qu'on soit fier de toi pour une fois, pour qu'Ari te regarde avec autre chose dans les yeux que cette flamme qui oscille entre colère et désespoir, face à ce boulet qu'elle se traîne depuis trop longtemps et dont elle ne sait que faire ? Tu sais que ça vaut pas le coup, London, alors pourquoi tu persistes à ajouter des exceptions à ta liste noire, comme si celles-ci allaient pas te décevoir ? Rogus était une exception, avant de te filer cette potion, maintenant s'il est tout en haut d'une liste, c'est celle des gens que tu veux tuer.

Tu détestes tout le monde, London, et le sorcier tout particulièrement. Tu te demandes qui gagnerait dans un duel entre une oie et un chat, griffes contre palmes, bec contre crocs. T'aurais dû penser à faire une recherche google un jour où tu scrollais en t'ennuyant mais à vue de nez - ou de bec - tu n'as une chance de l'emporter que si tu l'attaques par surprise. Et c'est ce que tu fais, prête à lui sauter dessus, bec ouvert et les yeux qui lancent des éclairs, avant d'être coupée dans ta lancée par un tremblement sous tes pattes palmées. Tu tombes à la renverse comme la dernière des idiotes alors qu'une tête poilue s'invite sous tes pas et tu te relèves prestement, plus en colère encore, beaucoup trop pour retenir la fureur dans tes cris. « FUCK. For fuck's sake Rogus you bloody scumbag I'm gonna fucking kill you. You bastard, piece of shit, you better go to hell right now or I will send you there! » Tu as vaguement conscience que tes cris ont attiré quelques visiteurs confus, notamment des enfants qui demandent elle a dit quoi l'oie ? Elle t'a dit de te mêler de ton cul, bouffon, si tu veux pas te prendre un coup de bec. Dans les volutes de ta colère, tu vois les problèmes arriver.

Tu détestes tout le monde, London, mais c'est toi que tu détestes le plus, et c'est peut-être pour ça que tu finis toujours par t'auto-saboter.

artemis | www

Panic at the Zoo!

Feat. @London Ashford

Partners in silly crimes ~

La vie est un jeu et même lorsque l'on se foire, il y à toujours une leçon à en tirer. Ce n'est pas la première fois, et sans doute pas la dernière, que tu fais une "bétise" bien plus grosse que toi, Rogus. Tu as l'habitude que les adultes te regardent de hauts et te gronde, en disant que ce n'est pas bien ce que tu as fais; tu as l'habitude que les autres enfants trouve tes idées "trop chelou" et qu'ils ne comprennent rien à ce que tu essayes de leurs expliqués.
Cela ne t'étonne donc pas quand London se met, littéralement, à te caqueter sa colère dessus, te coursant dans l'enclos attirant par la même les passants. Heureusement qu'ils ne peuvent entendre que des cris d'animaux sinon ce serait vraiment un spectacle bizarre... Quoique n'était-ce pas déjà assez saugrenue ?
En tout cas, tous voit que le petit chat que tu es sautille et bondit pour éviter de ce faire becqueter le poil, mais que ça à l'air de l'amuser. "-C'est ton côté jeune fille innocente qui ressort, faut pas l'prendre comme ça London!" Et c'était drôle, parce que l'oie blanche en était le symbole et que cela n'avait rien à voir avec la nymphe et sa situation loufoque surtout.

Toutefois, votre arrivée déclenche le retour des locataires du lieux de sous terre. La tête d'un suricate qui s'extraie du sol sauve ton petit pelage roux en faisant trébucher London dont le bec s'apprêter à s'aplatir sur le bout de ta queue de chaton. L'Herpestidé tourne son petit minois de gauche à droit avant de le faire de droite à gauche, puis ce dernier demanda : "-C'était quoi?"
Une autre tête de mangouste apparait alors, reproduisant le même gag avant de demander exactement la même chose. "-C'était quoi?". Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'une bonne dizaine d'individus de cette famille de célèbre petits mammifères ne sortent du sol, percutant à peine qu'il y à intrusion sur leurs territoires. Toutes ces petites têtes qui vous regardaient en biais ~

Ton plan s'était casser la gueule, Rogus. Contre tout attente! Notons le sarcasme derrières ces derniers mots, néanmoins tu es du genre à t'adapter aux situations les plus rocambolesques. Surtout lorsque c'est toi qui en est l'auteur.
Tu te rends bien compte que l'intrusion à la Cat's Eyes dans les locaux du Coffre Fort du Zoo, c'était un peu mort, vu la gourde que tu avais faite avec tes potions. Mais si vous ne pouviez pas passer en toute discrétion par les hauteurs grâce à vos capacités de félidés... Peut-être qu'un passage en sous-sol était-il la solution ?!
"-J'ai une super idée pour nous sortir de cette impasse! Matte moi ça!"

Peut-être vaudrait-il mieux l'arrêter London. Lui chopper le gras du cou, comme le faisait les mères avec leurs chatons et le ramener faire sa sieste dans un panier parce que le stupide allait sans doute encore descendre d'un cran.
Rogus, toi fier petit chat plein d'ardeur et d'entrain, tu grimpe sur une souche d'un bond gracieux digne de tes ancêtres lions, tu recherches cette royauté de la savane qui parcours leurs esprits et tu cherches à t'en inspirés. "-Peuples des Mangoustes! Aujourd'hui est venu le jour de votre libération! Comme l'avait annoncer les prophéties des Grands Babouins, le temps des Cages n'est plus! Nous en avons finis de laisser l'Humanité s'amusait à nous observer, il est tant que reconquérir notre autonomie, notre côté sauvage! Répondez à l'appel de la nature! En tant que votre Libérateur, je suis accompagné par l'Oie Blanche de la Liberté dont les ailes vous guidera vers la sortie de vos enclos. Creusez la terre grâce à vos fiers et puissantes pattes, mes amis. Car la révolution animale est en marche! Nous devons rejoindre ce bâtiment pour ensuite libérer tous nos frères et sœurs animaux prisonniers de ce que les humains appellent : Un Parc Zoologique. Qui est avec moi ?!" Achèves-tu ta tirade improvisé en désignant votre objectif à toi et London du bout de ta petite patoune rousse.

Oui en sommes tu comptes utilisés les tunnels et la capacités de creuser des suricates pour passer par en dessous, ressortir dans la pièce avec le coffre, y faire ton petit manège, libéré les mangoustes dans le parc pour créer panique et confusion, retourner prendre forme humaine pour revenir ensuite au bâtiment pour rafler l'argent. Peut-être ouvrir une ou deux cages en plus en chemin, après tout on était plus à cela prêt. Cela restait ... Simple en somme, tu pensais, non ?
Malgré le côté légèrement cinématique de la scène à laquelle tu t'étais livré, Rogus, à l'extérieur de la vitre les gens qui vous observent sont ... Perplexes. Tout ce qu'ils voient c'est un chaton miaulait sur une bande de mangoustes tandis qu'une oie les observent sans doute avec confusion et interrogation. Mais est-ce que cela se voit seulement dans les yeux d'un oiseau ce genre d'expression ?

Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD

booming ashesLike I could be anywhere, like I'm reckless

singe qui tire la langue Tandis que Rogus se la joue révolutionnaire, tu réfléchis à ce que tu feras quand tu seras enfin libérée de cette forme. Ta colère bout encore mais tu sais bien que tu ne peux rien faire sans l'antidote, soigneusement cachée par le sorcier. Tu as besoin de lui pour sortir de cet enfer, alors autant la jouer complice et retourner ta veste au moment où tu en porteras de nouveau une. Tu suis donc le mouvement alors que toutes les mangoustes se précipitent hors de leur cage, causant une véritable panique au zoo, et la pensée que tes collègues vont bien galérer pour endiguer ce flot te remonte un peu le moral. Ils vont se prendre un sacré savon, il y aura sûrement des licenciements, mais pas pour toi, London. Toi, tu partiras la tête haute, en donnant ta démission sans broncher. Au moins ta dernière journée aura été riche en rebondissements.

Tu cours en évitant les mains des gardiens, des soigneurs et des enfants qui tentent de t'attraper, suivant toujours Rogus pour ne pas perdre de vue ta seule porte de sortie. Cet imbécile ne se satisfait pas de la libération des mangoustes, non, bientôt c'est l'enclos des singes qui est ouvert sous son impulsion, puis celui des animaux de la ferme, puis celui des zèbres, puis la volière, et bientôt une joyeuse cacophonie emplit les allées du zoo alors que les animaux courent et volent en tous sens et que l'alarme de sécurité résonne, demandant aux visiteurs de se réfugier dans le bâtiment central, le temps que le problème soit réglé. Si les oies étaient capables de sourire, le tien serait dément. Les visiteurs vont en avoir pour leur argent, le zoo va avoir mauvaise réputation et tout le monde aura passé une journée aussi pourrie que la tienne. Sauf Rogus, qui semble vivre sa meilleure vie.

Tu cours maladroitement vers lui alors qu'il s'approche de l'enclos des crocodiles et tu attrapes son cou avec ton bec pour tirer dessus et l'éloigner. « Tu tiens à la vie ou t'es complètement con ? C'est bon, avec tout ça, t'as assez d'échantillons pour tes potions à la con. » D'un mouvement de l'aile gauche, tu montres les dizaines d'animaux en tout genre qui évoluent dans les allées du zoo et que les employés tentent de capturer. « Allez viens, on prend l'antidote, tu prends tes échantillons avant que ce bordel soit fini et on se tire. » En tout cas une chose est sûre : plus jamais tu n'accepteras de travailler dans un zoo. T'as eu ta dose d'animaux sauvages aujourd'hui.

artemis | www

Mar 12 Mar 2024 - 19:11

Panic at the Zoo

Partenaires de crimes, même les plus stupides et inutiles ~

@London Ashford & @Rogus None

Pendant que tu cours, Rogus, tu admires le chaos autour de toi. Les gens sont en paniques, les animaux sont en liberté, rien ne va plus et tout le monde court dans tous les sens. Le quotidien est soudainement chamboulé et c'est en ça que tu vois la beauté du désordre.
En plus, tout cela t'amuses tellement que tu ne vois pas pourquoi tu irais t'en priver !

Tu ouvres tout ce que tu peux dans ton exaltation. Même sous la forme d'un chaton orange, tu restes un sorcier, du coup les cages s'ouvrent-elles sans doute avec l'aide d'un peu de ta magie que tu ne contrôles pas si bien ? Il n'y à pas que le négative qui peut causer des débordements. Tu ressens l'adrénaline dans tout ton corps.
Alors que tu t'apprêtais à bondir vers l'enclos avec toute l'agilité féline d'un jeune Simba, tu te fais stopper dans ton élan par le bec de London, qui te saisit au vol pour ensuite mieux t'en éloigner. Evidemment, tu retombes sur tes pattes, c'est pas l'soucis.

L'soucis, comme tu t'dis. C'est que t'es le seul à trouver ça vraiment tordant et hilarant. Si London était emballée au début, tu la vois désormais faire l'effort d'atteindre la fin de son calvaire à tes côtés. En plus, tu sais bien qu'elle à raison. Que t'es à la fois con, et que tu as eu bien plus que ce qu'il te fallait.

"-Ca va, j'ai compris! Du coup j'fais pas un détour par l'enclos des lions~" blagues-tu en faisant demi-tour sur le chemin qui vous mènerait à la cabane des reptiles. Encore faut-il se frayer un passage entre les clients affolés et les animaux qui se déchainent de tout les côtés. Pour toi, Rogus, tu t'en sors. Mais pour London cela doit être une énième épreuve à subir, mais l'ultime!
Lorsqu'elle te rejoint dans la cabane, c'est pour te trouver avec les deux breuvages qui vont la mener vers la libération et le retour à sa forme de nymphe aux allures de jeune femme.

Quant vous ressortez de chez les reptiles, ce sont deux jeunes et non plus des animaux qui font face à la discorde ambiante.
"-Allez, dépêche! J'te rappelle qu'on à fait qu'la moitié du plan!"

Toi t'es déjà partie, Rogus. Te penchant ici et là pour ramasser des poils, une plumes, des choses comme ça qui traine ici et là. Tu vas finir avec la même armoire à potion qu'Izma toi. Mais c'est pas le sujet. A la manière du petit poucet ramassant ces cailloux sur le chemin, vous arrivez finalement devant un des bâtiments administratives du Zoo.
"-Fermer, forcément. Mais pas un problème quand on à "ça" sur soi!"

Le "ça" en question était la fidèle potion orange de Rogus. Celle qui explosait très facilement. Une goutte suffit pour faire sauter la poignet de la porte. "-Attends moi ici s'teu plait. J'en ai pour ... Cinq minutes grand max!" énonça-t-il après avoir fait une pause pour estimer le temps que ça lui prendrait de faire son petit casse en solo.

Il suffisait juste à Rogus de trouver le bon bureau, celui avec le coffre. De balancer sa potion et de tout rafler! Simple, mais assez réalisable avec ce qui se passe en ce moment aux alentours.
Jeune sorcier farceur que tu es, tu ressors avec ton sac à bandoulières à la fois plein d'échantillons animaux diverses et variés, mais aussi avec plein de billets. Qui s'échappent un peu tant ça déborde, comme dans les sitcoms.
"-C'est l'heure de l'indemnité chômage! Prends ta part et on s'casse rapidos."

Après un tel évènement, Rogus n'aura plus guère l'occasion de voir London avant un bon moment, chacun se retrouvant pris dans leurs intrigues personnels. Tu n'avais pas encore rencontrer Feyre à ce moment là de ton histoire, Rogus. Tu ne savais pas encore l'importance qu'elle prendrait dans ta vie. Ni dans quel spirale vous alliez être pris tout les deux contre votre gré.
Mais tout cela, Rogus, ne faisait que t'attendre au tournant d'une rue. Alors cours petit sorcier et souris, car pour le moment... La vie est drôle.

code by valhdia

Panic at the Zoo ! [Rogus&London]