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Nous sommes en 2022 It fucking hurts, this drugs don't work, I don't know why // Calibaren 1639275293 La période jouable actuelle va du 30 septembre 2022 au 30 novembre 2022 It fucking hurts, this drugs don't work, I don't know why // Calibaren 1050276528
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It fucking hurts, this drugs don't work, I don't know why // Calibaren Empty It fucking hurts, this drugs don't work, I don't know why // Calibaren

Dim 23 Jan 2022 - 23:41
It fucking hurts, this drugs don't work, I don't know why
Caliban x Aaren
Feeling like a sinner
Goddamn, it hurts like hell
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'Cause anything is better than coming, coming down


Il a tout essayé déjà. Cette semaine c’était encore pire que d’habitude, peut-être qu’il cherchait encore plus à crever, ça lui aurait donné une excuse pour les abandonner aussi vite alors qu’il en a pas envie. Mais il a la trouille, Aaren, il a trop la trouille, il sait qu’il va faire une connerie à un moment ou à un autre de toute façon alors autant la faire le plus tôt possible. Tout foutre en l’air tout de suite avant de s’attacher, sauf qu’il s’est déjà attaché sinon il aurait jamais accepté. Qu’est-ce qu’il lui a pris, putain ? Pendant quelques minutes il s’est dit que c’était une bonne idée. Quand il était encore dans leur bras ça paraissait être une bonne idée.

Et maintenant qu’il l’est plus il se rends compte que c’était vraiment la pire. Ou bien c’est lui le pire, sans doute, ça se rapproche plus de la réalité. Mais il sait pas quoi faire. D’habitude, il fuit, il fuit encore, et c’est un peu ce qu’il fait, ce qu’il a toujours fait, pourtant il est encore à Washington aujourd’hui, il est retourné là parce qu’il arrive pas à se les sortir de la tête et de la peau. Il a déjà touché le fond, il a déjà creusé mais là y a plus rien à creuser, déjà arrivé en enfer.

Il a dormi dans une ruelle, il a mal partout, il a plus rien, il sait pas quoi faire. Peut-être qu’il devrait encore fouiller dans les poubelles mais il sait même pas s’il a vraiment faim, puis il risquerait de leur faire honte. Putain, qu’est-ce qui leur a pris de lui demander ça ? Pourquoi ils se sont dit que c’était une bonne idée, eux aussi ? Il est qu’une merde, et il va les abandonner. D’une manière ou d’une autre. Il est Aaren, bordel, il est pas quelqu’un d’autre, c’est déjà ce qu’il a fait toute sa vie, comment il arriverait à changer maintenant, hein ? Comment il pourrait ? Il sait pas faire autrement.

Il a tout essayé mais il y arrive pas. Il arrive pas à crever, il arrive même pas à oublier. Il arrive pas à se décider, il arrive pas à s’y mettre, pourtant il a emprunté tous les portails qu’il pouvait pour s’éloigner mais il finit toujours par penser au quartier de Chiara quand il en passe un nouveau. Encore un endroit où il devrait pas avoir sa place, où on le regarde mal, où il fait tâche. Encore un endroit où on veut pas de lui. Sauf que maintenant, si. Sauf qu’ils veulent de lui et qu’Aaren, il est pas sûr d'avoir envie qu’on veuille de lui. Il est pas sûr de le mériter.

Alors il erre, il s’approche même pas des gens, il se souvient même pas combien de jours ça fait qu’il est comme ça, avec l’estomac serré, la panique constante et les larmes au fond de la gorge qui sortiront jamais. Vaut mieux avoir des remords que des regrets mais là le blondinet a l’impression d’avoir les deux en plus d’avoir la trouille, parce qu’au fond c’est bien ça, le truc. Il a peur de craquer, il a peur de pas être assez pour eux et il a peur qu’ils s’en rendent compte. Ils devraient le savoir pourtant, ils savent ce qu’il a fait à London et Serena, il peut même plus vraiment en vouloir à Tristan pour ça. Mais ils savent pas pour tous les autres, y a personnes qui sait vraiment pour tous les autres, à part lui et encore, il en a sans doute oublié.

Il a tout essayé mais il y arrive pas, ça refuse juste de sortir de son crâne, de lui libérer la cage thoracique. C’est comme si ça faisait une semaine qu’il avait du mal à respirer, une semaine qu’il a encore moins vu passée que ses dernières années, une semaine qu’il a oublié mais pas ce qu’il voulait. Enfin, il veut pas les oublier. Il veut juste… Il sait pas trop ce qu’il veut. Mais pas ça. Pas ça. Ou peut-être que si. Pourquoi ? Il sait plus où il va. Il sait pas combien de temps il pourra encore survivre comme ça, à dormir sur des bancs ou entre deux poubelles, à voler ce qu’il doit bouffer ou à le trouver à côté de là où il s’est endormi, en attendant que l’un des deux l’appellent et qu’ils passent un moment sympa ensemble. Peut-être que ça rassura le nymphe ou peut-être pas. Peut-être que ça lui permettra de tenir jusqu’à la prochaine fois, ou peut-être pas.

Et il est revenu dans le quartier de Chiara.

Tous ses membres tremblent violemment et il sait plus trop si c’est le manque ou le froid, et sans doute que c’est les deux. Le manque de drogue, le manque de médocs, le manque d’eux aussi. Il sait qu’il peut pas revenir chez elle, et ça le terrifie encore plus de retourner voir Tristan. De toute façon, aucun des deux l’assume vraiment devant leurs connaissances, et peut-être que c’est mieux comme ça. Ils ont raison quelque part, Aaren c’est celui qu’on se tape quand on a déjà bu trop de verre ou pris trop de trucs, c’est celui dont on se souvient pas, c’est pas celui à qui on tient la main dans la rue. C’est pas celui qu’on présente comme son petit ami. Pourtant ils ont voulu mettre des mots dessus, alors que la dernière fois que le nymphe s’est rendu compte qu’il était amoureux, il a fait une crise d’angoisse et s’est barré comme un connard après une engueulade. Il est pas fait pour ça, il est pas sortable, il le sait. Alors pourquoi il a dit oui ? Peut-être qu’ils ont demandé en espérant qu’il allait dire non.

Pourtant il s’est bien rendu qu’il est amoureux cette fois, il est plus dans le déni comme il l’a été pendant longtemps, il reconnaît bien maintenant le sentiment familier mêlé d’addiction et d’angoisse. C’est pour ça qu’il a dit oui, c’est pour ça qu’il survit, c’est pour ça qu’il s’est retrouvé dans aucun autre lit.

Mais quand il est pas avec eux c’est pire qu’avant, et il sait pas combien de temps il va tenir comme ça. Alors comme c’est pas que le quartier de Chiara, comme y a un autre chemin qu’il connaît, c’est celui là qu’il finit par emprunter sans trop savoir comment. Avec un peu d’hésitation, un peu de honte, beaucoup de sentiments mêlés.

Il échoue sur le paillasson de l’immeuble et il sonne à l’interphone comme un forcené, presque à en arracher le bouton. Et quand d’une voix cassée il jette ses mots dans le micro, sans même savoir si Caliban a décroché, elle est vachement plus faible et vacillante qu’il l’aurait aimé.

-Hey, l’vioc. C’est Aaren… Y m’faut... un endroit où dormir.

Il lui faut de l’aide aussi, et le camé sait pas qui d’autre pourrait lui en donner, voudrait bien lui en donner surtout. Il sait pas de qui d’autre il pourrait l’accepter sans avoir l’impression de pas le mériter. Pourtant il le dit pas comme ça, c’est dur d’admettre qu’il a besoin de quelqu’un alors qu’il abandonne tout le monde justement pour ça arrive pas. D’ailleurs c’est sans doute la première fois qu’il vient de son propre chef chez le maître nymphe. Mais là c’est trop, c’est soit ça soit se jeter d’un pont ou se noyer dans le caniveau. C’est ironique parce qu’avant il aurait sans doute préféré les pires options. Sauf qu’il y a tout en lui qui crie qu’il en a marre, qu’il peut pas le faire cette fois. Qu’il veut revenir vers eux, qu’il va s’accrocher, même si ça finit par le tuer.

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Pseudo / Pronoms : Valhdia /elle
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Âge : 37 ANS (03/10/1984) ❋ déjà aussi vieux qu'il est grand
Nom rebelle : BYZANCE
Nombre de dés : air ❋ 5, feu ❋ 2
Résidence : WASHINGTON ❋ en transit entre toutes les planques établies par la Résistance
Profession : FUGITIF ❋ anciennement greffier
Faceclaim : Sam Claflin
Pouvoirs/capacités : NYMPHE ❋ guide parmi les vents et les souffles
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Jeu 27 Jan 2022 - 23:16
It fucking hurts, these drugs don’t work, I don’t know why.
Caliban x Aaren

Sa chemise paraissait froissée.
Il se regardait dans le miroir, plus nerveux qu’il ne l’avait jamais été, et tout ce qu’il pouvait discerner, c’était combien sa chemise était froissée. Il avait l’impression que tout son corps était froissé, que son visage était froissé, que ses cheveux étaient froissés. Il avait l’impression que tout était froissé et que rien ne faisait de sens. Caliban se sentait idiot, stressé, gauche, maladroit. L’impression qu’il ne serait jamais à la hauteur. Comme si la simple annonce qu’ils allaient faire, avec Cael, pouvait irrévocablement changer les rapports du grand nymphe avec les autres frères Cearbhall. Il connaissait le trio depuis un bon moment désormais et n’avait jamais osé avouer. Comme si c’était un crime, un péché, de pouvoir admettre aux deux hommes qu’il était amoureux de leur frère depuis désormais plus d’un an.
Amoureux à en être fou. Amoureux à en défier les vents, la raison et l’éducation, amoureux à déjouer les plans de l’univers dans son entier. Il entendait encore la voix de son père lui répéter qu’il n’était pas assez, pas assez homme, pas assez fort. Pas assez grand. Pas assez courageux. Malgré son amour pour Casey, il revoyait parfois ses yeux brûler d’une victoire brute et brune, et se demandait comment le nymphe pourrait recevoir ça. Cette appréhension malhabile qui bruissait dans son estomac ; même s’il avait bien conscience qu’il y avait certainement des chances que Caelan l’ait déjà dit. Il voulait pouvoir les regarder dans les yeux. Tous les trois. Nymphe d’eau, nymphe de feu et nymphe d’air. Nymphes de terre. Il voulait pouvoir les regarder et le dire haut et fort, l’annoncer à tous les passants.
Je suis amoureux de Caelan, et rien au monde ne changera ça.
Alors là, face à son miroir, face à sa chemise toute froissée, Caliban ne pouvait vraiment s’empêcher de tout redouter. Les regards de ses amis et beaux-frères, ceux qu’ils porteraient sur cette chemise qu’il n’avait pas pu repasser. Ceux qu’ils porteraient sur une histoire qui, en les concernant pas, les concernerait tout à fait.
Nerveux, il relut le message où Caelan lui rappelait l’heure à laquelle ils se retrouvaient. Il eut un sourire pour lui-même. Oui, tout allait bien se passer.

La sonnette le fit sursauter.
Elle ne sonna pas une fois, mais deux, ou treize, de manière discontinue. Caliban soupira. Il n’était pas rare que des passants, plus ou moins ivres, plus ou moins louches, sonnent pour déblatérer leur vie. Il décrocha le combiné et lâcha d’un ton empressé.
« Oui ? »
La voix en bas était cassée, mais il la connaissait par cœur. Une voix mille fois décortiquée, enrouée à crever des tympans, qu’il avait parfois apaisée avec une maladresse fébrile. Et son ton n’avait pas changé. Toujours, même à travers un microphone, déconstituée, reconstituée, toujours il connaitrait cette voix et les inflexions croassantes de celui qui cherchait refuge.
Un refuge que Cal ouvrirait.
Il allait appuyer sur le bouton. Une simple pression du pouce, et la porte s’ouvrirait. Aaren s’y engouffrerait-il ? Le guide suspendit là son geste. Il n’en avait pas la certitude. Il n’était pas certain du tout que son cadet ouvre la porte, monte les escaliers jusqu’à lui. Il avait vu bien trop de fois qu’Aaren ne grimpait pas au mur si on ne tendait pas la main.
Alors tant pis. Tant pis pour sa chemise froissée. Tant pis pour son apparence sévère. Tant pis pour son vide-poche trop vide, qu’il n’avait pas pu préparer. Tant pis peut-être pour son retard, il s’excuserait en arrivant. Tant pis pour avant, pour après. Tant pis.
« Bouge pas, je descends. »
Le nymphe s’empara de ses clés et dévala quatre à quatre les marches qui le séparaient du perron. Il ouvrit la porte à la volée, pour trouver un visage défait qu’il ne connaissait que trop bien. Un fratras dévasté et blême de tristesse noyée dans la drogue qu’il avait envie de secouer autant qu’il voulait secourir.
Mais jamais autant. Pas comme ça.
Infiniment touché par l’état d’Aaren, Caliban eut un sourire triste.
« Salut, gamin. » Un signe de tête désabusé. « Allez, on monte. »
Il passa son bras sous les épaules d’Aaren, avec cette vaine délicatesse de celui qui voudrait aider mais qui a trop peur de brusquer. Il n’avait pas l’air en état de le repousser, pas l’air en état de grand-chose, et ce simple fait-là noua la gorge du nymphe comme un pendu.
Ils avaient des marches à gravir, ils avaient une pente à grimper. Cette même côte qu’ils avaient tombée lorsque l’un d’eux était parti. Caliban toisa l’escalier et tous ses défis illusoires. Tant pis s’il était en retard. Tant pis si ça ne suffisait pas. Tant pis si Aaren le repoussait ; il aurait au moins essayé. Tant pis pour le temps qu'ils avaient perdu à être maladroits, éloignés. Tant pis pour le temps qu'ils perdraient à vouloir se rapprivoiser.

Tant pis pour tous les escaliers,
tant pis pour sa chemise froissée.


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Ven 18 Mar 2022 - 15:50
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Il l’appelle gamin et ça fait presque sourire ses lèvres crevassées. Il aimerait bien encore être un gamin Aaren, un de ceux qu’on avait pas encore abandonné, qu’on avait pas laissé tout seul pour sauver quelqu’un d’autre.

Il aime pas les sauveurs, Aaren, et ça fait longtemps qu’il a plus envie d’être sauvé. Alors que Caliban le soulève presque dans les escaliers, il se demande ce qu’il fout là. Il est venu sans réfléchir et il commence à regretter de s’être échoué ici. Encore à gâcher la vie de quelqu’un d’autre que lui, encore à profiter d’un truc dont il veut pas vraiment. Parce qu’il est pas sûr de pouvoir être sauvé de toute façon, alors à quoi ça sert de le laisser essayer ?

Peut-être que c’est débile, qu’il est venu là juste parce qu’il avait besoin d’être rassuré, ou bien de tester les limites. Jusqu’où Caliban ira pour se faire pardonner, jusqu’où il est prêt à le supporter. Parce que c’est ça, quelque part. À force de le voir, à force d’avoir sous les yeux ce qu’Aaren est devenu un peu à cause de lui, à force il finira par donner raison à celui-ci. Un jour, il en aura marre, il le rejettera comme tous les autres, il l’abandonnera encore en prouvant au blondinet qu’il avait raison. Un jour, Chiara et Tristan le feront aussi sans doute. Et il se demande si ça vaut vraiment le coup de l’attendre, ce jour.

Parce que ça fait mal l’espoir. Et au creux de son ventre y a déjà ses échardes qui commencent à le piquer. Peut-être que le maître du vent l’abandonnera pas, cette fois. Peut-être que sa relation durera plus longtemps, cette fois. Mais il avait cru ça avec London et Serena, et ça avait pas marché, cette fois-là.

C'est voué à l'échec, il le sait. Caliban le sait aussi, c'est sûr.  Il est déjà parti une fois, il aura forcément besoin de le faire une deuxième à un moment donné. Alors pourquoi il continue à s'acharner ? Pourquoi il veut pas, pourquoi personne veut vraiment assumer qu'ils vont finir par le laisser tomber si c'est pas lui qui le fait avant ?

Aaren s'écroule sur une chaise et regarde celui qui vient de le sauver d'un air vide. C'est comme si le revoir, monter dans cet appart en titubant avait fait un trop plein d'émotions, ça a tellement explosé dans son esprit qu'il y a plus rien. Il regarde Caliban s'activer dans tous les sens, lui servir un verre d'eau qu'il a pas demander, allumer son portable pour envoyer un message à quelqu'un en urgence. Il va vite, il va trop vite, il bouge trop, tellement qu'Aaren a soudainement l'impression qu'il va partir en courant, que s'il cligne des yeux encore une fois il aura disparu. Ça l’angoisse, d’un coup, ça l’angoisse et puis surtout, ça lui rappelle un peu lui-même, des semaines plus tôt. Il a fait la même chose avec London, finalement. Il a fait son putain de sauveur.

Il arrive pas à savoir si c’est contre l’homme ou contre lui-même qu’il est le plus énervé. Contre ses parents aussi, mais c’est un peu le maître nymphe qui les a remplacé dans son esprit. Fay, Kendall, Caliban. Aaren. Ça sert à quoi, de sauver si c’est pour mieux abandonner ? Si c'est pour laisser en arrière, trahir, oublier ?

Il arrive pas à savoir si c’est contre eux, contre lui ou contre lui-même qu’il est plus énervé. Parce qu’au final, lui aussi, il l’a fait. Et quelque part, c’est de leur faute.

Sa voix est râpée de colère quand il balance ses mots comme il tirerait une flèche.

-Pourquoi tu m’aides en fait ? C’est pour pas te sentir trop coupable ?

Pourquoi t’as aidé London la dernière fois, Aaren ? C’était juste pour te donner bonne conscience ?

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Lun 25 Avr 2022 - 19:04

It fucking hurts, this drugs don't work,
I don't know why
Caliban | Aaren


Tant bien que mal, les deux nymphes gravirent les marches jusqu’à l’appartement. Aaren assis sur l’une des chaises, Caliban s’affaira dans la pièce. Il commença par envoyer un message à Caelan Désolé, j’ai un imprévu, je pourrai pas venir ce soir. Je t’aime. avant de servir un verre d’eau qu’il posa devant l’autre texan.
Caliban avait dans les veines cette adrénaline des aidants, cette impression de vive urgence à aider celui qu’on accueille. Il s’agitait comme il pouvait, jetant des coups d’œil à Aaren qui le fixait d’un air fébrile.
Il ne l’avait jamais vu comme ça. Jamais. Jamais aussi mal, aussi seul, aussi émacié, aussi triste. Le nymphe avait comme l’impression que quelqu’un, dans le crâne d’Aaren, jouait des percussions sous ses tempes, meublant son regard d’un néant qui traduisait toutes ses peines. Il ne l’avait jamais vu comme ça, avachi et recroquevillé, avec l’enfant brun qui sortait entre les mèches décolorées. En s’asseyant près du jeune homme, Cal eut la gorge toute nouée.
Peu de choses l’effrayaient autant que d’imaginer qu’on l’appelât pour lui dire qu’Aaren était mort. Qu’il avait tiré trop fort, et trop loin, la corde de son addiction, jusqu’à devenir une marionnette, une poupée de chiffon sur le sol dont peu de monde ferait le deuil. Sans doute Aaren penserait-il que personne ne le pleurerait, que les âmes qui comptaient sur lui étaient réduites à un zéro. Caliban n’avait pas de prise pour lui faire comprendre l’inverse. Que l’air tout entier pleurerait sur la tombe de son fils déchu, un ange arraché à ce ciel qui n’avait trouvé que la mort.
Tout à ces considérations, il ne perçut pas le venin qui s’était frayé un chemin jusque sur les canines d’Aaren.
Pourquoi tu m’aides, en fait ? Le maître se figea une seconde, mains suspendus autour du verre qu’il s’était servi pour lui-même.

Pourquoi l’aidait-il, finalement ?
Il l’aidait parce que c’était juste. Il l’aidait parce que c’était important, parce qu’il n’y avait personne d’autre qui prendrait ce rôle là pour lui. Il l’aidait parce qu’il le fallait, qu’il ne resterait pas debout si personne ne le soutenait. Il l’aidait parce que c’était bon, et qu’il essayait d’être bon, au-delà des accès de rage qui le hantaient parfois la nuit.
Il l’aidait parce que c’était Aaren, et qu’il y avait toujours cette force, au fond de son cœur maladroit, qui l’emmenait vers le jeune homme, qui le poussait à vouloir plus, à vouloir mieux pour le texan. Ils s’étaient trouvés étant jeunes, et il était devenu l’aîné d’un frère qu’il ne possédait pas, responsable et gardien muet d’un ami qu’il apprivoisait.
L’agressivité dans sa voix fit de la peine à Caliban.
Pour pas trop te sentir coupable ?
Sa main se crispa sur la table, à mesure que les mots touchaient. Bien sûr, qu’il se sentait coupable, quand il voyait ce qu’était devenu l’enfant qu’il avait délaissé. Bien sûr, qu’il se sentait coupable, à se dire qu’il aurait suffi de le glisser dans sa valise en s’en allant pour Washington. Bien sûr, qu’il se sentait coupable, quand il avait retrouvé Lily sans la troisième roue du tricycle.
Et c’était parce que c’était vrai que sa phrase toucha en plein cœur, que sa question le souleva comme un séisme d’amertume.
« Qu’est-ce-que tu racontes, Aaren ? » fit-il d’un ton sévère et las. « Je t’aide, c’est tout. Si tu n’as pas envie que je le fasse, ne te présente pas sous mon porche en me demandant de dormir là. »
Après tout, c’était bien lui-même qui s’était pointé là, ce soir, avec ses regrets sur la gueule et son overdose de problèmes.
Un soupire, et Caliban continua, comme si de rien n’était, marchant au bord du précipice d’une discussion trop compliquée. Il n’avait pas envie de se lancer là-dedans, pas ce soir, pas dans la valse des regrets d’une vie qu’il n’avait pas menée.
« Je te changerai les draps dans la chambre d’amis. Je vais aussi te sortir une serviette, pour que tu puisses te doucher. »
Un regard éloquent pour lui faire comprendre que ce serait bien qu’il le fasse.
« T’as envie de manger quoi, gamin ? »
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Sam 9 Juil 2022 - 17:27
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TW : mention de violence sur enfant

Le truc, avec Aaren, c'est qu'il arrive pas à se protéger des sentiments s'il est pas agressif, s'il les repousse pas avec trop de violence ; c'est pour ça qu'il se casse en cassant lui-même les liens, c'est pour ça qu'il gueule, c'est pour ça qu'il aboie salement parce qu'il a trop peur que son cœur se fasse fracasser encore. C'est pour ça qu'il est en colère même si c'est lui qui est venu demander de l'aide à Caliban, parce que s'il est pas en colère il serait reconnaissant, et ça veut dire laisser l'affection reprendre le dessus. Reprendre le risque de le laisser l'abandonner pour rien, lui redonner une chance de casser un morceau de plus et il en reste pas assez pour qu'Aaren puisse se permettre ça. Parce qu’il a juste peur au fond que s’il s’attache, s’il se barre pas en premier, peur que ça recommence. Il a peur que Chiara se rende compte qu’il est qu’une merde qui vaut pas le coup, et qu’elle se tire seule avec Tristan, lui qui est bien au courant d’à quel point le nymphe les mérite pas. Peur qu’ils lui soient arrachés sans qu’il s’en rendent compte pour aucune foutue raison, peur qu’un jour ils s’engueulent et que ce soit la fois de trop alors que c’est sans doute lui qui va les déclencher, parce que comme ça il s’y attendra au moins, comme ça il aura raison. Il sera misérable mais il l’aura vu venir et comme maigre lot de consolation, il pourra se dire qu’il avait raison oui, et se vautrer dans la médiocrité, continuer d’auto-saboter tout ce à quoi il tient parce qu’il sait pas comment s’en sortir.

C’est exactement ce qu’il est en train de faire, ce soir, il le sait mais il peut pas s’en empêcher. Ça lui grignote l’estomac, ça lui fait mal comme un arracheur de dent, mais il a l’habitude de se mentir maintenant. Il a tellement l’habitude d’avoir mal qu’il a oublié ce que c’était se sentir bien sans s’attendre à la chute qui va inévitablement suivre.

-Ptet que j’aurais pas dû, alors.

Merci, ça lui arracherait la bouche sans doute, ça lui arracherait ses défenses en tout cas et c’est hors de question de les baisser plus que ça alors qu’il l’a déjà trop fait en s’échouant ici. Surtout face à celui qui l’a déjà laissé sur le pavé alors que le blondinet était encore un gamin, celui qui a enfoncé le dernier clou sur le cercueil de sa confiance aux autres.

C’est pas qu’il a envie de le détester, Aaren, c’est pas qu’il a envie d’être méchant, c’est juste qu’il sait pas faire autrement. Alors il se recroqueville sur sa chaise, comme quand il était gosse parce que quelque part Cal a ce pouvoir sur lui aussi, de lui rappeler qui il était avant de pousser pas correctement. Il se recroqueville comme quand il avait fait une connerie et qu’il s’attendait aux coups qui allaient pas manquer de lui pleuvoir sur la gueule.

-J’ai pas faim.

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Sam 20 Aoû 2022 - 17:34

It fuckin hurts, the drugs won’t work, I don’t know why
Caliban | Aaren


Ça aurait été tellement plus simple si Aaren n’était pas Aaren. Si Aaren n’était pas ce gosse qu’il avait tant de fois ramassé, qu’il avait recueilli toujours sur les lattes cassées de sa chambre comme un oisillon hors du nid. Caliban aurait aimé s’en foutre, simplement le mettre à la porte comme tellement de fois Caelan avait pu l’enjoindre à le faire ; mais jamais il ne s’y résolvait.
Il y avait trop de lui en Aaren. Le vent comme allié, comme ami, qui parfois se faisait un traître et venait doucement ronger les falaises de granit de Cal. Le vent comme un ennemi, aussi, pour déliter les certitudes quand elles se faisaient trop prégnantes. L’incompréhension alentour, les autres qui ne voyaient pas combien c’était dur d’être un homme quand tout ce qu’on voulait vraiment c’était d’être un être vivant, digne et droit comme un arbre frêle au milieu d’un désert de rage. Et la colère, partout, tout le temps, contre un monde qui ne convenait pas aux convictions que l’on avait, la colère qui explosait tout, dans les côtes et dans l’atmosphère. La colère qui devenait vengeresse et qui rejaillissait souvent dans des fontaines intemporelles.
Ça aurait été tellement plus simple si Aaren n’était pas Aaren.
Mais Aaren était Aaren, et Caliban était lui-même. Il ignora superbement la répartie du décoloré pendant qu’il installait la table, sachant très bien que son cadet avait toujours ce même point de vue. Et puis, en s’installant à table, il commença à servir à dîner dans les deux assiettes creuses vieillies qu’il avait sorties pour eux deux.
Ce n’était pas la soirée qu’il avait prévue, loin de là. Mais elle en valait bien une autre ; il verrait Caelan plus tard. Sans doute son amour serait-il moindre si Caliban n’accueillait pas à bras ouverts les ailes brisées des oiseaux que l’on fait tomber.

Pourtant, l’agacement le prenait, en voyant le nymphe recroquevillé en face de lui sans le regarder. Doigts crispés sur son verre à pied, il avala plusieurs gorgées avant de s’éclaircir la voix.
« J’en ai marre, Aaren. » fit-il avant même de songer que ce n’était pas la chose à dire.
Mais il avait parlé trop vite, et maintenant le sujet lancé, il était proche du précipice. Il n’y avait plus qu’à sauter et espérer que leurs pouvoirs les sauvent de s’écraser au fond, comme tant d’autres nymphes avant eux qui s’étaient brouillés pour des prunes.
« J’en ai marre que tu rappliques chez moi en faisant comme si de rien n’était puis que tu partes sans donner de nouvelles. J’en ai marre qu’à chaque fois que tu te pointes, tu sois encore plus déglingué que la précédente. C’est quoi, ton but, en fait ? Que les trucs que tu prends finissent par te tuer ?! »
Il marqua une pause, les jointures blanchies par l’effort souverain qu’il faisait pour ne pas tout envoyer valser.
« Tu penses aux gens qui tiennent à toi, parfois ?! Tu penses à ceux que ça rend triste de te voir te mettre aussi minable ? … non, hein ?! C’est plus simple de profiter de l’hospitalité du vieux Caliban à D.C. et de repartir quand ça t’arrange. »
Aussi abruptement qu’elle s’était durcie, sa voix se fit un peu plus douce.
« Je te connais, gamin. Je sais que t’aimes pas avoir d’attaches et que ça te fait peur de compter. Mais, en fait, j’vais pas te lâcher. Alors soit tu l’acceptes et tu prends l’aide que je t’offre, soit tu l’acceptes pas et je te force. »
Regard de défi et de peine.
« Tu choisis quoi ? »
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Jeu 26 Jan 2023 - 21:16
It fucking hurts, this drugs don't work, I don't know why
Caliban x Aaren
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All this medication only makes it worse
If you've got a remedy, then tell me now
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Il en a marre.

Il en a marre, Aaren. Pendant un instant c’est tout ce que t’arrives à entendre. Il en a marre de toi, et même si ça te fait mal, t’acceptes le coup que ça te fout. Tu te dis qu’il a bien raison, que c’est pas trop tôt, que c’est tout ce que tu mérites de toute façon. S’ensuit une litanie de reproches que t’as trop l’habitude d’entendre pour réellement écouter, que tu fais presque exprès de déclencher. Ça changera rien, mais un jour ils en auront tous marres de les cracher, et c’est ce moment-là que t’attends toujours - parce qu’il est inévitable, alors ça sert à rien, tout ce que tu peux c’est tout faire pour qu’il se rapproche et alors tu pourras dire que t’avais raison.

Un rire crasseux et cynique t’échappe alors que t’as plutôt envie de chialer, ou de crier, tu sais pas trop. Qu’est-ce qu’il croit, ce vieux con, que t’as envie de vivre ? Que t’en a quelque chose à foutre, de survivre ?

Bien sûr que t’y penses, aux gens qui tiennent à toi, encore plus aujourd’hui. Mais t’aimerais qu’ils s’en foutent, au moins autant que toi t’en donne l’impression. Même quand t’as accepté y a quelques jours, c’était juste un ouais pourquoi pas, trop shooté d’hormones pour prendre en compte toutes les conséquences de ta réponse. Ouais, t’as envie d’être avec eux Aaren, mais c’est égoïste de ta part ; tu préférerais qu’eux veuillent pas être avec toi, ça serait plus simple comme ça. Tu préférerais que Caliban te laisse pas rentrer chez lui à chaque fois que t’échoues comme une épave devant sa porte, tu préférerais qu’il t’offre pas de MacDo alors que c’est contraire à ses principes, tu préférerais qu’il te laisse pas de thune quand tu te casses comme un sale sans lui dire au revoir. Tu préférerais que personne tienne à toi.

Au moins ça serait de leur faute et pas de la tienne.

-C’est maintenant que tu te rends compte que j’ai envie de crever ?

T’as pas envie de répondre à sa douceur par de la douceur aussi, Aaren. Même si tu voulais bien, t’es pas sûr que tu pourrais. Ça fait trop longtemps que ce genre de sentiment a été recouvert par du désespoir, de la violence et de l'agressivité. T’as l’impression que tu vas lui exploser à la gueule comme une grenade que les gens se lanceraient les uns aux autres, alors que ça serait mieux pour tout le monde que tu finisses par éclater tout seul dans ton coin sans faire de mal à personne, sauf qu’ils continuent de se pencher pour te ramasser. Tu sais faire que ça, blesser. Ça finira aussi mal avec eux que ça a mal fini avec les autres, et que ça aurait déjà dû mal finir avec Caliban.

-Ouais c’est mon but bordel, et sans doute que ça aurait déjà marché si j’étais pas un de ses sales nymphes de merde avec ses putains de pouvoirs et cette putain de résistance. Sans doute que j’serais déjà crevé au fond d’une ruelle et tu sais quoi ? C’est tout ce que j’attends. J’m’en fous que ça te rende triste, ou que ça rende triste qui que ce soit, ok ? J’m’en balek. J’suis sûr qu’au fond vous serez tous bien content d’être débarrassé de ce connard d’Aaren.

Les mots s’emmêlent, ta voix se brise, aussi cassé que toi mais tu continues. Tu sais même plus trop ce que tu dis, ça sort de ta bouche comme si tu dégueulais les phrases, et t'as jamais vraiment fait attention à ton vomi, même quand tu crachais du sang.

-Même eux… Même eux ils en auront marre. Ils en ont tous eu marre. Vous en aurez tous marre. Même toi, t’en a eu marre, quand tu t’es cassé non ? J’attends que ça, le jour où les flics viendront m’arrêter sur le paillasson de l’immeuble, parce que tu sras pas descendu. Parce que t’auras déménagé, sans rien dire, et tu seras débarrassé de moi.

T’as pas envie de le regarder, tu regardes fixement le mur en balançant une dernière phrase, parce que t’as envie de lui faire mal mais qu’elle te fait autant mal à toi.

-Comme quand t’es parti du Texas.
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Mar 7 Mar 2023 - 16:47


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It fucking hurts, this drugs don't work, I don't know why // Calibaren 937a4385b3e0e2b5716154aeaec638ce TW : mention de violences familiales

Je sais que je suis pas la meilleure personne au monde.
Mais c’est pas pour autant qu’il faut que j’arrête d’essayer. Alors je suis là, les paumes tremblantes avec mes ongles qui s’y enfoncent, les yeux qui vomissent mon myocarde pour qu’Aaren puisse s’y agripper. Et s’il le lacère, c’est pas grave, parce qu’au moins il blessera autre chose que son propre corps fatigué.
Tout ce que j’entends, c’est cette bile qui sort, honteuse, cette violence dans ses mots. Ils viennent crisser avec fracas sur le verre de ma table basse, ils entaillent le papier peint de mon salon, déglinguent le carrelage de la cuisine.
Aaren veut crever. Aaren veut crever, et il est intimement convaincu qu’on sera tous plus heureux sans lui. Aaren veut crever, dans un caniveau, comme un chien, sur mon paillasson, dans la rue, la gueule ouverte et écumante, les pupilles rongées par le mal. Aaren veut crever, cette vie-là c’est pas la sienne, c’est pas celle qu’il aurait choisi si on lui avait donné le choix. On donne jamais le choix aux gens, on se retrouve piégés dans des cages qui semblent attrayantes ; mais c’est pas parce qu’elles sont dorées que ça en devient moins des cages.
Aaren veut crever et tout ce que j’entends c’est cette impression de pas être important que j’ai lue un peu trop souvent pour y demeurer insensible. Dans le regard de Caelan, comme surpris après nos rendez-vous. Dans le miroir, aussi, parfois. Alternant avec le regard de la peur d’être trop important. Parce que si on est trop important, on risque fort de décevoir.

Je peux pas croire que ça lui fasse rien. Il est comme tous les autres, ce gamin : il veut qu’on l’aime et qu’on le respecte. C’est le genre d’attention dont il a toujours manqué, et que j’ai pas réussi à lui rendre maintenant qu’il revient dans ma vie.
Parce qu’on m’a pas donné les outils pour aimer quelqu’un d’autre que moi, et que même si j’essaie chaque jour j’ai déjà plus de trente ans de retard.

Comme quand t’es parti du Texas.
A ma gorge déjà nouée se surajoutent des flocons d’eau qui viennent envahir mes yeux clairs. Je suis heureux qu’il me regarde pas parce que, de toutes les personnes au monde, Aaren est sans doute la dernière à qui je peux montrer mes failles. Je reste juste planté là, le poids des regrets sur la nuque qui pèse tellement fort sur mon crâne que j’entends mes pensées vrombir.
Comme quand t’es parti du Texas.
C’était il y a si longtemps, Aaren, comment tu peux encore me parler de ça ? Je sais que t’es plus jeune que moi, que ça représente certainement pour toi le pire des abandons, mais j’ai tâché un milliard de fois de me racheter pour ce que je t’ai laissé derrière. Je me rappelle toujours du soir où j’ai pris la décision de m’en aller, d’accepter mon affectation à l’université de Columbia au lieu de celle de Dallas ou d’Austin. Je me rappelle du visage fou de Robert, et de cette douleur comme un feu qui me dévorait les vertèbres. Je me rappelle du cri de ma mère  ; je pense que c’est ça, le pire. Le cri perçant qu’elle a poussé, les rafales qui ont surgi de nulle part pour écarter mon père de moi. Je me rappelle d’avoir croisé leur regard, l’un après l’autre, et de m’être dit que, si je restais, l’un de nous trois allait crever. J’aurais pas laissé Maman prendre les devants.
Ironique, étant donné ce qui s’est passé ensuite.
Alors, Aaren, comment tu peux m’en vouloir pour ça ? Je me racle la gorge avant de parler, j’essaie de m’éclaircir la voix pour pas qu’il entende la brisure cachée sous mes cordes vocales.
« J’ai pas eu le choix. » je commence, le ton enroué. « J’ai pas eu le choix, Aaren. Fallait que je parte. Que je parte là, à ce moment-là. C’était une question de vie ou de mort. »

La nuque toujours pliée en deux, je m’aventure dans la cuisine et hausse la voix pour lui parler. C’est plus facile, de dialoguer, quand on voit pas la réaction de l’autre.
« Tu crois vraiment que je suis parti pour me débarrasser de toi ?! Faut arrêter de te prendre pour le centre du monde, Aaren. Tu crois que ça m’a fait plaisir ? De vous laisser, Lily et toi, sans même avoir le temps de vous serrer dans mes bras, de vous promettre que je reviendrai ? » Les mains posées bien à plat sur le plan de travail, je fixe le carrelage à travers le flot de mon incompétence. « Tu crois que les reproches que tu me fais, je me les suis pas faits cent fois ?! »
De l’autre côté du bar, Aaren est toujours immobile. C’est sans doute qu’une question de temps, avant qu’il finisse par crever sur mon canapé, la gueule en biais, et j’aurai rien gagné du tout.
Je vais me planter face à lui ; tant pis s’il me regarde pas.
« Je m’en suis voulu un milliard de fois, Aaren. Je vous ai écrits, pour vos anniversaires, et à chaque fois que je pouvais. Quand je suis revenu voir mes parents, la fois d’après, j’ai voulu passer par chez toi. » M’accroupissant, je cherche son regard.

« T’étais plus là. »
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Mer 8 Mar 2023 - 23:18
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TW : mention de violences parentales, d'harcèlement et d'insultes homophobes, mention de viols

C’était une question de vie ou de mort, qu’il dit. Et t’aimerais que c’en ait été une pour toi. T’aurais préféré mourir plutôt que de te trimballer cette vie pourrie et cabossée où tu continues de blesser les autres rien qu’en existant. T’aurais préféré crever avant de les connaitre, avant de te rapprocher assez d’eux pour que ça leur fasse mal quand tu finis ou tu vas inévitablement péter un câble et disparaître. T’es une mauvaise herbe, un cactus qui a pas poussé droit et tu t’es entouré d’épines, tu comprends pas pourquoi ils en ont pas peur et ils essayent tous de t’attraper avec leurs paumes à vif alors que c’est eux qui vont souffrir le plus même quand ils t’abîment au passage.

Tu le vois pas quand il bouge, Aaren, tu le vois pas quand il s’écarte de toi parce que tu veux pas le regarder et encore moins le regarder s’éloigner.

T’as un nouveau ricanement amer quand il t’accuse de te prendre pour le centre du monde. C’est la meilleure, celle-là - encore une fois il a rien compris de ce que tu lui reproches, en fait.

-J’sais bien que j’suis pas le centre du monde Caliban t’inquiète pas. J’étais même pas le centre du monde de mes parents, vu qu’ils ont choisi de sauver quelqu’un d’autre que moi.

T’es le centre du monde de personne Aaren, et il faudrait surtout pas que tu le deviennes à nouveau vu l’état dans lequel tu es. Mais à l’époque, t’aurais bien aimé pouvoir être celui de quelqu’un d’autre - au moins quelqu’un à protéger, et pas quelque chose à larguer sans défense dans un monde trop cruel pour lui.

Et même s’il s’en veut déjà, t’as envie de remuer le couteau dans la plaie autant de fois que les autres en ont plantés un dans ton âme alors que t’étais encore qu’un gamin. Mais il sait pas, Caliban. Tu lui as jamais montré toutes tes blessures et tes plaies encore ouvertes et purulentes, ton esprit comme une putain d’hémorragie qui veut pas s’arrêter mais qui te tue toujours pas non plus. Il sait pas ce que t’as subi une fois qu’il était plus là pour te protéger, qu’il était plus là pour que tu fuies. Et c’est pas le seul. Tes parents non plus, ils savent pas. Ils peuvent pas savoir. Lui, il est encore là pour voir ça, la carcasse désincarnée que t’es devenue à force de te traîner partout, épuisé et exsangue. Alors tu lui montreras.

-Tu crois qu’ils en avaient quelque chose à foutre, ces connards qui me frappaient sur la gueule, de me donner tes lettres ? De me souhaiter mon anniv ? Quand t’es revenu, ils m’avaient envoyé dans un pensionnat de redressements. C’est pour ça que j’étais plus là. Mais quand j’me suis fait renvoyer, c’était encore pire. Je suis revenu au village, j’étais le pédé du coin.

Tu craches l’insulte sans ciller parce qu’elle t’as tellement été envoyé dans la gueule que tu la prends même plus comme telle, t’as pas honte de ça. Certains diraient que t’as honte de rien Aaren, mais est-ce qu’on t’as vraiment laissé le choix sur l’image que tu voulais renvoyer au monde ou pas ? T’as pas choisi leur haine mais elle t’as marqué à vie alors à défaut de pouvoir échapper à leurs mots tu les porteras avec fierté, ils ont on voulu te passer la corde au cou pour tes péchés alors si tu peux pas l’enlever tu t’en feras un putain de collier. Tant pis si on finit par te pendre avec, tu leur sourira à la gueule une dernière fois comme une énième provocation.

Mais tu souris pas, là, quand tu finis. T’arrives plus à cacher le reste de la négativité sous un rictus que le maître des airs sait déjà trop faux. Tu laisses éclater ta colère, et tu finis bien par le regarder de nouveau, planter ton regard dans le sien, mettre ton âme à nu pour qu’il comprenne à quel point elle est pourrissante et brisée.

-Et tu sais ce qu’ils lui font au pédé du coin au Texas, Caliban ? Ils font bien pire que le frapper. Ils lui font payer tout ce qu’il leur fait ressentir parce qu’il a pas le droit de le faire. Mais j’vais pas t’faire un dessin hein, ça pourrait te choquer.

T’arrives plus à te souvenir si tu l’as déjà avoué à quelqu’un d’autre, ça, ou si tu le gardais en toi comme une épine douloureuse plantée dans ta colonne vertébrale. T’es même pas sûr que ça t’ai fait du bien de l’arracher, la satisfaction aigre de lui avoir envoyé les échardes dans la tronche au passage compense pas la douleur qui t’as jamais quitté. Ta voix cassée résonne dans le silence que ton annonce atroce à fait tomber.

-C’est pour ça que j’ai fini par me casser de là-bas, moi aussi, et j’y suis jamais retourné. Alors déjà que j’les voyais jamais tes lettres, ça servait à rien de continuer à m’en envoyer. L’autre enfoiré a dû toutes les brûler.

Peut-être que si je les avais reçu et que j’avais pu les garder, ça m’aurait aidé à pas sombrer.

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Jeu 30 Mar 2023 - 18:58


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It fucking hurts, this drugs don't work, I don't know why // Calibaren 937a4385b3e0e2b5716154aeaec638ce TW : évocation de violences familiales, évocation d’agressions sexuelles

Et comment j’étais censé savoir ?
J’ai envie de pester, parce que le témoignage d’Aaren il me donne juste envie de pleurer. Mais évidemment, que si j’avais pu être là pour toi, je l’aurais fait. Évidemment, que j’aurais taché de te protéger, même si tu voulais pas de moi. Évidemment, que j’aurais continué à t’aimer même si t’étais le pédé du coin.
Je veux même pas imaginer ce qu’ils ont pu faire à ce gamin, ce qu’ils ont pu lui faire subir pour qu’il regrette jusqu’à la vie. Évidemment, que j’aurais voulu être là, que j’aurais aimé faire quelque chose. Si j’avais su.
Parfois, on est obligé de prendre des décisions égoïstes. On est obligés de prendre soin de soi, parce qu’il n’y a personne d’autre pour le faire. Et si je restais une seconde de plus là-bas, à appréhender quand Robert allait aux toilettes parce que j’entendais sa ceinture cliqueter et que j’avais peur que ce soit pour moi ; si je restais une seconde de plus, je devenais fou. Alors, dis-moi qui j’aurais aidé ?
Si j’étais mort sous ses coups, si j’avais fini par caner en affrontant le désert alentour parce que je supportais plus d’être chez moi, chez qui tu serais, ce soir, Aaren ? Qui est-ce qui aurait assez à cœur de s’occuper de ta sale gueule, de prendre soin de tes miches ?
Je n’aurais pu sauver personne si je m’étais pas sauvé, tout court.

Les regrets escaladent ma gorge, et j’ai la vague sensation que je vais peut-être vomir. Là, comme ça, face à trop de reproches dans la figure, je saurai pas faire autrement que de tout recracher devant lui.
J’aimerais dire que j’ai eu tort de partir, mais le plus grand tort que j’ai eu c’est de le laisser derrière moi.
Dans un soupire, je me laisse tomber devant lui. Je passe plusieurs fois mes mains dans mes cheveux, en frottant mon crâne de la pulpe des doigts pour tâcher que le sang circule. Je sais pas quoi dire. J’aimerais trouver des raisons que j’ai pas déjà invoquées, mais y en a plus. Le tour de la question a été fait, et on est là, comme deux idiots, dans le silence de mon salon.
« Aaren. » que je dis, et ma voix trébuche. Après un raclement de gorge, j’essaie de rassembler mes mots. « Ce qui t’est arrivé, c’était de la merde. C’était injuste, et ça n’aurait pas dû se produire, et … » Nouveau soupir. « Je suis désolé que ça te soit arrivé. »
Non, ce n’est pas totalement vrai. Je ne peux pas être désolé pour des choses que je ne maîtrise pas. J’ai appris à faire mieux que ça.
« Enfin, je suis désolé de pas avoir pu être là pour toi lorsque c’est arrivé. Je ... j’aurais dû. »
Car c’est un devoir, n’est-ce pas, de s’occuper de ceux qu’on aime ? Ceux sans lesquels on ne s’imagine pas avancer suffisamment droit. Ceux qui forgent notre enfance de merde pour en faire une enfance de plomb. Ceux qui croient en nous, en levant des yeux admiratifs qui n’admettront pour rien au monde l’envie qui peuple leurs prunelles.
C’était mon devoir, et j’ai pas été capable de le remplir.

Pardon, Aaren.
Pardon pardon pardon pardon.

« Le truc, c’est que … ça, je peux plus rien y changer. J’aimerais vraiment, Aaren, crois-moi. Mais je peux plus. La seule chose que je peux faire, maintenant, c’est d’être là pour toi, au présent. »
Pardon pardon pardon pardon pardon pardon.
« Et si tu me laisses pas faire, alors je sais pas, moi. Je sais pas comment te montrer que t’es une personne importante, que je me soucie vraiment de toi. Je sais pas faire. J’essaie d’être là même quand t’as pas envie, de t’aider du mieux que je peux ; j’ai l’impression que ça te va pas. Alors dis-moi, toi. »

Pardon, Aaren.

« Dis moi ce que je représente pour toi. »

Et si c'est rien, j'arrêterai.
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