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Ambrose Atkins
Ambrose Atkins
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NOVROSE ▲ voyous

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Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/iel
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Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dents
Nombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébral
Résidence : Phoenix ▲ avec Nova-Blue
Profession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'Elisheva
Faceclaim : Caleb Landry Jones
Pouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébral
Crédits : gerard-menjoui (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)
Disponibilité RP : 20/? (nova-blue, lilith, london, elisheva, isaac, rogus, azariah, jasper, perséphone, azur, alec, dakota, dumas, alicia, odalie, cass, erade, mission 14, dès)
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Mer 26 Jan 2022 - 3:47


RUN OUT THE ROOM AND I'LL FOLLOW YOU LIKE A LOST PUPPY

🥐


HUMANITY GONE
tw : relation toxique & métaphores bibliques

12 avril 2013
La lampe à lave éclaire faiblement un cadre dans le salon.
On peut y voir une énième représentation de Jésus. Il est sur son chemin de croix, vit l’humiliation, l’horreur, des choses terribles et si innommables qu’on a crée un culte autour du martyr. Pourtant, il était avec sa choix, souriant. Il marchait, calmement, les yeux aveuglés par les gouttes de sang sur sa gueule, et le poids des péchés de l’Humanité sur ses épaules. Il souriait, il était heureux.

On aurait dit qu’il souriait à l’humiliation, au Chemin de Croix, aux insultes, aux blâmes et aux trahisons.

Et alors, moi, Ambrose Atkins, depuis quelques temps, j’aimais bien regarder ce tableau. Je préférais le voir heureux dans son martyr, parce que je me disais qu’au moins, il y avait un peu d’espoir là, dans ses lèvres insolentes, dans son regard plein de pardon, dans le fait qu’il allait gaiement crever pour les autres et qu’il était heureux comme ça.
Je me disais que peut-être que dans mon chemin de croix, je pouvais l’imiter. Est-ce qu’on pouvait être réellement heureux, quand les titres honorifiques étaient moqués et sonnaient creux ? Est-ce que je pouvais sourire sincèrement à Nova-Blue, quand chaque effort de nous devenait qu’une couronne d’épines qu’on se foutrait sur la gueule, espérant que la sueur de notre front viendrait nous aveugler ? On gambaderait avec, pensant que des épines peuvent éclore des roses, et espérant que l’eau de la pluie coulerait sur nos visages, effaçant des larmes de déception et de colère.

Je l’envie un peu, Jésus, avec son sourire à la con. J’aimerai bien aussi, moi, aller le cœur haut à la crucifixion, et peut-être qu’il sera tellement haut qu’il pourra à nouveau toucher et comprendre les étoiles.
Parce que j'oublie que la Passion a plusieurs sens, qu'on a les coeurs plein de bleus, et que je vois la vie en rouge parce que les flaques de sang sont rarement roses.
La lampe à lave passe au rouge et de drôles d’ombres s’agitent sur les murs, avec tous les papillons qui semblent trop mobiles, où les chrysalides et les immobiles se confondent.

Je me lève de mon lit, et Nova-Blue dort calmement. Je la regarde. Je constate l’angle de sa fossette que j’aimais bien, ses cheveux constamment démêlés comme si les nuits ne les touchaient pas.
J’ai la tête qui tourne, l’estomac noué, l’envie de vomir, l’envie de crier, l’envie de hurler, l’envie de partir, l’envie de rester à côté d’elle toute la vie, lui faire des gâteaux d’anniversaire avec trop de sucre pour alimenter son diabète quand elle m’énerve, la pousser à la balançoire doucement puis la faire tomber pour tapisser de noir nos vêtements.

C’est plus une étoile qu’une couleur.
Une planète évanescente, qui attend d’exploser à tout moment.

Incompatible.
Alors, je dépose prudemment un baiser sur sa joue et je me lève. Je réfléchis certainement quarante minutes sur la douche, pendant que j’observe la gravité de l’eau et que je constate que le siphon est éternellement bouché par un trop plein de conneries. Je me dis que ma salle de bain pourrait s’inonder que j’en aurai rien à foutre. J’irais sauver les meubles, les vivariums et je prendrais Nova-Blue par la main pour qu’on parte loin de cet appartement. J’imaginais que c’était un problème de superficie, de mètres carrés, parce que c’était plus simple à changer.

.-. . --. .- .-. -.. . / -. --- ..- ...

Anecdotique.
On devait bouger, évoluer. Parce que je voulais croire en nous, parce que j’aimais bien quand elle était heureuse que j’ai pensé au sucre dans son café le matin, quand elle met sa lessive avec la mienne et qu’on s’en fiche d’étendre nos vêtements côte à côte sur l’étendage à linge. J’aime bien quand j’arrive à la faire rire, parce que j’entends un peu d’enfance fracturée et que je me dis que les jolis anniversaires, on en a eu.
Son gâteau était dégueulasse, du poison pour nos estomacs, alors on avait préféré jouer avec et l’éclater sur les murs et se le lancer.
Parce que même s’il y avait des problèmes, j’étais mieux avec elle que sans elle, que j’aimais bien l’avoir contre mon coeur quand je dormais parce que je me sentais plus entier. Si elle faisait maintenant partie de moi, je considérais ça comme une logique un peu triste. Elle riait de porter de temps en temps des éléments oranges, tandis que j’avais le sang glacé de me dire que je l’avais corrompu, quelque part.

Inadapté.
C’est ce que je m’efforçais à dire, en disant que j’avais peur qu’on finisse par se détester, que ça allait arriver, et que ça serait de ma faute, forcément. J’entendais de jolis compliments, mais je voyais pas en quoi ça aidait. J’étais criblé de doutes, de paniques, et tous les mots sonnaient faux ou alors comme de cruelles promesses que je savais que je tiendrais pas de toute manière.
J’ai le dos voûté sous le poids de ma Croix, et le siphon est toujours bouché.

Interchangeable.
Parce que j’hurle quand elle voit d’autres personnes, parce que pourquoi elle y croit alors que moi même j’y crois pas, à tout ça ? Pourquoi elle croit en moi alors que je suis incapable de constater ma propre existence, ma propre humanité, autrement que dans les coups et la violence ? D’être l’enfant roi du bac à sable, avec des cailloux dans les poches trouées, pour qu’ils viennent glisser contre mes genoux endoloris. Parce que j’avais peur que ça vaille pas le coup, tout ça, qu’on soit interchangeables.
Je regarde toujours l’eau qui se mêle au savon, et je me sens pas moins sale.
Parce que je suis con et interchangeable.

• • • — — — • • •

J’ai une serviette bleue entre les mains quand je sors, pendant que je la mêle au orange de mes cheveux pour créer encore un peu de noir dans tout ce bordel. J’ai l’impression d’entendre au loin la machine à laver qui m’explose les oreilles, mais j’ai juste l’obsession du propre et du rangé en tête. Toutes les machines pourraient fonctionner que mon cerveau plein de vis comprendraient pas ses semblables.
Je choisis rien de rien particulier, pour une journée pas vraiment particulière. J’allais aller à l’université, il était déjà sept heures et treize minutes. Je souris un peu, parce que j’aime bien le treize même s’il est oiseau de mauvaise augure.
J’avais envie d’y voir de la chance, alors j’attrape une petite bague en turquoise dans mon armoire que je porterai à l’annulaire comme une promesse sur un disque rayé.

Elle me dit qu’elle a pas entraînement. Je continue à choisir un pull, un t-shirt, quelque chose.

« C’est bien, Nova-Blue, je suis content pour toi. »

Parce que j’ai envie de bien les choisir, parce que je préfère jouer aux puzzles, parce que je préfère cuisiner, parce que je préfère regarder mon plafond et les vingt quatre espèces de papillons. Je préfère largement poser mon nez contre son front, caresser ses cheveux, rire un peu quand on se raconte les pires conneries qu’on a fait enfant parce qu’on blessait personne et que c’était innocent à l’époque. Ce que j’adorais par dessus tout, c’était d’apprendre quelques figures de gym avec elle, pendant qu’on se prenait les murs parce que l’appartement était trop petit pour nos envies d’apprendre. J’avais sûrement gagné un peu de souplesse, depuis que j’étais avec elle.
Je préférais l’utiliser pour faire des roues.
J’ai le rouge aux joues, et je sais pas pour quelle raison.

« On pourrait se voir après mon cours d’une heure alors ? Boire un café ? Quelque chose ? »

Quelque chose. Par pitié. Pour cacher le fait que plus que tout, je sentirais ta déception dans ton regard, ta frustration, mon envie de rien faire, que j’avais pas à m’imposer quoique ce soit, que je l’ai jamais fais, que je comprends ce que tu veux dire mais que je vois pas pourquoi, qu’on communique mais qu’on s’entend pas, et que dans tout ce bruit, c’est vrai que c’était plus pratique quand on avait pas à se parler.
Mais parle-moi, Nova-Blue.
Je veux qu’on aille boire un café pour qu’on parle, qu’on se cache pas derrière des trucs futiles, qu’on parle autrement que par des gémissements qu’on se force presque à pousser, parce que ça marche pas et que je préfère quand tu cries de joie parce que t’as trouvé deux pièces sur un puzzle qui vont ensemble.
Parce que l’Enfer est pavée de bonnes intentions.
Parce que j’y ai vraiment cru, quand j’ai dis que j’allais pas te faire mal, alors que j’ai juste envie de t’insulter quand tu me dis que t’as pas entraînement avec ton sale sourire.
Qu’on avait une autoroute de jolies choses, et qu’elle était pavée de sales croix avec des corps martyrs.

« Non, vraiment, je suis en retard là, fous-moi la paix un peu, t’es chiante quand tu fais ça. »

Parce que dans tout ça, sûrement que je verrai pas que je suis juste.

Dysfonctionnel.

.--- . / - .----. .- .. -- .


 


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Mer 26 Jan 2022 - 9:08
Run out the room and I’ll follow like a lost puppy.
Novrose III

Tu n'as pas tenu tes promesses.
Au moment où son réveil sonne, t'as envie de tout fracasser. Sa sonnerie t'écorche les tympans, tu lui as dit vingt fois de changer mais Ambrose le fait toujours pas. Alors tu fais semblant de dormir lorsqu'il se lève, maladroitement. Comme s'il voulait pas te réveiller alors qu'il le fait tous les matins. Tu fais semblant de dormir quand il pose les lèvres sur ta joue et t'attends d'entendre l'eau de la douche pour penser que t'es safe maintenant. Doucement, tu t'assieds sur le bord du lit et tu contemples, dans le silence, le vide qu'y a sous ton propre crâne.
Tu n'as pas tenu tes promesses.
Tu lui avais promis d'être mieux, et t'as envie d'être la pire tellement tu te sens pas à ta place. La pire quand tout ne tombe pas juste, comme deux pièces du mauvais puzzle, comme deux réponses incompatibles dans un test du code de la route. La pire quand vos bons moments deviennent anecdotiques, que vos journées sont juste des suites de dialogues qui se comprennent pas, d’emojis qui n’ont aucun sens, de mots amers que tu retiens. Pour pas blesser. Pour pas qu’il soit triste. Pour pas qu’il soit mal. Pour pas qu’il parte en vrille, comme une putain de tempête stellaire, et détruise tout sur son passage. Tu te dis que, vraiment, Ambrose est la personnification de l’effet papillon, que tout ce que tu fais devient une catastrophe, une montagne, un Everest de roche salée alors que tu fais pas exprès. T’as l'impression que t’es inadaptée, que tu feras jamais assez bien pour qu’il t’explose pas au visage, comme si on t’avait filé une grenade dégoupillée dont tu sais même plus trop quoi faire. Tu n’as pas tenu tes promesses et pourtant tu voudrais, putain.
Tu voudrais tellement. Tu te dis que c’est pas trop tard, que tu peux le rejoindre sous la douche, que tu peux encore réussir. Plutôt ça que d’admettre que tu t’étais trompée, que c’était une mauvaise idée. Plutôt t'accrocher à outrance que réaliser, là, demain, que t’étais juste interchangeable.

T’as envie de sortir de là mais tu veux pas sortir sans lui. Y a pas d’air dans l’appartement, mais même si tu t’en vas dehors à quoi ça sert qu’il y ait de l’air si c’est pas pour les voir voler, les papillons de vos lubies ?
T’as envie de sortir de là mais t’as pas envie, en fait. Pour tous les emojis croissant, pour tous les fous rires impromptus, ça vaut encore, toujours le coup. Tu préfères te mettre des oeillères qu’admettre que tu t’es lassée. Tu préfères toujours manquer d’air que d’admettre que vous êtes cassés.

.--- . / - .----. .- .. -- . / .- -- -...

L'eau se coupe dans la salle de bain, ta bouche s'arrache à ton phasage tandis que tes yeux restent vides.
« J’ai pas entraînement, ce matin. »
Il revient de la douche, serviette bleue autour des reins, toujours des marques sur le torse qui te rappellent la fin octobre. Une bouffée d'amour te submerge. T'avais promis qu'il y aurait pas de bleus, et t'as pas su l'en protéger. C'est peut-être pour ça que tu t'accroches. Pour les moments que tu voudrais, et qui arriveront bien un jour, les fleurs sur le chemin de croix, les cerises sur tous les gâteaux. Tu te laisses glisser hors du lit, l'air vaguement tiède te brûle la peau, tu vas te planter derrière lui, bras passés autour de son torse.
« Oui, on pourra. On pourrait même faire quelque chose maintenant. »
Tu passes une main dans le bas de son ventre, à la limite de la serviette qu'il a toujours autour des hanches. Tu sais que tu vas te faire jeter, mais tu te dis que si au moins y a un truc qui pouvait aller, tu pourras t'agripper à ça, espérer que vous étiez juste encore dans votre chrysalide mais que tout allait s'envoler. Tu sais que tu vas te faire jeter mais tu tentes quand même, parce que, si toi tu tentes pas, lui il essaiera jamais. Tu sais que tu vas te faire jeter mais ça change rien à la douleur qui te perce les côtes quand il le fait. Tu retires vivement tes mains, cette impression d'être crucifiée par son ton et par ses paroles. T'es persuadée que si on crevait ton côté là, tout de suite, ce serait pas du sang dedans, et certainement pas de l'eau. Ce serait plutôt de l'acide, un truc qui a pourri dans ton cœur, un abcès que tu dois percer. Tu préfèrerais boire du vinaigre que d’admettre que ça t’a heurtée.
.-. . --. .- .-. -.. . / -- --- ..
Ambrose souffle mieux tes ardeurs que ses bougies d'anniversaire.
« T'es toujours en retard, pour ça, de toute façon. T'as juste à dire si tu veux pas de moi, hein. »
Tu te sens pas désirée, et à force de pas désirer tu te dis que t'es pas désirable. Indésirable, comme un email automatique, un moucheron dans un stock de fraises, un insecte dans des raviolis.
Tu embrasses doucement son épaule avant de te détacher quand même. Tes mains retombent sur tes côtés, tu te demandes ; si elles sont pas bonnes à frôler, est-ce qu’il faudrait que tu le frappes pour qu’Ambrose veuille bien te toucher ? Tu le feras pas, bien sûr. Bien sûr. Tu ravaleras ta fierté, encore. Tu souriras, encore. Les narines frémissantes, encore. Et tu recolleras les morceaux, t’emboiteras des pièces qui vont pas bien ensemble, juste parce que tu lui as promis.
T’es plus trop sûre de ce que tu fais là. T’as l’impression d’être debout au milieu d’un arc-en-ciel moche dans un film de Charlie Chaplin. Décalée et multicolore alors que tout le reste est tari. Mais t’es pas de celles qui abandonnent, tu t’es promis de tout encaisser alors cette promesse là, Nova, tu la tiendras rien que pour toi.
Tu finis par te détourner pour t’aventurer au salon, dans la cuisine, quelque part. Autre décor de désaccord, autre endroit où vous vous lasserez. Tu cherches un bol. Le bleu avec les constellations, celui qu'il t’a offert à Noël avec un milliard d’autres trucs qui sont maintenant dans ses placards, attendant patiemment tes mains qui sont même pas bonnes à frapper. Tu le trouves pas.
Tu trouves jamais rien de toute façon. Pas les bols, et pas l’équilibre. Tu te dis que c'est un comble, pour une gymnaste, de pas avoir assez de souplesse.
« Amb ? »
T’attends qu’il surgisse de la chambre, avec un sourire excédé que t’essaies de dissimuler même si tu y arrives plus vraiment.
« T’avais dit que tu viderais le lave-vaisselle. »

Lui non plus, tient pas ses promesses.
Peut-être que t’as même plus de couleurs, tellement tu te sens
Dysfonctionnelle.

On the first page of our story, the future seemed so bright

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Sam 29 Jan 2022 - 3:28


RUN OUT THE ROOM AND I'LL FOLLOW YOU LIKE A LOST PUPPY

🥐


CW : relation toxique

Retour au départ, retour de karma, retour de flamme.

Je sens ses mains et je me fige. J’aimerai continuer à récupérer des affaires. J’aimerai qu’elle dorme, paisiblement enfoncée dans son oreiller qui avait son odeur de shampoing bio. J’aimerai qu’elle ait son entraînement, qu’elle s’y amuse, qu’elle virevolte, fasse des roues.
J’ai une main sur un de mes pulls et je fixe le noir de mon placard. J’aimerai m’y enfermer, un peu, disparaître. Je pourrais dire oui, voir son sourire, l’entendre un peu, me dire qu’on passerait un bon moment.
J’ai le bas ventre qui brûle. J’ai l’impression que ses mains ont laissées une marque honteuse, quelque chose que j’aimerai cacher, que j’étais une chenille dans un cocon, et qu’elle venait juste me bouffer en bonne mante-religieuse qu’elle était.

Retour de flamme.

Couronne de looser sur le front, je respire à nouveau quand elle se détache. Je tremble légèrement.
Je pourrais dire oui, contempler rapidement les courbes de ses épaules et nous perdre une fois encore dans des dunes parfum lessive et adoucissant. L’idée me fige.
Je voulais qu’on aille sur une grande roue, qu’on prenne des chocolats chauds et des cafés, qu’elle me parle de ses amies horribles pendant que je fumais calmement à côté, qu’elle me dise qu’elle a hâte que son diplôme se finisse, qu’on aille vivre en Californie, qu’on rêve de quelque chose de plus grand que nous.
Je me doutais de rien.
Je voulais qu’on fasse de grandes choses, que j’aille applaudir au premier rang quand elle était sur la première place, qu’on soit les premiers de partout, tout le temps, à jamais, main dans la main, lèvres scellées comme une promesse désastreuse dans un virage de voiture.
Je me doutais sûrement.
Je lui dirais qu’on aurait un chien, qui s’appellerait Indigo, parce qu’elle aimait ça. Je préférais les labradors et elle les Cavaliers King Charles, alors on aurait un petit chien avec ses oreilles aussi tombantes que mes yeux et mes cernes. Je pourrais agiter les poches sous mes paupières, les retourner, et m’irriter la rétine avec la poussière contenue à l’intérieur.

Je le savais.
Personne avait été là pour entendre le Big Bang.
Personne serait là pour témoigner de tout ça. Personne attesterait qu'il y en avait un, d'univers d'espoirs.

« Nova-Blue, je-... »

Elle a l’air déçue. J’entends sa voix lassée, craquée. Je sais même plus si sa voix était aussi grave quand on s’est connus. J’ai une boule au ventre.

« Non mais, enfin … Si tu veux je-... »

Je mens, à moi-même, à elle. Je voulais pas. Je voulais faire des puzzles, qu’on joue à chat perché dehors. Qu’on court hors des soirées, hors des secrets, hurlant nos quatre vérités au monde entier parce qu’on était incapables de sincérité.

Retour de flamme.
J’aime pas la sueur, j’aime pas les gémissements forcés, j’aime encore moins le fait que les draps soient sales ensuite. Je comprenais le principe, je comprenais le plaisir, mais là, tout de suite, je me sentais juste comme une pièce de puzzle trop petite.

Je me brûle sur le chemin de ses ardeurs. Je me souviens que la partie la plus chaude d’une flamme est le bleu, et qu’elle bouffe tout sur son passage, même le orange plus timide.

Elle s’en va, et je retrouve progressivement ma respiration. Mon cœur bat n’importe comment, et j’ai juste envie d’aller m’enrouler dans mon lit, mettre ma couette sur ma tête et dormir. Je prendrais certainement son oreiller contre moi, pour me rassurer, pour me dire que tant qu’il est là, tant que chaque soir elle était là, il y aurait un peu de son ADN dans ma chambre.

Et ce putain de lave-vaisselle.
Je me dis qu’il faudrait inventer une machine faite pour vider les lave-vaisselles.

« Quoi ?! »

Je sors de ma torpeur pour rejoindre le salon. Le lave-vaisselle est propre, en effet. Il est plein, en effet. J’estime combien de temps ça met, de vider un putain de lave-vaisselle. Cinq minutes, peut-être. Le mien n’est pas très grand. Je vivais seul avec ma flemme, jusqu’à maintenant. J’aimerai lui reprendre la main et qu’elle prenne place dans mon lit.
J’ai toujours des frissons désagréables en dessous de mon nombril.

Cinq minutes.
C’était le temps qu’il fallait pour prendre un bol, le mettre dans mon étagère. Tout était haut, parce que j’étais grand et elle petite.
Cinq minutes.
C’était le temps qu’elle aurait pu prendre pour le vider, pendant que j’étais sous la douche. On aurait eu un gentil petit-déjeuner, où on aurait débattu de notre personnage préféré dans la série qu’on regardait, des théories de fans, de ce genre de choses.
Sauf que ces cinq minutes.
Elles sont gâchées. Pourries. Démembrées. J’attends que la flamme bleue vienne tout cramer.

« Non mais laisse tomber, je le fais, c’est bon. »

Clous aux poignets, cordes de pianos au bout des doigts, je pourrais frapper contre les murs en rythme pour espérer que du son agréable se dégage au moins. Sauf que là, j’avais que ma peau, mes pores, mon envie de tout fracasser, à commencer à cette lampe à lave qui changeait de couleur et qui oscillait entre le bleu et le rouge pour me rappeler que y avait rien entre le bleu et le rouge à part le violet et que le violet c’était la couleur de la solitude et que y avait pas de orange dans l’équation et que le bleu ça faisait pas du orange mais n’importe quelle autre couleur parce que le complémentaire faisait du noir HAHA c’était bien drôle ça parce qu’on le savait.

« Regarde bien, je le fais, là, regarde. »

On le savait mais on a foncé comme des abrutis dans le cercle chromatique et maintenant on avance avec une traîne noire derrière nous en se disant que le blanc c’était trop banal trop naturel et qu’on était trop différents avec notre noir de partout alors.
Je tremble à chaque verre que je mets dans le placard, parce qu’à tout moment il valse au sol ou contre les murs.

« Regarde, je mets le verre, dans le placard. Tu veux ton bol, peut-être ? Lequel ? Celui avec des constellations ? Le bleu ? Ou alors un au hasard parce que t’en as rien à taper de tout ce que je te donne ? »

J’ai toujours des sales sensations dans le corps, l’envie de gerber, et je sens que je tremble de plus en plus. Je me dis que je déteste les lave-vaisselles, autant que je déteste tout ce qui peut s’apparenter à de l’électroménager parce que y a d’intéressant. On pourrait juste avoir deux vasques et je laverai pendant qu’elle essuierait, ou l’inverse. On se rendrait compte que l’un préfère quelque chose que l’autre déteste faire, et on aurait rit en se disant que y avait un peu de destin là-dedans.

Hypocrites mots les et lâches sont décibels les que, entendre faire se pour fort trop crie qu’on, assez pas, mal communique qu’on dis me je. Allumettes des et quatre-quarts un verrait entier monde le que pendant bougies des et gâteau un verrait qu’elle, aveugle certainement rendait l’amour que dire me à et anniversaire son fêter à, passés jamais moments ces tous à réfléchis je. Vie propre ma que plus et tout que plus l’aime je que parce, réellement pensais je auquel mais réel si mensonge un comme, bouche ma dans étrangement sonnaient qui t’aime je ces tous, dis pas s’est qu’on mots ces tous à réfléchis je.

Je t’aime.

Communication claire, poussée, saine, vérité entendue, étrange, réelle dans un sens et mensongère dans l'autre.

J’ai pas le temps. Je dois aller en cours.

J'ai peur d'un incendie dans mon salon.


 


Try and touch me so I can scream at you not to touch me
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Pseudo / Pronoms : Valhdia / elle
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Âge : 31 ANS (28/08/1990)〖 grandie trop vite et sans prévenir
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Résidence : PHOENIX〖 avec Ambrose, dans le même immeuble qu'Azur & Scarlett
Profession : AUDIT financier〖 GYMNASTE de haut niveau
Faceclaim : Victoria Pedretti
Pouvoirs/capacités : GORGONE〖 8 serpents - Toile à 5000 km - couteaux papillons
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Disponibilité RP : Beatriz, Barbondales, Elisheva, Erin, Gabrielle, Jade, Scarlett, Viktoria,toi ?
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Sam 29 Jan 2022 - 13:53
Run out the room and I’ll follow you like a lost puppy.
Novrose III

Au moment où il passe la tête en dehors de la chambre pour te regarder, tu sens que t’as merdé, Nova. Tu voulais juste faire le constat, souligner que ce qu’il t’avait dit, il a pas pris le temps de le faire. Alors que ça prend, quoi ? 5 minutes ? 5 minutes pour réaligner parfaitement toutes les fourchettes dans le tiroir, mettre les verres sur l’étagère du haut, celle que t’arrives pas à atteindre si bien que tu songes acheter un petit escabeau à trois marches juste pour t’adapter à lui.
Tu lis la colère dans ses yeux, et t’essaie de voiler la tienne parce que tu ne la comprends pas. D’un geste, tu lui montres le lave-vaisselle, ouvert et plein d’assiettes trop propres. T’as l’impression qu’il va tout dévaster, qu’il est une corde de contrebasse qui risque bientôt de péter entre tes doigts non-musiciens. Tu peux pas t’empêcher d’avoir un mouvement de recul quand il s’approche.
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« Mais non mais je peux le faire, c’est juste que- »
C’est juste que t’avais dit que le ferais.
C’est bon. C’est marrant, quand même, cette expression. Pourquoi est-ce qu’on dit que c’est bon ? Qu’est-ce qui y est bon ? C’est bon de te prendre la tête, comme ça, au réveil, le matin ? C’est bon, de se casser le dos à sortir les verres abimés par une eau un peu trop calcaire ? C’est ça qui est bon ?
C’est bon. C’est pas bon, non. C’est pas bon du tout. C’est pas bon, et il commence à empiler les assiettes et les couverts avec fracas, comme si c’étaient eux les coupables. C’est pas bon quand vous faites l’amour, et t’as l’impression de l’emmerder à essayer que ça, ça change. C’est pas bon et tu vois sa tête, tu vois sa vieille tête renfermée, et t’as juste envie de hurler pour qu’il t’explique ce qu’il va pas. C’est pas bon et tu te demandes si c’est toi qui es pas bonne, s’il y a quelque chose qui cloche, et tu voudrais pouvoir lui dire mais à chaque fois il part en couille alors que t’essaie d’écouter.
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Vous vous parlez comme des muets, vous écoutez comme des sourds. Et il te demande de regarder. Alors tu regardes, interdite. Incapable de quoi que ce soit. Tu regardes ses cheveux humides qui font des paquets sur son crâne et ça te donne envie de pleurer.
Parce qu’ils sont oranges, et toi bleue, et tu te demandes une seconde comment vous avez pu y croire. Les couleurs complémentaires, ça se touche pas, c’est jamais sensé se toucher. Est-ce-que c’est pour ça qu’à chaque fois, t’as l’impression d’être translucide, de n’avoir plus aucune couleur ? D’être juste la vitre d’une lanterne, contenant une petite bougie dont la petite flamme maladroite te teinte doucement d’un noir de suie ?
Tu pourrais faire un pas vers lui, l’aider. Tu pourrais gérer le panier à couvert, t’entailler un peu l’annulaire sur un couteau rangé tête en haut, lui en vouloir d’être illogique à mettre les couteaux à l’envers. Tu pourrais. Mais il pose tout dans les placards avec une force maladive et ça te fracasse les tympans ; à t’en arracher les oreilles.

Tu le regardes, tu fais que ça.
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« M-mais qu’est-ce-que tu racontes, Ambrose ? D’où ça sort, là ?! »
Il l’a déjà rangé, ton bol. Il l’a mis sur la plus haute étagère, celle que tu peux pas atteindre. Tu te demandes ce qu’il a mis d’autre, tout là-haut. Est-ce qu’il a rangé son désir pour toi ? Est-ce qu’il a rangé ses regards pour toi ? Est-ce qu’il a rangé ce qu’il ressentait pour toi, là-haut, hors de ta protée, que tu puisses plus jamais l’atteindre ?
Il continue à faire claquer toute la vaisselle sur les surfaces, tu montes tes mains à tes oreilles sans réellement les toucher, au cas où il dit quelque chose.
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Tes doigts tremblent contre le cartilage, et tu les appuies pas dessus au cas où il voudrait te parler. Mais il veut même plus te parler, il s’explique pas, il explique rien. T’aurais presque envie de pleurer si t’en avais pas aussi marre. Tu sens la flamme de la bougie qui vient lécher tes lacrymales.
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C’est bon. Ben non, c’est pas bon. Il te fait ça de temps en temps, péter un câble pour une connerie. D’habitude tu le prends dans tes bras, vous débitez des mots tous creux jusqu’à ce que la source tarisse et ça va. Et ça va, et vous y arrivez, vous vous serrez l’un contre l’autre jusqu’à fusionner comme la lave de cette lampe moche dans son salon. Et ça va. D’habitude vous vous embrassez, au lieu de savoir vous parler, vous mettez vos lèvres sur autre chose pour qu’elles se sentent mieux occupées.
Mais il continue. Il pose une assiette sur le comptoir, un verre de plus sur l’étagère.
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Il lève même pas les yeux vers toi, il continue, sans te regarder, comme si t’étais devenue si sombre que tu te fondais dans le décor. T’as même plus de couleur à toi, t’es devenue un caméléon. Il aime pas quand vous faites l’amour, il aime même pas quand tu lui parles, alors tu veux juste qu’il te voie. Qu’il te dise.
T’en as marre des laisse tomber, des c’est bon, des mots.
Alors tu poses tes mains tremblantes calmement sur le plan de travail et tu cherches à croiser ses yeux.
« T’es sérieux en plus ?! T’es vraiment sérieux ?! Mais c’est quoi le problème ? T’as besoin que j’applaudisse ? MERCI, Ambrose. BRAVO de débarrasser le lave-vaisselle comme tu avais dit que tu le ferais HIER SOIR. MERCI de me montrer où se rangent les verres, je sais pas comment je ferais sans toi, tiens. »
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Ça sonne plus amer que ce que t'aurais voulu, mais tant pis. Tu te dis qu'au moins il réalisera.
Il a le droit de s’être levé du mauvais pied, mais il a pas le droit d’être un sale con. Vous devez encore finir de peindre le placard tout moche de l’entrée, visiter le planétarium, vous devez encore jouer aux cartes, aux playmobils et aux kaplas. Vous devez encore être des enfants, vous pouvez pas être des adultes.
Et tu comprends pas ce qu’il veut, pourquoi il s’emporte d’un coup sur des histoires de lave-vaisselle alors que c’est pas important. Ce qui est important, Nova, c’est le regard de gamin ravi qu’il a fait quand il est rentré dans l’appart le soir de son anniversaire, et que t’avais tout préparé pour lui faire une chasse au trésor. Ce qui est important, c’est les heures allongés au lit à regarder sur le plafond des fissures qui n’existent pas en parlant de choses inutiles. Ce qui est important, c’est les étoiles, les papillons, c’est les couleurs qui vont ensemble et tes doigts logés dans les siens.
C’est ça, qui est important. C’est pas le lave-vaisselle, ni même le bol avec les constellations. C’est que du matériel, tout ça. Il a pas le droit de faire comme si ça devenait le plus important. Il a pas le droit d’éclipser la matinée qui vous attend avec toute sa mauvaise humeur. Il a pas le droit, t’as pas envie.
Alors tu le pousses gentiment, d’un petit coup d’épaule timide qui a pas envie de faire mal. Tu ravales tout ce que t’as sur le cœur, toute la haine que t’as pour toi-même tandis que vous vous ressemblez. Tu manges l’acide que tu cracherais à son visage si tu pouvais. Tu essaies de sourire, un peu, parce que c’est ça qui est important.
« C’est bon, t’as fini ? Tu peux me passer le bol bleu et on prend tranquille le petit déj ? »
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Encore cette expression, c’est bon. T’as envie qu’il te dise que oui, que c’est bon, mais qu’il le pense vraiment vraiment. Pour qu’il se souvienne une seconde que c’est pas orange contre bleu, que c’est pas Ambrose contre Blue. C’est pas l’un de vous contre l’autre.

C’est l’univers contre vous deux.

And this thing turned out so evil, don’t know why I’m still surprised

PNJ
Ambrose Atkins
Ambrose Atkins
PNJ
Personnage
:
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL

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NOVROSE ▲ voyous

I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy VV9QYNMO_o


Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/iel
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Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dents
Nombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébral
Résidence : Phoenix ▲ avec Nova-Blue
Profession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'Elisheva
Faceclaim : Caleb Landry Jones
Pouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébral
Crédits : gerard-menjoui (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)
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Multicomptes : Marisol Villalobos
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Dim 30 Jan 2022 - 2:11


RUN OUT THE ROOM AND I'LL FOLLOW YOU LIKE A LOST PUPPY

🥐


CW : relation toxique

Y̷ ̴a̴ ̴r̷i̷e̴n̶ ̴d̵e̷ ̷b̴o̴n̵.̵

Elle élève la voix. Elle était toujours très terre-à-terre, Nova-Blue. Elle était toujours posée sur ses deux pieds, Nova-Blue. C’était pratique. J’avais rarement usage de mes deux jambes, alors qu’elle était l’épaule stable sur laquelle me poser quand j’avais un genou cassé, ou une cheville foulée. Elle était plus petite que moi, mais avec sa grandeur de géante et sa patience de golem, elle arrivait à soutenir nos vingt centimètres d’écart avec souplesse et bienveillance. Un peu mal à l’aise, je l’emmenais manger des pâtisseries, des donuts dans lesquels on jouait à se regarder. On riait, on les dévorait, pendant que le sucre faisait de même avec notre émail. Sucre d’or sur le bout des doigts, on pensait que le fait que ça colle puisse recoller les morceaux de mes os brisés et de notre relation effritée.
C’était pour le sucre que je l’enlaçais, qu’on formait des cabanes dans le noir, qu’on chuchotait en rentrant tard le soir, que je dessinais du bout des doigts des formes sur ses omoplates quand on se murmurait nos fêlures. Je lui ferai des tresses pour qu’elle puisse tout supporter, encore et toujours. J’aimerai devenir astronaute, encore une fois, pour communiquer avec les planètes et l’emmener toujours plus haut.

E̴̠̽l̵͈͇͌l̶̜̖̐è̴͚̟̈́ ̸̭̀̌c̷̪̓ŕ̵̯͊i̷͔̊è̶̠.̷̗̲̅͆

« Non mais tu veux pas applaudir, aussi, pendant que t’y es ?! »

Je fronçais les paupières pour lire encore du positif dans nos cris, dans nos dissonances, dans la saturation de soucis qu’il y avait au creux de nos voix fatiguées et de nos yeux cernés. Je me dis juste que j’ai besoin d’une cigarette, parce que j’ai les nerfs à vif et que j’ai du mal à respirer.
Quelque part sur mon corps, je sens encore la déception, l’incapacité.

Comment croire encore à son propre amour quand on était pas capable de le faire ?

Je faisais beaucoup de choses avec Nova-Blue, mais pas l’amour. C’était un sujet récurrent. J’aurai qu’à lui dire, un jour, dans notre cabane, un peu honteux, que j’aimais pas ça, mais que je l’aimais tout de même. J’avais peur de la déception. C’était un aveu compliqué, et j’avais peur qu’elle fuit. Parce que les autres savaient le faire. Les autres comprenaient. Les autres n’étaient pas mal à l’aise face à l’idée. Elle se trouverait quelqu’un de capable.
Si je l’avouais, il y aurait un millier d’yeux satisfaits sur moi. Je ne parlais pas des papillons. Je parlais des voix blessantes, de ceux qui voyaient que ça n’allait pas, qui disait que je méritais pas tout, alors.
Alors, j’avais fini par le croire, moi. Je me dis que j’étais une chenille face à une mante-religieuse. J’étais le stade premier de l’évolution face à l’élégance. Je pouvais que bouffer des feuilles à longueur de journée, et mon seul espoir était l’inaction, puis l’éphémérité, l’éphémère que je méritais pas. Encore. Jamais. J’ai le sang glacé, et j’aimerai bien lui dire de venir le réchauffer. Je pourrai sécher mon cours. Je pourrais lui proposer qu’on regarde une série, pendant que j’aurai le bras endolori parce qu’elle s’était endormie dessus. Je le glisserai doucement, maintenant son dos le plus droit possible pour le dégager.

Le bol serait propre, et prêt à recevoir toute l’affection du monde, même s’il dégueulerait dans le lave-vaisselle et salirait la vaisselle déjà toute propre.

« Mais finis quoi en fait ? »

Parce que c’est pas une petite colère, que je pique, que j’ai envie de lui dire.
Des milliers d’yeux se porteraient sur moi, si quelque chose craque.
Moi en premier. Mon crâne est une caverne tapissée de chauve-souris, et je tremble à l’idée qu’elles se tirent toutes. Au moins, y a un coin de mon corps habité, que j’ai envie de me dire.

Ǎ̶̢̠̬̞̓̈́͝l̶̯͇͓̑̽̚͠ö̷̬̤̺̠r̴̬͈̭̉̋s̴̡̰̭̺̏͌,̴̛̯̹́̈́͐ ̵̡̠͛̾ẗ̶̢̯͙͘u̵̡̲̰̇̅̌̕ ̷̘̤̮͂v̴̺̂̂a̸͔̲͓͊̔͝͝s̸͇̗̹̺͒̊͆͂ ̵͎͎̘̖̄t̵͕̰̪̫̔̕͠͝e̴̻͕̖̎́̀ ̷̧̫̹̭̉͌̆b̷͙̪̫̳̋̀́͊a̵͎͐r̷͎͙̈r̶̞͚̀̔͘͜ẹ̵̘̎͜r̵͖̉̍̐,̷̡̬͚̞͛͌̌͗ ̶̨̱̘̈́̾͘ͅA̶̳̗͊ḿ̵̖̣͘b̵̗̣̟̭͝r̵͕̤͋͌̌̽ǫ̸͚̮̬͂s̸̡͓̋͒͐ȩ̵̹̓̋͐͋ ̶̫͠͝?̸̜̮͑̋ͅ

J’ai envie de dire non, pendant que j’oublie que les chauve-souris sont des vampires et que le sang peut s’échauffer. La flamme bleue est sous une cuillère et je suis juste une pauvre substance toxique orange qui se dissout à la vitesse de la lumière. La même vitesse avec laquelle on fonce dans le mur, joyeux et brisés, espérant que c’est celle de la lumière pour la voir un peu dans nos coeurs.

Ṭ̶͝ù̷̯͈̖̻̯̅̽͜ ̴̡̳̫̜̄̎͂̾͜v̷͎̘̝̮̘̆͌̍͒̀͝a̸̩̺̺͋̇̎̂͌̒͒͠s̷͔̝̰͈͙̘̯̀͐́̃̈́̚ ̶̣͙͕̹̦́̉̈́̊̏̇l̴͈̣̈́̃͊̈́̌́̚͝ǎ̸̧̡̡͚̥̤̫̓͛̄̂̈̇͜ ̷̘͔͊ͅl̴͓̯͚̆̈́͆͒̋͂̿̽a̵̢̨̯͕̯͗͆̌͋͘ḯ̷̻̜̑͒͑̇s̴̜̲͖͂̐̋̀̑s̶͍͍̆̀͆͠͝é̶̺̹͉r̷̮͋ ̶̰͗̈́̂̕͝ǫ̶̙͉̱͋̆̕ǘ̴̦͎̘̙͇̻ ̴̢͙̪͚́̈́͌̽e̴̪̣̣͒͂̀̇̎̕l̵͙̞͙͚̯͍̣̋̓̌̓̒͘l̴̛͉̩̲̀͝͝ẽ̶̛̺͈̪͎͕͗͆̑̿͘ ̵͚͉̳͎̏̃̾ļ̷̦̜͔̟̼̈́̂̈̊̉̓e̶̢̳̒ ̸̪̙̭̙͔̖͌́̄̂͆f̶̤͚̠͙̰̖͗͐͌̿̓ͅę̷̜͕̟̌̇̆r̵͉̳̋ͅà̷̗̯͕̞̮̭̙̖̿̿̀ ̵̡̧̛̟̯͉̣̍́̽̑ě̵̜͈̫̪̉̎n̴̛͎̈́͝ ̶͈͎͂̈́̓̍̕p̴̘̣̜͚̜͛͋̚̚̕͠ŗ̴̼̼̤̮̮̠̲̈́́͝e̷̮̣̳͑̐̉̿̀͆m̵̧̛͎̗̤̖̌̑̓͌ȋ̵̡̱̟̤e̶̙̦͔͗̆́̕r̵͈̪͓͖̟͆̿̕ ̸͓͍̅͐̂͑̚ͅ?̵̨̝͕̺̫̈̓̿̃͆͜͜

« Tiens, prends le, ton bol. »

Je le prends du lave-vaisselle et le pose, agacé, sur le plan de travail.
De la même façon que son sourire crispé tente de faire la paix avec des clous au fond des poches, je m’approche et dépose un baiser tendu sur sa joue.
J’ai besoin de goudron.
Enterrez moi sous la rue, que je puisse la voir passer de temps en temps.

Je vais prendre une cigarette dans mon manteau et je me dis qu’il faut que je parte d’ici. Je vois la lampe à lave qui danse, qui fait des ronds bien réguliers, et j’oublie que les enfants ne dessinent plus de ronds jaunes parce qu’ils ne croient plus au soleil.
J’ai la main qui tremble, encore et toujours.

J’ouvre la fenêtre, laissant quelques papillons se tirer de l’appartement au passage. J’en observe quelques uns. Je reconnais quelques Etoilées qui s’en vont. J’ai le coeur un peu brisé. Même eux, ils savent. Les papillons ont un cerveau infiniment plus petit que le nôtre. Mais eux, ils savent.

T̵̫̼͉̻͍͖̤̀́̾͘'̸̛͖̫̱̭͓̹̦͉̼̬̠́̏́̏̅ē̷͖̖̳͛̽̅̈̈̂̽̅͗̎͠ş̶̜͉̥̖͓͎̂̈̓́̏̍̎͠͠͝ͅ ̵̡̙̯̭͉͇͕̠̑͑̂͆̚ḯ̸̫̳̊͜ḑ̷̨̢̞̙͚̜͓̲̫̩̰̼̈͊͌̈́̾̔͘i̵̼̭̊̉̽́̎̂́̀̈̾͛͠͝ơ̵̠̤̯̦͉̣͎̺̖͓̇̈́̓̍̇͑̓̇͑́͛͐t̵͈̦͕̱̐̈́̍͐̃̀̋̿̄͑̉̕͝,̷̨̨̨̬̝̹̺͇̙̜̫̣͂͌̍͋̍̾͘̕͝͝͝ ̴̡̻͍̖͎̗̞̺̙͂̑̇̿̇̅͒̅̔̉̽͝Ả̶̼͚̖̠͍̙̜͇̘m̸̮̑̉͛̾̒̕͠b̷͙̯͇͓̰̃̑̓̌̍͐̈̕͝r̴͕̥̻̮͎͚̻̣̫͕͙̺̼̫̾͑̎̄̊̂ŏ̶̧̡͓̣̩͇̜̗̗̪̖͎̖̳ŝ̵̮̰̰̰͋͂̈́̈́̾͊͛̒͜ė̴̳̞̗̲͔͙̮͇̭̥̗̥̀̉̀͜͝.̶̦̠̲̳̦̥̐̏̅͛̿̆̀̒̎̐̎͐

J’allume en tremblant le bout de ma cigarette, pendant que j’inspire désespérément pour chopper la première taffe. J’en ai besoin. Il faut que je contrôle ma respiration. Sinon, je vais hurler.

Je vais hurler que je déteste quand elle me donne des ordres comme ça, quand elle prend son visage frustré pour des choses que je contrôle pas, quand elle a l’air de s’en foutre des bols que je lui offre, quand elle a l’air de piétiner les attentions que je lui apporte, quand elle a l’air énervée dans mon appartement, comme si la magie de nos iris avait disparue.
Je la regarde, et tente de voir la Nova-Blue que je connaissais, en octobre.
Est-ce que l’hiver avait été si violent qu’il avait tué toute forme de vivant ? Des fleurs aux papillons ?
Non. Parce que quand je pense à elle, j’ai des ronces autour du coeur.

« Je sors un moment, fais comme tu veux ici. De toute façon, c’est comme chez toi, tu connais la chanson. »

J̸͔͕̖̜̯͕̦͎̦̣̯̩͚̙̆̎͐͋͆̐͋̌̕ȇ̷̡̧͉̰͖̱̯̰̳̟͕͜ ̴̧̥̞͙̠̮̏s̶̰̭͕͈̲̗͎̟̩̮͕̰͙̓͗́̿͗̑u̴̺̾͂̀͌̕͘ḯ̸̙̈́̑̈̊͗̔͐̏̈̓͠͝s̸̡̢͓̥̭̹̠̲͌̒̚ ̸͚͓̦̯͐̈̏͛̏̀͛̾̈́̈́̔d̴̖̹͍͙͎̺̼̒̑̾͂̂͂̓́͛̈́̋͂͠é̷̢̏̋̄̈́͊̒͝ș̸̨͔͓̪̦̳̓̏̎̈̿̀͐̒̔͐̈́̈͘̚ȏ̶̭̠̫͉̤̟̻̝̳͉̣̫̙̩̪̎̃͆̓͒͂͘͘ͅl̶̛̞͚͉̥̬̪͕̥̙͈̹̤̣̫̺̺̆̔͐̏̽͗́é̸̘̬̥̥̬̯͈͎͝,̴̖̯̟̟̤͙͍̺̠͕͗͂͌̓̓̄̿̌͋̑͗̅͘͠͝ͅ ̶̹͎̬̤͖̼̹̥̞̰͖̹́̅̎N̷̡̧͇̼̩̆͊͆̉͒̑͐̌̐̕͝ǫ̶͕̗̯̪̘͚̻̖̳̫͖͚͍͍̑́͛̈́̄͐̐̑͜͝v̸̨̡̡̱̦͖̟͚̞̠̫̰̺́͊̑̀͊͆́͜ạ̷̡̱̜̤͍̹̣̮̫̫͈͈̤̭͕̠̒̅̈́͛̈́̓͒̊̄̊̚͝͝͠-̵̛̰̤̯̻̬̰̲̱̣̫̖͓̱̹̽̅́́͗͐̈́̔̃̉̿͘͝ͅB̷̢̹͇̙̟̭̝̮͎̰̹̦̫͂̈́̆̍̍̾̉̑͌͜͝͠ͅļ̵͉̯̐́͋̒̈̓̉̔͛̆́͊͌̎̕͠ư̷̧̧̖̭͓͈̹͈̣͓̤̠̺̲̭̖̲̿̽̊͑̉̌̊̅̈́̓̆̿͘͝e̷̜͖̟̖͓̰͇͓̞͚̰̝̝̊͒̎͜.̴͔̜̞͔͙̼̱̲̳͙͍͎̌͐͝͠ͅͅ ̷̰̙͂̀̚͠F̶̞̻̫̻̝̽͐̾̽͛̈́̑̄̔̎͝ͅũ̸̲͈͎͔̦̎͊́̔̈́̋͜͜͝i̶̱͎̠̩̘̫̟͎͚̦͕̦̫̥̰͗̽̓͒̌̈́̄͋̅̄͘͘s̸̝͇̜͝.̶̬̼́̌̉̍̈́͗̇͊̾̋̿̉͗̚

Je sens que ça hurle de plus en plus, à l’intérieur de moi.
Elle va partir pendant que je suis dehors. Elle va fuir pendant que je suis dehors. Elle va contacter quelqu’un d’autre, raconter notre dispute à quelqu’un, peu importe. Cette personne aura les mots pour lui dire de partir, que je suis un naze, comme sa sœur lui disait certainement. J’ai la mâchoire qui tremble et la gorge nouée.
J’ai envie de les dégueuler, ces ronces et ces papillons.
Je peux pas vivre sans elle. Pas maintenant. Je vais crever, moi, sinon, si t’es plus là, Nova-Blue. Je vais trouver où, quelqu’un qui aime les papillons, qui m’apprend à faire des arbres droits ? Je vais trouver où, celle sur qui je peux poser mes lèvres sans honte, sur qui je peux dessiner un million d’espoirs sans sourciller ? Celle à qui je promets la Lune parce qu’elle est spaciale, qu’elle doit être extra-terrestre pour comprendre les aliens, alors que nos constellations sont éloignées ? Elle sera où, elle ?

E̶̡͖͈̻͂͛̈́̊͐̉͗͑̿͒̍́̓̄͘l̸̹̙̔͆͆͆̕͝l̷̢̛͓͕̖̯̟̰̰͗́̌͛̀̅̈́̎̈̆̽̾̅͝ͅe̶̻̟͚̘̦̦̫͔̻̭̰͎̜͖̝͖̺̳͕̘̥̙̯̍̋́̈́̿̍̓̆̈́̉̽̎́̊̀̒͒̚͝͝ ̸̧̘͙̦͙͖̬̭̂͑̈̀̀͂̔͗͗̾̈́̈́̆͂͛͂͛̈́̆͜ͅë̸̛͕̲̗̳͚͖̹͙͓̺̗̖́̂̒̏̏͗͊̅͑̂͋͗̇̅̏̓̿̆̂͛̚̚̚͜͜s̴̨̙͔̲̹̩̯͕̳̠̙̼͙̀̿͌̈́̄͆̈͐́́͋͑͆̅̕͘͝t̸̢̧̛͇̙͈̦̤͖͍̗̯̙̙̳̗̯͖͉͉̳̘̙̣̍̀̊͋̉̈͒͆͑̀͘͜͠͝ ̴̟̞̙͉̣̥̒̅l̶̡͓͍̩͇̤̜̰͚̲͍̫̗̲̥̾̏͛̈́̿̄̏͆͘ͅà̴̢̡̼̠͇̯̙̠̤̤͉͓̥̝͕̹̣̳̣̥̥͉̪̍͐́̍̊̽̐̇͝͠.̶̧̛̫͕̘̰͖͎̠̦̦͚̣̝̹̼̗̻͉̖͍̑̋̒̔̈̉͒̈́̄̒̇̓̕͠͠͠͝ͅ ̶̧̢̑͠C̵̢̘̥͍̳͔̥̗̝̟͊̿̅̾̌̅͛̀̋̆͝͠'̷̠̝̹͈͌͛̃͆͑̌e̷̪͒͆̔̌ŝ̴̨̮̜͚͔̱͖̣̖̙͖̰̩̰͖̯͔͕͇͙̘͔̠̃̀̽̔̋̏͆̔̅̆̎̀̂̓́̚͠t̶̲̲̤̳̱̥͉̣̯̣͇̘̮͍̪̙͕̗̹͂̉̂̈̉̈͂̽̀̅̇͘͜ ̸̨̨̻̟̟̞͖̗̮̣͖̙̹̤̥̖̜̭̞͖̗̝̬̑̀͂̋̀̀̈́̍̽̐͌̓͑̈͘ͅẗ̵̲̬́ǫ̴͇͈͎͔͉͎͐̅̋̆̓̓̓̈́͗̄̄͂̏̑̈̂̑̍̓͗͒̐́͠i̵̙̥̲̹͍̖̠̙͈̦̠̍̅͜ͅ,̶̨̡̛̛͓̫͉̦̫̝̲͕̮̬̳̺͉͍̫͙̀̊̈́ ̵̻̑̾̄̍͐͗̍̈́̐̈́̕͝N̶̢̗̝̪͖͕̻̝̣̍̾̈́̑͑̏͆́͑͌͋͂̍͐̔͒̄͆̾͋̃̚͝͝ͅo̶̢̥͙̖̝̼̗͙͇̱͓̮̥̭̤͓̪̙̔v̸̢̧̢̺̹̱͇̰̜̰̰̝͕̳̭̰̟͙̙͖̭͚̖̦̈́̇́͝a̷̩̫̲͖̹͍̋͜-̴̧̡̧̛̫͎̞͎̰͕̠̜̝̯̻̩̆̊͋͐̂̇͆̍̒̂͋̇͐̃̚͜ͅB̸̡̡̛̜͓̤̝̰̙̥͈͔̹̫̥̻͐͑́̈̀̂͝͠l̷̪͕̹̱͙̙͚͇̀̓͐͋͊̂͐͠ų̴̻̝̤̲̼̻͚͔̥̞̽̊͌̌͐̉͗̉͑͌̀͜͠ẹ̶̡̢̱͈̯̭̟̱̖̏͗̾͗́̈́̋͠.̶̣̫͙̌̀͂͆̓̎̀͑̾̀̓͂͐

« MAIS PUTAIN DE MERDE. »

Parce qu’elle est là, toujours là, devant moi, toujours avec son collier de ronces, ses chrysalides crevées au fond du gosier. Elle est là, dans son château de draps, sa cabane de pacotille, son charme de sirène. Elle est là, devant moi, avec ses yeux bleus qui veulent déchiqueter mon coeur et le donner à bouffer à mes papillons. Ou aux siens. Ceux qu’elle cultivera dans d’autres bras, entre d’autres lèvres.

« Pourquoi on s’engueule, là ? C’est TOUJOURS pareil. TOUJOURS la même chose. »

Je commence à trembler et je sens que ma voix se casse. Elle se cassait déjà beaucoup quand je parlais, à frôler avec les graves inaudibles. Là, elle peine à monter dans les aigus, alors j’ai l’impression de crier mais qu’elle peut pas comprendre ce que je dis. Je mets ça sur le compte de ma voix, ignorant toutes les autres raisons parce que c’est plus simple comme ça.

« Y a TOUJOURS un truc qui va pas, avec toi. TOUJOURS. Des fois, c’est le lave-vaisselle. Des fois, c’est le gel douche. Des fois, c’est le dentifrice. Des fois, c’est carrément de voir ma gueule, j’ai l’impression ? Mais si tu veux que je me casse, je le fais en fait. Attends. Demande moi même pas. Regarde ! REGARDE BIEN, NOVA-BLUE. Je vais protéger tes précieux petits poumons d’enfant modèle et prodige et je vais aller exploser les miens dehors. Parce que de toute façon, tout le monde a raison. T’iras loin, j’irai nulle part. Donc écoute, chérie, reste là. Bouffe tes céréales avec du lait froid. J’ai pris ta marque préférée hier. A MOINS QUE CA T’AILLE PAS, ENCORE UNE FOIS ? »

Je remarque pas que j’ai les joues humides et que j’ai l’air d’un hystérique.

« Je peux faire quoi, au juste ? JE PEUX FAIRE QUOI, BORDEL DE MERDE ? »

J’ai envie de me foutre à genoux, bouffer ses os ou les lécher, la mordre violemment ou érotiquement, je suis perdu, j’ai toujours mal de partout sur mon corps, et je prends les bleus de mon torse comme des promesses qu’elle sera toujours là. Sur moi. Sur mon torse. Sur mon corps. Tant qu’il y aura des galaxies et des bleus sur ma carcasse, elle ne pourra pas me manquer, Nova-Blue.

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« Je T’AIME PUTAIN TU COMPRENDS PAS CA ? »

J’ai les poings serrés, à deux doigts de fracasser ma porte pour sortir plus vite de tout ça, alors que j’aimerai m’y enfermer à vie, dans notre chrysalide, qui nous empêchait de devenir des papillons heureux.

Mes pensées débordent sur mes paroles.


 


Baby, without you I'm nothing, I'm so lost, hug me
Then tell me how ugly I am, but that you'll always love me
© SIAL ; icon kawaiinekoj



_________________
MEMBRE ◊ FIDELES
Nova-Blue Herondale
Nova-Blue Herondale
MEMBRE ◊ FIDELES
Personnage
:
(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy Azge
Herondale

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n o v r o s e
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Pseudo / Pronoms : Valhdia / elle
Messages : 291
Âge : 31 ANS (28/08/1990)〖 grandie trop vite et sans prévenir
Nombre de dés : 3
Résidence : PHOENIX〖 avec Ambrose, dans le même immeuble qu'Azur & Scarlett
Profession : AUDIT financier〖 GYMNASTE de haut niveau
Faceclaim : Victoria Pedretti
Pouvoirs/capacités : GORGONE〖 8 serpents - Toile à 5000 km - couteaux papillons
Crédits : nenes (ava)
Disponibilité RP : Beatriz, Barbondales, Elisheva, Erin, Gabrielle, Jade, Scarlett, Viktoria,toi ?
Multicomptes : Odalie & Caliban & Sol & Orpheus & Althéa & Aurore & Llyr & Jasper & Borée
Points : 1528
Joueur•se

(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy Empty Re: (novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy

Dim 30 Jan 2022 - 15:43
Run out the room and I’ll follow you like a lost puppy.
Novrose III

Fini quoi ? Bah oui, tiens, Nova, fini quoi ? Je suis conne à balancer des phrases qui veulent rien dire, même pour moi-même. Mais qu’il arrête juste le bruit, qu’il arrête juste de s’énerver, qu’il arrête juste de s’emporter, qu’il vienne me serrer dans ses bras, et on dit qu’on arrête, que rien de tout ça n’a existé, c’était juste un rêve, un faux-départ, que mon réveil a pas sonné, qu’Ambrose m’a pas vraiment repoussée.
Ce serait cool, si c’était fini, peut-être que j’aurais une deuxième chance, alors. Une chance de pas trembler, de pas me briser en morceaux à chaque phrase qu’il vient m’asséner, comme un bol qui se fait broyer par ses mains crispées et raidies.
Fini d’être un gamin, peut-être.
Quand j’étais petite, j’aimais bien Batman, il avait toujours son espèce de cave avec des chauves-souris où il allait quand ça allait pas. J’aimerais bien être Batman, je me dis qu’il doit pas avoir ses soucis, lui. Lui, il parle si peu et pour rien dire que personne doit lui chercher des noises. Je voudrais qu’Ambrose me regarde. Que tu me regardes. S’il te plaît. Juste regarde-moi. Dévisage-moi. Je suis pas en colère contre toi, Ambrose.
Je te vois errer dans l’appart à la recherche d’une cigarette, ouvrir la fenêtre. Je me dis que ça permettra d’aérer, de renouveler un peu l’oxygène qui commence à manquer dans la pièce avant qu’elle soit complètement vide et qu’on soit tous les deux tout bleus.
Je reste silencieuse un moment.
Je suis pas en colère contre toi, Ambrose. Je suis en colère contre ces murs qui nous empêchent de nous atteindre. Je suis en colère contre ces mots qui nous empêchent de nous entendre. Je suis en colère contre ces maux qui nous empêchent de nous comprendre. Je suis en colère contre le nuage de connerie qui flotte à côté de tes oreilles, qui te dit que t’es pas assez alors que t’es assez pour moi. Parfois, t’es même trop pour moi. Trop grand, trop fort, je peux pas t’avoir en entier. Je suis en colère parce que je veux comprendre, Amb. Et je comprends pas. Je comprends pas comment on est arrivés là, je comprends pas comment un seul hiver a pu nous cramer à ce point. Est-ce qu’on s’est chopés des engelures, qui nous ont déglingué le corps ? Je comprends pas pourquoi tu t’énerves, j’voudrais comprendre ce que je fais mal. Et j’ai pas l’impression de faire quelque chose de mal. Ou en tous cas, je le vois pas. J’aime pas faire les choses mal, alors je voudrais que tu me dises. Je suis en colère parce que tu me dis pas. Je suis en colère parce que tu me vois pas. Alors, si, finalement, Ambrose, peut-être que je suis en colère contre toi.
Parce que tu ne me comprends pas.
« Je … ouais, ok. Reviens vite. »
Si t’as besoin de sortir, Ambrose, ça me va. C’est pas grave. Je ne bougerai pas. Je ferai quelque chose, je sais pas quoi. Peut-être que j’ouvrirai la boîte de ce puzzle qu’on a pas eu le temps de faire, et quand tu reviendras, calmé, on pourra le poursuivre ensemble.
Mes mains tremblent et mon cœur aussi. J’ai l’impression que tout éclate, sans doute sont-ce mes vaisseaux sanguins qui n’ont pas retrouvé leur cible. Y a plus de cœur dans ma poitrine, alors ils savent plus irriguer, et tout mon corps risque de bleuir au lieu d’être bien ficelé.
Ambrose revient et il hurle, et dans la surprise de son cri je fais tomber une cuillère. Le tintement est abominable, j’ai envie de tout exploser pour que juste le silence se fasse.
« T’es obligé de CRIER ?! » Je me retourne vers lui, hargneuse. « T’as décidé d’être chiant, VOILA pourquoi on s’engueule. Alors arrête avec tes TOUJOURS, et viens. S’te plaît. »
Viens. Viens, s’te plaît. Viens on oublie. Viens on arrête. Viens, prends moi dans tes bras, on se fera une tour d’ivoire sans lave-vaisselle et sans idiots, viens on dominera l’univers.
Mais tu t’arrêtes pas, Ambrose, non. Tu vas continuer à beugler, et je sens que je pleure un peu, je sens que j’ai les yeux immenses, gonflés par l’océan des larmes que je veux pas verser pour toi.
« MOI AUSSI JE T’AIME T’ES PAS OBLIGE DE HURLER. »
J’ai l’impression d’être une gamine prise en faute. Que c’est mal de l’aimer, que c’est mal de l’écouter, que c’est mal de le laisser faire. J’ai l’impression d’avoir mis la main dans le bocal à confiture mais que le sucre me bouffe les doigts. J’ai l’impression d’être rongée, comme dévorée de l’intérieur, par des sortes de chenilles-vampires comme on en voit dans pokemon.

Je respire. Une fois. Deux fois. J’ai l’impression que ma voix est éraillée, qu’elle cessera plus jamais de l’être. J’ai envie de partir d’ici. J’ai envie de retrouver Scarlett, j’ai envie qu’elle me dise que c’est pas ma faute, que j’ai tout fait comme il fallait. Que c’est pas ma faute, si on en est là. Mais ce serait trop facile, hein ?! Ce serait trop facile, et lui il criserait, et je veux pas qu’il crise, quand il crise il devient méchant. Il est déjà méchant. Il est déjà en crise. Et j’aimerais pouvoir le calmer mais il m’a mise trop en colère.
Je suis pas une enfant prodige. La plupart de temps, je suis qu’une conne qui essaie de comprendre les règles d’un jeu sans qu’on lui dise. Et je comprends pas. Je comprends pas, putain. Comment ils ont compris, les autres ? Est-ce qu’on leur a expliqué ? Est-ce qu’ils ont capté et pas moi ? Qu’est-ce qu’ils ont de plus, ou de moins ?
Je t’aime, Ambrose. Je t’aime et j’ai envie d’être avec toi, qu’on coure comme des enfants idiots, qu’on fasse des puzzles, des cocottes, qu’on regarde les papillons. Je t’aime et je veux que tu sois au premier rang de mes compètes de gym, et moi je serai au premier rang des gens qui sont dans tes pensées. Et on aura un chien. Une maison. Quelque chose. Un endroit juste rien qu’à nous. Je t’aime. Alors pourquoi, pourquoi, Ambrose, tu rends tout tellement compliqué ?
« J’comprends, quand tu parles, tu sais. T’as pas obligé de CRIER comme un goret. En fait, j’comprends même mieux si tu parles normalement. »
J’essaie de calmer le jeu, j’essaie de cacher que tu m’as fait mal, parce que tu m’as fait vraiment mal. Pourquoi est-ce-que tu crois pas en moi ? Pourquoi est-ce-que tu me fais ça ? Est-ce-que tu crois encore en nous, Ambrose ? Ou est-ce qu’on est juste déjà morts ? Ou est-ce qu’il y a jamais eu de nous, et c’était juste une parodie, une caméra cachée ? On dirait que t’as toujours peur que je débarrasse le plancher. Est-ce-que c’est pour ça que tu ranges pas le lave-vaisselle ? Me donner une raison de rester ?
Mais je vais pas partir, Ambrose.
« Mais t’es … mais t’as quel âge, Ambrose, sérieusement ?! Ils ont oublié de te coller des neurones à la naissance ? J’en ai rien à foutre que tu protèges mes poumons. J’en ai rien à foutre que tu sortes, tant que tu reviens. Je vais pas … je vais pas … bouger, ou partir, ou me barrer, pendant que t’es pas là. »
J’arrive plus à articuler correctement, y a des hurlements dans ma gorge qui voudraient la gravir et sortir, mais je veux pas. Y a déjà trop de bruit dans mon crâne. Tellement, tellement de bruit. Le bruit de mes insécurités, et des tiennes qui viennent par-dessus et je sais pas comment gérer.
Je sens l’angoisse qui me prend les côtes, et les larmes qui me volent les joues.
Et je comprends pas.
Je comprends pas ce que tu dis ce que tu veux ce que tu attends de moi je comprends pas comment on doit faire j’ai jamais reçu le mode d’emploi je veux pas te rendre malheureux j’ai l’impression de faire que ça j’ai l’impression que t’es trop jeune ou bien c’est moi qui suis trop vieille comme si j’avais vécu mille ans mais pourquoi il faut que ce soit toujours comme ça toujours toujours ou bien jamais je veux pas de toujours et de jamais je veux des quelquefois et des demain et des par moments et que le temps soit pas un supplice pas une condamnation à mort je veux qu’il y ait du bleu et du orange et je veux qu’on retourne au lit mais si on y retourne Ambrose tu comprendras pas ce que je dis alors on fait quoi maintenant ?
Tu veux que je parle plus fort, que je te frappe avec mes mots, juste pour que tu puisses entendre ? Je vais parler plus fort, alors. Je vais attraper ton esprit dans mon filet à papillons, et tu vas m’écouter Ambrose. J’en ai marre de me répéter et que ça ne te touche jamais. Alors tu veux vraiment qu’on s’engueule ? Je vais gueuler, écoute moi bien, je vais gueuler pour que t’entendes parce que j’en peux plus que tu sois sourd.
« Tu sais comment ça s’appelle, le lave-vaisselle, le gel douche, le dentifrice, hein ? ça s’appelle le QUOTIDIEN Ambrose, et désolée, ouais, désolée d’essayer de faire en sorte qu’il soit potable. Tu sais comment ça s’appelle, ça ? Des COMPROMIS. Et je crois que j’en fais suffisamment pour nous deux, mais toi t’es pas capable hein ?! T’es pas capable de comprendre qu’il y a autre chose que tes papillons et tes fourchettes et tes puzzles, non. T’es resté bloqué dans je sais pas quelle phase d’enfance où tu sais pas sociabiliser, à idéaliser ta mère et à pas supporter les critiques, c’est ça ?! »
C’est vache, de parler de ta mère, je sais.
Rends-moi les coups, j’en ai rien à foutre. Frappe-moi, bousille-moi. Mais entends-moi. Par pitié, comprends-moi. Juste saisis ce que je veux dire, juste comprends que je veux t’aider, je veux vraiment qu’on puisse s’aimer, mais je peux pas y réussir si on est pas dans la même team.
« Tu veux que je te dise pourquoi on s’engueule ? Parce que t’es un gamin, et que j’en peux plus. J’en peux plus de te ramasser à chaque fois qu’il y a la MOINDRE contrariété et que tu paniques, j’en peux plus que tu prennes toute la place avec tes conneries, Amb. »
Un gamin. C’est de ça que t’as l’air, avec tes cheveux et ton visage qui commence à devenir rouge, et ton sourire comme à l’envers. Un gamin, et je suis pas ta mère. Je voudrais juste que tu grandisses. Moi, je monte sur un escabeau, et toi tu prends quelques années. On se retrouve à mi-chemin. On trouvera bien des solutions.
Est-ce qu’on peut encore trouver des solutions ? J’ai envie de me dire que oui. Mais si toi, t’en as pas envie, alors il faut que tu le dises. Je te laisse pas en placer une, je veux pas que tu m’interrompes, je veux que t’écoutes jusqu’au bout, et que tu comprennes le message que j’essaie de te faire passer. Je suis en train de m’auto-bouffer, j’ai envie de pleurer jusqu’à être vide de toute eau, le bleu désertera mon corps et je saignerai mes péchés. Je lècherai mes plaies vives et rouges en souriant comme un vampire et j’y arriverai, Ambrose. J’arriverai à ce que tu m’entendes, à ce que tu m’écoutes. Et on va s’engueuler, encore, mais cette fois ce sera la dernière, parce que cette fois tu vas comprendre.
Je t’en prie, dis-moi que tu comprends.
« Regarde, là. J’voulais juste te dire que t’avais oublié la lave-vaisselle et t’en es là ?! A vouloir te barrer parce que soi-disant ‘je supporte pas ta gueule’ ?! Mais si tu veux te barrer, Ambrose, arrête de chercher des excuses et juste fais-le ! Tu seras pas le premier, et certainement pas le dernier. »
Non, tu seras pas le premier, parce que des gens qui voulaient pas comprendre, j’en ai déjà croisé bien trop. Et je comprends toujours pas ce que j’ai de moins, ce que j’ai de plus, d’anormal. Je comprends pas, le plus souvent. Et j’avais l’impression que toi, peut-être, peut-être que tu pouvais comprendre.
Je te regarde et j’arrive même pas à dire ce que je vois.
Ton visage se ressemble pas, on dirait que t’es fracassé. Ambrose, dis-moi que c’est pas ma faute, dis moi que je t’ai pas cassé. Il me faut longtemps, trop longtemps, avant de réaliser que j’ai les poings serrés, moi aussi, que si mon cœur il bat trop vite c’est parce que moi aussi je crie, que mes tympans sont encrassés de tous les mots qu’ils entendent pas. Longtemps avant de comprendre pourquoi je tremble, pourquoi j’ai mal, longtemps avant de comprendre que c’est pas juste ton vacarme, que c’est pas juste ta colère, que c’est tout ce que tu me donnes pas que j’aimerais pouvoir reprocher.
Je t’aime, Ambrose.
J’ai l’impression de devenir dingue à force de te le répéter. Je te l’ai écrit sur des post-its, je te l’ai glissé à l’oreille, j’avais déplié une banderole pour fêter ton anniversaire, je te l’ai gravé du bout des doigts sur la buée de la glace de la salle de bains, je l’ai dessiné sur ta peau en attendant que tu te réveilles, je te l’ai dit dans chaque étreinte, dans chaque sourire, dans chaque soupir, et même dans chaque cri de ce matin. Je te le hurlerai encore, mais je sais pas combien de temps je pourrai encore supporter que tu n’entendes pas ce que je dis. Un matin j’effacerai toute la buée de la vitre après que tu aies pris ta douche et je verrai, là, finalement, que peut-être rien n’a aucun sens.
Je tremble, ma voix est un cauchemar, je voudrais avancer vers toi, venir te serrer dans mes bras, mais je sais même plus si j’ai le droit étant donné tous tes toujours martelés comme on plante des clous. J’ai l’impression d’être un papillon punaisé sur un tableau en liège, j’aimerais bien voler vers toi pour remélanger nos couleurs, t’enrober de mes ailes immenses et qu’enfin tout ça soit fini. Mais je sais pas comment faire.
J’ai envie qu’on s’entende, Ambrose, quand on se parle pour rien se dire.
« Maintenant on arrête de crier s’te plaît. »

Even angels have their wicked schemes
And you take that to new extremes

PNJ
Ambrose Atkins
Ambrose Atkins
PNJ
Personnage
:
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL

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NOVROSE ▲ voyous

I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy VV9QYNMO_o


Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/iel
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Profession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'Elisheva
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Pouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébral
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Disponibilité RP : 20/? (nova-blue, lilith, london, elisheva, isaac, rogus, azariah, jasper, perséphone, azur, alec, dakota, dumas, alicia, odalie, cass, erade, mission 14, dès)
Multicomptes : Marisol Villalobos
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Lun 31 Jan 2022 - 0:42


RUN OUT THE ROOM AND I'LL FOLLOW YOU LIKE A LOST PUPPY

🥐


CW : relation toxique + sang

T’as la gorge qui gratte.

Les cigarettes finiront de consommer tes poumons d’ici quelques années. Tu regardais l’échéance avec un regard insolent, une sorte de défi de l’univers. S’il était prêt à venir vous emmerder sur des années, qu’il vienne détruire un peu de ton organisme pour que ça dure moins longtemps. T’as déjà des ecchymoses plein le torse, que t’essaies désespérément d’effacer le matin sous la douche.
T’es débile, Ambrose.
Parce que ça marche pas comme ça, la biologie.

Etudiant en biologie incapable de rattacher le vivant au réel, la théorie à la pratique, l’inactif au concret, tes lèvres tremblent autour du filtre de ta cigarette. Il semblerait que tu ne prennes même plus la peine d’expirer et d’inspirer. Tu sens juste les cendres chuter au sol, et t’aimerais pouvoir les rejoindre. Elles ont pas à parler, et t’aurais pas à t’expliquer.
T’es bon pour t’énerver, cramer des murs, éclater des discours. Là, tu te sens comme crucifié. Tu penses que c’est cruel, toute cette situation. Il y a un coucou dans ta tête, et à tout moment, il explose, il s’envole, lui, par ta fenêtre ouverte, avec tous tes papillons qui semblent comprendre quelque chose qui te dépasse.

Pourquoi ils comprennent, eux, alors que moi, je comprends pas ?
Pourquoi ils barrent alors que je reste, moi ?

Ils paient pas le loyer, tes papillons. Enfant tranquillement installé sur le promontoire de tes privilèges, la difficulté t’effraie. Tu batailles, parce que tu sais pas comment faire pour communiquer.
T’es bon pour t’énerver, c’est sûr.

J’en ai rien à foutre, t’entends.
Tu l’entends une fois. Tu l’entends une deuxième fois.
Y a le coucou qui explose quelque part, et des vis se greffent sur ta boîte crânienne en essayant d’actionner un mécanisme que même toi, tu connaissais pas. T’entends un bruit sourd, et c’est ton coeur qui pompe trop vite, ton propre sang que t’écoutes dans tes pavillons auditifs, alors que t’aurais adoré acheter un pavillon avec elle et aller en vacances à la mer. Il n’y aura pas les sons des vagues pour lécher vos espoirs, des dunes colorées et soyeuses, mais uniquement des cordes tendues qui vous exploseront à la gueule, et des milliers de dissonances. Parce que la Nuit est Transfigurée et c’est que du bruit que vous entendez.
Elle a les poings serrés, t’aimerais qu’elle les détende pour pouvoir attraper ses doigts et les embrasser, te concentrer sur l’annulaire, avec un peu de promesse au bout des lèvres. Ce serait mentir que t’avais pas eu une sensation étrange quand elle avait proclamé que le roux, c’était pas une couleur de merde. T’avais eu un petit sourire de coin, perdu dans ta cocotte qui occupait tes doigts un peu trop seuls d’habitude. Tu faisais plus de cocotte, maintenant que tu avais des formes volubiles à dessiner. Lui jurer bonheur et d’être là pour elle était devenu ton sacerdoce, et t’étais prêt à endurer le Chemin de Croix si ça valait un peu de sourire de suie au fond de la mine de vos souvenirs.

Je sais pas ce que je fais.

« Tu veux que je chuchote peut-être ? Que je vienne te murmurer à l’oreille ? » T’es aussi une flamme bleue, désormais. « Toujours la même chose, toujours, des fois ... » Tu murmures avec l’agacement moqueur des jours tragiques.

On pourrait te bannir du Temple de votre Univers, tant t’es mauvais pasteur. Tu y as cru, pourtant. Tu les as en tête, tes grandes promesses. Tu voulais qu’elle soit heureuse, qu’elle puisse compter sur toi. Alors, pourquoi maintenant vous êtes là, à soustraire vos espoirs ? Ils sont où, vos plans d’Etoilées ? T’as oublié les règles essentielles de lépidoptérologie. Les papillons vivent trois jours. Vos états étaient constamment ceux de chenilles, à ramper avec vos mille pattes pour tenter de se retrouver.

Il était dramatique de constater que les chenilles ne pouvaient pas s’enlacer sans tomber sur le côté et se débattre dans tous les sens.

Tu te sens un peu comme un hérisson, à ce moment-là. T’es en boule dans ton crâne, coincé entre tes doutes et ta colère. Impossible de changer de position, il vaudrait venir te dégager, t’allonger.
Tu sais même plus à quoi ça rime, vos châteaux dans le ciel des illusions, dans l’espace de vos souvenirs.

« T’en as rien à foutre ? T’en as rien à foutre hein ? »

Tu fulmines et la lampe à lave continue d’exposer ses dix mille couleurs de partout. Tu lèves les yeux au ciel et voit du bleu au plafond, du bleu sur les murs. Vous semblez tous bleus. Tu portes une main à tes côtes, qui sont toutes bleues elle aussi. Que Nova-Blue les embrassent encore et encore, poser des galaxies plus agréables. A la place, y avait juste tes doigts qui appuyaient compulsivement dessus, parce qu’une douce chaleur t’emplissait et que c’était toujours moins douloureux que l’affronter.
T’as envie d’être à nouveau ce missile orange, cette comète flamboyante dans l’espace, détruire cette atmosphère étouffante que même la fenêtre ouverte ne parvenait pas à calmer. T’es une comète, prête à tout exploser sur son passage. Tu l’emmènerai dans le canapé, et tenterait de comprendre si les chenilles sont vraiment incapables au contact.

🐛-(Bravo, Nova-Blue!)


Parce que t’as l’impression que jamais rien n’a eu de sens. Tu réfléchis à comment vous en êtes arrivé à vous hurler dessus. Tu sais que les chenilles peuvent s’enrouler les unes contre les autres. T’as juste envie de devenir un énième plaid de votre canapé, te poser contre elle et que vous pleuriez toutes les larmes de vos corps désertiques. Vous vous réveillerez, la gueule de bois à être ivres au curaçao-orange, en oubliant que le sucre saoulait plus rapidement et détruisait les organes insidieusement.

L’acide brûle tes lèvres, pendant qu’elle continue à parler. Elle se moque de tes papillons, tes puzzles, ton caractère d’enfant mal grandi, tes angoisses, ton manque d’expérience dans la vie, tes passions les plus chères. Peut-être qu’elle se moque même de vous-même, quitte à continuer à piétiner ton coeur à grand coup de talons aiguilles. La ricine coule dans ton coeur, modifie ton système nerveux, bloque ton myocarde. Elle parle de ta mère, que t’aimes plus que tout, et t’as une rage canine. Tu pourrais lui cracher que oui, tu avais une mère, contrairement à elle, mais que t’avais espéré pouvoir tout remplacer. Tu savais qu’il y avait des agents cicatrisants dans la salive. T’aurais voulu pouvoir lécher ses blessures sans y mettre du sel, désinfecter à l’alcool doux ses doutes et angoisses, pour la laisser doucement respirer contre toi avec un sourire un peu rassuré sur le coin des lèvres.
Mais elle se moque de tout. Parce qu’elle s’en fout. T’aimerais parler, en placer une, mais elle continue. Elle s’arrête pas, Nova-Blue.

Elle est devenue une comète dans l’espace de vos intimités. Certainement que si t’approchais, elle se crasherait sur Babylone, exploserait Uruk et laisserait tout en miettes dans ton appartement.

« C’est bon, t’as fini, je peux parler ? »

Croque-mitaine à tes temps perdus, t’enterrais d’habitude des communs.
Tu la regardes une dernière fois, et te dit qu’elle est très jolie.

« T’as dis quoi sur ma mère, au fait ? »

T’as l’air plus calme, alors que tes yeux semblent immobiles et tes paupières lourdes. Certainement que tes cernes sont des valises dans lesquelles t’as mis les restes de votre relation et que tu t’apprêtais à porter toute ta vie.

Je suis désolé, Nova-Blue.

T’as l’air plus calme, quand tu sens tes narines frémir. On dirait que t’es un putain de requin tigre, prêt à tout bouffer sur son passage. Les requins sont comme les escargots, ils doivent agir pour avancer, sinon certainement qu’ils crèvent étouffer. Toi, à ce moment, tu te débats juste comme tu peux.

« Casse toi. »

T’as plus d’énergie, Ambrose. T’as la voix cassée, la gorge enflée, et ta cigarette même pas finie s’est éclatée au sol. T’as même pas réussi à la consumer, celle-là. Certainement qu’elle finira par se consumer.

Comme nos souvenirs, comme mes promesses de faire de toi une personne heureuse, comme j’ai envie de t’embrasser, t’enlacer, t’emmener faire des excursions au Kilimandjaro pour qu’on se dise qu’on peut les gravir, nos montagnes. J’ai envie de rencontrer ta famille, quand t’auras plus honte de tout ça. Je pourrais tenter d’être ami avec tout le monde. Je crois qu’on pourrait devenir des personnes meilleures, comprendre qu’on a pas besoin de haïr le monde  entier tant qu’on est importants l’un pour l’autre. On aurait plus besoin de nos crocs quand on pourrait se bouffer les joues et les lèvres. On aurait plus besoin de nos griffes quand on pourrait serrer les coussins et entremêler nos doigts. Je suis dans un grand cinéma, avec une vieille VHS qui repasse au ralenti ton sourire heureux quand tu ramènes une bonne note, quand tu sautes à mon cou et que je suis obligé de me baisser, avec un sourire con aux lèvres, pour qu’une vertèbre parte pas avec.

Ta lampe de lave continue à se foutre de ta gueule, Ambrose, attention.

Ambrose et Nova-Blue se regardait sans se voir, dans le vide de leurs lubies, dans la perte de leurs envies. On les voyait, on savait que tout ça n’allait nulle part. Ambrose était loin du compte, avec ses envies compulsives d’être quelqu’un qu’il était pas, et Nova-Blue sautait après les prix et les récompenses pour être un être tout à fait normal, qui fait pas de vagues, pas de scène, pas de drames.

Explose-la, Ambrose, sois pas con. Et t’y crois un peu, au fond.

J’aimerai qu’on s’aime jusqu’à plus pouvoir respirer, parce que quand j’aurai plus de famille, est-ce que tu voudras bien être la mienne ?
Je regarde le VHS de nos vies, et je comprends qu’on pourrait l’avoir, ce petit chien aux oreilles tombantes..

Tu regardes Ambrose et Nova-Blue. Tu le sais. Toi.

« Je vois pas pourquoi ça serait à moi de me barrer. T’es chez moi. »

Il n’y pas plus de nous.
Juste un moi.
Juste un toi.
Juste un ils.
Juste des pronoms perdus dans une immensité d’incompréhension.
Dans des pensées brouillées.
Dans des brouillons inversés.

Tu la suis comme un chiot perdu, puis tu exploses. La comète a atteint sa direction. Elle s’auto-détruit contre la planète préférée.

« Un gamin ? T’es sérieuse ? T’es PUTAIN DE SERIEUSE, Nova-Blue ? A squatter cet appartement parce que t’es pas fichue de voir ta sœur adorée tous les jours parce que t’as peur qu’elle te vole le seul truc qui est vraiment à toi ? Je suis qu’une propriété privée ? Je suis quE CA ? Mais vas-y, c’est bientôt Noël, Nova-Blue, faut dire la vérité, un peu. Toi qui REVE de ta normalité, hypocrite comme t’es. »

Parce que tu voulais l’être. Le dernier à se barrer. Le premier à se barrer. Parce que tu te serais jamais tirer. Alors, tu la pousses à le faire, parce que c’est plus agréable, c’est plus doux pour toi de pousser la faute sur autrui.
T’as pas de décision à prendre.

« Casse toi, vraiment, fais tes affaires, tu dégages. »

Reste avec moi, Nova-Blue, je t’en supplie. Je dormirais avec ton oreiller contre moi, respirant ton odeur en priant qu’elle ne parte jamais.

« T’es jamais contente, toujours à gueuler, toujours à venir le matin, me toucher alors que j’ai aucune envie de baiser, c’est TOUJOURS ça. T’es là, avec ta sale gueule de requin à me rappeler que je suis inadapté. T’es juste une menteuse, Nova-Blue, une connasse d’hypocrite. Quand tu dis que je suis pas seul, pas incompatible, regarde nous. »

Vos regards se croisent, et t’es comme le tableau de ton salon. La lampe à lave t’éclaire de couleurs indéfinissables. Vos regards se croisent, et ta mâchoire tremble pendant qu’elle est attaquée de toute part par tes larmes qui viennent grossir tes yeux et déformer ton visage.
On est jamais beau, quand on pleure. Hollywood vous ment.

« Tu veux que je me barre, bah non. Il manquerait plus que ça. Je me barre pas, moi. Toi, tu te barres. Tu te casses. Je veux plus te voir. »

Tu vas dans le placard et prend des affaires que tu lances, furieux sur le canapé.
Tu vas dans la salle de bain. Dans le verre se promène vos deux brosses à dents. Elles se sont habituées l’une à l’autre. T’imagines qu’elles s’embrassent le soir venu, et que ça explique comment vos corps sont infectés de vos virus respectifs.
Elles iront se faire foutre, elles aussi. T’éclates le verre au sol. Il se brise avec vos espoirs, il se brise avec vos souvenirs. Il se brise avec un peu de sang au sol, puisque tu sens ta main piquer. Du rouge tapisse le sol de la salle de bain, pendant que tu attrapes la brosse à dents de Nova-Blue. Le bleu se teinte de rouge sur le manche. Tu la lances sur le canapé.

Là où vous auriez du rester le 24 octobre.
 


Destructive path that we're on, two psychopaths but we
Know that no matter how many knives we put in each other's backs
That we'll have each other's backs, 'cause we're that lucky
Together, we move mountains, let's not make mountains out of molehills
© SIAL ; icon kawaiinekoj



_________________
MEMBRE ◊ FIDELES
Nova-Blue Herondale
Nova-Blue Herondale
MEMBRE ◊ FIDELES
Personnage
:
(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy Azge
Herondale

〖 〗

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〖 〗

(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy Ndrc
n o v r o s e
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Pseudo / Pronoms : Valhdia / elle
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Âge : 31 ANS (28/08/1990)〖 grandie trop vite et sans prévenir
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Résidence : PHOENIX〖 avec Ambrose, dans le même immeuble qu'Azur & Scarlett
Profession : AUDIT financier〖 GYMNASTE de haut niveau
Faceclaim : Victoria Pedretti
Pouvoirs/capacités : GORGONE〖 8 serpents - Toile à 5000 km - couteaux papillons
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Disponibilité RP : Beatriz, Barbondales, Elisheva, Erin, Gabrielle, Jade, Scarlett, Viktoria,toi ?
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(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy Empty Re: (novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy

Lun 31 Jan 2022 - 14:51
Run out the room and I’ll follow you like a lost puppy.
Novrose III

Je veux pas.
Je veux pas je veux pas je veux pas je veux pas je veux pas je veux pas. Je veux pas être en train de vivre ça, je veux pas qu’il se passe ça, je veux pas que ça veuille dire ce que je crois, je veux pas qu’on soit en train de s’engueuler pour des conneries, Amb. C’est des conneries, des conneries, des conneries, je veux pas. Je veux pas de ça. Je veux pas.
Je veux pas, je vois que t’es en colère et je veux pas, et je sais que c’est de ma faute mais je veux pas. je veux pas et je sais même pas si ça me rend triste ou si ça me met en colère, je sais juste que je veux pas. Je veux pas qu’on crie, je veux pas qu’on se déteste, et pourtant j’ai envie de te frapper, je te jure Ambrose. Je veux pas que ce soit un jeu. Je veux pas que ce soit un je.
Je sais que j’ai été trop loin, je le vois bien dans ton regard, et peut-être que c’est ce que je voulais. Je voulais que tu réagisses. Que tu me voies. Que tu m’entendes. Mais là tu me regardes, et je vois bien dans tes prunelles qui sont trop bleues pour être réelles, je vois bien que tu penses que c’est la dernière fois que tu me regardes.
Et je veux pas.
« Ambrose, je ... »
Je t’aime.
Je suis désolée. Je suis désolée, Ambrose, je te jure, je suis désolée d’avoir dit du mal, je suis désolée mais là tu me vois. Et ce que je lis sous tes paupières, ça me glacerait presque le sang.
J’ai envie d’appuyer sur pause, de rembobiner le film, de revenir au moment où tout était encore possible. Mais je saurais même pas jusqu’où remonter. Parce que c’est pas ce matin, hein ? Y en a eu d’autres, des lourds reproches que j’ai pas bien su encaisser, des soirées passées dans le noir à me demander pourquoi moi. Et je suis revenue. Je suis revenue pour une raison, Ambrose, je suis revenue pour toi, je suis sortie du noir, j’ai laissé ton orange amer envahir tout mon univers, colorer ma combinaison pour m’enfoncer dans l’hyper espace des montagnes qu’on voulait gravir.
Casse toi. Les mots tombent, comme des couperets, et je peux pas croire que tu les ai dits. Ma main s’écrase sur ma bouche pour pas gémir, pour pas y croire, je peux pas croire que tu dises ça, je peux pas croire que tu veuilles ça.
« Non. Non, s’te plaît. Non. »
Casse toi, mais oui, tu vas te casser, Blue. T’entends déjà ton cœur qui se fendille, les fissures de ton abdomen qui remontent jusque dans tes côtes. Casse-toi, t’as l’impression d’être une tasse ébréchée, qu’il a rangé sur la plus haute des étagères pour que tu puisses plus jamais l’atteindre. Ta colère si chauffée à blanc que tu sais même plus qu’elle existe. Là-bas, au-delà de toutes les couleurs, tu voudrais retrouver la raison.
Tu mets ton doigt dans le creux de la VHS pour qu’elle arrête l’avance rapide, mais tu te cisailles juste l’index. Il te dit que t’es chez lui, et il a raison. C’est chez lui.
« Mais je ... »
Je t’aim.
Comment t’as pu croire une seule seconde que c’était chez toi, ici ?! Y a rien qui est rangé comme il faut, y a que des meubles qui vont pas ensemble, dépareillés, y a que sa gueule, sa gueule partout, sa gueule dans chacun des miroirs. Tu réalises, depuis le début, que t’as profané son église, et maintenant qu’il en a eu marre c’est toi qui vas être sacrifiée sur l’autel de vos mille échecs. Comment t’as pu croire une seule seconde que c’était chez toi, hein ? Avec les draps qui grattent et le gel douche qui sent pas bon, avec Ambrose qui te suis partout comme si t’étais un météore, la princesse des étoiles filantes.
T’es pas un corps céleste, Nova.
T’es juste une poussière dans sa gorge, la cendre de sa cigarette, un petit caillou dans sa chaussure, un truc qu’il a sous la paupière et qu’il aura trop fait pleurer.
T’es juste le bleu de ses iris, comme un enième coup sur sa gueule, sauf que les autres étaient sincères et que toi tu croyais vraiment que tu l’aimerais sans lui faire mal.
Ses tu te tuent, t’assassinent, t’as l’impression qu’il te fout des coups de couteaux dans le bide tandis qu’il te parle de Scarlett.
« Ambrose ... »
Ta voix se met à gronder, à menacer, à tempêter, tu veux être une déflagration. Tu veux pas. Tu veux qu’il arrête. Tu veux pas, Blue, tu veux pas qu’il continue à te jeter contre les tympans ses idées martelées sans cesse comme on jetterait sans ménagement un chinchilla sur une caisse claire.
Tu veux pas partir, tu peux pas partir. T’as envie de lui dire qu’il est pas une propriété privée, qu’il est juste la seule pièce de puzzle qui semble mieux aller avec toi qu’avec n’importe quelle autre fille, t’as envie de lui dire que si tu restes pas avec Scarlett c’est que tu te sens minable à côté de tout ce qu’elle dégagé, et que tu t’étais dit que lui il était fêlé, aussi. Il était brisé, aussi. Il était cassé, aussi. Tu t’étais dit que les brisés, ils savent se reconnaître entre eux, qu’ils veulent pas se faire plus de mal parce qu’ils savent déjà ce que ça fait. Tu pensais qu’il était cassé.
Casse toi.
« J-je veux pas. »
Elle veut pas. Elle veut pas. Elle pourrait sauter par la fenêtre, mais elle s’éclaterait au sol, parce qu’elle a pas d’ailes, pas d’elle, y a rien qu’elle, pas d’hirondelle, seulement Herondale à pleurer. Et elle va s’éclater sans lui, se briser sur le goudron sale comme le bol avec les constellations et elle va pleurer d’être conne.
Bien sûr qu’elle rêve. Évidemment qu’elle rêve. Elle rêve qu’ils soient normaux à nouveau, qu’ils arrêtent d’être bancals, qu’Ambrose finisse enfin de crier. Elle rêve de normalité, oui, est-ce-que ça la rend hypocrite ? Peut-être.

Sale gueule.

Menteuse.

Connasse.

Hypocrite.

« AMBROSE ! »
Je t’ai.
Je t’ai regardé, je t’ai vu, et tout ça n’a servi à rien.
Elle a l’impression d’être de retour à la soirée chez Samantha, quand elle a dû crier son nom pour qu’il arrête d’être un idiot. Ce soir-là, elle s’est levée et elle est partie. Mais là elle est déjà debout, et sa seule envie c’est rester. Son regard est pas tout à fait le même. Il brille autant, sans doute même plus, et elle se demande une seconde ce qui a pu leur arriver. A la soirée, il s’était arrêté. A la soirée, elle était partie et il l’avait suivie, et ils avaient joué à la marelle. Mais là, y a pas de marelle, y a juste le lave-vaisselle qui est resté ouvert entre eux, le mégot d’Ambrose sur le sol, fracassé en un paquet de cendres comme tous les espoirs de toujours que Nova voulait formuler.
Il pleure et ça la met en colère.
Comment il peut pleurer ? Comment il peut pleurer, là, alors que c’est lui qui lui dit de partir, alors que c’est lui a tout commencé, leur relation, leur engueulade, et c’est lui qui vient tout gâcher ? C’est pas comme ça, dans les films. Elle réalise que la pellicule est tronquée, qu’elle avait pas la bonne caméra, maintenant qu’elle voit en grand angle elle se trouve simplement pathétique. Et Ambrose pleure.
Ambrose pleure et elle a envie de lui faire bouffer ses putain de glandes lacrymales qu’elle a cent mille fois essuyées.
Cette fois, elle le fera pas.
C’est mort.

Je veux plus te voir.
Égoïste. Égoïste, égoïste, égoïste, égoïste. Même pas la place pour du nous, ou même du on. On se contenterait d’un on. Non, il dit je, il dit qu’il veut plus nous voir. Il dit qu’il veut plus nous voir, nous, ensemble. Il veut plus de nos nœuds papillons assortis, il veut plus s’endormir avec nous, sur nous, il veut plus de nous, plus du tout. C’est qui, nous ? On est qui ? On est quoi ?
Une ébauche d’amour éclatée ? Une histoire qui se finit mal ? Encore ? Nous, c’est ça ? Nous, c’est rien que ça ?
Nous, c’était une cocotte en papier, c’était un aller simple pour la Lune, c’était des vacances à la mer et des fous rires un peu absurdes. Nous c’était des silences parfaits, des regards doucement échangés, la certitude pleine et entière que nos mains seraient toujours liées. Nous, c’était des emojis aléatoires, c’était Ambrose à l’hôpital, Nova-Blue en compète de gym, un abonnement Netflix pour deux qu’on regardait pourtant jamais séparément. Nous c’était des céréales trop sucrées, des battements de cœurs irréguliers, des tensions, des marelles, des puzzles, nous c’était nous. Nous c’était unique. Nous c’était beau. Nous c’était grand. Nous c’était précieux, pour Nova.
Mais pour Ambrose, ça l’était pas.
« C’est... c'est ça que tu veux ?! C’est VRAIMENT ça, que tu veux ?! Bah je m’en vais, ouais. Regarde moi, je m-me CASSE Ambrose. Je te laisse avec ton lave-vaisselle et ton dentifrice et ton gel douche et ta MERDE. »
Vous êtes idiots, vous le savez. Vous êtes idiots mais vous continuez.
Nova hurle alors qu’elle hurle pas. Elle rejoint Ambrose dans la chambre, et elle récupère ses affaires, toutes leurs affaires, toutes SES affaires. Il y en a plein, partout, elle s’est installée comme si elle était prête à rester.
Vous êtes des imbéciles.
« Je prends tout ce que j’ai touché, tant qu’à faire, hein ?! »
Elle retire la taie de son oreiller, elle piétine les origamis, elle récupère des pièces de puzzle au hasard, sans faire attention s’il en reste. Elle surgit dans la salle de bains, et y a du rouge sur le carrelage.
Bien sûr. Bien sûr. Bien sûr.
Bien sûr qu’il y a du rouge, ici, maintenant. Bien sûr qu'il faut que l’écarlate vienne la narguer dans ses pires instants. Ouais Nova-Blue, ouais c’est moi qui ai ma place sur le carrelage, pas toi. t’as ta place nulle part, et certainement pas ici. T’as bien entendu , de toute façon. Sale gueule. Menteuse. Connasse. Hypocrite.
Elle crie, le poursuit à travers l’appartement en fourrant tout dans un grand sac, tout sauf ce qu’il a déjà touché. Plus rien à foutre, la brosse à dents. Plus rien à foutre, le pull violet. Tant pis. Elle préfère les ultraviolets aux infrarouges, mais là la lumière est fétide, elle purule comme une plaie béante et elle va venir la caner.
Elle s’est jamais sentie aussi en colère de toute sa vie, elle s’attendrait presque à baver. Ses pieds heurtent le sol plus fort, comme pour signifier aux voisins que tout est en train de s’effondrer.
« Tu v-veux plus me voir ? Tu me verras plus, Ambrose. Tu verras plus ma gueule de requin, tu verras plus que je suis une connasse hypocrite, et tu sais quoi ? C’EST TRÈS BIEN. Je vais retourner avec ma sœur que, que J’ADORE, et je vais retrouver DAKOTA et on parlera du SALE CON avec lequel je suis sortie et tu sais quoi ? Dans trois semaines, peut-être que j-je m'en foutrai vraiment. »
Je t’a.
Je t’aime, je t’adore, je t’admire, je t’abhorre. Jetable. Jeu, table. Jetable.
Oui, oui il y a un truc qui est jetable, et tu t’en souviens soudainement. Tu retournes dans la chambre, une harpie en chaussures de sable, et tu sais que le film est lancé en vitesse 34, tu sais que vous reculerez plus avant d’avoir sucé la moelle des os que vous brisez chez l’autre. Tu sais que c’est fini, et dans ta rage tu vois même plus que c’est stupide et que tu l’aimes
Un jeu sur la table, un jeu jetable, tu récupères la cocotte en papier qui était sur la table de nuit et tu retournes la lui brandir sous le nez.
« Et ça, ça, là ? ça je m’en fous, aussi, peut-être ?! ça j’en ai rien à foutre tu crois ? T’es trop taré pour voir que les gens tiennent à toi, Ambrose. T’es trop con pour comprendre que je t’aime. Et bah j’suis trop conne pour te faire comprendre. Je me casse. JE. ME. CASSE. »
Je t.
Jetée. Déchirée. Déchiquetée, tu prends la cocotte dans tes doigts, et au lieu de bouger doucement, tu la broies entre tes phalanges, juste sous son nez, t’as le poing refermé dessus, le visage complètement pété, il est aussi rouge que ta vue sur ce monde dégueu et sans sens. Y a plus de cocotte. y a plus de vous. Il y a plus de pluriel, tout court. C’est un jeu qui se joue à deux, mais tu réinventeras les règles parce que cet imbécile d’Ambrose est même pas fichu de les comprendre.
« T'as gagné. »
Je.
C’est tout ce qu’il reste. Je. Effacés, tous les autres sons, effacés tous les autres espoirs que j’avais basé sur nous deux. Y a plus de nous. Y a plus de ils. Y a plus de jeux. Y a juste je, y a juste moi, debout. Toute seule.
Et toi. debout. Tout seul.
Je desserre le poing, la cocotte tombe, je la regarde. Je te regarde toi aussi. J’ai l’impression d’être étrangère. Je te connais plus. Je me connais pas. J’ai l’impression de perdre tout contrôle, de perdre tout esprit critique. De jamais avoir été aussi lucide.
C’était pas possible, nous, Ambrose.
C’était pas possible parce que je t’aime, et que tu m’aimes, et qu’on sait pas. On sait pas faire. On sait pas jouer sans vouloir essayer de gagner. C’était pas possible et j’aurais voulu qu’on aille sur les gondoles de Venise, dans les tchouk-tchouk de la Thaïlande, j’aurais gravi l’Everest pour toi, je serais même allée au catéchisme, j’aurais décoloré mes cheveux, je les aurais teint en orange pour que tu me sentes plus proche de toi. J’aurais voulu qu’on soit heureux, qu’on danse sur des musiques trop fortes, qu’on rie tous les dimanches matin à traîner dans un trop grand lit parce qu’on est devenu paresseux. J’aurais voulu que ça continue, Ambrose.
Mais c’est pas possible parce qu’on s’aime, et qu’on sème trop de pas cédés.
« J'espère que t'es fier de toi. »

Moi, j’aurais voulu encore te voir.



But you'll always be my hero
Even though you lost your mind

PNJ
Ambrose Atkins
Ambrose Atkins
PNJ
Personnage
:
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL

(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy Ef44a3ef01ffbf6869ba2721de8174b980421100

NOVROSE ▲ voyous

I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy VV9QYNMO_o


Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/iel
Messages : 510
Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dents
Nombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébral
Résidence : Phoenix ▲ avec Nova-Blue
Profession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'Elisheva
Faceclaim : Caleb Landry Jones
Pouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébral
Crédits : gerard-menjoui (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)
Disponibilité RP : 20/? (nova-blue, lilith, london, elisheva, isaac, rogus, azariah, jasper, perséphone, azur, alec, dakota, dumas, alicia, odalie, cass, erade, mission 14, dès)
Multicomptes : Marisol Villalobos
Points : 1429
Joueur•se

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Mar 1 Fév 2022 - 1:40


'CAUSE WITH YOU I'M IN MY FUCKIN' MIND, WITHOUT YOU I'M OUT

🥐


CW : relation toxique + sang

Tu jettes la brosse à dents sur le canapé.
Tu regardes ta main, teintée de rouge désormais.
Tu jettes un œil sur les coussins qui se corrompent aussi.

Y avait pas de rouge entre vous, jamais. Vous, c’était du orange, du bleu, rien d’autre.
Tu regardes Nova-Blue, sa lèvre qui tremble, ses larmes tapissent son visage. Comment vous avait pu en arriver là, que tu te dis ? T’as les joues lourdes, les yeux enflés, ou l’inverse, tu sais même plus. Tout ce que tu sens, c’est ton coeur trop gros pour rester dans ta cage thoracique. Tu penses que c’est la colère.
Tu sembles qu’il danse quelque chose de morbide.
Et ça, t’en veux pas.

Je veux pas

Tu la fixes. Peut-être que tu l’as jamais autant fixée, Nova-Blue. Elle veut pas, les cris, les hurlements. Tu penses au verre par terre, sur le sol. Tu sens que c’est quelque chose en toi qui se brise, maintenant.
On peut tout réparer.
On peut recoller les morceaux d’un verre cassé.

Tu lèves la tête. Vous êtes rouges et c’est pas votre couleur. Si les autres avaient gagné, au final. Et si ils avaient raison ?
Ton coeur se soulève.
C’était pas le lave-vaisselle, le problème. C’était même pas qu’elle ait insulté ta mère. C’était que tu te sentais incapable, c’est que tu entendais pas les je t’aime, les je crois en toi, les tu te deviendras pas comme ton père. T’entends tes parents hurler dans le salon pendant que t’avais le nez collé à l’écran à regarder des dessins animés où le prince et la princesse battaient les dragons et se mariaient à la fin. C’était injuste.
Et si, là, tout de suite, t’étais pas juste devenu un dragon ? Tu dégueulais des flammes trop bleues pour toi, versait du pauvre sang sur ton parquet. Tu fais un pas.

« Nova-Blue, je- ... »

Je veux pas. Moi non plus. Tu veux pas que ça s’arrête sur une histoire de lave-vaisselle. C’était trop misérable pour vous. Se quitter pour une histoire du quotidien …

C’était pour les gens banals.

Sauf que vous étiez pas banals, vous. Vous étiez Nova-Blue et Ambrose, les serpents de Phoenix, les âmes sœurs du néant, quelque chose à ne pas croiser, des pourritures pour tout le monde sauf pour vous. Alors, pourquoi vous vous lancez des piques empoisonnées, maintenant ? Vous pourriez vous contaminer autrement, boire dans le même thé, dans le même café, même si l’un de vous aurait tiré une gueule étrange face à l’amertume. Vous aviez le goût de l’effort, à vous battre chacun pour des choses différentes. Que ce soit Ambrose pour être aimé, ou Nova-Blue pour contrôler sa vie, vous étiez les faces d’une même pièce.

« Vouloir … Quoi ? »

Vous compreniez ce « je veux pas » qui sonnait comme un couperet au dessus de vos nuques.
Tu regardes son cou, et regarde sa fine peau de colombe trembler. T’aimerais pas qu’elle s’envole comme un papillon, une hirondelle du bonheur qui s’échapperait aussi.

Collapse.
Choc thermique.

« … J’ai compris, Nova-Blue. »

T’as le nez dans ses cheveux, les bras autour d’elle. Tu pourrais sentir vos deux corps trembler encore sous les chocs et les coups psychiques. Tes mains caressent ses cheveux, et tu te revois, Dalila prometteuse de grandes choses, déformer la mythologie, reconsidérer les histoires, parce que vous étiez deux constellations à la hauteur des grands récits.
Parce que vous étiez Ambrose et Nova-Blue. Sûrement qu’un jour, vous aussi, on écrira sur vous. Vous auriez des mythes à raconter, sur comment on soigne les bols cassés, comment on s’en sort, comment on apprend à aimer et être aimé.
Tes lèvres se posent sur son front, calmement, et tu fermes les yeux.

« Ca va aller, Nova-Blue ... »


Tu trembles parce que tu veux pas qu’elle s’en aille. Tu pourrais pas le supporter, si elle partait, avec sa taie d’oreiller, avec toutes les choses qui témoignent qu’elle a un jour été la personne qui a le plus vu ton paillasson. T’étais le orange de son curaçao, et ses lèvres ont un goût de pomme, comme des glaçons qui auraient été mis dans le rhum. Tu pourrais t’en enivrer encore et encore, mordiller doucement sa lèvre inférieure en espérant que tout aille mieux, maintenant.
T’aimerais l’emporter dans d’autres songes, d’autres univers. Vous pourriez voguer sur Vénus, constater ses courbes, vous noyer dans les trous noirs de l’espace en espérant jouer avec vos propres galaxies, qu’elles soient sur vos côtes ou vos bras. T’avais pas peur d’y perdre tes doigts, qui deviendraient astronautes et découvriraient la gravité, ouvrirait d’autres ciels qui se coloriaient d’orange et de bleu, qui recouvraient les larmes de vos joues par des chaleurs roses. Les couchers de soleil seraient paisibles, entre les cordes vocales des grillons et des vôtres.
Vos temples seraient sans murs, sans portes, pour que vous puissiez vous regarder sans craindre les envahisseurs. Vous seriez plus que des propriétés privées, mais juste une paire de clefs au creux d’une main, une promesse murmurée au creux d’oreillers parfum jojoba.

Ton sang bouillonne, et tu soupires, parce que t’as l’impression que le rhum fait effet et tu te sens comme un bateau ivre en quête de repos.

« Tout ira bien, je te l’ai promis. »

Tu caresses sa joue, et essuie du revers de la main la trace rouge qui se loge sur ses pores. Elle était bleue. Que bleue. Elle s’appelle Nova-Blue, pas autrement. Tu la préférerais toujours à n’importe qui, et tu le sais. Tu le sais, et c’est pour ça que tu peux pas te permettre de la perdre, maintenant, là, tout de suite. Lentement, tu tresses à nouveau ses cheveux. Tes doigts tournent entre chaque mèche, donnant un peu de courage et de force, pendant que tu chantonnes légèrement en embrassant ses paupières.

Tu ne sens que le sel de ses larmes, et t’as son ADN sur le bout de tes lèvres. Tu espères qu’elle s’y cristallise, qu’elle intègre tes propres gênes, et tu la serres contre toi en espérant que vous fusionnerez.

« Je t’aime. » Ta voix se craque. « E̸͇̟͚̼͂t̸͖̣̳̰̬͚̿͛̑̏̃ ̶̲̖̠̼̦͑̂̆͐͊̒͝j̵̩͈͙̪̜̲͓̝́̈́̾͐̌̊̀͊ȩ̶̧̠̞̼͍̫̘̄̽̑̽̚̚ ̸̰̺̻̝̪́̆́̑̇͗̂̚t̷̡̛̗͔̆̾̔̂̌̿͜e̵̡̒́̓̉̾ ̴̡̛͙̹̘̹̳̣̌͐̋͛̿d̶̡̥̜̀͘e̷̛̥̐̅̈́̄̂̇m̵̺̩̺̲͐̉͐a̶̝̰͒̀̎n̸̤̭̙̬͌̌̓̋̐͋̕d̴̡̙̯̞̥̪̦̙͊̍e̷̢̛͖̙͔͕̳̮̭̓̈́̐̊͌̕ ̴̜͍̫͕͋p̶̡̣͔̥͍̫̓̇̄̾́̈͠ä̵̟̮̱̫̬́̽̍̚͝ŗ̸̜͍̼̖͊̄̄d̴̖̲̰̿̍̿̉͛͋͝o̴̰̿n̴̢͔͕̪̳͕͒̓̂̀̈́́͜͠. » « Et je te demande pardon. »

Tu embrasses ses joues pour essuyer ses larmes, oublier tout ça. Viens, Nova-Blue. Vous oubliez tout. Tu changeras de lave-vaisselle. Mieux. Tu embaucheras quelqu’un pour nettoyer votre appartement.
Il n’y a plus de je.
Qu’un tu.
Qu’un vous.
Parce qu’il n’y a jamais eu raison d’autres choses qu’un tu et qu’un vous. Le jeu n’était là que pour tout foutre en l’air, mais le jeu est fini. Tu l’écrases, et tu veux juste en jeter les pièces par la fenêtre. Vous construirez quelque chose de sain. Vous parlerez. Vous irez soigner vos plaies pour ne plus que vos couteaux les rouvrent constamment. Tu croiras ses je t’aime, ses je vais pas partir.
Parce que tu la regardes, elle est là, Nova-Blue.
Parce que tu mords tes lèvres, tu la sens, Nova-Blue.

« V̶̙͉̈́̏͊̊̌̍̓͝i̸̬͌e̸͉̯̥͚͑̒̔̇͋̌n̶̮͎̱͑̉̀̽̇̑̏̕s̴̖̠̺͚͓̒,̶͓͛̾͆̓̕̕ ̶̡̡̹͇̝͒͗̀͗͐͠͝ơ̷̭̳͙͖̞͉̜̟̄̓̓n̶̛̞̰̑̈́̊͑̒̕ ̴̦̮͍̗̥͔̈̍̊o̵͕͝͝u̶̢̻̭̣͠ͅb̴̰̔̏͐̋̕͘͜l̴͙͚̇̏̈͊į̸̛̰̝̤̞̍͊̏̈́͘͝͝e̶̗̪͙̍̔̈́ ̷̤̮̿̈́̓t̷̪̰̭̖͍̠͓̋̃̓̈͝͝ơ̸̧̪̘͕̞̘̼̤ṳ̸̤̭͍̪̲͜͠ͅt̴̻̎͗ ? »

Le film s’arrête.
Parce que tu sais que te faire de films.
Mais tu sais pas réaliser.
Tu réalises pas.
Tu.
Réalises.
Rien.




J̷̡̡̧̢̛̗̜̟̣̳̯̺̳̰̘̳̱̖͎̠͉̗̝̭̼̣̬͉̙̲̰͖̘͔̮̥͕̲͈̳̭̆̔̍̀̐̄̋̈̃͛̀̔̌̉̔̃͊̀͒́̔̒͋̔̂̓̎̽̽̽̿̂̋̾͗̍̏̓̕̕͘͝͠͠E̵̖̟̻͚̰̯̫̜͆̀̍͆̒́̿̇̂̒̂̎̍̄̉͐̓̎̒̒̐͑̏́͋̈́̅̈́̈́̿̕͘͘̚͝͝ ̶̛̛̛̭͈̟̻͕͈̻̰̙͔̝̟̟͐̃̓͒͐̽̾̏̋̄͆͊͋͒̈́͑́͋̌̉̋̇̈́̑̎̊̏̂̑́̋̐͂͛̔̃̕͠ͅT̴̨̧̢̢̼͇̦͇͈̱͎̬͇̥̱̙͈̗̙̭̫̩̩͈̥̬̺͎̙̟͕̮̯̅̍̋̿̎͌̔̽̅̈̾̌̔̉̇̈́̅͆͛͂͛̄̓̈́̃̈́̄͜͜͝͠'̸̧̧̨̨̲̥̝̩̪̻̳̻̤̪̉͊́̎̃̆̄̈́̄̒̔̇́̂̄͝ͅÀ̴̢̡̛̰̠͍̝̺̲̭̭̝͔͍̥̞̣̼͈͙̹̫̝̱͍͎̥̩̫̑́͒̊̿̏͗̒̏̀̈̅̈̂͆̀̉͑͋̿͌̾̃̌͗͐̋͘̚̕͝͠͠ͅĮ̸̙̥̻̗̻̮̬͇̹̳̼̦̭̭͍͈͕̘̮̰̲͋̍̐̈́̽̓̈͂͒͊̈́̊͘͜͝͝ͅM̷̡̨̢̨̗̱̝̳̤̦͎̮̭̫̖̰̲̦͎̤̪̞͍̘͔̭̥̙̖̝̳̝̤̥̞̦̮̦͔͚̻͓͈̜̖̀͑̏́̓̐͊̉̈́̎̈́̇̃̃̕ͅẸ̵̢̧̥͖̠͇͚̳̞̫̝̺̞͙̟̜̥̳͉̣̗͇̯̾̿̇̈́̂̐̄͑͊͑̾̂͊̓̉̔͊͛͗̿̌̉́̎͆̏̈̌̕͘͘͜͝͠ 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« Oui ! Oui c’est ce que je veux ! Et t’es toujours là, je te rappelle. »

Le film reprend, et ma vieille VHS grésille.

Je me mords les lèvres, et elles saignent progressivement, ces connes.
Je regarde Nova-Blue et je soupire, parce qu’elle est encore là, à me narguer, à arborer son sourire triste, ses grands yeux bleus dans lesquels je vois qu’un pastel teinté de blanc. On avait ça en commun, nos grands yeux plein d’espoir et de vie.  
Elle a écrasé notre cocotte. J’ai envie de hurler. Certainement que j’en referais une autre. Je la ramasse, tente de réparer les côtés, de replier quelques coins. Je vois qu'ils sont déchirés, à jamais, comme une brisure à mon coeur. C’est la seule explication que je vois, parce que j’ai du mal à respirer et j’ai des épines de sapin dans le myocarde.

Il faut que je prenne soin de moi.
Y a plus de tu avec Nova-Blue, juste un impersonnel Nova-Blue.
Y a plus de nous, parce que j’ai envie qu’elle parte de ma vie.
Y a plus de vous, parce que j’ai plus envie qu’on parle de ce bordel comme d’un vous.

Je pourrais exploser mon lave-vaisselle, claquer toutes les assiettes qui se moquent de nous à l’intérieur. Je pense les jeter par ma fenêtre quand elle partira. Je veux plus déjeuner dedans, n'y voir que mon reflet de looser et me dire qu’à cause d’elles, j’ai perdu quelqu’un à qui je tenais.
Je suis un chien enragé, et j’ai du sang qui coule lentement de mes lèvres, comme une douce chaleur qui m’embrasse, qui vient se mélanger à l’ADN de Nova-Blue, qui me rappelle que le seul contact sur lequel je pouvais compter, c’était le mien.
A jamais.
Pour toujours.

Je me prends les deux auriculaires tremblants et force sur mes doigts pour me calmer. Je me fais une douce promesse à moi-même.
Passer à autre chose, vite.
Parce qu’elle l’a dit.
Dans trois semaines, elle s’en foutra vraiment. J’oublie les peut-être, parce que y a pas de peut-être dans les je t’aime.

« Bah va la voir l’autre conne, va la voir, ta sœur, elle sera bien contente que tu sois pas là ! » Je parle pas de rupture, parce que je vois pas ce que c’est. « Tant qu’à faire, tu pourras l’annoncer à ta fa- … Ah non ! Merde alors ! MERDE ALORS NOVA-BLUE ! T’en as JAMAIS parlé à quiconque de ta putain de famille ! Ose me dire que tu m’aimes, après ça ! »

J’ai la main sur la lave à lampe, la lave à lampe qui réchauffe mes mains et qui me permet d’avoir moins froid à mes mains glacées et tremblantes, mes mains qui n’enserrent que le vide galactique et qui me rappellent que y a pas d’oxygène dans l’espace. Je savais bien que les insectes survivaient pas en dehors de l’atmosphère, que j’étais fais pour la Terre, le réel, et que les contes c’était pour les enfants. Je serais en haut de mon château de cartes, à attendre que Nova-Blue vienne donner un coup de pied. Elle viendrait juste exploser le reste d’espoirs que j’avais.

Fait en.
Partout de photos appareils des avec, mariage notre à heureux gens des avec, plomb de soleil un sous, Californie en marier nous voyais nous je. Nous, ça marche que vraiment voulais je. Ca tout à, vraiment croyais j’y. Engendre ça que ce de peur j’ai. Nous de peur j’ai. Moi de peur j’ai. Toi de peur j’ai. Ca de peur j’ai. Quiconque que plus. Fort très. Sincèrement. T’aimer pense je. Ca ressenti jamais j’ai que parce, moi de sûr peu assez suis je.

Le reste d’espoirs que j’ai, je le fous dans un petit mouchoir qui vient essuyer mes lèvres.

« Mais oui, Nova-Blue, OUI ! CASSE. TOI. T’as. Rien. COMPRIS. »

La lave brûle en moi. Je regarde la lampe. Je vois plus de lumière. Je vois qu’un gigantesque rond bleu qui vient se foutre de ma gueule parce que c’est une forme bien définie, pendant qu’on ressemble à des gribouillages d'enfants avec nos deux gueules déformées par les larmes et la colère.

« JAMAIS. RIEN. COMPRIS. PUTAIN. »

Ma main se serre, et j’ai l’impression que ma mâchoire va exploser tant mes dents claquent à chaque mot.

« DE. »

Je tire un bon coup sur la lampe et le fil part avec sous la force. Plus de nous. Plus de tu. Qu’un jeu. Plus de lampe.

« MERDE. »

Plus de chaleur, plus de lumière, plus de bleu, plus de orange, plus de couleurs. Les couleurs complémentaires, ça donne rien.

Je claque la lampe par terre qui se brise en mille morceaux. Je regarde le liquide.
Les couleurs complémentaires, ça donne du noir. Le liquide s’éteint en noir, comme un vieux gag. Il faisait semblant d’être coloré, tout ce temps. Cette putain de lampe était faite de noir, et on était trop cons à voir de la couleur parce que y avait trop de lumière.

« Fier de quoi ? EH. NOVA-BLUE. ATTENDS VIENS. » Je me mets à me marrer entre deux reniflements. « Je vais te montrer un truc marrant. Bah, attends. Qu’on rigole un peu, quand même. Attends. Viens voir, bébé. Allez, ma petite chérie ? Mon amour, tu préfères, peut-être ? QUE DALLE. »

Je montre les débris de la lampe et je commence à trouver ça très drôle. Je sais pas si c’est mes nerfs à vif, mon sang qui bouillonne ou ma tête qui tremble qui fait vibrer l’intégralité de mon corps. Je pleure et ris en même temps. J’ai envie de tout casser et tout embrasser en même temps.

« T’es fière de toi, Nova-Blue ? Regarde que tu fais faire aux gens ! Tu détruis tout. Tu fais tout détruire. Donc, vraiment, pour la dernière fois, ou je te fous à la porte de force, tu dé-ga-ges de mon putain d’appart. »

J’étais pas fier de moi.
Je la regarde.
Je vois qu’un bleu étrange, du néant.
Je vois qu’un méga-océan, nos condoléances.

Je me demande qui a mis cette cassette étrange dans le magnétoscope. Je veux réecrire la fin. J’aime pas cette étrange série, parce que je suis l’acteur principal de quelque chose de trop grand et trop dur pour moi.

J'ouvre ma porte, prêt à l'aider à dégager ses affaires en les jetant dans la cage d'escalier si elle avait besoin.
Parce que je serais toujours là pour l'aider.
Toujours là pour elle.

J’ai les mains rouges, et j’ai la haine. Parce que c’était pas le rouge, notre couleur. C’était le bleu et le orange. Et je vois plus de bleu ni de orange. J’ai la main rouge.

J’ai jeté la brosse à dents sur le canapé.
Je regarde ma main, teintée de rouge désormais.
Je jette un œil sur les coussins qui se corrompent aussi.

Pardon, Nova-Blue.
Les enfants sont capricieux et trop rêveurs.
Les enfants sont vicieux et trop crieurs.


 


But together, we'll live forever, we found the youth fountain
Our love is crazy, we're nuts, but I refuse counsellin'
This house is too huge, if you move out I'll burn all two thousand
Square feet of it to the ground, ain't shit you can do about it
© SIAL ; icon kawaiinekoj



_________________
MEMBRE ◊ FIDELES
Nova-Blue Herondale
Nova-Blue Herondale
MEMBRE ◊ FIDELES
Personnage
:
(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy Azge
Herondale

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n o v r o s e
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Pseudo / Pronoms : Valhdia / elle
Messages : 291
Âge : 31 ANS (28/08/1990)〖 grandie trop vite et sans prévenir
Nombre de dés : 3
Résidence : PHOENIX〖 avec Ambrose, dans le même immeuble qu'Azur & Scarlett
Profession : AUDIT financier〖 GYMNASTE de haut niveau
Faceclaim : Victoria Pedretti
Pouvoirs/capacités : GORGONE〖 8 serpents - Toile à 5000 km - couteaux papillons
Crédits : nenes (ava)
Disponibilité RP : Beatriz, Barbondales, Elisheva, Erin, Gabrielle, Jade, Scarlett, Viktoria,toi ?
Multicomptes : Odalie & Caliban & Sol & Orpheus & Althéa & Aurore & Llyr & Jasper & Borée
Points : 1528
Joueur•se

(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy Empty Re: (novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy

Mar 1 Fév 2022 - 12:04
You're juste gonna stand there and watch me burn.
Novrose III

assise sur le paillasson et je voudrais je remonter le temps je voudrais retourner en arrière mais derrière moi y a que la porte qui reste contre mes omoplates si tu l’ouvres je tombe je roule en arrière j’atterris au milieu du salon je voudrais remonter le temps mais je sais même pas jusqu’à où où je dois aller pour empêcher ça je voudrais remonter le temps pour pas que ça arrive mais c’est déjà arrivé ça arrive ça arrive toujours les genoux pliés sous le menton et le sac avec mes affaires j’avais mis mes affaires partout parce que je voulais pas partir et je veux toujours pas partir tu vas rouvrir la porte tu vas venir on va se réconcilier ça peut pas finir comme ça c’est trop bête ça peut pas être juste la fin je peux pas être juste sur le paillasson comme ça avec mes sanglots dans la gorge c’est pas possible nous c’est pas possible que ça finisse c’est pas possible ça peut pas je veux pas Ambrose je veux pas que ce soit possible je comprends pas je veux remonter le temps j’y retourne à reculons je redescend les quelques marches que j’avais déjà descendues quand la porte a claqué puis je les remonte et je t’aime puis la porte est encore ouverte puis je suis encore avec toi et tout est encore possible tout est encore faisable je peux encore te dire pardon si je suis pas déjà trop fière je peux encore t’aimer Ambrose si tu me laisses faire je te promets je te promets que je ferai mieux je relance pas le bol sur le sol pour le fracasser en partant au milieu des débris sans vie de la lampe à lave je fais pas ça je fais pas ça je reste je reste et je te lâche pas je te lâche plus je veux pas je veux pas c’est pas possible c’est un cauchemar je veux être translucide pour pas avoir à subir les couleurs du désespoir je veux pas être rouge pas être bleue je veux être orange avec toi je veux être une mandarine et tu pèleras tous les bouts blancs parce que t’aimes pas la sensation je veux être ton pyjama je veux être un melon je veux être un coucher de soleil l’orange qui se noie dans le bleu de la mer je veux pas que tu te noies je veux pas qu’on se noie je veux être plus forte que ça mais je suis partie je suis partie parce que tu me l’as demandé je suis partie parce que tu voulais que je parte et moi je voulais pas partir mais je suis partie quand même et je suis assise sur le paillasson en pyjama parce qu’il est même pas dix heures du matin et j’ai encore toute une journée à meubler de l’absence de toi je revois la lampe qui a éclaté au sol et j’ai jamais aimé cette lampe je l’ai jamais aimée jamais j’ai jamais aimé sa forme comme une fusée pour l’hyperespace prête à mieux nous abandonner j’ai jamais aimé sa couleur parce qu’elle en change tout le temps et j’aime pas les choses qui changent j’aime les choses qui restent qui restent toujours et je serais restée toujours pour toi mais les toujours se sont retournés contre moi ils sont devenus des injures et la lampe s’est fracassée sur le sol dans du verre et tu saignes tu saignes on dirait que t’as fait exprès juste pour me montrer que tu préfères le rouge j’aurais dû le voir venir le rouge c'est une couleur chaude et le orange aussi et moi je suis même plus du bleu je suis qu’un vilain caca d’oie et mon pyjama est taché au niveau du sein je sais même pas d’où ça vient la tâche est immonde je suis immonde et toi tu voulais que je parte et je sais pas si je voulais partir je crois que je voulais pas mais tu m’as fait mal tu m’as pas touchée mais tu m’as fait mal avec tes mots avec ta gueule et j’entends encore ton bébé ton ma petite chérie ton amour et je le vois qui s’étiole parce que les étoiles c'est pour les autres nous on préfère s’effilocher mais y a plus de nous Ambrose y a plus de nous c’est pas possible et ton paillasson fait mal aux cuisses mais je m’en fous je vais rester assise là jusqu’à ce que t’ouvres jusqu’à ce que tu revienne parce que c’est toi qui m’a chassée et j’ai peur de ce que je deviens si je descends encore les marches alors non non tu vas revenir je sais que tu vas revenir c’est pas possible que tu reviennes pas je vais rester là jusqu’à ce que tu reviennes ou au moins jusqu’à ce que mes yeux aient cessé de pleurer parce qu’ils sont vides parce qu’il reste que le désert que j’ai fait pousser sans le vouloir je vais rester jusqu’à ce que j’ai plus une goutte d’âme en moi parce qu’elle est restée avec toi je vais rester je vais fixer le lino dégueulasse de ton palier et peut-être qu’un cafard viendra avoir pitié de la chenille que je suis roulée en boule peut-être que si je fixe assez mes paupières je pourrai oublier la colère et je pourrai oublier que j’ai rien su te dire d’autre que « Je te déteste. » en prenant mon sac sur l’épaule alors que tout ce que je voulais dire c’était l’inverse j’oublierai que quand t’as parlé de ma famille j’ai pas osé dire que c’était toi ma famille à bien plus juste titre sans doute que tous ces imbéciles pire j’ai pas osé te dire que je voulais que tu sois ma famille parce que je voulais compter sur toi mais je sais pas compter Ambrose je sais compter que jusqu’à douze et c’est les douze coups de minuit qui ont sonné le glas de nous je suis là sur le paillasson j’voudrais dessiner des formes géométriques avec des pièces de puzzle je voudrais arrêter d’être conne parce que t’as raison t’as raison et je détruis tout et là je t’ai détruit et tu m’as dit de me casser mais c'est moi qui ai tout cassé et je sais même plus qui je déteste entre toi et moi Ambrose parce que toi et moi c’était toi et moi et c’était pas dissociable alors si je te déteste c’est que je me déteste aussi je suis pas fière Ambrose je suis ni fière ni contente je suis plus rien plus rien du tout je suis vide je suis vide et je peux pas remonter le temps et je peux juste regarder mes bras qui serrent mes jambes contre ma poitrine et je peux juste regarder mes jambes nues parce que je suis en pyjama parce que c’est le matin et que j’ai un millier de jours où je voudrai pas me lever et tu m’as dit de me casser et t’as eu raison mais t’as eu tort aussi parce que je peux pas me casser je suis déjà cassée brisée bousillée je suis un puzzle à moi toute seule et t’avais commencé à réassembler les pièces mais je crois qu’on était pas capables on était pas capable de s’aimer tu m’as dit de me casser tu m'as dit de dégager et j’ai même pas pu répondre autre chose que « C'est pas la peine, j'me tire. Passe une belle vie, connard. » et je me dis que le dernier mot que je t’ai dit c’était connard et que c’est pas le dernier mot que je voulais te dire je voulais qu’on emménage dans une maison au bord d’un lac avec des baies vitrées immenses et qu’on adopte des animaux et qu’on ait des gamins affreux avec qui on jouerait au tarot y en aurait eu trois ça aurait été parfait parce qu’au tarot à cinq c’est la meilleure manière de jouer et ça aurait été formidable on aurait dormi presque pas on aurait regardé les étoiles on serait partis dans l’espace à bord d’une fusée lampe à lave que tu n’aurais pas explosée et je supporte pas de me dire que ces souvenirs que je me faisais n’arriveront pas dans le futur genre les souvenirs les prédictions ça se mélange tout se mélange et les enfants demandent comment on s’est rencontrés on leur a raconté l’histoire de la cocotte et on leur a montrée fièrement parce que personne oserait la déchirer et on leur a parlé des connasses de la bouteille de tous ces gens moins bien que nous on leur a parlé de la marelle tu te souviens Ambrose on leur a dit ça et après ou avant je sais plus après t’as ri et le dernier mot que je voulais te dire c’était pas connard c’était je t’aime parce que c’est vrai c’est putain de vrai et je sais pas pourquoi j’y ai cru pourquoi j’y crois pourquoi j’y croirai je sais pas ce qui s’est passé c’est comme si j’avançais trop vite le DVD est rayé j’étais tranquillement dans le lit maintenant je suis sur le paillasson et tu vas t’essuyer les pieds sur moi et je vais pleurer et tu vas revenir hein tu vas revenir dis moi que tu vas revenir dis moi que ça finit pas comme ça dis moi qu’on est pas déjà à la dernière page de notre album photo on a encore des puzzles à faire des mondes à découvrir des gens à aimer si tu veux pas qu’on fasse l’amour c’est pas grave on fera autre chose mais faudra que tu rouvres la porte que tu la refermes derrière nous je te déteste mais je sais même plus si je te déteste parce qu’en fait je crois que je t’aime plus que je pourrais jamais détester et c’est naze c’est naze de savoir que ça suffira pas cette fois et ça a pas suffi et je suis là maintenant je suis là j’entends encore tes cris et je sais plus quand c’était si c’était y a dix minutes ou y a dix ans je me dis que dans dix ans je les entendrai encore et que je crierai moi aussi d’avoir été beaucoup trop conne pour pas savoir te retrouver j’aurais dû te prendre dans mes bras t’embrasser revenir me coucher j’aurais dû simplement dire non j’aurais dû camper sur ton canapé dans une immense cabane d’étoiles et on serait restés enfants jusqu’à ce que la vie nous emporte la lampe à lave serait pas cassée je t’aurais dit que je l’aimais pas on l’aurait remisée quelque part sur une étagère tout en bas où tu pouvais même pas l’atteindre j’aurais fait tellement de chose je veux remonter le temps je veux rembobiner je veux pas qu’on soit une fin de merde dans une comédie romantique je veux pas que tu sois Sunil je veux que tu sois mon Ambrose et je serai ta Nova-Blue et on s’en foutra des couleurs on en inventera des nouvelles et les mots iront jamais haut ils iront jamais aussi loin ils seront nos amis très chers on les utilisera pour se dire qu’on s’aime et qu’on s’en moque des parfums de gel douche des autres qu’on s’en moque de tout sauf de nous allez viens on dit qu’on fait ça tu ouvres la porte je roule dans le salon on recommence on rembobine on se laisse pas abattre par ça parce que ça peut pas être la fin allez viens on parcourt le reste je passe un pull sur mon pyjama et on regarde Game of Thrones et on se dit que c’est pas grave allez Ambrose allez putain allez je peux pas je veux pas ou est-ce-que je le voulais je sais plus mais c’est pas grave non on va trouver allez s’il te plaît allez on va trouver c’est qu’un puzzle de plus un casse-tête c’est pas nous ça Ambrose allez je t’ai appelé junior Amb’ et mon cœur mais je t’ai pas appelé connard je t’ai pas j’ai rien fait Ambrose je te promets allez crois moi allez fais moi confiance allez je t’aime je tiens à toi il faut que tu le saches allez ouvre la porte ouvre cette putain de porte et on trouvera bien un moyen allez pas de rouge pas de couleurs du tout juste allez Ambrose allez et Nova-Blue allez et on fait du blanc à nous deux allez allez allez allez allez

Dis moi que c’est pas la fin, allez.


Now this gravel in our voices, glass is shattered from the fight.
In this tug of war, you’ll always win, even when I’m right.

PNJ
Ambrose Atkins
Ambrose Atkins
PNJ
Personnage
:
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL

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NOVROSE ▲ voyous

I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


(novrose III) run out the room and I'll follow you like a lost puppy VV9QYNMO_o


Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/iel
Messages : 510
Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dents
Nombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébral
Résidence : Phoenix ▲ avec Nova-Blue
Profession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'Elisheva
Faceclaim : Caleb Landry Jones
Pouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébral
Crédits : gerard-menjoui (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)
Disponibilité RP : 20/? (nova-blue, lilith, london, elisheva, isaac, rogus, azariah, jasper, perséphone, azur, alec, dakota, dumas, alicia, odalie, cass, erade, mission 14, dès)
Multicomptes : Marisol Villalobos
Points : 1429
Joueur•se

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Sam 5 Fév 2022 - 2:37


'CAUSE WITH YOU I'M IN MY FUCKIN' MIND, WITHOUT YOU I'M OUT

🥐


CW : relation toxique + sang

« Il s’appelle comment, celui-là ?
- C'est un papillon glauque... Me regarde pas comme ça, je te jure que c'est son nom ! Mais regarde, il est tout joli !
- C'est bizarre d'avoir donné ce nom à un truc aussi joli. »


Mais Blue. Pourquoi tu parles pas j’ai fais quelque chose de mal?
TU VAS JAMAIS VENIR, JE LE SAIS.
J’ignore sincèrement comment je me suis retrouvé là. Il y avait exactement treize espèces de papillons différentes qui s’étaient posées sur mon plafond. Je claque la lampe par terre qui se brise en mille morceaux. Je regarde le liquide. J’avais pas vraiment de contrôle dessus. Son regard est requin. Mince désolé. Désolé désolé désolé désolé. Enfin. Pas désolé. Pardon. Je suis un peu choqué, je dois l’avouer, c’était un peu sorti tout seul.
La vérité, c’est que y a rien qui calmera ce sel.
La vérité, c’est que j’aurai toujours les organes déshydratés.
Une boule envahit ma gorge, et j’ai un sale goût dans la bouche. J’ai l’impression d’avoir bu du café, et je hais l’amertume. Et là. C’était la fin.  Mon corps se fige. Mes yeux se vident un peu et fixe le néant. Je peine à comprendre réellement ce que je viens d’entendre.  Nova-Blue était définitivement un requin pointe-noir. J’étais sincèrement effrayé. On jouait au frisbee dans un ouragan. J’aimerai lui montrer mon canapé, ma douche, mon épaule, mon thorax. C’était jamais facile de trouver un endroit adéquat pour pleurer.

Je nous envoie droit dans le mur avec nos fantaisies.

« Dis, c'est quoi ta planète préférée ?
- J'aime bien Saturne, je crois. Et toi ?
- Neptune. Parce qu'elle est bleue. Comme toi.
- Je suis pas bleue, c'est juste mon prénom. »


J’ai dix mille mots dans la tête, et j’aimerai exploser dans un feu d’artifice de paroles, mais là, j’ai du mal à parler parce que je me dis qu’à tout moment,  je pourrais exploser mon lave-vaisselle, claquer toutes les assiettes qui se moquent de nous à l’intérieur. Je suis un chien enragé, et j’ai du sang qui coule lentement de mes lèvres, comme une douce chaleur qui m’embrasse, qui vient se mélanger à l’ADN de Nova-Blue, qui me rappelle que le seul contact sur lequel je pouvais compter, c’était le mien. Qu’elle me parle en anglais, en français, en langage des oiseaux ou d’autres langues obscures, je doute de pouvoir imprimer qu’elle est là pour une raison précise. Certainement qu’elle tentera de m’étouffer la nuit avec un oreiller, et qu’un couple, ça aide à glisser un peu de cyanure au réveil pour retrouver l’individualité dans ses yeux bleus, comme elle, comme son prénom. Je me demande quelle langue Nova-Blue avait à apprendre pour taire des inquiétudes primaires.
faut que j’occupe mes mains sinon il faudra m’apporter une ventoline tellement la situation était STRESSANTE et que je savais pas quoi en faire est-ce que je devais les poser sur la table sur ma tête par terre faire la roue.
Je suis occupé à survivre, NB. J’ai peur du changement. J’avais l’impression d’être une ronce qui captait le soleil pour la première fois et qui grandissait progressivement.  Elle était devenue une des personnes dont les chaussures étaient connues de mon paillasson.
La cocotte en papier.
Je dis ça, parce que je sais pas où situer bien que les mots ont été dit. C'est moins beau en vrai, une chenille.

« T'as fais tout ça ? C'est pour moi ? Mais fallait pas voyons ! C'est pour mon anniversaire ?
- Non, c'est pour la Sainte Carine.
- Ah dommage, je croyais c'était pour mon anniversaire
- Mais oui c'est pour ton anniversaire, idiot. Allez, retire tes chaussures, je te fais visiter.
- T'es la meilleure ! Je t'aime fort, Nova-Blue ! »

Mais c’est horrible.
Elle serait ma cabane, une en drap, un peu fragile, un peu volatile, qui s'écroulerait un peu sur moi de temps en temps, mais que je remettrais en place. J’avais besoin de savoir quand j’allais être trop là, moi aussi, et tout gâcher. Je suis biologiste, botaniste, et j’oublie que pour les poètes, c’est l’abandon. Je me dis que ça paraît un peu violent. J’ai peur qu’elle s’en veuille, qu’elle ait l’impression que c’est ses doigts qui m’ont fait mal. J’ai l’impression de vivre une de ces grandes histoires horrifiques que j’entendais au Temple.
Tempête sous un crâne, le orange, c’était forcément le lien à l’enfance et à l’innocence. Je voyais un peu de soleil et d’espoir dans cette couleur. Un peu l’enfant bâtard du jaune trop positif, stupide et du rouge agressif, violent. Il y avait une naïveté abrutie dans le orange.
Je suis un menteur. Il semblait qu’elle l’avait compris.
Je note que j’ai plus besoin de le cacher.
Y avait personne à décevoir.

« Attends, passe celle-là, je crois que peut-être …
- Ça fait trois jours que je bute dessus, bien joué Nova-Blue ! On va pouvoir continuer le contour là, attends.
- Trois jours et tu m'as pas demandé ? Je t'aime, Amb. »

Certainement qu’elle avait raison, au fond, de traîner avec l’autre aux cheveux bleus. Après tout, elles avaient peut-être plus en commun.
Je tremble, et j’ai un peu envie de pleurer. J’identifie ça parce que j’ai la gorge serrée, et c’est pour ça que j’ai du mal à lui parler.  J’étais peut-être un peu trop con pour voir les signaux, alors que je voyais rouge et que je me sentais taureau à ce moment-là. Peut-être qu’elle m’a jamais aimé, m’a juste remarqué, un peu blindé avec ma carrure de looser. Qu’elle me méprise. Je vois qu’elle me regarde, de temps en temps, et qu’elle rit.
qu’elle m’enfonce et me laisse à mes papillons et ma
Solitude.
Et ma.
Solitude.
Dieu sait que je la déteste.
Je la déteste, Nova-Blue. Je la déteste de m’avoir manipulé, d’avoir pris mon plaid, de mettre sa main sur mon bras car j’enlace son corps chétif avant de dormir, de piquer mes serviettes propres, de mettre sa brosse à dents dans mon verre à brosses à dents, de me faire acheter du café alors que je déteste ça, de choisir des séries que je me surprends à aimer, d’être quelqu’un qui me comprenne et que je pensais comprendre. Je déteste quand elle me parle de gymnastique et je m’intéresse sincèrement à ses roues, je déteste quand elle s’intéresse à mes papillons et me demande quelle espèce c’est celui qui est bleu et orange, je déteste cet abysse qui se crée en moi et dans lequel j’ai l’impression de m’enfoncer.
T’aimerais l’emporter dans d’autres songes, d’autres univers. Vous pourriez voguer sur Vénus, constater ses courbes, vous noyer dans les trous noirs de l’espace en espérant jouer avec vos propres galaxies, qu’elles soient sur vos côtes ou vos bras. T’avais pas peur d’y perdre tes doigts, qui deviendraient astronautes et découvriraient la gravité, ouvrirait d’autres ciels qui se coloriaient d’orange et de bleu, qui recouvraient les larmes de vos joues par des chaleurs roses. Les couchers de soleil seraient paisibles, entre les cordes vocales des grillons et des vôtres. Je me dis que c’est agréable, la confiance, et que certainement que je pourrai rester de longues heures à apprivoiser des cellules qui ne sont pas les miennes, un peu dans la peur qu’à tout moment, deux atomes se touchent et explosent, parce qu’ils étaient pas sensés se rencontrer ou établir une telle proximité.
J’aimerai répondre que j’aimerai lui offrir toutes les chrysalides d’Etoilée du monde, que j’aimerai qu’on rentre chez nous, dans notre appartement, dans notre lit, dans nos chambres, dans notre univers, avec nos papillons, avec nos draps. Je vois que l’appartement s’est rajouté quelque part, pendant que je sens mes clefs s’agiter sous la cadence de mon souffle coupé. J’ai l’impression qu’on m’a envoyé un poing entre mes côtes boursoufflées par les coups et les bleus, et que mon coeur peine à pomper suffisamment de sang pour que mes idées restent cohérentes. J’ai une balle bleue dans le crâne, et j’ai les genoux tremblants. Je veux m’agenouiller à terre, pendant que je la fixe.
J’aimerai répondre que j’achèterai un plus grand paquet de café demain, et que j’étais prêt à aller jusqu’en Colombie pour aller chercher le meilleur. Je pourrais lui proposer de m’accompagner, qu’on parte en voyage, parce qu’au moins je me sentirais pas seul dans la jungle.
J’aimerai lui répondre de me frapper, pour être sûr d’être sa personne préférée, parce que c’est ce que les gens font quand ils apprécient les gens, que je pensais. J’ai envie de me mettre à genoux, qu’elle m’explose le crâne pour répandre des idées au sol et le réparer avec de bonnes pensées.
Je remarque que je tremble, et que j’ai la lèvre inférieure qui suit le mouvement.

D’accord.
Ok.

« T'aimerais vivre où, plus tard ?
- Ailleurs.
- Alors, j'irai ailleurs avec toi, ça te va ? Sauf si tu veux pas. J'irai ailleurs du coup. Enfin. Ailleurs d'ailleurs. Enfin…
- Shhh. Oui, tu viendras ailleurs avec moi. ... non, tu sais quoi, même mieux. On ira ailleurs. Ensemble. »


Pensées de plus.
Morts de plus.
Porte la ouvrira elle quand, Bobun un commanderai je.
Pensées de plus.
Mots de plus forme je.


Fier et content. Ok. D’accord. Ok. Ok.


Qui est ce bouffon qui filme ma vie ? J’entends un grand bip dans mon crâne.


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So maybe I'm a masochist
I try to run but I don't wanna ever leave
'Til the walls are goin' up
In smoke with all our memories
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