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Should've said no | Raiwald
Ven 4 Fév 2022 - 20:45
Should've said no
You say that the past is the past, you need one chance
Quand il l'avait vue à la télévision, le dragon n'en avait pas cru ses yeux. Il avait cherché sur internet, il avait revisionné le journal en ligne plusieurs fois, pour être sûr, pour être absolument certain de ce qu'il avait en face de lui. Que ce soit bien elle qui se trouvait sur l'écran. Mais il n'y avait pas de doute. C'était elle, c'était la Dragonstone, dans ce pays, à essayer de changer des choses qui ne pouvaient pas être changées, du moins de l'avis général d'un patriarcat qui se fichait bien de savoir à quel point il était injuste et stupide. Mais ce n'était pas important. Pas vraiment. Ce qui l'était, c'était la voir ici. C'était qu'elle soit dans ce pays. C'était qu'ils étaient à nouveau étrangement proches, géographiquement. Comme si il y avait une sorte de destin, quelque chose qui voulait réunir les opposants à cette famille de dragons qui lui avait définitivement tout pris. Et à elle aussi. Et c'était pile ce qu'il lui fallait, à lui qui voulait tenter de rassembler des gens, des partisans, des soutiens. Il aurait besoin d'elle, comme de beaucoup d'autres. Mais elle était sans aucun doute la plus légitime.
Mais maintenant qu'il était là, à Phoenix, qu'il était près d'entrer à nouveau dans la vie de la femme, il doutait. Le dragon de pierre ne savait pas ce qui allait se passer. Parce qu'il l'avait trahie. Comme il en avait trahis des centaines, des milliers d'autres. La honte et la culpabilité lui enserraient le coeur et le rendaient lourd, ses battements étaient presque difficiles, résonnants étrangement à ses propres oreilles comme si il n'entendait plus le monde extérieur. Et avec les lourds battements du palpitants, il y avait aussi la voix dans sa tête. La voix qui ne le quittait que lorsque Sasha était là pour la faire taire. Celle qui lui murmurait qu'il était un traître, un moins-que-rien, qu'il ne valait pas mieux que tous ceux qu'il avait combattus tant d'années, qu'il n'était qu'un lâche qui aurait mieux fait de se taire et de laisser la famille à sa sœur, comme c'était désormais le cas. La voix lui hurlait qu'il n'avait rien à faire là, qu'il ne devrait même pas se trouver devant cette porte, que ce n'était pas ce qu'il devait faire. Alors que devrait-il faire ? Repartir ? Oublier qu'il l'avait vue ? Qu'elle était là et qu'il pouvait l'aider, qu'il pouvait se faire pardonner sa trahison ?
Inspirant un grand coup, le médecin avait fini par frapper sur la porte du bureau. Elle se battait pour les femmes, pour les familles, pour une justice un peu plus équitable en ce monde. Il ne se battait que pour faire payer ceux qui l'avaient blessé. Ils n'appartenaient pas au même monde. Mais peut-être qu'il pouvait entrer un peu dans le sien, comme un visiteur de passage qui ne voulait qu'aider, se faire pardonner. Il était entré, quand il en avait eu l'autorisation, cherchant du regard la femme avant de la trouver rapidement. Elle était comme il l'avait vue à la télévision, comme il s'en souvenait.Bonjour, Raina. Il ne semblait pas très assuré, dans son costume gris, parce qu'il ne savait pas ce qu'elle allait dire, ce qu'elle allait faire. Il était même tenté d'éviter son regard, de le laisser se promener sur la pièce, mais il fit un effort pour soutenir son regard, malgré tout, malgré sa propre insécurité à se trouver devant elle aujourd'hui.
Mais maintenant qu'il était là, à Phoenix, qu'il était près d'entrer à nouveau dans la vie de la femme, il doutait. Le dragon de pierre ne savait pas ce qui allait se passer. Parce qu'il l'avait trahie. Comme il en avait trahis des centaines, des milliers d'autres. La honte et la culpabilité lui enserraient le coeur et le rendaient lourd, ses battements étaient presque difficiles, résonnants étrangement à ses propres oreilles comme si il n'entendait plus le monde extérieur. Et avec les lourds battements du palpitants, il y avait aussi la voix dans sa tête. La voix qui ne le quittait que lorsque Sasha était là pour la faire taire. Celle qui lui murmurait qu'il était un traître, un moins-que-rien, qu'il ne valait pas mieux que tous ceux qu'il avait combattus tant d'années, qu'il n'était qu'un lâche qui aurait mieux fait de se taire et de laisser la famille à sa sœur, comme c'était désormais le cas. La voix lui hurlait qu'il n'avait rien à faire là, qu'il ne devrait même pas se trouver devant cette porte, que ce n'était pas ce qu'il devait faire. Alors que devrait-il faire ? Repartir ? Oublier qu'il l'avait vue ? Qu'elle était là et qu'il pouvait l'aider, qu'il pouvait se faire pardonner sa trahison ?
Inspirant un grand coup, le médecin avait fini par frapper sur la porte du bureau. Elle se battait pour les femmes, pour les familles, pour une justice un peu plus équitable en ce monde. Il ne se battait que pour faire payer ceux qui l'avaient blessé. Ils n'appartenaient pas au même monde. Mais peut-être qu'il pouvait entrer un peu dans le sien, comme un visiteur de passage qui ne voulait qu'aider, se faire pardonner. Il était entré, quand il en avait eu l'autorisation, cherchant du regard la femme avant de la trouver rapidement. Elle était comme il l'avait vue à la télévision, comme il s'en souvenait.
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