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Dakota Williams
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Lun 14 Mar 2022 - 23:24

You can't wake up this is not a dream



J’ai l’impression d’être retournée en Enfer.

Mon business se porte bien. Il fait beau et les dernières musiques sont bien. Disney+ ont ajouté Buffy à leur catalogue et j’ai retrouvé Alaska. Les cours des pierres précieuses sont en haute et le marché noir se porte bien. Mais dès que j’ai l’impression d’avoir enfin peint un beau fond pour le tableau de ma vie, une série de tâches viennent détruire l’harmonie. Ça commence avec une émeute qui ravage ma belle Phoenix, me ramenant dans l’inutilité que j’ai ressentie pendant toute la guerre. C’est d’ailleurs le souvenir de celle-ci qui coule sur tout mon tableau depuis la fin du Conseil, que Kane a rejoint le coma et que ce foutu recensement empeste les rapports entre humains et surnaturels. Je compte les jours avant que Caïn et ses troupes attaquent l’Humanité, que les chasseurs se mettent à décimer toutes mes amies et qu’à nouveau les États-Unis ne soient plus qu’une guerre civile éternelle.

Je me sens inutile, pathétique, faible, impuissante et méprisable au milieu de ces dragons, politiques, djinns et scientifiques qui semblent contrôler l’Univers sans avoir la moindre idée de ce qu’ils font et sans la moindre morale, évidemment. La dernière touche pour ruiner à jamais mon chef-d'œuvre est venue de là où je m’y attendais le moins. Isra, ma douce djinn, prend le sérum et je n’ai aucune idée de comment réagir. J’ai honte de lui en vouloir de ne plus avoir ses pouvoirs pour m’aider, j’ai honte de la pensée que ce sont peut-être mes opinions ou mes réactions qui l’ont poussée dans cette décision atroce, j’ai honte que ma race humaine ait créé des choses comme ce sérum et cette loi.

J’ai l’impression d’être revenue en 2014, avant Isra, après la guerre quand tout n’était plus que désespoir et incompréhension. Mon cœur est mon estime de moi n’est même pas assez remplie pour aller me frotter dans une arène ou dans quelque cercles de combat clandestin. Je vais là où je descend quand je suis au plus bas : en boite de nuit. Une vraiment nulle, où la musique est trop forte et avec deux ans de retard, l’alcool cher et insipide, les mecs pauvres et insipides, les lumières et la décoration bloquée dans les années 90.

Je rentre dans la boite avec déjà une bouteille de rhum dans le foie, accompagnée de deux nanas que je n’ai pas vues depuis l’université. Et il me faut peu de temps pour me rappeler pourquoi cela faisait si longtemps : l’une rigole tout le temps beaucoup trop fort et l’autre passe son temps à parler de son mari et de sa lune de miel et de son superbe diaporama pour son mariage. Qu’est-ce qu’elle parle tout le temps alors cette Samantha.

Elle commence à discourir sur son mariage mais je ne suis plus vraiment. J’ai repéré une couleur familière près du dance-floor. Je m’approche et pas de doute.

« London ? »

J’essaye habituellement d’avoir un peu plus de retenue et de classe. Mais voir cette figure du passée m’emplit immédiatement les yeux de larmes et, à moitié pour les cacher et à moitié pour exprimer mon affection, je lui fais, sans attendre sa réponse, un câlin beaucoup trop serré. La pauvre : même quand je suis alcoolisée, il va lui être difficile de se détacher de mon étreinte. Je reprends tout de même mes esprits, recule un petit peu et la fixe seulement dans les yeux, les miens passablement rougis.

« OhmondieuLondontumastropmanquéçamefaittropplaisirdeterevoircesttropbientropcoolcommenttuvasettestropbelleetcesttropcoolquetusoisàPhoenixfautquetumepassestoninstaetviensonvasasseoirlàbas »

Clairement, je n’aurai pas du mixer alcool et caféine. J’attrape une serveuse qui passe à côté et lui crie :

« Apporte une bouteille de champagne à ma copine, elle est trop cool, regarde comme est trop cool, c’est ma pote, c’est London ! »

J’espère que personne ne filme ça, parce que la marque Boss Jewels perd beaucoup en crédibilité ce soir.

KoalaVolant
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Dim 26 Juin 2022 - 9:48


blue ashesLow on self-esteem, so you run on gasoline

Billie Eilish avec les cheveux bleusTu t'es remise au bleu, London. La couleur te colle à la peau, colle à tes prunelles azurées que tu as tant détestées, colle à tes cheveux d'un bleu un peu plus sombre, comme la première teinture colorée que tu t'étais faite, il y a des années maintenant. Tu t'es remise au bleu après que Reby ait raté sa tentative de te colorer. L'anecdote ne surprendrait personne qui connait un tant soit peu le sorcier. Tu t'es remise au bleu un peu le cœur en fête, la joie aux tripes d'avoir enfin trouvé le remède à ce mal qui te ronge depuis trop longtemps. Tu t'es remise au bleu comme pour célébrer ce pansement si petit à l'endroit où la seringue a percé ta peau pour y injecter ton salut. Tu t'es remise au bleu comme pour te réapproprier la couleur de cet élément qui ne peut plus te narguer. Tu n'as plus de pouvoirs, London, tu es enfin tout ce dont tu rêvais. Libre. Humaine. Ou presque.

Tu sors ce soir, London. Tu sors ce soir pour danser encore et oublier que ce sérum miracle n'a pas tout arrangé. Les effets s'estompent déjà, avant les trente jours qui séparent deux injections, et trois jours avant la date tant attendue, tu subis encore plus fort la vengeance de l'eau de laquelle tu t'es détournée. Alors tu sors, loin de la moiteur agressive du Bayou, au cœur de la bienveillante chaleur sèche du désert arizonais. Tu retrouves les contours familiers de Phoenix, cette ville qui t'a adoptée en même temps que le sorcier bizarre qui partage avec toi son appartement et son compte bancaire. Tu sors sans lui ce soir, London, comme bien souvent finalement, parce que tu es trop indépendante pour le laisser se coller à toi, parce qu'il est trop dans sa bulle pour que tu te colles à lui. Vous fonctionnez, tant bien que mal, au milieu du chaos de vos personnalités respectives, ballotés par les tempêtes vives et imprévisibles qui s'échappent de tes entrailles, celles dont tu es si persuadée qu'un jour elles finiront par tout gâcher. Mais avant qu'elles ne le fassent pour de bon, avant qu'il ne heurte un obstacle et perde l'étoile qui lui donne des ailes et un boost de vitesse, tu auras profité de chaque avantage que tu peux tirer de cette relation. Et puis il te laissera et toi tu l'oublieras. Tu sors sans lui ce soir, parce que tu ne supportes pas l'idée bien trop cliché de sortir avec lui.

La musique et l'alcool noient les prises de tête dans un brouillard aux contours flous et familiers. Tu te rassures dans les mouvements anarchiques de ton corps, dans l'odeur intense du gin smash que tu t'es offert avec un billet subtilement subtilisé à Reby. S'il est d'accord, au fond, ce n'est pas vraiment du vol. La musique est trop forte et l'alcool pas assez, mais qu'à cela ne tienne, tu prendras un autre verre, jusqu'à ce que ces radins vident tes poches. Tu ne pourras pas dire que tu ne pouvais pas t'y attendre, après tout tu as choisi ce lieu précisément à cause d'un commentaire. This is a dance club and they won't give you free water.. in the middle of the summer, in Arizona. Ça t'a fait ricaner un peu, London, et tu t'es dit que peut-être qu'ici tu te sentirais encore plus chez toi, au milieu de ces gens qui boivent plus d'alcool encore pour oublier qu'ils ont soif de vie et du précieux liquide qui la garantit. Mais la musique est pas assez bonne ce soir, à se demander si le DJ a la soixantaine, puisque les seuls tubes qui passent datent de quand tu n'étais pas encore née. Mais tant pis, tu danseras quand même, parce que la musique et l'alcool sont les seuls amis qui ne t'ont jamais abandonnée.

Mais du brouillard bienheureux où dansent les silhouettes floues des inconnus que tu côtoies pour une nuit, surgit soudain le fantôme d'un passé vers lequel tu t'efforces sans cesse de ne pas te retourner. Une tornade vient t'emporter dans un déluge de mots rapides et mélangés, dans une séisme d'embrassade forcée, et des flammèches bleues viennent noyer ta vision et chatouiller ton cou. Ton nom est prononcé avec surprise et excitation quand tu peines d'abord à reconnaître cette soudaine apparition déroutante. La voix a légèrement changé, mais pas assez pour l'oublier. Et la nuance de bleu qui fait face à tes yeux achève de faire surgir des tréfonds de ta mémoire un prénom, des souvenirs partagés. « Dakota ? » C'est bien elle et l'alcool a déjà bien fait son chemin dans son système sanguin, rien qu'à entendre le ton avec lequel elle s'empresse de commander du champagne pour fêter vos retrouvailles, sans manquer de souligner à quel point vous êtes potes, à quel point tu es cool, dans une effusion qui te déroute et te gêne autant qu'elle te touche.

Mais ce qui te déroute plus encore, c'est de la retrouver ainsi, à fanfaronner dans une boîte de nuit prête à payer sa tournée comme si elle possédait l'Arizona, elle que tu as connue alors que vous deviez toutes deux vous battre pour vous faire une place dans ce monde où tout s'achète et rien ne s'acquiert pour ceux qui ne sont pas nés dans la bonne famille. Mais les gens changent, et Serena te l'a bien prouvé, elle qui a rejoint le luxe d'une vie de riche après avoir passé des mois à cracher sur eux en chœur avec sa sœur de cœur. La belle blague. Des social-traîtres, il y en a partout, mais Dakota te surprend quand même, peut-être parce que votre amitié était trop circonstancielle pour que tu puisses concevoir qu'elle ait évolué. Est-ce que tu as évolué toi ? Tu voudrais répondre que oui, mais tu es toujours cette orpheline dégoûtée par le monde qui essaie d'apprendre à se défendre. Tu te défends mieux maintenant, peut-être, tu as moins d'illusions aussi. Mais tu traînes toujours au refuge, comme un reflet de ce foyer et des squats où tu zonais quand tu as rencontré Dakota.

Tu t'assois avec elle sur des canapés orange au milieu desquels trône une table blanche qui se veut sûrement un peu futuriste. Etrange choix que de mixer des musiques datant de trois décennies avec un mobilier au design novateur. « J'ai rien compris à ce que tu racontes mais wow je pensais pas te revoir ici ! Qu'est-ce que tu fous là, Kota ? » Ta curiosité est authentique, parce que tu aimerais savoir ce qu'il est advenu de celle qui t'a appris à rendre plus fort encore les coups que tu prenais, et aussi peut-être parce que sa joie sincère de te revoir te touche bien plus que tu ne veux bien le croire. Bon et puis, il s'agirait de maintenir la conversation si tu veux continuer à te faire rincer toute la soirée - après tout c'est si gentiment proposé, ce serait dommage de ne pas en profiter. « Et depuis quand tu bois du champagne ? » Un rire ponctue la question, car tu n'aurais jamais imaginé Kota la guerrière du ring se faire servir une boisson aussi distinguée. Mais en vérité, vous n'avez jamais vraiment bu ensemble, alors tu ne t'es jamais posée la question, pourtant aujourd'hui la réponse te surprend. Serena Riverwood, Dakota qui boit dans des flûtes, ce sera qui après, Aaren qui se fait dorer la pilule sur son nouveau yacht ?


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Dim 24 Juil 2022 - 20:59

You can't wake up this is not a dream
Blue Ashes



« Bah j’habite ici, hahahaha ! » Je crie ça très fort, avec un rire du même volume, comme si je n’avais pas effectivement beaucoup voyagé depuis la dernière fois que nous nous sommes vues. Comme si je n’avais pas changé depuis le moment où nous étions comme deux petites filles, en marge des lumières, jamais sous le même toit, dans le même bar ou auprès d’une même personne. Nos cerveaux uniquement branchés sur l’option « Survie », nos membres épuisés par la peur, nos yeux fatigués de voir le rejet chez autrui. Elle avait toutefois un désavantage que je n’avais pas : elle était une surnaturelle quelques mois à peine après les horreurs déchaînées par Dark Dragon. Alors je me suis efforcée de lui apprendre mon avantage personnel : quelques prises de judo, quelques mouvement de self-défense. Pas de quoi devenir la reine des rings, mais de quoi faire une assez bonne démonstration aux agresseurs pour que leurs collègues ne retentent pas leur chance. J’avais savouré ces moments. Connaître une âme aussi blessée que la sienne apaisait la solitude et être utile était toujours un pansement incroyable pour l’ego.

Alors j’aimerai être là pour London maintenant, savoir ce qui lui est arrivé, où elle en est, quels sont les bonheurs et malheurs dans sa tête. Ou au moins lui retourner la question sur ce qu’elle fait là. Mais je n’y arrive pas. Le même alcool qui retient mes larmes de s’écouler brouille aussi toute ma vision comme mon empathie. À trop vouloir noyer mes anxiétés, je les ai faite tourner, comme un disque rayé, certes affaiblies, mais bien toujours présentes. Les blessures de Lily et d’Isra, récentes, réveillent les plus anciennes, et si l’alcool anesthésie temporairement, je ne suis clairement pas sûre qu’il cicatrise. L’image de mon réveil demain, du retour du refoulé une fois la gueule de bois arrivée, m’effraie et me pousse à attendre avec encore plus d’anticipation le champagne et l’oubli éphémère qu’il promet. Mais London n’a pas l’air aussi partante.

« Oh, c’est vrai, tu veux peut-être quelque chose de plus fort que le champagne ? Quand la serveuse repasse, commande lui ce que tu veux, t’inquiète. Et t’inquiète aussi pour la thune, le connard de patron me doit un paquet de sous alors il a pas intérêt à râler. Il sait pas se montrer raisonnable quand il voit des diamants ce con et… Enfin, pardon, pas de boulot à table, je veux pas que tu crois que je suis une Stonegold ou quoi, hahaha » Toujours le même rire parfum x verres de trop.

« D’ailleurs, on est pas obligé de rester à table ? J’ai vu que y’a une meute de richous qui sont descendus en Tesla de la Sillicon Valley pour profiter des chaleurs de l’Arizona. » Je baisse le ton même si, soyons honnêtes, c’est une boîte de nuit alors je hurle toujours. « Tu fais toujours de la magie avec tes doigts pendant que je les distrais avec mes pas de danses fa-bu-leux ? » Je mime, assise, mes soi-disant pas de danse, bien trop bourrée pour être gracieuse mais aussi pour avoir honte de quoi que ce soit. Alors que, mon Dieu, je devrai.

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Mar 2 Aoû 2022 - 3:10


blue ashesLow on self-esteem, so you run on gasoline

Billie Eilish avec les cheveux bleus Elle est ivre, Kota, ivre d'une joie que l'alcool fait couler dans ses veines et que tu connais bien toi aussi, London, cet état d'euphorie dans lequel tu t'es plongée tant de fois. Et c'est étrange de la voir ainsi, la voix trop forte et trop aigüe, le rire trop sonore et enjoué. Embrasée dans le feu de la lutte pour la vie, c'est ainsi que tu l'as connue, Dakota la survivante, la déterminée, la battante. Elle t'a tout appris, Kota, du moins elle a tout appris à tes poings et grâce à elle tu sais où frapper pour faire mal, pour faire saigner, pour qu'on te laisse tranquille enfin. Égarée dans la rue, c'est là qu'elle t'a trouvée, le corps meurtri par la haine de ceux qui n'acceptent pas le surnaturel. Elle t'a pris sous son aile et a sorti les griffes avant de t'enseigner comment te battre seule.

Elle parle de Stonegold et tu penses à Reby, songeant avec ironie qu'elle a bien plus l'air d'une riche dragonne que lui. Elle est humaine, pourtant, Dakota, d'un milieu pauvre qui n'a des Stonegold que la pierre et pas l'or. Elle parle de diamants, de son travail aussi et tu n'y comprends pas grand chose mais tu n'as pas le temps de poser les questions qui affleurent à tes lèvres, car déjà elle te propose de revenir un peu dans le passé. Étonnante pour n'importe qui d'autre que toi, la suggestion ne te surprend guère ; c'est une manière comme une autre d'occuper une soirée alcoolisée, une activité comme une autre à laquelle tu t'es bien trop souvent adonnée.

Et Dakota fut complice de tes larcins, c'était un peu ta manière de la remercier pour les conseils et les entraînements prodigués. Ensemble, vous écumiez les bars et les boîtes renaissant faiblement de leurs cendres, à l'ambiance aussi décrépite que les murs qui en tenaient les toits. Élève modèle, assistante parfaite, Dakota n'avait pas tardé à apprendre de tes tactiques, à les nourrir des siennes en distrayant vos pauvres victimes, elles qui ne connaissaient rien à la pauvreté véritable. Et ce soir, le ballet de vos illusions recommence, tandis que tu commandes d'abord six shot de tequila que tu comptes enfiler à chaque coup bien ficelé. Enfin tu en bois un tout de suite quand même, pour te mettre un peu dans l'ambiance.

Evan sera votre première victime, c'est ses potes qui ont dit son nom et tandis que Dakota le distrait, tu repères la poche du porte cartes et t'en saisis habilement. Easy peasy, il est bien trop sûr de lui, arrosant ce soir un contrat signé grâce à lui, il n'a pas la tête à se méfier et à faire attention aux affaires. Encore une victime parmi son groupe d'amis, ou de collègues, tu ne sais pas trop, en tout cas ils sont déjà cuits tandis que tu as encore la tête claire. Enfilés comme des perles de collier, les volés se succèdent comme les shots et tu sens les vapeurs d'ivresse monter. Éveillée et soudain pleine d'audace tu jongles même avec trois de tes verres vides, assez habilement il faut le dire, jusqu'à ce que l'un d'entre eux tombe par terre. Et tu ris, London, en titubant un peu, ta tête roulant pour se heurter à l'épaule de ton amie, ou du moins celle qui fût par le passé une alliée et qui redevient ce soir ta complice de méfaits.

« Eh, Kota, on tente le mec là-bas assis sur son téléphone ? Enfin pas assis sur parce que putain ce serait chelou mais t'as compris » Encore un peu lucide malgré l'ivresse qui monte, tu reprends ton sérieux pour poursuivre les affaires, ton rire se noyant lentement dans les airs. Entamée seulement, votre opération est coupée brusquement, par une extinction des feux totale et soudaine, éclipse des spots et des stroboscopes. Égarée dans la nuit noire, tu cherches des yeux un repère dans l'obscurité. « Eeeeeeh, il se passe quoi putain ? »


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Jeu 8 Sep 2022 - 12:40

You can't wake up this is not a dream




« Que… Il se passe quoi London ? »

Tout allait bien. Evan était trop occupé sur mes yeux couleur tequila pour regarder les doigts agiles de London. Tyler aimait trop danser contre moi pour surveiller son sac sur la banquette. Aaron voulait trop me parler de ses investissements crypto pour penser à son cash. La nymphe rit, jongle et parle n’importe comment alors c’est assez contagieux. L’alcool et le crime me font un peu quitter la noirceur pour voir un peu plus de nuances colorées. Et puis tout s’éteint.

« Pourquoi tout est noir ? »

Encore. J’attrape le bras de London, je m’agrippe aussi fort que je peux, étonnement terrifiée par les ténèbres. La nuit me rappelle Seattle, me rappelle la guerre et notre rencontre obscure. Les ombres des rues de Phoenix me semblent plus chaudes que ce noir absolu terrifiant. J’ai l’impression d’entendre des chasseurs à la place des danseurs et des flics derrière les serveurs. Le noir des angoisses, le noir des souvenirs qui ne sont chassés par rien, la prison noire bloquée sans distractions ou formes. Quand il n’y a aucunes couleurs, je ne vois pas le turquoise de la confiance en soi, seulement le bleu-gris de la tristesse paralysante. Pas l’orange de la joie, seulement le rouge du sang versé. Pas l’émeraude de la richesse, seulement le vert de la rouille, du déclin inarrêtable.

« C’est notre faute ? Parce qu’on sait pas profiter sans détruire ce qui est aux autres ? »

Est-ce que je suis si mauvaise gagnante que ça ? Je pensais que l’échec de mes relations passées, d’ange en étoiles, était du à mes défaites, mais peut-être que le futur ne sera assombrie que par mes victoires. Peut-être que Marisol a raison, que je suis incapable de donner, seulement bonne à prendre et à ravager, à dépenser et à piller.

« Pourquoi tout part toujours, London ? La lumière comme les gens ? »

Et pourquoi tu parles autant, aussi, Dakota ? Pourquoi tu travailles autant, pourquoi tu en demandes autant aux gens proches de toi, pourquoi tu te plains tout le temps, pourquoi tu souris tout le temps, pourquoi tu te bats tout le temps, pourquoi tu fuis tout le temps, pourquoi tu restes tout le temps, pourquoi tu parles autant mais sans rien dire, pourquoi tu te tais autant éloquemment, pourquoi tu délègues rien, pourquoi t’accomplis rien, pourquoi tu vois rien ?

« Pourquoi... »

Tout glisse hors de ma bouche. Vers cette nana que j’ai pas vue depuis des années, que je connais pas si bien que ça, mais qui est là et c’est déjà ça.

« Pourquoi est-ce que le surnaturel est venu nous montrer ses pouvoirs pour juste après se faire bouffer par un sérum ? Qu’est-ce qu’on est sensé faire nous, devant vous ? On doit avoir peur ou pitié, admiration ou quoi là, putain de merde !? »

Une deuxième fois, je sens les actions d’Isra comme une trahison dans ma gorge. Une deuxième fois, j’ai l’impression que je me trahis seulement moi-même, avec notre amitié en victime collatérale. Je me lève brusquement et lâche un « Putain de sérum de merde. » Je fais trois pas dans le noir avant de m’effondrer dans un grand fracas en me prenant les pieds dans une chaise. Je ne peux m’empêcher de trouver ça ironique.  

KoalaVolant
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Sam 4 Fév 2023 - 1:32


blue ashesLow on self-esteem, so you run on gasoline

Billie Eilish avec les cheveux bleus
Pourquoi tout est noir ?

T'as pas peur du noir, London, t'as appris assez tôt à te délester de cette phobie, a force d'y être exposée par des gamins cruels jusqu'à être désensibilisée. Tu portes des couleurs vives comme pour les invoquer dans l'obscurité, te dire que tu te suffis à toi-même, sans avoir besoin de lumière. Kota aussi porte des couleurs, ce bleu vif en étendard sur ses cheveux depuis que tu la connais, mais elle a peur, elle, ou peut-être que c'est l'alcool, qu'elle fait un de ces bad trip que tu connais trop bien, pour en avoir été autant la victime que le témoin.

C'est notre faute ?

T'as envie d'acquiescer, d'avouer non sans un élan de fierté pour cacher la honte que t'es bonne qu'à tout détruire au fond, incapable de construire sans nuire, pas fichue d'exister sans tout gâcher. T'as accepté ton destin à force, te plongeant toi-même dans cette fatalité délétère et stupide parce qu'au fond c'est plus facile de croire que tu vaux pas mieux, peu importe tes efforts. C'est un peu la solution du lâche que d'abandonner en invoquant le destin, de se terrer dans toutes tes erreurs passées, dans toutes tes difficultés.

Pourquoi tout part toujours ?

Ta mâchoire se serre et tu te revois poser cette question encore et encore, à une éducatrice bienveillante, à la lune trop froide et trop distante, à toi-même à chaque déception, à Serena quand tu croyais qu'elle ne serait pas comme les autres. Vingt ans que la question tourne en boucle dans ta tête, vingt ans que c'est la meme réponse. Parce qu'on en vaut pas la peine, Kota. Parce qu'on sait pas les retenir, les garder, parce qu'on sait pas se faire aimer.

Pourquoi ?

Une litanie de pourquoi qui tournent en boucle dans ta tête comme en écho à ses paroles. L'injustice dans sa voix ricoche contre celle qui sommeille au fond de toi, celle que tu tiens en respect par des larcins mineurs pour réparer l'écart trop grand entre la chance des autres et les galères sur ton chemin. « Eh, Kota- » Mais ta voix ricoche sur la sienne et seul l'écho t'est renvoyé tandis qu'elle poursuit sa tirade, prise dans le cercle des noires pensées.

Qu'est-ce qu'on est censé faire nous devant vous ?

Tu grimaces devant le nous, devant le vous, parce qu'évidemment, il y a un nous, les normaux, contre vous, les bizarres. Il y a toujours un vous et le nous n'est jamais que partiel, incomplet, élitiste. T'as envie de lui renvoyer sa question en écho, parce que tu sais pas plus qu'elle ce que t'es censée faire, ça t'est tombé dessus toi aussi et t'as pas eu de manuel, t'as juste appris à vivre avec, tant bien que mal, plus mal que bien. Mais le karma lui renvoie la balle alors qu'elle se prend les pieds dans une chaise.

Putain de sérum.

Le sérum, c'est ta seconde chance, celle que t'as attendue toute ta vie. Et elle est là a se plaindre, mais de quoi, elle qui a vécu sans les affres de se sentir trop différente, trop instable et trop imparfaite, incapable de s'intégrer et d'exister sans faire de vague. Le sérum, c'est ta chance d'être humaine, d'être comme elle, d'être libérée de l'angoisse de ces pouvoirs dormants que tu ne maîtrises pas. Si tu avais pu, tu l'aurais pris avant et peut-être qu'alors ta vie ne serait pas l'enfer qu'elle a été pendant toutes ces années. Tu aurais peut-être eu droit à la normalité, à la simple existence sans se poser de questions. Et tu aurais peut-être eu le droit d'être aimée, sans abandon, sans soupirs, sans crainte et sans déception.

Putain de sérum.

Elle ne sait pas, Kota, elle est privilégiée, mais l'ouragan en toi veut lui faire ravaler ces privilèges indus qu'elle dénigre aujourd'hui. Si t'étais a ma place, tu prendrais le sérum. Mais c'est pas le moment de commencer une scène, pas alors qu'elle vacille et menace de sombrer. Tu la relèves avec peine et l'aide a avancer. « T'habite où ? Je te ramène chez toi, faut qu'tu dormes, là. »


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Dakota Williams
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You can't wake up, this is not a dream / KotaLondon Empty Re: You can't wake up, this is not a dream / KotaLondon

Lun 27 Fév 2023 - 22:16
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You can't wake up cause this is not a dream
TW : ivresse, sexisme, violence


Dans ton cul, héhé.

Ah, apparemment l’alcool dans mon système m’a fait passer de SadKota (bien connue des lecteurs depuis le temps) à DumbKota, un peu plus originale mais visiblement pas sur ses choix de blagues. Elle (je suis incapable d’utiliser le « je » pour décrire mon propre comportement à ce stade) serait capable de lâcher des « Feur » ou des « C’est l’heure de t’acheter une montre » tant la vodka semble l’avoir faite régresser dans une enfance ridicule. Le trouble de London, l’agacement de la nymphe et la noirceur de mon amie : elle ne le voit pas, trop occupée à pourfendre les démons de la tristesse avec un espadon de stupidité et un bouclier de clown triste. Peu reluisant spectacle, mais assez salutaire à ce moment.

Merci Lonlon, t’es vraiment une super amie, tu écoutes mes blagues nulles et puis tu joues à la voleuse avec moi et tu me supportes qui râle et puis tu danses bien et puis franchement t’es trop cool enfin voilà.

DumbKota est bavarde visiblement, mais au moins elle est honnête et réelle, je ne vais pas la désavouer. Puis un des videurs fait une réflexion sur notre passage.

« Bah tiens, voilà la Boss qui s’est trouvée un nouveau jouet pour une nouvelle nuit où elle tient plus debout. »

Une Dakota sobre, telle que moi, aurait certainement répondu sèchement que ce n’était pas un très bon plan business de critiquer ses clients pour faire ce pour quoi le lieu est marketé. Qui viendrait boire dans une boite de nuit où on vous critique pour boire ? C’est ridicule, et, encore une fois, ça prouve le mauvais goût de Samantha (qui, rappelons le, a tout de même embrassé Ambrose Atkins, donc on est sur ce niveau là).

Mais là, Dakota n’est pas sobre. Et DumbKota comme SadKota ont une petite sœur beaucoup trop colérique et violente. AngryKota. Et elle a pas besoin de chaise pour voir rouge, pour se jeter sur le videur et pour lui rappeler que le client n’est peut-être pas roi mais qu’elle est toujours reine. Pas de belles prises de judo, pas d’habiles stratagèmes ou d’outils étonnants. Juste une série de droite directement sur le visage pour maximiser l’impact et la douleur.

Cette soirée ne sera plus noire, plus bleue : elle sera rouge.
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London Ashford
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You can't wake up, this is not a dream / KotaLondon Empty Re: You can't wake up, this is not a dream / KotaLondon

Jeu 27 Juil 2023 - 8:40


blue ashesLow on self-esteem, so you run on gasoline

Billie Eilish avec les cheveux bleus
T'es vraiment une super amie.

Ouais, London t'es une super amie. Le genre qui se soule avec sa pote plutôt que de compter ses verres et lui dire d'arrêter pour son bien. Le genre à proposer des plans foireux sans réfléchir aux conséquences. Le genre sur qui on peut s'appuyer à condition de l'héberger parce que t'es pas un clown, London. T'as bien compris que l'amitié c'était que du donnant-donnant et que si tu prends pas ta part, tu feras jamais que donner.

Ouais, t'es une super amie. Alors quand l'autre videur se précipite pour porter secours à son pote qui se fait fracasser le crâne, tu t'interposes en bondissant sur son dos et tu tentes les fameuses techniques que ton amie t'avait apprises. Parce que c'est ça au fond l'amitié, se soutenir dans les moments difficiles, sans se poser trop de questions. Une autre aurait sans doute pas fait ce choix, sans doute qu'elle aurait tenté d'arrêter la bagarre, ou pire d'appeler la police, mais tu sais bien que ça sert à rien. Kota est bien trop énervée pour que l'on songe à l'arrêter, et elle a la peau bien trop sombre pour que la police soit juste.

Et puis, parce que t'es une super amie, t'as pas envie de gâcher ce moment. Non, t'as envie d'en profiter, d'y mettre toute ton adrénaline, de prendre un paquet de popcorn pour encourager ton amie. Tout ça parce que t'es vraiment une super amie. Alors, quand Dakota cesse de frapper et qu'elle commence à chanceler, c'est toi, la meilleure des amies, qui l'invite à s'en aller d'ici. T'essaies de lui faire dire où elle habite et c'est laborieux au début mais vous finissez par trouver, non sans détour et sans fous rires. Sa maison qui respire le luxe invite à la tentation cleptomane.

T'es une super amie, London, t'as bien rempli ton rôle ce soir. Alors au fond, est-ce que c'est grave, si demain quand elle se réveille, il manque quelques babioles chez elle ?


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You can't wake up, this is not a dream / KotaLondon Empty Re: You can't wake up, this is not a dream / KotaLondon

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