TW : VIOLENCE, injures, xénophobie, VIOLENCE
Les yeux rivés vers l’horizon, les paysages désertiques continuent à courir sans chuter. J’ai ouvert la fenêtre pour faire courir mon index et mon majeur dans l’air. Ma tête est posée lascivement contre le rebord, et la vitesse fouette mes paupières et mes cheveux. Castiel ne faisait pas de pause, au volant. Parfois, j’élève la voix, je demande où on va, et il se contente d’être évasif. Des fois, il invente une réponse absurde, et je suis surpris d’essayer d’y croire. Oui, Ambrose, nous allons chercher des aliens. Oui, Ambrose, la zone 51 c’est dans le coin. Bien sûr, Ambrose, on va creuser des tombes en avance pour tous les autres collègues. J’ignore quelle est la possibilité qui me ravit le plus. Si j’avais été tenté de dire oui et de hocher la tête à chaque proposition, je fixe ma main qui surfe sur les vagues du vent.
Nous étions partis à l’aube. Castiel n’avait pas donné d’informations, et entretenait cette aura de mystère étrange. Loin de trouver ça effrayant, je taisais l’adrénaline qui emplissait mes veines, pompée en grande quantité par mon coeur qui voyait là dedans un peu d’action, une mission de la plus grande importance. Si Saskia ne voyait pas mon potentiel, alors son ????/// !!!… ?? le verrait. Je sors une clope, la fume, en propose au jeune homme. L’excitation du danger se mêle sans cesse à l’anxiété, et je mâche chacun de mes filtres comme si mes nerfs s’y déposaient. J’ai des piques contre les tempes, et des éclairs dans les paupières. Si je respire hors de la voiture, je pourrai sûrement voir des indices, comprendre ce qu’il se passe.
Il était treize heures, et ça faisait exactement une heure et treize minutes que je n’ai pas envoyé de messages à Nova-Blue. Il n’y a pas de réseau dans l’endroit où on est, et je fume davantage. Elle va s’inquiéter. Elle va être en colère. Elle va pleurer. Elle va être triste. Elle va hurler. Elle va partir. Elle va mettre mes affaires dehors. J’imagine ses scénarios, et refuse de devenir leur réalisateur.
« C’est quand qu’on a du réseau ? Ma copine va s’inquiéter ... »
Je lui avais bien entendu parlé de tout ce qui s’était passé. J’ignorais si ça l’intéressait, mais j’avais des bêtes sourires en le disant. C’était un peu de baume dans une voiture trop rêche, avec des sièges en cuir qui semblait râper toute assurance.
« Elle fait de la gym, on s’est revus récemment, ça se passe bien, c’est vraiment super et j’ai pas envie qu’elle s’inquiète donc peut-être tu pourrais me dire où on va, au moins je la rassure enfin moi je m’en FOUS HAHA mais je m’en FOUS de où je vais moi mais pour elle enfin tu comprends non enfin t’as compris enfin je sais pas allez …. ??? »
Ni les dunes, ni le désert, ni même les cactus ne m’aident. Ils sont muets, et me rappelle que Phoenix est étouffante en été et qu’août est loin d’être un mois si chaleureux. Pour éviter de me cramer les yeux, j’ai des lunettes de soleil sur le nez, et je les tiens d’une main quand je mets la tête dehors pour éviter qu’elles s’en aillent avec le vent. Il semble me jouer des tours, et je refuse de perdre quoique ce soit par sa faute.
Faut te barrer, Ambrose.
C’est ce que je me dis quand on y arrive. Les barres de mon téléphone sont toujours aussi muettes. Peut-être que Castiel va m’emmener creuser ma propre tombe et m’abattre devant d’un coup de fusil. Je déglutis et fume la neuvième cigarette de ma matinée. Il est toujours aussi muet quand je parle de moi, cryptique quand je parle de nous, évasif quand je parle de la mission. La voiture est une antre étrange, et je finis par me rassurer en me disant que ça reste plus intéressant que nos missions infinies de surveillance.
Faut te barrer, Ambrose.
Le frein à main s’enclenche d’un coup et la ceinture de sécurité m’empêche de manger le pare-brise.
« Putain mais Castiel, tu l’as où ton putain de permis et … ? »
La poussière envahit le véhicule et je manque de cracher mes poumons sur le tableau de bord. J’ai du sable dans la bouche et dans les yeux.
Pas réellement un soucis, parce que je lève les yeux et j’ai la stupeur qui vient me crever le coeur. Il y a un homme devant nous. Il fait peine à voir, avec des joues creusées, des sillons sur les joues et une inclination étrange. Je plisse les yeux pour mieux le décrire depuis mon siège, passant négligemment une manche de ma chemise sur le pare-brise pour mieux voir. Ses cheveux sont emmêlés, et pendant un moment, je me demande pourquoi Castiel m’a emmené voir une épave. J’étais une barque en bon chemin, et j’avais pour ambition de devenir un beau bateau de croisière pour tout le monde un jour. Sûrement qu’il voulait me faire contempler les abysses, voir où je ne devais jamais tomber.
Pourquoi ce visage précisément me semble familier ? Je creuse ma mémoire dans tous les sens, si bien que ma tête devient une ruche où bourdonnent des tas d’informations plus contradictoires les unes que les autres. Je devais avoir vu ta tête sur une affiche, ou dans la rue, ou c’était une connaissance, ou un type en soirée, ou un ancien collègue. J’ai des flashs de télévision, alors je me surprends de me demander si c’était pas une sorte d’acteur, de chanteur, de célébrité quelconque. Dans tous les cas, il serait pas réellement en état de me signer un autographe.
T’es qui, putain.
Castiel parle, et je comprends que c’est une sorte de cadeau. Je me fige sur mon siège et me demande quels seront les ordres. Je déglutis et préfère rester à l’abri dans la voiture. Les yeux rivés sur l’homme, je continue à faire tous les chemins cognitifs possibles et inimaginables. Il y a une télé. On est en août. C’était y a pas si longtemps. Je me vois dans ma voiture et je croise son chemin. C’est peut-être un type de mon laboratoire connu, un supérieur que ma mémoire visuelle n’a pas encore imprimé.
T’es qui, bordel de merde.
Castiel n’aide pas, et les dunes sont toujours aussi muettes. J’essaie de faire de l’eye-contact aux cailloux, mais ils semblent aussi figés de stupeur que moi. Ma tête fait des loopings et je pourrai sentir le harnais se détacher à chaque virage. A tout moment, je suis éjecté de la voiture, et tout me semble dangereusement instable.
J’avais vu cette dénomination. Je prends le nouvel indice. Il y a une télé. Il y a un canapé. Nova-Blue est à mes côtés et on regarde les informations sans réellement les écouter. On est occupés à se faire des bracelets, des tresses, à compter les pièces de puzzles et je lève de temps en temps les yeux sur le monde extérieur. Il paraît qu’il y a des célébrations, des Accords, et soudainement, des flash-infos enflamment les chaînes d’informations en continu. Il y a des têtes placardées sur toutes les chaînes. On tente de mettre d’autres programmes, mais le visage de plusieurs hommes apparaît. Parmi eux, je superpose les traits de celui devant moi.
Maître de l’Air, assassinat, présidente, danger, tentative, fuite, danger, cavale, rançon, récompense, danger, coma, chaos, guerre, danger, protection, restez chez vous, danger, évènements étranges, surnaturels, danger, allocution, discours, danger, Cordelia, danger, nymphe, air, danger, explicable, courir, danger, garde, danger, danger, danger.
D A N G E R.
Je le fixe. C’était donc
J’aimerai avoir peur, mais j’ai ma trachée qui pompe tout le sang de mon coeur, de mon cerveau, de mon corps. J’ai les yeux rivés sur lui, et j’attrape mes béquilles à l’arrière.
Si un courant d’air devait mener cet assassin, c’était celui de la vengeance et de la justice. Castiel me confirme qu’il est une grande et honnête personne en s’établissant comme un véritable karma, s’effondrant sur n’importe qui.
Aujourd’hui, je sais que les dunes peuvent chanter des mélodies étranges entre deux courants d’air et grains de sable. J’espérais qu’en tant que maître de l’air, il puisse remplacer l’air étouffant par les chants de la justice.
« C’est le gars qui a tenté de buter la présidente, hein ? »
Pourquoi je suis heureux comme un gosse à qui on a offert une Playstation à Noël ? Mes peurs sont matérialisées, et je constate qu’elles sont miteuses. J’ai plus réellement peur des croquemitaines et des monstres sous mon lit quand je vois ses membres qui peinent à agir, ses jambes faibles, sa mine renfermée et la lourdeur de sa cavale.
Pourquoi c’est à cause de
« C’est bien lui, hein, Castiel ? Castiel ? OH ? »
Les requins, ça arrête de respirer si ça cesse d’avancer. Je suis un requin marteau, je l’ai toujours été. J’ai des mots brûlants dans la bouche, et l’envie de tout casser. C’est à cause de lui. C’est lui. J’ai peur pour tout le monde. Mon téléphone est toujours hors-réseau. J’ai moins peur pour Nova-Blue maintenant que j’ai en vue le véritable danger.
Castiel montre l’homme du bout de son menton. Je souris d’autant plus. Je pourrai l’enlacer, sauter en l’air si mon genou était fonctionnel, le remercier. Qu’il dise à Saskia qu’on a fait quelque chose de grand. Ce soir, je pourrai dormir en me disant qu’on a un peu apaisé des esprits fatigués.
Je prends une dernière taffe sur ma cigarette et la tend à mon collègue.
« Attends, tiens moi ça, et tire pas dessus. C’est la mienne. »
Je m’avance. Si c’était mon moment, mon tour, à moi de jouer, j’ai pas réellement d’armes à part ma colère autour de mes poignets et ma rage en guise de collier. Je serre mes béquilles. Je peux légèrement faire toucher mon pied au sol et une serait largement suffisante. C’est parfait.
« Tu veux pas nous étrangler ? Etonnant, ça. » j’ai la voix plus aiguë et tremblante, sûrement. Je m'entends mal, mes oreilles sont un feu d'artifice trop bruyant.
Je lâche une de mes béquilles et prend l’autre à deux mains. Prenant un léger élan derrière ma tête, je ferme les yeux pour concentrer mes (maigres) forces sur ce coup. L’acier percute sa tempe et ma gorge émet un son indescriptible, entre la stupeur, l’excitation, la joie et la peur.
« Alors, ils sont où, tes autres copains ? Tu veux pas réessayer d’en buter d’autres, des gens qui vous ont rien demandé, à toi et à d’autres putain de monstres de votre genre ? »
Crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crèv...
La béquille se déforme.
Crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève …
J’aimerai que Castiel filme, qu’il puisse montrer l’étendue de notre utilité et de nos exploits.
Crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève, crève.
C’était naïf de penser qu’il y avait autre chose, dans cette immense guerre, qu’eux ou nous. C’est eux ou mes proches. J’ai les poignets douloureux de frapper sans cesse, et ma béquille me prouve que plus que jamais, elle est un soutien essentiel dans le maintien de la justice.
J’ai le souffle court. Haletant, je lève les yeux au Ciel, sourire vers les astres.
c̷̨͔͔͕̭̟͙͈̗̝͙̣̅͂̈́͒͆̈́̒́͘͘ͅͅŗ̷͚̣̩̒̀͠è̴̛̺̙͈̅͒͂̿̔̉̑̊͒͒̈́̈́̀͠v̷̢̧̡̨͉͉͚̰͖̫̦̗̯͓̅͌͂́͌̿̉͠ͅè̶̙͚̲̟̮̫͖͍͕̥͎̦̑̇̔̉͌̓̕,̸̡̼͕̦̼͓͚͚͎̰͉͂̌͗̆̈́̃̾́̈́͘͘̕ ̶̢̻̞͚̗̮̮͕͓̹̲͉̘̟̭̇̈́̅͝c̶̝̲̪̓̐̈́́̃͋̌͒r̶͙̰͔̱͉͙͓̓͗̇͑ȩ̶͎̞͚͎̟̪̀̊͒̔̍̔̽̄̅̎̚v̶̙̩̹̳̼̂̆̇͒e̵̛̛̛̝̖̫̜̯̱̦̿͋̑̏͛̊͋̕͝͝͠,̴̢͍͚͙̟̯͕̱̟̞̀͋͒́̉̈́͑̀̔̓̎͜͝͝͠͠ͅ ̶͔͓̳͍̟͚̺̺̯͕̘̀́̐̀ͅc̵̨̻͙̦̪͔̜͖̥͔̲̻̃̀͛̅̾̍͛̓̇̀͒̾̽͘̕r̶̻̯̺̓̓͜͝è̵̢̫̼̝̼͈̘͙̞̦̙̮̐v̴̛̛̖̤̘̔̿͆̿̈̊̚͝e̶̡̞̗͈̣̞̤͎̫͖̺͚̪̎̂̾̕͜,̶͚̺̠̰̰͚͈͚̔͂͌͋̍̎̅̉̓̇̑͐̒̒͜͠ ̵̠̩͐̊̌̿̈́̿̀̀́̾͊͗̌̄͝c̵̱̦̱̞͔̻͙̥͚͚͙̖̞͙̳͑͌̊͑̀̓̍̓̾r̶̭̂͒͋͒̒͂͑̓͗̉̎̀͘̕ę̵͇̯͔̲̳͍̪̗͕͚̀̉̓̃̓̀̈́̎̆̈̆̿̌̂͜͝v̵̫̙̘̞͚̠̗͕̟̯̊͐̈́͛̍͂͂̕͝ě̷͓̖̟,̶̻̻̮̖̖̞̳͉̰̓͊͆̂͗̅̀̂͌̌̀͋̉͜͝ͅ ̷̡̢̝̳̜̻̣̮̱͇̟̤͙̤̈̋̃̈̔̋͐͑̈́̅͘͘͝c̷̬̩̺͚̥͇͔̭̻̞͉̓̆̈̉̀͊͗͘͘r̴̢͓̠̲̭̠̖̰̲̝̺̩̞͎̿̕͝è̵̢͎͈̻̪͕̥̘̈͊̉v̷̢̩͇̼̼̲̀̌͊͋̄͒̌͂͌̿͠͝͠ē̵̢̺̹̹͈͕͖̠͉͈̘͚̗͒̈́̈́ͅ,̶̧͔̙̙͕̪̭̪̺̯͖̹̲̜͗̈̑̉̾̌͌̉̉̋͘͠ͅ ̷̡̱̼̮̮͖̥͕͑́̍̅̈̈c̶̡̜̀͋̐̈́ͅͅr̶̫͕̼̟̥̍̆͐͑ȩ̶͈̗̰͕̺̣̫̠̀͂̀̈́͋͐̿̑̉͗̉̚͝ͅv̶̧̢̡̺̯̳̮͖̬͉̪͈̬̼͗͑̏͑̇̋̆̄͂̊̃̆͌̒͜͝ė̷̞͉͆̅̊͊̀̂͂̍̿̈́͋̆͘͘,̷̲͓̤̮͎̮̩̞̠͙͕͙̱̩͒͂̅̒̓̿̀̏ ̸̝̥̯̋̓͋̑̊̽̆͗̋̆̓͂̅̈́̚ĉ̷̛͕͋̽̓ŗ̵͓̮̖͕̾è̸̜̦͖̗͉̖̋̈́̽̕͝v̸̰͈̊̈́̀͗͌̈́̒͛̓͗̊͌͘̚͝e̴͉̲̞̣͎̺͚͈̋̕ͅͅ,̸̳̣͎̘͔̤͌̽̈́͗̊̔͆̎͠ ̴̨̰̳̓̓ͅç̷̛͋̉̎̓̑͆͌̉͒͝͝r̴̩̟͔̝̟̻̱͎̱̥̳̙̤͖̐̋̀̍͐͘͜ę̴͓̤̫̪͎͖̱̹̜̟̀̔̊̓̈̚͜͜͜v̴̢͈̺̮͍̜͍̗͚̝̹̈́̓e̴͈̭̖̤͐ͅ,̵͇̤̘̯͍͉̠̝̥͉̟̘̯̯̦͆̑͂̇͐͊̃̔̑ ̵̝̘͓̗͔͆̔̋c̶̳̪̤͖͙͙̺̤͒̓͂̾̄̆͑̀̈́́̕̚r̸̞͉͖͛̉́̏͂̽̾̔̐͐̇è̸̢̨̡͍̦̼̬͔͔̭̦͚̼̀̽̐͂̅͆̍̐̃̽̑̑̕̚͜͜͝v̵͎͉͇̊̋̈́̄̉̉̀̂͝e̸̮͕̤͉̜̺̰̹̳̫̣̦̋̾̐̔̈̃̄̓̓̍̋͊,̸̢̡̨̱͇͈̭̖̠͈͆͌̎̿̾̇̌̈́́ͅ ̶̧̡̭̲͍̓͐̎͑̂̓̀̆̌̐̓ç̵̛͈͈̹̙̼͉͊̔̉́́̌̐̑̈́̀͋̂͊ȓ̶̬̼̳͍̖̼̗̥̠̦̩̳̇̄͋́̿͑̑̊͜è̴̗̞͈͎̤̤̂̈̈̚͠ṿ̴̛̰̦͈͆͆̐͋̌͒͘͠ę̴̛̦̩͓̳͔̼̗̺̖̼̄͌́͗̀̽̅͛̑̔̉̓̿͝,̷̡̤̝̠̫̭͔͇̘̞͎̌̐ͅ ̵͈̫̬̳͉̬̰͆͋c̷̢̬͖̊̚͜ṟ̴̢̡̨̠̻͓͇̩̫̜͈̭̐̽̈̚è̵̛̘̜͕̤͚͎͖̬̹̺̠͛̀̇̅͝͝v̵̢̨̺̿̿͋̅̑͒͌̄͜͝͝͠͝͝͠ȩ̴̣̙̰͍̻̱̙̂͐̉͝,̴̨̜̪̦̜̥̬͖̩̺̳͊̆̾̊̂̔̓̃̔͛̈̊̒̊͜͝ͅ ̶̨̟̣̲̞̠̏̆̐̎͗̑́̄͂͘̕͝ͅc̵̫̤̣͖͊̏̋̊̓̌̽̓͆͐̆̿͊́͝ṙ̷̢̤̭̲̫̦͎̱̗̞͈̩͖͌̈́̿͑͛̅̓͋̃ę̸͇̰̬̼͉̦̞̺͚̥̣̀̅̒v̶̨̹͓͙̑́̔͌͐̂̑̐̑̌͠ẹ̷͑͑͂̍̓̀,̸̦͙̤̘̭͉̬͍͓̰̃̃̾̍̍͂̕͝ ̴̡̡̨̧̰̯̳͔͖̮̝̥̺̯̜̃̑͋̃̈́̈́͊͋̔́̚͘̚͝͠c̴̛̠͍̺̟͖̅̃̓͂͌͛̈́r̷̢̛̥̠̱̼̹͍̹̖̉͌͑̋̊͗̓̚͝͝è̷͖̊̿̅͋̈́̆̎̈͆̓̚͝͝͝v̵̛͉̻̱͋̊͒̀̽̎̑͗̓̀̚̕̕͝é̴̢̗̞̠͖̜̫̯̫̩̦̦̽.̸̨̲̰̠̘̪̳̓͗̐̾̈́͊͘
« Attends, Castiel ! Viens ! Viens là ! Attends ça serait dommage quand même, c’est rare des occasions comme ça ! Des ordures, on en voit, mais à ce niveau-là haha ! » je dis en me marrant.
J’ai envie de lui éclater ma cigarette dessus, et je suis presque déçu de l’avoir laissée à Castiel pendant un petit moment. Elle a envie de participer, elle aussi, au grand incendie des injustes et des bannis.