- Shoshana StonegoldADMIN ◊ PACTE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : nenes (elle)Messages : 582Âge : 44 ansNombre de dés : 4Résidence : Paradise Valley, PhoenixProfession : Travaille au centre d'accueil pour femmesFaceclaim : Sarah PaulsonPouvoirs/capacités : Gorgone de niveau 3. 27 serpents dissimulés en permanence et qui peuvent se détacher. Contrôle du corps d'une autre gorgone avec consentement. Développe ses pouvoirs de détection de mensonges. Manie la dague.Crédits : tripolars (ava) adamantium (aes)Disponibilité RP : 4/4 ー FullMulticomptes : River ❈ Caelan ❈ Cléophée ❈ Stella ❈ Scarlett ❈ ZephyrPoints : 903Joueur•se
L'instant d'après (gabriel)
Mer 20 Avr 2022 - 23:38
Gabriel Hayden Crowley
Shoshana Stonegold
Each of us has a unique part to play in the healing of the world.
La scène passe et repasse dans son esprit, pourtant Shoshana n’arrive pas à se convaincre qu’elle vient bel et bien de se dérouler devant ses yeux. Il y a si longtemps qu’elle en veut à Cadmus qu’elle n’aurait pas pu imaginer une telle réaction. Mais si elle n’avait rien contre l’idée de rendre sa vie plus difficile, elle se rendait bien compte que, cette fois-ci, elle allait être impossible. En attaquant la présidente, en créant cette aura de chaos dans les rues de la capitale et en disparaissant aux yeux de la foule, il était devenu la cible numéro 1 du public et le corps désarticulé de Casey Cearbhall qui gisait maintenant là où se trouvait quelques minutes plus tôt son mari ne laissait rien envisagé de bon pour la suite des évènements. Plus qu’à Cadmus, c’est à Alaya qu’elle pensait. Elle n’avait pas envie que sa fille ait à souffrir de la perte de son père mais elle savait que les actions de Cadmus auraient des répercussions sur la jeune fille et cela lui tordait l’estomac.
Pourtant il n’était pas temps de contempler les désastres de l’évènement. Une fois le choc de la disparition de Cadmus passée, c’est la douleur dans sa jambe qui la fait revenir à l’instant présent. La foule et la cohue dans laquelle elle se trouve ne l’ont pas épargné et en voulant aider elle s’était empalée sur une barre de fer qui dépassait d’un mur proche d’elle. La plaie ne semblait pas profonde mais irradiait d’une douleur vive et la faisait boiter. Elle comprenait qu’il était temps pour elle de quitter les lieux. Elle devait rentrer chez elle. Elle aurait pu sauter dans un portail zouwu et se retrouver à Phoenix en quelques minutes, mais son regard scannait la foule pour tenter d’apercevoir Alaya. Marchant avec peine, elle tente de se frayer un chemin au rythme des bousculades et des gens qui crient pour se retrouver dans la folie générale.
Au détour d’une rue, elle croise un regard qu’elle ne cherchait pas mais qui lui réchauffe rapidement le cœur. « Gabriel ! » Elle crie pour couvrir le bruit ambiant, s’approchant de lui au rythme ralenti de sa douleur. Arrivée à son niveau, elle le sert dans ses bras. Si elle ne s’attendait pas à le voir, elle est soulagée de voir qu’il semble aller bien. « Tu n’as rien ? » Elle demande tout de même en l’inspectant plus en détails. Autour de lui, elle remarque les gens blessés qu’il a commencé à aider et le reconnait bien là. Toujours prêt à se rendre utile, toujours prêt à donner de son temps et de son cœur.
Pourtant il n’était pas temps de contempler les désastres de l’évènement. Une fois le choc de la disparition de Cadmus passée, c’est la douleur dans sa jambe qui la fait revenir à l’instant présent. La foule et la cohue dans laquelle elle se trouve ne l’ont pas épargné et en voulant aider elle s’était empalée sur une barre de fer qui dépassait d’un mur proche d’elle. La plaie ne semblait pas profonde mais irradiait d’une douleur vive et la faisait boiter. Elle comprenait qu’il était temps pour elle de quitter les lieux. Elle devait rentrer chez elle. Elle aurait pu sauter dans un portail zouwu et se retrouver à Phoenix en quelques minutes, mais son regard scannait la foule pour tenter d’apercevoir Alaya. Marchant avec peine, elle tente de se frayer un chemin au rythme des bousculades et des gens qui crient pour se retrouver dans la folie générale.
Au détour d’une rue, elle croise un regard qu’elle ne cherchait pas mais qui lui réchauffe rapidement le cœur. « Gabriel ! » Elle crie pour couvrir le bruit ambiant, s’approchant de lui au rythme ralenti de sa douleur. Arrivée à son niveau, elle le sert dans ses bras. Si elle ne s’attendait pas à le voir, elle est soulagée de voir qu’il semble aller bien. « Tu n’as rien ? » Elle demande tout de même en l’inspectant plus en détails. Autour de lui, elle remarque les gens blessés qu’il a commencé à aider et le reconnait bien là. Toujours prêt à se rendre utile, toujours prêt à donner de son temps et de son cœur.
. . .
- InvitéInvité
- PersonnageJoueur•se
Re: L'instant d'après (gabriel)
Dim 19 Juin 2022 - 11:48
L'instant d'après
The Sound of Chaos
C'est un début de journée plutôt tranquille. J'ai même le temps de faire un petit smiley sur le plâtre que je viens de poser sur le bras d'un petit garçon qui est tombé de trottinette. Un bras luxé que j'ai pu remettre en place grâce à un nouveau sort appris juste la semaine dernière, mais j'ai quand même décidé de mettre un plâtre pour que le petit ne se fasse pas plus mal au même endroit. Il m'a l'air téméraire, et sa bouille rousse me rappelle vaguement un autre patient régulier, téméraire lui aussi.
Et que je ne te revois plus ici ! Lui dis-je d'un ton faussement autoritaire, accompagné d'un frottement amical dans les cheveux.
Il hoche la tête et sourit faiblement, sans doute encore un peu secoué par sa chute. Mais soudain, je le vois relever la tête d'un air inquiet, et je commence à entendre pourquoi. Une sorte de clameur commence à résonner dans le couloir. Les murmures habituels sont plus précipités, les décibels commencent à augmenter et quelques cris effrayés se font entendre.
Je tapote le bras du garçon d'un air rassurant avant d'ouvrir doucement la porte de la salle dans laquelle on s'était installés. Tous.tes mes collègues courent dans tous les sens, dans un mouvement de panique générale qui me hérisse les poils. J'en attrape une au vol et lui demande :
Naomi, qu'est-ce qu'il se passe ?
Elle relève la tête et je sens la panique dans ses yeux. Je lui attrape la main pour la calmer.
Elle prit une grande inspiration puis énonce :
Un… attentat. Des morts. Des blessé.es. Ça commence à affluer.
La panique commence à m'etreindre moi aussi, et je sens que l'on pense tous.tes à la même chose : la guerre, et la peur de la revivre. Que la moindre étincelle déclenche un feu que personne ne pourrait éteindre.
Je retourne dans la salle auprès du garçon pour le rassurer, quand je vois ses parents le récupérer et me faire un geste de la main. Ils me regardent d'un air grave. Ils savent - et je sais - que le devoir m'appelle.
Je rejoins mes collègues urgentistes qui font déjà face à un flot de blessé.es et je me décompose. On a pas assez de personnel aujourd'hui, pas assez de lits… On ne pourra pas tous.tes les accueillir.
On était souvent confronté.es à ce genre de situation pendant la guerre. Le manque de temps, le manque de place. Et dans ces moments-là, il valait mieux aller au coeur de l'action pour soigner les blessé.es sur place. Mais dans ces moments-là, le doux visage de Sol était près de moi. Ensanglanté et poussiéreux, mais son faible sourire rassurant l'illuminait.
Mais je suis seul aujourd'hui, et je secoue la tête pour revenir dans le présent. Je m'élance, sûr de ce que je dois accomplir.
Je me retrouve rapidement dans un chaos général, et en chemin vers l'épicentre de ce séisme politique qui venait de se produire, je trouve un petit groupe de blessé.es dans une ruelle. Je tourne mon attention vers une femme : elle s'est recroquevillée derrière une poubelle pour se mettre à l'abri, visiblement incapable de marcher. À coups de petits massages sur la cheville, elle tente visiblement de raviver celle-ci pour pouvoir fuir loin de ce chaos. Je m'accroupis vers elle et lui murmure des mots rassurants en pointant du doigt ma blouse de médecin. Mais ici, pas le temps de mettre un plâtre : c'est mon côté sorcier qui prend le pas et j'applique mes mains pour soigner la cheville foulée.
Confuse, elle me regarde avec des grands yeux effrayés. Je soupire. Apparemment, tout type de catastrophes ravive la peur des surnaturel.les, comme si nous étions des bouc-émissaires quoi que nous fassions.
Je respire un grand coup, prêt à partir dans un discours pour la rassurer quand j'entends mon prénom à travers la cohue.
En me retournant, je vois Shoshana arriver clopin-clopant vers moi. Je reste immobile pendant quelques secondes, le choc de la voir depuis quelques temps, je ne sais combien de temps, je ne sais jamais combien de temps, et dans ce contexte. Elle arrive jusqu'à moi et me prend dans ses bras.
Je… oui, oui, je vais bien.
Je la reconnais tout de suite à son air inquiet maternel et ses sourcils légèrement froncés, tandis que je la vois m'inspecter sous toutes les coutures. Elle sait que je ne le dirais sans doute pas si j'étais blessé, et je lui fais un faible sourire.
Toi par contre, ta jambe… laisse-moi voir ça.
Je l'entraîne un peu à l'écart pour prendre le temps de l'ausculter, si elle me laisse faire.
Comment tu t'es retrouvée ici ?
Et que je ne te revois plus ici ! Lui dis-je d'un ton faussement autoritaire, accompagné d'un frottement amical dans les cheveux.
Il hoche la tête et sourit faiblement, sans doute encore un peu secoué par sa chute. Mais soudain, je le vois relever la tête d'un air inquiet, et je commence à entendre pourquoi. Une sorte de clameur commence à résonner dans le couloir. Les murmures habituels sont plus précipités, les décibels commencent à augmenter et quelques cris effrayés se font entendre.
Je tapote le bras du garçon d'un air rassurant avant d'ouvrir doucement la porte de la salle dans laquelle on s'était installés. Tous.tes mes collègues courent dans tous les sens, dans un mouvement de panique générale qui me hérisse les poils. J'en attrape une au vol et lui demande :
Naomi, qu'est-ce qu'il se passe ?
Elle relève la tête et je sens la panique dans ses yeux. Je lui attrape la main pour la calmer.
Elle prit une grande inspiration puis énonce :
Un… attentat. Des morts. Des blessé.es. Ça commence à affluer.
La panique commence à m'etreindre moi aussi, et je sens que l'on pense tous.tes à la même chose : la guerre, et la peur de la revivre. Que la moindre étincelle déclenche un feu que personne ne pourrait éteindre.
Je retourne dans la salle auprès du garçon pour le rassurer, quand je vois ses parents le récupérer et me faire un geste de la main. Ils me regardent d'un air grave. Ils savent - et je sais - que le devoir m'appelle.
Je rejoins mes collègues urgentistes qui font déjà face à un flot de blessé.es et je me décompose. On a pas assez de personnel aujourd'hui, pas assez de lits… On ne pourra pas tous.tes les accueillir.
On était souvent confronté.es à ce genre de situation pendant la guerre. Le manque de temps, le manque de place. Et dans ces moments-là, il valait mieux aller au coeur de l'action pour soigner les blessé.es sur place. Mais dans ces moments-là, le doux visage de Sol était près de moi. Ensanglanté et poussiéreux, mais son faible sourire rassurant l'illuminait.
Mais je suis seul aujourd'hui, et je secoue la tête pour revenir dans le présent. Je m'élance, sûr de ce que je dois accomplir.
Je me retrouve rapidement dans un chaos général, et en chemin vers l'épicentre de ce séisme politique qui venait de se produire, je trouve un petit groupe de blessé.es dans une ruelle. Je tourne mon attention vers une femme : elle s'est recroquevillée derrière une poubelle pour se mettre à l'abri, visiblement incapable de marcher. À coups de petits massages sur la cheville, elle tente visiblement de raviver celle-ci pour pouvoir fuir loin de ce chaos. Je m'accroupis vers elle et lui murmure des mots rassurants en pointant du doigt ma blouse de médecin. Mais ici, pas le temps de mettre un plâtre : c'est mon côté sorcier qui prend le pas et j'applique mes mains pour soigner la cheville foulée.
Confuse, elle me regarde avec des grands yeux effrayés. Je soupire. Apparemment, tout type de catastrophes ravive la peur des surnaturel.les, comme si nous étions des bouc-émissaires quoi que nous fassions.
Je respire un grand coup, prêt à partir dans un discours pour la rassurer quand j'entends mon prénom à travers la cohue.
En me retournant, je vois Shoshana arriver clopin-clopant vers moi. Je reste immobile pendant quelques secondes, le choc de la voir depuis quelques temps, je ne sais combien de temps, je ne sais jamais combien de temps, et dans ce contexte. Elle arrive jusqu'à moi et me prend dans ses bras.
Je… oui, oui, je vais bien.
Je la reconnais tout de suite à son air inquiet maternel et ses sourcils légèrement froncés, tandis que je la vois m'inspecter sous toutes les coutures. Elle sait que je ne le dirais sans doute pas si j'étais blessé, et je lui fais un faible sourire.
Toi par contre, ta jambe… laisse-moi voir ça.
Je l'entraîne un peu à l'écart pour prendre le temps de l'ausculter, si elle me laisse faire.
Comment tu t'es retrouvée ici ?
- Shoshana StonegoldADMIN ◊ PACTE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : nenes (elle)Messages : 582Âge : 44 ansNombre de dés : 4Résidence : Paradise Valley, PhoenixProfession : Travaille au centre d'accueil pour femmesFaceclaim : Sarah PaulsonPouvoirs/capacités : Gorgone de niveau 3. 27 serpents dissimulés en permanence et qui peuvent se détacher. Contrôle du corps d'une autre gorgone avec consentement. Développe ses pouvoirs de détection de mensonges. Manie la dague.Crédits : tripolars (ava) adamantium (aes)Disponibilité RP : 4/4 ー FullMulticomptes : River ❈ Caelan ❈ Cléophée ❈ Stella ❈ Scarlett ❈ ZephyrPoints : 903Joueur•se
Re: L'instant d'après (gabriel)
Mar 29 Nov 2022 - 22:57
Gabriel Hayden Crowley
Shoshana Stonegold
Each of us has a unique part to play in the healing of the world.
Son premier réflexe était de hausser les épaules. Elle ne pouvait pas prétendre que sa jambe ne lui faisait pas mal, mais dans la panique qui les entourait, elle avait l’impression que ce n’était pas grand-chose. Pourtant elle savait que ça ne servait pas vraiment de protester. Gabriel l’avait déjà entrainée un peu à l’écart et elle voyait son air inquiet. « Ce n’est rien, ne t’en fais pas. » Elle dit en s’appuyant tout de même contre un mur. Elle n’avait aucun doute sur les talents de médecin du jeune homme, et peut-être devait elle pour une fois se laisser faire, si elle voulait avoir une chance d’aider un peu plus tous les pauvres gens autour d’eux. « Je suis venue surveiller un peu l’évènement, pour l’Ordre. » Elle répondit avec un soupir. « Ca n’a pas servi à grand-chose. » C’était un échec auquel elle ne s’était pas attendue. D’habitude, ils étaient prêts, d’habitude, ils savaient comment réagir. Cette fois-ci, ils n’avaient rien vu venir.
Personne ne savait encore comment la suite allait se dérouler. Personne ne pouvait prévoir parfaitement le futur, mais il ne fallait pas être un génie pour savoir que rien ne serait plus jamais pareil. Elle ne savait pas comment les évènements de Washington avait eu une répercussion sur le reste du pays, mais elle ne pouvait pas imaginer que la capitale fut la seule touchée par la rébellion. C’était la menace d’une nouvelle guerre qui planait sur eux et elle n’avait aucune idée de comment faire pour l’arrêter. Au milieu du champ de bataille, il y avait tous ces jeunes qui n’avaient rien demandé. Gabriel, Alaya, tous ceux dont l’enfance avait déjà été bercée d’une guerre sans pitié et elle n’arrivait pas à imaginer la vie qu’ils mèneraient si elle devait revenir les hanter. « Je ne comprends pas comment on a pu passer à côté de ça. Tu étais de garde ? Tu n’étais pas dans la foule ? » C’était un premier soulagement, si elle ne pouvait pas sauver tout le monde, elle pouvait au moins se rassurer de savoir que ceux qui comptaient pour elle allaient bien. Gabriel ne semblait pas blessé et elle pouvait l’enlever de la liste de ceux pour qui elle avait cette tendance à agir comme une mère, de s’inquiéter comme tel.
« Je ne sais pas où est Alaya. Elle était dans la foule. » Elle lui dit avec une voix grave, parce qu’il ne sert à rien de mentir. Elle était sûre que l’inquiétude pouvait se lire sur son visage marqué. « Tu ne l’as pas vue j’imagine ? » Autant jeter un pavé dans la marre, c’était déjà un miracle qu’ils se soient croisés eux. Regardant les mains expertes s’agiter sur sa jambe, elle tentait de ne pas s’imaginer le pire. Mais le pire s’était déjà produit sous ses yeux.
Personne ne savait encore comment la suite allait se dérouler. Personne ne pouvait prévoir parfaitement le futur, mais il ne fallait pas être un génie pour savoir que rien ne serait plus jamais pareil. Elle ne savait pas comment les évènements de Washington avait eu une répercussion sur le reste du pays, mais elle ne pouvait pas imaginer que la capitale fut la seule touchée par la rébellion. C’était la menace d’une nouvelle guerre qui planait sur eux et elle n’avait aucune idée de comment faire pour l’arrêter. Au milieu du champ de bataille, il y avait tous ces jeunes qui n’avaient rien demandé. Gabriel, Alaya, tous ceux dont l’enfance avait déjà été bercée d’une guerre sans pitié et elle n’arrivait pas à imaginer la vie qu’ils mèneraient si elle devait revenir les hanter. « Je ne comprends pas comment on a pu passer à côté de ça. Tu étais de garde ? Tu n’étais pas dans la foule ? » C’était un premier soulagement, si elle ne pouvait pas sauver tout le monde, elle pouvait au moins se rassurer de savoir que ceux qui comptaient pour elle allaient bien. Gabriel ne semblait pas blessé et elle pouvait l’enlever de la liste de ceux pour qui elle avait cette tendance à agir comme une mère, de s’inquiéter comme tel.
« Je ne sais pas où est Alaya. Elle était dans la foule. » Elle lui dit avec une voix grave, parce qu’il ne sert à rien de mentir. Elle était sûre que l’inquiétude pouvait se lire sur son visage marqué. « Tu ne l’as pas vue j’imagine ? » Autant jeter un pavé dans la marre, c’était déjà un miracle qu’ils se soient croisés eux. Regardant les mains expertes s’agiter sur sa jambe, elle tentait de ne pas s’imaginer le pire. Mais le pire s’était déjà produit sous ses yeux.
. . .
- InvitéInvité
- PersonnageJoueur•se
Re: L'instant d'après (gabriel)
Sam 18 Fév 2023 - 22:40
L'instant d'après
The Sound of Chaos
J’ai un petit sourire en la voyant tenter de me cacher son mal-être. Elle n’a pas changé depuis la première fois que je l’ai rencontrée, au détour d’une après-midi passée avec Alaska il y a de cela plus d’une quinzaine d’années. Son sourire rassurant avait fait s’envoler toute la timidité que je ressentais. Elle me paraissait déjà être une femme forte, débordée, une citadelle autour de sa famille que rien ne pourrait venir abattre. Et c’est toujours comme cela que je la vois, à présent, même blessée physiquement.
Ce sera guéri en quelques minutes.
La citadelle est devenue aussi une tour de guet apparemment, puisqu’elle était venue là pour surveiller l’événement. Malgré moi, mon visage imite l’air grave et soucieux qu’elle arbore et j’ai bien l’impression qu’il y a des tas de choses dont je ne suis pas au courant, des dangers et des menaces qui pourraient peser sur ma ville, mon coven. Ma famille.
Et la menace est bien réelle, apparemment. Il n’y a qu’à voir les dégâts dans le centre-ville et les murmures affolés que j’entends me renvoient un souvenir sonore de cette guerre que j’ai connu trop jeune, persuadé sans doute à tort que c’était quelque chose que je ne revivrais plus jamais.
Maintenant, je n’en suis plus si sûr.
Non, j’étais de garde et j’ai vu un nombre inhabituel de patients affluer. On a bientôt plus pu les accueillir, alors je me suis dit que j’irai voir directement sur le terrain… peut-être pour convaincre d’autres personnes têtues de ne pas ignorer leurs blessures.
J’ai un petit sourire en coin alors que je finis mon sort de guérison. Heureusement, je vois que ce n’est pas grave et qu’un sort de soin basique suffit, elle a surtout besoin…
Du repos et ne pas trop forcer sur la blessure pendant les prochains jours, c’est ma prescription pour vous, Madame Stonegold.
Je vais pour reprendre la parole et lui proposer de lui trouver un portail qui la téléporterait directement près du manoir Stonegold mais je vois son regard affolé. J’aurais dû me douter que ce n’était pas pour elle qu’elle traînait un peu sur les lieux. Je sais qu’elle ne partira pas tant qu’elle ne retrouvera pas sa fille aînée et qu’elle ne sera pas rassurée sur son état.
Je suis sûr qu’elle va très bien.
Je ne mens qu’à moitié, mon amie de toujours Alaya a toujours su se débrouiller par elle-même et je ne connais aucune situation dont elle ne s’est pas sortie avec brio. Mais je ne peux cacher un léger froncement de sourcil car je commence à m’inquiéter, moi aussi. Heureusement, je me souviens d’un petit sort de localisation appris il y a des années quand je m’inquiétais sur les allées et venues de mon adelphe, même si c'est loin d'être ma spécialité.
J’ai peut-être une idée pour éviter de la chercher dans toute la ville, je fais en m’accroupissant à même le sol.
Heureusement, la ruelle s’est vidée et je peux performer mon sort sans craindre d’être vu par une personne anti-surnaturelle.
Est-ce que tu as quelque chose sur toi qui lui appartient ? Si c’est quelque chose à laquelle elle tient, ce sera encore plus efficace pour la trouver.
Plongeant mon regard sérieux dans ses yeux, je lui serre fort la main. Je ne suis plus le gamin perdu qu’elle a recueilli dans son manoir. C’est à mon tour de l’aider et de la rassurer.
On va la retrouver.
Ce sera guéri en quelques minutes.
La citadelle est devenue aussi une tour de guet apparemment, puisqu’elle était venue là pour surveiller l’événement. Malgré moi, mon visage imite l’air grave et soucieux qu’elle arbore et j’ai bien l’impression qu’il y a des tas de choses dont je ne suis pas au courant, des dangers et des menaces qui pourraient peser sur ma ville, mon coven. Ma famille.
Et la menace est bien réelle, apparemment. Il n’y a qu’à voir les dégâts dans le centre-ville et les murmures affolés que j’entends me renvoient un souvenir sonore de cette guerre que j’ai connu trop jeune, persuadé sans doute à tort que c’était quelque chose que je ne revivrais plus jamais.
Maintenant, je n’en suis plus si sûr.
Non, j’étais de garde et j’ai vu un nombre inhabituel de patients affluer. On a bientôt plus pu les accueillir, alors je me suis dit que j’irai voir directement sur le terrain… peut-être pour convaincre d’autres personnes têtues de ne pas ignorer leurs blessures.
J’ai un petit sourire en coin alors que je finis mon sort de guérison. Heureusement, je vois que ce n’est pas grave et qu’un sort de soin basique suffit, elle a surtout besoin…
Du repos et ne pas trop forcer sur la blessure pendant les prochains jours, c’est ma prescription pour vous, Madame Stonegold.
Je vais pour reprendre la parole et lui proposer de lui trouver un portail qui la téléporterait directement près du manoir Stonegold mais je vois son regard affolé. J’aurais dû me douter que ce n’était pas pour elle qu’elle traînait un peu sur les lieux. Je sais qu’elle ne partira pas tant qu’elle ne retrouvera pas sa fille aînée et qu’elle ne sera pas rassurée sur son état.
Je suis sûr qu’elle va très bien.
Je ne mens qu’à moitié, mon amie de toujours Alaya a toujours su se débrouiller par elle-même et je ne connais aucune situation dont elle ne s’est pas sortie avec brio. Mais je ne peux cacher un léger froncement de sourcil car je commence à m’inquiéter, moi aussi. Heureusement, je me souviens d’un petit sort de localisation appris il y a des années quand je m’inquiétais sur les allées et venues de mon adelphe, même si c'est loin d'être ma spécialité.
J’ai peut-être une idée pour éviter de la chercher dans toute la ville, je fais en m’accroupissant à même le sol.
Heureusement, la ruelle s’est vidée et je peux performer mon sort sans craindre d’être vu par une personne anti-surnaturelle.
Est-ce que tu as quelque chose sur toi qui lui appartient ? Si c’est quelque chose à laquelle elle tient, ce sera encore plus efficace pour la trouver.
Plongeant mon regard sérieux dans ses yeux, je lui serre fort la main. Je ne suis plus le gamin perdu qu’elle a recueilli dans son manoir. C’est à mon tour de l’aider et de la rassurer.
On va la retrouver.