- Scarlett HerondaleADMIN ◊ ORDRE DE CAÏN
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : nenes (elle)Messages : 147Âge : 29 ansNombre de dés : 3Résidence : Banlieue de PhoenixProfession : Sergent pour la Phoenix Police DepartmentFaceclaim : Zoë KravitzPouvoirs/capacités : Gorgone de niveau 2. 11 serpents. Transformation en pierre pour 24h. Manie le poignard.Crédits : dorystick (ava) Adamantium & Valhdia (aes)Multicomptes : Shoshana ❈ River ❈ Caelan ❈ Cléophée ❈ Stella ❈ ZephyrPoints : 331Joueur•se
La trahison (azur)
Dim 15 Mai 2022 - 21:07
Azur Riverwood
Scarlett Herondale
I get high, and I love to get low. So the hearts keep breaking, and the heads just roll, you know that's how the story goes.
Les premiers rayons du soleil traversent tes volets clos et tombent sur le visage endormi à côté de toi. Tu ne penses pas l’avoir jamais vu de si près. Avant tu le voyais toujours au bras de Nova, jusqu’à ce que tu ne le voies plus du tout quand ils se sont quittés. Tu portes encore ta robe noire de la veille, celle que tu as choisi avec attention pour rendre hommage à celui que tu as longtemps appelé Papa, même si ce mot n’a jamais réellement eu le sens que tu aurais voulu lui donner. T’as pas fondu en larmes quand on te l’a annoncé, ça t’a juste glissé dessus. Oui c’est triste, mais il y a plus triste dans la vie que de perdre quelqu’un qui t’a jamais aimé réellement, à qui t’es pas lié par le sang et que tu voyais plus tellement. Peut-être que t’es devenue insensible, peut-être que t’es devenue une connasse, que c’est ça que les gens penseraient de toi s’ils te voyaient allongés à côté de l’ex de ta sœur à te dire que tu t’en fous pas mal que son père soit crevé. Tu penses pas être égoïste, pas de ton plein gré en tout cas. C’est juste la vie qui t’a rendue comme ça. Insensible aux choses que tu peux pas changer. T’as commencé à comprendre que tu pouvais par forcer les gens à t’aimer. En tout cas pas comme tu voudrais qu’on t’aime réellement. Tu le comprends maintenant même si ça te fait toujours aussi mal. La seule avec qui tu continueras d’essayer c’est Nova. Tu l’aimes trop pour la laisser filer. Tu sais que ça a pas de sens, que beaucoup auraient déjà arrêté. Mais elle est ce que t’as de plus précieux et si c’était elle qu’on avait mis dans une boite sous trois mètres de terre, tu sais que t’aurais plus jamais eu la force de te relever.
Pourtant t’es allongée à côté de son ex, le lendemain de l’enterrement de son père. Connasse. Salope. Sans cœur. Tu sais pas ce qu’on dirait, mais là, tout de suite, t’as envie d’être nulle part ailleurs. Tu l’as jamais vu de si près, mais pendant qu’il doit paisiblement, tu remarques à quel point les lignes de son visage sont harmonieuses, à quel point ses cheveux retombent gracilement sur son front. Les images de la veille te reviennent en mémoire. La fin de l’enterrement quand t’es tombé sur lui et que vous avez commencé à parler alors que le monde autour s’en allait. « Tu veux prendre un verre ? » T’avais proposé parce que t’avais pas envie d’affronter Emeraude. T’avais prévenue Nova, tu viendras à la cérémonie, mais tu ferais rien d’autre. Pas de vin d’honneur ou de truc comme ça. Pas de rassemblement familial et de grandes embrassades. T’étais désolée pour elle, mais t’avais pas la force. Peut-être que t’étais un peu égoïste, finalement.
Vous aviez bu un verre et puis deux et puis trois et puis t’as arrêté de compter. Tu l’as embrassé ou bien c’est lui, tu sais plus trop. T’as dit : « J’habite pas loin. » En souriant et vous êtes rentré chez toi. Même un peu bourrée, c’était étrange et tu le savais, sur le chemin qui vous séparait de chez toi. Y avait des questions qui tournaient dans ta tête pour savoir si t’allais vraiment faire ça. Mais t’avais trop bu et il était là. Il t’avait écouté toute la soirée, vous aviez parlé de tout et de rien et ça c’était bien passé. Nova était passée à autre chose, depuis longtemps, tu te le répétais plusieurs fois en tournant la clé de la serrure.
Ca c’était pas passé comme t’aurais pu l’imaginer. Vous vous étiez encore embrassé en rentrant et puis t’avais fait une remarque à la con sur un mug qui trainait sur ta table et que t’avais acheté en voyage scolaire à Los Angeles y a des années de ça. Et vous étiez repartis. Vous avez fait toutes les surfaces un peu confortables de ton appart en discutant de tout et de rien. C’était facile, c’était naturel. Au début des banalités et puis des secrets qu’on ne confie qu’au moment où le soleil commence à se lever et l’alcool à disparaitre. Tu saurais pas dire à quelle heure vous vous êtes écroulés sur ton lit, parfaitement habillés et sereins. Mais en ouvrant les yeux sur son visage, tu t’étais sentie comme apaisée. Ca paraissait normal. Ca fait plusieurs minutes que t’es là, à le regarder et ça commence à devenir bizarre. Alors tu t’approches de lui, tu l’embrasses sur la joue, juste avant d’y poser ta main. « Bonjour, Azur. » Tu dis d’une voix douce, les doigts glissants sur sa peau douce.
Pourtant t’es allongée à côté de son ex, le lendemain de l’enterrement de son père. Connasse. Salope. Sans cœur. Tu sais pas ce qu’on dirait, mais là, tout de suite, t’as envie d’être nulle part ailleurs. Tu l’as jamais vu de si près, mais pendant qu’il doit paisiblement, tu remarques à quel point les lignes de son visage sont harmonieuses, à quel point ses cheveux retombent gracilement sur son front. Les images de la veille te reviennent en mémoire. La fin de l’enterrement quand t’es tombé sur lui et que vous avez commencé à parler alors que le monde autour s’en allait. « Tu veux prendre un verre ? » T’avais proposé parce que t’avais pas envie d’affronter Emeraude. T’avais prévenue Nova, tu viendras à la cérémonie, mais tu ferais rien d’autre. Pas de vin d’honneur ou de truc comme ça. Pas de rassemblement familial et de grandes embrassades. T’étais désolée pour elle, mais t’avais pas la force. Peut-être que t’étais un peu égoïste, finalement.
Vous aviez bu un verre et puis deux et puis trois et puis t’as arrêté de compter. Tu l’as embrassé ou bien c’est lui, tu sais plus trop. T’as dit : « J’habite pas loin. » En souriant et vous êtes rentré chez toi. Même un peu bourrée, c’était étrange et tu le savais, sur le chemin qui vous séparait de chez toi. Y avait des questions qui tournaient dans ta tête pour savoir si t’allais vraiment faire ça. Mais t’avais trop bu et il était là. Il t’avait écouté toute la soirée, vous aviez parlé de tout et de rien et ça c’était bien passé. Nova était passée à autre chose, depuis longtemps, tu te le répétais plusieurs fois en tournant la clé de la serrure.
Ca c’était pas passé comme t’aurais pu l’imaginer. Vous vous étiez encore embrassé en rentrant et puis t’avais fait une remarque à la con sur un mug qui trainait sur ta table et que t’avais acheté en voyage scolaire à Los Angeles y a des années de ça. Et vous étiez repartis. Vous avez fait toutes les surfaces un peu confortables de ton appart en discutant de tout et de rien. C’était facile, c’était naturel. Au début des banalités et puis des secrets qu’on ne confie qu’au moment où le soleil commence à se lever et l’alcool à disparaitre. Tu saurais pas dire à quelle heure vous vous êtes écroulés sur ton lit, parfaitement habillés et sereins. Mais en ouvrant les yeux sur son visage, tu t’étais sentie comme apaisée. Ca paraissait normal. Ca fait plusieurs minutes que t’es là, à le regarder et ça commence à devenir bizarre. Alors tu t’approches de lui, tu l’embrasses sur la joue, juste avant d’y poser ta main. « Bonjour, Azur. » Tu dis d’une voix douce, les doigts glissants sur sa peau douce.
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- Azur RiverwoodMEMBRE ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 174Âge : 31Nom rebelle : CarcassoneNombre de dés : 3Résidence : Nouvelle-Orléans, Pine VillageProfession : Doctorant en sciences politiques à l'université de la Nouvelle-Orléans, assistant de la maire de la même ville et bénévole au Dôme ainsi qu'à la Rose noireFaceclaim : Pierre NineyPouvoirs/capacités : Dragon de ventCrédits : avatar : INES LA QUEEN; picrew : SmanffsonDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Viktoria / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 467Joueur•se
Re: La trahison (azur)
Ven 3 Juin 2022 - 23:22
Tu as fais de beaux rêves, Azur.
C’était la première fois que tu revenais à Phoenix. Et comme pour rendre hommage à ce nom, tu étais un nouvel homme : nouveau nom, prénom, nouvelle famille et destinée. Le rouge bleuté avait depuis longtemps été lavé et remplacé par l’azur des rivières. Tu ne te serais pas rendu dans la ville de Stonegold sans une bonne raison et tu avais honnêtement été surpris de recevoir une invitation aux obsèques de Silver Herondale. Il t’avait toujours apprécié pourtant : l’homme n’avait eu que des filles et pouvait parler avec toi de baseball, de voitures et de la situation en Afghanistan. Même après la rupture, vous aviez parfois continué à vous envoyer quelques messages, lors du Super Bowl ou de Roland-Garros.
Toi, tu n’avais jamais porté d’attention à Silver. Il n’avait pas de fils, tu avais déjà un père. Dans sa demeure argentée, tu ne t’intéressais qu’à passer tes mains dans les cheveux châtains bleutés de ton amante, à l’admirer, les yeux rougis par le désir, et à créer de nouvelles teintes de mauves à chaque baiser sur son canapé familial. Tu avais aimé jusqu’à t’enfoncer dans un tourbillon d’oubli : des autres, du temps, de toi. Tu voulais être le premier dragon à voler dans des astres couleurs cyan et grenat.
Tu as fait de beaux rêves, Jared.
Sans surprises, ce n’est pas Nova qui t’a invitée et accueillie mais Émeraude. Vos regards ne se sont pas croisés de toute la cérémonie et tu as lutté pour ne pas perdre tes yeux vers elle. Elle était déjà bleutée par le deuil, il ne servait à rien de lui imposer ton indigo revanchard. Alors tu t’es tenu au dernier rang, costard encore plus sombre que d’habitude, visage toujours plus fermé, la tête évitant les étoiles et une vie passée.
Tes condoléances, tu les a déjà données en entrant, pour éviter la cohue, pour éviter de la croiser dans celle-ci et pour partir le plus vite possible. Tu envoies un message sur la conversation de groupe Riverwood afin de les prévenir que tout va bien quand tu entends derrière toi une couleur oubliée depuis des années. T’avais été rouge mais elle l’était restée. Nova te parlait souvent de Scarlett, avec un amour unique aux sœurs. Tu étais donc déjà content qu’elle ne te chasse pas de la salle à coup de chaises. Tu étais encore plus heureux car elle avait grandi en une jeune femme dont la beauté te glissait immédiatement un sourire au milieu de cette occasion de mort. Tu étais enfin ravi quand elle te proposait de conclure cette journée avec un verre.
Tu as fait de beaux rêves, Azur.
Tu n’as jamais bien tenu l’alcool. Les verres ont glissés comme vos mains l’un vers l’autre. La bande-son de vos rires colorait cette journée jusqu’ici bien trop grise. Quand vos lèvres se rencontrent tu crois voir des campanules et des coquelicots fleurir sur une tombe argentée. Guidés par vos sourires, vous étiez rentrés chez elle comme si c’était une évidence. Tu as complètement oublié Nova, tu ne te souviens même plus vraiment que Scarlett est sa sœur. En fait, tu as l’impression de découvrir une nouvelle personne. Car jamais, vraiment, vous n’aviez parlé comme cela jusqu’ici. Jamais, vraiment, tu n’avais parlé comme ça avec quiconque.
Tu te souviens d’un flou de mots, d’ombres et de caresses. Tu te souviens d’un baiser, puis de Los Angeles, mais a priori vous êtes pas allés jusque là ensemble, ah non vous avez seulement parlé de la Californie, tu lui as parlé de San Diego, et puis vous avez partagé un reste de rhum dans un mug. L’alcool était dilué au coca acide, la passion diluée dans des banalités délicieuses. Parce que tu la dévores du regard alors tu lui parles de ce qui te ronge de l’intérieur. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Après tout c’est seulement un crush passager ou la femme de ta vie. Et la nuit passe mais l’adrénaline elle non. Et l’aube se lève mais tu ne veux toujours pas fermer les yeux, de peur qu’elle parte dans ton sommeil. Vous êtes couchés tout habillés, souriants, calmes et heureux.
Tu as fais de beaux rêves, Azur.
Pourtant, tu n’as jamais eu d’aussi beau réveil. Il est doux comme sa bain, chaud comme ses lèvres et enivrant comme l’idée d’être auprès d’elle. Tu ne te souviens pas de tout. Peu d’images restent fixes mais une sensation reste tangible : ton sourire n’arrive pas à quitter ton visage. Tu sens que tu es au bon endroit, avec la bonne personne, au bon moment.
« Tu as fais de beaux rêves, Scarlett ? »
C’était la première fois que tu revenais à Phoenix. Et comme pour rendre hommage à ce nom, tu étais un nouvel homme : nouveau nom, prénom, nouvelle famille et destinée. Le rouge bleuté avait depuis longtemps été lavé et remplacé par l’azur des rivières. Tu ne te serais pas rendu dans la ville de Stonegold sans une bonne raison et tu avais honnêtement été surpris de recevoir une invitation aux obsèques de Silver Herondale. Il t’avait toujours apprécié pourtant : l’homme n’avait eu que des filles et pouvait parler avec toi de baseball, de voitures et de la situation en Afghanistan. Même après la rupture, vous aviez parfois continué à vous envoyer quelques messages, lors du Super Bowl ou de Roland-Garros.
Toi, tu n’avais jamais porté d’attention à Silver. Il n’avait pas de fils, tu avais déjà un père. Dans sa demeure argentée, tu ne t’intéressais qu’à passer tes mains dans les cheveux châtains bleutés de ton amante, à l’admirer, les yeux rougis par le désir, et à créer de nouvelles teintes de mauves à chaque baiser sur son canapé familial. Tu avais aimé jusqu’à t’enfoncer dans un tourbillon d’oubli : des autres, du temps, de toi. Tu voulais être le premier dragon à voler dans des astres couleurs cyan et grenat.
Tu as fait de beaux rêves, Jared.
Sans surprises, ce n’est pas Nova qui t’a invitée et accueillie mais Émeraude. Vos regards ne se sont pas croisés de toute la cérémonie et tu as lutté pour ne pas perdre tes yeux vers elle. Elle était déjà bleutée par le deuil, il ne servait à rien de lui imposer ton indigo revanchard. Alors tu t’es tenu au dernier rang, costard encore plus sombre que d’habitude, visage toujours plus fermé, la tête évitant les étoiles et une vie passée.
Tes condoléances, tu les a déjà données en entrant, pour éviter la cohue, pour éviter de la croiser dans celle-ci et pour partir le plus vite possible. Tu envoies un message sur la conversation de groupe Riverwood afin de les prévenir que tout va bien quand tu entends derrière toi une couleur oubliée depuis des années. T’avais été rouge mais elle l’était restée. Nova te parlait souvent de Scarlett, avec un amour unique aux sœurs. Tu étais donc déjà content qu’elle ne te chasse pas de la salle à coup de chaises. Tu étais encore plus heureux car elle avait grandi en une jeune femme dont la beauté te glissait immédiatement un sourire au milieu de cette occasion de mort. Tu étais enfin ravi quand elle te proposait de conclure cette journée avec un verre.
Tu as fait de beaux rêves, Azur.
Tu n’as jamais bien tenu l’alcool. Les verres ont glissés comme vos mains l’un vers l’autre. La bande-son de vos rires colorait cette journée jusqu’ici bien trop grise. Quand vos lèvres se rencontrent tu crois voir des campanules et des coquelicots fleurir sur une tombe argentée. Guidés par vos sourires, vous étiez rentrés chez elle comme si c’était une évidence. Tu as complètement oublié Nova, tu ne te souviens même plus vraiment que Scarlett est sa sœur. En fait, tu as l’impression de découvrir une nouvelle personne. Car jamais, vraiment, vous n’aviez parlé comme cela jusqu’ici. Jamais, vraiment, tu n’avais parlé comme ça avec quiconque.
Tu te souviens d’un flou de mots, d’ombres et de caresses. Tu te souviens d’un baiser, puis de Los Angeles, mais a priori vous êtes pas allés jusque là ensemble, ah non vous avez seulement parlé de la Californie, tu lui as parlé de San Diego, et puis vous avez partagé un reste de rhum dans un mug. L’alcool était dilué au coca acide, la passion diluée dans des banalités délicieuses. Parce que tu la dévores du regard alors tu lui parles de ce qui te ronge de l’intérieur. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Après tout c’est seulement un crush passager ou la femme de ta vie. Et la nuit passe mais l’adrénaline elle non. Et l’aube se lève mais tu ne veux toujours pas fermer les yeux, de peur qu’elle parte dans ton sommeil. Vous êtes couchés tout habillés, souriants, calmes et heureux.
Tu as fais de beaux rêves, Azur.
Pourtant, tu n’as jamais eu d’aussi beau réveil. Il est doux comme sa bain, chaud comme ses lèvres et enivrant comme l’idée d’être auprès d’elle. Tu ne te souviens pas de tout. Peu d’images restent fixes mais une sensation reste tangible : ton sourire n’arrive pas à quitter ton visage. Tu sens que tu es au bon endroit, avec la bonne personne, au bon moment.
« Tu as fais de beaux rêves, Scarlett ? »
- Scarlett HerondaleADMIN ◊ ORDRE DE CAÏN
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : nenes (elle)Messages : 147Âge : 29 ansNombre de dés : 3Résidence : Banlieue de PhoenixProfession : Sergent pour la Phoenix Police DepartmentFaceclaim : Zoë KravitzPouvoirs/capacités : Gorgone de niveau 2. 11 serpents. Transformation en pierre pour 24h. Manie le poignard.Crédits : dorystick (ava) Adamantium & Valhdia (aes)Multicomptes : Shoshana ❈ River ❈ Caelan ❈ Cléophée ❈ Stella ❈ ZephyrPoints : 331Joueur•se
Re: La trahison (azur)
Dim 2 Oct 2022 - 23:05
Azur Riverwood
Scarlett Herondale
I get high, and I love to get low. So the hearts keep breaking, and the heads just roll, you know that's how the story goes.
Scarlett.
T’es pas rouge de honte quand il prononce ton prénom. T’as pas honte quand il te regarde comme ça, comme si y avait que toi qui comptait et qu’il préfèrerait crever que de quitter ton lit. T’as pas honte quand tu lui souris et que tu dessines les contours de son visage du bout de ton doigt fin. Y a quelque chose là, entre vous, dans le tout petit espace qui vous sépare. Ca parait con, tu saurais pas comment le décrire, mais c’est là, presque tangible, comme une évidence, même si personne dit rien pour en parler. Tu lui souris, t’as pas honte mais tu te sens un peu bête avec ce truc qui te chatouille le ventre comme une ado de treize ans qui serait pas rentrée chez elle hier soir et qui se réveillerait allongée à côté de son amour du collège. Tu t’en fous aussi, t’as bien le droit toi aussi d’être un peu niaise de temps en temps. T’as presque envie de lui répondre que oui, t’as fait de beaux rêves, parce que t’as rêvé de lui, mais ça dépasse un peu tes limites quand même.
Tu te rapproches un peu, glisse ta tête dans le creux entre son menton et son torse. Il sent la chaleur de la nuit et les restes d’alcool de la veille. « Ouai. » Tu réponds finalement en fermant les yeux et en respirant un peu plus son odeur. Tu sais pas trop si vous êtes dans une espèce de bulle et que tout s’arrêtera quand vous sortirez de ce lit. Et tu sais pas trop si t’as envie de connaitre la suite. Dans la suite y a pleins de questions et là t’as pas envie de te les poser. Tu sais pas si il va regretter d’être là, si il va chercher à partir, si il va se mettre à bégayer en disant que c’était pas bien de faire ça. Tu sais juste qu’il sent bon, que y a même encore une petite odeur de parfum hors de prix, parce qu’il est comme ça et que ça te fait te sentir bien alors qu’il pourrait être tout l’inverse de ce que t’aimes. « Et toi ? » Tu demandes dans un murmure alors que t’as presque envide de te rendormir là, maintenant que t’es bien installée.
Tu finis par te redresser sur un coude, t’as ton visage tout prêt du sien si bien que tu sens son souffle sur toi. Tu frissonnes un peu et tu souris. « T’as faim ? » Tu demandes pour reprendre un peu tes esprits, avant même de te rendre compte que ton ventre est en train de te hurler de croquer dans une biscotte. « Je crois que j’ai pas mangé assez hier soir et là je pourrais avaler un éléphant. » Tu ris un peu en croisant son regard. Tu sais pas trop ce qu’il a dans la tête, tu sais pas ce qu’il va se passer. T’as autant envie de te lever que de rester là dans ses bras toute la journée. Mais t’as peur de rien, t’es une fonceuse et tu détestes attendre. Alors tu t’avances un peu tu poses tes lèvres sur les siennes. Ca te fais la même sensation qu’hier soir. Même sans l’alcool, même sans la situation étrange. C’est agréable. C’est juste. C’est doux. C’est tout ce que t’as toujours voulu. Tu restes près de lui et tu rajoutes. « Je te propose un méga petit dej au lit et puis après … on verra bien. » Y a pas d’après pour l’instant, tu sais même pas si il va pas juste se lever et se casser, alors tu lui laisses le choix. Mais toi t’aimerais bien qu’il reste. T’as l’impression que malgré tout ce que tu lui as déjà dit hier, t’as encore mille choses à lui dire. Et t’as l’impression qu’il est prêt à t’écouter. Qu’il est prêt à être à tes côtés.
T’es pas rouge de honte quand il prononce ton prénom. T’as pas honte quand il te regarde comme ça, comme si y avait que toi qui comptait et qu’il préfèrerait crever que de quitter ton lit. T’as pas honte quand tu lui souris et que tu dessines les contours de son visage du bout de ton doigt fin. Y a quelque chose là, entre vous, dans le tout petit espace qui vous sépare. Ca parait con, tu saurais pas comment le décrire, mais c’est là, presque tangible, comme une évidence, même si personne dit rien pour en parler. Tu lui souris, t’as pas honte mais tu te sens un peu bête avec ce truc qui te chatouille le ventre comme une ado de treize ans qui serait pas rentrée chez elle hier soir et qui se réveillerait allongée à côté de son amour du collège. Tu t’en fous aussi, t’as bien le droit toi aussi d’être un peu niaise de temps en temps. T’as presque envie de lui répondre que oui, t’as fait de beaux rêves, parce que t’as rêvé de lui, mais ça dépasse un peu tes limites quand même.
Tu te rapproches un peu, glisse ta tête dans le creux entre son menton et son torse. Il sent la chaleur de la nuit et les restes d’alcool de la veille. « Ouai. » Tu réponds finalement en fermant les yeux et en respirant un peu plus son odeur. Tu sais pas trop si vous êtes dans une espèce de bulle et que tout s’arrêtera quand vous sortirez de ce lit. Et tu sais pas trop si t’as envie de connaitre la suite. Dans la suite y a pleins de questions et là t’as pas envie de te les poser. Tu sais pas si il va regretter d’être là, si il va chercher à partir, si il va se mettre à bégayer en disant que c’était pas bien de faire ça. Tu sais juste qu’il sent bon, que y a même encore une petite odeur de parfum hors de prix, parce qu’il est comme ça et que ça te fait te sentir bien alors qu’il pourrait être tout l’inverse de ce que t’aimes. « Et toi ? » Tu demandes dans un murmure alors que t’as presque envide de te rendormir là, maintenant que t’es bien installée.
Tu finis par te redresser sur un coude, t’as ton visage tout prêt du sien si bien que tu sens son souffle sur toi. Tu frissonnes un peu et tu souris. « T’as faim ? » Tu demandes pour reprendre un peu tes esprits, avant même de te rendre compte que ton ventre est en train de te hurler de croquer dans une biscotte. « Je crois que j’ai pas mangé assez hier soir et là je pourrais avaler un éléphant. » Tu ris un peu en croisant son regard. Tu sais pas trop ce qu’il a dans la tête, tu sais pas ce qu’il va se passer. T’as autant envie de te lever que de rester là dans ses bras toute la journée. Mais t’as peur de rien, t’es une fonceuse et tu détestes attendre. Alors tu t’avances un peu tu poses tes lèvres sur les siennes. Ca te fais la même sensation qu’hier soir. Même sans l’alcool, même sans la situation étrange. C’est agréable. C’est juste. C’est doux. C’est tout ce que t’as toujours voulu. Tu restes près de lui et tu rajoutes. « Je te propose un méga petit dej au lit et puis après … on verra bien. » Y a pas d’après pour l’instant, tu sais même pas si il va pas juste se lever et se casser, alors tu lui laisses le choix. Mais toi t’aimerais bien qu’il reste. T’as l’impression que malgré tout ce que tu lui as déjà dit hier, t’as encore mille choses à lui dire. Et t’as l’impression qu’il est prêt à t’écouter. Qu’il est prêt à être à tes côtés.
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- Azur RiverwoodMEMBRE ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 174Âge : 31Nom rebelle : CarcassoneNombre de dés : 3Résidence : Nouvelle-Orléans, Pine VillageProfession : Doctorant en sciences politiques à l'université de la Nouvelle-Orléans, assistant de la maire de la même ville et bénévole au Dôme ainsi qu'à la Rose noireFaceclaim : Pierre NineyPouvoirs/capacités : Dragon de ventCrédits : avatar : INES LA QUEEN; picrew : SmanffsonDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Viktoria / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 467Joueur•se
Re: La trahison (azur)
Dim 23 Oct 2022 - 21:29
C’est si simple. Le doigt de Scarlett le long de ton visage, c’est pas compliqué, c’est pas un truc fou mais ça te rend fou, c’est clair. C’est comme un pont, déjà, entre vous deux. Tu veux mettre une couronne de laurier sur les belles mèches de la brune car elle est pour toi une ingénieure romaine, créatrice d’aqueduc faisant affluer la félicité depuis son auguste visage jusqu’à ta province reconnaissante. T’admires, sur ton oreiller, ses yeux brillants de Minerve, son menton altier de Junon et ses mèches magnifiques de Vénus, et tu te dis que t’es un Pâris chanceux d’avoir tout en un, sans même pomme en or, juste face à toi.
Tu penses plus à la mythologie de toute façon, tu perds ton latin en fait, quand la belle place sa tête sous la tienne. Tu sais plus où te mettre, tu sais que t’es au bon endroit. T’as l’impression d’être de trop, t’as l’impression que vous êtes parfaits ensemble. T’as la peau qui te brûle, tu t’es jamais senti aussi bien. L’instant est sans pareil, t’as pas envie qu’il parte. T’as envie d’aller te battre avec Saturne, supprimer le temps lui-même, rester à jamais dans ce moment contre Scarlett, ton nez dans ses boucles, ta main sur sa hanche, tes lèvres sur son front.
Elle te retourne la question des rêves et tu souris. D’habitude t’aurais sorti une punchline type « J’ai rêvé m’être endormie près d’un ange et je me suis réveillé contre une déesse. » Là, t’as même pas envie. Là, t’arrive à peine à dire « Ouais, ils… Ils sont pas au niveau. » Et jamais t’as mis autant de franchise dans une phrase.
Finalement, le temps revient se mettre entre vous, mais ça va parce qu’elle reste face à toi. Joueur, tu poses ton nez contre le sien. Ton sourire grandit encore plus lorsqu’elle te pose la question suivante. Évidemment, évidemment que t’as faim. Mais c’est même pas la plus grosse évidence de la pièce. Ce qui est clairement visible pour tout le monde ici, après cette question, c’est à quel point Scarlett rime avec parfaite. Alors bon, t’es pas poète, mais très souvent tu te la pètes, alors que clairement tu te contentes des miettes. Mais là on est pour toi au-delà de la fête, clairement en perfection c’est plus que le faîte, tout est simple, génial, délicieux et sublime en fait. Ton sourire est scotché, jamais tu t’arrête.
Elle rit, elle t’embrasse, t’es juste aux anges.
« Faim, ouais ouais très, très faim... »
Tu fixes tant ses lèvres en disant ça que tu finis à nouveau par poser les tiennes sur elles. Un sourire béat ne les quitte pas, une euphorie planante ne te quitte plus.
« Génial, j’adore ce plan. »
Une heure de plus avec Scarlett ? Oui, mille fois oui. En fait, là, tu es au point de prier pour chaque seconde. Tu commences à réaliser que le réveil risque de sonner avec le moment où la clairvoyance reviendra chez vous deux.
Le moment où elle se rappellera que t’es l’ex de sa sœur que vous vous êtes rencontrés à l’enterrement de son père que tu es la honte des Roqrouge le connard des Riverwood un apprenti politoquard un bourgeois connard un lover arrogant un dragon ensanglanté un….
Tu fermes les yeux. Un. Deux. Trois. Tout va bien. Vous êtes tous les deux. Le petit-déjeuner au lit vous attend. La vie est belle, Scarlett aussi et tu mérites d’être à ses côtés.
Avec un énième baiser, tu replaces sa tête sur l’oreiller puis sors du lit avec une petite pirouette. C’est là que tu te rends compte que tu es encore complètement habillé, chemise et pantalon de costard et tout. Le mood est étrange.
« Un vrai gentlemen français ne peux laisser une charmante demoiselle comme vous sans secours. Laissez moi donc le soin de concocter une collation digne de vos atours. »
Tu déposes un baise-main joueur avant de gambader dans sa cuisine et de lancer assez fort :
« Œufs brouillés, porridge et bacon ça te va ? Ça manque de croissant mais bon, je sais bien que c’est pas Versailles ici. »
Tu passes la tête par l’embrasure de la porte pour faire un clin d’œil complice. Puis, après avoir lancé les cuissons, tu remarques un objet. Un couteau qui n’a pas l’air d’être un ustensile de cuisine. Un poignard. Tu le prends, sans doute encore un peu con à cause de l’euphorie, et tu le montres à Scarlett.
« Wow ! Ça c’est de la lame, ça ! C’est réglementaire dans la police de Phoenix ? »
Tout n’est pas toujours simple, Azur.
Tu penses plus à la mythologie de toute façon, tu perds ton latin en fait, quand la belle place sa tête sous la tienne. Tu sais plus où te mettre, tu sais que t’es au bon endroit. T’as l’impression d’être de trop, t’as l’impression que vous êtes parfaits ensemble. T’as la peau qui te brûle, tu t’es jamais senti aussi bien. L’instant est sans pareil, t’as pas envie qu’il parte. T’as envie d’aller te battre avec Saturne, supprimer le temps lui-même, rester à jamais dans ce moment contre Scarlett, ton nez dans ses boucles, ta main sur sa hanche, tes lèvres sur son front.
Elle te retourne la question des rêves et tu souris. D’habitude t’aurais sorti une punchline type « J’ai rêvé m’être endormie près d’un ange et je me suis réveillé contre une déesse. » Là, t’as même pas envie. Là, t’arrive à peine à dire « Ouais, ils… Ils sont pas au niveau. » Et jamais t’as mis autant de franchise dans une phrase.
Finalement, le temps revient se mettre entre vous, mais ça va parce qu’elle reste face à toi. Joueur, tu poses ton nez contre le sien. Ton sourire grandit encore plus lorsqu’elle te pose la question suivante. Évidemment, évidemment que t’as faim. Mais c’est même pas la plus grosse évidence de la pièce. Ce qui est clairement visible pour tout le monde ici, après cette question, c’est à quel point Scarlett rime avec parfaite. Alors bon, t’es pas poète, mais très souvent tu te la pètes, alors que clairement tu te contentes des miettes. Mais là on est pour toi au-delà de la fête, clairement en perfection c’est plus que le faîte, tout est simple, génial, délicieux et sublime en fait. Ton sourire est scotché, jamais tu t’arrête.
Elle rit, elle t’embrasse, t’es juste aux anges.
« Faim, ouais ouais très, très faim... »
Tu fixes tant ses lèvres en disant ça que tu finis à nouveau par poser les tiennes sur elles. Un sourire béat ne les quitte pas, une euphorie planante ne te quitte plus.
« Génial, j’adore ce plan. »
Une heure de plus avec Scarlett ? Oui, mille fois oui. En fait, là, tu es au point de prier pour chaque seconde. Tu commences à réaliser que le réveil risque de sonner avec le moment où la clairvoyance reviendra chez vous deux.
Le moment où elle se rappellera que t’es l’ex de sa sœur que vous vous êtes rencontrés à l’enterrement de son père que tu es la honte des Roqrouge le connard des Riverwood un apprenti politoquard un bourgeois connard un lover arrogant un dragon ensanglanté un….
Tu fermes les yeux. Un. Deux. Trois. Tout va bien. Vous êtes tous les deux. Le petit-déjeuner au lit vous attend. La vie est belle, Scarlett aussi et tu mérites d’être à ses côtés.
Avec un énième baiser, tu replaces sa tête sur l’oreiller puis sors du lit avec une petite pirouette. C’est là que tu te rends compte que tu es encore complètement habillé, chemise et pantalon de costard et tout. Le mood est étrange.
« Un vrai gentlemen français ne peux laisser une charmante demoiselle comme vous sans secours. Laissez moi donc le soin de concocter une collation digne de vos atours. »
Tu déposes un baise-main joueur avant de gambader dans sa cuisine et de lancer assez fort :
« Œufs brouillés, porridge et bacon ça te va ? Ça manque de croissant mais bon, je sais bien que c’est pas Versailles ici. »
Tu passes la tête par l’embrasure de la porte pour faire un clin d’œil complice. Puis, après avoir lancé les cuissons, tu remarques un objet. Un couteau qui n’a pas l’air d’être un ustensile de cuisine. Un poignard. Tu le prends, sans doute encore un peu con à cause de l’euphorie, et tu le montres à Scarlett.
« Wow ! Ça c’est de la lame, ça ! C’est réglementaire dans la police de Phoenix ? »
Tout n’est pas toujours simple, Azur.
- Scarlett HerondaleADMIN ◊ ORDRE DE CAÏN
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : nenes (elle)Messages : 147Âge : 29 ansNombre de dés : 3Résidence : Banlieue de PhoenixProfession : Sergent pour la Phoenix Police DepartmentFaceclaim : Zoë KravitzPouvoirs/capacités : Gorgone de niveau 2. 11 serpents. Transformation en pierre pour 24h. Manie le poignard.Crédits : dorystick (ava) Adamantium & Valhdia (aes)Multicomptes : Shoshana ❈ River ❈ Caelan ❈ Cléophée ❈ Stella ❈ ZephyrPoints : 331Joueur•se
Re: La trahison (azur)
Mar 28 Fév 2023 - 19:07
Azur Riverwood
Scarlett Herondale
I get high, and I love to get low. So the hearts keep breaking, and the heads just roll, you know that's how the story goes.
Il te fait rire. Tu le regardes sauter du lit alors que t’as encore le goût de ses lèvres sur les tiennes et t’as l’impression de comprendre pourquoi ça a pas collé entre lui et Nova. T’as un peu honte de penser à elle alors que tu viens d’embrasser son ex et que ça t’as plu plus que tu pourrais l’avouer, mais tu penses souvent à elle, t’y peux rien, c’est ta sœur après tout. Tu te redresses, t’assois en tailleur et t’attrapes un oreiller que tu serres contre toi et dans lequel tu caches ton visage pour qu’il ne voit pas ton sourire. T’es bien là. Tu l’aperçois se démener dans la cuisine, tu l’entends te baratiner sur ses manières de gentleman et tu te dis que y'a du bon, parfois, dans les trucs simples de la vie. Tu t’es souvent demandé si t’étais pas juste trop compliquée? Si t’en attendais pas juste trop de la vie et des autres. C’est peut-être ta faute à toi si les autres arrivent pas à t’aimer comme tu voudrais. Peut-être que t’en demandes trop, que tu te crois l’héroïne d’une comédie romantique alors que t’es à peine figurante dans une sitcom. Mais quand tu regardes ce gars tout faire pour te faire rire, tu te dis que non, y'a pas que dans les films que les gens ont le droit d’être aimés. Et que t’as le droit d’être le personnage principal de ta vie et que si t’as envie qu’elle soit clichée et mièvre, elle sera clichée et mièvre et tant pis pour les autres.
Tu te lèves du lit et tu te faufiles jusqu’à lui. Tu passes tes bras autour de sa taille et t’embrasses sa nuque encore marquée des traces de la nuit. « Me force pas à te mettre en état d’arrestation. » Tu lui murmures à l’oreille en posant ta main sur le poignard qu’il vient de trouver. T’as la mauvaise habitude de laisser traîner tes armes dans l’appartement, Nova te dit à chaque fois qu’elle vient à quel point c'est dangereux, mais tu t’es jamais améliorée sur ça. Tu prends la lame et tu la ranges dans un tiroir dans l’entrée. « Une fille doit se protéger dans ce monde de brute. » Tu lui dis avec un sourire ravi et le regard qui ne flanche pas. Azur est un Riverwood maintenant et tu sais que ça veut dire qu’il est un dragon. Mais tu te rends compte que t’es pas sûre qu’il ait toutes les infos sur toi et vous avez peut-être pas abordé le sujet hier soir. Tu te tournes vers lui et l’observes un instant. « Tu sais que Nova et moi on a rejoint les rangs des gorgones ? » Tu lui dis comme tu lui annoncerais que tu as changé de coiffure. C’est devenu tellement naturel pour toi, parfois t’oublies presque l’époque où t’étais juste une humaine. Ta vie avait changé pour le meilleur et tu ferais jamais machine arrière. « Tu t’en sors avec ces oeufs ? » Tu demandes un sourire aux lèvres en passant une tête par-dessus son épaule pour regarder le contenu de sa poêle. Tu veux bien discuter, mais tu sens que ton ventre s’impatiente.
Tu te lèves du lit et tu te faufiles jusqu’à lui. Tu passes tes bras autour de sa taille et t’embrasses sa nuque encore marquée des traces de la nuit. « Me force pas à te mettre en état d’arrestation. » Tu lui murmures à l’oreille en posant ta main sur le poignard qu’il vient de trouver. T’as la mauvaise habitude de laisser traîner tes armes dans l’appartement, Nova te dit à chaque fois qu’elle vient à quel point c'est dangereux, mais tu t’es jamais améliorée sur ça. Tu prends la lame et tu la ranges dans un tiroir dans l’entrée. « Une fille doit se protéger dans ce monde de brute. » Tu lui dis avec un sourire ravi et le regard qui ne flanche pas. Azur est un Riverwood maintenant et tu sais que ça veut dire qu’il est un dragon. Mais tu te rends compte que t’es pas sûre qu’il ait toutes les infos sur toi et vous avez peut-être pas abordé le sujet hier soir. Tu te tournes vers lui et l’observes un instant. « Tu sais que Nova et moi on a rejoint les rangs des gorgones ? » Tu lui dis comme tu lui annoncerais que tu as changé de coiffure. C’est devenu tellement naturel pour toi, parfois t’oublies presque l’époque où t’étais juste une humaine. Ta vie avait changé pour le meilleur et tu ferais jamais machine arrière. « Tu t’en sors avec ces oeufs ? » Tu demandes un sourire aux lèvres en passant une tête par-dessus son épaule pour regarder le contenu de sa poêle. Tu veux bien discuter, mais tu sens que ton ventre s’impatiente.
. . .
- Azur RiverwoodMEMBRE ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 174Âge : 31Nom rebelle : CarcassoneNombre de dés : 3Résidence : Nouvelle-Orléans, Pine VillageProfession : Doctorant en sciences politiques à l'université de la Nouvelle-Orléans, assistant de la maire de la même ville et bénévole au Dôme ainsi qu'à la Rose noireFaceclaim : Pierre NineyPouvoirs/capacités : Dragon de ventCrédits : avatar : INES LA QUEEN; picrew : SmanffsonDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Viktoria / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 467Joueur•se
Re: La trahison (azur)
Jeu 13 Avr 2023 - 1:24
On dirait bien que tu flottes, Azur. Une spatule à la main, t’as l’impression d’avoir un gouvernail pour contrôler le navire de votre matinée. Tu veux pas parler de relation, déjà, c’est bien assez tôt, mais c’est clairement une lueur au bout de l’horizon qui a l’air splendide et abordable. C’est ça que les navigateurs du passé ont vécu ? Cette impression d’arriver sur une terre où tu peux enfin être le personnage principal, où les sourires écarlates poussent tes lèvres à imiter bêtement et gaiement, où, vraiment, les doutes et les insécurités sont bien loin, en amont. T’es peut-être cliché, Azur, t’es peut-être mièvre, mais t’as l’impression que vous pourrez être deux à l’être. Elle fait une blague qui rend tes joues écarlates, d’autant plus quand ses mains et ses lèvres te touchent. Ton cerveau est soudainement squatté par une fête de toutes tes hormones que t’as pas vécu depuis la puberté et tu en serais presque à oublier le petit-déjeuner (et il en faut pour faire taire ton estomac).
Quand l’icerberg arrive.
Vous voguiez paisiblement, navigateurs tendres et émus, voile blanche au vent et fleurs au fusil. Mais l’obstacle et bleuté et floqué d’un drapeau pirate. Une étoile, toujours la même, celle qui n’indique pas le Nord mais seulement le malheur.
T’avais presque oublié que Scarlett était la sœur de Nova-Blue. De cette putain d’ex de merde qui avait réveillé en toi le connard aigri que t’étais sans doute au plus profond. Et si la chaleur de Scarlett te donne l’impression d’être un bon gars, le froid te rappelle soudain que t’es une ordure. Tu embrasses sa sœur. Tu l’effaces basiquement de sa propre histoire. Tu vois flou soudainement et tu te raccroches au plan de travail pour pas tomber dans un abîme de doute.
Puis tu relèves les yeux. Nova n’a pas d’importance. Ce sur quoi tu dois te concentrer c’est sur elle. Sur Scarlett qui vient de te faire une révélation qui n’a pas peu d’importance. Tu sais pas à quel point t’es crédible quand tu lui souris et dis
Ah ouais ? Trop cool. Bravo à toi, je sais que c’est pas facile de les rejoindre.
T’admirais pas mal les gorgones : une sororité fondée pour la justice et la protection des femmes, une race dont on était pas née mais appelée, c’était vraiment les idéaux d’héroïsme auquel t’aspirais. Tu t’étais déjà dit que, si t’avais été une femme, tu serais une gorgone, la plus forte de toutes, qui guidait les désespérées et châtiait les coupables. Mais, avec Scarlett, t’avais pas besoin de rêver : elle était tout et plus encore. Et, déjà, revenu dans les rives chaudes et rassurantes de l’adoration et de la mièvrerie, tu ne pensais plus aux icebergs bleus.
Oh, mais bien sûr, mademoiselle ! Asseyez vous, je vous prie, je vous sers.
Tu lui dis ça en la repoussant avec plus d’affection que de force sur le lit avant de poser devant elle un plateau fumant. Et là, tu sais pas si c’est une synesthésie avec le chant des oiseaux dehors et l’odeur alléchante du bacon mais les mots t’échappent juste :
T’es tellement magnifique, c’est incroyable.
Essayant presque de secouer ta tête pour retrouver tes sens, tu diriges ton regard vers le soleil levant et tu murmures.
Qu’est-ce que tu veux faire?
T’as les yeux pleins d’étoiles qui ne sont plus mourantes et ta question porte autant sur la prochaine minute, la prochaine journée que la prochaine vie que vous pourriez passer ensemble.
Quand l’icerberg arrive.
Vous voguiez paisiblement, navigateurs tendres et émus, voile blanche au vent et fleurs au fusil. Mais l’obstacle et bleuté et floqué d’un drapeau pirate. Une étoile, toujours la même, celle qui n’indique pas le Nord mais seulement le malheur.
T’avais presque oublié que Scarlett était la sœur de Nova-Blue. De cette putain d’ex de merde qui avait réveillé en toi le connard aigri que t’étais sans doute au plus profond. Et si la chaleur de Scarlett te donne l’impression d’être un bon gars, le froid te rappelle soudain que t’es une ordure. Tu embrasses sa sœur. Tu l’effaces basiquement de sa propre histoire. Tu vois flou soudainement et tu te raccroches au plan de travail pour pas tomber dans un abîme de doute.
Puis tu relèves les yeux. Nova n’a pas d’importance. Ce sur quoi tu dois te concentrer c’est sur elle. Sur Scarlett qui vient de te faire une révélation qui n’a pas peu d’importance. Tu sais pas à quel point t’es crédible quand tu lui souris et dis
T’admirais pas mal les gorgones : une sororité fondée pour la justice et la protection des femmes, une race dont on était pas née mais appelée, c’était vraiment les idéaux d’héroïsme auquel t’aspirais. Tu t’étais déjà dit que, si t’avais été une femme, tu serais une gorgone, la plus forte de toutes, qui guidait les désespérées et châtiait les coupables. Mais, avec Scarlett, t’avais pas besoin de rêver : elle était tout et plus encore. Et, déjà, revenu dans les rives chaudes et rassurantes de l’adoration et de la mièvrerie, tu ne pensais plus aux icebergs bleus.
Tu lui dis ça en la repoussant avec plus d’affection que de force sur le lit avant de poser devant elle un plateau fumant. Et là, tu sais pas si c’est une synesthésie avec le chant des oiseaux dehors et l’odeur alléchante du bacon mais les mots t’échappent juste :
Essayant presque de secouer ta tête pour retrouver tes sens, tu diriges ton regard vers le soleil levant et tu murmures.
T’as les yeux pleins d’étoiles qui ne sont plus mourantes et ta question porte autant sur la prochaine minute, la prochaine journée que la prochaine vie que vous pourriez passer ensemble.
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