[Gabralaska] Leap of Faith

Dim 25 Sep 2022 - 14:36

Leap of faith

C'est la fin de la journée, et je me retrouve un peu désœuvré, devant l’entrée de l’hôpital. Mes collègues, tous.tes plus âgé.es que moi, sont allé.es boire un coup. J’ai pu utiliser mon âge comme d’un joker pour ne pas les accompagner : je ne comprends pas l’attrait pour l’alcool, ni pour la fête, à vrai dire. Je n’ai donc aucune envie de passer la soirée à un bar.

Mais je n’ai pas non plus envie de rentrer chez moi. C’est pourtant le week-end, et mes parents m’ont donné assez d’argent pour que je puisse prendre un avion et retrouver ma famille. Mais il faut dire que ma famille ne ressemble plus à une famille, désormais. Quelque chose s’est brisé et personne ne semble vouloir ou pouvoir le réparer.

J’aimerais pouvoir réparer nos liens comme je commence à réparer les membres de mes patients. Je me dis que c’est parfois plus simple de soigner les corps que les relations, et je crains de n’être pas encore assez bon à l’un et très mauvais à l’autre. Malgré mes tentatives de confronter mes parents, de les faire se rendre compte de la gravité de ce qui s’est passé, rien n’a évolué. Même si personne n’a rejoint l’au-delà au final, une chappe de plomb mortifère plane sur le manoir. Elle me pèse, me serre le cœur et me pousse loin de mon foyer.

Je regarde l’entrée de l’hôpital, en me disant que je ne peux décemment pas rester plus longtemps ici. Le lundi n’arrivera pas plus vite, et je suis condamné à devoir trouver une occupation pour les deux prochains jours.

Il y a cependant une lumière dans le brouillard qu’est ma vie en ce moment.

Alaska.

Après notre rencontre dans le lobby, nous avons continué à discuter et à nous envoyer des messages. Nous nous sommes même vus plusieurs fois au cours des dernières semaines, et les moments avec elle sont les seuls durant lesquels je m’amuse vraiment.

Je me suis plusieurs fois interrogé sur la nature de notre relation, bien sûr, et je le fais encore à présent, alors que je regarde le défilé des nouveaux malades qui entrent dans l’hôpital. Je reste tard le soir, assis à la petite table qui me sert de bureau dans ma chambre, à taper à l’ordinateur sur MSN. Et toujours la même petite excitation m’étreint quand je reçois un message de sa part, et que je sais que notre relation va continuer, qu’elle ne va pas me laisser.

Je jette un nouveau coup d’œil à la porte d’entrée et me dis que décidément, je ne peux pas rester ici. Sinon je vais y retourner, car mon travail ne s’arrête jamais. Et ce soir, pour la première fois depuis longtemps, j’ai envie de faire autre chose que de me consacrer à la médecine : voir le visage souriant d’Alaska.

Avant de changer d’avis et de laisser ma timidité rattraper la joie qui m’étreint à l’idée de la revoir, je grimpe dans un bus, direction : le manoir des Stonegold.

Je me suis déjà renseigné sur l’itinéraire de la maison de la famille de mon amie, mais je n’avais jamais vraiment osé lui demander de venir. Mais ce soir-là, je lui envoie un SMS pour lui dire que je suis en route, en espérant très fort qu’elle n’est pas déjà prise par autre chose… ou quelqu’un d’autre.

L’humidité de Phoenix commence à retomber, et j’observe les gens marcher lentement, comme abattus, pour rentrer chez eux, harassés par la semaine qu’ils ont passée. Moi, j’ai l’impression qu’une nouvelle journée, une nouvelle aventure commence. J’arrive rapidement devant les grilles dorées du manoir et j’ai les mains moites. Je ne sais si c’est l’humidité ou le stress qui m’assaille, mais je trépigne d’impatience à l'idée d’entrer à l’intérieur quand j’appuie sur l’interphone.

Bonjour, je viens voir Alaska Stonegold, s’il vous plaît.

@Alaska Stonegold

Lun 3 Oct 2022 - 13:24

Leap of Faith

Posé sur ton lit, tu ne peux pas empêcher les pensées qui divaguent vers une personne en particulier. Même si tu es seule en ce moment, tu sens qu'au fond de ton esprit, il y a quelqu'un. C'était simplement une rencontre comme tu as l'habitude d'en faire. Parce que tu sens que ce n'est pas n'importe qui. Gabriel Crowley.
Il n'est pas comme un copain d'université. Il n'est comme une connaissance que tu peux croiser dans la rue. Il est lui, il est doux et gentil. Tu te souvenais de son sourire délicat et rayonnant quand il avait réussi à sécher tes larmes lors de votre première rencontre. Avec lui, tu avais envie de tout lui dire, lui confier ta vie sans la moindre hésitation. Tu te sentais bien en sa compagnie. Mais il y avait quelque chose de plus qu'une simple amitié.

Lors de vos dernières sorties, il y a quelque chose qui avait changé, évolué dans un sens bien particulier. Chaque fois que tu te tenais près de lui, tu avais les jambes tremblantes, tu avais le cœur qui battait plus vite et des millions de papillons dans ton organe vitale. Tu souriais toujours quand il était là. Plus besoin d'avoir une armure et d'être une Stonegold. Avec lui, tu pouvais montrer une certaine vulnérabilité.
Quand tu reçus un message de sa part, ce jour-ci, ton sourire s’agrandit davantage. Tu te disais que c'était peut-être un signe. Le destin était en train de distribuer les cartes et c'était le bon moment pour savoir. Savoir si tes sentiments étaient partagé par Gabriel.

Tu finis par entendre la sonnerie du portail, annonçant l'arrivée de ton arrivé cher à ton cœur. Tu courrais presque dans l'escalier, manquant presque une marche dans ton empressement. Poussant la porte pour arriver jusqu'au portail que tu poussais pour le laisser entrer.

- Salut Gabe, je suis contente que tu sois passée.

Prenant le jeune homme dans tes bras dans une accolade chaleureuse. Tu le conduisais à l'intérieur pour le protéger de l'humidité. Tu attendais qu'il soit bien installé, proposant quelque chose à boire avant de te tourner vers lui. Tu sentais quelque chose. Une certaine peine. Un regard que tu connaissais bien. Trop bien. Le même regard que tu avais arborais la première fois que tu l'avais rencontré.

- Tu veux me dire ce qu'il va pas ? Il n'y a aucune obligation bien sûr, mais je suis sûr que ça te ferais du bien.

Tu voulais que ton sourire soit doux et rassurant. Tu voulais être à l'écoute. Rassurer son cœur en peine. Réconfortant son esprit et calmer ses doutes. Laisse-moi t'aider, Gabriel comme tu m'as aidé, toi. Laisse-moi être là pour toi. Laisse moi t'écouter. Laisse moi être près de toi.

@Gabriel Hayden Crowley

Dim 15 Jan 2023 - 17:41

Leap of faith

J’arrive à garder un calme relativement serein, pensant que le majordome des Stonegold va sans doute m’ouvrir, si ce n’est le jardinier. Mon cœur s’emballe quand c’est Alaska elle-même qui pousse le lourd portail de la demeure et m’accueille avec un surnom et un sourire chaleureux.

Elle a l’air sûre d’elle, à l’aise, et moi je suis partagé. Je vois en elle mon amie, peut-être celle qui me connaît le plus en ce moment, alors que je me coupe de plus en plus de ma famille. Je suis à l’aise avec elle, si je me détends un peu. Mais elle reste une fille, une très belle fille, et je suis chez elle… J’ai l’impression soudaine de ne plus savoir comment exister dans mon corps et je bafouille :

Moi aussi je… je suis content de te voir.

Elle m’entraîne d’un pas joyeux à travers la propriété et je ne peux m’empêcher de regarder partout : les haies parfaitement bien taillées, les dorures sur les murs et les portes, les statues grecques… Tout ce faste me semble si éloigné de la fille honnête et naturelle que je connais.

Quand elle me fait entrer dans la maison, je suis instantanément soulagé en sentant l’air de la climatisation sur ma peau trempée par l’humidité. Le goût frais de la limonade tendue par mon amie me fait me détendre un peu, assez en tout cas pour que je m’assois sur un canapé dans le grand salon. Tout semble silencieux et vide, comme si la famille Stonegold avait déserté leur château et base d’opération. Un peu intimidé à l’idée de croiser quelqu’un, je me mets à regarder dans tous les recoins. Je me demande si elle se sent seule elle aussi, elle si petite dans une si grande maison.
Elle voit instantanément que je ne suis pas dans une forme olympienne, et je souris. Je ne me suis pas trompé, elle me connaît mieux que personne.

Je n’avais pas envie de rentrer dans ma famille ce week-end, je lui avoue en sirotant un peu de ma limonade. C’est bizarre je… je ne m’y sens plus à ma place. Quand j’y vais, je me sens plus seul que lorsque je suis seul chez moi, c’est bête…

Je me pousse un peu pour lui faire une place sur le canapé en espérant qu’elle la prendra, car j’ai l’impression que ma place est auprès d’elle.

Enfin, je ne veux pas t’embêter avec ça. Tu es seule ici ? J’espère que ça ne dérange pas ta famille que je sois là.

J’espère que ça ne te dérange pas que je sois là, Alaska, car je veux être près de toi le plus longtemps possible.

@Alaska Stonegold

Dim 22 Jan 2023 - 15:28

Leap of Faith

Tu voudrais avoir le pouvoir de retirer la tristesse et l'appréhension sur le visage de Gabriel. Tu aimerais lui montrer qu'il sera quelqu'un d'incroyable. Qu'il est quelqu'un de bien. Il veut tendre la main, aider son prochain. Il ne devrait pas se sentir seul. Il devrait avoir une famille aimante, qu'il l'aime et qu'il le soutienne. Tu sais que tu as eu de la chance, tes parents ont toujours fait partie de ta vie et tu espères que cela durera encore longtemps. Tu sais que tu ne peux tout résoudre, que sa peine ne pourra pas être enlevé en soufflant dessus. Mais tu seras à ses cotés, tu affronteras ses tempêtes et sa détresse. Tu seras l'ange blond, posé sur son épaule.

Tu tiens à lui, plus qu'à un simple ami ou à un camarade. Tu n'as jamais réfléchi à ce que cela signifie. Tu sais qu'il y a plus que de l'amitié. Tu le sens même si tu n'as pas de preuve formelle. Tu voudrais être sûre et certaine de ce que tu ressens pour le sorcier. Tu sens que c'est important mais tu ne veux pas faire n'importe quoi. Une partie de toi a ce soute permanent. S'il se pose les mêmes questions que toi. Les mêmes doutes ou les mêmes incertitudes.

- Non, c'est loin d'être bête. Crois - moi, Gabriel.

Lui, il sait. Il sait la sensation d'être impuissant face aux épreuves, à la vie en générale. Quand un malheur frappe et qu'on ne peut rien faire. Qu'on doit observer, en silence. Tu sais que c'est pire que tout. Oui, lui il sait ce qu'on ressent. Tu lui avais offert ton cœur, parlant avec passion du lien puissant et pourtant, si fragile, qui t'unissait avec Erebos. Parce que c'est simple quand on est enfant. On s'aime, on s'adore mais pourtant, quelque chose fait qu'on finit par s'éloigner. Même si tu n'as jamais voulu ça. Gabriel était le protecteur, comme le héros ou l'ange du Paradis. Cela te permettait de vider ton sac, d'être toi sans l'armure dorée que tu devais porter pour le bien des tiens.

Tu pose ta main sur la sienne, comme si ce simple geste pouvait tout résoudre. Comme s'il pouvait rassurer ton ami et qu'il pouvait le réconforter. Non, tu n'aimais pas qu'il soit triste. Qu'il soit en proie au doute.

- Tu pourras toujours compter sur moi. Pour toujours.

D'habitude, il y avait un brouhaha permanent. Une sorte d'activité silencieuse mais bien présente. La femme de ménage était là, occupée bien que son œil curieux était avide de ragots. Les adultes devaient faire ce qu'il font de mieux tandis que Maman avait toujours le nez dehors. Le sorcier n'avait pas prévu de passer, arrivant comme une fleur sur le pas de ta porte. Tu étais ravie qu'il soit passé, te permettant de ne pas trouver un prétexte trop ridicule pour lui rendre visite ou simplement lui envoyer un message. Tu n'avais pas envie d'être ridicule à ses yeux. Tu avais simplement de besoin qu'il soit dans ta vie. Le picotement dans tes mains ou bien le fourmillement dans tes jambes étaient des signes plus qu'évident.

- Ne t'inquiète pas , tu seras toujours le bienvenue. J'aime bien quand tu es là !

Posant ton verre de limonade sur la table du salon, ton regard était concentrée sur ton invité. Parce que il était là et que c'était la parfaite chance de savoir et de connaître la réponse à une question importante. Connaître enfin le sens et les réactions que tu avais quand il était non loin de toi. Parce que tu n'avais pas envie de t'éloigner quand il était là. Tu avais envie de marcher dans ses pas, écouter les moindres mots qui sortent de sa bouche. Partager ses victoires ainsi que ses échecs. Seulement, tu voulais croire que ce sentiment allait dans les deux sens. Qu'il soit réciproque. Aide-moi, Gabe. Sors-moi de ce tunnel et prends ma main pour me conduire jusqu'au chemin de ton cœur.

- Ça tombe bien que tu sois là, j'avais besoin de te demander quelque chose. Mais maintenant, j'ai peur d'avoir l'air bête moi aussi.

@Gabriel Hayden Crowley

Leap of faith

Je souris à nouveau en sirotant ma limonade quand elle me rassure. Je savais, au fond de moi, qu’elle ne me jugerait pas. Qu’elle me comprendrait. Car même si nos vies avaient tout pour être différentes, elles finissaient par se rencontrer sur de nombreux points, et sur ces parallèles s’étaient construits notre amitié. Un adelphe pour qui on s’inquiète, une famille surnaturelle dont le poids des traditions peut parfois paraître écrasant pour des ados comme nous, qui ne savons même pas encore nous tenir la main.

Elle me comprend, elle rit à mes blagues, elle est là dans les moments difficiles. Mais elle est aussi là dans les moments où l’on veut juste regarder un film, pendant lequel on partage des regards entendus ou des petits rires qui n’entravent pas notre compréhension du film. Elle est là quand on veut siroter un café dans un petit coffee shop mignon où la serveuse nous regarde avec des yeux attendris. Elle est là pour me parler du dernier bouquin qu’elle a lu, une histoire d’amour avec un retournement de situation à la fin. Elle est là pour me faire répéter mes leçons de médecine et s’intéresser au fonctionnement de l’intestin quand j’ai un examen le lendemain.

On serait logiques, tous.tes les deux, et ce serait presque un gâchis que je ne lui prenne pas la main, à cet instant. Et c’est ce que je fais, profitant qu’elle ait déjà posé sa main sur la mienne, dans un geste tendre, comme j’ai vu parfois mes parents faire. Comme j’ai envie de le faire.

Je sais, et d’ailleurs en ce moment, tu es la seule sur qui je peux compter. Et tu pourras toujours compter sur moi, aussi.

Mon coeur se réchauffe alors qu’elle lance d’un ton enjoué qu’elle « aime bien » que je sois là. J’ai un petit sourire malgré moi alors que je me pose la question : « est-ce qu’elle m’aime bien, moi aussi ? ». « Est-ce que je lui plais ? ».

Je vois rapidement le regard de la femme de ménage qui semble dépoussiérer toujours le même vase, depuis quelques minutes. Elle relève rapidement les yeux quand elle voit ma tête se tourner vers elle et ça me ferait rire, si je n’étais pas aussi gêné, comme si quelque chose allait se passer que je ne maîtriserai pas complètement.

J’ai l’impression qu’on est observés, je glisse à Alaska. D’ailleurs, je crois que je n’ai jamais vu ta chambre. On y sera peut-être plus tranquilles ?

Mes joues n’ont jamais été aussi en feu qu’après avoir posé cette question. J’espère qu’elle ne pense pas que j’ai quelque chose derrière la tête en lui posant cette question et en même temps… J’ai bien quelque chose derrière la tête, même si c’est flou. Je ne sais pas à quoi ressemblera mon premier baiser, mais j’ai bien envie qu’il soit avec elle.

Je penche un peu la tête de côté, alors qu’elle me confie avoir des doutes, elle aussi. Est-ce qu’elle pense à la même chose que moi ? Ou est-ce que quelque chose s’est passé, et qu’une histoire de baiser serait le dernier de ses soucis ?

Tu sais que tu peux tout me dire, Alaska.

@Alaska Stonegold

Âge : 26 ans (14/04/1995)

Leap of Faith

Tu as eu beaucoup de chance d'avoir rencontré Gabriel. Il était l'ange gardien entouré d'un halo lorsque tu l'avais rencontré à l'hôpital. Il n'avait pas besoin de dire quelque chose, de faire quelque chose. Sa présence était apaisante, rassurante. Ta vie était lumineuse depuis qu'il y était entrée. Tu ne regrettais rien, tous les moments que tu passais en sa compagnie était incroyable. Tu ne te posais pas de question quand tu le prenais dans tes bras ou quand tes lèvres se posent sur sa joue. Parce que tout avait commencé par une amitié.
Mais aujourd'hui, était-t-il encore ton ami ? N'était t-il pas plus que cela ?

Il n'y avait pas une journée ou tu n'avais pas eu une pensée pour lui. Tu avais besoin de le voir, de lui parler même si tu n'avais aucune raison de le faire. Une sorte d'attraction te poussait sans cesse vers lui et tu n'avais pas envie de lutter contre. Tu voulais lui prendre la main encore et encore. Continuer à être à ses cotés pour les bons et les mauvais moments. Être là comme il l'était pour toi.
Le sorcier avait raison, la femme de ménage ne cessait de jeter des regardes curieux dans votre direction tout en s'occupant d'une seule antiquité.

- Viens avec moi.

Gardant ta main au creux de la sienne, tu montais l'escalier et marchait le long d'un couloir avant de rejoindre ta chambre. Poussant la porte pour être plus tranquille, tu pris place sur le lit, intimant à ton compagnon de te rejoindre.
Face à lui, tu avais la sensation d'être la seule personne qui importait. Ton cœur battait à la chamade, tu avais l'impression qu'il était sur le point de sortir de ta poitrine. Il n'y avait que lui et toi mais cette fois-ci, c'était différemment. Plus important. Plus sincère. Comme si vous étiez sur le point de franchir une étape.

- Tu a été un ami incroyable, Gabriel...

Plongeant ton regard dans le sien, tu essayais d'être le plus clair possible et de ne jamais lui mentir. Il était trop important pour toi.

- Mais tu es devenu plus que ça, au final.

Ton visage est très proche du sien, tu peux même sentir son souffle sur tes lèvres. Une partie de toi a envie de prendre son visage entre tes mains. Connaître le goût que pouvait avoir ses lèvres. Tu n'es pas aussi forte que ta mère, aussi sensible que Reby ou aussi sage que Cain. Tu aimerais avoir l'armure et la force de Dakota et qu'elle te dise ce que tu devrais lui dire. Tu dois laisser parler ton cœur, Alaska.

- Je crois que je suis amoureuse de toi.

Tu voulais qu'il te parle, qu'il te dise quelque chose. N'importe quoi avant que tu finisse par te cacher dans un trou de souris. Tu as envie que tes sentiments soient partagés, qu'il aspire à être celui que tu désire. Parce que tout ceci n'aurait plus de sens.

@Gabriel Hayden Crowley

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