Don’t blame me [IsiRed]

Dim 2 Oct 2022 - 11:04

Don’t blame me

Tout semblait différent. L'endroit. Les gens. Toi. La Nouvelle-Orléans t'apportait un vent de renouveau. Une once de fraicheur. Comme cueillir les brins des premières fleurs au printemps. Brique après brique, tu semblais te reconstruire. Morceau par morceau, tu semblais accepter celle que tu étais devenu. L'ancienne toi avait trop subi, été trop détruit pour être construire à l'identique. Tu savais que tu ne pouvais pas redevenir comme avant. Les épreuves t'avait changé, le monde t'avait fait évolué. Peut-être que tu aurais dû faire ce voyage depuis longtemps. Comme ta dernière sortie avec Dakota, tu avais appréciais ta sortie hors de Seattle. Mais avant d'envisager un tour du monde, tu préférais faire les choses dans l'ordre. Tu devais apprendre à marcher avant d'apprendre à courir.

Mais tu étais encore toi, tu avais encore des envies, des passions qui te retenait au passé et que tu ne comptais pas renier. Le dessin faisait partie de toi, de ton ADN. Tu avais appris à tenir un crayon avant de savoir marcher. Tu ne vivais que pour voir les couleurs multicolores sur un morceau de papier. Tu connaissais les sensations que tu éprouvais quand ton dessin prenait vie dans ton esprit avant de prendre forme sur le support.
Si le refuge de la Rose Noire t'offrait une multitude d'occasion d'exprimer l'ensemble de ton imagination, il te manquait un élément essentiel : ton carnet de croquis. Depuis le matin, tu l'avais posé à un endroit mais tu avais fini par le perdre. Incapable de le retrouver. Le refuge était grand, tu savais que les cachettes était multiples mais tu continuerais à le chercher. C'était tes dessins, ta signature, une partie de toi dans chaque croquis.

Repassant dans une pièce que tu semblais déjà avoir fouiller, tu vis une personne tenant l'objet de tes recherches. De dos, tu n'avais aucune idée de l'identité de la personne, pourtant, en t'approchant, tu avais cette sensation eu creux de l'estomac. La sensation familière d'être face à un ami. C'est quand il se tourna, entendant sans doute ta présence, que son nom s'afficha de lui-même. Jared Roqrouge.

- Red ?

Si dire le surnom que tu avais toujours utilisé pour le désigner était presque étrange, tu savais pourtant que tu ne t'étais pas trompé. Avant la guerre, il avait été ton ami. Avant la guerre, il avait été toujours très gentil envers toi. Avant la guerre, il comptait dans ta vie comme un soutien indéfectible.
Comme replonger dans un livre que tu avais déjà fermé. Comme se tenir face à un fantôme qu'on croyait ne jamais revoir.

@Azur Riverwood

Dim 23 Oct 2022 - 23:05

Don't blame me

Ta tête était vraiment remplie. Les études socio-historiques que tu devais lire pour ta thèse, les contrats que tu devais signer au nom de la famille pour le Refuge, les discours que tu devais écrire pour la maire, les sms que tu venais de recevoir de Scarlett après ne l’avoir pas vue pendant trop longtemps… Les mots, les idées, les termes, les lettres, les symboles et les signes : ils font tous une cacophonie dans ton esprit qui bientôt a du mal à ne pas voir flou.

Le bruit du Refuge n’aide pas mais, au moins, cette peste de London n’est pas en vue. Peut-être a-t-elle enfin trouvé un travail où elle restera plus de deux semaines ? Tu grognes tout seul, fatigué, quand tu tombes sur un petit carnet. Après tant de mauvaises ondes, les croquis t’apportent un peu de paix. Tu fronces toutefois les sourcils. Ils te disent quelque chose, comme s’ils étaient de vieux amis voulant de parler derrière le papier. Tu analyses et, non, ce n’est même pas un style qui reprendrai Toulouse-Lautrec, Chassériau ou un autre peintre de ton cher Hexagone. Tu es dans ton expérience d’esthète quand une voix t’interrompt.

« Red ? »

Tu te retournes. Certes, cela fait des années que ce surnom n’est plus le tien mais on t’a longtemps appelé comme ça et certains réflexes résistent à l’érosion du temps. Mais tes sourcils déjà froncés continuent à se pencher quand tu vois ton interlocutrice. C’est pas possible. On dirait une version un peu plus âgée d’un fantôme, d’une jeune fille morte pendant la guerre. Tu tentes :

« Izi ? »

Tu poses une main sur son épaule, à la fois pour voir elle va reculer, si elle réelle et si elle est vivante.

« Je… Ta mère m’avait dit que tu… Que tu étais morte. »

Mar 25 Oct 2022 - 20:29

Don’t blame me

Tu aurais pu penser que c'était le cycle de la vie. Parce que le passé fait partie du présent et d'un futur éventuel. Parce qu'il est important de se rappeler du avant, que chaque personne que l'on avait rencontré et côtoyé faisait de toi, la personne que tu étais. Mais dans le fond, tu savais que la situation était ironique. Ce n'était pas un départ ou même un presque adieu. C'était bel et bien la mort qui t'avait arraché à la vie. Toi, encore vivante et aujourd'hui, en quête d'un avenir bien meilleur. Dans le fond, ton ami semble avoir changé. Ce n'est pas seulement sa taille ou même le son de sa voix. Un homme avec des responsabilités sur ses épaules. Occupé et perfectionniste jusqu'à son regard. Pourtant, tu sais que c'est le même. La même personne. Une enveloppe différente mais une âme volontaire à l'intérieur.

- C'est...plus compliqué que ça.

Parce que rien n'était simple dans ta vie. Tu le savais mieux que n'importe qui. Tu avais une mère absente de la surface de la Terre. Un père traitre à son rôle paternel. La plupart des frères et sœurs qui ne t'avait jamais vraiment aimé et dont la résurrection agace plus que ne réconforte. Tu avais refusé d'être un poids alors tu t'étais donné ta propre peine. Un exil. Pour les autres mais également pour toi.

- Je suis contente de te revoir, Red.

Si c'était l'amitié qui vous avait réuni, tu avais cru qu'à une époque, il y aurait pu y avoir quelque chose de plus. Le sorte de truc qui se passe quand une fille aime bien un garçon. Le genre de béguin un peu idiot mais très mignon. Les années avaient passé et tu sentais encore les raisons qui te poussait dans la direction du dragon des airs. Mais tu avais besoin de son amitié, de quelqu'un qui soit là pour toi. Tu te tenterais rien d'idiot. Pourquoi aurait-il besoin de toi, de toute façon ?

- Tu as l'air...plutôt occupé, je peux peut-être t'aider ?

Au fond, tu savais que tu trouverais le moindre prétexte pour continuer cet échange. Parce que tu avais compris que chaque être humain avait besoin de contact humain. D'un échange qui est vraiment un sens. Quelque chose d'authentique et de véritable. Parce que tu avais besoin qu'il accepte tes blessures de l'âme et un changement d'une vie passé. Parce que sa force de caractère t'avait toujours poussé à l'être également. Cela tombait bien, tu en avais terriblement besoin.

@Azur Riverwood

Mar 15 Nov 2022 - 17:50

Don't blame me

"C'est vraiment toi ?"

Tu ne devrais plus être surpris par l'impossible, Azur, dragon au milieu des gorgones, des zouwus et des nymphes. Mais voir le visage d'une personne dont tu as fait le deuil, tu n'y étais pas vraiment prêt. Rien, dans cette journée, ne t'avait préparé à un tel choc. Adulte abandonné, amoureux malheureux et éternel insatisfait, tu t'accroches d'habitude à toutes les certitudes que tu peux trouver. Les règles, l'ordre, la mort : ce ne sont pas pour toi des sources de peur mais de confort ; ce sont des 100% dans un monde où les pourcentages de chance, les hasards trop nombreux, sont autant d'agressions pour toi. Pourtant, même toi doit bien voir que les règles sont devenues poisons, que tu es devenu un ennemi de l'ordre et c'est peut être pour ça que la mort se révolte à son tour, mettant en morceaux les dernières parts de stabilité dans ta vie.

Si tu ne peux t'y accrocher, tu t'agrippes à l'intérieur de tes poches, comme si ta vie en dépendait. Une seconde. Deux. Trois. Tu essayes de sourire à la jeune sorcière.

"Ouais... Pas mal a changé depuis... euh... la dernière fois."

Depuis ta mort. Ça paraît peu délicat.

"Par exemple, je ne m'appelle plus Jared. Je suis Azur Riverwood. Je... suis bénévole ici."

Dire "je suis l'aîné de la plus puissante famille draconique américaine, le fils des propriétaires de ce lieu" fait un peu prétentieux, même pour toi.

"Mais tu peux m'appeler Red, t'inquiète. Ça nous rappellera le... le bon vieux temps. "

La guerre. La guerre, Azur, celle où elle a perdu la vie. Il n'y a bien qu'à toi que cette période horrible manque alors pour l'amour du Grand Dragon, tais toi.

"De l'aide ? C'est très gentil, je..."

Tu hésites. Isis est trop utile pour lui proposer seulement de régler le caractère de London ou d'aller trouver plus de produits vaisselles. C'est une vétéran, comme toi.

"Je sais pas si tu as entendu mais... la guerre n'est pas vraiment finie. Tu veux toujours aider les surnaturels ?"

Alors oui, la résistance au gouvernement est bien différente de la guerre contre Dark Dragon. Mais on a toujours besoin de femmes comme Isis.

Sam 19 Nov 2022 - 20:07

Don’t blame me

Les époques se mélangent, s'entremêlent dans un brouillon presque impossible à discerner. Parce que, devant toi, Red semble bien réel. Son image est fixe, identique à l'image que tu avais de lui. Droit dans ses principes, absolu dans ses idéaux. Mais le temps s'est écoulé trop vite, beaucoup trop vite. Parce que, aujourd'hui, il est plus qu'un dragon. Il fait partie d'une famille important. Il a même un nom important. Il porte le nom porteur d'espoir, la couleur du ciel en plein été. La couleur vive et éclatante, l'azur tel la pierre, le roc qu'on attend souvent qu'il soit. Tu te dis qu'il a franchi beaucoup de distance, que tout ce qui vous relie l'un à l'autre, ce ne sont que la mort et une ancienne révolte de l'époque.
Il savait suscité l'engouement, la volonté chez les plus jeunes. Tu avais voulu le suivre tel un disciple parce que tu voulais prouver que tu pouvais te battre toi aussi. Que tu voulais essayer de voir le monde, contrer la violence par la paix. Mais au final, à ce jeu, c'était lui le survivant.

- Oui, je crois que j'ai raté beaucoup de chose, en effet.

Le rouge de son surnom s'est transformé, métamorphosé en un bleu pure et unique. Comme s'il s'était réinventé en quelqu'un de nouveau. Tel une chenille qui se transforme en papillon coloré. Tu le regarde et pourtant, tu le vois bien. Il est là, toujours le même. Sa voix est la même, la couleur de ses yeux aussi. Mais à l'intérieur, il est différent. Sans que tu puisse y faire quoi que ce soit. Les gens évolue Isis, il est temps que tu fasse la même chose.

Sa question tombe comme un coup de massue. D'un coup, tu semble retourner des années en arrière. Tu reviens vers l'adolescente que tu étais. Fière de te battre pour une cause qui te dépasse. Malgré la désapprobation de ta famille. De ta mère. De tes frères et sœurs. Tu étais contente de participer, quoi que fusse les conséquences. Et là, il te demande de recommencer. De retourner sur un champ de bataille. De partir sans savoir si tu reviendras. Et là, tu te mets à avoir peur.

- Je...je sais pas si j'en serais capable.

Entrainant ton ami un peu à l'écart des quelques bénévoles et autre résidents de la Rose Noire, tu veux lui montrer. Que la courageuse Isis est partie, morte dans une décharge de cadavre. Que la force de caractère est partie, resté dans cette cage de fer ou tu étais enfermée. Que la volonté avait disparu, fondu comme la neige au soleil. Prenant sa main et tracer avec ton doigt une rune celtique, tu attends l'effet que cela produira. Ton esprit connecté au sien, tu lui montre les images tel quelles sont dans ton souvenir. La guerre. La bataille. La mort d'Orion. Ta propre mort ou la sensation que tu allais quitter cette Terre sans que personne le sache. L'enlèvement et la torture qui a suivi. Pour revenir à une période plus tranquille ou tu tente de reconstruire, petit à petit les briques d'une nouvelle toi.

- Crois-tu que je pourrais t'aider dans ses conditions, Red ?

Regarde-moi, Azur et dis moi que je suis encore la même. Cette fille qui voulait suivre sa dévotion et battre le fer contre n'importe qui. Cette fille qui voulait goûter à des aventures et être aussi digne du nom des Delacroix. Au final, tu en étais au même point. En plein milieu d'un doute sans fond.

@Azur Riverwood

Don't blame me

Tu imagines difficilement ce qu’Isis peut vivre. Déjà que tu te sens souvent déconnecté, fils parfait d’une famille disparue, qui avait changé de nom et d’identité pour se recréer en dix ans, alors une vraie résurrection, une disparition effective de tout ce qu’on a connu : les repères de la jeune sorcière doivent être chamboulés.

Elle t’entraîne à l’écart et tu te demandes quels nouveaux mystères peuvent encore survenir. Qu’est-ce qu’il y a de plus surnaturel que la victoire de la vie sur la mort ? À l’aide d’une rune, Isis te dévoile tout. La souffrance, les regrets, le deuil, la mort, la torture. Effectivement, la guerre, Cordelia Kane et la Résistance doivent être loin de ses préoccupations.

« Comment... » Non. Ça n’a pas d’importance. Pourquoi non plus d’ailleurs. Une seule question est importante. « Qui. Qui t’a fait ça Isis ? Qui est-ce que je dois détruire ? »

Si tu es d’un naturel calme et diplomatique, personne ne devrait oublier qui tu es : un dragon d’une puissance surnaturelle, le héros de deux guerres successives et bientôt sans doute trois, un soldat qui n’a pas peur de se salir les mains et qui ne laissent pas les criminels s’en prendre à tes proches.

Don’t blame me

Le passé a quelque chose de simple. Le passé est quelque chose de réconfortant, de rassurant. Parce qu'avant, l'ancienne Isis aurait trouver une pirouette pour garder le sourire. Faire comme si les dernières épreuves n'était qu'un mirage, faire comme si tu n'étais pas une rescapée. Tu voulais regoûter à la normalité. Tu voulais retrouver la simplicité. C'était ton souhait, tu voulais croire en ta bonne étoile même si celle-ci ne brillait presque plus. Mais ce n'était pas le passé mais bel et bien un présent et un futur incertain. Même ton ami était différent. Il n'était plus Jared, il était Azur. Il était quelqu'un d'important. Il faisait des choses importante. Comme s'il avait accédé à un rang de prestige alors que tu resterais dans l'ombre.

Tu sais que les mots seront insuffisants, qu'ils ne seront jamais les bons. Que tu te tromperait une bonne centaine de fois, que tu ne pourrais plus revenir en arrière une fois le voile dévoilé. Parce que le passé est doux et dangereux. Tu utilise ton don, ton pouvoir, là ou réside ta véritable force. C'était la seule façon que tu avais trouvé, tu attendais qu'il réagisse. Qu'il parle. Qu'il dise quelque chose. N'importe quoi.

Chaque question devient muette, tu n'as pas le temps d'y répondre qu'il en pose une autre. Tu attends, tu cherches tes mots. Il cherche un sens à tout. Y en a t-il un, dans le fond ?

- Un fantôme

Parce qu'au fond, c'était ce qu'il était. Lui. Ton géniteur. Ton paternel absent. Ton père. Au début, il avait là, présent ou voulant l'être. Il était sorcier et son aide était bénéfique. Tu le pensais. Tu croyais que tu pourrais lui faire une petite place. Qu'il serait ton papa. Mais finalement, il n'avait été qu'une immense trahison. Une déception dont tu porte les cicatrices. Ce n'était pas lui qui avait porté les coups mais il avait été celui qui avait permis le début de ton enfer. Il avait donné la clé d'une cage à ton bourreau.

- Mon père...il...je pensais qu'il voulait faire partie de ma vie...mais je me suis trompée.

Attrapant ton crâne avec tes mains, tu voudrais que le temps s'arrête, que tu puisse arrêter les images qui s'écoulent dans ton crâne. Parce que tu avais essayer, vraiment. Mais, c'était un échec et tu semblais être seule contre le reste du monde.

- Ce n'est pas ton combat, Red. Tu as des responsabilités, tu as une famille, des gens qui comptent sur toi...

Tu l'a dit toi-même, il étais une nouvelle version de lui-même. Il avait évolué, il avait prouvé quelque chose. Mais toi, tu étais toujours au même stade, il pourrait essayer mais arriverait-il à t'entrainer dans son sillage. Le monde compte sur toi, Azur ou quelque soit ton nom aujourd'hui. Moi, je suis un grain de poussière.

@Azur Riverwood

Don't blame me

Tu n’es pas sûr de tout comprendre à l’histoire d’Isis. Pourtant, tu peux entendre l’horreur dans sa voix, tu peux craindre le pire dans chacun de ses mots. La guerre a été le moment le plus noir de la décennie, peut-être même de toute l’histoire surnaturelle. Pour Isis, elle a semblé durer bien plus longtemps que pour n’importe qui d’autre. L’enfer est déjà une punition assez atroce pour y ajouter la longueur de l’immortalité. Mais, comme dans les légendes, Isis s’était échappée du royaume des morts pour revenir chez les vivants, à tes côtés.

Comme si les fantômes n’étaient pas assez redoutables et insaisissables, il faut y joindre la famille, la pire des adversaires… Je suis désolé Izi.

La voir si mal te rappelle les tiennes, de familles. La première, qui est peut-être dans un enfer pire que celui qu’Isis a vécu, mais que tu peux autant aider qu’eux peuvent te voir. La seconde, également, dont tous les problèmes individuels sont si ardus que tu as souvent l’impression d’être impuissant pour les soutenir. Tu détestes ne pas pouvoir les aider, tu hais avoir ce sentiment encore face à la jeune sorcière. Alors, qu’elle prend sa tête entre ses mains, tu poses doucement une main sur son épaule, cherchant comment l’aider.

Ok, ok, nos guerres ne sont pas compatibles, mais nos chemins peuvent rester liés, si tu le souhaites. Tu veux commencer petit ? J’ai besoin d’aide dans la cuisine. Si London a pas encore tout inondé, je devrai pouvoir faire une soupe pour tout le monde mais j’ai besoin d’une main experte pour éplucher tous ces légumes, tu viens ? On sera peut-être pas des héros mais, au moins, on sera utile.

Et c’est bien tout ce que tu veux être, Azur, utile. Pour chasser l’impuissance et les peurs, il suffit parfois de se retrouver aux fourneaux.

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