Welcome to ... Palace! [Amaël.le]

Le casino avait été géré par ta mère. C'était comme un temple ou seul sa puissance irradiait un lieu comme celui-ci. Mais tu avais été élevé par ses soins. Tu avais grandi avec ses paroles et ses règles. Tu avais conçu pour être sa guerrière, son couteau. Mais tu avais appris à être indépendante, vivre selon tes envies et tes propres commandements. Tu ne cherchais pas l'approbation de Cinder puisque que tu l'avais déjà, ta sœur serait ta pâle copie n'obtiendrant qu'un petit rôle de figurant dans la vie de sa propre mère. Tu n'avais joué un rôle dans ta famille, c'était un mot qui ne valait rien à tes pieds. Un poids, un caillou dans une chaussure en autre.

Si tu avais choisi ce lieu, c'était pour sa symbolique. Pouvoir, aphrodisiaque et plaisir instantanée. Tout était possible. Tu pouvais y installé tes affaires illicites à travers l'argent et la puissance du plus fort. Tu jouais la carte du spectaculaire, du sensationnel. Quelque qui capte ton regard. Un simple spectacle n'était pas autorisé, tu attendais mieux. Pour cela, tu connaissais une personne en particulier. Un.e dragon.ne.
Si No' était une excentrique, tu avais appris à faire avec sa folie. Vos pouvoirs contraires rendaient votre alchimie unique. Aussi tentante et ardente qu'une union interdite. Iel aimait les strass et les paillettes, ile allait être servi. Tu étais capable de lui ouvrir les portes d'un palais, avoir une chance d'être ce qu'iel avait toujours avoir. Mais comme toujours, tu attendais un retour sur investissement. Tu jouais pas la carte de l'amitié éternelle, offrant un stupide bracelet qui ne voulait dire. Tu étais sens nul doute la pire amie qui soit mais tu avais bien d'autres qualité à ton actif.

Le spectacle du dragon.ne de neige était parfait, tu voyais que le public était présent. Tu voyais les billets qui rentraient, l'argent et encore plus que ça. La popularité du Hercule Palace qui franchissait les frontières. Comme promis, iel avait été à la hauteur. Éternelle perfectionniste et parfaite négociatrice, tu avais d'autres projets pour la soirée. Vêtu d'une robe d'un grand couturier avec plusieurs nuances de rouge, tu attendais dans un bureau privé, les yeux rivés sur la scène. Tu avais envoyé un de tes hommes cherchait la star de la soirée. Tu n'avais d'ailleurs, pas beaucoup à attendre avant de voir le visage familier de No' dans ta pièce de travail.

- Laisse-nous, Hector et fais en sorte que personne ne nous dérange.

L'homme n'attendit pas une seconde avant de filer comme si le diable était à ses trousses. Ses qualités t'étaient presque devenu indispensable. En plus d'être un très bon comptable, il avait un physique à son avantage.
Approchant avec un verre à la main, tu le tendais, un cocktail dont tu savais que No' appréciais particulièrement.

- On dirait que tu as sorti le grand jeu, ce soir.

Etait-ce pour toi ou pour moi ?

Installé sur un grand canapé de velours, tu attendais qu'iel te rejoigne, attendant de revoir son regard plongé dans le tien. Sentant également le souffle familier, une odeur que tu connaissais bien. Trop bien. Tu ne peux pas me mentir, pas moi.

- Il y avait longtemps que je n'avais plus de nouvelle de toi, mia stella. J'avais fini par croire que tu m'avais remplacée.

Un regard ténébreux à son encontre, tu avais toujours senti une alchimie, un plaisir commun des choses plaisante de la vie. Simple et sans prise de tête. Tu jouais à un jeu dont vous n'aviez défini aucune règle. Les dragons avaient leurs lois, leurs jeux de prédilections. Tu ne t'étais jamais caché et tu te plaisais à croire que la même chose était aussi pour le flocon que tu avais devant toi. On ne vit qu'une fois, No'. Tu le savais, il n'y avait personne comme toi. Tu étais un bijou précieux. Unique. Scintillant. Brillant mais tranchant comme le fourreau d'une arme blanche.

No' était une pochette surprise, tu ne savais jamais ce qu'iel pouvait cacher à l'intérieur. Tantôt ange, tantôt démon de la nuit, tu avais pu voir la majorité de ces facettes. Mais encore, une fois, iel parvenait à te surprendre. Tu n'avais jamais aimé la lassitude, les habitudes. Tu attendais toujours le fourmillement du inattendu, le suspense et la surprise. La séduction c'est cueillir une rose avec doigté, sans se faire piquer.

Iel finissait par te rejoindre, un étrange duo mais tout aussi beau. Tu aimais ce qui sortait de l'ordinaire et tu n'étais que rarement déçu du résultat. Son bras était une invitation et tu n'attendais pas un instant avant de la saisir. Tu n'étais pas réputé pour ta patience, tu étais une femme d'action et lea dragon.ne le savait. Tes doigts caressant son bras nue, l'alliance du chaud et du froid. Le flocon avec la flamme d'une bougie. Comme un jeu ou la fin n'existait jamais. Dans les jeux de séductions, il n'y a qu'une seule règle, ne jamais tomber amoureuse ! Iel parla de son succès, sa manière de se produire dans un établissement tel que le tien. Le sourire carnassier était toujours sur ton visage.

- Cela aurait été profondément égoïste de te garder pour moi toute seule. Même si j'espère que j'aurais droits à quelques privilèges de ta part.

Ta jambe s'approchant de la sienne, frôlant sa peau fraiche contre ta peau chaude. Le contraste était toujours électrique, savourant le délice d'une caresse délicate et séductrice. Tu ne tournais pas autour du mot d'habitude mais tu préférais prendre ton temps. C'était une belle soirée et No' allait devenir ta nouvelle poule au œuf d'or. Pour reprendre ton verre, tu devais s'approcher du dragon.ne de neige, son visage frôlant le sien d'un geste très évident. Ce n'était pas une honte et tu ne cachais jamais vraiment tes intentions. Vos excès et votre sens de la fête était un de vos nombreux points communs.

- J'ai une proposition à te faire, bel cigno. Que dirais-tu d'avoir un rôle permanent ici ? J'ai besoin de quelqu'un qui s'occupe des divertissement, cela permettrait au casino d'augmenter sa prospérité et sa renommée. Qu'en dis-tu, No' ?

Tu savais que sa compagnie avait été toujours agréable, savoureuse. Ses talents musicaux étaient indéniable mais tu avais besoin de plus qu'une simple chanteuse. Tu voulais de la puissance, du charme et de la séduction. Tu voulais avoir sa confiance et gagner le chemin qui conduirait jusqu'à ses lèvres. Tu avais le droit d'avoir tout ce que tu désirais. Une bienfaitrice en apparence, exauçant les vœux et les rêves. Refusant tout de même que tes ordre ne soient des pathétiques illusions des êtres que tu détestais plus que tout au monde.

Tu avais toujours si bien t'entourer, tu n'acceptais que les forts ou ceux qui était capable de d'apporter quelque chose d'utile dans ton empire. Parce que même une reine avait besoin d'une cour à sa hauteur. Si tu avais cru que la magie et les extravagances de No' pourrait te faire fuir, tu avais appris avec le temps qu'elle s'approchait d'une ami.e. Tu pensais que tu n'en aurais jamais ou que tu n'en aurais aucune utilité. Tu préférais évoluer en solitaire, croyant que le monde n'était pas assez haut pour tes attentes. Les Dumas était une famille connu, pas aussi célèbres que les gardiens américains mais avec une certaine réputation. Les mâles n'utilisaient jamais leurs cervelles, lea dragon.ne de neige avait fait figure d'exception à tes yeux brûlants. Parce qu'iel était unique, qu'iel sortait des normes.

Tel une collectionneuse, tu avais avec toi le meilleur de chacun. Des armes et des alliés que tu avais en ta possession comme un véritable arsenal. No' était la passion, l'euphorie de la musique et la folie des grandeurs. Jamais rien n'était trop beau pour iel. Tu savais que les divertissements entre ses mains seraient magique. Rien de comparable ailleurs. Les profits seraient gigantesque et iel n'aurait jamais à se soucier de savoir le nombre de zéro dans son compte en banque.
Comme toute les stars montante, iel avait ses exigences. Tu lui laissais volontiers le champ libre tant que ses travaux et ses promesse te rapportait à toi et au Hercule Palace. Comme iel le savait, tu n'avais pas énormément de patience. Tu attendais tout et tout de suite !

- Tu n'as jamais eu besoin de personne pour briller, mio fiocco di neve.

No' avait raison sur ce point. La sécurité des lieux et la politique anti-surnaturelle. Mais comme tu voulais lui montrer, tu n'avais jamais prévu d'avoir peur de ces gens. C'était à eux d'avoir des craintes sur vous. Vous étiez des dragons, des être supérieurs sur bien des points. Puissant, destructeur et terriblement envoutant. Au fond, tu savais que c'était la jalousie d'être simplement normal, quelconque. Sans le moindre artifice pour être vu.

- Ces gens ne me font pas peur, No' et ils ne devraient pas te faire peur à toi aussi. S'ils savaient tout ce qu'on sait faire, ils fuiraient la queue entre les jambes. Crois-tu que je laisserais ces minables s'en prendre à toi ? Tu m'es bien trop précieuse.

Touchant la joue délicate et froide de ton ami.e, tu approchais ton visage délicat du sien. Son souffle contre ta peau, ton propre souffle sur sa chair nue. Tu n'avais jamais eu peur de dépasser les limites. Tu n'en avais pas et tu savais qu'il y en aurait jamais.
Ton doigt sur la commissure de ses lèvres, tu savais que tu aurais pu t'en emparer sans le moindre problème. Savourer le goût pétillant du givre, sentir la moindre bulle du verre qu'iel venait de déguster.

- Je me demandais à quelle point je t'avais manqué.

Un coup d’œil qui n'avait rien d'innocent. Parce que l'ange était loin, occupé à un paradis imaginaire. Ici, c'était les aphrodisiaque de l'Enfer. Le sexe, la luxure et les péchés à l'état pure. Ici, seul les démons entraient dans ton domaine. Parce que tous les vices étaient permis.

Elle te demandait si tu étais prête. Oui tu l'étais. Tu n'avais jamais eu honte de cette alchimie qu'il y avait entre vous deux. Sa glace givrante et ton feu carbonique. Tu voulais goûter sa peau, laisser ton empreinte avec tes doigts. Tu avais besoin de sentir son essence. Suivre le mouvement de son corps pour le caler contre le tien.
Je regarde au plus profond de tes yeux avec insistance. Ses yeux sont brûlant malgré ses dons, tu connais la signification de son regard et tu pourrais presque y sentir son impatience. Je te touche de plus en plus à chaque fois. Ta peau connait la sienne. Tu connais ses sensations, la moindre partie de son corps comme une belle symphonie. Tu sais ce qui lui fais du bien, ce qu'elle aime et ce qu'elle pourrait redemander encore et encore. Quand tu pars, je t'implore de rester. Tu veux qu'iel t'appartient, tu veux qu'iel soit à toi et à toi seule. Tu veux qu'il soit en en parfaite symbiose. Comme si c'était le destin qui vous avez demander de fusionner vos deux énergies opposés. Je crie ton prénom, deux ou trois fois d'affilée. Parce que son nom est un hymne à célébrer. Qu'il est doux et fantastique à prononcer au creux de son oreille. Qu'il est jouissif de sentir son corps se sentir à l'évocation de son prénom. C'est trop étrange pour que je puisse expliquer. Parce que tu n'es douée que pour utiliser ton corps, les mots, tu les laisse aux philosophe et au savants. Tu n'as pas besoin de mot pour te sentir une femme. Tu n'as pas besoin d'écouter ton cœur, tu as besoin qu'on satisfasse tes besoins essentiels. Comment je me sens et mon orgueil est la seule chose à blâmer Mais tu sais qu'elle aime ton caractère. Tes défauts sont ceux qui l'attire le plus. Tu es le diable dans son plus simple artifice. Tu es le serpent du Jardin d'Eden, corrompant et séduisant avec des sourires et des clin d’œils. Car je sais que je ne comprends pas. Parce que tu réserve cette émotion à quelque chose de bien particulier. Que ton corps est en quête de ses caresses. Que sa peau est insatiable de tes baisers brulants. En quoi ton amour me fait ressentir ce que personne d'autre ne peut me faire ressentir. Parce que c'est pas qu'une question de séduction, un amour qui vient de quelque part. Un truc qui vient de la racine de tes cheveux jusqu'à la pointe de tes orteils. Ta main vient chercher son visage, mordillant sa lèvre avec délectation.

- Tu connais la réponse.

J'ai l'air follement amoureuse. Tu me fais avoir l'air, tu me fais avoir l'air follement amoureuse
Me font espérer que tu vas m'appeler maintenant, tes baisers. Me font espérer que tu vas me sauver, maintenant

Poussant son corps pour te retrouver au dessus d'elle, tu t'empare de ses lèvres comme une victoire. Comme quelque chose que tu mérite. Tu veux marquer ton territoire tel une lionne dans la savane. Tu es sauvage, tu t'agrippe à son corps, ne tolérant aucune distance entre son corps et le tien. Tu aimes les défi, tu aime la sensation. Tu aime la façon dont iel a de bouger, d'être une source de découverte. Tes lèvres embrasse sa nuque, tu sens sa chair de poule remontant dans tout son corps. Tes lèvres laissent une trace brûlante sur sa peau pâle. Tu sais qu'iel est capable de te réserver quelques surprises dont iel a le secret.
Tu l'attire à toi comme un aimant. Attachant tes lèvres aux siennes. Tu veux gouter sa peau, sentir ses mains contre tes hanches. Plonger dans son regard et y voir des paillettes.

- Embrasse-moi

Tu sais que parmi tous, tu serais toujours au dessus du lot. Que tu seras la déesse parmi ceux qui se prétende être des demi-dieu pathétique. Léchant le coin de son oreille, tu veux goûter à nouveau le goût éternel de sa peau. Sentir son odeur. Capter la moindre de ses pensées. Être le plus grand de ses fantasmes.
Abaissant la bretelle de ta robe, tu lui offre le sourire qui est devenu ta signature. Ta marque de fabrique. Séduisant comme la belle Hélène de Troie. Captivant comme le plus beau spécimen d'un animal exotique. Unique comme la personne que tu es.