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Mer 26 Oct 2022 - 22:31


hey KIDS !

🐛


TW : harcèlement scolaire en filigrane


21 novembre 2003

Les portes du temple s'ouvraient et une centaine de fidèles sortaient. En tête de file, mes longs cheveux roux viennent se bousculer avec des paires de bras trop hauts pour ma taille. Je suis un gamin duochrome avec ma petite chemise blanche bien repassée et mon pantalon noir endimanché. J'entends la voix de ma mère crier de ne pas bousculer tout le monde. J'ai 11 ans et mes dents sur le côté sont tombées. On dit que c'est les canines et que ça sert à croquer les choses. Sautillant dans la joie d'avoir vu tout le temple, je dis bonjour à quelques fidèles qui repartent. Il y a la voisine qui est gentille, vient nous piquer des oeufs et qui nous donne du gâteau pour nous remercier. Papa tirait bien la gueule et elle plongeait jusqu'au sol. J'en avais rien à faire ; elle faisait de bons gâteaux.

Le serment parlait de belles choses aujourd'hui. On avait parlé de partage, et c'était un thème récurrent à chaque fois que j'allais au temple. Sur le papier, je comprenais. En vérité, je me voyais mal partager mon goûter avec les autres. C'était pas ma faute s'ils n'en avaient pas. J'imaginais mal des parents qui n'en donnent pas.

Le temple était à quelques minutes de la maison. Il fallait marcher un peu, passer par le square, par la rue avec la maison aux volets moches et ensuite tourner. Notre rue était jolie, résidentielle, et c'était avec une fierté certaine d'enfant tardif et de pré adolescent que je la regardais ; elle faisait partie des plus grandes du quartier. J'imaginais que je grandirai vite et que je pourrai inviter des tas de personnes. Ils verront que j'avais une belle maison, disait papa. C'était toujours plus simple de se faire des amis quand on avait des choses à offrir.

Depuis la rentrée, j'avais compris qu'il en fallait, des trucs à donner. Je refusais de donner mon goûter alors on riait fort. Je présumais que si je riais plus fort, ça couvrirait les leurs. Étonnement, on finissait par rire ensemble, et ça continuait. A ce moment précis, j'ai compris que l'amitié n'était pas tout à fait celle que j'avais vu dans les dessins animés. Maman aurait pu s'inquiéter, mais elle était contente de me voir parler à d'autres choses que des larves.
Alors chaque matin, on riait et je comprenais pas vraiment pourquoi. C'était sûrement malgré moi, et je préférais devenir rouge d'asphyxie en riant qu'en honte pour le moment.
Un jour, je trouverai quelqu'un pour rire pareil, et on sera amis à notre tour.

Tout petit, la vie semblait bien longue.

Sur le toboggan, il a cette grande fille. Elle est plus vieille que moi. Elle est en huitième et j'étais en sixième. Les gamins de l'école rigolaient aussi bizarrement avec elle. Pourtant, elle était grande. J'avais l'impression que ça la faisait moins rire, elle. Certainement que j'avais indéniablement compris quelque chose qu'elle n'avait pas encore compris. Ou qu'elle croyait encore que les amitiés font des super héros.
Alors que ça consiste juste à rire très fort. Et à faire tout très fort.

« HeeeeeeEEEEEEEY !!! »

On est les deux seuls de l'école dans le square. Elle a l'air de pas jouer avec grand monde. J'ignore quel âge elle a. Je sais qu'elle a pas l'âge d'être en sixième, parce qu'elle est grande comme une presque adulte mais pas tout à fait. Certainement qu'elle voudrait pas jouer au tobbogan mais elle a l'air d'être assise là depuis un long moment.

« Je t'ai pas vue au temple ! Tu devrais venir, on chante des chansons et y a des gens gentils ! »

J'aimais y aller parce que c'était agréable, les personnes qui arrêtaient de rire de temps en temps.

 


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Sam 29 Oct 2022 - 10:27

Hey kids !

Ici, ce n'est pas un conte de fée. Ce n'est pas le début d'une belle histoire, juste parce qu'il est question d'un enfant. Pourtant, aussi bête que ce soit, tu garde espoir que ta propre histoire finissent par une adorable fin heureuse.

On pourrait presque croire que tu as de la chance. Parce que tu vis dans une jolie maison. Parce que tu as une mère et un père. Parce que tu peux voir également un autre visage enfantin dans le couloir. Parce que tu vas à l'école et que tu rencontre, chaque jour, d'autres visages. Oui, on pourrait croire que tu as de la chance. Seulement, quand on utilise un microscope, on se rend compte que tout ceci est une illusion. Une très jolie illusion. Mais cela reste quelque chose qui n'est pas vrai.
Parce cette maison n'est pas la tienne, tu l'occupe temporairement parce que tu as déjà vécu dans des tas de maison comme celle-ci. Parce ses adultes ne sont pas tes vrais parents, qu'ils te gardent le temps qu'il est finit de se lasser de toi. Une durée indéterminé jusqu'à que tu retourne dans le système des enfants adoptés. Les autres enfants n'ont jamais su t'intéresser, toujours prompt à se moquer de ceux qu'ils connaissent pas. Parce que toi, tu es différente d'eux. Pour une raison que tu ignore encore.

Parce que tu n'as pas de parents à toi, parce que tu n'as pas d'ami. Parce que tu n'as personne qui te donne de goûter ou des rires sincères.

Alors, tu te demande encore ce qui te pousse à rester là. Rester à coté d'un toboggan alors que tu ne compte à y aller. Regarder des enfants jouer à des jeux dont tu seras toujours exclu. Regarder une vie à travers un filtre. Un objectif lointain.
Il y a ce garçon, jeune et rouquin, courant comme un renard dans une foule qui l'ignore lui aussi. Il te regarde, il te sourit et tu sens que ce sourire est bien pour toi. Qu'il ne cache nul méchanceté. Comme un petit ange qui sort du Paradis. Oubliant son auréole et ses ailes angéliques.

- Ce serait chouette !

Un peu plus loin, tu vois un petit groupe. Il y a trois garçons, tu les connais, ils sont dans ta classe. L'un d'eux est ton frère de lait, Colin. Tu sais qu'il est bête. Parce qu'il rit, il se moque de toi et des autres qui sont trop différent. Il est bête d'avoir des copains comme lui. Ils occupent le bac à sable comme s'ils étaient les rois du monde. Même quand on n'est pas à l'école, ils y aura toujours des petits tyrans dans son genre.
Tu les montres à cet enfant encore innocent, enveloppé d'une pureté que tu connais pas. Parce que c'est drôle, de pouvoir être celui qui rit le plus fort.

- Ils sont vraiment stupide, tu trouve pas ?


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Ven 4 Nov 2022 - 16:22





hey kids !

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TW : harcèlement scolaire

La huitième ouvre la bouche et se produit un phénomène inquiétant.
Soudainement, le toboggan devient sien. Elle pourrait continuer de parler que les mots me passent au dessus parce que la huitième me parle. Elle n’est plus l’incarnation des plus grands, de ceux qui doivent aller au lycée et qui sont trop grands pour le petit collège des tout petits. Elle me parle et j’ai envie de choisir mes mots. Si je dis des bêtises, elle dira à tous les grands que j’étais un petit débile, et j’aurai aucune chance d’être accepté parmi le cercle des grands.

Je me demande si elle va continuer de parler jusqu’à rire très fort, elle aussi. Je regarde autour de moi et je vois tous les dangers. Le toboggan a l’air trop solide pour ma tête, et j’ai envie de repartir courir avec mes parents. Je suis une petite chenille qui a voulu se battre avec des papillons, et j’en cherche des yeux pour trouver un peu de réconfort.

Mais la huitième parle et me dit que ça serait chouette.

« AH ! »

J’ai envie de réfléchir très vite. Les célébrations de Thanksgiving allaient commencer, et elle pourrait venir peut-être. On faisait des cartons pour ceux de la paroisse, et on disait des choses chouettes. A la place, je sais pas comment lui dire que ça serait super qu’elle vienne, que j’ai une amie qui est plus grande que trois pommes et que j’imagine bien que c’est pratique, les grands.

Colin aussi, c’est un grand. Des fois, lui aussi il rigole très fort. Il rit si fort que ma tête devienne un djembé et je dois fermer les yeux pour m’entendre penser. Mes doigts trouvent leur place dans ma bouche tandis que je me ronge compulsivement les ongles. J’imagine que Colin est mon ami. Il n’est pas dérangé par ma présence, souvent. Des fois, il joue avec moi, ou alors il joue avec moi, je sais plus.

« C’est mes amis, donc je pense pas ... » je dis timidement.

J’imagine que c’était un truc de grand, de dire du mal des autres. Je fronce les sourcils. Si Colin l’apprend, peut-être qu’il me volera mon goûter. C’est déjà le cas ; j’avais des Mikados et il avait des vieux gâteaux du Seven Eleven. Je le comprenais, et quand je disais que c’était pas grave, il m’autorisait à en garder un.
De cette façon, je me disais qu’on partageait quelque chose, ensemble.

« Des fois, Colin me défend. Donc je pense que c’est mon ami ? Mais il veut pas venir au temple, il pense que c’est débile. »

Je m’approche timidement et je vois une balançoire au loin. J’arrive pas encore à me balancer totalement tout seul. Apparemment, il faut se tortiller très fort sur soi-même, mais j’ai peur de salir mes chaussettes parce que maman serait triste. Prêt à innover pour cacher le fait que je sais pas en fait, je me pose fièrement debout sur un des sièges. Cramponné aux chaînes, j’essaie de faire mon royaume face au sien pour pas qu’elle se sente attaqué par un petit.

« On fait des fêtes pour Thanksgiving, tu peux essayer de venir peut-être ? Et … Peut-être que Colin voudra bien venir aussi, si tu viens. C’est ton copain quand même, non ? »

Je tente de fléchir les genoux pour actionner la balançoire. J’ai davantage l’air d’un ver de terre au bout d’un hameçon.


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Sam 5 Nov 2022 - 14:29

Hey kids !

Tu comprends pas pourquoi les enfants ne te parlent pas. Quand tu vois leurs yeux, tu as l'impression d'y voir la peur. Comme face à une bête sauvage. Tu te rappelais le jour ou un vieux chien était entré par erreur dans la salle de classe. Pour certains, il était moche, vieux et avec plein de puce. Toi, tu y avais vu autre chose. De la peur, de la tristesse d'être séparé des siens. Quand tous le monde voulaient le chasser à coup de pieds, tu avais décidé de t'approcher de l'animal pour le conduire à l'extérieur. Cela te semblait naturelle d'apporter ton aide à un animal sans défense. Comme si cela faisait partie de ta nature.

Le petit rouquin te disait que la bande de Colin était ses amis. Pourtant, même si ignorait la véritable définition d'un ami, tu sentais que ton frère de lait n'était pas l'ami idéal. Ses copains parlaient toujours trop fort, poussant et chahutant dans la maison comme si c'était normal. Même tes parents adoptifs trouvaient que leur fils était un prodige. Il était le plus beau, le plus fort et le plus intelligent. A tes yeux, il n'était rien de tout ça. Mais, comme toujours, on ne te voyait pas.

- C'est lui, le débile. Mais si tu veux, je viendrais avec toi la prochaine fois que tu vas au temple.

Colin est là, fidèle à sa place de leader. Jouant en volant les plus faibles des autres enfants, comme à l'école. Tu te demandes pourquoi il y a des mauvais. Pourquoi les faibles sont toujours visé. Pourquoi le monde est trop injuste ?

- Colin est pas mon ami. Il est censé être mon frère mais c'est trop compliqué.


Le petit garçon monte sur la balançoire, comme pour prendre de la hauteur sur le monde. Sur son entourage. Pour être vu. Parce que tu sens qu'il n'a pas peur. Qu'il vit et qu'il sourit même si des idiots sont pas gentils avec lui. Tu comprends pas. Parce que c'est pas juste. Que tu sois obligé de vivre sous le même toit que Colin. Que tu n'as pas eu la chance de vivre avec un petit garçon comme le rouquin au idée innocente.
Et puis, tu vois que l'atmosphère change. Tu n'as aucune explication. Mais tu vois Colin qui débarque avec deux crétins qui lui servent d'ami. Peut-être parce qu'ils ont entendu leurs prénoms ou par un simple hasard. Tu le sens comme une évidence. Tu le sens avant qu'il prenne un caillou dans sa main. Un sentiment. La colère. Un sentiment de vouloir être le roi de tout et de toute chose. D'être le meilleur. Heureusement, Colin vise très mal mais les caillons touche la balançoire. Proche de ton camarade. Trop proche.

- Arrête ton numéro, Colin.

- T'en mêle pas, crétine

Il te pousse parce qu'il le peut. Parce qu'il a le pouvoir de le faire. Parce que c'est ton frère et que t'a pas le choix. Parce que t'es obligé de vivre avec lui, d'entendre ses critiques. Tu ignores si son lien ''fraternel'' l'empêche de te jeter tes pierres ou si c'est la menace d'une réprimande de ses parents. Mais là, ce n'est plus toi, l'objet de son attention.
C'est ce gentil petit garçon, debout sur une balançoire. Ignorant les conséquences de son sourire et de sa lumière qui irradie son visage. Pas lui.


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Mar 15 Nov 2022 - 19:57





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TW : scène de harcèlement, insultes, intimidation

Quand Colin arrive pour pousser la huitième, mes mains se cramponnent à la balançoire. L’envie de l’aider est forte, mais Colin est un grand aussi. Il est toujours au centre de la cour de récré. Quand il vient me parler, c’est toujours au centre de cette cour. Pour un peu de moment, c’est mon espace à moi aussi. Même s’il me dit que le roux c’est une couleur de chiasse et que les roux puent, un sourire s’étire sur mes lèvres parce que les autres me voient aussi. Colin était le roi de la cour de récré, et pendant un moment, j’avais espoir de devenir son valet.
Alors, quand Colin pousse la huitième, je reste solidement sur ma balançoire. Elle est plus grande que moi, plus grande que Colin peut-être. Elle a l’air d’être de celles qui ont l’âge d’aller au lycée et d’avoir de folles histoires adolescentes. Quelque part, j’aimerai faire parti de ses discussions entre copines, mais je sais qu’elle parle de trucs plus sérieux, et qu’elle a compris plus de choses dans la vie.

Elle émane une attitude franchement cool, et semble évoluer dans un cercle bien loin du mien. Mes poumons se vident d’air à chaque fois que ma bouche a envie de s’ouvrir pour dire quoique ce soit. Si je crie à Colin d’arrêter, il sera méchant, mais personne de la cour ne sera là pour le voir. C’était inutile. Surtout, j’avais peur que son amusement s’en aille, que je ne sois plus la cible de ses railleries. Je serai la cible de plus grand monde, et j’appréciais au moins avoir des choses à raconter avec les sourcils froncés aux professeurs.
J’étais la victime d’un gosse injuste, et j’étais persuadé qu’au fond, Colin m’aimait un peu. Il ne viendrait pas aussi souvent me tirer les cheveux, sinon. Il les trouve peut-être très doux, et ose pas le dire.

« Colin ! » je crie alors quand il s’approche. « T’inquiète pas, je peux m’en sortir, c’est mon pote au fond » je dis avec l’assurance que seuls les vrais cool kids semblent avoir.
« On est pas potes, le balai chiotte. »

Il rit alors je rigole un peu. Je me demande s’il dit ça parce que y a la rumeur sur les roux, ou si c’est parce que j’ai les cheveux longs. Peu importe, je me mets à me marrer parce qu’il trouve sa blague drôle, et que si je trouve ça drôle aussi, ça sera plus facile. Il se place derrière moi et tire la balançoire en arrière. L’équilibre devient précaire mais je place mes pieds sur la tranche pour tenir au mieux. Dans une position très inconfortable, mes bras me font mal à être aussi tendu. Désormais à l’horizontale, les cailloux me semblent menaçants vue d’en haut. Si je me tais et que je tiens, peut-être que Colin sera impressionné et qu’il dira que le petit moche a fait un truc drôle. J’aurai un regard entendu de respect, et j’aurai ma place au centre de la cour de récré.
Je lève la tête vers la huitième en espérant avoir un signe de respect. Son regard semble exprimer tout l’agacement du monde, alors je suis un peu triste parce que j’espérais autre chose venant de sa part.

« Tu veux pas tomber, là ? Je peux lever la balançoire plus haut.
- Haha vas-y ouais, va haut je vais tenir tu verras. »


Il lève la balançoire plus haut et je me dis que m’asseoir sur la tranche serait la solution. Je joue à l’enfant plus souple que la Terre entière tandis que la peur me noue le ventre. Si je tombe, je peux me casser le nez, c’est sûr. Colin a ses bras au dessus de la tête, tout fier de lui. Je sens mon front s’humidifier de sueur. Mes bras me font mal et tremblent de plus en plus. Mes pieds cherchent l’équilibre le plus logique, mais la position n’a rien d’instinctive.

Puis Colin a trouvé la meilleure façon de s’amuser.

Il lâche la balançoire et lui donne un sacré élan.

Posé sur la tranche, mes mains se contorsionnent et mes coudes craquent sous le choc. Je lâche par réflexe afin d’éviter de me démonter les articulations et mon visage mange le sol. Double peine, la balançoire me revient dans le front tandis que je tente de reprendre mes esprits. Instinctivement, je porte mes mains à mon nez et à ma lèvre rougie par le choc. J’entends qu’un bref bruit strident dans mes oreilles et je suis rouge de honte. J’ai envie de cacher mon visage dans mon pull, de disparaître, et mes nerfs s’échauffent.

C’était injuste.
J’étais pourtant le meilleur ami qui soit, et j’avais l’intime conviction que ce qui se passait était parfaitement injuste.

« Tu vas pas te mettre à chialer aussi ? T’es une meuf ou un mec ? Déjà tes cheveux là, faut pas que tu te trouves une copine, ça va faire des nœuds hein. »

Il se marre et je comprends pas trop ce qu’il veut dire.
Tout ce que je sais, c’est que Colin me parle et que c’était que les amis qui se parlaient. Je ravale ma fierté et je me marre un peu la gorge nouée.

« Tu rigoles pas ? » je ris à la huitième, tandis que mes yeux sont rouges et que ma lèvre est enflée par le coup. « C’est … C’est drôle pourtant. »


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Sam 19 Nov 2022 - 11:27

Hey kids !

Tu te posais souvent la question. Pourquoi ?. Pourquoi certains enfants étaient gentils et d'autres étaient méchant. Pourquoi ? Pourquoi il y avait des enfants-roi et d'autres, qui finissent sur le sol ? Tandis que le soleil brillait, les nuages étaient encore éparpillés dans le ciel. Tu voulais d'un monde plus juste, pour toi et pour ceux qui étaient dans ta situation. Tu étais dans un monde en gris, divers nuance qui se mélangent les unes aux autres. Pourtant, ça reste toujours du gris. Tu voulais goûter à la chaleur d'un orange, embraser le rouge ou admirer la lumière du vert. Tu te dis que ces couleurs ne sont pas pour toi, qu'elles le seront peut-être jamais. Que était enfermé dans une boîte parce que tu étais adoptés, des parents avec un grand point d'interrogation.

Quand Colin est là, il joue au petit-chef, ses copains débiles sont là et ils ne font rien. Enfin, si, ils se contentent de rire bêtement. Comme si c'était le spectacle le plus drôle de la Terre. Mais toi, tu ne rigoles pas. Tu n'as pas envie de rire depuis que tu as vu l'enfant de la balançoire tomber sur le sol. Tu n'as pas envie de joindre ton rire aux leurs quand tu vois le rouge qui teinte son visage. Tes poings se ferment. Tu n'écoute plus rien. Tu n'écoute plus personne. Tu ne voie plus les enfants qui jouent et qui écoute leurs stupides parents. Tu ne voies plus l'enfant sur l'enfant, tu le regarde un instant mais ta cible est quelqu'un d'autre.
Tu as déjà vu des tas de documentaires animaliers à la télévision. Tu sais qu'une meute fonctionne d'une seule manière, en frappant le chef de meute pour détruire la colonie. Et là, le seul gamin qui se prétend être un chef, c'est Colin.

Colin.Celui qui te vole ton goûter parce qu'il sait que tu ne riposteras jamais. Colin. Celui qui se moque de toi parce qu'il sait que ses parents ne le grondera pas. Colin. Celui qui se croit le plus grand et le plus fort.
Alors, tu te lève, essuyant la poussière sur tes mains. Tu t'approche de lui, d'un pas déterminée, sans la moindre peur de ce que tu vas faire et des conséquences que ça va engendrer. Mais tu t'en fiche. Tout ça, c'est dans ta tête. Tu décide de goûter au rouge de la colère et de la haine. Tu veux ressentir cette colère et y plonger totalement. Tu arrive et tu frappe. Fort. Suffisamment fort pour le faire tomber. Colin est par terre, lui-même est encore sous le choc mais tu n'hésite pas. Lui n'a jamais eu d'hésitation ou de remord. Tu es plus petite que lui, pourtant, ta force semble supérieur à la sienne. Dès qu'il essaie de se relever, il finit au sol la seconde d'après. Même ses prétendu copain rigolent.
Pour finir, tu utilise la balançoire pour l'envoyer directement sur le garçon. Et cette-fois, tu ne vois plus la moindre colère. C'est la peur qui a remplacer la couleur de ses prunelles.

- T'a plus envie de rire, Colin ?
- Tu vas me le payer !
- Vas-y, je t'attends, crétin.

Il finit presque par se relever, mélangeant ses jambes pour se remettre débout. Ses copains le suivent mais tu ne reste pas pour voir l'humiliation qu'il a subit. Tu sais que ses parents vont te passer uns savon, parce que tu n'aurais pas dû. Mais tu t'en fiche, tu te dirige vers le garçon. Tu le regarde et là, tu vois les couleurs qui irradie son corps. Tu les voies toutes distinctement. Un petit arc-en-ciel. Toujours debout. Tendant ta main pour l'aider à se relever, tu n'as plus de raison d'être en colère. Parce que pour une fois, tu as finis par agir. Pas pour toi. Pour lui.

- Tout va bien, Colin ne t'embêtera plus.

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Mar 29 Nov 2022 - 18:55





hey kids !

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Un coup. Deux coups. Trois coups.
Je papillonne des cils une fois, deux fois, trois fois. La scène a un goût de familier et de réel. Le bout de mes doigts se peuple de sensations étranges quand Colin tombe. Ma gorge est un nœud collant et j’ignore si elle a envie de crier à la grande d’arrêter ou de continuer. J’aime pas vraiment la scène. Le haut de mon crâne chauffe comme un grand four dont il ressortira demain une petite bosse bordée de bleu. C’est pas vraiment grave. Je me dis que ça cacherait mes tâches de rousseur et que peut-être avec ça, les gens verraient moins mes cheveux. Une nouvelle fois, on s’attachera à me donner d’autres noms, de Quasimodo à Shrek, pour se moquer de ma bosse, et ça changera des blagues sur les cotons-tiges et les filles.
La balançoire a le temps de venir se nicher derrière mon crâne, et je pose ma nuque contre pour mieux comprendre ce qu’il se passe.

Quatre coups. Cinq coups. Six coups.
Colin est au centre du monde. Il crie, et la huitième semble forte, sous mes yeux. Ses poings sont rapides, précis, et ma mâchoire a du mal à se fermer sous le mélange de frayeur, de choc et d’admiration inavouée. J’avais jamais eu dans l’idée, du haut de mes onze ans, de franchir cette frontière fine mais bien solide entre celui qui serait au dessus à donner des coups, et celui qui acquiert au fur et à mesure une auto-défense parfaite pour contrer. Colin mange le sol, et tous ses cailloux. Pour un bref instant, cette vision me fait du bien ; peut-être qu’il aurait un peu d’empathie envers moi quand il me verrait dans la cour la prochaine fois.
Ou bien.

Il décuplerait ses coups. Il cracherait que j’avais pas de filles pour me défendre cette fois. Les filles ne viendront pas me défendre parce qu’elles sont nulles et ne viennent pas se battre. Elles pourraient utiliser leurs cordes à sauter et l’étrangler de toutes leurs forces, mais elles ne le font pas. Les garçons viendraient participer, de temps en temps. Je m’attacherai à eux comme un ruban jusqu’à qu’on me coupe en plein vol avec la sale impression d’avoir été trop.
Au fond de la cour, il y aurait une personne qui aurait toujours un peu de temps à m’accorder.
Et cette personne, ce sera Colin.

Mais arrête
Colin ne viendra peut-être plus me voir à la récréation. Je regarde la scène sous mes yeux et la huitième a des cheveux plus courts et Colin devient roux.
J’ai l’impression de nous voir et je suis mal à l’aise. Figé sous ma balançoire, j’ai envie que le plastique me fonde dessus pour fusionner avec le pavé. Je ferme les yeux. Si je n’avais rien vu, il n’aurait pas rien à me dire sur le fait que j’ai rien fais. Il comprendrait peut-être que c’était un peu mérité, mais que ça voulait pas dire grand chose, pour nous, gosses qui commencions tout juste notre puberté.

Quand elle tend sa main, j’ai envie de l’attraper, de la mordre, de taper du pied, de me rouler au sol, de fuir, de pleurer, de rire, de crier, et surtout de me lever, un peu, dans le fond, caché entre deux peurs et quelques regrets.

« Mais il m’embêtait pas. »

Je regarde sa main et elle semble déformée. J’ai peur d’y voir un peu de bave de Colin entre deux phalanges, qu’elle se transmette sur mes doigts. Ses phalanges ont crée des bleus et je suis incapable de voir qu’à travers sa violence, il y avait des belles envies de paix et de justice. Heureux dans mon statut de victime privilégié, j’avais les lèvres fébriles à l’idée de lui expliquer.
C’était pas le genre de chose qu’on expliquait.

« Il m’embêtait pas du tout … C’est toujours comme ça on faisait juste jouer … C’était juste un jeu. »

Mes jambes s’activent vivement sur le gravier et mon coeur bat à la chamade. Tremblant, je préfère attraper les chaînes de la balançoire pour me relever en m’y pendant un peu. Pendant le temps de stupéfaction, j’aurai mon espace de réflexion pour savoir quoi faire.
Du haut de mes onze ans, j’essaie de statuer sur ce qui a été bon et mauvais, de qui était le gentil et le méchant, et mon esprit se brouille. Le square devient stressant et une seule solution était possible : la fuite.

D’un geste rapide, je me relève.
Colin ne doit pas se relever. Colin ne devait pas subir ça. C’est pas comme ça que ça fonctionne. Colin était gentil dans sa méchanceté, et j’ai la culpabilité qu’il me le fasse payer à pas l’avoir défendu. La huitième est gentille, mais potentiellement que j’ai pas dis arrête quand elle a frappé Colin très fort. Elle n’a pas lu dans mes pensées et je prends ça comme un grand crime.
Elle n’a pas agi comme Colin.
J’en déduis qu’elle ne serait pas mon amie, parce que les amis, ça rigole fort et ça nous met au centre de l’attention. Peu importe le moyen.

Je me mets à courir à travers le parc en grandes enjambées. Mon crâne est en feu parce que je sais pas quoi faire et je sais pas qui croire et à qui parler. La bosse sur mon arcade ne m’aide pas, et me tait les solutions les plus logiques, semant des milliards de contradictions dans mon comportement d’enfant marginalisé.


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Sam 3 Déc 2022 - 20:32

Hey kids !

Tu as décidé qu'il était temps. Tu avais brisé le silence parce que tu sentais que c'était le moment. Que tu avais besoin de protéger plutôt que rester en retrait. Tu avais besoin d'être l'ange blanc du Paradis avec une arme à la main. Tu savais que tu n'étais pas digne des ailes blanches ni de l'auréole sur la tête. Tu étais comme une Valkyrie, la femme guerrière qui combat ou Némésis, personnification de la colère ou de la vengeance. Tu te souviens des histoires que tu entends, de ces figures féminines que les hommes aiment et craignent à la fois. Parce qu'en plus de leurs beauté, elles sont forte, courageuse et aussi puissante qu'un homme.

Tu ne l'avais jamais fais auparavant, parce que tu étais une solitaire. Une louve sans meute. Un animal sans repère. Tu te disais que c'était la vie qui voulait ça. Que tu étais mieux seule parce que tu ne pouvait pleurer sur ton propre sort. Mais là, cette petit tête rousse avait ses grands yeux triste semblaient presque t'implorer. Tu pouvais presque entendre ses prières, ses sentiments se confrontant directement sur toi. Tu te demandais pourquoi tu te sentais si triste quand tu étais près de lui. Pourquoi ses sentiments semblaient plus important que les autres enfants ?

La bande était parti, la menace aussi. Mais là, il y eu quelque chose auxquelles tu te n'attendais pas. Le petit garçon n'avait pas l'air soulagé, sa peine était là. Omniprésente. Tu savais que tu n'étais pas doué avec les mots. Que tu disais le premier truc qui te passait par la tête. Que tu pouvais être brusque mais que tu le faisais parce qu'il n'y avait pas pas le choix. Dire la froide et dure vérité de la vie.
Il disait que c'était un jeu, mais pour toi, c'était un piège dépourvu de règle. Un jeu ou il était toujours perdant. Un jeu perpétuel et sans fin. Un jeu ou sa fin heureuse n'arrive jamais.

Il était petit mais ses jambes étaient capable de se déplacer à grande vitesse. Il parti à toute vitesse, vite comme un éclair, sortant de ce lieu comme si le Diable se tenait devant lui. Et toi, tu restais quelques secondes sans bouger avant d'essayer de le rejoindre. Par chance, tu n'étais pas mauvaise à la course et tu parviens à le rattraper à la sortie du parc.

- Attends-moi !

Tu trouvais presque ridicule de le poursuivre, attendant une explication qu'il ne te devait pas et ignorant même le prénom du garçon malheureux. Tu le regardais, ses yeux étaient toujours innocent, plus pure que les tiens ne le seraient jamais.

- J'suis désolé, je voulais pas te faire peur, je te le jure. Mais, je t'aime bien, tu as l'air cool !

Premier compliment mais s'il reste logique et que tu pourrais dire plus. Quelque chose de plus personnel. Parce que tu vois plus que ses yeux ou sa chevelure de feu. Tu vois plus loin que sa fragilité. Tu vois autre chose. Tu cherches quelque chose, posant ton regard sur la petite chenille posé sur un brin d'herbe. Tu l'attrape délicatement dans ta main, tendant ton cadeau au rouquin. Tu sais qu'il est inoffensif, qu'il est gentil, lui.
Ce n'est pas un gâteau ou un goûter, parce qu'à part ça, tu n'as pas grand chose à lui offrir.

- Tu veux bien être mon ami ?


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Ven 9 Déc 2022 - 1:03





hey kids !

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La huitième court vite.

C’est normal, elle fait une, deux, trois, quatre têtes de plus que moi. C’est faux, mais depuis ma position de chenille, c’est un gigantesque aigle prêt à fondre sur mes principes. Ma maison est pas très loin. J’aurai qu’à toquer à la porte dire bonjour maman bonjour papa oui c’était super au parc. J’espère que j’aurai un chocolat chaud en rentrant et que maman voudra bien me parler de quelques trucs de sa journée. Elle raconte jamais la même chose qu’à papa, parce que c’est des trucs de grand. J’ai suffisamment de pansements sur les genoux pour comprendre les grands, que je pense. Y a des choses extraordinaires dans leurs secrets, et je me sens isolé dans la salle de bain à faire éclore des cocons de tout part à défaut de percer d’autres mystères.

J’entends les pas de la huitième derrière moi.

J’ignore si on passe des diplômes de course quand on passe les classes. J’ai pas l’impression de courir plus vite que l’année dernière. Je suis toujours brassard jaune en classe et mon seul atout en sport est celui de l’absence de préservation. Si le sol semblait peu confortable, il était un terrain stratégique majeur pour faire tomber les autres au baseball. La technique semble déloyale ; pourtant, beaucoup de joueurs tombent à la télé, c’est pas pour rien. Ma chute n’arrêta pas la huitième. Je suis pas au baseball, y a pas de stade, y a pas de lumière, et j’ai pas de brassard. Me rouler en boule n’y fera rien. J’entends qu’elle court plus vite que moi, et j’en conclus que oui, on gagne des niveaux en passant de classes, comme l’expérience dans les jeux vidéos.

La huitième hurle de m’arrêter.
La huitième dit quelques mots. Il y en a quelques uns qui me glissent dessus comme des glaçons trop froids. Pourtant, dans cette mare de charabia, elle trouve de la magie qu’elle murmure du bout de ses cordes vocales.

« Cool ? »

Cool. Je m’arrête soudainement. Il était temps. Je crache mes poumons tout comme je crache ma peur au sol. Elle s’éclate et cesse de se comporter comme la reine de mon monde. Je relève la tête. Quelques mèches rousses me tombent sur le nez. J’ai l’air d’un con, certes. La huitième a dit que j’étais cool, alors tout me semble absurde. Mes cheveux pourraient se transformer en tentacules pour venir m’étouffer, je froncerai à peine les sourcils.
Elle prend une chenille. Ce n’est plus des pas que je fais. Je suis un géant qui traverse les collines et Colin pour venir vers elle.

« Tu me trouves cool ? »

Colin était cool. Indéniablement, c’était ce qu’on disait de lui. Il avait de drôles façons de se faire des amis. C’était ce qui le rendait cool. Il avait une vision plus éclairée du monde. Il était plus mature. Ses sujets de discussions étaient principalement axés sur des films d’horreur et les filles qui passaient ou qu’ils voyaient, autre part. Rougissant de mon ignorance, c’était indéniablement des sujets de discussion de gens cools.
Pourtant, elle s’en fiche, avec sa chenille comme offrande. Je m’approche et me penche dessus. Elle semble pelucheuse, douce, bienveillante. A regarder de loin, c’est une guirlande joyeuse qui s’agite sous nos nez, avec des couleurs jaunes et oranges. Je souris.

« C’est une chenille à houppes blanches ! » je déclare, assez fier de moi. « Je connais pas grand-chose, mais j’aime beaucoup les papillons. »

Je rougis et je lève les yeux vers la huitième. J’ai la bouche grande ouverte de milliers d’explications sur le processus larvaire des chenilles, et plus spécifiquement de celle-ci. J’étais mauvais en anglais, prêt à mettre des fautes dans quelques mots par mauvaise mémorisation. Quelques règles me paraissaient tout bonnement absurde, comme celle de mettre un ‘ supplémentaire à Atkins quand je voulais dire que les choses étaient à moi. C’était dommage de devoir accentuer le fait que j’avais mes propres choses.
Si je peinais à dessiner, à frapper fort dans la balle au baseball ou à ne pas rire fort devant des films d’horreur pour cacher ma gêne, les papillons étaient un refuge agréable. Ils se préoccupaient de pas grand-chose. Ils passaient d’un état laid, à une profonde hibernation, pour être assez jolis sur la fin de leur vie.
Quelque part, je les enviais. Jésus était mort jeune, après tout. C’était peut-être un papillon, lui aussi.

« Quand elle grandit, elle a pas d’ailes. C’est un peu dommage pour un papillon. » Je hausse les épaules. « Mais au moins, elle est belle. »

Je récupère soigneusement la chenille avec un sourire.
Colin m’offrait des cadeaux étranges. Jamais des comme ça. Il devait comprendre que j’aimais bien les papillons, pourtant. J’avais un carnet avec plein de photos des différentes espèces. J’essayais de les apprendre par cœur. Pendant ce temps, j’étais pas meilleur en histoire.

« Hey ! C'est l'heure du goûter, ma mère sera contente d'voir que j’ai une amie. Tu veux venir ? »

Ma maison est au coin de la rue. Si je plisse les yeux, je vois que les fenêtres, la porte et mon portail forment un visage qui sourit.  


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Dim 11 Déc 2022 - 14:39

Hey kids !

Amie
Tu sais ce que ce mot signifie, tu connais la définition sans l'avoir chercher dans un dictionnaire. Un sentiment réciproque d'affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur la parenté ni sur l'attrait sexuel. Une marque d'affection, témoignage de bienveillance. Tu as déjà à quoi ça ressemble, tu les vois en bande, en trio ou même en duo. Les sourires sur le visage, le fait de rire bêtement à quelqu'un parce que tu es content de le revoir, d'entendre le résumé de sa journée. De partager quelque chose en commun. Tu sais que Colin a des copains, ils viennent presque tous les jours à la maison. Ils font beaucoup de bruit, ils crient, ils chahutent. Tu sais que l'un d'eux à essayer de rentrer dans ta chambre et qu'après lui avoir montrer ta façon de penser, il n'a plus jamais essayer de t'adresser la parole.

Amie
Tu pensais que tu n'en aurais pas besoin. Parce que ça semble un mot éphémère, que cela ne dure jamais vraiment très longtemps. A l'école, tu mange seule parce que tu crois que les bavardages t'insupporte. Tu préfère un place au fond, pour ne pas écouter les rires à l'approche du week-end. Peut-être que tu aimerais être comme tout le monde, attendre une stupide invitation à un anniversaire par exemple. Avoir quelqu'un à qui tu puisse des trucs, n'importe quoi. Ne pas croiser ton ombre et ton reflet en permanence. Parfois, c'est mieux d'être seule que mal accompagnée. Mais pourquoi, ça sonne faux dans ta voix ? Pourquoi, ça te fait de la peine, d'être la seule de ne pas avoir de binôme, au point de vouloir hurler dans ton oreiller ?

Amie
La chenille est le premier pas vers le garçon. Pour une fois, ses yeux brillent mais pas parce qu'il est triste ou qu'il veut pleurer. Cette fois, ce n'est que de la joie, un simple émerveillement. Tu as toujours trouver la nature plus belle et plus agréable que le monde terrestre ou tu vis. Les animaux dont tu aimes t'occuper, comme le lapin en primaire ou la hamster en cours de science. Tu es sans doute la seule à vouloir le garder avec toi. Parce que lui, tu le comprends.
Colin n'aime pas les animaux, alors, il n'y en a pas à la maison. La dernière fois, il a tué ton poisson rouge en faisant pipi dans l'aquarium. Tu le sais, Colin est un idiot.

Le rouquin te propose de venir chez lui, sa maman va préparer le goûter et il t'invite à le partager. Tu sais que chez toi, la maison sera vide. Colin sera chez un de ses idiots de  copain et tes parents adoptifs se rentreront pas avant plusieurs heures. Tu veux accepter cette petite lumière qui émane de lui, comme une petite luciole dans la nuit la plus sombre.

- Je...d'accord !


Tu le suis parce qu'il doit connaître le chemin de sa maison. Tu te rends presque compte que vos maisons ne sont pas si éloigné l'une de l'autre. Il n'y a qu'à traverser la route et marcher une dizaine de pas.

- C'est trop bête mais je sais même pas comment tu t'appelle.

Tu regarde la petite chenille qu'il tient encore dans sa main. Elle paraît fragile entre ses doigts mais tu sens sa force, pourtant. Même sans aile, la chenille reste un animal magnifique à regarder. La nature dans toute sa splendeur. L'amour et l'amitié nous blessent parfois, mais quand l'un nous fait mal, l'autre nous console.

- Moi, c'est Azariah.


La maison est devant vous, tu te contente de rester devant la porte parce que tu sais que tu n'es pas chez toi. Que ce n'est pas ton monde, pas ton territoire mais le sien. Tu goûtes à cette lumière, cette innocence. Un monde nouveau, en quelque sorte.

- Tu es sûr que ça ne dérangera pas ta maman ? Je veux dire...elle me connait pas.

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Lun 19 Déc 2022 - 19:15





hey kids !

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cw : vagues évocations d'une dispute parentale


Maman ne serait pas énervée.
Maman ouvrirait la porte avec un sourire étonné. Rapidement, le soulagement viendrait creuser deux profondes failles dans ses fossettes, dont sortirait quelques bouquets reconnaissants qu’elle ne tendrait pas à Azariah. Maman aurait des comportements polis, ne saurait pas si elle devait proposer du chocolat chaud à la poudre ou aux carreaux de chocolat, ne sachant pas comment Azariah se fond dans la foule comme le cacao dans le lait. Elle aurait quelques questions qu’elle ferait passer pour de l’intérêt pour avaler son inquiétude, en tournant compulsivement autour de la table de la cuisine pour regarder la nouvelle sous toutes les coutures.

Maman ne serait pas énervée.
Maman serait un peu inquiète, pour sûr. Elle plisserait légèrement les paupières mais tenterait de ne pas trop le faire. C’était ce que faisait les mamans trop pénibles, et elle essayait d’être certainement un peu mieux que celles qui venaient à l’école. Elle tenterait de parler de religion, un peu, peut-être. Elle remarquerait la gêne et ne dirait rien, passerait d’un sujet à un autre en cachant ses questions.

Plus que tout, maman serait contente.
Elle verrait qu’Azariah était une fille plus vieille. Derrière ses deux yeux brillants d’inquiétude, elle hocherait la tête avec un sourire pâle qui ne veut pas dire grand-chose si on ne connaissait pas Bathsheba Atkins. Elle approuverait en silence tandis qu’elle proposait des morceaux de pommes et des spéculoos, et aurait son avis sur la question en fonction du choix. Ma chambre était près de la salle de bain, et elle trouverait des milliards de soins à aller s’appliquer pour passer furtivement devant, voir si tout se passait bien.

Azariah serait convenable, gentille et acceptée. Elle irait peindre des agneaux de Dieu au temple et parfois, elle m’accompagnerait au cimetière pour aller recueillir des chrysanthèmes. Elle n’aimerait peut-être pas ça non plus, ou alors elle supporterait le fait que j’en parle beaucoup pour en dire exclusivement que du mal.

« Ambrose. »

Azariah, c’est l’Eternel qui aide. Bathsheba le saurait quand elle verrait la petite larve dans ma main et mon sourire béat. Elle saurait que si elle portait ce prénom, c’était pas tout à fait innocent.

Ma maison est à quelques minutes de marche. On marche le long de la rue et je la rassure. Non non, ça dérangera pas ma mère. Elle ne la connaît pas, mais elle aime découvrir les gens. Elle peut paraître un peu froide aux premiers abords, avec ses grands yeux bleus et son visage fermé, mais elle est très gentille, que je lui dis. Elle est médecin, c’est qu’elle aime aider les gens. On ne devient pas médecin par hasard, que je répète. Je transpire la fierté familiale, et je dis que mon père sera sûrement pas là. Faut pas lui en vouloir, il fait des tas de choses d’adultes qui font qu’il est rarement là.

Je sonne à ma porte. Ma maison est belle. J’avais toujours trouvé dommage de pas y inviter plus de monde. Je hausse les épaules et entend le bip pour ouvrir le portail.

« J’ai invité Colin un jour, pour mon anniversaire. »

Je souris.

« Il est pas venu. Mais il avait lu l’invitation. Donc ça reste super ! Tu pourras lui dire que ma maison est super, il pourrait venir aussi ? »
b

Les couloirs sont larges. Chaque mur est tapissé avec des motifs sobres mais qui disent en silence leur opulence. Quand je me hisse sur la pointe de mes pieds, j’arrive à mettre mon manteau sur le porte manteau avec un peu de fierté.

« Je suis rentré ! J’ai amené une amie ! »

L’écho me répond et je reste un petit moment sans rien faire, attendant qu’un de mes parents descendent.
Rien ne vient.

C’était comme ça en ce moment, de toute manière. Ignorant la situation, je préfère me dire que c’était devenu habituel et normal. Sûrement que mes parents doivent faire la sieste. Les prières peuvent être fatigantes, qu’ils disent. Ils préfèrent souvent s’isoler après, et me dire d’aller jouer au parc. La cuisine nous attend et je prends deux tasses. Aujourd’hui, il n’y aurait pas de chocolat fondu dans du lait.

Azariah et moi n’étions pas fait pour nous fondre mais bien pour nous adapter, de toute manière.

« T’es nouvelle à l’école, c’est ça ? Je t’avais pas vue l’année dernière, et tout le monde parle de ça … »

Le bruit du micro-ondes rythme le silence, tandis que quelques mouvements d’aller retours colériques et tendus se font entendre en haut. Je lève les yeux vers le plafond par réflexe et refixe mon regard vers Azariah.
Je souris.

C’était pas réellement un soucis, aujourd’hui


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Ven 30 Déc 2022 - 17:33

Hey kids !

Tu comprends un tas de chose quand tu entends son prénom. Ambrose. C'est une personne innocente, un prénom innocent et envahi d'une blancheur éclatante. C'était une vérité comme celle qu'on sert dans l'église ou dans une salle de classe. Il est innocent tel la chenille qui s'apprête à devenir un papillon. Tu t'imagine déjà les couleurs qu'il arborerait, les nuances sur les ailes et l'envol dans le ciel. Tu sais que tu n'es pas une chenille, contrairement à Ambrose, tu ne connais que les couleurs sombres. Tu laisse l'arc-en-ciel à ton nouvel ami, tu garde l'obscurité de ton coté.

La maison est devant toi, tu te contente de suivre ton camarade. Tu enlève ton manteau que tu accroche à coté du rouquin. Tu regarde autour de toi, sans Ambrose, tu n'as pas vraiment ta place ici. Tu vois quelques photos, des clichés d'une maman et de son fils. Une mère dont le regard brille d'un amour fort et puissant. Un amour qui l'accompagnera probablement toute sa vie. Il y a un père, une mère. Même un père dont le regard ne brille pas aussi fort, il reste un père.
Ta maison est différente parce qu'il n'y a pas de cliché. Ta maison est différente parce que ta tasse sera jamais aussi fumante que la sienne. Pas assez de chocolat.

Même le prénom de Colin est terne, tu veux qu'il le soit. Tu veux qu'il ne soit plus dans le paysage. Tu veux qu'il ne soit plus dans ton existence. Il avait déjà des parents, il était un sportif, il était le coq du poulailler. Il avait déjà tout, toi, tu ne demandais simplement qu'un ami. Tu voulais quelque chose uniquement à toi. Haussant les épaules, tu croise les yeux de ton ami. Ton ami. Le mot est encore drôle à prononcer à haute voix.

- Tout le monde aime bien parler de ce qu'il ne connait pas.


Tu t'approche du frigo, une carte des Etat-Unis devant les yeux. Tu montres à ton ami, les différentes villes ou tu avais vécu pendant des semaines, des mois avant de recommencer ailleurs. AU début, tu te disais que le jeu en valait la chandelle, que tu finirais par rester cette fois-ci. Mais finalement, ce n'était qu'une grande désillusion. Un rêve ou une belle utopie. Tu caresse le collier en forme d'attrape-rêve, des tas de plumes multicolores accrochés.
Tu entends un bruit de dispute juste au dessus de toi, à l'étage, comme si tu étais dans la même pièce. Tu détourne le regard comme si tu pouvais échapper à la tension palpable.

- Ils disent quoi sur moi ?

Tu voudrais être comme Ambrose, un arbre ou bien un chêne. Tu voulais être un morceau de verdure. Tu voulais surtout, avoir des racines. Quelque chose qui te permet de t'attacher à cet endroit. Alors, tu le savais, le gentil rouquin sera ta racine.


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CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL

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NOVROSE ▲ voyous

I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


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Pouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébral
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(azarose I) hey KIDS ! Empty Re: (azarose I) hey KIDS !

Lun 23 Jan 2023 - 23:52





hey kids !

⋆ Hey kids, into dust together Hey kids Eyelids heavy as leather Eyelids Freaky company Luminous hours in the morning (morning) Out on this plastic beach Turning obsidian (obsidian).


« Des tas de trucs. »

Azariah a beaucoup voyagé. Elle a vu des déserts du Texas aux grands immeubles de Washington. Je l’imagine prendre quelques photos avec ses amies de là-bas, devant de grandes colonnes blanches parce que c’est ce qui se trouvait forcément du côté du nord-est. Pour le moment, elle faisait voguer ses doigts tout autour des Etats-Unis, si bien que j’imagine tout autant française, slovène, éthiopienne ou péruvienne tant elle a changé d’endroit. Soudainement, c’est le vertige des grandes choses qui vient bousculer mon petit corps de gosse, la sensation de pas connaître grand-chose d’autre que les tapisseries de chez moi et les sièges les plus confortables du temple. Je me demande si c’était le plan que Dieu lui avait prévu de base ; y en a des comme elle pour nous conter comment ça se passait, autre part, puis nous qui sommes là pour faire de jolies maisons.

« Mais sûrement que c’est un peu con. »

Je mets un peu plus de chocolat dans mon lait. Il était fade. Au dessus de nous, j’entends la porte claquer une fois et les pas se précipitent vers la salle de bain. Je devine avec une sorte de fierté étrange la suite : mon père va descendre d’ici dix minutes, me sourire et me demander si ça va fiston. Au début, je lui racontais mes journées, puis son regard se tournait inlassablement vers le haut des escaliers. Ensuite, je parlais de mes devoirs, mais c’était le même schéma. Je me suis mis à inventer de mauvaises notes, mais la moquette de l’escalier continuait d’attirer son attention.
Désormais, je lui disais que tout allait bien, avec mon cacao sur le bout du nez à force de bouffer trop de sucre. Il y avait forcément un moment où la surdose faisait tourner la tête, et c’était drôle, au moins.

« Ils savent pas d’où tu viens, donc ça invente des histoires. Que t’es bizarre parce que t’es là depuis pas longtemps, mais je crois que si on les écoute, on est tous bizarres. »

Je ris un peu, la tête dans mes cocons et mon coeur rempli d’insectes. A la force, j’avais appris à porter le fardeau avec la même fierté triste qui pousse à accepter des situations terribles. Si on me frappait, m’insultait, me rejetait, ça pouvait être par jalousie, par affection cachée, pour des tas de raisons peu avouables qui me rendait cools à leurs yeux.
C’était un peu plus acceptable, de cette façon.

« On a qu’à faire un club de bizarres. Ils seront jaloux. »

Nous serions deux, mais ça suffirait. On a pas le même âge, donc on sera encore plus bizarres. Moi le mioche et la grande huitième dans un coin de la récré, à papoter de sujets indistinguables et pas devinables. L’idée me paraissait douce.
Qui sait, à faire notre gang, les autres finiront par nous rejoindre. On était peut-être plus nombreux à être des incompris, les gosses bizarres, les rejetés de la cour des grands et les cachés dans le placard. On pourrait parler de sujets étranges pour eux et rire, les canines pleines de sucre.

Comme attendu, l’escalier grince tandis que l’ombre de mon père se peint lentement sur la tapisserie. Je m’attends à reproduire le même rituel du dimanche, du lundi, du mardi, parfois du mercredi, et surtout du vendredi. Il partirait pour la nuit et avec maman, on regarderait des films de Noël en plein novembre pour attendre les fêtes et le moment où véritablement, tout irait mieux. Je ferai ma liste de cadeaux le premier décembre, lui rappellerait que je suis trop grand pour croire à Santa Claus, mais que je suis capable de mentir encore un an si ça lui permet de se déguiser pour Noël.
Il paraissait que les adultes mentaient aux enfants, je trouvais ça de bonne guerre.

« Oh fiston ! Comment ça a é…
- Très bien ! »


Son regard se perd sur Azariah et je comprends qu’aujourd’hui, le rituel n’aurait pas lieu. Mon visage se fend dans un large sourire ; il y avait ce changement brusque du quotidien, quelque chose de nouveau, d’inattendu. Azariah allait déclencher l’authentique, pour la première fois en plusieurs mois.

« Jeune fille, votre mère vous cherche sûrement, il est tard. Je vais vous raccompagner à la porte. »

Mon sourire se fane et j’esquisse une réponse pour tout expliquer. Le regard de mon père me fige et je retourne aux volutes de mon chocolat chaud. Il était tout froid, désormais, et c’était absolument dégueulasse à manger avec les îlots de poudre de cacao qui s’étaient formés sur le dessus.

« On se retrouve au collège ? »

Je lève les yeux vers elle et sourit. Il y a de l’espoir dans ma voix. J’y crois, moi, à notre gang de bizarres.


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Azariah Moore
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(azarose I) hey KIDS ! Empty Re: (azarose I) hey KIDS !

Sam 4 Fév 2023 - 15:11

Hey kids !

Tu t'es toujours demandé ce que ça faisait d'être normal. D'être comme tout le monde. De faire comme tout le monde. Comme des robots. Être un automatique du monde. Faire ce qu'on attend de toi sans y comprendre quoi que ce soit. Mais toi, tu sais que tu n'entreras jamais dans cette catégorie. Tu sens qu'il y a quelque chose qui t'empêchera d'être comme les autres enfants de ton âge. Quand tu vois des rires, tu y lis de la méchanceté. Quand tu vois des sourires, tu sens l'odeur désagréable du mensonge. Tu les laisse vivre dans un monde trop idéaliste, trop coloré et trop édulcoré. Tu marche sur la frontière encore le blanc et le noir parce que c'est la meilleur place.
Être unique, c'est un autre mot pour dire bizarre, non ?

Ambrose, il est gentil. Peut-être même trop gentil avec les autres et surtout ceux qui le mérite pas. Il parle et il aime de manière sincère et passionnée. Tu envie son innocence parce que la tienne est partie depuis longtemps. Tu crois qu'il vit dans un monde idyllique. Tout blanc et envahi de chaleur. Tu ne comprend pas pourquoi il a toujours ce sourire sur le visage alors qu'on l'embête à chaque fois. Peut-être qu'il sait qu'il y aura toujours un Colin dans sa vie et qu'il devra faire à faire. Qu'il sera condamné à être le souffre douleur de quelqu'un.

C'est alors qu'un autre personne entre en scène. Le père de Ambrose. S'il n'avait pas utilisé le surnom ridicule que tout père utilise sur son enfant, tu n'aurais jamais su qu'ils partageraient le même sang. Ils étaient différent, trop différent. Tu n'aimais pas sa manière de se déplacer, de parler. Il était envahi de quelque chose de sombre, toxique. Lui aussi, il puait le mensonge et fausseté.
Ce moment de pure sincérité et de partage était en train de s'envoler quand il t'indiqua gentiment la porte. Tu savais qu'il attendait qu'une chose : que tu files le plus loin et le plus rapidement possible de sa maison. Tu sentais qu'il défendrait son pitoyable territoire et que malheureusement, le gentil rouquin en faisait parti.
Non, ça je te laisserais pas me le prendre !

- D'accord !

Le regard sombre et dangereux que tu lançais à cet homme sans honneur n'était rien au yeux doux que tu gardais uniquement pour son fils. C'était ton ami. Tu en avais un et cela te faisait drôle d'un avoir un. C'était le tien, pas celui de Colin ou d'un autre. Tu savais aussi que la dernière fois que tu avais eu une amie, les choses s'étaient mal déroulé et tu avais dû partir loin d'elle.
Peut-être que cette fois, ce sera différent. Tu voulais le croire cette fois, une dernière fois.

- Au revoir, Ambrose

Ce n'est pas un adieu, non tu ne le souhaitais pas. Tu resterais s'il voulait de ton amitié parce que tu n'avais que ça à lui offrir. Tu lui céderais volontiers tes poings si tu le défendre encore. Lui et toi partagerais votre amour pour les animaux et les insectes. Vous seriez deux, seulement deux dans votre club. Deux contre le monde entier.


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