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Mer 16 Nov 2022 - 16:47





nos jours heureux

⋆ Little one, little one The sky is falling Your lifeboat of deception Is now sailing




Eté 2004, Callender Lake, Texas
« J’veux pas y aller. »

Si je criais suffisamment fort pendant trois jours, peut-être que maman comprendrait. J’avais envisagé une longue grève de la faim, mais maman était fourbe. Elle m’avait fait de bonnes lasagnes et c’était difficile de ne pas les manger ou de ne pas saliver devant. Les yeux contrariés, mon lait le matin était devenu froid à la force de mes mises en scène. Je refusais les cornflakes, les mueslis, les boules miel ou encore les pétales de chocolat. J’attendais que le lait devienne totalement froid, pour avoir une raison de me plaindre, de râler, de chouiner, de crier que c’était nul, ce repas.

Papa était parti.

La décision était tombée comme un couperet, suite à une discussion que maman qualifiait d’adulte pour rester en bons termes. J’avais pas vraiment compris, sur le coup, ce que ça voulait dire, « papa et maman vont se séparer ». Je me disais que l’amour, c’était quelque chose d’éternel, et que ça restait ensemble forcément, les parents. Entre mes draps couleur orange, j’avais retourné le problème dans tous les sens : c’était illogique. J’essayais de me dire que ça ferait deux Noël, donc deux fois plus de cadeaux. C’était ce que papa m’avait dit, mais il était parti dans un Etat lointain.
Du haut de ma détermination d’enfant de 11 ans, j’avais décidé dès lors que papa n’était plus. J’avais ce jour-là été cherché plus de larves, plus de cocons, plus de papillons, que j’avais glissé dans des bocaux qui tenaient plus dans mon sac. Avec mes dizaines de vies au creux des bras, je les chérirai comme un bon papa, et j’irai faire pousser du fenouil dans le jardin. Quand j’ai mis les cocons sous un chauffage dans la baignoire, maman n’a pas osé dire que ça nous empêchait de prendre des bains. Tant pis, elle utiliserait la douche.

Elle avait décidé de m’envoyer en colonie de vacances.

Callender Lake semblait puer les maisons trop usées et les papiers peints défraîchis. J’ai poussé un soupir de soulagement quand elle m’a dit que j’irai dans une colonie avec des tentes. J’ai poussé un soupir d’effroi quand elle m’a dit que ça durerait deux semaines.

Cramponné à mon sac, mes stratégies surdéveloppées n’avaient pas suffi. J’étais ici, en plein mois de juillet, à sortir d’un bus qui sentait trop le siège décrépi avec une sale odeur d’essence qui foutait la nausée. Le trajet avait été la fête à la gerbe, et j’étais assis sur mon siège à regarder des paysages que je trouvais sans nul doute atrocement moches. Je voulais pas aller à Callender Lake et laisser maman toute seule.
Ce que j’ignorais sûrement, c’est que c’était précisément la raison pour laquelle elle m’avait envoyé deux semaines ici. Il y avait des affaires à trier, une maison à refaire, des murs à repeindre, pour gommer le nom Atkins. J’avais un peu espoir de le voir sur le bord de la route pendant que le bus passait d’État en Etat lointain, mais ne restait que des autostoppeurs qui avaient des dégaines de lycéens, ou des vieux qui ressemblaient à des pêcheurs.

Le terrain était vaste. J’entends déjà les moustiques s’agiter autour de mes oreilles. J’ai les mains dans les poches et les poches sous mes yeux. J’ai pas envie d’être là, et le mois de juillet me semble bien froid, cette année.

« Hey. »

Mes papillons sont loin de moi, et je pense qu’au fait que maman sait pas s’en occuper comme moi je m’en occupe. Elle va les bouger de la baignoire, et ils vont mourir de froid. Je tente de balayer cette pensée de mon esprit et je me dirige vers un grand. Des possibilités d’amitié s’offrent à moi, alors autant aller directement vers celui qui semble parler à tout le monde, au milieu de toute la foule.

« Tu m’aides à monter ma tente ? » J’éclaircis ma gorge, sinon je vais passer pour un bébé cadum. « C’est ma première colo, j’sais pas faire, j’ai pas envie d’être là. »

Le ton était donné, et j’avais l’apathie des cool kids de ma génération, avec ma casquette sur la tête pour me protéger du soleil (parait-il que je prenais facilement des coups de soleil) et les mains dans les poches de mon short. J’aimerai être plus grand, alors je tente d’étendre mes genoux et je me tiens pas trop droit pour paraître cool, et pas trop avachi pour attraper quelques centimètres.
Je me trouve cool, alors que j’ai l’air certainement d’un ver de terre paniqué. Je m’agite sur moi-même, je suis mauvais comédien.

Pourtant, je mens pas. J’ai vraiment pas envie d’être là, et il allait falloir trouver de quoi s’occuper.


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Mer 23 Nov 2022 - 23:15

nos jours heureux


Orpheus & Ambrose


C’est débile, les colonies de vacances.
Il a accepté d’y aller que parce qu’y a un cursus musique. Sinon, il serait resté à la maison. Il comprend même pas pourquoi il est parti sans les jumeaux. Les parents disent que ça lui fera du bien, de se séparer de Phoebus et de leur mille et une conneries, de pas surcouver Cléophée comme il le fait habituellement. Orpheus est maussade ; il voit pas bien en quoi c’est mal de faire des farces avec son frère et des câlins avec sa sœur.
Mais quand il a commencé à supplier, on lui a dit qu’il avait 14 ans et qu’il fallait qu’il soit un grand garçon. Alors il a serré les dents, rangé sa guitare dans sa housse et commencé à faire son sac.
Puis, il a embarqué pour des heures et des heures de bus à travers les Etats-Unis. La batterie de son iPod d’occasion s’est déchargée au milieu du trajet, et il a été obligé de parler avec les autres enfants. Bon.
C’est débile, les colonies de vacances ; pourtant, à la descente du bus, il connaît déjà les prénoms de quatre gamins. Il a des tatouages Malabar sur les bras, déjà une petite nuée de groupies qui lui tourne autour gentiment, des private jokes avec les animateurs. Et surtout, il a vu Diane. Diane et sa longue chevelure rousse, son chemin de fer sur les dents et ses freckles plein le visage. On est sur de la pré-adolescente dans toute sa splendeur : rien de tel pour mettre les hormones d’un adolescent en émoi. Diane a deux ans de moins, et dès qu’ils descendent du car, elle part dans la direction opposée.
Orpheus, la voix à peine muée, se dirige du côté des bungalows des garçons. Certains -ceux dont les parents avaient les moyens- dorment en intérieur. Pour les autres, comme le jeune homme, c’est la tente qui les attend. L’Astraea se la pète grave avec sa tente Quechua deux secondes, qu’il lance d’un geste négligent et déjà le tissu est prêt à accueillir toutes ses affaires.
Un petit regard à la ronde, sourire charmeur sur le visage. Personne ne l’a regardé.
Bon.

Tu m’aides à monter ma tente ?
Le gars qui lui parle est tout roux, avec des épis un peu dans tous les sens qui lui donnent une sacrée dégaine de coton-tige. Il a une casquette commerciale vissée sur sa tête, un air flegmatique au possible avec ses mains qui traînent dans les poches de son short beige. Derrière lui, des piquets de tente ont pris des angles anormaux et le brun penche un peu la tête pour regarder le modèle.
« Salut. » fait-il en prenant son air le plus cool, sa voix la plus grave, son sourire le plus branché. « T’inquiète, personne a envie d’être là. Enfin, j’crois pas. »
Il s’approche maladroitement, avec ses membres d’échalas qui a grandi un peu trop vite. Le rouquin a l’air plus jeune, pourtant il fait quasiment sa taille. D’une pichenette, Orphy envoie valser la casquette laide, dévoilant une frimousse perdue au milieu d’un air de victime.
Le roux a des airs de lapin pris dans les faisceaux d’une voiture.
C’est un bon gamin, Orpheus, il se dit qu’il aimerait pas trop que quelqu’un bully ses adelphes. Alors ce gars là, cette chouette rousse avec son air ébouriffé, il veut bien en faire son poulain ; pour la durée de ces vacances.
« Moi, c’est Orpheus. Mais tu peux m’appeler Orphy, s’tu veux. »
Il passe un bras autour des épaules du gamin, plus familier qu’il ne devrait -mais c’est comme ça qu’il est, Orphy.
« Allez, viens, j’vais t’apprendre à la monter, ta tente. »

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Mar 29 Nov 2022 - 21:27





nos jours heureux

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Mon rempart est tombé.

Ma casquette chute. Mes yeux s’écarquillent. Mes sourcils s’arquent. Mes incisives supérieures viennent se greffer à ma lèvre inférieure sous le choc. Si je me mets à pousser des cris d’indignation, tout le reste des enfants vont m’entendre et deux semaines dans l’oubli, c’est long. A la place, j’essaie de tenir son regard. Les garçons comme ça, c’était le genre à rigoler très fort. A force des années, j’avais acquis cette certitude que c’était ici la plus belle preuve de l’amitié que d’attirer l’attention de quelqu’un de façon constante et inconditionnelle, qu’elle soit négative ou positive. Mes cheveux roux sont exposés au plein soleil et j’attends la blague. Avec un peu d’espoir, peut-être que le garçon sera créatif et que j’aurai qu’à rire avec un peu de sincérité et d’admiration au renouvellement de ma propre humiliation.

Il s’appelle Orpheus-appelle-moi-Orphy. Il me demande pas mon prénom. J’en conclus que je suis un peu sauvé pour le reste de la colonie si il veut bien gentiment faire l’impasse sur mon identité et m’appeler le roux pour deux semaines. Il y aurait d’autres roux, et on formera une masse homogène de roux sans aucune spécificité.
Ça m’allait, même si c’est un pincement au coeur d’abandonner sa propre distinction.

Pourtant, il passe son bras autour de mon bras. Je sursaute au contact, fidèle à mon air d’élan sur des échasses. Il me dit qu’il va m’aider à monter ma tente et je plisse les paupières. C’était pas comme ça que ça se passait d’habitude. Je me penche rapidement pour récupérer ma casquette et la remettre sur ma tête. Le soleil m’éblouit et c’est la raison pour laquelle la réalité me semble si indomptable, absurde et incongrue.

Il ne devait pas savoir où était ma tente. Sous aucun prétexte. J’imagine qu’il puisse venir mettre de l’eau dans mon sac de couchage, des ronces sur mon tapis de sol. Papa était parti, et j’étais devenu moins résilient. J’avais un peu de feu dans le corps, un peu prêt à tout envoyer valser et prêt à mordre mes camarades si l’un d’eux s’approchait un peu trop près de ma tente. Il fallait trouver un plan. Je vois qu’une des filles de mon campement est allée dans la tente d’une de ses amies, laissant la sienne démontée avec des piquets de partout.

J’avais cassé les miens et j’étais terrifié. Maman allait me tuer.

« Tiens, viens voir ! J’arrive pas à bien mettre les piquets, je sais pas à quel point je dois les tendre pour que le truc-là qui tombe enfin bref regarde là ça pfiouh pfiouh. » je dis en montrant le toit qui s’effondrait. « Et si faut mettre le sol avant ou après. »

Je jette quelques coups d’oeil vers la tente des filles. A tout moment, elles peuvent arriver et constater que deux garçons sont en train de monter leur tente. Je reconnais celle qui gonfle le matelas pneumatique de l’autre tandis qu’elle est étalée dessus, décidée à mener la vie dure à son amie. Elle est rousse, comme moi, mais en plus jolie. Heureusement pour elle, malheureusement pour moi. Je me souviens qu’Orpheus la regardait en sortant du bus et je rougis en imaginant mon plan tomber dramatiquement à l’autre. Ils se connaissent forcément depuis longtemps et il connaît par coeur sa tente, comprenant l’étendue de mon mensonge.

« … La fille là-bas, c’est ta copine ? »

Je trouverai ça trop stylé, qu’il ait une copine. Des fois, y en a dans la cour qui en ont, ils se tiennent la main et s’embrassent. Ca fait hurler tout le monde parce que c’est un comportement de grand et on a vu ça que dans les films. Fixant les piquets qui s’enfoncent dans le sol à chaque coup de marteau, je préfère éviter que sa trajectoire finisse sur ma tempe. Ma grande mission serait de paraître sympathique à ses yeux, et je plaiderai ensuite les tentes trop identiques. J’aurai soigneusement appris son grand savoir, et fier, il ne saura pas l’emplacement exact de ma tente, donc ne pourrait pas venir me réveiller en pleine nuit avec ses copains Alex, Max et Brandon.

Je me permets de sourire.  


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Mer 7 Déc 2022 - 22:45

nos jours heureux


Orpheus & Ambrose


TW : quelques blagues misandres. Des blagues sur les ados, aussi. Puis un peu de sexualisation de mineure, en prime, allez.

Ça peut être cruel, les gamins, est Orphy n’est pas le dernier à taper des actions débiles.
Pourtant, il lui veut aucun mal, à ce rouquin ; c’est certainement pas pour lui filer une insolation qu’il a mis un coup dans sa casquette. C’est le genre d’attitude qu’il tente pour se rendre un peu plus cool. Si Artemis était là, elle l’aurait rembarré avec sa gueule de traviole devant un.e Faolan qui rirait aux éclats au milieu d’un chapelet de jurons. Mais y a pas d’Artemis, pas de Faolan, pas de Phoebus, pas de Cléophée. Y a juste un tout nouveau royaume qu’il est tout prêt à découvrir, pour inscrire son nom sur les murs entourés de jolis petits cœurs.
Orpheus a quatorze ans, et depuis qu’il a embrassé la fille des voisins juste pour s’éclater la lèvre sur son appareil dentaire, il est absolument certain d’être un homme. Il a déjà eu trois copines -enfin, deux et demi, puisque la fille des voisins s’est enfuie avec un rire gêné juste après qu’Orpheus ait dérobé le goût de son labello à la framboise-, et si aucune n’est restée c’est parce qu’il était pas prêt à s’engager. Ça n’a rien à voir avec le fait qu’il soit un pré-adolescent et que, par définition-même, il est foncièrement stupide.

L’autre gosse l’emmène à sa tente, et clairement, y a rien qui va.
Orpheus éclate d’un rire un peu trop franc pour ne pas être vexant, et pose un de ses genoux dans l’herbe pour commencer à replanter. La tente est de bonne facture, un peu usée ; sans doute que son cadet a l’habitude de faire du camping.
« Le sol, il va se mettre tout seul, t’inquiète. Tout ce qu’il faut, c’est bien emboîter les arceaux, là, regarde, comme ça. » Il emboîte deux bouts de métal ensemble d’un air éminemment satisfait. « Voiiiiiilà. Et ensuite, tu prends les tendeurs, tu les mets à 45 degrés du sol, là comme ça et … oh, t’as un maillet ? »
Un regard à la ronde ; le roux a l’air vraiment paumé. A se demander si c’est vraiment sa tente.
« Non ? Bon, pas grave. Tiens, file moi cette pierre, s’te plaît. »
D’une main, il désigne un gros caillou à deux mètres d’eux, du genre qu’il faudrait pas se laisser tomber sur le pied sinon il pèterait des orteils. Il aurait pu en choisir un plus petit, sans doute, mais il aime beaucoup trop crâner sur les poids qu’il peut soulever -décidément, la testostérone, ça fait pas du bien au cerveau.

C’est ta copine ?
Orpheus lève la tête un peu trop vivement pour que ça ait l’air naturel. Il ne met qu’une fraction de seconde à suivre l’immense bras maigrelet de son camarade d’infortune, qui désigne Diane au lointain. Le rouge s’invite sur ses pommettes et le bégaiement dans sa gueule, tandis qu’il cligne des paupières devant les jambes interminables de sa future promise d’été. Il bredouille, comme un imbécile.
« Heu, quoi … non, fin … c’est elle qui t’a dit ça ? »
Se pourrait-il qu’elle l’ait déjà remarqué, elle aussi ? Il se voit déjà sortir de sa tente en cachette, sans la dézipper pour pas faire de bruit, et la rejoindre près du lac en douce avec sa lampe à dynamo et son sourire le plus charmant.
« Non, je … enfin, pas encore. »
Bon, ça craint pas tant que ça, les colos.

Un groupe de gamins passe près d’eux. Orpheus les a vus, dans le bus ; c’est la clique de ceux qui viennent là tous les étés depuis qu’ils ont sept ans, le groupe des bully de bac à sables qui se croient tout permis avec leurs cartes Pokemon et leurs t-shirts Abercrombie. Ceux qui sont populaires parce qu’ils ont de l’argent, pas parce qu’ils sont drôles, ou sympas. Le genre d’ados avec qui Orpheus traîne, par obligation, pour pas se retrouver en bas de l’échelle sociale. Mais, au fond, il s’en cogne un peu.
« Oh ! Orius ! Qu’est-ce-que tu fais avec le rouqmoute dans la tente des filles ?! »
Et tout le groupe de pouffer derrière lui, tandis qu’un Astraea interloqué interrompt son montage de tente pour se redresser de sa hauteur, la grosse pierre toujours dans les mains.

D’un air nonchalant, haussement d’épaules déguingandé, le San Franciscain leur répond.
« Y a un problème ?! » Le silence se fait lorsque les petites terreurs réalisent qu’il fait une bonne tête de plus qu’eux. « J’m’appelle pas Orius, lui, c’est pas ‘le rouqmoute’, et je monte la tente que je veux. C’est pas tes oignons, tête de pioche. »
L’idiot du village a l’air outré une fraction de seconde, avant de lancer un glapissement incompréhensible qui ressemble bien à des excuses et de détaler sans demander son reste, sa petite bande sur les talons. Bien. Orpheus se retourne et s’attèle de nouveau au montage de la tente, lançant au passage à l’autre gars.
« Heu, c’est quoi ton prénom, au fait ? »

[/i]
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Ven 9 Déc 2022 - 16:39





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TW : imaginaire de sexualisation de mineur.e.s (du point de vue d’un enfant)


Rapidement, la tente prend une meilleure tête. Je note mentalement tout ce que dit Orpheus. Quand j’irai voir la mienne, ce serait impossible de revenir, la bouche en coeur, lui demander de l’aide. Il aurait raison, à dire que ce que j’ai fais, c’était mentir, et qu’on mentait pas. Toutes les excuses du monde s’écrouleront sur lui. Ce serait terrible. Alors, tous ses gestes sont copieusement absorbés. Grâce à lui, ma tente serait merveilleuse. Je voulais qu’elle soit si jolie que des personnes viendront s’y nicher le soir.
Peut-être même des filles, que je pense. Je sais pas réellement ce que je ferai, avec elles. On disait qu’il fallait les embrasser sur la bouche pour être cool. Pourtant, j’étais persuadé que c’était les fourmis qui faisaient ce genre de choses. C’était pour vérifier la compatibilité du système digestif. C’est dégueulasse. Au pire, je leur demanderai de faire comme ci on l’avait fait, et ça arrangerait tout le monde. Je rougis. C’est compliqué, devenir ado.

« Pas encore ? Vous êtes amoureux et vous allez être ensemble ????? » je dis en m’emportant.

J’ai des yeux comme des soucoupes. C’est trop stylé. Orpheus devient un modèle étrange à suivre. Si lui avait une potentielle copine, j’allais essayer de trouver une amoureuse aussi. On parlerait de nos petites amies et certainement qu’il trouverait que ce sont des discussions intéressantes. Si j’étais le seul de ses copains à avoir une meuf, je gagnerai un sceau d’originalité ; je serai son confident unique sur ses questions de coeur.
Je plisse les yeux. Cette histoire de compatibilité me dégoûte toujours un peu.

La bande avec ses Stan Smith débarque. Dans le bus, ils avaient mis des musiques très fortes et avait allumé sans cesse les lumières des autres pour les réveiller. Le trajet avait été long, puisqu’on était passé par plein de villes sur le chemin. Les moniteurs leur avait hurlé dessus un bon nombre de fois, ne faisant qu’alimenter leurs idées et leurs envies de faire chier le monde. Orpheus a un caillou dans les mains et si j’avais assez de force, j’aurai bien envie de leur lancer dessus très fort. J’ai la mâchoire serrée. C’est à ce moment précis que je suis heureux de ne pas l’avoir amené vers ma tente. Les autres idiots du village auraient su où je dormais.

Et il se défend. Le grand ouvre la bouche et les envoie dans les jupes de leurs mères. Les yeux ronds, je le fixe comme si quelque chose d’absolument incroyable venait de se passer. Je me dis que j’aurai pas eu le courage de me dresser comme ça face à eux, que ça devait être de ces garçons qui avaient pas peur. Un coup d’oeil aux alentours, il n’y pas d’armée d’alliés prête à venir casser des os et des bouches au cas où on levait la main sur lui.
C’est un chouette type

« Ah ! Merci d’avoir monté ma tente ! »

Une voix féminine s’élève et une jeune fille rousse se plante face à nous. Elle est un peu plus petite qu’Orpheus, mais ils semblent avoir le même âge. De mon point de vue, elle rejoint la large catégorie des gosses plus âgés que moi. La gueule déconfite, j’esquisse un léger sourire.

Fais chier.

« Ah mai-
- Je cherche à monter un groupe pour la fête de fin de colo.
- La- ?
- Je fais de la basse. Je l’ai prise avec moi pour répéter un peu, on peut prendre des morceaux pas trop durs. J’ai joué Song 2 l’autre jour. C’est tout simple. Tu fais de la musique ?
- C’est que-... »


Toujours assis par terre à fixer les arceaux de la tente, je ne remarque pas qu’elle parle surtout à Orpheus. Remballant mes grandes idées, la musique faisait partie des domaines dont j’étais résolument pas doué. Je confondais les 3 et le 4, partait sur des contre-temps. Quand il fallait frapper avec la main droite, je frappais avec la gauche.
Je souris tout de même, en regardant mon reflet dans une des attaches en fer. Il fallait que je trouve une copine vite pour rester dans les bonnes grâces d’Orpheus. Si il mettait en couple WOW ?? avec Diane, ils seraient les stars de la colonie de vacances pour deux semaines et il m’oublierait au sort de la team Abercrombie.
On serait cool à deux. A nos façons.
 


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Dim 25 Déc 2022 - 13:57

nos jours heureux


Orpheus & Ambrose


TW : il est pas super déconstruit ce bon Orpheus, les représentations des filles là on y est pas

Tandis que la troupe des crétins s’éloigne, Orpheus se dit qu’il a peut-être pas bien choisi son camp. Parce qu’entre les gosses de riche et leur influence de gamins et le roux qui galère à monter sa tente, y a sans doute une des coalitions qui aura plus d’influence sur la colo. On souffle. Tant pis, ils auront qu’à monter leur propre escouade, il embarquera Hugh et Terry, rencontrés à l’arrière du bus et ils auront pas besoin d’avoir la raie au milieu pour être des gamins amusants.
« Merci d’avoir monté ma tente ! »
La voix s’élève dans son dos et Orpheus fait volte-face. C’est pas celle du rouquin mais d’une rouquine. Diane. Il perd instantanément toute contenance, confus quand au propriétaire de la tente et à sa propre apparence de mec cool.
Il faut à tout prix qu’il fasse bonne figure devant Diane, qu’il l’impressionne, qu’il sorte des mots compliqués pour mieux paraître intelligent. Mais en même temps, elle a un mini-short en jean, et des jambes couvertes de tâche de rousseur qu’il est difficile de pas regarder.
« Que … Comment … »

Le gosse, par terre, les interrompt et ça permet à Orpheus de reprendre un peu ses esprits.
Un groupe. Elle parle de monter un groupe pour la fête de la fin de colo. Il trouve que ça fait un peu tôt, lui, vu qu’ils viennent juste d’arriver et leurs tentes sont à peine montées. Les filles, c’est toujours dans l’anticipation. Alors il hoche vigoureusement la tête, semblant soudainement se rappeler que le zicos, ici, c’est lui.
« Ouais, carrément ! »

Sa voix à peine muée vient de connaître un raté mémorable. Gêné, il s’éclaircit la gorge.

« Enfin, je veux dire … je joue de la guitare. Elle est dans ma tente. La guitare, j’veux dire. Et puis … » Le plus jeune, par terre, lui a toujours pas donné son prénom ; quand Orpheus le dévisage, il a les yeux comme deux ronds de flanc. Le brun lui passe par le regard de pas griller leur couverture, de pas le contredire devant Diane, sinon il passera pour un con. « Et puis mon ami, là, qui m’a aidé à monter ta tente, il joue de la batterie. » Regard appuyé au roux, puis à Diane. « Alors on va le rejoindre, ton groupe. Pas vrai, Rusty ? »
Il fallait bien qu’il lui trouve un prénom ; il vient de dire que c’est son ami. Il apprendra plus tard que l’autre s’appelle probablement pas Rusty, mais pour l’heure, tout ce qui l’intéresse, c’est faire bonne impression à Diane.
Et ça semble fonctionner : la jeune fille lui lance un sourire radieux qui semble faire fondre tous ses organes, particulièrement son cerveau.
« Trop cool ! Merci, les garçons ! »
Ils sont un collectif, maintenant. Les garçons.
« Bon, ça va être l’heure du briefing de début de colo, au chalet principal, vous v’nez ? »

Il a toujours le ventre en chamallow, mais ses genoux veulent bien fonctionner. Alors, son camarade batteur accroché à son coude, ils avancent à la suite de Diane en direction du briefing. Orpheus en profite pour reprendre un peu ses esprits et file un coup de coude au rouquin.
« Désolé de t’avoir appelé Rusty et d’avoir dit que tu jouais de la batterie. On trouvera une solution plus tard. » Puis, après une seconde d’intense réflexion. « Pourquoi tu m’as dit que c’était ta tente ? »
Ça le dérange pas plus que ça d’être pris pour un imbécile -les mauvaises langues diraient sans doute que c’est parce qu’il en est un-, mais quitte à passer pour un con, autant savoir pourquoi.
Enfin.
Y a Diane et y a pseudo-Rusty. Ils vont être un tout nouveau squad, bien plus cool et intéressant que les polos bleu ciel de toute à l’heure. Ils pourront avoir des noms super cools, comme … Diane et les garçons.

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Ambrose Atkins
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Lun 16 Jan 2023 - 17:59





nos jours heureux

⋆ Little one, little one The sky is falling Your lifeboat of deception Is now sailing


Cw : sexisme intégré

Au fur et à mesure de la conversation, Orpheus-Orphy montre avec beaucoup d’aisance ce que c’est, qu’être quelqu’un de naturellement touché par le cool. Il a l’air des gars qui se promènent avec des walkmans, les poches pleines de CD chouettes avec des nappes sonores à la guitare et des voix détendues. Le jeune homme est grand, mince, et pendant un instant, Diane semble terriblement fade à côté de lui. Pourtant, elle inspire elle aussi l’assurance des grands, avec son envie de monter un groupe de musique et de briller à la fête de fin de colo. Au milieu d’eux deux, je contemple le sol en espérant qu’on m’oublie, ou qu’on m’appelle miraculeusement. Dans un groupe de trois, il y a toujours une personne moins proche des autres, mais qui a la chance de les côtoyer. Pour quelques semaines, je souris à l’idée de fièrement prendre cette place. Les autres de la colo seraient jaloux, et le gang des Stan Smith arrêteraient sûrement de venir se moquer de nous. Mon coeur palpite à l’idée de voir mes deux alliés jouer ensemble, et me dire fièrement que c’est mes amis et que …

Je serai un petit garçon appelé Rusty qui fait de la batterie. Mes yeux s’agrandissent pour imiter la Terre qui s’arrête de tourner à l’annonce d’Orpheus. Mes sourcils se froncent et son regard m’empêche tout mouvement. Si j’esquissais la moindre émotion, Diane saurait. Il ne fallait pas qu’elle se doute de quoique ce soit. Déjà, ma supercherie de la tente avait dévoilé au grand public. Nous étions le premier jour de notre grande aventure, c’était mauvais timing pour perdre mon seul ami.

Avec un air gauche, je me lève et contemple ma tente toujours tordue. Ce soir, elle tiendra droite et je pourrai me protéger du regard du gang des mèches et des franges bien droites. Personne ne saura spécifiquement que c’est ma tente tant je m’y glisserai avec discrétion. Je suis officiellement un membre du gang de Diane, et je suis étonné. Les filles, c’est jamais chef de gang. C’est toujours les garçons qui prennent les décisions et choisissent les jeux dans la cour de récré. D’ailleurs, je trouve ça injuste, parce qu’on avait toujours le plus de place pour jouer, et que Diane prenne de l’espace dans ma vie m’agace. Orpheus semble être un allié lointain pendant qu’on se dirige vers le chalet.

« Bah j’sais pas. Comme ça. Mais bon, on s’est fait une pote, donc c’bien, non ? »

Je redresse fièrement la casquette à l’envers, ce qui m’écrase la tête comme une orange trop mûre. Peu importe, tous les garçons plus âgés le faisait. Aussi, j’évite de porter mon sac à deux bretelles, mais le laisse négligemment traîner sur une épaule. Les mains dans les poches, seule ma tête penchée trahit ma panique sociale et mon imparfaite capacité à imiter les autres pour être cool comme eux.

« J’m’appelle Ambrose. D’ailleurs. Je fais pas de batterie, Diane va me détester. Elle a l’air sympa, ça saoule. Tu sais en faire un peu ? On pourrait aller trouver une souche d’arbre dans la forêt et tu m’apprends des trucs ? »

On se retrouve dans une grande assemblée et Diane nous envoie quelques signes de main. Je ne peux m’empêcher de soupirer, un peu agacé malgré moi. J’avais pas envie d’être ami avec elle, à la base. J’ai l’impression qu’elle va me voler Orpheus, et c’est pas agréable comme sensation. Je sais que maman trouverait que je suis idiot de penser comme ça, alors je réponds avec un léger sourire maladroit. Autant tenter d’être son ami pour ne pas être exclu. Avoir des amis, ici, c’était une arme, quelque chose à cultiver pour éviter à tout prix d’être celui qui devra se laver à l’évier quand y aura plus d’eau chaude. Si on arrive en gang, on aura plus de droit.

Une jeune femme parle et nous explique quelques règles de base. De mon côté, je me fiche de savoir la répartition des tâches pendant la colo ou de savoir ce qu’on fera demain. Il est prévu qu’on fasse du cheval, ou de l’âne, je sais plus. On ira se baigner au lac, et je pense qu’à mes épaules couvertes de tâches de rousseau et mes jambes toutes imberbes avant de penser aux bons souvenirs. Inconsciemment, mes pensées se dispersent.
Si Orpheus avait trouvé une petite amie, il fallait que je le fasse aussi. Mes yeux se promènent dans les rangs, et je tourne la tête vers les autres filles. Elles me font toutes peur, ou alors l’idée de les embrasser même en pas-pour-de-vrai me met mal à l’aise. Je me demande de quoi on parlerait. Est-ce qu’on se dirait juste tous les dix minutes « viens on s’embrasse » pour paraître amoureux et cool et adulte devant les autres ? L’idée me semble naze. Je présume qu’on irait se cacher sous le toboggan pour juste regarder les cailloux, et qu’elle s’en foutra que papa est parti et que maman veut que je mange tous les jours avec elle. Peut-être même qu’elle rigolera quand je lui dirai que maman voudra pas que notre amour si sincère et pur dure longtemps.

Les rangs semblent impersonnels et les filles sont franchement laides. J’aimerai bien avoir ma Diane, alors je regarde le tableau qui se remplit de règles avec un soupir désespéré.

« On s’fait chier, non ? » je murmure à l’attention d’Orpheus.

Les airs désabusés et ennuyés, ça fonctionne toujours. Si bien que je vois une brune à deux sièges de nous tourner la tête avec un sourire amusé.
Tristement, elle rend pas la situation moins chiante.
 


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Orpheus D. Astraea
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Jeu 23 Fév 2023 - 15:19

nos jours heureux


Orpheus & Ambrose


Jour 3

Ambrusty n’a aucun sens du rythme. C’est affolant. On dirait que ses pieds et ses mains sont pas rattachés ensemble par le même cerveau, une sorte de Rayman mais roux et réel. Orpheus songe, pour la millième fois de la journée, qu’il aurait peut-être pas dû sortir un gigantesque mytho pour tenter de se faire des potes. Il avait pas besoin d’Ambrose pour plaire à Diane, vraisemblablement.
Les deux ados se sont un peu rapprochés, et ce soir elle lui a donné rendez-vous après le jeu de piste près de la cabane des animateurs. Il a l’impression d’être un aventurier, égaré dans la vallée infernale, avec son bob bien enfoncé sur les oreilles et son cœur qui bat un peu trop fort. La vérité, c’est qu’il a un début d’acné, et que malgré les répétitions de leur groupe sur les temps libres, Rusty est toujours aussi mauvais.
Alors, cet après-midi, le plan est simple : ils vont arriver en premier à la course d’orientation, comme ça après il aura tout le temps de l’emmener à la vieille souche où ils s’entraîneront, comme la veille, avant que le brun ne rejoigne sa tentepour mettre son plus beau polo, se brosser les dents et retrouver Diane.
Une affaire rondement menée.

Le voilà déjà, à gravir des rochers éboulés, la carte de la forêt en main. C’est une carte grossière, même pas plastifiée, sans doute dessinée par des animateurs dont le salaire n’a apparemment pas suffi à payer des cours de graphisme. Orpheus la scrute pourtant avec le plus grand sérieux, ses yeux décrivant des aller-retours avec l’horizon jusqu’à ce qu’Ambrose le rejoigne.
« Tiens, regarde, frère. »
Prenant affectueusement son binôme par les épaules, il lui met la carte devant la tête. Les symboles n’ont aucun sens : ils sont censés aller au triangle bleu, puis au rond rouge, puis à la croix verte. Sauf que face à eux ne s’étend, à perte de vue, qu’une forêt vierge. Orpheus est persuadé qu’ils doivent être les premiers humains de tous les temps à poser le pied ici.
Il se raccroche à ce qu’il peut.
« Ça, c’est le chemin qu’on a quitté il y a une demie-heure, ok ? Donc si on est logiques, par là, ça devrait être la croix bleue ! »
Il dit n’importe quoi pour camoufler la vérité : ils sont absolument, indéniablement, tout à fait perdus.

Alors tu peux me jeter aux loups, je reviendrai demain, le leader de toute la meute.

Mais Orpheus est un guerrier, un aventurier, un grand.
Il n’a pas peur d’être perdu. Même s’il n’y a pas de réseau et que l’heure du goûter est tout à fait passée, il n’y a aucune raison de s’inquiéter. C’est ce qu’il se répète en lui-même tandis qu’il marche, silencieux, à côté d’Ambrose.
Le moindre craquement de branches sous leurs pas semble menaçant, mais l’Astraea est un peu trop inconscient pour s’en rendre compte. Il continue à tenir la carte et avancer comme s’il était certain de l’endroit où il se rendait.

Toutes les pierres que tu m’as jetées m’ont permis de bâtir un empire.

Au pire du pire, ils se construiront une cabane pour la nuit, passeront un long moment dehors. Ils discuteront tous les deux, de l’avenir, des filles et de la vie. Ils se mettront de la Biafine parce que, clairement, à voir Ambrose, il a dû prendre des coups de soleil.
Mais demain, ils repartiront, avec leurs histoires plein les poches, et alors Diane l’admirerait.

Chaque blessure me forgera, chaque égratignure construira mon trône.

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Ven 10 Mar 2023 - 17:17





nos jours heureux

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Jour 3

Les entraînements de batterie se passent bien. De mon côté, j’ai envisagé seulement cinq fois de m’enfuir du camp pour rejoindre maman. Je souris. C’est une évolution. J’ai écris seulement quinze lettres que je cache sous mon oreiller, de peur que les autres les voient. Je sais bien que j’ai plus vraiment l’âge d’en écrire, et que je commence à avoir celui où je vais bientôt la dépasser en taille, si ça continue. Tapi dans mon duvet, ma tente tient pour le mieux, grâce à Orpheus, rencontré quelques jours plus tôt. C’est un grand, le type qu’on veut devenir plus tard, et des fois, il m’appelle frère. J’ai jamais eu de frère, alors je souris, parce que c’est chouette, quand il m’appelle frère. J’avais l’impression qu’il le faisait qu’avec moi, jusqu’à que je le croise en allant à la douche appeler Evan frère aussi.
J’ai pâli. Puis j’ai souris.
Au moins, peut-être qu’on formerait à la fin une grande famille. C’était pas si important, d’être différent, au final, que je me disais sous l’eau trop chaude de la douche.

Les entraînements de batterie ont l’air de bien se passer. Orpheus m’appelle des fois autre chose que Rusty. Je sais que j’ai l’air tout rouillé, avec mes cheveux de cuivre, mais pourtant, je crois qu’il arrivera à comprendre qu’Ambrose ça fait ambre aussi et que je suis tout orange quand même. Des fois, je le vois même un peu sourire quand j’arrive à faire des croches en rythme. Moi, j’y crois plutôt à notre histoire de groupe de rock, et même qu’on s’appellerait « Bat », parce qu’au moins ça ferait le « new hit of Bat », et ça semble drôle. Je lui proposerai dans quelques jours, quand j’arriverai à faire des croches pointés doubles convenablement.

Aujourd’hui, nous gagnerons la course d’orientation. C’est son plan. J’ai hoché la tête quatre fois, mes mains solidement accrochés aux bretelles de mon sac. J’ai la gueule renfrognée des gens qui en veulent. Si on gagne, je serai pour sûr le genre de gars avec qui se mettre en duo pour gagner. Peut-être même qu’on viendrait nous féliciter et que j’aurai le goût sucré de la gloire à la cantine.

Il y a toujours quelque chose qui cloche de différent
Le chemin où je marche est le mauvais

La pluie commence à goutter sur la visière de ma casquette. La nuit commence progressivement à tomber. C’est mauvais signe. En été, le soleil se couchait tard. Cette fois, c’était sûr : ils ne gagneront pas la course d’orientation. Les mains dans mes poches, j’ai mis une herbe dans ma bouche pour me donner un air d’aventurier. Elle a un goût dégueulasse, presque aussi immonde que celui de la défaite. Les paupières déjà trop tombantes pour mon jeune âge, je soupire et manque de me manger chaque branche qu’Orpheus dégage devant moi. Je pourrai être autre part, à jouer de la batterie, à tenter de grimper le toboggan à l’envers pour montrer mon courage indéniable, ou même ailleurs, les yeux froncés, à déceler les peines de maman. Mais rien. J’étais perdu dans une forêt, avec l’assurance que quelque chose de mauvais était en chemin.

Y a toujours une putain de personne pour traîner
Est-ce que quelqu’un peut m’aider à faire que les choses soient meilleures

« Moi, j’crois qu’on est perdus, Orpheus. » je dis en m’arrêtant en plein milieu du chemin.

Les yeux rivés sur nos traces de pas, il paraît qu’il y a des moyens de retrouver des directions en goûtant la terre. J’ai assez peu envie de tester. Les mains dans les poches, je penche la tête sur le côté tandis que la lune vient lentement confirmer nos craintes. Il allait falloir passer la nuit dehors. Chaque craquement de branche devient dès lors un sanglier, un loup, voire pire. Le coeur battant, je tente de dissimuler ma crainte. Ce n’était pas très courageux, d’avoir peur. Orpheus se foutrait de ma gueule, et on s’engueulerait.
Vu la situation, ce serait la cerise sur le gâteau.

Sortant de mon sac une lampe torche, j’ignore si c’est la meilleure idée du siècle. On pourrait tomber sur un psychopathe et annoncer notre position et présence par la lumière. Il n’aurait qu’à la suivre pour nous kidnapper. C’est très vrai, je l’ai vu à la télé l’autre jour. D’ailleurs, c’est un très bon début de film d’horreur, ça commence comme ça, Blair Witch. Le coeur dans la gorge, il semblerait que mon ami ne regarde pas beaucoup de films d’horreur pour avoir aussi peu peur.

« En plus, il pleut, donc c’est naze pour faire une cabane, on va être tous dégueus et quand on rentrera, on aura perdu et en plus on sera dégueu, c’est nul. »

C’est nul, oui. La situation est nulle, et au fil du temps, le doux son d’une départementale se fait entendre. Au lieu de voir l’espoir, mon myocarde s’emballe et s’empale sur mes scénarios horrifiques. A tout moment, un camion va venir et nous kidnapper. Ca commence comme ça, Martyrs, et je crois vraiment que Orpheus n’a pas beaucoup vu de films d’horreurs pour ne pas avoir peur.

Moi, j’ai très peur, parce que les gens horribles, ça existe. *

La chambre battue que j’ai vu auparavant,
Les os brisés ne se soignent plus, ne se soignent plus,
Avec cette dernière respiration, je m’étrangle,
Est-ce que c’est la fin ? J’espère !
 


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Sam 15 Avr 2023 - 14:12

nos jours heureux


Orpheus & Ambrose


Je crois qu’on est perdus.
Agacé qu’on remette en cause son instinct de leader, il a envie de rétorquer qu’ils n’ont jamais été perdus. Mais faut se rendre à l’évidence : rien ne ressemble plus à un arbre qu’un autre arbre, rien ne ressemble plus à une clairière qu’une autre clairière, leur carte ne ressemble à rien et Ambrose ressemble à un chiot abandonné sur l’autoroute.
Il réalise qu’il a fait le con, Orpheus.
Si c’était Phoebus, ou Cléo, qui était là avec lui, il remuerait ciel et terre pour les protéger. Il ne tolérerait pas que, parce qu’ile st soi-disant plus grand, il ait mis en danger un plus jeune. Orpheus prend son devoir d’aînesse très au sérieux. Il se veut être un modèle inspirant pour les plus jeunes, de ce qu’on regarde avec admiration parce qu’il peut vous apprendre des secrets que les enfants ignorent encore.
Sauf que là, il a fait le con. Ils sont effectivement perdus.
Alors, puisqu’il ne peut pas compter sur son sens de l’orientation légendaire, il se replie sur ce qui s’apparente le plus à un jet de charisme doublé d’une bonne dose de bagout. Ça fonctionne avec les filles de son âge ; pas de raison que ça ne fonctionne pas avec Ambrusty.
« Oui, mais tu vois, Ambrose, c’est pas grave d’être perdu. Parce que tu sais, finalement, si on réfléchit, on est tous toujours perdus tout le temps. Y a pas de carte pour la vie, pour l’amour, pour les frères et sœurs. On doit tout apprendre, comme ça. Alors oui, peut-être qu’on est seuls dans la forêt et peut-être que les moniteurs ne savent pas où on est et, oui, peut-être que la nuit tombe et qu’on va avoir du mal à s’en sortir. Mais voyons ça plutôt comme un truc fun, tu vois. On est tous les deux, on a du temps pour discuter, y a pas de raison que l’un de nous se casse quelque chose, et on va bien finir par retomber dans la civilisation, non ? »

Non, vraisemblablement son interlocuteur n’est pas très convaincu, et ce malgré le ravissant sourire que lui a jeté Orpheus. Peut-être que Rusty est trop jeune pour avoir des pensées aussi philosophiques sur la vie et sur la perdition inhérente à leur condition d’être humain. Sans doute qu’en passant un certain âge, on acquiert cette sagesse sur la vie qui avait jusqu’à lors manqué.
Ou peut-être qu’il dit simplement de la merde. Mais ça serait vraiment étonnant.
« Tiens, regarde, fais comme moi. » Il se plante en haut d’un rocher mousseux, ignorant tous les risques de glissade qui le mèneraient à se rompre le cou. D’un équilibre maladroit, il se met sur un pied et joint les mains. Il a vu ça dans un documentaire sur les moins tibétains, et ils se sont amusées avec Cléo à reproduire tous leurs mouvements. « Voiiiiilà. Maintenant, tu fermes les yeux, et tu prends de grandes inspirations sans plus penser à rien, et après tu écoutes et ce que tu entendras c’est ton chemin intérieur. »
Lui-même s’adonne à l’exercice, concentré, ses deux paumes jointes au niveau de son plexus solaire. Inspiration. Expiration. Inspiration. Expiration. Inspira…
La route.
En contrebas de là où ils sont, les bruits de voitures lancées à pleine vitesses résonnent dans l’air désormais trempé. Aussitôt, l’apprenti dalaï-lama saute au bas de son rocher et secoue son camarade comme un prunier.
« Ambrose, la route !!! Y A UNE ROUTE !!! Tu sais ce que ça veut dire ? » qu’il articule, surexcité. « Je t’avais dit que mon exercice marcherait, on va pouvoir faire … »
Ses yeux s’animent à cette idée.
« …. du STOP !!! »

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nos jours heureux (ambreus I) Empty Re: nos jours heureux (ambreus I)

Mar 18 Avr 2023 - 21:48





nos jours heureux

⋆ Little one, little one The sky is falling Your lifeboat of deception Is now sailing


Avançant dans ce monde inconnu

La peur commence à attaquer mon œsophage. La nuit murmure ses dangers. Nous ferons une cabane laide, moche, et fragile. Un sanglier allait nous attaquer. C’était ce qui se passait, dans les films. On aurait pas de caméra sur nous, rien pour filmer nos aventures. Notre seule chance, ça serait de vivre suffisamment longtemps pour pouvoir espérer qu’on nous croit. On aurait pas cette opportunité d’en faire un film culte, un fan footage qui tournait mal. On serait pas des adolescents inspirants.
On serait juste des adolescents stupides qui seront les mauvais exemples que donneront les parents. Maman aura sacrément honte.
En attendant, mes chaussures prennent la boue et j’attends péniblement sous la pluie que suive le reste de mes vêtements. Ce n’est pas le rouge du froid qui colore mes joues, non. On est en plein mois d’août, il fait pas froid. Au bord du désespoir, c’est la honte qui vient s’attaquer à mon corps, et je suis maintenant trop grand pour espérer devenir minuscule. Baissant toujours un peu plus le menton, j’ai bon espoir que ma nuque rentre dans mes omoplates, puis que le reste suive. Je veux devenir une petite boîte de conserve, qu’Orpheus aura juste à emmener dans son sac sans soucis. En l’ouvrant, je suis pas vraiment sûr de ce qu’il trouvera. Du cuivre trop rouillé, certainement. Il m’avait appelé Rusty. Pourtant, moi, c’est Ambrose. Est-ce que sur mon épitaphe, si je meurs, Orpheus dira que je m’appelle Rusty et ça sera écrit Rusty Atkins ? Agitant la tête de droite à gauche, elles sont nulles, ces pensées.

J'ai construis ma vie sur des os brisés

Quand Orpheus parle, on a bien envie, de le croire. Il admet qu’on est perdus, et tandis que la visière de ma casquette boit l’eau, j’espère qu’elle grandira un peu, gonflera, pour venir cacher mon visage peu convaincu. C’est vrai, qu’on apprend pas l’amour, les frères et sœurs ou que sais-je.
Enfin, moi j’en sais rien, j’ai pas de frères et sœurs, et j’ai pas d’amoureuse. Je soupire. Orpheus souligne avec succès ces quelques années de plus qui en font un être véritablement plus avancé, mature et exceptionnel. Il parle de grands sujets des films.
L’eau commence à atteindre mes chaussettes. Alors, je finis par me dire que c’est ça, que moi, je connais ; l’eau dans les chaussettes, les tentes mal montées et les bâtons que je fais passer pour des baguettes de batterie.

« Ouais bah moi j’ai froid. »

Passé totalement à côté de son discours, je le vois monter sur un caillou et sourit. C’est peut-être ça, le fun dont il parle. Quitte à être perdu et hors de portée des moniteurs, autant faire ce qu’ils nous interdiraient de faire. Si je n’ai pas compris de quoi Orpheus parle, ça, j’ai bien compris. La pluie continue à tambouriner sur les cailloux. Sûr de moi, je risquais pas de me passer quoique ce soit, qu’il disait, le grand. Alors moi, sur mon grand rocher, je fais confiance au lichen et à la mousse. Je me permets de rire. Tout semble très haut, avec un petit mètre de plus. La terre semble moins dangereuse, le monde aussi. Je pourrai tomber que rien n’aurait d’importance et-

« AAAAAAH »

Je tombe.

Je ne vis plus pour ça, désormais .....

Je tombe de pas très haut. Certainement ma hauteur, ma toute petite hauteur, mon hauteur de petit gamin. C’est suffisant pour entendre un petit crac sur le petit os de mon poignet. Je me suis toujours dis qu’il servait à rien. Il était juste pénible quand on écrivait au stylo plume, parce qu’il venait se greffer à l’encre et tout saloper. Aujourd’hui, je questionne d’autant plus son utilité. Je le sens, cet os. Je le sens peut-être un peu trop.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAH »

Orpheus a raison. C’est pas grave. Impossible que ce soit cassé. Si Orpheus a dit qu’on avait aucune chance que ça arrive, c’était forcément vrai. Moi, j’y connais rien, à tout ça. Je connais pas grand-chose à la vie, aux frères et sœurs et aux amoureuses. J’ai une vie entière à apprendre, et avec mon petit os trop douloureux pour que ce soit normal, je dois essuyer mes larmes pour paraître comme lui.

Tu veux la bagarre ?

« AAAAAAH CA FAIT MEME PAS MAL T’INQUIETE AAAAAAH »

Si je dis que j’ai mal, Orpheus dira que je dois apprendre avec la douleur, en grand sage. Il aurait raison. Tenant mon os dans ma main, me voici qui m’élance sous le choc vers la route. Il a raison, on doit faire du stop. J’espère presque faire pitié aux conducteurs, avec mon poignet un peu trop gonflé. Il me semble pourtant ne faire aucune allergie alimentaire, et on a mangé de bonnes choses ce midi.
Mais c’était pas cassé. Impossible.
Parce qu’Orpheus l’avait dit.

« AAAAAH par contre AAAAAAH PUTAIN c’est toi qui doit lever le doIG-AAAAAAAA »

J'amène la guerre .... !
 


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