- Jude SummersMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :Pseudo / Pronoms : Tysh / CocoMessages : 90Nombre de dés : 2Résidence : Hallsburg (Waco, Texas)Profession : MécanicienneFaceclaim : Shannon BeveridgePouvoirs/capacités : comprend le métalCrédits : EvyPoints : 503Joueur•se
I hate people but I'm here. you know, business thing | Judazur
Ven 25 Nov 2022 - 20:32
Jude aplatissait les plis de sa robe de satin noire, un peu trop serrée pour elle, mais parfaite selon la vendeuse. Elle n’avait pas l’habitude du tout de porter ce genre de fringue, mais pour le coup la mécano n’avait pas eu le choix. Elle avait troqué son bleu de travail, ses taches de cambouis et son odeur de cuir neuf contre une tenue de fête complète et à l’odeur de rose du parfum qu’elle avait acheté il y avait trois heures à peine sans vraiment savoir lequel prendre…
Si elle avait eu le choix, Jude n’aurait rien fait de tout cela. Elle n’aurait pas passé la matinée à se faire un chignon bien soigné pour le ruiner ensuite parce qu’elle n’avait enfilé sa robe qu’ensuite, et passer encore une heure supplémentaire à rattraper les pots cassés. Elle n’aurait pas passé tant de temps penchée sur un miroir à faire un maquillage suffisant qu’elle n’avait plus appliqué depuis une décennie au moins. À vrai dire, elle aurait mille fois préféré aller à cette séance de cinéma à ciel ouvert qui se déroulait non loin de son appart.
Si elle se retrouvait dans cet ascenseur, prête à monter sur le toit de l’un des bâtiments de la Nouvelle-Orléans, dans l’un des quartiers les plus animés en cette soirée, c’était que Jude avait été conviée. A vrai dire, elle n’avait pas vraiment compris pourquoi, quand son client lui avait proposé de venir. D’ordinaire, elle aurait refusé mais… Tyler Chambort était l’un de ses meilleurs clients. Il refusait que quiconque d’autre s’occupe des entretiens et des réparations de sa large collection d’ancêtres et de musclecars. Il n’était pas très vieux, mais riche ça, il l’était, et il payait bien. Si elle ne voulait pas perdre ce client, elle devait bien souffrir pour une soirée. A vrai dire, elle doutait peu des attentions du dit Tyler, mais au moins il n’avait pas demandé à aller la chercher chez elle…
Il n’avait pas organisé la fête, il y était seulement convié. Ce genre de fête qui réunissait les gens du même cercle social. Celui que Jude ne fréquentait jamais. Mais la mécano avait supposé qu’en tant que personne riche et influente, il pouvait se permettre de convier à peu prêt qui il voulait…
Retourner dans cette ville en sachant qu’elle se rapprochait de Dani ne la laissait pas indifférente, mais il était de toute façon si peu probable qu’elle la croise à cette soirée, et Jude comptait bien rentrer le plus vite possible ensuite pour se désinfecter de toute cette… sobriété dans laquelle elle s’était habillée.
L’ascenseur s’ouvrit finalement au dernier étage, avec un petit bruit sonore caractéristique. Si la musique commença à se faire entendre dans le couloir, c’était surtout le bruit des gens que Jude perçu. Il y avait autant de monde que ça ? Prenant une grande inspiration, la dragonne sortit de l’ascenseur avant qu’il ne se referme, et se dirigea vers l’unique porte au fond du couloir. Elle se présenta au vigile, qui la laissa entrer après avoir vérifié sa liste. C’était quoi ça, une boite de nuit ? Il lui ouvrit la porte et aussitôt le chahut devint plus envahissant. Muette, la dragonne bougea du chemin pour laisser un couple sortir, avant de toiser la salle. Le loft était immense, et la vue imprenable était donnée par les énormes baies vitrés qui desservaient une terrasse aussi large et longue que le loft en lui-même. Partout, des lumières, des gens, du mouvement, du bruit, des gens encore.
Elle blêmit intérieurement, mais forte de ses trois quart de siècle, cacha le tout sous un visage de marbre. Elle ne comptait pas vraiment chercher la personne qui l’avait conviée à venir. Mais elle n’avait aucun doute qu’il finirait par la trouver. Pour autant, tout ce que Jude voyait ici était une mascarade mondaine de faux semblant, entretenir les relations qui pouvaient être les plus profitables à chacun et chacune. Elle ne pouvait pas vraiment critiquer, elle était là pour la même raison… Vu comme Jude était présentée, personne ne pourrait se douter qu’elle n’était que mécanicienne. Après tout qu’est ce que foutrait une mécanicienne ici on se le demande !!
Un serveur vint lui apporter une coupe de champagne, qu’elle saisit sans vraiment s’en rendre compte avant de se diriger vers la terrasse. Elle n’échapperait pas au monde, mais au moins elle sortirait de la chaleur étouffante qui régnait dans le loft. Il ne lui restait plus qu'à attendre que Monsieur Chambort la trouve, pour qu'elle puisse rester un minimum de temps et partir une fois que cela soit socialement acceptable.
Si elle avait eu le choix, Jude n’aurait rien fait de tout cela. Elle n’aurait pas passé la matinée à se faire un chignon bien soigné pour le ruiner ensuite parce qu’elle n’avait enfilé sa robe qu’ensuite, et passer encore une heure supplémentaire à rattraper les pots cassés. Elle n’aurait pas passé tant de temps penchée sur un miroir à faire un maquillage suffisant qu’elle n’avait plus appliqué depuis une décennie au moins. À vrai dire, elle aurait mille fois préféré aller à cette séance de cinéma à ciel ouvert qui se déroulait non loin de son appart.
Si elle se retrouvait dans cet ascenseur, prête à monter sur le toit de l’un des bâtiments de la Nouvelle-Orléans, dans l’un des quartiers les plus animés en cette soirée, c’était que Jude avait été conviée. A vrai dire, elle n’avait pas vraiment compris pourquoi, quand son client lui avait proposé de venir. D’ordinaire, elle aurait refusé mais… Tyler Chambort était l’un de ses meilleurs clients. Il refusait que quiconque d’autre s’occupe des entretiens et des réparations de sa large collection d’ancêtres et de musclecars. Il n’était pas très vieux, mais riche ça, il l’était, et il payait bien. Si elle ne voulait pas perdre ce client, elle devait bien souffrir pour une soirée. A vrai dire, elle doutait peu des attentions du dit Tyler, mais au moins il n’avait pas demandé à aller la chercher chez elle…
Il n’avait pas organisé la fête, il y était seulement convié. Ce genre de fête qui réunissait les gens du même cercle social. Celui que Jude ne fréquentait jamais. Mais la mécano avait supposé qu’en tant que personne riche et influente, il pouvait se permettre de convier à peu prêt qui il voulait…
Retourner dans cette ville en sachant qu’elle se rapprochait de Dani ne la laissait pas indifférente, mais il était de toute façon si peu probable qu’elle la croise à cette soirée, et Jude comptait bien rentrer le plus vite possible ensuite pour se désinfecter de toute cette… sobriété dans laquelle elle s’était habillée.
L’ascenseur s’ouvrit finalement au dernier étage, avec un petit bruit sonore caractéristique. Si la musique commença à se faire entendre dans le couloir, c’était surtout le bruit des gens que Jude perçu. Il y avait autant de monde que ça ? Prenant une grande inspiration, la dragonne sortit de l’ascenseur avant qu’il ne se referme, et se dirigea vers l’unique porte au fond du couloir. Elle se présenta au vigile, qui la laissa entrer après avoir vérifié sa liste. C’était quoi ça, une boite de nuit ? Il lui ouvrit la porte et aussitôt le chahut devint plus envahissant. Muette, la dragonne bougea du chemin pour laisser un couple sortir, avant de toiser la salle. Le loft était immense, et la vue imprenable était donnée par les énormes baies vitrés qui desservaient une terrasse aussi large et longue que le loft en lui-même. Partout, des lumières, des gens, du mouvement, du bruit, des gens encore.
Elle blêmit intérieurement, mais forte de ses trois quart de siècle, cacha le tout sous un visage de marbre. Elle ne comptait pas vraiment chercher la personne qui l’avait conviée à venir. Mais elle n’avait aucun doute qu’il finirait par la trouver. Pour autant, tout ce que Jude voyait ici était une mascarade mondaine de faux semblant, entretenir les relations qui pouvaient être les plus profitables à chacun et chacune. Elle ne pouvait pas vraiment critiquer, elle était là pour la même raison… Vu comme Jude était présentée, personne ne pourrait se douter qu’elle n’était que mécanicienne. Après tout qu’est ce que foutrait une mécanicienne ici on se le demande !!
Un serveur vint lui apporter une coupe de champagne, qu’elle saisit sans vraiment s’en rendre compte avant de se diriger vers la terrasse. Elle n’échapperait pas au monde, mais au moins elle sortirait de la chaleur étouffante qui régnait dans le loft. Il ne lui restait plus qu'à attendre que Monsieur Chambort la trouve, pour qu'elle puisse rester un minimum de temps et partir une fois que cela soit socialement acceptable.
@Azur Riverwood
- Azur RiverwoodMEMBRE ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 173Âge : 31Nom rebelle : CarcassoneNombre de dés : 3Résidence : Nouvelle-Orléans, Pine VillageProfession : Doctorant en sciences politiques à l'université de la Nouvelle-Orléans, assistant de la maire de la même ville et bénévole au Dôme ainsi qu'à la Rose noireFaceclaim : Pierre NineyPouvoirs/capacités : Dragon de ventCrédits : avatar : INES LA QUEEN; picrew : SmanffsonDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Viktoria / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 457Joueur•se
Re: I hate people but I'm here. you know, business thing | Judazur
Mer 28 Déc 2022 - 19:09
« Éh ! Azur, hé ! C’est l’histoire d’une sirène bretonne et d’un zouwu français qui rentrent dans un bar. La serveuse leur dit « zou » et leur donne un ciré ! Hé, ça doit te faire rire toi le Riverwood, les blagues sur les français et les blagues sur les surnaturels ! »
« Ah ouais, ouais, trop bien Tyler... »
Pour une fois, t’as plus de mal à exprimer une émotion qu’à rester de marbre. Les soirées alumni où t’emmène Tyler Chambort sont toujours un test de résistance au pathétique social. T’es déjà content que ce soit pas une blague sur les fait que ta famille serait les Riverwoke ou que Zéphyr et toi vivaient dans un « harem ».
T’es pourtant loin d’être le dernier, d’habitude, à aimer t’habiller en costard sur un rooftop, pour déguster trop de champagne avec une vue sur la ville entière. La musique forte, les conversations criantes, le mélange d’odeur de transpi et de Chanel, les yeux attirés par les cravates Dior et les décolletés Balmain : c’était un atout indispensable des études avancées en sciences politiques. Vous buviez pas au bar, comme de vulgaires historiens, le gouverneur vous payez un lieu de networking idéal, au frais du contribuable. T’as beau te dire qu’un meilleur politique vous aurait loué un château plutôt, tu sais que tu es au bon endroit pour le remplacer et faire de meilleurs choix.
Mais alors : qui est Tyler Chambort ? Un personnage haut en couleurs. Boxeur amateur (3 victoires pour 18 défaites, il doit vraiment aimer ça), une année d’échange à Munich (où il n’a apprit que les différents noms de bières) et argent IV sur League of Legends (évidemment : il main Darius), il est surtout connu pour son amour démesuré pour l’automobile. Sa thèse sur l’impact de l’automobile sur la démocratie en Louisiane après la Grande Dépression a été moult fois critiquée pour ses biais idéologiques et son manque flagrant de méthodologie mais, puisque Porsche paye son contrat doctoral, il reste étudiant depuis près de six ans après avoir réussi (d’aucuns disent : acheté) son master. Alors, évidemment, tu veux t’éloigner le plus possible de lui, a fortiori quand il commence à te parler d’une course de voiture d’un certain Skwi Zi (sans doute un japonais).
Alors quand tu vois une jolie robe noire passer, tu te dis que jouer sur la bêtise du gars peut être à ton avantage. Tu es désolée pour elle, mais en même temps plus pour toi si tu dois continuer à l’écouter te parler de jantes, de pneus et autres embrayages. Tu arrives immédiatement avec un petit mot en français, car tu sais ce qui marche sur les américaines.
« Salut madame ! Vous êtes une alumna où nous ne vous avons juste jamais croisé ? »
Tu détournes les yeux de son chignon qui te rappelle un peu trop Nova-Blue et regarde vers l’horizon. T’es pas là pour sociabiliser, vraiment, t’es juste là pour te débarrasser de ce gars afin d’aller parler avec la sénatrice dont on t’a dit qu’elle a-do-rait parler d’Hannah Arendt. Comme par hasard, tu as son La crise de la Culture dans ton sac. Ça tombe bien quand même.
« Je vous présente Tyler Chambort et je suis Azur Riverwood, assistant de la maire. »
« Ah ouais, ouais, trop bien Tyler... »
Pour une fois, t’as plus de mal à exprimer une émotion qu’à rester de marbre. Les soirées alumni où t’emmène Tyler Chambort sont toujours un test de résistance au pathétique social. T’es déjà content que ce soit pas une blague sur les fait que ta famille serait les Riverwoke ou que Zéphyr et toi vivaient dans un « harem ».
T’es pourtant loin d’être le dernier, d’habitude, à aimer t’habiller en costard sur un rooftop, pour déguster trop de champagne avec une vue sur la ville entière. La musique forte, les conversations criantes, le mélange d’odeur de transpi et de Chanel, les yeux attirés par les cravates Dior et les décolletés Balmain : c’était un atout indispensable des études avancées en sciences politiques. Vous buviez pas au bar, comme de vulgaires historiens, le gouverneur vous payez un lieu de networking idéal, au frais du contribuable. T’as beau te dire qu’un meilleur politique vous aurait loué un château plutôt, tu sais que tu es au bon endroit pour le remplacer et faire de meilleurs choix.
Mais alors : qui est Tyler Chambort ? Un personnage haut en couleurs. Boxeur amateur (3 victoires pour 18 défaites, il doit vraiment aimer ça), une année d’échange à Munich (où il n’a apprit que les différents noms de bières) et argent IV sur League of Legends (évidemment : il main Darius), il est surtout connu pour son amour démesuré pour l’automobile. Sa thèse sur l’impact de l’automobile sur la démocratie en Louisiane après la Grande Dépression a été moult fois critiquée pour ses biais idéologiques et son manque flagrant de méthodologie mais, puisque Porsche paye son contrat doctoral, il reste étudiant depuis près de six ans après avoir réussi (d’aucuns disent : acheté) son master. Alors, évidemment, tu veux t’éloigner le plus possible de lui, a fortiori quand il commence à te parler d’une course de voiture d’un certain Skwi Zi (sans doute un japonais).
Alors quand tu vois une jolie robe noire passer, tu te dis que jouer sur la bêtise du gars peut être à ton avantage. Tu es désolée pour elle, mais en même temps plus pour toi si tu dois continuer à l’écouter te parler de jantes, de pneus et autres embrayages. Tu arrives immédiatement avec un petit mot en français, car tu sais ce qui marche sur les américaines.
« Salut madame ! Vous êtes une alumna où nous ne vous avons juste jamais croisé ? »
Tu détournes les yeux de son chignon qui te rappelle un peu trop Nova-Blue et regarde vers l’horizon. T’es pas là pour sociabiliser, vraiment, t’es juste là pour te débarrasser de ce gars afin d’aller parler avec la sénatrice dont on t’a dit qu’elle a-do-rait parler d’Hannah Arendt. Comme par hasard, tu as son La crise de la Culture dans ton sac. Ça tombe bien quand même.
« Je vous présente Tyler Chambort et je suis Azur Riverwood, assistant de la maire. »
@Jude Summers
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- Jude SummersMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :Pseudo / Pronoms : Tysh / CocoMessages : 90Nombre de dés : 2Résidence : Hallsburg (Waco, Texas)Profession : MécanicienneFaceclaim : Shannon BeveridgePouvoirs/capacités : comprend le métalCrédits : EvyPoints : 503Joueur•se
Re: I hate people but I'm here. you know, business thing | Judazur
Mar 14 Fév 2023 - 0:33
Elle ne but rien de sa coupe. A vrai dire, même si elle se mettait à y penser, elle avait un bien trop mauvais souvenir du gout de la boisson pour vouloir le tenter à nouveau. Au lieu de cela, elle le garda du bout des doigts, comme si le verre allait lui faire mal à trop se rapprocher de son corps.
Le vent de la fin de l’hiver lui fit un bien fou. Là-haut ,perchée sur la terrasse du Pent House de la tour, échappant à cet amalgame de chaleur corporelle mélangée à une odeur nauséabonde de parfums en tout genre et à la fragrance de l’alcool. Elle ne put cacher un soupir de contentement, adossée à la rambarde du rooftop. Elle était pas faite pour les mondanités, Jude, on n’allait pas lui demander de respecter une étiquette qu’elle n’avait jamais apprise. Elle avait déjà fait l’effort d’être présentable, fallait pas exagérer non plus.
Quelques longues respirations plus tard, Jude aperçoit enfin la raison de sa venue, et en guise de signe montrant qu’elle l’avait repéré, elle ne le quitta plus des yeux. Il était accompagné d’un homme que la garagiste n’avait jamais vu. Probablement un autre gars riche et super coincé que fréquentait Chambort. Peut-être un client potentiel ? Jude verrait plus tard. Le duo se rapprochait d’elle et le brun lui sortit un mot français sans aucun accent. Jude haussa un sourcil en souriant face à la tentative. Il était l’heure des faux-semblants.
Il avait détourné le regard, mais se reconcentra vite assez pour se présenter. Il lui présenta Chambort, qui visiblement n’avait pas eu l’idée géniale de prévenir son… Ami ? de qui elle était. Mais était-ce étonnant, malgré le temps qu’ils ont mis à la rejoindre ? Pas vraiment. Mais le brun eut soudain un intérêt un peu plus large pour la garagiste. Il avait un prénom peu ordinaire, et un nom qui lui disait quelque chose sans qu’elle ne sache quoi. Peut être l’avait-elle déjà lu quelque part. Elle sourit à nouveau et voulu se présenter elle-même, quand le blondinet de Chambort l’interrompit.
Dans le même mouvement, il haussa les sourcils d’un air entendu vers son ami. Jude, agacée par le ton trop familier, le prénom employé, et l’air affamé du blond, continua malgré tout de sourire en tendant la main au Riverwood.
Corrigea-t-elle en faignant un sourire. Elle n’avait jamais réussi à faire entendre raison à Chambort sur ce point, peut être que son ami était aussi borné que lui… peut être pas. Elle avait déjà réfléchit plusieurs fois à rompre son contrat avec le millionnaire. Après tout, la mécano n’avait plus besoin d’un tel revenu, elle qui avait pu ouvrir plusieurs garages à travers les US et qui était en passe d’ouvrir son propre club de motards. Le contrat avec Chambort lui avait rapporté quelques gros clients supplémentaires, beaucoup moins réguliers que lui mais qui se méritaient tout de même. La seule raison pour laquelle elle ne refusait pas les travaux qu’il lui confiait était la mauvaise pub qu’il serait bien capable de lui faire, si Jude venait à lui tourner le dos.
Demanda-t-elle plus par intérêt que par politesse, espérant que le désintérêt qu’elle montrait envers le blond pousserait ce dernier à se tourner vers d’autres distractions plus aptes à le divertir.
Le vent de la fin de l’hiver lui fit un bien fou. Là-haut ,perchée sur la terrasse du Pent House de la tour, échappant à cet amalgame de chaleur corporelle mélangée à une odeur nauséabonde de parfums en tout genre et à la fragrance de l’alcool. Elle ne put cacher un soupir de contentement, adossée à la rambarde du rooftop. Elle était pas faite pour les mondanités, Jude, on n’allait pas lui demander de respecter une étiquette qu’elle n’avait jamais apprise. Elle avait déjà fait l’effort d’être présentable, fallait pas exagérer non plus.
Quelques longues respirations plus tard, Jude aperçoit enfin la raison de sa venue, et en guise de signe montrant qu’elle l’avait repéré, elle ne le quitta plus des yeux. Il était accompagné d’un homme que la garagiste n’avait jamais vu. Probablement un autre gars riche et super coincé que fréquentait Chambort. Peut-être un client potentiel ? Jude verrait plus tard. Le duo se rapprochait d’elle et le brun lui sortit un mot français sans aucun accent. Jude haussa un sourcil en souriant face à la tentative. Il était l’heure des faux-semblants.
« Je n’ai pas encore eu ce plaisir, monsieur ? »
Il avait détourné le regard, mais se reconcentra vite assez pour se présenter. Il lui présenta Chambort, qui visiblement n’avait pas eu l’idée géniale de prévenir son… Ami ? de qui elle était. Mais était-ce étonnant, malgré le temps qu’ils ont mis à la rejoindre ? Pas vraiment. Mais le brun eut soudain un intérêt un peu plus large pour la garagiste. Il avait un prénom peu ordinaire, et un nom qui lui disait quelque chose sans qu’elle ne sache quoi. Peut être l’avait-elle déjà lu quelque part. Elle sourit à nouveau et voulu se présenter elle-même, quand le blondinet de Chambort l’interrompit.
« Ha ! Tu es venue ! Regarde Azur, c’est la femme qui s’occupe de ma collection, tu te rappelles ? Mais si allez, je t’en ai déjà parlé, Judith ! c’est bien ça ? Elle fait des merveilles avec mes vintages. Tu devrais la voir en action, un chef-d’œuvre. »
Dans le même mouvement, il haussa les sourcils d’un air entendu vers son ami. Jude, agacée par le ton trop familier, le prénom employé, et l’air affamé du blond, continua malgré tout de sourire en tendant la main au Riverwood.
« Appelez-moi Jude, cela suffira. »
Corrigea-t-elle en faignant un sourire. Elle n’avait jamais réussi à faire entendre raison à Chambort sur ce point, peut être que son ami était aussi borné que lui… peut être pas. Elle avait déjà réfléchit plusieurs fois à rompre son contrat avec le millionnaire. Après tout, la mécano n’avait plus besoin d’un tel revenu, elle qui avait pu ouvrir plusieurs garages à travers les US et qui était en passe d’ouvrir son propre club de motards. Le contrat avec Chambort lui avait rapporté quelques gros clients supplémentaires, beaucoup moins réguliers que lui mais qui se méritaient tout de même. La seule raison pour laquelle elle ne refusait pas les travaux qu’il lui confiait était la mauvaise pub qu’il serait bien capable de lui faire, si Jude venait à lui tourner le dos.
« Vous êtes donc un ami de Monsieur Chambort ? »
Demanda-t-elle plus par intérêt que par politesse, espérant que le désintérêt qu’elle montrait envers le blond pousserait ce dernier à se tourner vers d’autres distractions plus aptes à le divertir.
@Azur Riverwood
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- Azur RiverwoodMEMBRE ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 173Âge : 31Nom rebelle : CarcassoneNombre de dés : 3Résidence : Nouvelle-Orléans, Pine VillageProfession : Doctorant en sciences politiques à l'université de la Nouvelle-Orléans, assistant de la maire de la même ville et bénévole au Dôme ainsi qu'à la Rose noireFaceclaim : Pierre NineyPouvoirs/capacités : Dragon de ventCrédits : avatar : INES LA QUEEN; picrew : SmanffsonDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Viktoria / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 457Joueur•se
Re: I hate people but I'm here. you know, business thing | Judazur
Dim 12 Mar 2023 - 16:51
TW : sexisme, harcélement et objectification
Super : une nouvelle personne pour te parler de voitures, de quoi pourrais-ru rêver de plus ? Toi, t’es un cycliste : dans le vestiaire en ce moment, il y a ton casque et ton gilet réfléchissant, dans tes propositions pour la campagne municipale, il y a de nouvelles pistes cyclables pour mieux relier les quartiers de NO en polluant moins, dans ton imaginaire il n’y a pas de moteurs, seulement des pneus. Mais, bon, la fille a l’air sympa, et garde le sourire même en corrigeant Tyler. Tu la plains de devoir travailler avec lui, alors tu lui dois bien un peu de temps et de soutien. Et puis, agacer Chambort est clairement dans tes attributions et tes goûts.
Enchanté. Je suis certain que votre travail est aussi mémorable que les compliments de Tyler.
Tu joues avec les doubles sens, le sourire diplomate aux lèvres, les yeux fatigués par tant de richesse méprisable. Tu te prépares à clarifier votre lien sans vexer le gars quand il t'interrompt.
Carrément ! Azur c’est mon pote frenchie. Un as de la deux-chevaux et du french kiss, c’est…
Oh, Tyler, tu pourrais nous ramener des bières ? On va avoir soif si on doit parler de tout ça.
Oh ouais, ça c’est de la bonne idée ! C’est pour ça qu’on va soutenir ta campagne, champion, t’as les meilleures idées !
Mon sourire est toujours chaud mais quand mes yeux se reposent sur Jude ils sont glaciaux.
Pour répondre à votre question : non. Et j’ai l’impression que vous non plus. Ces soirées sont épuisantes pour nous qui sommes forcés d’y supporter des individus comme Tyler : pourquoi vous imposez vous ça ?
Tu cherches un moyen pour t’enfuir, sans la mettre en difficulté, et pour rejoindre au plus vite la sénatrice. Mais, bien trop vite, Tyler revient avec deux bières et deux potes. Et, si Tyler n’est clairement pas dans ton Top 10 des gars les plus sympas de cette soirée, ceux-ci sont clairement dans le Top 10 des plus gros connards que t’as vu dans ta vie. Et t’as été dans une école privée catholique, alors tu connais les ordures privilégiées.
Je vous l’avais dit les gars, je présentais à Azur la mignonne qui répare mes caisses. Je vous avais pas menti, non : elle coûte cher, mais le service est au top !
Tu serres les dents : qu’est-ce qui fait penser à ces gars que tu es de leur côté ?Tyler, t’as abusé sur la bière ? C’est pas comme ça qu’on parle. Ou qu’on pense, d’ailleurs, mais c’est pas ce qui t’embête le plus actuellement. Tu veux surtout pas la sénatrice te voit avec une poignée de crétins agresseurs.
T’inquiète beau gosse, y’a aucune de tes électrices ici, on a vérifié la liste pour que y’ait pas de féministes pour gâcher l’ambiance. Tu lèves les yeux au ciel en imaginant Scarlett et Serena refaire le portrait à ce petit con. Tu dois honnêtement résister pour ne pas faire de même immédiatement. Et puis, Judith elle aime bien, ça lui pose pas de soucis, pas vrai, ma grande ?
Super : une nouvelle personne pour te parler de voitures, de quoi pourrais-ru rêver de plus ? Toi, t’es un cycliste : dans le vestiaire en ce moment, il y a ton casque et ton gilet réfléchissant, dans tes propositions pour la campagne municipale, il y a de nouvelles pistes cyclables pour mieux relier les quartiers de NO en polluant moins, dans ton imaginaire il n’y a pas de moteurs, seulement des pneus. Mais, bon, la fille a l’air sympa, et garde le sourire même en corrigeant Tyler. Tu la plains de devoir travailler avec lui, alors tu lui dois bien un peu de temps et de soutien. Et puis, agacer Chambort est clairement dans tes attributions et tes goûts.
Tu joues avec les doubles sens, le sourire diplomate aux lèvres, les yeux fatigués par tant de richesse méprisable. Tu te prépares à clarifier votre lien sans vexer le gars quand il t'interrompt.
Carrément ! Azur c’est mon pote frenchie. Un as de la deux-chevaux et du french kiss, c’est…
Oh ouais, ça c’est de la bonne idée ! C’est pour ça qu’on va soutenir ta campagne, champion, t’as les meilleures idées !
Mon sourire est toujours chaud mais quand mes yeux se reposent sur Jude ils sont glaciaux.
Tu cherches un moyen pour t’enfuir, sans la mettre en difficulté, et pour rejoindre au plus vite la sénatrice. Mais, bien trop vite, Tyler revient avec deux bières et deux potes. Et, si Tyler n’est clairement pas dans ton Top 10 des gars les plus sympas de cette soirée, ceux-ci sont clairement dans le Top 10 des plus gros connards que t’as vu dans ta vie. Et t’as été dans une école privée catholique, alors tu connais les ordures privilégiées.
Je vous l’avais dit les gars, je présentais à Azur la mignonne qui répare mes caisses. Je vous avais pas menti, non : elle coûte cher, mais le service est au top !
Tu serres les dents : qu’est-ce qui fait penser à ces gars que tu es de leur côté ?
T’inquiète beau gosse, y’a aucune de tes électrices ici, on a vérifié la liste pour que y’ait pas de féministes pour gâcher l’ambiance. Tu lèves les yeux au ciel en imaginant Scarlett et Serena refaire le portrait à ce petit con. Tu dois honnêtement résister pour ne pas faire de même immédiatement. Et puis, Judith elle aime bien, ça lui pose pas de soucis, pas vrai, ma grande ?
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Re: I hate people but I'm here. you know, business thing | Judazur
Lun 13 Mar 2023 - 0:40
Jude retint un rire sarcastique. Ho ça, Chambort avait le compliment facile avec elle. Et pas que pour ses talents de mécanicienne… Mais ça, elle se retint bien de le dire. Elle n’était pas ici pour faire de vagues. Elle était ici pour entretenir une bonne relation avec son client. Des clients chiants elle en avait, et celui là n’était pas l’un des pires. Par contre question lourdeur, il gagnait le gros lot haut la main. Le sourire diplomate de… Riverwood ? Ne su cacher à la dragonne l’air épuisé du français. Elle le vit prendre sa respiration ,comme pour répondre à la question de Jude. La réponse ne l’intéressait pas tant, mais feindre la curiosité marchait en général bien avec les riches égocentriques comme ceux qu’elle voyait à cette fête gargantuesque dénuée de toute décence. Mais c’est Chambort qui répondit à sa place. Comment Jude aurait-elle pu être surprise ? Il avait toujours l’art d’interrompre, il le faisait même avec elle, quand il tentait de lui apprendre comment marchait un compresseur d’air…
Une deux chevaux hein ? Jude en voyait si peu ici. Elle savait que c’était une automobile européenne. Les bagnoles issues de l’autre côté de l’océan l’intéressaient bien moins, mais elle devait avouer que la 2 CV avait un …. Certain charme. En même temps qu’elle relevait cela mentalement, Azur interrompit Tyler, Et Jude fut presque soulagée de le voir s’éloigner. Elle nota le sujet de la campagne. Bien qu’elle s’en carre complètement, de la politique, c’était assez rare pour elle d’être en face de l’un d’eux. Raison de plus pour la dragonne de faire profil bas. Elle se faisait déjà assez violence comme ça pour ne pas montrer son agacement d’être ici, si en plus elle montrait son désintérêt total envers le politicien…
Mais une fois Tyler parti, c’est un tout autre visage qu’Azur montra à la dragonne, et cette dernière ne put empêcher un air de compassion passer sur son visage. Nullement impressionnée par le regard froid de l’homme, elle lui offrit son plus bel air blasé.
Heureusement pour elle, sa réponse fut suffisamment rapide pour que Tyler revienne sans rien entendre. Elle aurait pu expliquer qu’elle cherchait un moyen de rompre leur contrat sans que le riche pistonné ne ruine sa si longue carrière et sa réputation. Elle n’avait pas encore de solutions mais cela finirait par venir.
À son plus grand désespoir, Chambort avaient rameutés deux autres gars avec lui. Deux hommes bourrus, le nez rendu rouge par l’alcool, le regard aussi vitreux qu’une porte de cabine de douche dans un hôtel sur le bord de la route. Qu’on n’aurait pas lavé depuis le siècle dernier.
Les mots de Tyler finissent de consumer la patience de Jude, qui prend une grande inspiration pour se retenir de faire quoi que ce soit de stupide. Néanmoins, son regard devient froid et la mécanicienne dut se faire violence pour ne pas réagir trop vite. Pris littéralement, Tyler n’avait rien dis de mal, mais la mécano le connaissait assez pour connaitre le sous-entendu plus qu’explicite de ses paroles. Et vu le regard soudain affamé des deux lourdingues, Jude, de sa voix aussi cinglante que maitrisée, précisa.
Le seul service qu’elle vendait était la réparation mécanique. Mais vu l’air des mecs en face, ça avait servit à rien… elle pouvait entendre leurs pensées salaces comme s’ils les criaient.
Les derniers mots du millionaire eurent définitivement raison du sang froid de la dragonne. Elle le fixa dans les yeux, ne pouvant retenir quelques écailles apparaitre dans sa nuque, là où seul Azur pouvait les voir.
Sa voix avait été sèche, tranchante. Finalement elle n’aurait peut-être pas besoin de mettre un terme elle-même à son contrat.
La colère se vit directement dans le regard du millionnaire, frustré d’être ainsi face à ceux devant lesquels il frimait. Eux en tout cas, ricanaient de la situation, et pas pour les bonnes choses. Comme si voir quelqu’un résister les existait encore plus. Tyler lui bouillonnait de rage, son visage luisant d’alcool et de sueur rougissant tant le sang lui monta à la tête. Que c’était pathétique de voir une masculinité fragile aussi ébranlée… Toutefois, cela n’empêcha pas Chambort de serrer le poing et de le lever, prêt à l’envoyer droit dans la tête de Jude, qui levait déjà son bras pour se protéger.
Une deux chevaux hein ? Jude en voyait si peu ici. Elle savait que c’était une automobile européenne. Les bagnoles issues de l’autre côté de l’océan l’intéressaient bien moins, mais elle devait avouer que la 2 CV avait un …. Certain charme. En même temps qu’elle relevait cela mentalement, Azur interrompit Tyler, Et Jude fut presque soulagée de le voir s’éloigner. Elle nota le sujet de la campagne. Bien qu’elle s’en carre complètement, de la politique, c’était assez rare pour elle d’être en face de l’un d’eux. Raison de plus pour la dragonne de faire profil bas. Elle se faisait déjà assez violence comme ça pour ne pas montrer son agacement d’être ici, si en plus elle montrait son désintérêt total envers le politicien…
Mais une fois Tyler parti, c’est un tout autre visage qu’Azur montra à la dragonne, et cette dernière ne put empêcher un air de compassion passer sur son visage. Nullement impressionnée par le regard froid de l’homme, elle lui offrit son plus bel air blasé.
« Il représente une part importante de mon chiffre d’affaires. »
Heureusement pour elle, sa réponse fut suffisamment rapide pour que Tyler revienne sans rien entendre. Elle aurait pu expliquer qu’elle cherchait un moyen de rompre leur contrat sans que le riche pistonné ne ruine sa si longue carrière et sa réputation. Elle n’avait pas encore de solutions mais cela finirait par venir.
À son plus grand désespoir, Chambort avaient rameutés deux autres gars avec lui. Deux hommes bourrus, le nez rendu rouge par l’alcool, le regard aussi vitreux qu’une porte de cabine de douche dans un hôtel sur le bord de la route. Qu’on n’aurait pas lavé depuis le siècle dernier.
Les mots de Tyler finissent de consumer la patience de Jude, qui prend une grande inspiration pour se retenir de faire quoi que ce soit de stupide. Néanmoins, son regard devient froid et la mécanicienne dut se faire violence pour ne pas réagir trop vite. Pris littéralement, Tyler n’avait rien dis de mal, mais la mécano le connaissait assez pour connaitre le sous-entendu plus qu’explicite de ses paroles. Et vu le regard soudain affamé des deux lourdingues, Jude, de sa voix aussi cinglante que maitrisée, précisa.
« Je ne suis qu’une mécano, Rien de plus. »
Le seul service qu’elle vendait était la réparation mécanique. Mais vu l’air des mecs en face, ça avait servit à rien… elle pouvait entendre leurs pensées salaces comme s’ils les criaient.
Les derniers mots du millionaire eurent définitivement raison du sang froid de la dragonne. Elle le fixa dans les yeux, ne pouvant retenir quelques écailles apparaitre dans sa nuque, là où seul Azur pouvait les voir.
« Il serait dommage de devoir trouver quelqu’un d’autre pour s’occuper de ta petite collection, Chambort. Continue comme ça et je m’arrangerai pour que les seuls qui acceptent ton offre ruinent tes voitures. »
Sa voix avait été sèche, tranchante. Finalement elle n’aurait peut-être pas besoin de mettre un terme elle-même à son contrat.
La colère se vit directement dans le regard du millionnaire, frustré d’être ainsi face à ceux devant lesquels il frimait. Eux en tout cas, ricanaient de la situation, et pas pour les bonnes choses. Comme si voir quelqu’un résister les existait encore plus. Tyler lui bouillonnait de rage, son visage luisant d’alcool et de sueur rougissant tant le sang lui monta à la tête. Que c’était pathétique de voir une masculinité fragile aussi ébranlée… Toutefois, cela n’empêcha pas Chambort de serrer le poing et de le lever, prêt à l’envoyer droit dans la tête de Jude, qui levait déjà son bras pour se protéger.
@Azur Riverwood
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- Azur RiverwoodMEMBRE ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 173Âge : 31Nom rebelle : CarcassoneNombre de dés : 3Résidence : Nouvelle-Orléans, Pine VillageProfession : Doctorant en sciences politiques à l'université de la Nouvelle-Orléans, assistant de la maire de la même ville et bénévole au Dôme ainsi qu'à la Rose noireFaceclaim : Pierre NineyPouvoirs/capacités : Dragon de ventCrédits : avatar : INES LA QUEEN; picrew : SmanffsonDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Viktoria / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 457Joueur•se
Re: I hate people but I'm here. you know, business thing | Judazur
Dim 16 Avr 2023 - 4:47
TW : alcool, sexisme, agression et objectification
Une bière pour écouter la réponse de Jude puis une suivante pour supporter Tyler et ses potes. Même quand tu sors en boite avec Serena et Rhea t’as pas l’habitude de boire autant aussi vite. T’as un peu l’impression de rêver quand tu vois Jude répondre à Tyler et lui renvoyer dans ses dents sa crasserie. T’aimerais dire un « Popopo » mais tu penses pas que beaucoup de gens ait regardé What the cut dans cette assemblée américaine. Tiens, tu te demandes si Odalie, ton amie française, regarde, ou si elle est plutôt Revues du Monde. Ton cerveau embrumé est coincé sur une fusion de la tête d’Odalie et de Charlie Danger quand tout ceci se superpose au poing que Tyler envoie vers Jude.
Tu pensais que tes réflexes étaient bons : ancien soldat de deux des pires guerres du XXIe siècle. Mais quand tu invoques le vent pour faire barrage entre les deux belligérants, tu calcules mal ta force et tu pousses au final les deux avec une grande force. Et si Tyler est rattrapé par ses deux collègues, Jude est bien plus proche du balcon. Tu ne te rends pas compte de ton erreur jusqu’à ne plus la voir. Là tu réalises, surtout quand tu entends le bruit de la chute.
Putain!
Pas la peine de préciser que c’était en français dans le texte. Tu te jettes toi aussi par dessus la balustrade, utilisant le vent pour descendre moins violemment que Jude et vérifie frénétiquement son pouls.
Merde, merde, merde, je suis désolé.
Tu appelles les urgences, combattant désespérément l’alcool pour leur donner la bonne adresse. Mais tu te sens si con et coupable : c’est elle la victime, et, en bon gardien, tu as empêché qu’elle se défende et aggravé sa blessure.
Les secours arrivent, tu te sens comment ?
Une bière pour écouter la réponse de Jude puis une suivante pour supporter Tyler et ses potes. Même quand tu sors en boite avec Serena et Rhea t’as pas l’habitude de boire autant aussi vite. T’as un peu l’impression de rêver quand tu vois Jude répondre à Tyler et lui renvoyer dans ses dents sa crasserie. T’aimerais dire un « Popopo » mais tu penses pas que beaucoup de gens ait regardé What the cut dans cette assemblée américaine. Tiens, tu te demandes si Odalie, ton amie française, regarde, ou si elle est plutôt Revues du Monde. Ton cerveau embrumé est coincé sur une fusion de la tête d’Odalie et de Charlie Danger quand tout ceci se superpose au poing que Tyler envoie vers Jude.
Tu pensais que tes réflexes étaient bons : ancien soldat de deux des pires guerres du XXIe siècle. Mais quand tu invoques le vent pour faire barrage entre les deux belligérants, tu calcules mal ta force et tu pousses au final les deux avec une grande force. Et si Tyler est rattrapé par ses deux collègues, Jude est bien plus proche du balcon. Tu ne te rends pas compte de ton erreur jusqu’à ne plus la voir. Là tu réalises, surtout quand tu entends le bruit de la chute.
Pas la peine de préciser que c’était en français dans le texte. Tu te jettes toi aussi par dessus la balustrade, utilisant le vent pour descendre moins violemment que Jude et vérifie frénétiquement son pouls.
Tu appelles les urgences, combattant désespérément l’alcool pour leur donner la bonne adresse. Mais tu te sens si con et coupable : c’est elle la victime, et, en bon gardien, tu as empêché qu’elle se défende et aggravé sa blessure.
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