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Ambrose Atkins
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Mer 7 Déc 2022 - 15:34





Lux aeterna

⋆ Est-ce que tu voudrais Me confesser la vie Alors il faudrait que tu te recueilles Comme un ami, une amie Je veux qu'on s'associe Et que tu meures dans mon lit Car j'ai dormi là Comme d'autres meurent Ma confession oui Sera la tienne Et je t'aspire, là Je n'ai pas peur On ne tombera jamais Aussi bas comme le monde

6 juillet 2015

« … A partir de boutures de monstera laniata, nous pouvons observer la prolifération d’inconstances sur la répartition des feuilles ... »

Mon sujet était clair. En opposition à l’émergence des surnatural studies, les sciences dures avait connu un schisme académique étrange. Il y avait des prises de positions discutables, parfois clairement pour la fusion avec des êtres extraordinaires, parfois prônant une méfiance et une étude approfondie avant l’inclusion sociétale.
Je me situais nulle part.

Quelque part dans un nulle part probant, j’avais observé le gouvernement changer. J’avais observé mon domaine d’études être foutu par terre, j’avais vu des revendications incompréhensibles prendre le dessus sur les financements de thèses. C’était normal, qu’ils disaient. C’était un nouveau domaine, plus appliqué au réel, plus utile, plus important pour la politique du pays.
J’en avais rien à foutre. J’avais oublié à quel moment dans mes études j’étais inclus dans les stratégiques politiques, aveuglé par la véritable assurance qu’une cellule était une cellule et que des molécules en étaient indéniablement, détachées de toute réflexion sociale sur l’intérêt de mes études. Les boutures s’en branlaient du politique autant que mon laboratoire avaient des portes fermées sur l’extérieur. J’étais là pour être un scientifique, pas un sociologue, et je regardais les nouvelles têtes du colloque avec une lassitude profonde. Mon intervention était courte, originale dans un programme axé sur les nouveaux chemins de pensées de l’université à l’ère post-2013.

De mon côté, j’avais juste envie de reprendre mes notes, ma blouse et mes jambes à mon cou pour me tirer de là.

« … Impossibilité d’effectuer des mutations aussi précises sans répétition génétique continuelle et ordonnée ... »

On parlait de fenêtre aveugle, de schéma de recherche archaïque, tandis que je soufflais à chaque intervention. A côté de moi, y a cette femme châtain qui prend quelques notes. Je l’ai jamais vue, elle est pas d’ici, et elle fait pas d’intervention ici. Pourtant, elle est au premier rang, et y a quelque chose quand je parle de mutations impossibles et d’aberrations scientifiques.
Et il semblerait pas que ce soit la lumière que je vois chez ceux qui viennent sans cesse me parler de méthodologie faussée, ou forcer la science dans ses retranchements disciplinaires.

« … Pour conclure je dirai que ... »

Je lève les yeux et la dirigeante du colloque me pointe un panneau « stop ». J’ai passé mes trente minutes et j’en suis à la conclusion. J’ai les nerfs qui forment une putain de belote sur lequel elle tire tous les fils pour me faire exploser. Je suis une grenade sur laquelle elle arrache la goupille. Me raclant la gorge, je prends mon inspiration et trace ma conclusion dans un ton que j’espérais moins robotique. Mon diaporama défile, avec ses flèches et ses schémas tantôt à l’envers, tantôt inséré sur le côté.

« Merci pour votre attention. »

Je me tire de là et la machine à café me semble me tendre les bras. Je bois toujours pas de café ; c’est trop amer. J’avais déjà l’amertume au coeur quand j’utilise ma carte étudiante pour acheter un chocolat noisette. La cigarette et la nicotine m’aiderait à tenir ces interventions creuses dont les sources étaient en construction, et qui me donnaient envie de me taper le crâne contre des encyclopédies pour qu’elles intègrent mes neurones et ne partent plus réellement.

Je lève la tête et elle est là.

« C’est déjà la pause ? »

Pourtant, y a que nous, et déjà la voix des prochains intervenants emplit notre amphithéâtre. Mon chocolat chaud sous le nez, mes doigts tremblent encore sous le stress de l’oral et je m’attends qu’elle vienne me parler des limites de mes recherches, encore, comme tous ces connards qui ne viennent que pour étaler leur putain de bibliographie, comme si j’en avais quelque chose à foutre de leurs domaines de recherches étriqués et à leurs pseudo-sciences plus proches de l’astrologie que de la physique des astres.


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Jeu 8 Déc 2022 - 21:28

Unholy Sunset I


Feat.  @Ambrose Atkins  

La lumière éternelle. Prenons soin de son âme, à la lueur du cierge.

 


TW :Auto-médication, croyance religieuse.

Mais c'est qu'ici, il n'y à plus de place pour qu'elle puisse grandir d'avantages. Elle n'avait juste qu'un ennui, c'est de comprendre ce qui rodait dans la nuit ...
Elevée dans la croyance et la foi, Alicia s'était toujours posée tout un tas de question sur le monde qui l'entourait et qui ne figurait pas dans le livre saint avec lequel elle avait grandit. C'était pour cela qu'elle aimait la science. Pour elle, les deux n'étaient pas incompatibles du tout. Ce n'était là que les règles de Dieu expliqué aux hommes, décortiqué par les hommes afin de mieux le comprendre. Il suffisait juste de regarder à travers le miroir plutôt que de se borner à analyser ce qui y était reflété.
Mais le monde d'Alicia s'était brisée, depuis que les monstres avaient émergés.
Tel le personnage d'Alice, Alicia avait chutée au travers du terrier du lapin évoluant désormais dans un environnement où tout à chacun pouvait être une créature de l'étrange et du surnaturelle. Elle ne partageait pas l'enthousiasme de certain concernant cet Révélation. Alicia voulait qu'on lui rende son pays d'avant. D'avant la guerre de 2013, d'avant les horreurs auquel elle à assistée, contrairement à la majorité, elle n'avait pas oubliée. Elle ne pouvait pas oubliée. Tout ce rouge et toute cette chair.

Alicia goba un cachet qu'elle noya dans une goulée d'eau avant de revisser sa bouteille. Il n'y avait que comme ça qu'elle arrivait à calmer les angoisses du passé. Comme ça, et en participant à ce genre de colloque. Des colloques scientifiques qui rationnalisaient le monde qui n'avait plus de sens, essayant désespérément de le retrouver parmi les théorèmes. Ca, et les groupes de paroles contre les êtres surnaturelles, victimes des êtres surnaturelles.
On pouvait considérer Alicia comme étant une belle femme même en l'état actuel des choses. Elle ne faisait pas spécialement attention à elle, ces traits étaient tirés, cernées et pâles tout comme ces cheveux ternis, fourchus et sec, retenus par un élastique qui noire dans lequel des mèches s'étaient enroulés à force d'être constamment utilisé. Alicia était suivis, mais cela ne l'aidait pas. Elle avait l'impression de parler dans le vide et ne se heurter qu'à des accepter la situation, le monde change et évoluer, il faut savoir l'accepter.
Mais Alicia n'acceptait pas l'existence des monstres.

On la trouvait donc régulièrement installer aux premiers rangs de ces salles de conférences universitaires ouvertes au public. Alicia avait longtemps connue ce genre de bancs pour avoir consacrer beaucoup de temps et d'efforts à des études de médecine qu'elle avait aujourd'hui abandonnée. Elle s'était inscrite sur une école d'infirmière en ligne. Histoire que sa psy lui fiche la paix.
Parce qu'Alicia n'avait plus beaucoup d'amis désormais. Considérée comme populaire et sociale, c'était une jeune femme à qui le monde ouvrait littéralement les bras. Si tout était rester normal comme cela aurait dû être, Alicia aurait toujours un cercle d'amis ainsi qu'un fiancé à son bras.
Sa seule compagnie se résume dorénavant à des cachets et des petits cahiers.
Petits cahiers dans lequel elle était en train de griffonner, relevant sporadiquement la tête vers l'estrade où un homme d'apparence jeune mais visiblement mal à l'aise, quoiqu'en total contrôle de son sujet, venait de se voir interrompre en pleine explication sur les mutations impossibles de certaines plantes.
Alicia aurait voulue en savoir plus. Alicia souffla son mécontentement en cherchant d'un regard mécontent l'auteur/trice de ce crime contre l'intellect humain. La salle se vida. Résignée, elle suit le mouvement de foule jusqu'à la sortie.
C'est là qu'elle le voit.

Elle n'a pas retenue son nom, juste annoter chacun de ces propos.
Il semblait se dirigeait vers une machine à café non loin et encore une fois comme dans un passage du livre de Lewis Caroll, Alicia avait l'impression que de nombreuses pancartes lui indiquaient de multiples directions à suivre. Mais elle savait déjà laquelle suivre.
Celle qui pointait vers ce garçon aux cheveux longs, qui pourrait dire non ?

Elle arrive dans son dos sans s'annoncer, il hume le parfum chocolat noisette alors qu'elle tapote trois petits coups sur son épaule. Le soustrayant à la conversation qu'il avait avec une autre personne, sans savoir que c'était celle à qui elle devrait cette rencontre en ayant coupé court à l'exposé précédent.

"-Excusez-moi, auriez-vous quelques minutes à m'accorder ? J'aimerais beaucoup entendre votre conclusion, à titre personnel..." demanda-t-elle timidement, sans rien offrir d'autres qu'un charme ingénu, involontaire, alors qu'elle rassemblait une mèche de ces cheveux vers son oreilles, baissant le regard dans un sourire timide.


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Ven 9 Déc 2022 - 19:50





Lux aeterna

⋆ Est-ce que tu voudrais Me confesser la vie Alors il faudrait que tu te recueilles Comme un ami, une amie Je veux qu'on s'associe Et que tu meures dans mon lit Car j'ai dormi là Comme d'autres meurent Ma confession oui Sera la tienne Et je t'aspire, là Je n'ai pas peur On ne tombera jamais Aussi bas comme le monde

La sonnerie pour retourner aux séminaires suivant retentit. Pourtant, ni moi ni mes cernes n’ont envie d’y retourner. Les prochaines interventions sont sur l’importance sémiologique d’utiliser les termes tritons et sirènes, tandis que ne rien utiliser pour parler de poudre aux yeux me semble être une solution plus appropriée. Les gens sont cons. Je l’avais su tôt. Les gens sont cons, et ils semblent être payés à être cons par leurs financements. Je pourrai me reconvertir en botaniste pour un magasin de jardinage, si tout se passait mal.

Derrière moi, on me vouvoie. Excusez moi, qu’elle dit, alors je me retourne. Elle prend une de ses mèches pour la mettre derrière son oreille. Si j’ignore son visage, j’ai déjà vu ce geste un nombre incalculable de fois, trop de fois pour les compter et ne pas associer un réflexe pavlovien à celui-ci.

« Vous êtes ? »

Je prends une gorgée de mon chocolat chaud. Les machines à café étaient toujours aussi immondes, mais c’était l’avantage des colloques de pouvoir en prendre gratuitement. C’était pas l’argent qui manquait, pourtant. J’étais prêt à payer cher pour une boisson faite artisanalement. Les séminaires goûtaient moins la défaite quand il y avait des gobelets moches en carton pour s’assortir avec l’ambiance délétère qui les accompagnaient.
Mes pupilles s’attardent quelques temps sur la jeune femme. Elle est plus petite, châtain, les yeux bleus. Elle a des fossettes marquées, mais c’est pas pareil. Le regard vers le bas, j’ignore si elle s’apprête à m’asséner un coup fatal à mes conclusions ou chuchoter à voix basse que j’avais raison. Les derniers retardataires finissent par entrer dans l’amphithéâtre, et ni elle, ni moi, semblons décidés à les rejoindre.

« J’ai besoin de fumer, tu m’accompagnes ? »

Mes pas reculent d’eux-même, tandis que je continue à lui faire face. Ils tentent d’avoir cette démarche détendue, mais pourtant impatiente, puisque la nicotine va finir par griller mon système nerveux et y foutre les premières flammes pour me faire exploser. C’était plutôt rare que quelqu’un vienne en fin de colloque pour parler d’une intervention en particulier. Je me demande dans quelle discipline elle est, pour s’intéresser aux mutations botaniques comme parallèle entre les mutations génétiques humaines.
Elle pourrait être une de ces fanatiques du surnaturel, à venir me défendre bec et ongles que c’était vraiment possible, des mutations en si peu de temps.
Pourtant, elle n’avait pas l’air en colère, ni même prête à en découdre. Elle fixe le sol, sûrement à la recherche d’une solution ou d’une réponse que j’ai laissé tomber par terre en sortant.

« Je travaille sur les différentes mutations en botanique. En vrai, c’est surtout que j’aime bien les plantes, j’en cueille depuis que je suis gamin parce que j’adore les papillons. »

Il y a quelques années, certainement que je me serai effondré en explications sur les différentes espèces, leurs spécificités, le bienfait des écorces d’érable pour certaines larves et l’étrange rôle du fenouil pour d’autres. Ici, je bois du chocolat chaud et j’allume une première cigarette.

« Ma sous-spécialité, c’est la génétique. Humaine. » Je marque le mot, comme si d’autres possibilités existaient. « Faut préciser, maintenant … Je bosse là-d’ssus. J’essaie de faire le lien entre les mutations botaniques et celles dans le génome humain. Je pense qu’elles mettent des années à s’établir, même avec plein de boutures. Pourtant, on a pas vraiment l’équivalent de la bouture chez les humains, puisque la greffe est pas à 100 % fiable. Donc en établissant le lien entre les deux, y a une absurdité de voir qu’on pense les mutations génétiques humaines vers le … surnaturel comme logique. »

Je tends mon paquet à la jeune femme. J’ignore si elle fume, mais c’était peut-être l’apanage des chercheurs à chercher des stimulations de partout pour tenir de longues nuits blanches.

« J’ai essayé. Avec plein d’autres espèces. Enfin, je pense que t’as vu mon intervention. Mais … J’crois que les gens, ils sont pas très ravis quand j’en conclus que les mutations génétiques sur des êtres humains sont pas possibles. En tout cas, pas aussi rapidement. »

Les yeux fixés sur son visage, j’essaie de décrypter ses expressions. Elle a l’air mal à l’aise, perdue, avec ses pupilles qui cherchent des réponses de partout. Ses traits sont plutôt harmonieux, et ce serait être aveugle de ne pas le voir. Il y a de la familiarité dans ses yeux bleus, et un peu de connu dans le châtain de ses cheveux.
Indéniablement, elle rappelle le réconfort et le connu. Je serre la mâchoire d’y penser, pendant que j’inspire une nouvelle bouffée de cigarette qui se vient se mêler bizarrement au goût du chocolat chaud.

« Tu fais une intervention aujourd’hui ou t’es là en auditrice ? Je t’ai jamais vue. »


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Mar 13 Déc 2022 - 18:32

Unholy Sunset I


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TW :Auto-médication, croyance religieuse.

Alicia ne fumait pas avant aujourd'hui.
Et il y avait tant d'autres choses qu'Alicia n'avait jamais faites avant aujourd'hui.
Comme aller de la sorte vers un inconnu pour simplement satisfaire... Une curiosité qu'elle savait inextinguible, à la limite du maladive quand elle n'était pas assouvie. Elle voulait connaitre la suite de son intervention, de ces propos sur les mutations. Elle voulait plus de cette rationalité à laquelle s'accrochait, comme une presque-noyée s'accrochant à du bois flottée et stable. Les autres nageait dans ce nouvel océan sans se soucier des créatures qui avaient faites surfaces, mais eux se tenaient immobiles dans la mer universitaire, deux courants de pensée opposées par la masse, deux ilots qui avaient finit par dérivée l'un vers l'autres.

"-Je m'appelle Alicia." lui répondit-elle d'un sourire léger, qui pouvait laisser entrevoir la personnalité de la jeune femme sous la poussière de son mal-être. Puis elle opina à sa proposition d'un signe de tête.

Elle lui emboita le pas pour aller fumer une cigarette à l'extérieur. A contre-sens des autres qui s'enferment pour s'écouter parler du nouveau monde surnaturel, alors que la vraie réalité était là. Au dehors.
Alicia ne sait pas encore ce qui lui à pris, mais sur le coup elle pensera avoir pris la meilleure décision de sa vie en provocant cette rencontre. Elle trouve à l'universitaire un côté... Attendrissant, lorsqu'il lui parle des fleurs qui avaient amener à sa profession, et qu'il adorait les papillons. Elle aussi elle aimait les papillons. Mais les siens étaient immobiles, épinglés et étiquetés dans des vitrines silencieuses et froides.
Alicia l'observe autant qu'elle l'écoute, sa gestuelle qui amène le gobelet de carton plein de chocolat chaud industriel jusqu'à ces lèvres, puis la cigarette qui vient se mettre entre ces dernières d'un autre mouvement de sa main libre, mais dont il ne sert pour prendre un briquet, allumé la clope et tirait une première bouffée. Uniquement après toute cette mécanique, il parle du sujet qui intéresse Alicia.

Evidemment qu'elle relève la tête au mot génétique, mais encore plus à l'appellation "humaine". Selon ce qu'elle pensait avoir saisis de ces propos en amont, il semblait vouloir clairement expliqué que l'apparition des êtres surnaturelles ne pouvaient découler d'une origine humaine. Puisque d'après son observation il y avait aberration entre la corrélation de nos organismes et ceux des végétaux en termes d'années de mutations génétiques.
La question restait donc, d'où étaient sorties tous ces monstres ?

Pour parler d'eux, il y en avait plein. Pour parler de cela, aucun!
Il lui tends son paquet de cigarette, Alicia hésite un instant. Elle essaye de calculer combien de temps met une cigarette à se consumer, de combien de temps cela peut rallonger une conversation. Est-ce qu'on peut en fumer plusieurs d'affilés ? Il faudrait déjà qu'elle se saisisse de la toute première, et elle le fait.
Sauf qu'Alicia n'a pas de feu pour l'allumer, alors elle essaye de la positionner comme son homologue tout en s'abreuvant de ce qu'il continue à lui expliquer. Et cela ne l'étonne pas... Ils sont tous en train de baver sur les capacités de ces créatures dites surnaturelles, Alicia préfère le terme d'infernale, de méphitique, et en disant ils, elle parle de cette populace. Celle qui à tout vu à travers des écrans, ceux qui n'étaient pas là. Ils sont tous jaloux, et ce sont tous des idiots.

"-... Ils confondent les monstres avec des dieux. Ils les envient... Je vois pas pourquoi." laisse-t-elle échappait pantoise avec sa clope entre les doigts, ces paroles basses toujours dirigé vers le sol comme si il ne fallait pas que de tel propos s'élèvent au sein de cette société changeante.
Les relents de sa voix sont des mélanges de chocolats et de nicotines, effluves mélangés dans des paroles qui ne s'adressent qu'à elle seule, pourquoi vouloir en savoir plus sur une simple curieuse ?
Ils ne fait pas non plus parties de ces pompeux qui s'aiment trop écouter parler, de ceux qui se disent avoir toujours raison. Il lui semble.
Alors Alicia se montre honnête, avec un autre elle aurait sortie un bobard tout fait qu'elle n'était qu'une étudiante parmi tant d'autres, le genre d'excuses et de phrases passes partout qui vous permettez de vous éjectez de n'importes qu'elles conversations sans avoir à en dévoiler un minimum.

"-C'est normal, je suis personne, même pas une auditrice consciencieuse. Je viens juste passer le temps... Quand j'ai assez le morale pour le faire. Parfois j'suis là tout les jours, et d'autres non. Ca dépends des sujets. Je ne t'avais jamais vu non plus d'ailleurs."

Alicia se penche pour que le jeune homme puisse lui allumer sa cigarette. Elle tire une bouchée, qui remonte immédiatement dans sa gorge qu'elle tente d'étouffer, ne lui donnant la sensation que de s'étranger avant de se mettre à tousser. Dans la bouche, c'est dégoutant, et aux niveaux des poumons, ça fait mal.
Cela ne déplait pas tant que cela à Alicia.

"-Donc si je suis bien ta logique, et ton raisonnement, de part tes recherches et le fait que les mutation humaines ne mènent pas vers celle du génomes des créatures surnaturelles qui se sont relevés en 2013, tu confirmes le fait que nous sommes bel et bien deux espèces différentes... Eux et nous ?"
Car si l'Homme était création de Dieu, les monstres ne pouvaient être que la création de son contraire...

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Jeu 22 Déc 2022 - 20:52





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⋆ Est-ce que tu voudrais Me confesser la vie Alors il faudrait que tu te recueilles Comme un ami, une amie Je veux qu'on s'associe Et que tu meures dans mon lit Car j'ai dormi là Comme d'autres meurent Ma confession oui Sera la tienne Et je t'aspire, là Je n'ai pas peur On ne tombera jamais Aussi bas comme le monde

On fume le goudron du bout de nos lèvres. Au creux de nos colères, les séminaires se suivent et se ressemblent et on reste ici, à aspirer des pneus ou que sais-je pourvu que ça calme nos humeurs. Je suis nerveux, quand je fais tourner mon briquet entre mes doigts, que je vais reprendre du thé, du chocolat, ou me risquer à un cappuccino déjà trop amer que je finis pas et que je jette à la poubelle. Il y a trop de rancoeur au coeur de marc de café, et quand elle parle de monstres, elle l’ignore mais quelque chose dans mon crâne focalise mon attention sur elle.

Elle dit qu’elle n’est personne. Pourtant, il faut du cran – ou du désespoir, pour parler à coeur ouvert de ses doutes. Quand elle confie le fond de sa pensée, mes yeux balayent autour de nous pour savoir si nous sommes seuls. Je parle de botanique et de génétique, je cache mes doutes dans de la rhétorique stérile et il y a un milliard de trucs que j’ignore mais dont je parle quand même. Le goudron continue à se déposer sur mes poumons tandis que des autoroutes entrent nos pensées se pavent de mauvaises intentions. On les érige en questionnements théologiques parce que c’est sûrement un peu plus agréable de se dire qu’il y avait quelque chose de grandiose dans nos remises en question et nos doutes égoïstes.

Le rituel continue, entre chocolat chaud trop sucré et cigarette de gosse adulte un peu trop perdu. Je lève les yeux vers les volutes et ni les médiums, ni les voyantes, ni même personne d’autre ne sait lire dans les fumées de cigarette. J’espère souffler un peu dessus jusqu’à qu’elles m’indiquent une direction, mais le goudron scelle les routes comme des secrets tandis que la curiosité d’Alicia vient piquer la mienne. Deux scorpions coincés dans nos doutes sur des pseudo-sciences, un sourire se creuse dans le coin gauche de mes lèvres et j’en profite pour oublier qu’il était plus facile de marcher en diagonale quand on avait huit pattes. Alors, quand Alicia dit qu’elle est personne, j’ai envie de dire qu’elle fait partie d’un rituel bien rodé, plus grand qu’elle-même, et je prie un peu pour que nos doutes soient valides dans nos temples respectifs.

« Pourquoi parler de deux espèces ? »

J’écrase ma cigarette dans mon gobelet en plastique. Les cendres toxiques viennent se mélanger au sucré du chocolat et le mélange des deux me rappelle que maman m’engueulerait si elle me voyait. J’ignore quand elle reviendra, si elle dort bien, ou si elle a trouvé des réponses cachées à mes réponses. J’avais toujours admiré ma mère pour avoir la réponse à tout, et c’était définitivement ce qui faisait d’elle une adulte responsable. La soupe au fond de mon verre est dégueulasse, mais je pense à ce que maman dirait dans ce contexte. Est-ce qu’elle dirait que je fais fausse route, ou alors que j’étais juste à contre courant ? Sans guide file, je déambule un peu comme un chien aveugle au sein des séminaires, heureux quand mes aboiements arrivent à fonder des meutes.

« Il y a aucune raison qu’il y ait eu mutation aussi rapide. Il y a des preuves, mais c’est de la connerie. C’est ce qu’ils doivent dire, eux, dans leurs interventions. »

Je crache à moitié le eux, et je m’estime plus doux avec les volutes. Elles m’accompagnent un peu plus que les visions contradictoires, et j’y porte plus d’attention quand elles emplissent mon appartement pour tenir compagnie aux papillons.

« Ambrose Atkins, enchanté. C’est toujours un peu bizarre de rencontrer des gens qui y sont sceptiques, à leurs … Trucs. »

Les mots manquent et s’échouent. C’était très peu universitaire de parler de trucs pour les théories des autres, mais je cultive un peu de colère en me disant que j’aurai certainement pas ma thèse à cause de leurs putain de trucs. Cultivant les raisins de ma colère, j’y dilue du vin pour me saouler le crâne tandis que je reprends un peu de goudron que j’allume au bout des lèvres. Mes yeux se posent sur une croix sagement accrochée à son cou et je souris.

« Je pense pas qu’Il soit ravi de ce qui s’est passé, Lui. Enfin, de tout ce qui se soit passé. »

Silencieusement, je priais pour que ce soit pas Son plan. Dieu n’était pas cruel, mais juste. J’étais plus confortable de savoir que la guerre et les traumatismes n’étaient son application de la justice. Aujourd'hui, on serait des Martyrs modernes, et j'étais prêt à rejeter le Père et sacrifier la Mère pour une lueur de vérité simple, pour un goût de 2013 et un flash d'espoir.


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Lun 16 Jan 2023 - 20:36

Unholy Sunset I


Feat.  @Ambrose Atkins  

La lumière éternelle. Prenons soin de son âme, à la lueur du cierge.

 


TW :Auto-médication, croyance religieuse.

Alicia s'étouffa sur une nouvelle bouffée de cigarette, autant que sur les paroles de l'universitaire. Lorsqu'il lui demanda pourquoi elle lui parlait de deux espèce...
Oh non, elle avait était trop honnête et voilà que le coeur de la jeune femme s'emballait d'avoir dis les mots de trop, ceux qui dévoilaient des pensées devenue socialement peu acceptable, de se montrer si peu tolérant face à la différence... Ils oubliaient tous que cette différence était terrifiante.

Les cendres de la clope d'Alicia tombe par terre sans qu'elle ne le remarque, elle observe son vis à vis balançait son mégot dans le fond de son gobelet le mêlant aux restes de chocolats afin de l'éteindre pour efficacement. La jeune femme cherche une échappatoire à la conversation, comment faire ? Quel prétexte trouver ? Une excuse rapide ? Rien en lui vient et la seule question qui la taraude c'est pourquoi est-ce qu'il ne balance pas son jus puant la clope éteinte dans une poubelle plutôt que de le garder dans sa main ?!

Puis il s'exprime à nouveau ...Et c'est les montagnes russes dans la poitrine d'Alicia, la sensation de celle de la descente. Infiniment soulager de l'entendre cracher le mot eux, signifiant qu'il fait parties des leurs. Si l'homme qu'Alicia avait en face d'elle n'avait pas verbalisé concrètement son humanité à son égard, l'emphase haineuse qu'elle entendait dans ces mots lui disait tout ce qu'elle avait besoin de savoir.
Ce qu'elle ne savait toujours pas en revanche, c'était le nom du jeune homme. Qui finit par le lui renseigner. Et elle trouva qu'il avait un prénom peu commun, mais doux à l'oreille. Presque rassurant. Ambrose.
C'était un prénom qui tirait son étymologie du grec et qui signifiait "immortel". Alicia avait aussi appris qu'il tirait aussi son origine d'une dérivation du prénom du Saint Ambroise, une des grandes figures de l'église. Ni baptisé, ni ordonné, c'est pourtant la population de Milan qui nomma le Saint évêque pour prendre une place rendue vacante. Une fois qu'il fut correctement sacré, il était devenue un grand théologien.

Quand Ambrose prononça ensuite le grand "Lui", Alicia ne pouvait ne pas savoir qui il était en train de mentionner. Elle le savait, dans son cœur et dans sa foi. Pour elle c'était un autre signe qu'elle était enfin tombé sur une personne un peu comme elle... Une personne qui avait encore un peu de sacrée dans son âme. Ils se faisaient si rares, préférant se vautrer dans le mystique.

"-On dit Ses Voix impénétrables, mais je suis convaincue qu'IL nous teste. Nous sommes ces créations et ces enfants, qui devons prouver notre force face à celle du mal et ne pas succomber ...Puisque nous sommes fait à son image, nous nous pouvons faire preuve de faiblesse." Disait-elle tandis que la fumée de cigarette continuait de s'élever de sa main, elle la porta à ces lèvres et tira sur le bâton de goudron, commençant à s'habituer aux gestes toxiques. De l'autre elle alla récupéré la petite croix dorée et discrète qu'elle dissimulait sous son pull de laine, le laissant pendre ainsi symbole de sa croyance et de ces espérances.

"-Il y a des gens qui prêchent le vrai, ailleurs. Hors du domaine Universitaire, je veux dire. Pour eux ici, on est des septiques. Mais pour les gens comme nous, qui devons subir sans protester, il y à des endroits où nous pouvons parler vraiment, ou l'on peut s'exprimer et se réunir. Entre humains."

Alicia déposa délicatement le bout de ces doigts qui avaient frôler sa croix sur un bout du peau du poignet d'Ambrose, attirant par contact son regard jusqu'à elle.
"-On pourrait s'y retrouver à l'occasion. Ensemble."


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Mar 31 Jan 2023 - 23:18





Lux aeterna

⋆ Est-ce que tu voudrais Me confesser la vie Alors il faudrait que tu te recueilles Comme un ami, une amie Je veux qu'on s'associe Et que tu meures dans mon lit Car j'ai dormi là Comme d'autres meurent Ma confession oui Sera la tienne Et je t'aspire, là Je n'ai pas peur On ne tombera jamais Aussi bas comme le monde

On restera des sceptiques. Chacun de ses mots résonne doucement en moi dans une seule phrase : je n’étais pas seul. Nous n’étions pas seuls. Au moment où elle porte ses doigts à sa croix, je le sais. Il y a encore un peu de décence dans nos sphères universitaires, et quand je parle de l’improbabilité des mutations génétiques rapides, elle me croit. Elle comprend la biologie élémentaire, celle que les autres peinent à comprendre. Elle parle d’endroits où nous sommes compris, et je souris.

« Avec plaisir que je viendrai. »

Qu’on partage un canapé entre humains raisonnés une soirée, sans parler monstres et démons sous le lit. Il y a des cauchemars dans chacune de mes nuits, et mon quotidien s’évertue à les transformer, les rendre réels à chaque recoin de rue. Les effets spéciaux ne sont plus spécifiés, tant qu’ils prônent une soi-disante réalité. Je ne crois ni aux tempêtes reproduites, ni aux transformations sans supercherie. Je préfère le mensonge. Le cinéma était beau pour ces raisons. Il n’était qu’une vaste fantaisie, quelque chose pour refléter nos rêves et nos représentations les plus grotesques. Si ça devient vrai, ça ne m’intéresse plus.
Les rêves, l’art, le cinéma, c’était fait pour rêver et voir de l’inimaginable. Depuis 2013, mon quotidien est un putain de drame trop arrogant, trop prétentieux, et je la crois, Alicia, quand elle me dit que y a un endroit où on peut nous comprendre. Je pense aux financements de thèses, et j’ose presque rêver de mieux. Quelqu’un aura la possibilité de rendre mes études nécessaires, utiles, présentables.

Avant ça, il fallait y retourner. L’horloge résonne une nouvelle fois. Je fume une dernière taffe et j’écrase le reste du mégot. Alicia est gentille, et c’est agréable de pouvoir la considérer comme une alliée. L’horizon se teinte de rouge, oubliant que dans les couchers de soleil, y a toujours un peu de orange qui vient s’inviter avant.

____________________________

14 février 2015

« Je suis à la gare ! T'es où ? » j'envoie par SMS.

J’avais atterri un peu plus tôt. L’aéroport de Seattle était plus loin, et les navettes étaient exécrables. Tenant à mon confort, mon Uber venait de me déposer à la gare, là où on s’était dit qu’on se retrouverait. Nous étions seuls. Encore, toujours, inlassablement. Nos discours et nos personnalités ne trouvaient d’échos nulle part, alors nous avions décidé de nous voir.
La Saint-Valentin, c’est douloureux. J’attends Alicia. J’attends de voir débarquer des cheveux bruns, des yeux bleus, quelqu’un avec une tête de moins que moi.

Je me souviens. Il y a deux ans, je l’avais fêté, cette Saint-Valentin. Je faisais parti de ses coeurs joyeusement pris, confortablement attachés. J’ai envie d’y croire, cette année. J’aurai pas de Valentine, mais juste une amie avec qui faire semblant. On ira au cinéma, peut-être au restaurant, on ira faire semblant d’être pas tout seuls, et au milieu de tous les autres couples, on se sentira peut-être un peu moins seuls. Je me dis que les autres confondraient peut-être tout, nous verrait comme un parfait petit couple, et entre deux ou trois volutes de cigarettes, mon cerveau se floute et refuse d’imaginer cette scène.

Alicia est gentille. Alicia est belle. Alicia est intelligente. Alicia est gracieuse. Alicia répond aux SMS. Alicia est agréable. Alicia est disponible. Alicia dit oui. Alicia peut faire le déplacement jusqu’à Phoenix. Alicia pense pareil que moi.

De ce point de vue, je vois une compatibilité. Tout semble simple. Assis sur mon banc, j’attends patiemment que le temps passe et que le froid de Seattle ne me congèle pas. Chaque ouverture de ma fenêtre de contact me renvoie à mes numéros favoris, et j’aimerai revivre une Saint Valentin moins fausse et plus douce.


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Sam 4 Mar 2023 - 19:41

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Alicia détestait sa vie actuelle. Elle ne savait même pas pourquoi elle se levait le matin si ce n'était pour le simple fait de ... Continuer à exister. La jeune femme suivait toujours ces cours d'infirmière mais sans y trouver un véritable gout, aucune passion, mais fournissant le minimum d'effort pour rester dans la moyenne. En parrallèle de cela, Alicia travaillait dans une maison de retraite en tant qu'Aide car il fallait bien payer les factures et remplir le frigo. Elle n'avait aucune affection particulière pour les petits vieux de Shady Pines, hélas, son sourire de façade la faisait passer pour une personne sympathique aux yeux des patients. Mais Alicia n'arrivait tout simplement pas à s'émouvoir de leurs histoires, de leurs santés, ou même de leurs inéluctable mort.
Le bip de l'électrocardiogramme d'une vieille patiente continue de bipé sur une ligne immobile et continue qu'Alicia fixe, qu'Alicia écoute, sans penser à prévenir un supérieur ou même débrancher l'appareil. La ligne l'hypnotise, et elle sait que c'est à cause des deux cachets qu'elle s'est enfilée durant sa pause clope à l'arrière du bâtiment.

La notification d'un message sur son téléphone fait sortir la jeune femme de sa transe. Il s'agit d'Ambrose, l'universitaire qu'elle avait rencontrée quelques temps auparavant. Ils avaient garder contact en s'échangeant les leurs et ils s'étaient même revus. Ce qu'Alicia faisait rarement avec autrui depuis que le monde était devenue fou.
Si la vie social était une merveille pour certaine personne, pour Alicia s'était devenue un réel cauchemar, et peu de personne comprenait cet état de fait. Le nombre de ces amis n'avaient fait que descendre depuis 2013. Mais lorsqu'elle prenait du temps pour Ambrose, Alicia ne se sentait pas forcée.
Ambrose était toujours à portée de main, par son téléphone la plupart du temps, mais il était une présence, même uniquement aux travers de ces mots sur un écran, pour Alicia lorsqu'elle se sentait trop seule et que ces pensées la torturaient. Ou bien simplement pour discuter banalement, ou d'une anecdote en particulier qui ne seraient comprises que par eux, ou encore d'un sujet de société difficilement abordable avec des personnes dont on ne connaissait rien aux opinions... Parfois, le jeune homme aux teints pale lui faisait plus de bien en lui répondant "je te comprends" qu'une séance complète chez sa psy à 95 dollars de l'heure!

Alors lorsqu'il lui avait proposer de se retrouver pour la St-Valentin, le 14 février, parce qu'ils étaient tous les deux seuls et qu'ils n'avaient rien prévus cette journée là, Alicia fut prise d'une petite folie. Elle se teint les cheveux, passant d'un brun foncé et triste à un châtain plus léger qui lui éclaircissait le visage. Peut-être était-ce une façon pour la jeune femme de se donner l'impression de revenir un peu à un semblant de vie normale.
Elle non plus n'avait pas fêtée la fête des amoureux depuis pas mal de temps déjà. Alicia n'avait eu qu'un seul et unique petit copain jusque là et lorsqu'elle avait rompue avec ce dernier, elle n'avait pas désirée en trouver un autre. A quoi bon ? Qui voulait désormais d'une fille banale comme tant d'autres lorsque certaines d'entres elles contrôler les éléments, faisaient de la magie, changeait leurs peaux en écailles, avaient des serpents dans les cheveux ou bien pouvaient se changer en animaux et créer des portails à volonté.
Tout cela était purement ridicule.

Alicia reçu le SMS d'Ambrose lorsqu'elle sortie enfin de la bouche de métro de Seattle. Comme elle était sortie à un arrêt proche de la gare, elle ne prit pas la peine de répondre. Elle savait qu'elle repérerait facilement l'homme à la chevelure de cuivre dans la foule.
Et encore plus facilement si ce dernier l'attendait sur un banc. Alicia sourit franchement, et comme lorsque l'on retrouve un ami, on se sent plus léger. D'humeur à faire des choses qui sortent de l'ordinaire.

Alors Alicia s'approcha du banc sur lequel l'attendait l'universitaire, mais elle s'en approcha par l'arrière. Lorsqu'elle fut assez proche, avec un sourire réellement enjoué, elle mis ces mains devants les yeux du garçon, comme aurait pu le faire n'importe qu'elle autre fille qui avait rendez-vous avec un garçon.

"-Devine qui c'est!"

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Lun 13 Mar 2023 - 23:32





Lux aeterna

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Seattle était une ville froide en plein hiver. Mon nez dans l’écharpe, le vent rougit mes joues et foudroie mes paupières. Quelques mouvements rapides de cils et la foule devient compacte. Ils vont, deux par deux, et j’ignore si c’est la Saint Valentin qui les souligne, ces paires indissociables. Mon téléphone reste silencieux, malgré mes relances. Silencieusement, je commence à me faire une raison.
Alicia ne viendra pas.
Il n’avait pas de raison qu’elle le fasse. Il y avait tout un pays à traverser, c’était effrayant. Personne ne faisait ça. Il avait quelque chose de terrifiant, de disproportionné. Elle m’enverrait un simple SMS, me disant « peux pas, désolée, je t’expliquerai », et les explications iront se perdre dans mon Icloud. Ce soir, j’irai errer sur quelques terrasses, prétextant attendre quelqu’un, refusant qu’on prenne la chaise vide à ma table en cultivant des espoirs sur du vide. A la fin, je prendrai un air alerte, pressé. J’irai payer l’addition, sourirait, et irait trouver un hôtel dans lequel m’écrouler en fixant le plafond jusqu’à qu’il daigne bien me tomber dessus. Je sentirai sa chaleur et son poids à défaut de sentir celle des autres.

Devine qui c’est !

Les petites bulles de mauvaises pensées éclatent dans des « ploc » sonores, tout autour de ma tête. La couronne d’épines devient douce, et Alicia vient essuyer avec ses phalanges les restes de doutes. Elle était venue. Il y aurait autre chose que le fantôme de silhouettes sur des chaises, des conversations à cultiver et non à écouter, des rires à exprimer et non à retenir. Mes fossettes sont douloureuses tandis qu’elles viennent se nicher contre la paume de sa main. Elle était venue, n’avait pas trouvé ça étrange, bizarre, voire effrayant. Il y avait une certaine normalité dans le fait de traverser un pays entier pour ne pas finir seul devant une comédie romantique qui serait un peu douloureuse, un peu promesse ratée sous fond d’acte manqué le jour de la Saint Valentin.

« Oh non, je suis attaqué, que faire ... » je dis avec une voix faussement effrayée, terriblement hilare, un peu touchée.

Mes mains sur ses poignets, je finis par basculer la tête en arrière contre l’assise du banc pour la regarder. Elle a un drôle d’air, vu comme ça. Elle sourit, Alicia, c’est sûr. Elle est fière de son effet, contente aussi de pouvoir former une paire aujourd’hui. Elle a un petit sourire d’oiseau, un petit air de souris, quelque chose de minuscule. Pourtant, elle a de grandes idées, elle est grandiloquente dans ses discours. C’est incroyable qu’un si petit être puisse contenir de si gigantesques discours. Apaisé, je reste un instant comme ça, à concevoir ses contradictions et ses failles. Alicia passerait pour une illuminée auprès d’autres, mais sa compagnie sonne familière. Alicia a la chaleur d’un foyer, la sûreté d’une maison, l’impression de pouvoir dire ce qu’on souhaite sans jugement.

Alicia sera imparfaite, et elle aura un fantôme sur son épaule à chaque fois qu’elle sourira, qu’elle commentera le repas. Progressivement, sa voix prendra des teintes étranges, et j’entendrais des mots qu’elle aura formulé avec d’autres. Pas grave.
Alicia était là. C’était l’important.

« T’es venue, finalement ! »

A vingt ans, on a tout l’espoir de terrasser des démons, de sauver le monde, de faire quelque chose d’utile. A vingt ans, on a l’envie de prendre des mains et d’aller courir dans les rues tant que les menteurs n’auront pas tout dévasté. A vingt ans, on a encore des idées à défendre, des solitudes agréables et des incompréhensions flatteuses. Nous serons désaxés avec de grands rires, et sur nos orbites solitaires, nous guetterons une Terre un peu trop folle, un peu trop sourde de nos craintes.

« Prête à aller profiter des terrasses trop bondées et des couples qui tirent les gueules ? »


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Mar 18 Avr 2023 - 13:18

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A travers son sens du toucher, Alicia sentit dans ces paumes le visage d'Ambrose s'étirait en un sourire. Intime contact qu'elle ne s'était pas autorisée depuis longtemps, elle se sentait assez proche de cet homme pour s'être permis la chose. Alors pourquoi cette impression qui la prenait, comme des cocons s'agitant dans ces entrailles. Prémices d'une éclosion à venir.

Lorsqu'Ambrose se retourne vers la jeune femme, elle analyse du coin du regard la position des paumes d'Ambrose sur ces poignées plus qu'elle n'en ressent la caresse en premier lieu. Sentiment de nostalgie devenue étrangère. Alicia avait l'impression d'être tenue à l'écart de ce monde, comme si elle l'observait à travers un miroir sans teint. De par ce contact, Ambrose l'invite à traversée le miroir, à rejoindre une forme de réalité plus confortable.
Oui confortable. C'était le sentiment qui traversait le cerveau d'Alicia tandis que ces yeux se posait sur le visage métamorphosé d'Ambrose, par un sourire radieux qui apportait une forme de lumière à son univers. Alors oui, elle sourit en retour avec une tendresse qu'elle n'accordait qu'à très peu de monde, voir à personne.
"-Tu n'as pas qu'à te rendre..." Si Ambrose était dans l'humour et la plaisanterie, Alicia ,quant à elle, était à moitié sérieuse dans sa réponse, cela pouvait se deviner à la manière dont elle avait de plisser les yeux, ou de sourire en coin à la manière d'une partenaire de jeu qui dominait le plateau depuis la première manche.

Pour Ambrose, cela devait semblait exceptionnelle qu'elle ai fait le déplacement jusque dans cette ville simplement pour passer un moment avec lui. Peut être que c'était l'avis d'autre personne aussi. Alicia s'en contre fichait. Dans son petit monde rétrécie, il n'y avait que le botaniste qui trouvait grâce à ces yeux en ce moment. Cela en valait donc la peine.
"--Je ne vois pas pourquoi je te poserai un lapin." Répondit-elle simplement sans se rendre compte qu'il incarnait ce personnage fictif qu'elle suivrait jusqu'au fond de son terrier. Il était son lapin blanc à elle sauf qu'elle ne s'en était pas rendu compte, lui donnant d'abord la figure d'un roi de coeur.

"- On dirait que tu avais tout prévu, Amby'. Ajoute y une comédie romantique dont on va bien se moquer et je valide ton projet. Plus qu'à lancer l'expérience."

Alicia continua à se permettre, en affublant l'homme aux cheveux de cuivre de ce surnom. Était-ce une manière à elle de créer un lien rien qu'entre eux ? De se l'approprier ? Elle ne devait sans doute pas être la première personne à le nommer ainsi.
Ils s'en allèrent ainsi tel deux éléments chimiques auparavant incompatibles devenues solluble une fois mis en contact l'un avec l'autre. Et ils firent les activités promises, ils se posèrent dans un petit café, jugeant avec des sourires et des blagues de connivence les tourtereaux qui minaudaient au nom de cette journée tamponnée par la marque de Cupidon et de son commerce de la romance. Ils cherchèrent la comédie romantique la plus basique et écoeurante possible, aussi cliché qu'un téléfilm de période de vacances et durant la séance, ils dérangeaient les couples enlacés et s'embrassant de leurs rires, jouant à leurs lancer du pop-corn avec l'unique objectif ruiner l'ambiance. Puis lorsque le crépuscule se mit à teintés le ciel de ces couleurs rouges, oranges et roses, ils allèrent dîner dans un petit restaurant à la manière de deux amies, plaisantant et riant ensemble. Sans toutefois se rendre compte que l'atmosphère ambiante commençaient à les faire se prendre au jeu. Alicia trouvait réellement qu'Ambrose avait quelque chose de rassurant, de confortable, comme elle se le dit à nouveau. C'était sécurisant de ne plus avoir peur pour une fois dans sa vie.
Lorsque leurs mains se touchèrent au même moment pour se saisir du sel, que leurs regards se croisèrent pour ne plus se lâcher et que le voile de la nuit tombée sur leur sortie... Alicia sentait que leur amitié naissante était en train de se métamorphosé en quelques choses qu'aucun d'eux n'avaient sciemment chercher. Alors qu'ils en avaient terriblement besoin l'un comme l'autre.

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Jeu 27 Avr 2023 - 19:01





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« Hey. »

Les choses s’étaient enchaînées avec un naturel déconcertant. D’abord, ce fut les rires. La proximité était confortable. Alicia était agréable. Le film, lui, était mauvais. Nous avions ri. Le personnage principal était débile, et c’était certainement les commentaires qui tournaient le plus. Alicia n’avait pas été étonnée des papillons. Elle était rentrée dans la volière qui me servait d’appartement, calme. Elle avait retiré ses chaussures, les avait posées sur le paillasson et l’acide était monté. Il n’y avait pas raison de lui en vouloir, pas de raison d’en parler. J’avais hoché la tête, un sourire tendu scotché aux lèvres. Le micro-onde avait tourné quelques centaines de tours quand les mugcakes chauffaient, paisiblement, à l’intérieur. Alicia parlait. Je me questionnais sur l’intérêt de faire tourner les choses dans les micro-ondes. Est-ce qu’il existait seulement des micro-ondes sûrs d’eux, qui ne tournaient pas en rond ?
Les mugcakes n’étaient pas bons. C’est jamais vraiment bon. Parfois, je me demande pourquoi on s’obstine à en faire. C’est facile. Devant le film, les bruits de cuillère étaient pratiques pour couvrir la première partie. Les rires ont remplacé les voix à la deuxième partie. Les soupirs ont fini la dernière partie, et malgré tout, tout semblait particulièrement confortable.

Le lendemain, la voir a été étonnant. Elle s’était démaquillée après, et ses yeux paraissaient minuscules. Si petits que je plisse les yeux pour les regarder davantage. Notre proximité est agréable, c’est sûr. Alicia serait simple à vivre, aimante, douce et gentille. J’étire un sourire ; c’est ce que font les amants au petit matin. Normalement, on propose un petit déjeuner ensuite. Je n’ai pas grand-chose. Etais-je sensé me lever avant elle et l’accueillir avec un plateau et un baiser en haut du crâne ? A la place, je me terre dans le silence et des lèvres en barre de fer. Il doit être un peu plus de dix heures, peut-être.
Je pourrai commenter la soirée d’hier, parler du film et des mugcakes, mais ce n’était pas ça qui l’intéresserait. Le silence devenait lourd et ses yeux reprenaient une taille normale au fur et à mesure de son réveil. Bientôt, Alicia viendrait étaler ses attentes. Il fallait être à la hauteur. Des filles qui font les Etats-Unis pour me voir, pauvre type dans son appartement trop grand, il y en a peu. Peu à peu, je me sens comme mon micro-onde, prêt à exploser après des cycles à tourner en désert trop chaud.

Un papillon passe entre nous, et tout devient plus simple.

« Oh ! »

Posé sur le mur à côté d’Alicia, il me rappelle qu’elle miroite en rouge, pour une raison mystérieuse. Elle a des allures de passion et de renouveau. Alicia sera fonctionnelle, confortable, pratique et agréable.

« Faut faire super attention à celui-là ! » baissant la voix, je continue « Je suis pas vraiment sensé l’avoir, c’est une espèce protégée. C’est un Heliconius Melpomene, mais entre passionnés, on s’entre-aide et ... »

Je suspens ma phrase pendant que l’heure tourne et que les questionnements s’empressent au bout de nos lèvres. On est quoi, au juste. Quand on passait la nuit avec quelqu’un, c’était quelque chose de scellé. Alicia avait dormi dans mon lit, et c’était souvent signe d’engagement. Ou alors, je pouvais ne pas le prendre au sérieux. Chassant l’idée de mes pensées, l’image que ça renvoyait était catastrophique. Je n’étais pas réellement comme ça.

« T’as pas trouvé ça bizarre ? »

De la volière au film, à la soirée et au restaurant, la question était ouverte. Muet dans ma lâcheté, je la laisserai ouvrir les hostilités, choisir le sujet, le décortiquer. Je n’aurai qu’à réagir, renchérir ses choix pour ne pas passer pour un con. Si elle prenait ses affaires pour partir, ce ne serait pas réellement mon choix et je pourrai passer pour le pauvre gars qui voulait plus dans un plan cul.
Puisque désormais, je présumais qu’on était ensembles.

C’est bien comme ça que ça doit se passer, après tout.


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Alicia Slaughter
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Mer 23 Aoû 2023 - 21:40

Unholy Sunset I


Feat.  @Ambrose Atkins  

La lumière éternelle. Prenons soin de son âme, à la lueur du cierge.

 


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Alicia ne dormait jamais vraiment correctement ... Même dans le confort de son propre espace de vie. Heureusement, pour cela. Il y avait les pilules. Celles qui faisaient dormir étaient couleurs vertes.
Dans la nuit, Alicia se leva avec précaution du lit, dans lequel la silhouette endormit d'Ambrose lui tournait le dos. La jeune femme se dirigea jusqu'à la salle de bain en tentant de faire le moins de bruit possible, sans vraiment connaitre la géographie de l'appartement. Elle arriva néanmoins jusqu'à la salle de bain, elle y entra et se servit un verre d'eau dans le premier contenant qu'elle trouva. Déboucha ensuite le flacon orange qu'elle cachait dans le fond de son sac à main, pour en sortir deux gélules qu'elle avisa du regard.
Qu'est-ce que t'as foutue, Alicia ?
Ambrose était un bon ami, un gentil garçon. Alors même qu'elle avait réussit à construire une relation amicale stable et solide, elle venait de tout foutre en l'air avec son envie d'intimité passagère... Il est vrai qu'Alicia avait voulue être proche d'Ambrose, ce soir. Et elle le voulait encore. Mais la jeune femme avait aussi l'impression qu'elle se servait de lui comme d'un objet. Peut-être même que si ils étaient aller aussi loin cette nuit-là; c'était par peur qu'un quelconque refus ne brise le fragile équilibre qu'ils s'étaient trouver ... Mais voilà que désormais la balance était totalement déséquilibré.
Tu n'es qu'une salope.
Se disait-elle en se regardant durement dans le miroir. Alicia pensait à son père, à ces enseignements, à tout ce qu'il lui avait inculqués depuis la petite enfance. Toute cette croyance et ces dogmes, ces règles divines qu'elle avait bafoués pour le plaisir éphémère d'un moment...
Mais j'ai aussi une sincère tendresse pour lui...
Elle ne devait plus y penser... Elle verrai demain.
Alicia goba ces cachets, bu son verre d'eau et toujours en catimini, retourna se coucher aux côtés d'Ambrose, lui tournant elle-aussi le dos.

Au matin, à la clarté du soleil... Le décor était un peu moins sombre qu'il ne l'était la veille, lorsque la jeune femme avait été seule avec ces pensées. Le regard doux d'Ambrose posé sur elle au réveil lui fit un drôle d'effet, mais cela provoqua un début de sourire en coin. Tandis qu'elle s'étira.
Elle était un peu dans le cirage et engourdie, mais elle avait appris à appréciée cette état.
Alicia aimerait profiter de la simplicité du moment, mais elle sait qu'inéluctablement les questionnements font finir par arriver. Pourquoi, comment, et maintenant ? Pour ne pas nous épancher sur les milles et unes dérivations possibles de ce qu'ils pourraient se dire pour comprendre le virage qu'avait pris leur amitié.
Heureusement... Il y avait les papillons.

L'appartement d'Ambrose était l'exact opposé de celui d'Alicia. Le sien était vivant et verdoyant, avec ces insectes et ces plantes qui habillait l'endroit. Les seules fantaisie dans celui de la jeune femme, c'était que ces papillons à elle étaient épinglés sous verres.
Un des papillons de l'universitaire vient se poser comme si grâce aux battements de ces ailes, il dissipait la tempêtes des réponses à venir.

"-Et on l'appelle plus communément le Postman Butterfly en anglais. Ou Papillon Postier. Il fait partie de la famille des Nymphalidae. Peut-être qu'il nous apporte une bonne nouvelle ?" tenta-t-elle de dire pour égayer la conversation tout en le regardant, immobiles sur son pan de mur d'appartement.
Ambrose disait qu'il était rare... Vivant en effet, et sans doute illégale de surcroit à posséder. Elle en avait un exemplaire piqué sur le même tableau qu'une dizaine d'autres spécimens exotiques. Mais les siens ne risquaient pas de s'échapper...

Puis Ambrose finit par lui demander ... Lui demander ce qu'elle avait pensée de la nuit dernière, de ce qu'ils avaient fait ensemble...Alicia ouvrit complètement les yeux, cette fois-ci bien plus éveillée. Oui, il fallait trouver une réponse au problème qui s'était présenter...
Peut-être qu'avec un autre, Alicia aurait pu devinée ce qu'il aurait voulu entendre. Mais pas avec Ambrose, avec lui elle ne pouvait être que sincère. Alicia se redressa dans le lit, ramena ces genoux contre sa poitrine et posa sa tête sur ces derniers, elle fixa Ambrose de son regard chirurgicale.

"-Au fond... Si, j'ai trouvé ça bizarre. Parce que ça s'est fait naturellement... Ce n'était pas ce que j'avais en tête mais j'ai l'impression que... Ca fonctionne. Qu'on se fait du bien l'un à l'autre. Alors même si ça l'est... On s'en fout, qu'est-ce que tu en dis ?"

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NOVROSE ▲ voyous

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Lun 9 Oct 2023 - 23:16





Lux aeterna

⋆ Est-ce que tu voudrais Me confesser la vie Alors il faudrait que tu te recueilles Comme un ami, une amie Je veux qu'on s'associe Et que tu meures dans mon lit Car j'ai dormi là Comme d'autres meurent Ma confession oui Sera la tienne Et je t'aspire, là Je n'ai pas peur On ne tombera jamais Aussi bas comme le monde


Rien ne sonnait aussi bien que ta voix au téléphone.

Je l’avais entendu sur des années entières. J’avais pu imaginer tes mimiques derrière, ton doigt qui tournait un câble invisible puisque plus personne n’utilisait de fixe. Alicia avait des airs de jeune chercheuse studieuse, et ses propres problématiques étaient cachées derrière l’écran de fumée qu’établissait notre distance.
De loin, elle aurait pu être blonde, châtain, brune, rousse. Elle aurait pu avoir les yeux marrons, verts ou bien bleus que la Terre n’aurait pas cessé de tourner. Mon monde, lui, se portait mieux ainsi. Marchant au milieu de notre guerre, j’en esquivais ses balles avec une dextérité déconcertante. Alicia était gentille. Elle demandait à qu’on habite ensemble, et Phoenix était trop loin pour ça. Elle était une bulle protectrice, et mon appartement gardait tous les souvenirs confortables des autres chaussures qui avaient effleurées le paillasson. Alicia n’était pas réelle ; elle était une projection, quelque chose d’imaginaire. Elle était l’amour, le soin, l’après-guerre et, qui sait, un futur.
Elle n’était en vérité que la peur de l’engagement, l’envie de créer davantage sur nos passés démolis et de prolonger nos pauvres vies humaines après la grande Apocalypse. Quand on se voyait, c’était doux sur deux jours, acide sur le troisième. Les mois passaient, et elle devenait une grande énigme. C’était pas normal. Il y avait de ceux qui pouvaient passer des jours en pleurant le dernier à l’idée de se quitter. Alicia à l’aéroport, c’était doux-amer ; pas pour son départ, mais pour mon indifférence.
J’aurai aimé être triste. Alors, le soir, rien ne sonnait aussi bien que sa voix au téléphone, et nos fréquences qui traversaient les Etats-Unis pouvaient se promettre des cendres sur des champs de bataille.

Rien ne me faisait plus de bien que ses recherches.

Parfois, elle me manquait, avec sa voix trop aiguë pour moi et sa manière de faire tout très bruyamment. Alicia riait fort quand je ne riais qu’avec le son d’une porte qui grince. Alicia s’en fichait. Les années étaient passées, et elle était un sentiment confortable d’espéré, d’attendu et de routine. Rien ne sortait des clous. Elle allait être heureuse de me voir. Nous allions nous embrasser. Tout était parfaitement normal ainsi, à l’exception près qu’elle aimait elle aussi les papillons, et toutes ses choses que j’ignorai si c’était pour faire semblant, exprès ou pour de vrai. Elle était derrière son écran de fumée, avec des ailes de fée à mes yeux et des papillons crevés derrière le verre, probablement celui des lunettes que je me refusais de mettre. Quand les Chasseurs m’ont approché, j’ai tu l’information. Lui dire, ce serait venir troubler l’horloge, venir mettre un grain de poussière dans le mécanisme. Elle chancellerait, deviendrait étrange, et son masque de porcelaine était fragile, à Alicia.
Je verrai ses yeux étinceler, et remarquerait qu’ils n’avaient pas réellement de reflets clairs.

Rien ne m’est plus étrange que ta main qui me laisse couler
Ce jour-là, je me sentais prêt à lui en parler. Ils m’avait accepté. J’y avais trouvé une famille. Nous étions ensemble depuis des années ; paraît qu’un moment, on présente sa famille. J’ai jamais pu lui présenter la mienne, à Alicia. Le sourire aux lèvres, je lui dirai.

« Chérie, tu te rappelles des types dont je t’avais parlé ? »

Il paraît que c’est comme ça, qu’il faut faire. Bien confortablement, je continue à essuyer des fourchettes jusqu’à qu’aucune trace de savon ne vienne les pourrir. Son appartement n’avait pas changé, mis à part qu’une de mes brosses à dent avait trouvé sa place dans son gobelet dans la salle de bain, après six mois.

« C’est des gars plutôt comme nous. Un peu énervés aussi, loin d’être cons. Ils ont été vraiment intéressés par mon projet de thèse. » Le son de la circulation semble assourdissant dans la pièce, ou alors c’est juste moi. « C’est sûrement les seuls, depuis un moment. » je dis avec un léger rire.

Mes chevilles se tournent sur elles-même pour lui faire face. Des années que je voyais régulièrement son visage, et pourtant, chaque détail me donnait l’impression qu’elle pourrait être l’inconnue avec qui je la trompe un peu chaque jour.

« Ils cherchent du monde, et je pense vraiment que tes recherches peuvent les intéresser. Je leur ai dis que t’étais brillante, et que moi, je croyais aussi que t’apporterais un truc cool là-bas. »

Mes mains viennent dégager les cheveux de son visage. J’en scrute tous les traits. Si nos familles n’existaient plus, on en trouvera une autre.

Rien ne me ferait plus de bien que nous voir couler.


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