- Viktoria KonstantinovaMEMBRE ◊ ORDRE DE CAÏN
- Personnage◊ :Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 118Âge : 31Nombre de dés : 2 dés en hypnose et en contrôle sensoriel, 1 en contrôle sonoreRésidence : Washington / EdgewoodProfession : Générale de la garde royale de NydarosFaceclaim : Brie LarsonPouvoirs/capacités : Compétences martiales, hypnose, contrôle sensoriel et base de contrôle sonoreCrédits : avatar Lady EilieDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Azur / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 300Joueur•se
(G.I.) Viki / It's a dangerous business, going out your door
Mer 28 Déc 2022 - 17:46
Je n’ai jamais aimé plus que ça la musique.
J’aimerai pouvoir me justifier par mon espèce : dire que les sons sont bien différents sous l’Océan, que mes pouvoirs me donnent une sensibilité bien trop forte et que ma culture, en fait, est bien différente. Mais le fait que tant de mes semblables soient mélomanes semblent clairement me contredire. Cela doit donc être un caractère propre, un rejet des surcharges sensorielles, un désamour pour ce qui sort de la narration pure et une émotivité avant tout visuelle. Je ne déteste pas, mais je ne recherche pas à avoir du son pendant mes entraînements, mes soirées ou tout autre moment où mes proches semblent adorer ça.
Je n’ai jamais aimé plus que ça la musique mais il y a une personne qui me fait changer d’avis. Il y a plusieurs années, alors que je commençais à être chercheuse associée à l’université de la Nouvelle-Orléans, j’avais suivi des camarades de BU dans une soirée à Ponchartrain. Je me disais que la camaraderie universitaire ne devait pas être bien différente de celles militaires et que les soirées devaient être le meilleur lieu pour me lier (je me trompais : mais c’est une autres histoire). Le bar avait la particularité d’offrir sa scène et dessus il y avait Dani. Cela m’avait d’abord paru une très mauvaise idée pour pouvoir discuter entres rats de bibliothèque de nos différentes théories quant à la cause du détournement de la quatrième croisade mais j’ai au final été moi-même détournée des eaux universitaires. Non sans voir l’ironie d’une sirène charmée par un chant, j’ai été happée par l’univers, les paroles et les mélodies de l’artiste.
Une fois son concert terminé, je m’étais élancée pour lui parler, la soirée entière, de tout et de rien. Les semaines ont passées, et, toujours, ce bar était un lieu où je savais pouvoir trouver poésie et intérêt. Au fil des années, c’est vraiment le mot amitié qui est apparu. Certes, mes engagements nous séparent souvent des mois entiers, certes, je sais que je ne sais pas tout sur elle, certes, elle sait que je n’aurai jamais pour elle la loyauté que j’ai pour Scylla mais cela n’affaiblissait pas l’engagement que nous avions l’une pour l’autre.
Et il y a un autre cas où j’aime énormément la musique. C’est encore lié à Dani, mais ce n’est pas la sienne cette fois. Au bout d’un moment, nous avons fini par arrêter de nous voir dans des bars, et nous nous sommes retrouvées dans nos domiciles respectifs. Elle a tenté de me faire découvrir les éléments de la culture terrestre que mon père ne m’avait pas montré. Et, ce que j’ai le plus aimé, c’est la trilogie du Seigneur des Anneaux. Depuis, c’est devenu notre tradition.
« OK : j’ai les sushis exactement comme on les fait à Nydaros, le jus de grenade avec des verres qu’on dirait qu’ils ont été fait à Loth Lorien et j’espère que t’as mis la clim parce que mon déguisement de Nazgul tient super chaud. »
Oui, Eowyn l’année dernière, c’était un peu trop facile quand on a accès quotidien à des armures et des épées.
« Bien, Madame Winters, voyez vous une raison pour ne pas lancer le film ? Si oui, parlez maintenant ou taisez vous pendant l’intégralité des trois films en version longue. »
J’ai hâte d’être bercée par la musique rassurante de la Comté.
J’aimerai pouvoir me justifier par mon espèce : dire que les sons sont bien différents sous l’Océan, que mes pouvoirs me donnent une sensibilité bien trop forte et que ma culture, en fait, est bien différente. Mais le fait que tant de mes semblables soient mélomanes semblent clairement me contredire. Cela doit donc être un caractère propre, un rejet des surcharges sensorielles, un désamour pour ce qui sort de la narration pure et une émotivité avant tout visuelle. Je ne déteste pas, mais je ne recherche pas à avoir du son pendant mes entraînements, mes soirées ou tout autre moment où mes proches semblent adorer ça.
Je n’ai jamais aimé plus que ça la musique mais il y a une personne qui me fait changer d’avis. Il y a plusieurs années, alors que je commençais à être chercheuse associée à l’université de la Nouvelle-Orléans, j’avais suivi des camarades de BU dans une soirée à Ponchartrain. Je me disais que la camaraderie universitaire ne devait pas être bien différente de celles militaires et que les soirées devaient être le meilleur lieu pour me lier (je me trompais : mais c’est une autres histoire). Le bar avait la particularité d’offrir sa scène et dessus il y avait Dani. Cela m’avait d’abord paru une très mauvaise idée pour pouvoir discuter entres rats de bibliothèque de nos différentes théories quant à la cause du détournement de la quatrième croisade mais j’ai au final été moi-même détournée des eaux universitaires. Non sans voir l’ironie d’une sirène charmée par un chant, j’ai été happée par l’univers, les paroles et les mélodies de l’artiste.
Une fois son concert terminé, je m’étais élancée pour lui parler, la soirée entière, de tout et de rien. Les semaines ont passées, et, toujours, ce bar était un lieu où je savais pouvoir trouver poésie et intérêt. Au fil des années, c’est vraiment le mot amitié qui est apparu. Certes, mes engagements nous séparent souvent des mois entiers, certes, je sais que je ne sais pas tout sur elle, certes, elle sait que je n’aurai jamais pour elle la loyauté que j’ai pour Scylla mais cela n’affaiblissait pas l’engagement que nous avions l’une pour l’autre.
Et il y a un autre cas où j’aime énormément la musique. C’est encore lié à Dani, mais ce n’est pas la sienne cette fois. Au bout d’un moment, nous avons fini par arrêter de nous voir dans des bars, et nous nous sommes retrouvées dans nos domiciles respectifs. Elle a tenté de me faire découvrir les éléments de la culture terrestre que mon père ne m’avait pas montré. Et, ce que j’ai le plus aimé, c’est la trilogie du Seigneur des Anneaux. Depuis, c’est devenu notre tradition.
« OK : j’ai les sushis exactement comme on les fait à Nydaros, le jus de grenade avec des verres qu’on dirait qu’ils ont été fait à Loth Lorien et j’espère que t’as mis la clim parce que mon déguisement de Nazgul tient super chaud. »
Oui, Eowyn l’année dernière, c’était un peu trop facile quand on a accès quotidien à des armures et des épées.
« Bien, Madame Winters, voyez vous une raison pour ne pas lancer le film ? Si oui, parlez maintenant ou taisez vous pendant l’intégralité des trois films en version longue. »
J’ai hâte d’être bercée par la musique rassurante de la Comté.
_________________
MY KNUCKLES WERE
BRUISED LIKE VIOLETS
- Dani WintersMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
◊◊◊
Pseudo / Pronoms : YaekoMessages : 51Résidence : Nouvelle OrléansProfession : Musicienne, professeur de musiqueFaceclaim : Cari FletcherPouvoirs/capacités : IntuitionsCrédits : LilouloveDisponibilité RP : OpenMulticomptes : Selah MonroePoints : 200Joueur•se
Re: (G.I.) Viki / It's a dangerous business, going out your door
Mer 15 Nov 2023 - 1:25
It's a dangerous business, going out your door ◊ @Viktoria Konstantinova
On peut dire que t'as toujours été douée pour faire du social. C'est naturel chez toi, comme le fait de respirer ou de chanter. Il faut dire que tu ne te prends pas vraiment la tête, appréhendant au feeling chacune des rencontres que tu fais. En chantant dans des bars, t'es forcément exposée à de nouvelles personnes, de nouvelles conversations, et tu te félicites de savoir garder une certaine distance la plupart du temps. Tout le monde ne peut devenir ton ami. Ce ne serait pas raisonnable, surtout pour une sorcière au vieillissement sacrément ralenti. Tu préfères marquer les esprits le temps d'une soirée, et être oubliée le lendemain. Un peu comme un coup d'un soir amical, si ça existe. Ton cercle d'amis est donc très réduit, surtout depuis la guerre. Mais voilà, une exception s'est présentée il y a quelques années : Viktoria. Ça a commencé comme avec les autres : une soirée, un premier échange, qui au final n'a pas été le dernier. Tu ne saurais même plus expliquer comment, mais au fil du temps, vous êtes devenues amies, et lorsque Viktoria est de passage vous aimez faire quelques trucs ensemble. C'est toujours sympa et sans prise de tête, avec la sirène. Tu ne prétends pas la connaitre entièrement, et inversement, mais vous êtes la preuve vivante qu'une amitié ne se résume pas à ça.
Ainsi, vous avez vos petits rituels, dont un qu'il serait inconcevable d'oublier : votre marathon de la trilogie du Seigneur des Anneaux. Une histoire que vous appréciez toutes les deux, au point de pousser le délire plus loin : des déguisements, des petits plats aux références bien marquées, et même un peu de décoration. Cela fait partie de votre tradition, alors pas question de faire les choses à moitié. D'ailleurs, t'as pas pu t'empêcher de pouffer en voyant Viktoria dans son déguisement de Nazgul. Tu ne t'y attendais pas, mais il faut avouer qu'il est réussi, et que ça lui donne un air plutôt mystérieux. « C'est déjà fait, mais je vais l'augmenter un peu, sinon j'vais aussi transpirer sous ma barbe. » Ouais, t'as pas joué la carte la plus glamour, avec ton imitation de Gandalf, mais après tout vous n'êtes pas là pour ça ! « La nourriture est sur la table, le gâteau de miel façon Beorn est sorti du four, la peluche grandeur nature de Gollum est avec nous... Tout me parait prêt cheffe ! » lances-tu en t'enfonçant déjà dans le canapé, alors que le premier film débute enfin. Cet univers, cette ambiance... chaque année, tu te fais la réflexion qu'ils t'ont manqué, et la présence agréable de Viktoria ne fait que renforcer cette certitude. T'avais déjà la trentaine lorsque ce film est sorti, mais ça te laisse tout de même nostalgique de cette époque. « Je n'ai toujours pas le droit de citer les répliques en même temps que les personnages ? » murmures-tu avec malice, adressant une oeillade coupable à l'autre femme. Tu sais que c'est agaçant, mais bon sang que c'est tentant ! Chaque année, juste pour le plaisir, tu retentes ta chance, mais Viktoria sait certainement que pour son bien, elle a plutôt intérêt à continuer de refuser !
Ainsi, vous avez vos petits rituels, dont un qu'il serait inconcevable d'oublier : votre marathon de la trilogie du Seigneur des Anneaux. Une histoire que vous appréciez toutes les deux, au point de pousser le délire plus loin : des déguisements, des petits plats aux références bien marquées, et même un peu de décoration. Cela fait partie de votre tradition, alors pas question de faire les choses à moitié. D'ailleurs, t'as pas pu t'empêcher de pouffer en voyant Viktoria dans son déguisement de Nazgul. Tu ne t'y attendais pas, mais il faut avouer qu'il est réussi, et que ça lui donne un air plutôt mystérieux. « C'est déjà fait, mais je vais l'augmenter un peu, sinon j'vais aussi transpirer sous ma barbe. » Ouais, t'as pas joué la carte la plus glamour, avec ton imitation de Gandalf, mais après tout vous n'êtes pas là pour ça ! « La nourriture est sur la table, le gâteau de miel façon Beorn est sorti du four, la peluche grandeur nature de Gollum est avec nous... Tout me parait prêt cheffe ! » lances-tu en t'enfonçant déjà dans le canapé, alors que le premier film débute enfin. Cet univers, cette ambiance... chaque année, tu te fais la réflexion qu'ils t'ont manqué, et la présence agréable de Viktoria ne fait que renforcer cette certitude. T'avais déjà la trentaine lorsque ce film est sorti, mais ça te laisse tout de même nostalgique de cette époque. « Je n'ai toujours pas le droit de citer les répliques en même temps que les personnages ? » murmures-tu avec malice, adressant une oeillade coupable à l'autre femme. Tu sais que c'est agaçant, mais bon sang que c'est tentant ! Chaque année, juste pour le plaisir, tu retentes ta chance, mais Viktoria sait certainement que pour son bien, elle a plutôt intérêt à continuer de refuser !
code par EXORDIUM. | Images par
daily-hundred
daily-hundred
- Viktoria KonstantinovaMEMBRE ◊ ORDRE DE CAÏN
- Personnage◊ :Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 118Âge : 31Nombre de dés : 2 dés en hypnose et en contrôle sensoriel, 1 en contrôle sonoreRésidence : Washington / EdgewoodProfession : Générale de la garde royale de NydarosFaceclaim : Brie LarsonPouvoirs/capacités : Compétences martiales, hypnose, contrôle sensoriel et base de contrôle sonoreCrédits : avatar Lady EilieDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Azur / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 300Joueur•se
Re: (G.I.) Viki / It's a dangerous business, going out your door
Mer 29 Nov 2023 - 21:36
C’est toujours très étonnant de voir deux personnes aussi différentes que nous deux être à ce point au diapason. Peut-être parce que nous faisons toutes les deux les actions que personne ne nous aurait vu faire à l’origine. Qui penserait voir la fière et froide générale des armées de Nydaros sur un canapé avec les mains pleines de miel ? Qui croirait que la belle et extravertie chanteuse de la Nouvelle-Orléans passerait un samedi soir à regarder trois films de trois heure de long ? Nous ne sommes clairement pas les BFF qui pourraient passer leur vies en commun, mais nos traditions en disent long sur qui nous sommes, dans cette relation et comme personnes.
Franchement, entre la peluche Gollum et le sex-appeal de nos costumes, on devrait vraiment proposer à nos dates OKCupid de venir la prochaine fois, elles seraient ravies.
Beaucoup de gens avec qui je travaille seraient surpris de me voir aussi détendue. Je leur répondrai qu’ils ne sont pas Dani. Elle, elle a la sagesse de Gandalf, la loyauté de Boromir, la bonne humeur de Gimli, la grâce de Legolas, la joie des hobbits et la beauté d’Aragorn. Alors, quand elle me demande quelque chose, je ne peux que sourire sous ma capuche de Nazgul, en essayant d’apparaître sinistre et sévère quand je suis seulement amusée et contente d’être là.
Allez : on a qu’à dire qu’on a le droit de dire les répliques des personnages dans lesquels on est déguisées.
Un rapide regard vers son costume de personnage principal de ce premier film, puis vers le mien, d’antagoniste muet et je rigole encore plus en ajoutant :Tu fais une bonne affaire, la barbue.
Le sérieux revient quand le film commence. Je me tais pendant tout le prologue puis chez les hobbits, dévorant les gâteaux et ne laissant échapper des soupires éloquents que quand Arwen apparaît à l’écran. Puis vient le moment de la formation de la Communauté à Fondcombe et je me permets de mettre en pause.
Dis. Toi et moi, on est pas du genre à avoir des communautés. On agit seules, pour celles et ceux qu’on aime, mais seules. Tu penses qu’on a tort ?
Oui : on est parti rapidement loin de la féerie de la Comté, mais c’est aussi l’intérêt de toujours revoir le même film : c’est de comprendre au fur et à mesure ce qu’il dit sur qui nous sommes.
Beaucoup de gens avec qui je travaille seraient surpris de me voir aussi détendue. Je leur répondrai qu’ils ne sont pas Dani. Elle, elle a la sagesse de Gandalf, la loyauté de Boromir, la bonne humeur de Gimli, la grâce de Legolas, la joie des hobbits et la beauté d’Aragorn. Alors, quand elle me demande quelque chose, je ne peux que sourire sous ma capuche de Nazgul, en essayant d’apparaître sinistre et sévère quand je suis seulement amusée et contente d’être là.
Un rapide regard vers son costume de personnage principal de ce premier film, puis vers le mien, d’antagoniste muet et je rigole encore plus en ajoutant :
Le sérieux revient quand le film commence. Je me tais pendant tout le prologue puis chez les hobbits, dévorant les gâteaux et ne laissant échapper des soupires éloquents que quand Arwen apparaît à l’écran. Puis vient le moment de la formation de la Communauté à Fondcombe et je me permets de mettre en pause.
Oui : on est parti rapidement loin de la féerie de la Comté, mais c’est aussi l’intérêt de toujours revoir le même film : c’est de comprendre au fur et à mesure ce qu’il dit sur qui nous sommes.
_________________
MY KNUCKLES WERE
BRUISED LIKE VIOLETS
- Dani WintersMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
◊◊◊
Pseudo / Pronoms : YaekoMessages : 51Résidence : Nouvelle OrléansProfession : Musicienne, professeur de musiqueFaceclaim : Cari FletcherPouvoirs/capacités : IntuitionsCrédits : LilouloveDisponibilité RP : OpenMulticomptes : Selah MonroePoints : 200Joueur•se
Re: (G.I.) Viki / It's a dangerous business, going out your door
Dim 17 Déc 2023 - 1:37
It's a dangerous business, going out your door ◊ @Viktoria Konstantinova
À l'entente de la réplique de ta comparse, tu ne retiens pas un rire franc. Putain, qu'est-ce que ça serait drôle, de ramener des dates à une soirée pareille. Pas sûre que ça amuse autant les personnes concernées, mais au moins ça leur laisserait un souvenir... indélébile. Surtout quand tu vois Viktoria hors de son costume, dans la vie de tous les jours. Elle dégage une telle classe, qu'il semble presque impossible de la percevoir autrement quand on a pas connaissance de vos petits rituels. C'est un privilège en quelques sortes, qui t'est réservé, et qui fait que tu ne peux pas t'empêcher de sourire depuis que vous êtes là. Ta barbe de vieillard le cache un peu, mais ça se devine certainement à tes yeux et au timbre léger de ta voix. « Franchement, si l'une reste jusqu'à la fin, c'est que c'est la bonne. » Ce sera pour une prochaine fois, peut-être, car le film débute déjà. Cela signifie aussi que tu peux poser la même question que tous les ans à ton amie, celle qui te permettra (ou pas) d'être un petit peu chiante au cours de ces trois films. Devant son imitation peu convaincante de Nazgul, tu te retiens de sourire encore plus, pour finalement faire un petit sursaut de joie sur le canapé lorsque la blonde propose un compromis tout à fait satisfaisant. Effectivement, ton choix hasardeux de costume est plutôt bon. C'est l'inverse du sien, mais t'as compris au fil du temps que Viktoria ne ressent pas le même besoin de réciter par coeur chaque réplique de la saga. « Yahou ! Je savais que tu finirais par céder ! » Tu comptes pas tant en abuser, juste ce qu'il faut, jusqu'à être totalement absorbée par l'univers de cette saga mythique.
Le film avance, et tu ne manques pas les réactions de ta comparse lors de certaines scènes, ou plutôt l'apparition de certains personnages. C'est vrai que les personnages féminins ne sont pas les plus mis en avant, mais il y en a quand même quelques uns plutôt plaisants à suivre. Pour toi, c'est surtout les scènes d'action, qui te secouent. T'as tendance à les vivre à fond, comme s'il s'agissait de la première fois. Après tout, vous avez connu cette peur, d'être capturées et terrassées par des forces supérieures. Cette pensée te percute tout juste lorsque Viktoria met le film sur pause. Immédiatement, ton regard se dirige vers elle. C'est plutôt inhabituel, surtout après aussi peu de temps. Tes sourcils se froncent légèrement lorsque ton amie aborde un sujet bien plus profond que ce à quoi ton cerveau s'était préparé. C'est sûrement cette scène qui marque l'union de personnes pourtant si différentes, qui a poussé la blonde à se questionner ainsi. « Tort ? Non, je ne dirais pas ça. On s'en est sorties, on s'en sort toujours, alors c'est que ça doit bien fonctionner. » Vous avez peut-être eu de la chance, peut-être pas. T'as beau avoir des intuitions, tu ne peux malgré tout pas savoir comment les choses se seraient passées si vous aviez fait des choix différents. Si vous vous étiez reposées sur vos proches, sur votre unité, pour traverser les épreuves passées. « Mais... notre monde change. Je crois qu'il s'assombrit. Peut-être que faire cavalier seul ne suffira plus à l'avenir. » C'est une certitude qui est née au creux de ta poitrine ces derniers temps. Tu ne te sens pas vraiment en sécurité, et le pire est que tu ne saurais pas dans quelle direction guetter le danger. « Le truc c'est que, quand on a l'habitude d'agir seul, c'est dur d'envisager les choses autrement. Ça ne te ferait pas peur, Vik ? » Vous n'êtes pas dans un film. Tout le monde n'accepterait pas de s'unir, et le pouvoir de l'amitié n'y a pas sa place. Alors ouais, c'est effrayant, car peu importe le choix que vous ferez à l'avenir, il pourra y avoir des conséquences.
Le film avance, et tu ne manques pas les réactions de ta comparse lors de certaines scènes, ou plutôt l'apparition de certains personnages. C'est vrai que les personnages féminins ne sont pas les plus mis en avant, mais il y en a quand même quelques uns plutôt plaisants à suivre. Pour toi, c'est surtout les scènes d'action, qui te secouent. T'as tendance à les vivre à fond, comme s'il s'agissait de la première fois. Après tout, vous avez connu cette peur, d'être capturées et terrassées par des forces supérieures. Cette pensée te percute tout juste lorsque Viktoria met le film sur pause. Immédiatement, ton regard se dirige vers elle. C'est plutôt inhabituel, surtout après aussi peu de temps. Tes sourcils se froncent légèrement lorsque ton amie aborde un sujet bien plus profond que ce à quoi ton cerveau s'était préparé. C'est sûrement cette scène qui marque l'union de personnes pourtant si différentes, qui a poussé la blonde à se questionner ainsi. « Tort ? Non, je ne dirais pas ça. On s'en est sorties, on s'en sort toujours, alors c'est que ça doit bien fonctionner. » Vous avez peut-être eu de la chance, peut-être pas. T'as beau avoir des intuitions, tu ne peux malgré tout pas savoir comment les choses se seraient passées si vous aviez fait des choix différents. Si vous vous étiez reposées sur vos proches, sur votre unité, pour traverser les épreuves passées. « Mais... notre monde change. Je crois qu'il s'assombrit. Peut-être que faire cavalier seul ne suffira plus à l'avenir. » C'est une certitude qui est née au creux de ta poitrine ces derniers temps. Tu ne te sens pas vraiment en sécurité, et le pire est que tu ne saurais pas dans quelle direction guetter le danger. « Le truc c'est que, quand on a l'habitude d'agir seul, c'est dur d'envisager les choses autrement. Ça ne te ferait pas peur, Vik ? » Vous n'êtes pas dans un film. Tout le monde n'accepterait pas de s'unir, et le pouvoir de l'amitié n'y a pas sa place. Alors ouais, c'est effrayant, car peu importe le choix que vous ferez à l'avenir, il pourra y avoir des conséquences.
code par EXORDIUM. | Images par
daily-hundred
daily-hundred
- Viktoria KonstantinovaMEMBRE ◊ ORDRE DE CAÏN
- Personnage◊ :Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 118Âge : 31Nombre de dés : 2 dés en hypnose et en contrôle sensoriel, 1 en contrôle sonoreRésidence : Washington / EdgewoodProfession : Générale de la garde royale de NydarosFaceclaim : Brie LarsonPouvoirs/capacités : Compétences martiales, hypnose, contrôle sensoriel et base de contrôle sonoreCrédits : avatar Lady EilieDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Azur / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 300Joueur•se
Re: (G.I.) Viki / It's a dangerous business, going out your door
Ven 19 Jan 2024 - 16:24
Sans oublier de dévorer quelques lembas, je souris devant l’enthousiasme toujours renouvelé de Dani lors des scènes d’action telles que la course poursuite contre les Nazguls. C’était bien l’avantage du Seigneur des Anneaux : les amatrices de films bavards et contemplatifs comme moi peuvent partager le canapé avec celles qui préfèrent, comme la chère sorcière, l’adrénaline et les musiques furieuses. Je n’ai réussi à supporter que l’un des films Fast and Furious et je ne pense pas que la musicienne pourrait résister de s’endormir devant Sometimes I think about dying. Alors on a au moins cette communauté devant l’univers de Tolkien afin de rêver et de se questionner ensemble.
On s'en est sorties, on s'en sort toujours, alors c'est que ça doit bien fonctionner.
Voilà une maxime que je n’ai pas, à première vue, envie de réfuter. Les gènes restent, comme le nom : Viktoria doit être victorieuse, elle l’a été par ses actions alors je devrai continuer à suivre ce chemin qui a fait ses preuves sans me poser trop de questions. Pourtant, comme Dani le propose et comme je sens qu’il le faut, je me pose ces questions. Comme Aragorn et ses compagnons, nous sommes confrontés à des maux anciens et nouveaux, à des périls plus grands que ce que nous n’avons jamais connus. Que devons nous changer ? Alors que Galadriel apparaît à l’écran, je m’insurge en grognant :
C’est clair : j’aurai toujours peur de servir quelqu’un de mauvais. Tu vois, ça serait bien plus facile de croire en la Communauté ou quoi si on avait des reines comme elle. Je veux dire, eux ils ont Cate Blanchett immortelle qui amadoue les nains alors que nous on se tape Cordelia Kane et Cicero quoi…
Je garde évidemment hors de ma bouche les noms de Scylla et de Cain afin de ne pas charger la conscience de mon amie avec des secrets qui ne la concernent pas. Ma colère envers un ordre que je ne supporte plus, toutefois, s’entend bel et bien. J’essaye donc de placer plus de nourriture et moins de grognements dans ma bouche jusqu’à ce que Gandalf tombe entraîné par le Balrog dans les tréfonds de la Moria. Je me jette sur mon amie à l’autre bout du canapé pour attraper ses épaules dramatiquement en criant :
Nooooooon ! GanDani, tu étais si jeun… Non si bien habi… Enfin, tu ne méritais pas de mourir comme ça mon amie!
Les yeux pétillants de joie je continue sur mes questions trop profondes pour suivre des bêtises pareilles :
Si tu pouvais faire comme lui, mourir et revenir dans une meilleure version de toi, tu crois que tu serais comment ? Moi… moi je pense que c’est une Viktoria qui ne se battrait plus. Elle parlerait juste, sans même utiliser l’hypnose, et tout le monde arrêterait de se battre.
Je me lève, agitant dramatiquement mes bras pour présenter cette meilleure moi :
Ce serait : Viktoria la Bavarde !
Avec un léger rire, je me replonge dans le canapé en rêvant à une paix que même Tolkien n’aurait pas écrite.
On s'en est sorties, on s'en sort toujours, alors c'est que ça doit bien fonctionner.
Voilà une maxime que je n’ai pas, à première vue, envie de réfuter. Les gènes restent, comme le nom : Viktoria doit être victorieuse, elle l’a été par ses actions alors je devrai continuer à suivre ce chemin qui a fait ses preuves sans me poser trop de questions. Pourtant, comme Dani le propose et comme je sens qu’il le faut, je me pose ces questions. Comme Aragorn et ses compagnons, nous sommes confrontés à des maux anciens et nouveaux, à des périls plus grands que ce que nous n’avons jamais connus. Que devons nous changer ? Alors que Galadriel apparaît à l’écran, je m’insurge en grognant :
Je garde évidemment hors de ma bouche les noms de Scylla et de Cain afin de ne pas charger la conscience de mon amie avec des secrets qui ne la concernent pas. Ma colère envers un ordre que je ne supporte plus, toutefois, s’entend bel et bien. J’essaye donc de placer plus de nourriture et moins de grognements dans ma bouche jusqu’à ce que Gandalf tombe entraîné par le Balrog dans les tréfonds de la Moria. Je me jette sur mon amie à l’autre bout du canapé pour attraper ses épaules dramatiquement en criant :
Les yeux pétillants de joie je continue sur mes questions trop profondes pour suivre des bêtises pareilles :
Je me lève, agitant dramatiquement mes bras pour présenter cette meilleure moi :
Avec un léger rire, je me replonge dans le canapé en rêvant à une paix que même Tolkien n’aurait pas écrite.
_________________
MY KNUCKLES WERE
BRUISED LIKE VIOLETS