- Jade Griffin-KnightADMIN ◊ ORDRE DE CAÏN
- Personnage◊ :
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Pseudo / Pronoms : evy / elleMessages : 189Âge : 151 ansRésidence : la nouvelle-orléans, pas vraiment par choixProfession : horloger, gardien des aiguilles du tempsFaceclaim : freddy carterPouvoirs/capacités : djinn, maître des illusionsCrédits : adamantium (aesthethic), ostara goddess (avatar)Disponibilité RP : disponible ÷Multicomptes : rhea la pile électrique & scylla la princesse des coquillagesPoints : 87Joueur•se
SPADED HEART ÷ your beauty never ever scared me
Mar 7 Fév 2023 - 15:09
your beauty never ever scared me “We were scanning the cities, walking to greater dues but besides all the glamour all we got was bruised. But through all the sorrow, we were riding high and the truth of the matter is I had to let you go, let you go” |
T’as oublié sa commande de café.
C’est bizarre que ce soit ça qui te fasse chier sur le moment, alors qu’il y a mille autres raisons d’exploser. Mais c’est un peu ça ton problème : t’exploses jamais vraiment, alors tu te retrouves nez-à-nez avec tes pensées inadéquates. Tu regardes Morrigan à ce comptoir, t’observes ses lèvres bouger et tu sais pas ce qu’elle commande. A l’époque, t’aurais commandé pour elle ; peut-être même que t’aurais même pas eu à lui demander. T’aurais su quoi faire, selon son humeur, selon la saison, selon la température, selon l’alignement des planètes et la position des étoiles. T’étais cartographe de son monde et t’avais tracé toutes les lignes de votre territoire, jusqu’aux tranchées pour partir en guerre. Aujourd’hui t’es à peine spectateur, parce que t’es le serviteur d’une nouvelle reine – mais ça ne t’empêche pas d’avoir le cœur piqué au vif.
Tu penses au fait que t’as cru ne jamais la revoir, puis tu penses au fait que c’est super cliché de penser ça. Ça t’empêche pas d’y penser pour autant – mais il y a de quoi penser que tu penses trop.
Ça n’a pas été difficile de la retrouver, une fois que t’as appris qu’elle était vivante. Comme quoi. Le temps n’a aucune prise sur elle, elle est éthérée, sibylline, et tous ces jolis mots qu’on utilise sans jamais vraiment en saisir le sens. Morrigan se retourne, ses doigts blancs fermement enroulés autour de son gobelet en carton, et les tiens se referment sur le métal froid du briquet que tu gardes dans la poche.
Tu voudrais aller à elle mais rien ne bouge, alors c’est elle qui vient à toi, sans te quitter du regard. Tu serres si fort la roulette du briquet que tu la sens s’imprimer dans ton pouce. “You’re here.” Tu voudrais la toucher, mais t’oses pas. Si c’est un mirage ou une illusion tu t’en remettras pas. “You’re actually here.” T’aurais pu t’en douter, Jasper ne fait jamais de promesses ou de menaces dans le vent. Heureusement que tu sais que ça ne l’empêchera pas de récolter la tempête.
C’est bizarre que ce soit ça qui te fasse chier sur le moment, alors qu’il y a mille autres raisons d’exploser. Mais c’est un peu ça ton problème : t’exploses jamais vraiment, alors tu te retrouves nez-à-nez avec tes pensées inadéquates. Tu regardes Morrigan à ce comptoir, t’observes ses lèvres bouger et tu sais pas ce qu’elle commande. A l’époque, t’aurais commandé pour elle ; peut-être même que t’aurais même pas eu à lui demander. T’aurais su quoi faire, selon son humeur, selon la saison, selon la température, selon l’alignement des planètes et la position des étoiles. T’étais cartographe de son monde et t’avais tracé toutes les lignes de votre territoire, jusqu’aux tranchées pour partir en guerre. Aujourd’hui t’es à peine spectateur, parce que t’es le serviteur d’une nouvelle reine – mais ça ne t’empêche pas d’avoir le cœur piqué au vif.
Tu penses au fait que t’as cru ne jamais la revoir, puis tu penses au fait que c’est super cliché de penser ça. Ça t’empêche pas d’y penser pour autant – mais il y a de quoi penser que tu penses trop.
Ça n’a pas été difficile de la retrouver, une fois que t’as appris qu’elle était vivante. Comme quoi. Le temps n’a aucune prise sur elle, elle est éthérée, sibylline, et tous ces jolis mots qu’on utilise sans jamais vraiment en saisir le sens. Morrigan se retourne, ses doigts blancs fermement enroulés autour de son gobelet en carton, et les tiens se referment sur le métal froid du briquet que tu gardes dans la poche.
Tu voudrais aller à elle mais rien ne bouge, alors c’est elle qui vient à toi, sans te quitter du regard. Tu serres si fort la roulette du briquet que tu la sens s’imprimer dans ton pouce. “You’re here.” Tu voudrais la toucher, mais t’oses pas. Si c’est un mirage ou une illusion tu t’en remettras pas. “You’re actually here.” T’aurais pu t’en douter, Jasper ne fait jamais de promesses ou de menaces dans le vent. Heureusement que tu sais que ça ne l’empêchera pas de récolter la tempête.
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