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Caliban Mandrake
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Nom rebelle : BYZANCE
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Résidence : WASHINGTON ❋ en transit entre toutes les planques établies par la Résistance
Profession : FUGITIF ❋ anciennement greffier
Faceclaim : Sam Claflin
Pouvoirs/capacités : NYMPHE ❋ guide parmi les vents et les souffles
Crédits : unfinishedfairytales (ava), adamantium (aes cal), self (aes caeliban).
Disponibilité RP : Alec, Caelan, Erin, Shoshana, Viktoria, toi ?
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Sam 25 Fév 2023 - 23:47
yours forever 'til forever falls apart
caeliban iii

Out on our own, dreamin' in a world that we both know is out of our control, but if shit hits the fan, we're not alone. If the tide takes California, I'm so glad I got to hold ya and if the sky falls from Heaven above I know I had the best time fallin' into love. We've been livin' on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime givin' you my heart : I swear that I'll be yours forever, 'til forever falls apart.


Caelan.

J’ai ton prénom gravé dans la poitrine, les balbutiements de mon cœur qui veut pas trouver le repos. Depuis des mois, j’ai la sensation curieuse d’être en apnée, de pas parvenir à respirer. Ma cage thoracique prend des airs de désert brûlant, et je me réveille parfois la nuit, avec la fièvre, en t’appelant.

Caelan.

La première fois où on s’est vus, je trouvais ça drôle que ton prénom ressemble un peu au mien. T’avais ce regard un peu perdu, un peu hagard. Quand on s’est mis à discuter, t’as eu un air un peu gêné, comme si tu t’attendais pas à ce que quelqu’un puisse s’intéresser à toi. Comme si c‘était la première fois. Moi, j’étais qu’un jeune étudiant en droit débarqué dans la capitale, avec mon vieil accent texan et les convictions qui allaient avec. Et toi, t’as surgi comme un sémaphore, t’as crevé la brume de mon ignorance avec tes yeux comme des lanternes. Je me demande quelquefois si j’aurais pu passer à côté de toi. Ce qui se serait passé si, ce soir-là, mes doigts avaient tenté d’attraper le verre d’à côté au lieu de la même bière que toi et qu’ils s’étaient pas effleurés en promesse des caresses à venir. Je me dis qu’une vie sans ton amitié, honnêtement, ça n’aurait pas fière allure. Les paysages de Catoctin ont cette saveur de liberté parce que j’ai ta présence gardienne qui se tisse à côté de moi.
Je me rappelle encore de ton regard blessé quand j’ai quitté Washington, de ton regard heureux quand j’y suis revenu avec mon deuil en bandoulière et ma colère dans l’abdomen. On avait tellement ri du hasard absurde que ton frère soit guide avec moi, de la chance que c’était de se recroiser comme ça. Dire que notre histoire aurait pu s’arrêter en 2013, avec cette connasse de Sapphire. Je sais pas ce que je serais devenu.
La première fois où on s’est embrassés, j’ai eu l’impression que tout s’écroulait et se reconstruisait en même temps. La carte de l’El Dorado se perdait, mais les sommets de la forêt devenaient de nouveaux trésors. Il y avait un goût d’alcool sur tes lèvres, de sel, et de promesses aussi. Le cœur qui battait la chamade, j’avais pas attendu de comprendre ce qui se passait, j’avais pas écouté la voix de mon père qui me traitait de tapette, j’avais rien entendu que toi. Le lendemain matin, je me suis réveillé le premier. Il y avait un rayon de soleil qui caressait la peau de ta tempe, un début de barbe naissante pendant que tes cils restaient clos. Je sais pas combien de temps je suis resté à te regarder. Quand t’as papillonné des yeux, j’ai fermé les miens pour te faire croire que je dormais toujours, mais je pense que mon sourire idiot t’as vite fait comprendre que non. C’est là que j’ai su.
Je suis pas une tapette, je suis pas gay, ou hétéro, je m’en moque de leurs étiquettes. Ce qu’il y a entre toi et moi, c’est beaucoup plus que des noms pompeux à l’étymologie latine. C’est des courses-poursuites sous la pluie, des textos envoyés à la va-vite entre les rendez-vous importants, des retards au restaurant, des soirées sur le canapé, des matinées à rester, grommelant, dans le lit. C’est une collection de pissenlit qu’on se souffle toujours dessus pour s’amuser à nous regarder, les cheveux nimbés de pistils. C’est des fous rires de gosse, des comédies qu’on regarde toujours aux mêmes dates si on les connaît par cœur, des cravates assorties pour que personne, jamais personne, puisse douter d’à quel point on s’aime.

Caelan.

Je pensais que j’avais aimé, avant toi.
Y avait eu Minh, y en avait eu d’autres, de ces filles sur lesquelles j’avais posé les yeux et les lèvres pour n’en garder qu’une couleur sombre.
J’avais tort. Y a jamais eu aussi puissant, aussi beau que ce qui me lie à toi. Je t’aime pas parce que j’en ai envie, Caelan, je t’aime parce que c’est une nécessité, parce que j’en crèverais s’il venait à t’arriver quelque chose, parce que je veux vieillir avec toi et compter les rides sur ton front, que je supporterais pas que tout ça nous soit arraché.

Caelan.

J’arrête pas de penser à ce que je vais te dire quand je vais te retrouver. J’ai l’impression que nous, c’est fort, mais le regard que tu m’as jeté la dernière fois qu’on s’est croisés, je me dis que j’ai tout gâché. C’est ma faute si Casey est mort. Uniquement la mienne. J’ai été aveuglé par ma colère au lieu de l’être par ton amour, et notre frère à tous les deux est venu y trouver la mort.
J’arrête pas de penser à ce que, toi, tu vas me dire. Les reproches qui vont me pleuvoir dessus. Peut-être la nouvelle que, six mois, c’est bien assez pour m’oublier. Alors, je te regarderai un peu tristement en réalisant que c’était peut-être pas si important. Je te dirais que oui, ça va, et je t’aurai cherché pour rien. Mais je veux pas y croire, Cael.
J’arrête pas de me demander si, toi aussi, tu m’as cherché. Si tu t’es demandé comment j’allais, si je pensais à toi, si t’as été à mon appartement ou partout ailleurs sur la terre. Peut-être que t’es retourné à Catoctin Mountain juste pour voir qu’elle avait brûlé, le feu ravageant la forêt comme j’ai détruit tout ce qu’on avait.

Je sais que rien sera plus jamais comme avant ; mais je peux pas m’empêcher de penser à toi. Partout où je vais, il y a ton nom.

Caelan.

Constantinople.

Ça me fait sourire que, même inconsciemment, même sans se parler, on ait choisi les noms d’une seule et même ville. Je prends ça comme un signe d’espoir, quelque chose d’un peu encourageant pour dissoudre la boule de stress qui s’est tapi dans mon ventre.
Ils m’ont dit que je pourrais te trouver dans cette planque. Ça fait plusieurs jours que je le sais, mais que j’ose pas vraiment y aller. Répétés en boucle dans ma tête, y a les mots que je voudrais te dire. Je suis pas sûr d’y arriver.
Ça fait une bonne dizaine de secondes que je suis planté derrière toi, cette nuque que j’ai trop embrassée pour me priver de la reconnaître. T’as l’air concentré sur quelque chose, et j’ai peur de briser tout ça à la seconde où tu te retourneras. Mes jambes sont d’une matière bizarre, j’ai le ventre rempli de coton.
Et si j’avais rêvé tout ça ? Si j’étais captif des Chasseurs depuis plus longtemps que je pensais, assez longtemps pour m’inviter des belles histoires pour ma sortie ? Si t’étais qu’une projection de moi, une part que j’ai voulu aimer et qui finalement m’a quitté ? Et si la silhouette, devant moi, qui m’a pas entendu rentrer, c’était juste une hypothèse de plus ?

J’ai passé un moment au Nymph Garden, aujourd’hui. Ça s’est relâché, depuis l’époque où j’étais en charge de la coordination des bénévoles. J’y suis resté de longues minutes ; je cherchais quelque chose de précis pour te l’offrir en te retrouvant. C’est pas grand-chose, c’est pas très drôle, mais je me suis dit que ça ferait quelque chose où j’aurais pas besoin de parler.
C’est un pissenlit. Je le tiens serré dans ma main droite. Je sais pas si c’est lui qui tremble ou c’est moi. Le vent est impatient, lui aussi. Il décide que ce sera maintenant ; un par un, les pistils s’envolent pour venir flotter devant toi. Ils décrivent des loopings, comme mon cœur dans mon estomac. Ils tourbillonnent comme des feuilles mortes à l’aune de nos amours passées.
Pris d’une émotion indescriptible, je finis par ouvrir la bouche et y a un murmure qui en sort.

« Constantinople ? »

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Jeu 30 Mar 2023 - 20:38
Caliban Mandrake
Caelan Cearbhall
Just one kiss from you

And when you hold me in your arms, you make me whole

Cobalt. La couleur de ses iris dans lesquels il s’est plongé tant de fois. Un mélange de ciel et de mer, de bonheur et d’affection. Il se souvient de chaque ramification. Comme ils sont plus clair au centre pour s’assombrir aux extrémités. Comme ils s’illuminent un peu plus quand il parle de ses passions, comme ils sont ternes quand il doit endosser son rôle de maitre de l’air alors que les doutes continuent de l’habiter.

Soixante-seize. Le nombre de tâches de rousseurs qui parsèment la peau de son visage. Il les a comptées un matin alors qu’il dormait encore et qu’il s’offrait, innocemment à son regard. Il y avait sa préférée, celle qui avait la forme d’un minuscule cœur, logée juste au-dessus de sa mâchoire. Et la petite constellation qui formait presque une rose, juste sur sa tempe.

Auburn. La teinte de ses cheveux étalés sur l’oreiller, chatouillant son nez, reflétant les rayons du soleil. Ils étaient doux et brillants comme dans une pub pour du shampoing. Ca l’avait toujours fait rire de l’imaginer vanter les bienfaits de son soin capillaire, il se souvient d’avoir vérifié la marque, la première fois qu’il était venu chez lui.

Profonde. La tessiture de sa voix quand il murmure des mots dans son oreille pour l’endormir ou qu’il cherche à se faire entendre. Comme une mélodie savamment travaillée qu’il reproduit sans le moindre effort mais qui le transporte inlassablement dans un tourbillon d’émotion.

Citronnée. L’odeur de son cou après des heures passées au milieu des plantes dont il s’imprègne sans même s’en rendre compte. Un parfum qui le suit à travers les couloirs de leur appartement et sur les coussins de leur canapé.

Salé. Le gout de ses lèvres quand il y dépose les siennes dans un élan d’amour qu’il a cessé de tenter de retenir, se laissant aller à l’insouciance de ceux qui ne se rendent même plus compte de la chance qu’ils ont d’avoir trouvé cette personne avec laquelle ils savent qu’ils se sentiront toujours bien.

Paradisiaque. L’arrondi de ses bras, les courbes de son corps, dans lesquels il vient se loger à la moindre occasion, dans lesquels ils se sent protégé du monde et de son immensité. Comme un repère infaillible toujours prêt à lui offrir un refuge.

Son absence comme une souffrance continuelle. Le souvenir de leur dernier échange planté au milieu du cœur. Il était parti, c’était de sa faute à lui, à cette douleur qu’il n’avait pas su gérer. Il y avait eu la perte de Casey, la tristesse qui l’avait submergé jusqu’à le noyer complètement. Il y avait eu ce besoin de s’isoler pour hurler au monde son désespoir. Et quand il était revenu, il n’y avait plus rien. Plus qu’une forêt vide. Il l’avait arpentée comme un fou, soulevant chaque feuille pour s’assurer qu’il ne pouvait pas s’y cacher, jusqu’à se faire trainer par Ciaran pour partir. Il l’avait cherché depuis, dans tous les recoins du pays. Ses souvenirs tournaient en boucle continuelle dans son esprit. Il ne lâcherait jamais, il finirait par savoir.

Pissenlit. Les fleurs qui symbolisaient ces nombreux moments de complicités, allongés dans les herbes hautes, le sourire aux lèvres et l’innocence au cœur. Les pistils coincés dans vos cheveux emmêlés, les cœurs accrochés comme deux amants que rien ne pourrait séparer. Les pistils qui s’envolent et virevoltent. Les pistils qui s’écrase sur un bureau sans prévenir. Une voix qui résonné dans l’écho vide d’une pièce sans histoire.

Iris cobalt. Soixante-seize tâches de rousseurs. Cheveux auburn. Voix profonde. Odeur citronnée. Gout salé. Courbes paradisiaques. Fleur de pissenlit. Ils sont tous là quand il se retourne pour le voir planté là, juste derrière lui, comme un mirage qui n’aurait jamais été bien loin. « Cal ? » Il interroge d’une voix étranglée alors que la réponse est sous ses yeux. D’un bond il se lève, encercle ses bras autour de son corps, reprend possession de ce qui avait été à lui autrefois, sanglotant sans honte sur le torse familier, submergé par une vague d’émotion dont il aurait bien été incapable de s’échapper.
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Lun 17 Avr 2023 - 21:53
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Out on our own, dreamin' in a world that we both know is out of our control, but if shit hits the fan, we're not alone. If the tide takes California, I'm so glad I got to hold ya and if the sky falls from Heaven above I know I had the best time fallin' into love. We've been livin' on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime givin' you my heart : I swear that I'll be yours forever, 'til forever falls apart.


Impossible de déterminer si ce que je vis est réel ou non. J’ai tellement fantasmé ce moment, rêvé de l’instant où mes yeux croiseraient les tiens de nouveau, j’ai tellement pensé à ton rire et aux plis au coin de tes yeux qui indiquent que tu as tant ri. Je me dis que c’est peut-être un rêve de plus, un mirage dans mon intérieur après de trop longs mois solitaires. Azur m’a dit que tout avait changé, maintenant, et j’ai du mal à appréhender à quel point toi, tu as changé.

Incapable de dire réellement ce que je devais ressentir, j’avais fait l’inventaire secret de toutes les émotions du monde.
Une partie de moi, la plus sombre, murmurait que j’avais mille raisons d’être en colère ; le regard que tu m’avais lancé, en partant, cette fausse promesse de revenir que tu n’auras jamais tenue, et jusqu’à cette attente en vain dans une cellule, que tu aies le courage, la force, de venir me tirer de là. La rage de ma folle solitude, je l’ai envoyée à tâtons sur des murs trop blancs et vitrés pour pouvoir refléter tes yeux. Je l’ai hurlée dans les bois, dans l’air trop lourd de ma prison, dans mes cauchemars et mon sommeil. Je t’ai détesté, par moments, Caelan. J’espère que tu me pardonneras.
Il y avait la tristesse aussi, la douleur. Parfois, j’ai cette sensation que tu es un morceau de mon être ; lorsque tu es trop éloigné, je ne suis pas vraiment vivant. Alors j’ai laissé ma peine creuser des sillons plus clairs sur mes joues, j’ai éclaté mon larynx à sangloter en m’endormant. J’ai songé que tu étais mort, peut-être, que tu ne voulais plus de moi, que je n’aurais jamais la grâce de toucher à nouveau ta peau. Ça m’a rendu malade. Certains matins, alors qu’on me glissait mon déjeuner sous la porte de ma geôle, j’étais soudain pris de l’envie que les mets soient empoisonnés. J’ai voulu mourir, quelquefois, Caelan, plutôt que de vivre loin de toi. J’espère que tu me comprendras.
La joie se mêlait au mélange. Joie de te retrouver, de te toucher, de savoir que tous les mauvais rêves n’avaient été que ça : des rêves. Joie de me dire que, peut-être, un bout de chemin pour nous deux demeurait encore à venir. Ces jours-là, je tressais mes propres cheveux, j’arrachais du tissu de ma tenue pour te faire une bague digne de ce nom en posant un genou à terre. Je nous voyais déjà rire de cette mésaventure passée, nous retrouver sur deux rocking-chair à regarder le soleil couchant en s’envoyant des bouffées d’air qui auraient fait chavirer l’autre. Je t’ai tant aimé, Caelan. J’espère que toi, tu m’aimeras.

J’ai tout exploré, allant jusqu’à passer mes nuits dans le carrousel de mon crâne avec mes anticipations. J’ai fait mille projections de réactions, je te voyais me gifler, me hurler dessus, m’enlacer, m’embrasser, t’enfuir. Moi, en face, je restais serein, vaguement béat, vaguement inquiet, le sourire collé à la lippe.

Rien. Rien n’aurait pu me préparer à ce que je ressens en cet instant, quand tu articules mon prénom et que je sens ton front brûlant se nicher contre mon épaule. Rien, aucun mot ne permet de le décrire, tellement c’est trop. Je sens ma cage thoracique qui se replie comme un poème, tandis que l’odeur familière de tes cheveux chatouille mes narines.
Si je voulais encore me leurrer en pensant que je ne pleurais pas, je crois que ce serait raté.
Les pistils du pissenlit ébouriffent gaiement nos cheveux, et je crois que jamais au monde je ne pourrai plus te quitter. Car ce qui déborde, au-delà de la colère, de la tristesse et de la joie, c’est juste cet amour immense, ce soulagement informulable de me sentir enfin entier. Je n’avais pas réalisé que depuis tout ce temps, mon ange, j’étais en apnée de tes yeux, de ta peau et de ton sourire.
Dans cette étreinte, je me dis que tu peux me haïr toujours, je crois que ces simples secondes feront de moi un homme comblé jusqu’à la fin de l’univers.

« Je suis là. » j’articule douloureusement, en passant mes mains sur tes épaules pour vérifier que tu es là, toi aussi. « Je suis là, Caelan. Je suis là. Je t’ai retrouvé. »
Mes doigts remontent pour s’aventurer contre la texture de ces joues que j’avais failli oublier. Râpeuse d’une barbe de deux semaines, elles n’en demeurent pas moins pour moi la place légitime de mes paumes. Je recule pour te regarder, te contempler, t’admirer, et puis je souris comme un benêt à travers un rideau de larmes.
Je pose mon front contre le tien, parce qu’il y a trop de choses en moi pour que je puisse les exprimer.
« Je suis là. »

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Mer 22 Nov 2023 - 22:33
Caliban Mandrake
Caelan Cearbhall
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And when you hold me in your arms, you make me whole

Le souvenir de mois d’errance semble s’évaporer pour ne plus représenter que quelques secondes dans l’éternité qui s’offre à nouveau à eux. La fin du tunnel est là, aveuglante, enivrante, excitante. Il n’y a plus rien qui compte d’autre que cette présence, ce front sur le sien, ces mots prononcés dans le silence et ces souffles qui s’emmêlent. Il est là. Ils sont là. Contre l’imprévisibilité de l’univers, contre les probabilités de la chance, leurs routes avaient fini par se croiser à nouveau, là au fin fond d’une planque miteuse. Ce n’était pas une plage paradisiaque ou le sommet d’une tour au soleil couchant. C’était l’endroit le plus impersonnel qu’ils auraient pu choisir, mais rien n’avait réellement d’importance. C’était le plus bel endroit du monde à ses yeux. Il aurait pu croire à un instant de folie si tout n’était pas si tangible. Il ne rêvait pas et pourtant tout semblait onirique. Ils étaient là et cet instant serait gravé à jamais dans leurs mémoires.

« Oh Cal, tu m’as tellement manqué. » Il articule bêtement, un sourire aux lèvres. Ciaran se moquerait sûrement de lui s’il le voyait, là, comme un adolescent l’air ravi de l’innocence sur le visage. Comme s’il n’avait jamais connu de malheurs, comme si plus rien ne pouvait l’atteindre. Il aurait le temps de se laisser à nouveau entraîner dans les bas-fonds de la vie, le tourbillon incessant de mauvaises nouvelles et de déceptions. Au milieu de la tempête, il avait retrouvé son phare et pour l’instant, rien d’autre n’avait d’importance. Il aurait voulu tout lui raconter, déverser à ses pieds chaque détails ayant peuplé les longues minutes de leurs séparations. Ils se racontaient tout, avant. Mais aucune idée n’arrivait à se former correctement au milieu du bonheur qui peuplait son esprit. C’était trop grand, trop fort, trop vif, comme une vague trop haute qui venait de s’écraser sur la digue de son être, ravageant tout sur son passage, le laissant naufragé mais heureux. Quoi qu’il se passe, il n’était plus seul sur son île et l’avenir prenait une nouvelle couleur.

Incapable de parler, il se contente de se rapprocher un peu plus, posant ses lèvres sur celles si familières du grand retrouvé. Parce qu’un baiser vaut mille mots, parce que la chaleur qui l’envahit instantanément lui a tellement manqué qu’il se demande alors comment il a pu vivre sans durant tous ces mois. S’il avait toujours cru qu’il lui manquait à en crever, il se rendait compte maintenant que c’était encore pire que ça. Reprenant son souffle, il le regarde plus en détails. Les mois envolés sont ancrés dans ses traits, sa vie n’a pas pu être douce mais il se fait la promesse que leur avenir le sera, tant qu’ils resteront ensembles face à l’adversité. « Je suis désolé Cal. Je suis revenu, tu n’étais plus là. » Il confesse honteux. Il ne veut pas remuer le passé, mais il imagine qu’il lui doit des explications. Ils auront une vie entière pour se raconter ces mois passés. « Je n’arrive pas à croire que c’est toi. J’ai attendu ce moment pendant si longtemps. » Il enroule ses doigts dans les siens, croise son reflet dans ses iris avec le sentiment après des mois de voyage d’avoir enfin retrouvé son foyer.
. . .


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Mer 13 Déc 2023 - 17:48
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TW : mention de piqûres, de traces de seringue

Une subite hilarité me prend.
J’ai envie d’écrire une lettre au destin, de lui dire que c’était bien tenté, qu’il a voulu nous séparer mais qu’il n’y est pas parvenu. Eh bien, qu’il regarde, maintenant, qu’il nous observe des nuages où sa toute-puissance l’a niché. Qu’il fasse s’écrouler de ses mains les murs épais de jéricho, qu’il fasse pleuvoir quarante jour durant sur une terre en désolation, qu’il vienne couvrir nos corps de flammes : cela ne changera rien du tout.
Nous nous dresserons, les doigts liés pour ne plus jamais s’éloigner, et nous prendrons tous ces assauts pour ce qu’ils sont réellement : des tentatives sottes et idiotes de lutter contre plus grand que lui. Car, au-delà du destin même, il y a l’amour que je lui porte, l’amour que Caelan me porte. Il n’y a pas de force sur terre qui puisse être plus grande que ça.

J’en ai la certitude lorsque ses lèvres viennent se déposer sur les miennes dans un instant d’éternité que je ne pensais pas revivre. Aussitôt, la fatigue s’efface. Je ne suis plus Byzance, la terreur tapie dans les côtes à faire bouger la Résistance ; je ne suis que Caliban Mandrake, homme, ami et âme sœur, qui savoure la texture divine des lèvres de son bien-aimé. Tous ces menus détails me reviennent, comme s’ils avaient été enfouis aussi longtemps que nous nous sommes perdus de vue : la délicate fragrance de chèvrefeuille, le pli particulier de sa main, juste après la pulpe du pouce. Et ce bonheur intolérable, qui ravage tout dans ma poitrine jusqu’à me laisser, étourdi, un sourire idiot sur les traits.
« Je t’aime. » je souffle une fois mes lèvres libres à quelques centimètres des siennes.
Une distance vient s’inscrire entre nous ; nettement plus supportable qu’avant. Nos corps restent en contact, mes bras posés au creux de ses reins, mais nous nous regardons vraiment. J’inspecte d’un œil attentif les crevasses laissées par la rage des derniers mois à s’écouler. Le deuil a profondément marqué son visage et, bien plus que cela, ses yeux. Lui qui a toujours fait plus jeune, le voici vieilli abruptement, sans prévenir. La perte de Casey a tatoué sur ses prunelles une éternité de colère. Pourtant, il est toujours si beau : je pourrais passer de longues heures à explorer du bout des doigts la courbe aride de sa mâchoire, tracer les lignes de son front du bout de mes lèvres gercées.
Son visage se baisse avec ses quelques dernières phrases, et je dois me baisser un peu pour revenir chercher son nez avec le bout du mien, redresser ses yeux presque blancs pour qu’ils viennent épouser les miens.
« J’ai attendu quelques jours, mais Cadmus était parti avec mon t-shirt, alors j’ai fini par avoir froid. » je ris de ma propre bêtise, cette manière de dédramatiser alors que j’ai passé des nuits à me demander s’il reviendrait. L’idée de savoir qu’il l’a fait retire un poids immense de ma poitrine. Ils sont revenus. Ils sont revenus me chercher. Puis, malgré moi, mon regard se voile, et je sens la tristesse perler au milieu de nos retrouvailles. « Je suis désolé pour ce jour-là. Je … je n’ai pas réfléchi, j’ai vu ce qu’elle a fait et … je n’ai pas su … je n’ai pas pu … »
Ma lèvre tremblante bute sur les mots, c’est à mon tour de fixer le sol.
« J’aurais dû faire mieux, Cael. Et à cause de moi … » Impossible de finir ma phrase : je l’ai déjà trop répétée entre deux moments de cauchemars : à cause de moi, Casey est mort. « Il s’est passé tellement de choses, tellement de … »
Malgré moi, mes yeux s’égarent vers les marques innombrables au creux de mon coude. Là où, chaque jour, ils prenaient soin de m’injecter leur sérum qui brûlait comme un feu grégeois dans mon sang et dans mon thorax. Les cicatrices se sont superposées, la peau est fragilisée, bleuie : on voit encore des traces de seringue qui ne s’effaceront jamais.
D’un geste de tête, je chasse cette contemplation, m’éclaircit la gorge, tâche d’avancer.
« Enfin, je t’ai retrouvé, maintenant. Ça va aller. » je dis dans un sourire tremblant. « E-et … Ciarán ? »

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Caelan Cearbhall
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Lun 12 Fév 2024 - 22:16
Caliban Mandrake
Caelan Cearbhall
Just one kiss from you

And when you hold me in your arms, you make me whole

Je t’aime, il lui dit et le son de sa voix qui résonne sur les mots familiers vient bercer l’intégralité de son corps. C’est comme retrouver la raison après avoir cru devenir fou pour de bon. Ils auraient pu se quitter hier et c’est cette pensée qui lui fait le plus plaisir. Le temps n’avait eu aucun impact sur ce qu’il y avait toujours eu entre eux. La séparation ou la distance ne pouvaient rien y faire, leur amour était solide et tangible. Il était là, logé au creux de leurs lèvres, dans l’arrondi de leurs bras, traversant l’air d’iris en iris, s’échouant sur leurs joues et dans leurs coeurs. Jamais il n’aurait pensé aimer autant. Ni être aimé autant. Envers et contre tout. Envers et contre tous.

Pourtant tout n’est pas comme avant. Si sa présence est instantanément réconfortante, il ne remarque bien vite les changements. Les bras marbrés de piqûres, le regard triste et fuyant, la maigreur à peine dissimulée. Ca serait peut-être imperceptible pour n’importe qui, mais pas pour lui qui connaissait chaque recoins de son être par coeur. Il pose un doigt sur ses lèvres pour le faire taire, il ne veut pas ressasser le passé. Si il lui en a voulu ? Peut-être. Comme on en veut à la Terre entière pour éviter de regarder le chagrin en face. Parce qu’il faut trouver un responsable, un coupable, et que c’est encore plus facile quand c’est quelqu’un à qui on tient. Mais quand il avait retrouvé la raison, il avait compris. Quand la peine s’était transformée en douleur, lancinante et fracassante, seule son absence lui revenait en plein estomac. Pas ses erreurs. Les choses étaient allées si vites. Casey avait fait ses propres choix. Personne n’aurait jamais rien pu contre la malédiction. « Ca va aller. » Il affirme à son tour, comme pour souligner le caractère inévitable de la chose. Ils avaient tous les deux traversés l’enfer mais ils en étaient revenu plus grands, plus forts, mais toujours aussi soudés.

« Ciarán va bien, ne t’en fait pas. » Il lui dit en souriant. Ciarán ne va en réalité pas si bien. Ciarán va comme eux. Il est cabossé, abattu, mais pas à terre. Il se relèvera parce que c’est ce qu’ils font toujours. Il grandira comme eux et le retour de Caliban l’aidera aussi à aller de l’avant. Le signe est trop beau pour l’ignorer, trop présent pour penser qu’il ne compte pas. « Il est dans le coin, il sera si heureux de te revoir lui aussi. » Il rajoute en l’embrassant à nouveau. Juste parce qu’il le peut à présent, juste parce que plus rien ne les sépare. « On est allés en Irlande. Lui et moi. Pour Casey. » Il précise sans donner plus de détails malgré tout. Ce n’est pas la peine d’en dire plus, il comprendra. Il saura. Il s’est entraîné à dire son nom. Seul dans le noir, le soir, pour qu’il lui fasse moins mal. Au début il n’était capable de prononcer que la première syllabe avant de fondre en larmes. Aujourd’hui, il arrivait à se contenir. C’était comme ça qu’il mesurait les progrès qu’il faisait et les étapes qu’il passait. Il avait hâte de pouvoir à nouveau parler de lui, vraiment. De qui il était, de leurs souvenirs communs et de ce qu’il lui avait apporté.

« Depuis qu’on est rentrés, la Résistance nous protège. C’est compliqué, on va d’endroits en endroits sans trop savoir quoi faire. On ne nous donne pas d’informations. On t’a cherché partout, mais sans être en mesure de te trouver. » Il précise en déposant un baiser sur son nez, parce qu’il refuse de se séparer un peu trop de lui. « Et toi ? » Il demande en passant un doigt sur le creux meurtri de son coude. « Comment ça va ? » Il demande par habitude, sachant bien que la réponse ne serait pas si simple. Ca va aller, il lui a dit. Il ne reste plus maintenant qu’à rendre sa promesse réelle.
. . .


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Caliban Mandrake
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Jeu 2 Mai 2024 - 14:47
yours forever 'til forever falls apart
caeliban iii

Out on our own, dreamin' in a world that we both know is out of our control, but if shit hits the fan, we're not alone. If the tide takes California, I'm so glad I got to hold ya and if the sky falls from Heaven above I know I had the best time fallin' into love. We've been livin' on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime givin' you my heart : I swear that I'll be yours forever, 'til forever falls apart.


TW : mention de piqûres, de torture physique & psychologique

« Ca va aller. » Une promesse qu’on s’est répétée tellement de fois, à chaque fois que, bien au contraire, l’univers semblait s’effondrer. Les larmes rejaillissent à mes yeux de les entendre s’articuler, encore, dans cette voix que j’ai tant aimée que je me suis demandé souvent si elle ne provenait pas d’un rêve. Caelan est là. Pour de vrai. « Ciarán va bien, ne t’en fais pas. Il est dans le coin, il sera si heureux de te revoir lui aussi. » Le baiser m’arrache un sourire en même temps qu’il me noue la gorge. Ce bonheur titanesque semble teintée de mélancolie, d’une douleur sur laquelle ni l’un ni l’autre nous ne voulons mettre le doigt. Comme par souci de préserver un instant nettement trop retardé par l’univers, nous volons plutôt que de marcher sur les mines de cette longue absence. « On est allés en Irlande. Lui et moi. Pour Casey. » L’explosion m’oblige à fermer les yeux pour contenir ce qui peut l’être. Je me retiens de dire que j’aurais aimé, moi aussi, rendre cet hommage avec eux – je sais pourtant qu’il y a des liens auxquels je ne peux pas prétendre. Enfant unique d’une famille pourrie de l’intérieur, comment pourrais-je prétendre comprendre la force qui unit à un frère ? Impossible. Je me contente de le serrer un peu plus fort dans mes bras tremblants et déposer sur son front un baiser qui se veut rassurant.
« Depuis qu’on est rentrés, la Résistance nous protège. C’est compliqué, on va d’endroits en endroits sans trop savoir quoi faire. On ne nous donne pas d’informations. On t’a cherché partout, mais sans être en mesure de te trouver. » Un faible sourire me fend l’âme. Même en retournant l’univers, ils n’auraient pas pu me trouver. Je peux bien accorder cela aux Chasseurs et à leur repaire : replié dans les neiges immortelles de l’Himalaya, il est indétectable de l’extérieur. Même après y avoir passé des mois, je ne serais sans doute pas capable d’en retrouver la route sans aide. Il y a néanmoins quelque chose d’apaisant à songer aux deux frères Cearbhall, dans les souterrains de la ville, à la fois seuls et entourés par mille âmes qui leur sont semblables.

« Et toi ? Comment ça va ? »

Alors, nous nous asseyons, l’un en face de l’autre, et je sais que rien ne sera pareil quand j’aurai fini mon récit. Je lui raconte les bois, la solitude et la détresse, ce deuil que j’ai dû faire en solitaire en pensant qu’il me haïssait. Jamais je n’aurais pensé qu’il puisse me pardonner ce qui s’était passé. Jamais. Je lui raconte le vide immense sans mes pouvoirs, ma connexion à l’élément qui nous a tous les deux touchés. Je lui raconte ma peur panique de retourner chez moi où j’avais laissé Aaren, seul ; la terreur de prendre un portail de peur des coups qui puissent m’attendre à les retrouver de l’autre côté. Je lui dis ma quête d’un départ, ma volonté de trouver refuge chez Raina, ma traversée interminable de tous les états, un par un, déconnecté d’un monde vorace qui ne cherchait qu’à m’engloutir. Je lui raconte l’agression, Castiel & son comparse, la béquille qui s’est abattue en boucle sur mon crâne jusqu’à ce que je perde connaissance. Je lui décris l’enfermement, la folie qui grignotait mes synapses, les seringues plantées sous ma peau qui instillaient un feu sans cesse renouvelé dans le conduit de mes artères, les tortures répétées. Les douches à l’eau froide, les questions posées en boucle, l’affaiblissement psychologique, les manipulations du Cercle et toujours l’air qui me désertait, me reniait comme si j’étais vide. Une coquille creuse. Un moins que rien. Je lui dis que j’ai cru l’avoir rêvé, lui et tout ce que nous avions vécu, qu’il y a des jours où j’oubliais jusqu’à mon nom et mon visage.
Puis je lui parle de Shoshana, son arrivée et notre alliance. Ce lien si particulier que nous avons forgé, à deux, et qui ne s’aliénera jamais – j’ai peut-être perdu une bataille, mais j’ai gagné une grande alliée. Je lui parle d’Elisheva, sa volonté de faire le bon choix, mon retour aux États-Unis et Raina que j’atteins enfin. Je lui parle du canapé, de la douceur des dîners, des rats de Iago qui me regardaient, je lui dis les pouvoirs qui reviennent et la Résistance qui m’accueille.
Je lui dis tout, parce que je voudrais qu’il aie tout, parce que Caelan dans ma vie ne représente rien de moins que tout.

« Je suis revenu à Washington il y a deux semaines et, depuis, je n’ai fait que te chercher. C’était juste impensable pour moi que tu soies ailleurs que dans la Résistance, ailleurs qu’ici. Je me suis imaginé cent fois ce que ça ferait de te retrouver, et. » Un rire étranglé par les larmes, je serre ses doigts entre les miens. Mon sourire dégouline d’un amour que rien au monde n’endiguera. « Tu es là. »
Il est là et moi aussi, et ça va aller. Il le faut.
« Alors ... hum ... ça va pas trop mal ? »

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