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<div class="nyxrp__container"><div class="nyxpr__img__container"><div class="nyxrp__img__container--left" style="background:url('https://64.media.tumblr.com/85ab2fc815e2cac10eaf2f125bdbdd26/01b88bf1589a8449-96/s500x750/76a6a18480faee1ed38cd3ef0cf748e1968ab5a6.pnj') no-repeat center; background-size: cover;"><div class="nyxrp__img__container--left--img"></div></div><div class="nyxrp__img__container--right" style="background:url('https://64.media.tumblr.com/1f37d519a598f481bb2b0059751d24e0/458447e8f5eb0274-85/s500x750/a72564ecca3911925e7c4d8906e5e616d491ac2b.pnj') no-repeat center; background-size: cover;"></div></div><div class="nyxpr__rp"> [right][i]TW : violence, sang[/i][/right]

 Cher River, chère Scylla,

J’ai rencontré quelqu’un.  Je dis ‘rencontré’, mais en vérité c’est une personne que je connais depuis des années. C’est fou les choses qui peuvent se cacher dans les amitiés les plus simples et les sourires que l’on échange.
Quand vous avez quitté ma vie, j’ai cru que tout allait s’effondrer, que je n’étais pas capable de me remettre d’un tel chagrin. J’avais perdu mon épouse, mais aussi ma meilleure amie, celle dont j’étais sûre que jamais on ne me comprendrait aussi bien. J’avais perdu mon frère, mon allié de toujours. J’avais perdu les raisons pour lesquelles j’étais là, l’Ordre était à ma poursuite, le Pacte ne me faisait pas confiance … j’avais trente ans, mais c’est comme si j’étais déjà mort.
J’ai effleuré pendant quelque temps la possibilité de retourner à Nydaros, d’y retrouver le regard de déception que nos parents ont toujours posé sur moi et de me complaire dans une vie dévouée au culte de Galène.

[i]Ils[/i] ne m’en ont pas laissé le temps.

C’était le soir. Je n’ai pas allumé la lumière en rentrant, car c’était l’une de ces nuits claires où la Lune suffisait à éclairer la demi-obscurité de mon appartement. Peut-être que j’aurais dû. Si je l’avais fait, j’aurais vu la lame filer vers moi avant de l’entendre, car la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son. Je me suis baissé, mais trop tard ; l’ennemi était déjà sur moi. Je n’ai pas réussi à identifier de qui il s’agissait. Seulement une personne bien mieux entraînée, bien plus rompue à l’art du combat terrestre.
Je me suis retrouvé sur le dos, une lame contre ma gorge, avant même de savoir comment.

A ce moment-là, j’avais fait mon deuil de la vie. Je ne pense pas être une personne particulièrement nécessaire à l’équilibre de ce monde, et partir dans un coup d’éclat ne semblait pas une mauvaise chose. L’assaillant m’a craché quelque chose à propos de Caïn, de trahison … honnêtement, je ne me souviens plus. Ce dont je me souviens, c’est du reflet de la lumière sur une lame en acier effilée. Un chuintement. Et la morsure violente du sang venu m’éclabousser le visage. Dans une dernière seconde, j’ai vu la surprise et l’effroi sur les traits de mon agresseur. Et puis, son poids s’est retiré de ma poitrine, et j’ai vu le plus beau visage qu’il m’ait été donné de voir.
Elle avait cet air martial et concentré. Je sais que vous voyez de quoi je parle, cet espèce de danse dans ses yeux qui murmure qu’elle ne fera pas de quartiers. Je l’ai déjà vue porter un homme, et des apparats de bataille ; ce soir-là, elle n’en avait pas. Il n’y avait que cette épée, avec laquelle elle avait occis mon assaillant. Et ce visage blond que, longtemps, je n’ai pas vraiment regardé.

<dji>Viktoria.</dji>

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé de plus, cette nuit-là, au moment où j’ai tendu la main pour que la sienne m’aide à me relever. Parce qu’elle était toujours la même, et j’étais également le même. Pourtant, quelque chose s’est produit. Un glissement imperceptible. Je lui ai demandé pourquoi elle m’aidait, elle m’a répondu qu’elle avait quitté l’Ordre, que sa loyauté envers moi était bien plus précieuse que ça.
Je sais que, lorsque vous êtes partis, elle s’est retrouvée sans motif pour continuer à se battre.
La voir ainsi, me dévoiler que j’étais une nouvelle raison. Je ne saurais pas vous dire ce que ça a produit chez moi, mais c’était quelque chose de fort. Une fois debout, je l’ai prise dans mes bras ; elle s’est raidie. Je crois qu’elle ne s’y attendait pas.
Je crois qu’aucun de nous deux ne s’y attendait.
Pourtant, lorsque j’ai trouvé le chemin de sa peau, je peux vous jurer que jamais rien n’avait fait tellement de sens. Je n’ai jamais vu une guerrière aussi belle lorsqu’elle rend les armes. Je n’ai jamais vu une générale aussi vulnérable et si tendre. J’ai l’impression qu’avec elle, je pourrais débattre des heures de choses qui n’intéressent personne. Personne d’autre que nous. J’ai l’impression que mon fardeau est un pe moins lourd depuis qu’elle le porte avec moi.
Alors je ne sais pas où nous allons, ni même si nous allons quelque part. Nous avons quitté Washington avec nos certitudes souveraines et le parangon de nos doutes. Mais je sais que nous y allons ensemble, et il n’y a pas dans l’univers de sensation plus merveilleuse.

Vous vous demandez peut-être pourquoi, de toutes les occasions, c’est pour celle-ci que je vous écris.
Ça me semblait fondamental de vous rendre enfin ma sentence.
Je vous pardonne, à tous les deux. J’ai cru que je savais aimer ; il semblerait que j’aie eu tort. Alors si vous vous apportez l’un l’autre autant de bonheur que je le crois, je suis infiniment heureux de ne pas vous avoir empêché. Je vous pardonne d’être partis, de m’avoir menti, de m’avoir laissé dans le noir.
Je crois que toutes les grandes amours sont des combats qu’il faut mener.

Bien à vous deux.

[right]Llyr Asherah[/right]
</div></div>


LONDON

Emmène-moi revoir juste pour un soir Le vert fluo des rizières Qui triomphèrent de ma colère Et consolèrent mon désespoir

J’ai l’impression que c’était hier, le jour où Athéna revenait au domaine avec cette petite fille hurlante, en nous suppliant de l’aider. Elle avait les cheveux blond paille et le visage rougi d’avoir tambouriné des cordes vocales dans l’air ambiant d’un monde qui change.
Je me suis accroupie près de toi, et tu m’as regardée avec tes grands yeux, soudain muette. Pour toi, j’ai dessiné un formidable palace, des couleurs sur tous les haubans. Pour toi, j’ai tissé des illusions fugaces. Alors, tu as accepté de te taire. Tu es devenue London Nightshade.
J’ai pensé que je ne pourrais jamais t’aimer autant que mes enfants, ceux qui avaient marqué ma chair plus profondément que leur père. Je vais être honnête, London, j’ai eu du mal à concevoir pourquoi Théna t’avait ramenée. Et puis, j’ai compris. Tu possédais une telle ardeur, une telle force, une telle volonté.
Les premiers temps, tu passais tes journées à élaborer des plans d’évasion. Combien de fois je t’ai retrouvée, sur l’épaule un balluchon rempli de presque rien, aux prises avec le gardien du domaine. Je me souviens même d’un matin où ta robe de chambre d’enfant s’était empêtrée dans les grilles au-dessus des murs d’enceinte. Tu appelais à l’aide depuis je sais pas combien de temps quand Papa t’a trouvée. Tu avais des griffures sur les cuisses, les jambes, les mollets. Tu t’es tortillée dans tous les sens en disant que le désinfectant piquait ; Feyre a dû te tenir la main pour pas que tu partes en courant.
Tu voulais pas que je sois ta mère, je voulais pas que tu sois ma fille.

J’ai l’impression que c’était hier, le jour où j’ai compris que oui, je donnerais ma vie pour toi. J’avais du mal à dormir, alors j’errais dans le couloir et j’ai entendu tes gémissements qui tâchaient d’être silencieux. Je suis rentrée pour te trouver, dans le lit trempé de sueur, en train de faire d’affreux cauchemars. Alors j’ai posé sur ton crâne une main pleine de songes nouveaux.
Tu as fait semblant de continuer à dormir, mais je savais que tu ne dormais pas. On a toutes les deux joué la comédie, dans un silence respectueux. Je me suis allongée près de toi, et tu as fait comme si, en dormant, ton dos s’était collé à mon ventre. J’ai écouté » ta respiration tremblante s’apaiser, mes bras passés autour de toi.
C’est ce jour-là que j’ai compris.
Tu n’avais pas besoin d’avoir le même sang pour devenir ma fille, London.

J’ai l’impression que c’était hier, le jour où tu as perdu ta première dent, où tu as fait ton entrée à l’école, où tu m’as parlé pour la première fois des bêtises que tu avais faites. J’imagine qu’y a pas que les gènes qui font les familles. Pour nous, ce sont les instants fragiles où je t’ai tenue dans mes bras, les fous rires qui prenaient, malgré moi, face à une énième de tes bêtises.
Elle est bancale, notre relation. Mais toi et moi, on est bancales ; on est de celles qui se sont faites tirer dessus à peine les yeux papillonnants, qui sont entrées dans l’univers avec le fracas de des îles qu’on peut pas déplacer.
Elle est bancale, notre relation ; mais je l’échangerais pour rien au monde.

Alors voilà, London.
Je suis pas la plus douée avec mes mots. J’ai dû demander de l’aide à ton cousin Azur pour m’en sortir avec l’orthographe et savoir comment on formulait les choses. Mais je voulais t’écrire quand même, parce que je me dis que c’est important.

J’ai l’impression que c’était hier, tout ça.
Mais aujourd’hui tu as vingt ans. J’ai l’impression que c’était hier, le jour où moi, j’avais vingt ans. Il faut croire que j’ai grandi un peu trop vite. Je te souhaite pas d’en faire autant.
Je te souhaite de continuer à avoir dix-neuf ans aussi longtemps que tu voudras, de faire des batailles de nourriture avec ta sœur même si je vous gronderai par principe. Je te souhaite de rire aux éclats, de trouver mille raisons de pleurer mais de te redresser juste après. Je te souhaite des courants favorables dans les eaux de ton âge adulte. Je te souhaite des gâteaux au chocolat, des concerts dont on revient sourds, des amours aussi vives que toi. Je te souhaite de vivre, London, parce qu’il y a qu’à ça qu’on est bons.
Je veux que tu aies l’absolue certitude que, quoi que tu fasses, quels que soient les risques que tu prends, je serai là pour t’épauler.

Joyeux anniversaire, mon ange.

Maman

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<center><link href="https://dl.dropbox.com/s/x243kp1jnx2vnoz/woman.css" rel="stylesheet"><div id="rr_woman" style="--width: 550px; --divider-width: 35%; --invert-divider: .4; --bg-color: #2a2a2a; --text-color: #bdbdbd; --font-style: 13px/180%'Roboto Slab', serif;"><a href="https://is.gd/rossr" title="「by ross」"></a><div class="rcontainer"><div class="rtitle">LONDON</div><div class="rsub">Emmène-moi revoir juste pour un soir Le vert fluo des rizières Qui triomphèrent de ma colère Et consolèrent mon désespoir </div><img class="rdivider" src="https://i.imgur.com/Z0thRDj.png"><div class="rtxt">J’ai l’impression que c’était hier, le jour où Athéna revenait au domaine avec cette petite fille hurlante, en nous suppliant de l’aider. Elle avait les cheveux blond paille et le visage rougi d’avoir tambouriné des cordes vocales dans l’air ambiant d’un monde qui change.
Je me suis accroupie près de toi, et tu m’as regardée avec tes grands yeux, soudain muette. Pour toi, j’ai dessiné un formidable palace, des couleurs sur tous les haubans. Pour toi, j’ai tissé des illusions fugaces. Alors, tu as accepté de te taire. Tu es devenue <em>London Nightshade</em>.
J’ai pensé que je ne pourrais jamais t’aimer autant que mes enfants, ceux qui avaient marqué ma chair plus profondément que leur père. Je vais être honnête, London, j’ai eu du mal à concevoir pourquoi Théna t’avait ramenée. Et puis, j’ai compris. Tu possédais une telle ardeur, une telle force, une telle volonté.
Les premiers temps, tu passais tes journées à élaborer des plans d’évasion. Combien de fois je t’ai retrouvée, sur l’épaule un balluchon rempli de presque rien, aux prises avec le gardien du domaine. Je me souviens même d’un matin où ta robe de chambre d’enfant s’était empêtrée dans les grilles au-dessus des murs d’enceinte. Tu appelais à l’aide depuis je sais pas combien de temps quand Papa t’a trouvée. Tu avais des griffures sur les cuisses, les jambes, les mollets. Tu t’es tortillée dans tous les sens en disant que le désinfectant piquait ; Feyre a dû te tenir la main pour pas que tu partes en courant.
Tu voulais pas que je sois ta mère, je voulais pas que tu sois ma fille.

J’ai l’impression que c’était hier, le jour où j’ai compris que oui, je donnerais ma vie pour toi. J’avais du mal à dormir, alors j’errais dans le couloir et j’ai entendu tes gémissements qui tâchaient d’être silencieux. Je suis rentrée pour te trouver, dans le lit trempé de sueur, en train de faire d’affreux cauchemars. Alors j’ai posé sur ton crâne une main pleine de songes nouveaux.
Tu as fait semblant de continuer à dormir, mais je savais que tu ne dormais pas. On a toutes les deux joué la comédie, dans un silence respectueux. Je me suis allongée près de toi, et tu as fait comme si, en dormant, ton dos s’était collé à mon ventre. J’ai écouté » ta respiration tremblante s’apaiser, mes bras passés autour de toi.
C’est ce jour-là que j’ai compris.
Tu n’avais pas besoin d’avoir le même sang pour devenir ma fille, London.

J’ai l’impression que c’était hier, le jour où tu as perdu ta première dent, où tu as fait ton entrée à l’école, où tu m’as parlé pour la première fois des bêtises que tu avais faites. [i]J’imagine qu’y a pas que les gènes qui font les familles.[/i] Pour nous, ce sont les instants fragiles où je t’ai tenue dans mes bras, les fous rires qui prenaient, malgré moi, face à une énième de tes bêtises.
Elle est bancale, notre relation. Mais toi et moi, on est bancales ; on est de celles qui se sont faites tirer dessus à peine les yeux papillonnants, qui sont entrées dans l’univers avec le fracas de des îles qu’on peut pas déplacer.
Elle est bancale, notre relation ; mais je l’échangerais pour rien au monde.

Alors voilà, London.
Je suis pas la plus douée avec mes mots. J’ai dû demander de l’aide à ton cousin Azur pour m’en sortir avec l’orthographe et savoir comment on formulait les choses. Mais je voulais t’écrire quand même, parce que je me dis que c’est important.

J’ai l’impression que c’était hier, tout ça.
Mais aujourd’hui tu as vingt ans. J’ai l’impression que c’était hier, le jour où [i]moi[/i], j’avais vingt ans. Il faut croire que j’ai grandi un peu trop vite. Je te souhaite pas d’en faire autant.
Je te souhaite de continuer à avoir dix-neuf ans aussi longtemps que tu voudras, de faire des batailles de nourriture avec ta sœur même si je vous gronderai par principe. Je te souhaite de rire aux éclats, de trouver mille raisons de pleurer mais de te redresser juste après. Je te souhaite des courants favorables dans les eaux de ton âge adulte. Je te souhaite des gâteaux au chocolat, des concerts dont on revient sourds, des amours aussi vives que toi. Je te souhaite de vivre, London, parce qu’il y a qu’à ça qu’on est bons.
Je veux que tu aies l’absolue certitude que, quoi que tu fasses, quels que soient les risques que tu prends, je serai là pour t’épauler.

Joyeux anniversaire, mon ange.

[right]Maman[/right]
</div></div></div></center>

Orpheus Astraea

keep all those memories

Tristan Bright

only words bleed inside these pages ; you just hold me and I won't ever let you go

TW : blagues de Q

Leur appartement est plongé dans la semi-obscurité. Tristan y erre seul, verre en cristal dans la main gauche, foulant de ses pas irréguliers le fief de leurs amours cabossées. Derrière lui, une traîne toute en noir balaie la poussière en suspens. L’air est tremblant. Dans les fins rais de lumière morne, de délicats miroitements viennent nimber la scène d’une atmosphère surréaliste.
Cela fait bientôt une semaine qu’il n’a pas rendu visite au mausolée de leurs ardeurs ; chaque décor est glacé de marbre. Il a la bizarre sensation que s’il bougeait, même d’un cheveu, le moindre élément de la pièce, ce serait trahir Orpheus.
Les portes du placard coulissent dans un bruit de tempête, et le triton garde la main posée sur le battant un bref instant. Est-il aussi prêt qu’il le croit ? Les sirènes de l’ivresse l’appellent, la caresse de l’oubli l’effleure, la douceur du sommeil l’assaille. Il est plus que temps, malgré tout, d’affronter ses propres erreurs.
La boîte est sur une étagère ; la dernière, celle du haut, celle qu’Orpheus n’atteignait pas. Il ne devait jamais la prendre, jamais l’ouvrir. Non pas que Pandore ait quoi que ce soit à voir là-dedans, mais la boîte à chaussures usée est le vrai trésor du triton. Un trésor qu’il a chéri et alimenté durant plus de trente ans, sans jamais soulever le couvercle.
La pendule de l’entrée résonne : l’heure est venue d’ouvrir la boîte.

Tristan s’assied par terre, dos au lit parfaitement fait dans lequel il ne dort même plus. Le verre posé à ses côtés, il étend ses longues jambes maigres et pose son butin antre les deux. Des doigts, il essuie le couvercle et la poussière qui s’y trouvait. L’odeur d’Orpheus surgit, par miracle ou par nostalgie, avec tous les objets cachés qui se tenaient dans le carton.
Un rire triste s’étale dans la pièce. Il vaut mieux en rire qu’en pleurer.
Un à un, tous les objets sont extraits de leur stase, convoquant des souvenirs communs que Tristan avait remisés.

Plus il avance dans les arcanes d’un trésor enfoui par le temps, plus le triton remonte les ans et se retrouve dans leur jeunesse.

Ses lèvres s’étirent dans un sourire tandis que les marées lui viennent, tordant ses prunelles de faïence. Ils ont été tellement heureux.

Enfin, Tristan parvient au fond de la boîte, au souvenir originel. La feuille a jauni avec les années comme leurs cheveux ont éclairci. L’écriture d’Orpheus demeure cependant reconnaissable entre mille, chaotique et plein de ratures.



Son verre est vide, et sa cage thoracique aussi.
Il se dit que, s’il avait su, il aurait chéri ces instants avec bien plus de véhémence. Il aurait gravé la volupté de leurs ébats sur des prunelles indélébiles pour se les repasser le soir sur l’écran noir de leur jeunesse. Il aurait cueilli leurs instants comme un lourd bouquet de pensées pour le mettre dans le vase du temps où il serait resté figé.
Il aurait passé plus de temps à la surface, à caresser sa peau de bronze, écouter son rire d’adolescent, savourer le goût de ses lèvres.
Malgré tout, il n’a pas de regrets.

Ils ont eu trente-deux belles années, de leurs vingt-trois ans à maintenant. De leur premier baiser à leur dernier. De la chanson écrite par lui à la chanson écrite pour lui. Du placard à balais des coulisses au cercueil qu’on lui a choisi. Des cheveux sombres aux cheveux clairs, de l’indifférence à l’amour avant de revêtir le deuil.
Ils se sont aimés, tous les deux.

Ils ont été tellement heureux.

underratedboogeyman

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<center><div id="HEAD_ARTY"><div class="PT_BUBBLE_ARTY"><img src="https://i.pinimg.com/564x/02/9a/8a/029a8a61c5b22135b66c9a48408869fd.jpg" class="BUBBLE_ARTY2" /><div class="BUBBLE_ARTY"><div style="background-image:url('https://i.pinimg.com/564x/6b/29/f0/6b29f0d3931743150d6222f2b4c64d72.jpg');background-size:cover;border-radius:100%;width:60px;height:60px;display:flex;justify-content:center;align-items:center;"><p>Orpheus Astraea</p></div></div><div class="BUBBLE_ARTY1"><div style="background-image:url('https://i.pinimg.com/736x/e5/e8/2c/e5e82cc931320c845b41e4b571be1954.jpg');background-size:cover;border-radius:100%;width:90px;height:90px;display:flex;justify-content:center;align-items:center;"><p>keep all those memories</p></div></div><div class="BUBBLE_ARTY"><div style="background-image:url('https://i.pinimg.com/564x/77/16/31/771631c3e36b3548ec13d347d98e87cb.jpg');background-size:cover;border-radius:100%;width:60px;height:60px;display:flex;justify-content:center;align-items:center;"><p>Tristan Bright</p></div></div><img src="https://i.pinimg.com/564x/a0/20/80/a0208066959aa3a77b259ba79918af30.jpg" class="BUBBLE_ARTY2" /></div>
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<div class="QUOTE_ARTY">only words bleed inside these pages ; you just hold me and I won't ever let you go</div></div>
<div class="TXT_ARTY">Leur appartement est plongé dans la semi-obscurité. Tristan y erre seul, verre en cristal dans la main gauche, foulant de ses pas irréguliers le fief de leurs amours cabossées. Derrière lui, une traîne toute en noir balaie la poussière en suspens. L’air est tremblant. Dans les fins rais de lumière morne, de délicats miroitements viennent nimber la scène d’une atmosphère surréaliste.
Cela fait bientôt une semaine qu’il n’a pas rendu visite au mausolée de leurs ardeurs ; chaque décor est glacé de marbre. Il a la bizarre sensation que s’il bougeait, même d’un cheveu, le moindre élément de la pièce, ce serait trahir Orpheus.
Les portes du placard coulissent dans un bruit de tempête, et le triton garde la main posée sur le battant un bref instant. [i]Est-il aussi prêt qu’il le croit ?[/i] Les sirènes de l’ivresse l’appellent, la caresse de l’oubli l’effleure, la douceur du sommeil l’assaille. Il est plus que temps, malgré tout, d’affronter ses propres erreurs.
La boîte est sur une étagère ; la dernière, celle du haut, celle qu’Orpheus n’atteignait pas. Il ne devait jamais la prendre, jamais l’ouvrir. Non pas que Pandore ait quoi que ce soit à voir là-dedans, mais la boîte à chaussures usée est le vrai trésor du triton. Un trésor qu’il a chéri et alimenté durant plus de trente ans, sans jamais soulever le couvercle.
La pendule de l’entrée résonne : l’heure est venue d’ouvrir la boîte.

Tristan s’assied par terre, dos au lit parfaitement fait dans lequel il ne dort même plus. Le verre posé à ses côtés, il étend ses longues jambes maigres et pose son butin antre les deux. Des doigts, il essuie le couvercle et la poussière qui s’y trouvait. L’odeur d’Orpheus surgit, par miracle ou par nostalgie, avec tous les objets cachés qui se tenaient dans le carton.
Un rire triste s’étale dans la pièce. Il vaut mieux en rire qu’en pleurer.
Un à un, tous les objets sont extraits de leur stase, convoquant des souvenirs communs que Tristan avait remisés.

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Plus il avance dans les arcanes d’un trésor enfoui par le temps, plus le triton remonte les ans et se retrouve dans leur jeunesse.

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Ses lèvres s’étirent dans un sourire tandis que les marées lui viennent, tordant ses prunelles de faïence. [i]Ils ont été tellement heureux.[/i]

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[img(290px,0px)]https://zupimages.net/up/23/09/pqtd.bmp[/img][/center]

Enfin, Tristan parvient au fond de la boîte, au souvenir originel. La feuille a jauni avec les années comme leurs cheveux ont éclairci. L’écriture d’Orpheus demeure cependant reconnaissable entre mille, chaotique et plein de ratures.

[img]https://zupimages.net/up/23/09/r24c.bmp[/img]

Son verre est vide, et sa cage thoracique aussi.
Il se dit que, s’il avait su, il aurait chéri ces instants avec bien plus de véhémence. Il aurait gravé la volupté de leurs ébats sur des prunelles indélébiles pour se les repasser le soir sur l’écran noir de leur jeunesse. Il aurait cueilli leurs instants comme un lourd bouquet de pensées pour le mettre dans le vase du temps où il serait resté figé.
Il aurait passé plus de temps à la surface, à caresser sa peau de bronze, écouter son rire d’adolescent, savourer le goût de ses lèvres.
<b>Malgré tout, il n’a pas de regrets.</b>

Ils ont eu trente-deux belles années, de leurs vingt-trois ans à maintenant. De leur premier baiser à leur dernier. De la chanson écrite par lui à la chanson écrite pour lui. Du placard à balais des coulisses au cercueil qu’on lui a choisi. Des cheveux sombres aux cheveux clairs, de l’indifférence à l’amour avant de revêtir le deuil.
Ils se sont aimés, tous les deux.

<em>Ils ont été tellement heureux.</em>


[center]<cred>underratedboogeyman</cred>[/center]
</div></div></center>

Code:

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<center><div style="width:550px;display:flex;flex-direction:column;gap:20px;"><div style="align-self:end;font-family: 'Marcellus', serif;font-size:20px;text-transform:uppercase;width:310px;text-align:right;color:var(--colortitle);">Battery in your leg</div><div style="display:flex;align-items:center;justify-content:space-between;gap:8px;"><div style="width:100%;border-bottom:1px solid var(--colorline);height:1px;"></div></div><div style="text-align:justify;padding:0px 4px;font-family:nunito;font-size:14px;line-height:130%;color:var(--colortext);">
Llyr,
J’ai réecris cette note cinq fois sur mon téléphone. Elle sonnait mal, faux, trop conne, un peu trop lettre. Je l’ai réecrite, jusqu’à pouvoir percevoir le véritable problème.
Ma note fera lettre. Y a rien de différent entre t’envoyer ce message trop long ou que tu lises mon écriture trop tremblante. Juste, là, j’aurai l’impression de pouvoir laisser défiler mes pensées plus rapidement, de ne pas devenir une ombre derrière des écritures, de pouvoir devenir un fantôme dans ton écran. Tu n’auras aucune excuse, aucun soucis, pour lire ce message. La mauvaise interprétation n’aura pas lieu. Tout le monde sait lire les messages sur téléphone.
Ma note sera une lettre. J’en suis désolé. Depuis qu’on s’est vus hier soir, j’écoute For Emma, Forever Ago de Bon Iver en boucle. Si on trouve mon Spotify, il n’y aura que How to Disappear Completely de Radiohead en boucle. J’ai fais une playlist avec plein d’emojis tristes. J’y ai pas mis ton nom. L’écrire, c’est me l’avouer. Tu seras une série de smileys. Un coeur brisé, un trident après une tête de clown, parce que je pensais que ça te tenait à coeur la justice, et pourtant, j’ai l’impression que y a rien de juste dans cette histoire.

Au début, j’ai cru que c’était ton mariage, le problème.
J’ai pas été heureux quand tu m’as annoncé pour Scylla, détrompe toi. Aussi, ce serait mentir de dire que je me suis morfondu. On se connaît depuis le lycée, où inlassablement, mes yeux se posaient sur toi dans le couloir. Au départ, je mettais ça sur le compte de la profonde solitude que m’inspirait les connasses avec lesquelles je traînais. T’as pas cessé d’être heureux pour moi quand je te parlais de mes copines.
Et moi, j’aurai aimé que ça te brise un peu le coeur.

Nous avons vieilli, puis j’ai cru que le soucis, c’était les hommes.
Je te comprends. C’était le mien aussi, que je pensais. Des pincements de coeur avec Scylla, tu m’as jeté dans des gouffres trop rocailleux quand je te voyais sourire aux autres. J’ai compris qu’il y avait toujours deux monstres, dans cette putain d’histoire mythologique, et que le mirour de ma propre déception serait mon Charybde. Ils s’appelaient Gabriel, Zéphyr, et tant d’autres, d’ange à vent frais de liberté. Moi, j’attendais, comme une plante nuisible, de pouvoir grandir dans ta poitrine. Tu cultivais des papillons dans des cercueils d’ambre, et j’ai ensuite compris que le soucis, ce n’était pas les hommes.

A partir de là, c’était difficile d’être heureux pour toi. A la place de leurs visages, j’aurai tout fait pour arrêter de nous souhaiter à tue-tête d’être heureux à deux. Par la même occasion, j’ai découvert que notre soucis n’était ni Scylla, ni les hommes.

Le soucis, c’est moi.

Ne m’envoie plus de messages.

(Mais tu n’auras jamais cette note. Je continuerai à espérer que tu me fasses toujours plus sourire à chaque rencontre pour cacher tout le mal que je vous souhaiterai sans me l’avouer. Je tâcherai d’attendre les premiers drames, les premières larmes. J’irai essuyer tes chagrins et mes peines d’un même geste, attendant d’éteindre les contours de ton fantôme, souhaitant devenir fantôme parmi les fantômes. Le jour où ni les espoirs, ni tes chagrins n’arriveront à me faire sourire, je t’enverrai cette note.
Et je serai prêt à te dire adieu.)

PS : je te mets ma playlist. En espérant que les emojis évolueront vite.

https://www.youtube.com/playlist?list=PLveUZRgZgvFAm1EGAcymTc6EEVS_a0c3K</div><div style="width:100%;border-bottom:1px solid var(--colorline);height:1px;"></div><div style="align-self:center;font-family:'Playfair Display';font-family: 'Marcellus', serif;font-size:8px;text-transform:uppercase;letter-spacing:2px;color:var(--colortext);margin-bottom:-30px;">(code) awona</div></div>
</center>

Code:

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<div class="insta-post"><div class="insta-id" style="height: auto; padding-top: 10px; padding-bottom: 10px;"><a href="#" target="_blank"><img class="insta-id-pic" src="https://64.media.tumblr.com/7f28c4e1d30e338d6417a37d6f998986/54eb47f940bcb64c-72/s400x600/64e87f397a79e3b477677fa08d6e960d0fe9644d.pnj" /></a> <div class="id-pseudo" style="font-weight: 100;"><strong>@TheMarisol</strong> vous a envoyé un message privé :<br/><br/> Monsieur,
Je vous contacte suite à l’examen de votre profil. Nous nourrissons tous deux un fort intérêt pour la modification corporelle. J’ai pour projet de dédramatiser l’usage du tatouage auprès des publics plus jeunes et surtout, de leurs parents. Je souhaiterai prendre contact avec vous, au plus vite. Je verrai avec votre agent, si vous en avez un. Je peux l’être également, si vous le souhaitez. Je vous laisse mes coordonnées lors du prochain mail. Nous avons beaucoup à gagner tous les deux de cette collaboration, et je souhaite réellement vous donner l’exposition que vous méritez, et valoriser votre travail à la hauteur de sa valeur. Vous méritez plus que vos quarante abonnés sur Instagram, M. Liu. Sachez le. Je crois en vous.
Bien à vous,
Marisol Villalobos.  </div></div></div>

<div class="insta-post"><div class="insta-id" style="height: auto; padding-top: 10px; padding-bottom: 10px;"><a href="#" target="_blank"><img class="insta-id-pic" src="https://64.media.tumblr.com/7f28c4e1d30e338d6417a37d6f998986/54eb47f940bcb64c-72/s400x600/64e87f397a79e3b477677fa08d6e960d0fe9644d.pnj" /></a> <div class="id-pseudo" style="font-weight: 100;"><strong>@TheMarisol</strong> vous a envoyé un message privé :<br/><br/>Cher Yushen, je vous remercie pour votre retour rapide concernant ma proposition. J’entends vos inquiétudes et vous présenter mes plus sincères excuses si mon approche a pu vous effrayer. Mon but n’est pas de vous stigmatiser, ni de faire du contenu sensationnel facile. Je souhaite, main dans la main, avec vous, créer quelque chose de meilleur, de plus grand. Vous avez une vision artistique, quelque chose qui manque à ce monde. J’apprécie particulièrement l’histoire de vos tatouages, ceux qui en ont une lourde, comme ceux qui n’en n’ont pas. Je pense que le public que nous visons peut être sensible à ces problématiques. Ma démarche est sincère, honnête, et je crois fort en vous, Yushen. Vous semblez ne pas croire en votre potentiel, et cette vision m’attriste. Je vous assure que vous valez le coup, et que vous n’allez pas paraître ridicule. Vous vous efforcez à construire des barrières entre vous et les personnes, mais vous pouvez vous joindre à un projet. Il y a une colère dans votre travail, dans votre art, que je comprends tout à fait. Nous sommes plus semblables que vous le pensez, je vous assure.
J’ai particulièrement apprécié votre dernière peinture abstraite, « <i>Le Seigneur de Fer</i> ». J’ignore si vous êtes croyant ou si vous croyez simplement en quelque chose de grand. J’ai lu votre note d’intention. C’est brillant, Yushen. L’utilisation de la gouache était impressionnante, et il y avait tant de couches qu’il me semble difficile de ne pas voir l’expression d’un grand esprit. Vous aviez un message caché à faire passer, peut-être des sentiments à coucher sur une toile, à défaut de pouvoir les dire réellement. J’admire votre courage. Les chaînes autour des arbres semblent évoquer un dilemme cruel auquel vous vous livrez. J’ignore ce qui torture votre esprit, mais il semblerait que vous touchiez à des problèmes universels.
Alors, quand votre fatigue de l’éternel vous étranglera, mon mail existera encore. Ma proposition ne s’expire pas ; j’ai l’oeil pour les talents, pour ceux qu’il faut porter au sommet. S’il faut attendre, j’attendrais que vous soyez prêt, Yushen.
Vous me prendrez peut-être pour une demeurée, une folle, une incapable, Yushen, mais je ne quitterai pas cette correspondance tant que vous ne serez pas persuadé de votre potentiel. J’aimerai vous donner ma vision, mes yeux, pour que vous vous regardiez comme je vous vois. Peu importe si l’humanité vous intéresse peu, ou un peu trop, qu’il y a des failles dans l’encre de mon peau ou des trous sur les pages de votre histoire, les personnes ne le remarqueront pas. Ils vous verront vous, Yushen Sirius Liu, et vous serez un artiste. Votre histoire trouvera des échos chez les djinns, mais également chez les autres. Il y a aussi de la mélancolie chez les nymphes, et nous comprendrons votre détresse existentielle quand nous regarderons vos coups de pinceaux. Vous allez être un artiste visionnaire. Vous n’avez pas la technique de vous exposer, alors, prenez ma main et collaborons. Je ferai de vous un Dieu, quelqu’un d’important. Si vous ne le souhaitez pas, je le comprendrais, mais ce serait dommage, Yushen.
Croyez moi, quand je vous dis qu’il y a du sincère dans votre démarche, dans vos peines et dans votre immortalité. Croyez moi quand je clame qu’il y a des échos honteux de votre colère dans la mienne. Vous pourriez être étendard, au mégaphone ou en galerie, peu importe.
Croyez en vous, en vos idées.

Je crois en vous, Yushen, je vous admire sincèrement. Il y a réellement une perle à exploiter en vous, et ils deviennent rares, ceux qui osent donner de la suite à leurs idées.

Je serai à cette adresse ce soir, si vous souhaitez vous joindre à moi. Je vous inviterai ; ce sera sur ma note de frais, naturellement.
En vous adressant ma plus sincère admiration,
Marisol Villalobos </div></div></div>

Code:

Salut toi,

J'aurais aimé trouvé les bons mots, la meilleure façon de te le dire. Quand on regarde les autres, on a l'impression que c'est simple de faire face à une personne pour lui déballer tout ce qu'on ressent. Mais face toi, j'aurais probablement paniqué et j'aurais eu la gorge sèche. Pour toi, je voudrais trouver les mots juste. Pour toi, je voudrais être aussi courageuse que ça.
Je pensais pas que ce serait aussi compliqué de coucher sur le papier, les milliers de pensées et de sentiments qui me travaille. Mais pour toi, je ferais un effort.

Je t'ai vu une seule fois. Je me souviens parfaitement de ce jour. C'était pendant la guerre, tu t'en souviens ? J'étais là, j'avais peur et j'avais mal. Toi, tu étais la guerrière, naviguant entre les âmes en peine. Tu rayonnais comme les rayons du soleil de midi, tu étais flamboyante également . J'étais incapable de venir vers toi, j'avais peur de ne pas être capable de soutenir ton regard ou le poids de ton sourire. Je crois même que ton visage est la dernière chose que j'ai vu avant de quitter ce monde.
Tu es bien meilleur que moi, tu aide les autres et tu protège ta famille. Je respecte ça. J'admire la force qui t’anime. Je respecte la façon que tu as de tenter de sauver ce monde, de rendre les gens moins malheureux. C'est pour ça que je pourrais jamais être avec toi. Je suis faible, je ne pourrais jamais me tenir face à toi et te dire ce que tu représente pour moi.

Tu es mon étincelle de joie, ma lueur d'espoir. Je l'ai compris quand je t'ai croisé par hasard, dans un café rempli d'inconnu. Tu mérites une personne qui soit capable de te rendre heureuse. Une personne qui admire la moindre de tes écailles, et qui aime tes défauts comme tes qualités. Tu n'avais pas honte de ce que tu es et j'envie ta confiance. Tu n'as peur de rien alors que moi, mon refuge est l'obscurité. Tu es studieuse et si charitable et j'en suis sûre, tu aurais été capable de me faire oublier toutes mes souffrances. Mais je n'ai pas le droit d'être égoïste.

Je te souhaite le meilleur et je suis sincère. Je te souhaite d'être pleinement heureuse et de te voir enfin réuni avec les tiens. Je te souhaite que quelqu'un te fasse battre ton cœur comme tu fais battre le mien. Je préfère t'aimer de loin plutôt que tu me déteste de près. Sache que, à ta manière, tu m'as réellement sauvé la vie. Tu m'as montré qu'une deuxième chance était possible. Tu m'as fais découvrir le sens du mot amour. Tu m'as fais ouvrir les yeux sur le monde dans lequel je vis. Tu m'as libérée des chaînes qui m'entrave et je t'en serais toujours reconnaissante.

Avec tout mon amour,

Anonyme

Code:

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<div class="odyssee">

<center><center><img src="https://64.media.tumblr.com/958b0419b974579b3158f3cfbb8f74e1/8c9951755c21a696-72/s400x600/914888f26e663a1022966d8838f61096412e3200.pnj" class="penelope"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d4cf3d7c142552e6a8424249dd19c86c/1157659c4a0bfee4-9b/s640x960/bd4cd53cb9d494a61344b68e85fa74dd2c8be3b6.jpg" class="penelope"><br></br><ulysse>Ain't that the way shit always ends?</ulysse></center><div class=odyssee1><div class="poseidon"></div><br>⋆ The burgundy on my T-shirt when you splashed your wine into me and how the blood rushed into my cheeks, so scarlet, it was, the mark you saw on my collarbone, the rust that grew between telephones, the lips I used to call home, so scarlet, it was maroon</div></center>

[center][i][color=#79B59F]They say all’s well that ends well but
I’m in a new Hel every time you double-cross my mind[/color][/i][/center]

C’est tout ce que je peux te donner.

Cette lettre, parce que je ne possède rien d’autre, mon propre corps ne m’appartient même pas.

J’ai toujours été égoïste, mais cette fois je choisis d’être un autre que moi, de regarder la vérité en face à défaut de pouvoir me regarder dans la glace. Je vais partir. Pas aujourd’hui, peut-être pas demain ou le moins prochain, mais inéluctablement je partirai. Il ne restera derrière moi que du vent, et la prochaine fois que je foulerai cette terre, tu ne seras que poussière. Mais avant, il faut que je te dise. Il faut que je te dise que je sais. <em>Je sais que tu penses que personne ne te voit, mais moi je te vois. </em>Je sais que t’as trop perdu et que tu dis jamais rien par peur de perdre ce qu’il te reste. C’est pas ton rôle de tout réparer, tu sais. C’est pas toi qui les a détruit.

Je sais que t’aimes la poésie et j’aurais aimé t’en réciter des pages et des pages, mais les strophes qu’on peut écrire toi et moi ne riment à rien. Je sais que t’es constamment écartelé·e, je sais ce que ça fait quand on est le premier né mais qu’on est jamais vraiment la personne qu’il faut. On dit que la pression transforme le charbon en diamants, mais t’as jamais eu besoin de ça pour briller.

C’est peut-être ta fragilité qui m’a attiré, parce que j’ai jamais rencontré de colombe que j’ai pu m’empêcher d’aimer, mais je réalise que je me suis trompé. <dji>T’as pas besoin de moi, t’as besoin de personne.</dji> T’as pas besoin de te noyer en moi, et là où ça pose problème, c’est que moi j’aurai besoin de toi. Inévitablement, j’aurai besoin de toi et je finirai par prendre, ponctionner, aspirer ta moëlle parce que je ne sais faire que ça. T’es déjà pas sûr de qui tu es et où tu vas, t’as pas besoin que je vienne foutre le bordel dans tout ça.

[i]T’as besoin de guérir, et je ne sais que détruire. [/i]

Entre mes doigts, tu ne sauras jamais vraiment si tu peux croire ce que tu vois. T’as besoin de la lumière du jour, pas d’une comète éphémère dont le passage te brûlera.

Mais ne te méprends pas, je ne regrette rien. Ni nos nuits, ni nos aurores, j’aurais juste aimé pouvoir te donner un anneau d’or.

Ton royaume ne sera jamais le mien, et les princes ne peuvent pas s’amouracher des monstres sans devenir un cœur orphelin.  

Il faut que tu te laisses aimer, Hel, et j’aurais tout donné pour être autre chose que du plomb dans tes ailes.

C’est au Purgatoire que j’emporterai notre image.

Le souvenir de ta peau y sera en sécurité.

C’est tout ce que je peux te donner.

[center][i][color=#79B59F]You said if we had been closer in age, maybe it would've been fine
And that made me want to die[/color][/i][/center]
</br>
<center><br></center></div><homer> mad'eyes (code) &  exposrto (icon)</hormer></center>
<style>.odyssee { border: 1px solid #716C6A;width: 500px; padding:25px; text-align: justify; font-size: 12px; font-family: arial; line-height: 17px; margin-top: -20px;}.odyssee1 { width: 350px; padding:25px; text-align: justify; font-size: 10px; font-family: 'Noto Serif JP', serif; text-transform: uppercase; line-height: 10px; font-weight: bold;}.penelope {filter: grayscale(100%); width: 95px; height: 95px; padding: 5px; border: 2px solid #F5832A ; opacity:0.8;}.poseidon { height: 1px; background: linear-gradient(to right, #A6B5FF, #79B59F); margin-top: -15px;}homer { width: 150px; opacity: 0.5; text-align: center; font-size: 9px; font-family: arial;}ulysse { background: linear-gradient(to right, #A6B5FF, #79B59F); -webkit-background-clip: text; -webkit-text-fill-color: transparent; font-family: 'Noto Serif JP', serif; font-size: 20px; text-transform: uppercase; letter-spacing:-2px;}</style>

Code:

<div class="gmhtme"><div class="tpgmtme"><div class="txtme">abraxas astraea</div><div class="md-ic">♡</div><div class="txtme tlo">gabrielle nelson</div></div><div class="ti-tle"><sp>discours de témoin</sp><p>Well I'm a lot like you, when you're standing at the crossroads and don't know which path to choose</p></div><div class="ti-txt"> Je t’adore, Gabrielle.

C’est la parfaite occasion de te le dire, devant témoins, devant famille et amis et ce charmant pasteur que j’ai dû trouver sur internet à la dernière minute parce que tout le monde avait oublié. Mais quelque part, c’est représentatif de l’union qu’on célèbre aujourd’hui – la plus fabuleuse des belles-sœurs, et ma tête de nœud de frère aîné.

Je t’adore, Gabrielle, parce que tu trouves le moyen d’accueillir les autres et leurs blessures même quand tu es à vif, c’est rare, c’est certainement pas moi qui en serait capable. Je t’adore parce que <dji>do no harm but take no shit </dji>prend vraiment tout son sens avec toi. Je t’adore parce que t’es sacrément intelligente et que tu nous as tous mis la misère quand on était au lycée. Je t’adore parce que tu m’as ramassé à la petite cuillère quand j’avais besoin, et dit de me ressaisir quand il le fallait, [i]t’as jamais eu peur d’être toi-même. [/i]J’adore ton sarcasme, ton esprit vif et le fait que tu sois française. Je t’adore parce que tu connais de bonnes blagues et que ton rire est contagieux. Et heureusement que ce n’est pas Orphy qui a écrit mon discours sinon il aurait trouvé le moyen de glisser qu’il adore que tu sois rousse.

Merci d’avoir pris soin de lui, Gaby. Merci de l’avoir aimé, guéri, écouté, chéri. Tu es revenue dans sa vie juste à temps pour l’éloigner du précipice. Tu l’as ramené à la vie, tu lui as donné de nouveaux sons, de nouvelles couleurs et de nouveaux souvenirs à construire, encore plus vibrants que les anciens. Là où il n’y avait que la guerre, tu as semé des fleurs, et là où l’avenir n’était empreint que de peur, tu as mis de la douceur. Merci d’être toi et d’être dans nos vies. <em>On sera ta famille, maintenant</em> – et on fera tout pour te rendre fière de devenir l'une des nôtres.

[i]Prête à briller, Gabrielle Astraea? [/i]

</div><div class="tpgmtme">♡</div></div><div class="crdts"><a href="http://illmakegaycodesforu.tumblr.com/">gitano</a></div>

<style>.gmhtme{width: 490px; /*background: #f9f9f9;*/ min-height: 100px; margin: 0 auto; border: 1px solid #f9f9f9; /*color: #333*/}.tpgmtme{margin: 10px; display: flex; justify-content: center; border-top: 1px solid #c3c3c3; border-bottom: 1px solid #c3c3c3; font-size: 7px; font-family: verdana; text-transform: uppercase; letter-spacing: 1px; align-items: center;}.tpgmtme .md-ic{font-size: 15px; padding: 5px 10px; border-left: 1px solid #c3c3c3; border-right: 1px solid #c3c3c3; margin-left: 5px; margin-right: 5px;}.tpgmtme .txtme{width: 200px; text-align: right;}.txtme.tlo{text-align: left;}.gmhtme .ti-tle{margin: 10px; font: 35px 'Abril Fatface', cursive; padding: 50px 20px; display: flex; justify-content: center; align-items: flex-start; flex-direction: column; text-transform: uppercase;}.gmhtme .ti-tle sp{border-bottom: 1px solid #c3c3c3;}.gmhtme .ti-tle p{font: 8px verdana; letter-spacing: 1px; margin: 0px; margin-top: 5px}.ti-txt{margin: 10px; font: 11px verdana; text-align: justify; padding: 20px; padding-top: 0px;}.md-ic.nonu{border-left: none;}.gmhtme .tgmet{width: 460px; text-align: right;}.crdts{text-align:center;margin:10px}.crdts a{border:1px solid #eaeaea;background:#fefefe;border-radius:25px;padding:5px 10px;font:8px verdana;letter-spacing:2px}</style><link href="//icons.cappuccicons.com/cpf.css" rel="stylesheet"><link href="https://fonts.googleapis.com/css2?family=Abril+Fatface&display=swap" rel="stylesheet">

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Et puis tu n’avais pas peur de ma violence, pourtant tu ne la glorifiais pas non plus. Tu l’acceptais juste, tu la comprenais sans la cautionner, et c’était un peu étrange. J’ai toujours été rejetée ou récompensée pour ça - comme toi, non ?

Ils pensaient tous que tu étais amoureux de moi, parce que tu fixais souvent le néant dans ma direction. Mais j’avais bien compris qu’il y en avait une autre, et je ne sais même pas si je te la rappelais vraiment, parce que je me rendais bien compte que ton regard trop vague me transperçait et observait quelque chose que tu étais le seul à connaitre.

J’espère que dans ton imagination tu peux la voir, maintenant que tu es au purgatoire.

Tu me manques, tu sais. Pas pour tes capacités, pas pour ton aide, mais parce que tu es devenu quelque chose que je n'avais jamais cru que tu serais. Je t’avais invoqué pour avoir un avoir un outil, comme ma cousine l’a fait avec le sien, et tu m’as donné ce que je savais même pas que je cherchais. Un frère d’arme, un appui, une porte de sortie. Quelqu’un qui croyait en moi et tu le sais, c’était un peu trop rare. Mais on dirait qu’une seule personne comme toi, ça a suffit.

Je te remercierais jamais assez, Jade. T’as le droit de m’oublier, même si j’espère que tu le feras pas tout de suite. C’est égoïste sans doute mais j’aimerais au moins t’avoir marqué toi, à défaut d’avoir marqué le reste du monde. Tu es bien le seul qui se souviendra avec justesse de ce que j’ai fait, que ce soit bon ou mauvais. Et je crois que… c’est pas grave si tu le racontes à personne.

C’est drôle, j’ai toujours voulu qu’on m’admire, qu’on entende mon nom plutôt que celui de quelqu’un d’autre. J’imagine que c’est différent avec toi, qu’il y en a pas besoin. C’est à moi que tu t’es lié après tout, et on a beau étudier les djinns on ne sait toujours pas vraiment comment ça fonctionne, mais j’aimerais bien croire que ça voulait dire quelque chose.

Je ne crois pas que le hasard existe, de toute façon. Il a décidé que nos chemins se croiseraient, pour mieux que je retrouve le mien vers Lui. Grâce à toi, je n’ai plus aussi peur de la mort. Je ne suis toujours pas sûre d’aller au paradis, je n’ose pas en rêver parce que je sais que j’ai trop commis de crimes.

J'espère juste que toi et moi, on pourra se retrouver au milieu, entre les cieux qui nous sont interdits et les enfers qu'on ne méritent pas. Cet endroit où vont les djinns, ça ne doit pas s'appeler Purgatoire pour rien.

Si c'est le cas on aura pas été séparé pendant si longtemps finalement. J'arrive bientôt alors tu n'auras pas beaucoup à m'attendre. Ils m'ont déjà retrouvé, je le sais, je n'ai plus beaucoup de temps pour écrire. Mais je tenais à le faire avant d'enfourcher Earth une dernière fois. Je la laisserais partir elle aussi, je sais bien que c'était ta préférée du ranch.

Je voulais te rendre hommage pour mon dernier jour de liberté, parce que c'est grâce à toi que je l'ai gagné. Ça m'a semblé juste - et ça faisait longtemps que je n'avais pas eu le sentiment que ce que mes actions l'étaient. Maintenant, je suis sûre de ne plus avoir de regrets.

<signa>[size=16]See you soon,
Sienna[/size]</signa>
</div></div></div></center>

Code:

<center><img src="https://64.media.tumblr.com/58fdc200d3e1d174661da1588da8ba49/deb572a1448a4074-7a/s500x750/76027a30ff49b0300196fe2a83963b105b61dc2f.pnj" alt="img" style="position:relative; width:100px; height:160px;object-fit: cover;"/> <img src="https://64.media.tumblr.com/c9704e1d14fcb9a3e75092649cfcd54b/6f7f6dc363fef35b-5f/s540x810/30db321cd717bb4236583ec7b00bd9c7a537547d.jpg" alt="img" style="position:relative; width:100px; height:160px;object-fit: cover;cible-du-filtre-css: -webkit-filter : grayscale(100%); filter: grayscale(100%);"/>  <img src="https://64.media.tumblr.com/00b08a995f8d33af13aeae1f4e6d9bc4/42569e14a659182f-2f/s500x750/62d28c0c68401a21c7c395837a964453044ae9b3.pnj" alt="img" style="position:relative; width:100px; height:160px;object-fit: cover;"/><br><br>
<div style="position:relative; text-align:center; font-family: 'Great Vibes', cursive; font-size: 30px; color: #666699"/>Love is a socially acceptable madness</div>
<div class="textrp" style="color:#white; position:relative; padding:40px; text-align:justify; font-size:14px;margin:0 auto;">
Cher Ambrose,

Je n’ai pas l’habitude d’envoyer ce type de lettre. Je n’écris jamais ce type de lettre. J’en reçois, beaucoup, énormément, de mes fans, d’amants délaissés… de ton père, parfois, quand l’envie lui prend.

Mais tu me pousses à le faire, Ambrose, parce que tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas ce que je te dis, mes sous-entendus, mes invitations indirectes, mes murmures, mes souffles qui ne sont que pour toi. Tu ne saisis pas que quand je viens voir ton père, je n’ai d’yeux que pour toi.

Tu es le seul, Ambrose. Le seul sur lequel mes… charmes, disons, ne fonctionnent pas. Rien ne fonctionne sur toi, tu n’acceptes plus que l’on se voit seule à seul depuis que l’on s’est croisés par hasard dans la rue et que nous avons partagé un verre.

En vérité, je te comprends, Ambrose. Ça a dû te faire un choc quand tu m’as vue au bras de ton père. Tu as dû te demander comment il a réussi à séduire une femme telle que moi. C’est pourtant simple : il est très riche.

Mais ça n’a rien à voir avec ce que nous vivons, Ambrose. Ce que nous vivons est véritable, réel, et je suis bien obligée de l’accepter puisque mes… charmes n’ont aucun effet sur toi. Tu n’as rien de superficiel, tu vis les choses dans leur vérité, dans ta vérité, du moins. Je pensais que tu faisais semblant parfois, de ne pas comprendre lorsque je te parlais de djinns, lorsque je t’invitais à passer me voir pour que l’on se revoie seuls, tous les deux.

Mais j’ai compris qu’il n’y avait aucun faux-semblant chez toi, Ambrose. Je n’ai pas peur que tu me mentes, et je n’ai aussi pas envie de me mentir : on pourrait vivre quelque chose de vrai, toi et moi. Loin des caméras, on pourrait se créer notre propre cocon, tu pourrais même amener tes papillons. Une chose est sûre : je serais ta monarque.

Je prends un très gros risque en t’envoyant cette lettre, Ambrose. Je ne veux pas perdre ton père et son argent. Mais je ne veux pas te perdre, toi non plus, sur un malentendu. C’est la première fois que je dois être claire sur mes intentions avec quelqu’un, je ne sais pas comment m’y prendre, je dois être honnête. Comment fait-on pour séduire quelqu’un qui ne répond à rien de ce qui fonctionne d’habitude ? J’aimerais que tu me dises comment te séduire.

Car je t’aime, Ambrose. C’est la vérité la plus pure que j’ai jamais dite de toute ma vie. Tu n’es pas comme les autres hommes, si facilement séduits et soumis. Et je ne suis pas comme les autres femmes que tu as connues. Oublie cette femme dont tu parles parfois, elle n’en vaut pas la peine face à moi.

Réponds-moi, Ambrose. Réponds que l’on partira tous les deux, que tu me prendras par la main et qu’on oubliera tout et tout le monde. Que tu me regarderas à chaque fois que je respire, que mes pas emboîteront les tiens, et qu’on sera ensemble pour toujours. On s’envolera tous les deux, et même si tout cela ne sera qu’éphémère, je n’oublierai rien, et je ne regretterai rien.

Réponds-moi, Ambrose.

Morrigan


</div><div style="text-align: center;position:relative;top:20px;"></div></div></center>

Code:

<center><div id="fondcell" alt="background"><span alt="heure" id="heure">17:00</span>
<div alt="pseudo" class="pseudocell">Isis Delacroix</div>
<div alt="iMessage" class="imessage">iMessage<br>06/04/2012</div>
<div class="fondsms"><div alt="mess" class="texto">Bonjour Isis, c'est Hel. Est-ce que ça marche ?</div>
<div alt="mess" class="texto">Je suis content que tu aies pu me donner ton numéro, comme ça, ce sera plus facile pour parler ensemble pendant les vacances ou quand on a pas école.</div>
<div alt="mess" class="texto">Au fait, tu pourras me donner les informations pour ton cours de dessin ? ça m’intéresserait beaucoup d'y participer. Moi aussi j'en fais, si tu veux je pourrais en ramener et te les montrer lundi prochain !</div>
</div>
</center>

<center><div id="fondcell" alt="background"><span alt="heure" id="heure">08:16</span>
<div alt="pseudo" class="pseudocell">Isis  [img]https://2img.net/i/fa/twemoji/16x16/1f3a8.png[/img] </div>
<div alt="iMessage" class="imessage">iMessage<br>14/11/2012</div>
<div class="fondsms"><div alt="mess" class="texto">Salut Isis, joyeux anniversaire ! </div>
<div alt="mess" class="texto">Je t'ai préparé une surprise, j'espère que ça te plaira !!</div>
<div alt="mess" class="texto">C'est dommage qu'on ne soit plus dans la même classe cette année, mais je te le donnerais pendant le cours de dessin, promis^^</div>
<div alt="mess" class="texto">Mamie n'aime pas trop quand j'y vais, elle dit que c'est une perte de temps. Mais je préfère te voir que d'aller m'entraîner avec Feyre et elle</div>
<div alt="mess" class="texto">Elle me fait un peu peur parfois... Mais bon, tu le dis à personne hein ! </div>
</div>
</center>

<center><div id="fondcell" alt="background"><span alt="heure" id="heure">10:38</span>
<div alt="pseudo" class="pseudocell">Isis  [img]https://2img.net/i/fa/twemoji/16x16/1f496.png[/img]  </div>
<div alt="iMessage" class="imessage">iMessage<br>02/09/2013</div>
<div class="fondsms"><div alt="mess" class="texto">Coucou Isis</div>
<div alt="mess" class="texto">Je ne sais même pas si tu peux recevoir les messages</div>
<div alt="mess" class="texto">J'espère que tu vas bien, promets moi de rien faire de dangereux s'il te plait, c'est le chaos dehors</div>
<div alt="mess" class="texto">Papa nous a dit de rester à l'intérieur et qu'on ne pouvait pas aller te voir</div>
<div alt="mess" class="texto">J'ai peur... Restez à l'abri avec Lune et Isida</div>
<div alt="mess" class="texto">Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose</div>
</div>
</center>

<center><div id="fondcell" alt="background"><span alt="heure" id="heure">14:53</span>
<div alt="pseudo" class="pseudocell">Isis  [img]https://2img.net/i/fa/twemoji/16x16/1f496.png[/img]  </div>
<div alt="iMessage" class="imessage">iMessage<br>14/12/2013</div>
<div class="fondsms"><div alt="mess" class="texto">Isis ?</div>
<div alt="mess" class="texto">Je crois que j'ai réussi à capter un peu de réseau</div>
<div alt="mess" class="texto">J'espère vraiment que tu es en sécurité</div>
<div alt="mess" class="texto">Ici, c'est... compliqué</div>
<div alt="mess" class="texto">Donne moi des nouvelles dès que tu peux, je t'en prie...</div>
</div>
</center>

<center><div id="fondcell" alt="background"><span alt="heure" id="heure">11:39</span>
<div alt="pseudo" class="pseudocell">Isis</div>
<div alt="iMessage" class="imessage">iMessage<br>15/08/2014</div>
<div class="fondsms"><div alt="mess" class="texto">Salut Isis</div>
<div alt="mess" class="texto">Lune m'a dit... ce qu'il t'est arrivé... </div>
<div alt="mess" class="texto">Alors j'imagine que ça sert à rien... d'encore envoyer des messages à ce numéro</div>
<div alt="mess" class="texto">Mais j'espère toujours que tu vas me répondre, quelque part</div>
<div alt="mess" class="texto">J'aurais du te le dire avant, peut-être que ça t'aurais convaincu de pas y aller</div>
<div alt="mess" class="texto">Mais je crois que je...</div>
<div alt="mess" class="texto">[i][message effacé][/i]</div>
</div>
</center>

Code:

[center][i]Dans cet AU, London est née en 1991 et elle a donc l'âge de Sienna.[/i][/center]

<center><link href="https://dl.dropbox.com/s/o6blqtnd5t1lazt/ily%20but%20idk.css" rel="stylesheet"><div id="r2203_ily-but-idk" style="width: 550px; --accent1: #afe4e4; --accent2: #8abdd6; --background: #fdfdfd; --border: #dfebeb; --title: #000; --text: #000;"><div class="rwrapper"><div class="rtitle"><i>13 décembre 2007</i></div><div class="rdec"></div><div class="rtxt">Hey Sienna

J'espère que t'auras cette lettre, je vais la donner à Saskia. J'aurais préféré t'appeler mais je sais pas si t'as du réseau en Colombie, enfin bref. En fait j'aurais préféré que tu sois là parce que c'est quand même plus cool mais je sais que t'attendais trop les vacances avec ton père alors j'espère que tu profites.

Ça fait deux semaines que t'es partie et franchement j'me fais déjà chier sans toi. Les autres sont toujours aussi nuls. L'autre jour, Freddy m'a demandé si je voulais sortir avec lui. Il a eu l'air con avec sa lettre quand je lui ai dit : [u]NON[/u]. C'est fou quand même, il a vraiment cru qu'il avait une chance avec moi ??? T'aurais dû voir sa tête, t'aurais bien rigolé.

On a commencé les cours de lutte en sport mardi dernier, je les défonce tous. En même temps, c'est facile, j'ai eu la meilleure prof hehe. J'ai hâte que tu reviennes et qu'on s'entraîne à nouveau, t'auras sûrement des nouvelles techniques à m'apprendre en plus.

[strike]Bi[/strike] A bientôt ?

[right]London[/right]
</div></div></div></center>

<center><link href="https://dl.dropbox.com/s/o6blqtnd5t1lazt/ily%20but%20idk.css" rel="stylesheet"><div id="r2203_ily-but-idk" style="width: 550px; --accent1: #afe4e4; --accent2: #8abdd6; --background: #fdfdfd; --border: #dfebeb; --title: #000; --text: #000;"><div class="rwrapper"><div class="rtitle"><i>26 février 2008</i></div><div class="rdec"></div><div class="rtxt">Hey Sienna

Clairement la poste colombienne est pas super efficace… Enfin bon, j'espère que tu vas bien. Ils ont parlé des FARC hier à la télé. Y'en a au lycée qui disent que tu les as rejoints, que c'est pour ça que t'es plus là. Moi j'espère juste qu'il t'est rien arrivé. Pas que tu me manques hein, j'ai juste hâte d'avoir à nouveau une adversaire à mon niveau.

J'ai hâte que tu me racontes la Colombie. J'aimerais bien y aller un jour. Il paraît qu'il y a une cathédrale entière en SEL. Tu l'as déjà vue ??

Si t'as le temps, donne des nouvelles steuplaît.

[right]London[/right]
</div></div></div></center>

<center><link href="https://dl.dropbox.com/s/o6blqtnd5t1lazt/ily%20but%20idk.css" rel="stylesheet"><div id="r2203_ily-but-idk" style="width: 550px; --accent1: #afe4e4; --accent2: #8abdd6; --background: #fdfdfd; --border: #dfebeb; --title: #000; --text: #000;"><div class="rwrapper"><div class="rtitle"><i>20 avril 2008</i></div><div class="rdec"></div><div class="rtxt">Hey Sienna

C'est la dernière lettre que t'auras de moi. De toute manière tu réponds jamais et je suis même pas sûre que tu les reçois. Et puis je vais déménager alors je verrai plus Saskia. Ils en ont eu marre de moi, comme d'habitude, je t'avais dit que ça arriverait, bah voilà. Toi au moins t'as une famille qui t'aime, ils se battent même pour toi. Moi quand je voyage, c'est toujours pour atterrir chez des inconnus.

Je sais pas si tu m'ignores volontairement ou si tu reçois juste pas mes lettres, je sais même pas si tu reviendras un jour parce que tu vis peut-être ta best life en Colombie et tu nous as tous oubliés. J'espère que tu t'amuses bien avec tes nouveaux potes. On se verra sûrement plus jamais en tout cas. Au moins je t'embêterai plus avec mes lettres. Ou avec mon amitié. Enfin, si on peut appeler ça "amitié", j'étais plutôt ton bouche-trou, je suppose.

Allez, salut.

[right]London[/right]
</div></div></div></center>

<center><link href="https://dl.dropbox.com/s/o6blqtnd5t1lazt/ily%20but%20idk.css" rel="stylesheet"><div id="r2203_ily-but-idk" style="width: 550px; --accent1: #afe4e4; --accent2: #8abdd6; --background: #fdfdfd; --border: #dfebeb; --title: #000; --text: #000;"><div class="rwrapper"><div class="rtitle"><i>6 août 2012</i></div><div class="rdec"></div><div class="rtxt">Hey Sienna

Tu liras pas cette lettre. Comme toutes les autres d'ailleurs, pas vrai ? Saskia m'a dit que même ta mère avait aucune idée de l'endroit où t'étais. Et moi j'me suis sentie tellement conne, tu sais, d'avoir continué à t'envoyer des lettres auxquelles tu répondrais jamais. Mais je t'ai pas oubliée. Surprise, bitch. T'étais pas aussi oubliable que tu le croyais et même si t'étais dans l'ombre de Saskia, c'est toujours toi que je regardais.

C'est toi que j'ai regardée aujourd'hui alors que mon collègue te filait ta commande et que ton regard est passé sur moi sans s'arrêter. Toi, pas la meuf à côté de toi, d'ailleurs je sais même pas dire si elle est blonde ou brune parce que j'en ai juste rien à foutre. Ah, c'est ta copine, peut-être ? Sorry, not sorry, I don't give a shit. T'aurais pu entrer avec une girafe vert pomme en laisse, c'est quand même toi que j'aurais regardée.

Mais toi, tu m'as pas regardée. Toi, tu m'as oubliée. Et je voudrais tellement m'en foutre, tu sais, cinq ans après, mais j'ai juste envie de hurler parce qu'avant tu me regardais et aujourd'hui tu m'as pas vue. Parce que je m'étais fait des putain d'espoirs à la con, dans mon cœur de gamine de treize ans. Je comprenais pas vraiment à l'époque, tu sais. Les moments où on se tenait trop proches, ton visage juste en face du mien, les moments où on roulait sur le sol avec nos membres entremêlés. Les sourires complices de loin, les regards intenses après nos duels, les petites piques qu'on se lançait, les brefs moments où on parlait vraiment de nous. Je voyais pas que si mon cœur battait vite, c'était pas juste l'essoufflement. Que si j'allais au lycée en courant, c'était pas que j'adorais les maths. Que si je faisais de mon mieux pour rester dans cette nouvelle famille d'accueil, c'est pas parce que je les aimais, c'était pour rester près de toi. Que quand j'ai mis un râteau à Freddy, j'avais envie que ce soit toi avec une lettre et un air niais.

Mais t'es partie comme une voleuse et si y'avait quelque chose entre nous, t'as étouffé l'étincelle avant qu'elle puisse devenir un feu. Alors moi aussi je vais l'éteindre, j'vais jeter mon briquet à la mer après avoir brûlé cette lettre et mes quelques souvenirs de toi. Moi aussi, je vais t'oublier, Sienna. Et la prochaine fois qu'on se croisera, je t'appellerai sûrement Saskia.

[right]London[/right]
</div></div></div></center>

Code:

<center><link href="https://dl.dropbox.com/s/x243kp1jnx2vnoz/woman.css" rel="stylesheet"><div id="rr_woman" style="--width: 650px; --divider-width: 40%; --invert-divider: .3; --bg-color: #dadada; --text-color: #000; --font-style: 13px/180% 'Gentium Book Plus', serif;"><a href="https://is.gd/rossr" title="「by ross」"></a><div class="rcontainer"><div class="rtitle">Dear Abraxas</div><div class="rsub">Music is our love language</div><img class="rdivider" src="https://i.imgur.com/Z0thRDj.png"><div class="rtxt">Je voudrais avoir ton talent pour t'écrire une chanson d'amour. J'ai tenté, fait des tas de brouillons et j'ai fini par tout jeter parce que j'étais pas satisfaite, parce que ça traduit pas vraiment tout ce que je ressens pour toi. Et puis, j'ai pas ton sens des rimes, des jeux de rythme, des mélodies. Moi le rythme, je l'ai dans mon corps, sous ma peau et pas dans mes mots. Alors à défaut de chanter une jolie ballade romantique, je danserai sur la partition au dos de laquelle j'écris cette lettre.
J'ai de la chance, tu sais. Dans le hasard flou de la vie, on aurait pu se manquer de peu, deux comètes changeant de trajectoire pour ne jamais se rencontrer. Si je n'étais pas allée à ce café de langue des signes, si Sol n'avait pas été absente ce jour-là, si je ne m'étais pas assise face à toi. Des "si" comme les ébauches de mille autres réalités dans lesquelles il n'y aurait pas eu de nous.
T'aurais pas réparé mon cœur, à la manière d'un instrument, avec tes doigts fins de luthier. T'aurais pas fait tourner mon monde, rallumé les étoiles dans mes yeux. Y'aurait pas de blind test inversé où tu devines tes morceaux préférés en observant mes pas de danse et le rythme des basses sous tes pieds. Y'aurait pas de regards entendus quand on voit quelqu'un dans la rue qui semble avoir besoin d'aide et que nos yeux disent "on y va". Y'aurait pas de "je t'aime" sur nos lèvres et de "ILY" avec nos doigts pendant que tous les autres autour pensent qu'on est des fans de hard rock. Je serais restée aux Enfers, sans une Astrée pour m'en sortir et rendre justice à mon coeur.
Mais tu es là. Avec tes failles et tes démons mais avec ta lumière aussi. Avec ton envie de bien faire qui te mène parfois aux Enfers, avec ton dévouement pour les autres, ta tendance à te sacrifier. Tu mets de la musique dans mon cœur et c'est toi qui le fais danser, au rythme des battements du tien.
On dit que le monde est petit, qu'on y rencontre les bonnes personnes par des coïncidences heureuses. Que le hasard fait bien les choses, qu'il nous guide sur le bon chemin. Je sais pas trop où il nous mène, notre chemin, Abraxas. Mais tant que tu me tiens la main, je continuerai à marcher vers l'horizon flou et lointain, nos cœurs battant à l'unisson.
Ce monde, on le changera peut-être pas, mais toi tu as changé ma vie.

[right]Persephone[/right]
</div></div></div></center>

Code:

Tu ne gagneras pas cette guerre, Perséphone.

Je connais ta force, ta détermination et ton intelligence. Je sais que partout où tu iras tu créeras des vagues, tu renverseras des montagnes, tu sauras te rendre indispensable. Je vois bien que tu penses servir le Bien, que tu t’imagines du bon côté de l’Histoire. J’espère bien que tu gardes avec toi tous mes enseignements, tous nos entraînements, et que tu es prête pour les combats à venir. Tu seras une légende, Perséphone, c’est certain. Mais tu perdras cette guerre.

C’est moi qui suis en faute ici, pas toi. J’aurai du te protéger d’Isaac et d’Achilles, j’aurai du plus te rassurer sur la place qui te revenait de droit, j’aurai du être capable de te montrer l’amour que j’ai pour toi. Je pourrai m’excuser en te disant que Veronika ne m’a jamais appris à aimer et que j’ai tout du improviser seule. Je pourrai te dire que je dois ma loyauté à ton père, après qu’il m’est accueilli comme il l’a fait, lorsque j’ai été exilé de Nydaros pour avoir aimé celle que je ne pouvais que servir. Je pourrai te dire qu’Achilles a été l’une des seules personnes à savoir me faire sourire, mais, en vérité, je comprends pourquoi tu as fait ce que tu as fait. Tu as ma force, Perséphone, mais tu perdras cette guerre.

Car l’Ordre de ton beau-frère peut croire tout ce qu’il veut, mais il n’a aucun avenir, aucun espoir, aucun but. Sapphire est morte, elle ne reviendra jamais et aucune nécromancie ne pourra vous aider. Tout fanatique que puissent être tes ami.e.s, iels devront se rendre à l’évidence : vous êtes sur le chemin de la défaite. Si tu crois que les armées de Nydaros, les vétérans de Sapphire ou quelques djinns suprémacistes peuvent suffire à vous protéger : je ne t’ai pas assez entraînée. Tu es incroyable, ma fille, mais je te vaincrai.

Même si je dois tuer Caïn moi-même, je te vaincrai. Même si je dois encourir la malédiction des djinns en tuant Enfys, je te vaincrai. Même si je dois t’achever moi-même, je te vaincrai. Car si je n’ai pas réussi à te faire te sentir aimée, si je n’ai pas réussi à t’éduquer, je n’endurerai pas un nouvel échec face à toi. Tu perdras cette guerre, ma fille, car cette fois-ci je serai face à toi.

Viktoria Fitzgerald.

Code:

Coucou Oleander ! :heart:
J’espère que ça va, ça allait ton exam de physique ? :woman_scientist:
Je voulais te parler de notre lien entre Tarquina et Bruno :eyes: Franchement le rp de rupture entre eux était trop bien, tu sais que même les admins sont venues me dire en MP que c’était trop bien ? :sparkles:
Mais, bon, je me dis que maintenant on pourrait peut-être jouer un retour en grâce ? :smirk:
Surtout depuis que Bruno a perdu son lien avec Frankie, désolée d’ailleurs encore, Kaosty a vraiment pas été cool de partir comme ça (perso, c’est pour ça que je prend jamais de lien love avec des membres en danger :rofl:)
Nana vient de déménager à Rhodes suite à l’assassinat du vice-roi, donc ça serait pas déconnant qu’elle ait pris un job de serveuse dans l’un des bars que fréquente l’escouade de Bruno ? Quelques cocktails, un peu de musique et le sourire de Tarquina, ça devrait le faire non ? Surtout avec les nouveaux avatars que tu m’as fait, ça se voit que tu kiff ma FC :fire:
Au-delà des retrouvailles dans le bar et dans les draps, je me dis que ça peut très bien marcher entre eux, avec la recherche de famille qu’à Bruno et le côté très protectrice de Nana, ça peut re-matcher, mais en même temps il restera les fissures de la rupture passée et les soucis d’un chevalier de Rhodes avec une sans-caste... :grimacing:
Bon, je mets le smi de la grimace mais en vrai c’est plus un milliards de :eyes: et :fire:
à voir, comme tu veux, parce que je sais que ce sera peut-être pas au niveau de Heka et Jo-Ohl sur notre ancien forum mais, bon, on peut pas toujours avoir un contexte aussi cool avec six factions et des systèmes évolutifs de vaisseaux spatiaux liés aux ships de nos persos… Au moins, ici, les admins nous forcent pas à faire les ships pour suivre la série, c’est déjà ça…:skull:
Bref, tu me dis ! :sparkles:
Au fait, tu m’avais dit que tu t’appelles comme un peintre français une fois, c’est marrant, j’ai rencontrée une fille qui s’appelle comme le peintre Delacroix, tu connais ? Une Solal, très gentille. Bref, je fais des pavés, sorry, bisous !

De : Sophonisba à 23h14

Code:

[i]TW : ça peut être vu comme de l’inceste[/i]

Chère Althéa,
Si, par malheur, tu lis cette lettre, c’est que je suis passé de vie à trépas. Je dois l’admettre, j’espère que cela n’arrivera pas, mais je brûle aussi que tu entendes enfin ces vérités que je n’ai jamais su te dire.
Ça fait maintenant assez longtemps qu’on se connaît, mais je me souviens encore de ce premier jour où tu es arrivée parmi nous : enfant perdu dans un corps d’adulte ensanglanté, jeune immortelle terrifiée qui venait chez les dragons exilés trouver savoir et réconfort. J’étais petit, comme toi, mais ma famille a toujours insisté pour que nous ne soyons pas frères et sœurs, que nous soyons séparés et distincts. Tu étais notre hôte, pas notre famille. Je pense que tu as été heureuse, parfois au moins, je sais que nous avons beaucoup appris ensemble, beaucoup joué aussi, toujours été complice et ensemble face au monde.
C’était on ne peut plus perturbant, je te l’avoue, dans ses années brûlantes de la puberté, de voir une femme dans un corps aussi adulte et désirable que le tien, occupé par l’esprit d’une fille de mon âge, qui me comprenait et avec qui nous pouvions tout vivre ensemble. Tu étais à la fois ma plus proche amie et la plus lointaine des étoiles du firmament, même quand tu étais la tête sur mon épaule j’avais l’impression que mille murs étaient entre nous.
À qui aurai-je pu demander de l’aide ? À qui était-ce arrivé de tomber amoureux de celle qui n’était pas sa sœur mais qui partageait son toit, celle qui avait le corps d’un rêve mais l’âge irréel ? Je ne savais vraiment pas quoi faire et je ne sais plus combien de lèvres j’ai embrassée en imaginant que c’était les tiennes, combien de corps j’ai serré dans le noir pour penser qu’ils étaient le tien.
Alors, peut-être que je me dis que les Roqrouge refuseront notre union. Peut-être que je me dis qu’elle ne devrait pas exister. Je pense peut-être même que jamais tu ne m’aimeras et qu’aucun espoir n’est possible. Mais je dois essayer. Alors, peut-être est-ce pour ça que je confie ces pensées que je ne peux m’empêcher de croire honteuse à du papier. Si je ne survis pas à la guerre, tu sauras et feras ce que tu veux avec ça. Si je reviens, si Sapphire perd et qu’enfin le monde surnaturel retrouve la paix, je reviendrai et, j’espère, j’airai enfin le courage de te demander si tu veux devenir Althéa Roqrouge.
Azur

Code:


<link rel="stylesheet" href="https://kit-pro.fontawesome.com/releases/v6.0.0-beta3/css/pro.min.css"/><link href="https://dl.dropbox.com/s/thpzqkqhf1pzqnx/game-icons.css" rel="stylesheet"/><link href="https://fonts.googleapis.com/css2?family=Lora&family=Staatliches&display=swap" rel="stylesheet"><div id="Lb_Ab"><div class="Lb_cnt"><i class="game-icon game-icon-love-letter"></i><div class="Lb_Th">She's a fighter</div><div class="Lb_qte">• with no one beside her •</div></div><div class="Lb_cntt">
Cassandre a arrêté de compter les shots et les verres qui se sont enchaînés. C’est assez pathétique, de faire ça seule dans son appartement plutôt que dans une boîte, mais pour une fois elle en a vraiment besoin. Après avoir passé la soirée sur les réseaux à scroller en boucle les vidéos de Marisol, elle se dit que pour une fois, elle pourrait suivre ses propres conseils et coucher sur le papier métaphorique de son téléphone les quelques mots qui lui passent par la tête. Sauf qu’elle est bien trop alcoolisée pour ça, alors à la place elle appuie sur le micro et envoie le plus long message vocal de sa vie.

« <cassie>Salut, Marisol.

Hehe, c’est rassurant d’envoyer un message à quelqu’un comme toi, quelqu’un qui doit en recevoir dix mille par jour et qui en écoute pas la moitié. Avec un peu de chance tu le verras jamais et demain matin je pourrai le supprimer.

…

Si j’y pense.

Je vais pas te mentir ça va pas fort. En même temps je vois pas trop pourquoi j’enverrais un message à une influenceuse que je connais à peine sinon. Enfin, je te connais, je peux difficilement faire autrement dans la mesure où j’ai un compte instagram et où t’es la coloc d’Odalie. Mais bon on s’en fiche. J’ai passé la soirée à dévorer ton contenu. Et je suis vraiment impressionnée. Pas par ce que tu fais hein. Enfin si aussi, c’est très admirable mais pas autant que toi.

Moi ce que j’ai vu dans tous tes posts et toutes tes vidéos, c’est une femme sublime qui sait ce qu’elle vaut, ce qu’elle veut. Capable de se battre jusqu’au bout pour ses idéaux, pour remettre à leur place ceux qui piétinent ce en quoi elle croit. Une femme puissante, impressionnante, qui n’a peur de rien. Une femme qui a pas honte de ses origines, d’être une nymphe et de tout ce que ça implique. Dans le gouvernement actuel, c’est super inspirant.

…

Ou peut-être que t'as peur en fait, mais tu le caches bien. C’est difficile à voir dans des vidéos que tu montes et sélectionnes, je suppose. En tous cas tu fais un super travail et… ouais. Tu me donnes un peu envie de me pencher plus sur la question, de faire plus attention à l’environnement, avec tout ce que tu fais.

Je crois que ça devient de plus en plus difficile de parler là. Je devrais peut-être dormir. Hah. Bon bah si t’as tenu jusque-là, fais de beaux rêves ? Ou bonjour ? Je sais pas trop quand et si tu écouteras donc je dois prévoir. Eeeh. Et peut-être qu’on se croisera un de ces jours si je passe chez vous. J’espère que j’aurai oublié ce message parce que sinon je pourrai jamais assumer devant toi.

Owc-</cassie> »

Elle fait tomber son téléphone sur son visage, et envoie le message vocal par la même occasion.
</div><a href="https://ciaransoul.tumblr.com" class="C">CIARAN</a></div><style>#Lb_Ab{width: 500px;height: auto;padding: 20px;position: relative;margin: 0 auto 30px;display: flex;flex-direction: column;align-items: center;border-bottom: 10px solid var(--accentLb);}.Lb_cnt{width:100%;height:auto;display:flex;flex-direction:column;align-items:center;}#Lb_Ab .Lb_cnt i{padding: 4px 0 20px;font-size: 45px;color: var(--Ic_TLoA);}.Lb_qte{width:90%;padding:3px 0;margin:4px;font-family: calibri;font-size:10px;text-transform:uppercase;text-align:center;letter-spacing:2px;color:var(--Tx_Lb);border-top: 1px solid var(--accentLb);border-bottom: 1px solid var(--accentLb);}#Lb_Ab .Lb_Th{font-family: 'Lora', serif;font-family: 'Staatliches', cursive;line-height:40px;letter-spacing:3px;font-size:40px;background-image: linear-gradient( var(--accentLb) 20%, var(--accentLb2) 100%);-webkit-background-clip: text; color: transparent;}.Lb_cntt{width:80%;padding-top:25px;font-family: sans-serif;text-align:justify;line-height:17px;color:var(--Tx_Lb);}.Lb_cntt i{color:var(--cursiveLb);}.Lb_cnt_T {width:13px;font-family: 'Lora', serif;font-family: 'Staatliches', cursive;margin-right:4px;font-size:40px;float:left;padding:17px;color:var(--accentLb);}#Lb_Ab .C{position:absolute; bottom:-28px;right:0px;font-size: 11px; font-family:calibri; text-decoration: none;color:#959595;letter-spacing:5px;}:root{--bckLb:#101010;--Ic_TLoA:#87e0d0;--accentLb:#09544a;--accentLb2:#87e0d0;--cursiveLb:#358774;--Tx_Lb:#909090;}.Lb_cntt{font-size:11px;}cassie{color:#0099cc; font-weight:bold}</style>

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<div class="bt10prol bt10prol-nombre"><div class="bt10pr-cont"><div class="bt10pr-dts"><div class="bt10prol-titp">Have you ever flown to the sun</div><bt10l></bt10l><div><i class="cp cp-user" bt10ti="Orpheus"></i><i class="cp cp-location" bt10ti="Nashville"></i><i class="cp cp-clock" bt10ti="2011"></i></div></div><div class="bt10prol-modulpj"><div class="bt10prol-despj"><div><b>Orphelia</b><span>A love letter</span></div></div><img src="https://64.media.tumblr.com/f57df888b25303b76ecacca189bb1d34/tumblr_ppe2xeLRbM1y9ujooo3_500.pnj" /></div><div class="bt10pr-txt"><i>Pour cet OS, Orpheus et Ophelia ont tous les deux passé la vingtaine et se connaissent depuis quelques semaines.</i>

« Je me demande combien de filles ont déjà essayé d’utiliser ton prénom pour te charmer, toi qui fait tourner tant de têtes sur ton passage, toi dont les lèvres laissent échapper tant de mots et guérissent tant de maux. Je suis certaine que je ne serai pas originale, mais je suis incapable de faire autrement quand le mythe me parle autant.

Parce que la musique d’Orphée était capable de toucher jusqu’aux objets inanimés tant elle était belle et profonde, et que la tienne a su toucher mon cœur, le faire battre plus fort encore qu’à son habitude. Je mentirais si je disais que tu es le premier à le faire, mais tu es réellement le premier à le faire aussi fort. On dit qu’Orphée a inventé la cithare, toi tu as réinventé la guitare. Tu as réinventé la musique, tu lui as donné quelque chose de plus doux, de plus profond, de plus touchant et impressionnant.

J’ai peut-être besoin qu’on me tire de mon enfer personnel, qu’on m’arrache à cette Persephone qui me garde bien malgré elle, mais je ne suis pas Eurydice. Moi, je ne marcherai pas derrière toi quand on visera la lumière ensemble, je marcherai à tes côtés. Moi, tu n’auras pas besoin de te retourner pour t’assurer que je sois là, parce que je tiendrai ta main à chaque instant, parce que je veux être là pour toi autant que tu pourrais l’être pour moi.

C’est peut-être soudain, pour toi, de recevoir tous ces mots alors qu’on n’a discuté que quelques fois, mais tu es facile à aimer Orpheus. Pas parce que tu es un musicien, ça n’est qu’un élément supplémentaire à toutes tes qualités. Simplement parce que tu es toi, parce que tu es plein de joie et de tristesse, que tu es plein d’énergie et parfois d’envie de te poser. Tu brilles de mille feu, tu as la lumière d’Apollon qui t’a béni de tous ses talents, et tu as la douceur de sa sœur, tu as l’éclat du soleil et de la lune en toi, tu as l’ambivalence d’un humain, tout simplement. Mais tu les portes si bien.

Pour tout ce que tu es, tout ce que tu représentes, pour le meilleur comme pour le pire, je suis amoureuse de toi Orpheus. Je suis amoureuse de ton rire sans retenue et de ton rire contenu. Je suis amoureuse du pli que tu as sur le front à force de froncer les sourcils dans ta concentration, de ce bout de langue que je vois poindre quand tu es trop pris par ta musique pour penser aux alentours. Je suis amoureuse de ta voix quand elle est suave et quand elle est brisée, de tes yeux quand ils me trouvent dans la foule et dans une pièce où il n’y a que nous. Je suis amoureuse de tout ce que tu es et tout ce que tu représentes. Je suis amoureuse, et je le serai encore longtemps après que tu aies reçu cette lettre, que tu décides d’y répondre ou non. Je suis amoureuse, et je ne t’aimerai pas moins si tu ne ressens pas la même chose, car la seule chose qui m’importe est ton bonheur le plus profond et sincère.

Bisous (?),
Ophelia »
</div><div class="bt10pr-resu"><div class="bt10pr-dts"><bt10l></bt10l><div></div></div><div class="bt10pr-txt">Whispers thing through my window</div></div></div><div class="bt10pr-wave bt10pr-wave-anim"></div><div class="bt10pr-w"><svg><defs><clipPath id="bts2"><path d="M0,224L48,213.3C96,203,192,181,288,144C384,107,480,53,576,58.7C672,64,768,128,864,176C960,224,1056,256,1152,234.7C1248,213,1344,139,1392,101.3L1440,64L1440,320L1392,320C1344,320,1248,320,1152,320C1056,320,960,320,864,320C768,320,672,320,576,320C480,320,384,320,288,320C192,320,96,320,48,320L0,320Z"></path></clipPath></defs></svg></div></div><a href="https://bettyleg.tumblr.com/" class="bettycred2" style="width:500px">bettyleg</a>

<link href="https://fonts.googleapis.com/css2?family=Hind+Madurai&family=Merriweather:ital,wght@1,700&display=swap" rel="stylesheet"><link href="//icons.cappuccicons.com/cpf.css" rel="stylesheet"/><style>.bt10prol{width:500px; border:1px solid var(--border); margin:10px auto; min-height:300px; border-radius:var(--boder-radius); background:var(--fondo-1); position:relative; font-family:'Merriweather',sans-serif; box-sizing:content-box;} .bt10pr-wave{width:500px; height:300px; background-size:500px 800px; -webkit-clip-path: url(#bts2); clip-path: url(#bts2); background: linear-gradient(180deg, var(--gradiente-1),var(--gradiente-2)); position: absolute;bottom: 0px;right: 0px;margin-bottom: 0px; border-radius: 0px 0px var(--boder-radius) var(--boder-radius); overflow:hidden;} .bt10pr-wave-anim{animation: btanimation-ole 3s infinite both;}.bt10pr-w{height:0;} @keyframes btanimation-ole{0%{background-position:0 0px;} 50%{background-position:0 0px;} 100%{background-position:0 0px;}} .bt10prol:hover .bt10pr-wave, .bt10pr-wave{-webkit-transition: all 0.7s ease-in-out 0s;-moz-transition: all 0.7s ease-in-out 0s;-o-transition: all 0.7s ease-in-out 0s;transition: all 0.7s ease-in-out 0s;} .bt10pr-dts{height:40px; display:flex; align-items:center; justify-content:space-between; padding:5px 20px 0px;} .bt10pr-dts > div {display:flex; align-items:center; justify-content:center; height:40px;} .bt10pr-dts > div.bt10prol-titp{min-width:150px; line-height:15px; text-align:center;} .bt10pr-cont{z-index:2; position:relative; background:var(--fondo-t); border-radius:var(--boder-radius); padding-bottom:20px; min-height:300px;} .bt10pr-dts > div >i{color:var(--color-1); font-size:10px; cursor:help; position:relative; display:flex; align-items:center; justify-content; width:30px; height:100%;} .bt10pr-dts > div >i[bt10ti]:hover:after{content: attr(bt10ti); overflow: hidden; font-size: 10px; padding-left: 15px; z-index: 3; font-weight: 500; color: var(--color-1); position: absolute; bottom: -12px; background: var(--fondo-1); padding: 4px 10px; border-radius: var(--boder-radius); width: max-content; font-family:'Merriweather', sans-serif; font-size:11px;} .bt10pr-dts > div{color:var(--color-1); font-size:10px;} .bt10pr-dts > bt10l{width:-webkit-fill-available; height:2px; background:linear-gradient(40deg, var(--gradiente-1),var(--gradiente-2)); display:block; margin:0px 20px;} .bt10pr-txt{margin:30px 40px; color:var(--color-2); font-size:12px; text-align:justify; font-family: 'Hind Madurai', sans-serif; line-height:18px;} .bt10pr-resu > .bt10pr-dts{margin:0px 20px -25px;} .bt10pr-resu > .bt10pr-dts > bt10l{margin-left:0px;} .bt10prol-modulpj{margin:20px 40px; display:flex; align-items:center; justify-content:space-between;} .bt10prol-modulpj > img{width:80px; height:80px; border-radius:20px; position:relative;} .bt10prol-despj{width:200px; padding:0px 20px; height:80px; display:flex; align-items:center; justify-content:center;} .bt10prol-despj > div > b{color:var(--color-1); font-size:15px; border-bottom:1px solid var(--color-1); padding:4px 10px; display:block; width:fit-content; margin:0 auto; text-align:center;} .bt10prol-despj > div{text-align:center; line-height:18px;} .bt10prol-despj > div > span{color:var(--color-1); font-size:10px;} .bettycred2{display:block; margin:0px auto 10px; width:100px; font-size:8px;text-transform:uppercase; text-align:center; letter-spacing:2px; color:#ccc; text-decoration:none; position:relative;} .bt10prol-nombre{--border:#333; --fondo-1:#333; --fondo-t:#00000070; --acento:rgba(220, 97, 97,1); --gradiente-1:rgba(79, 97, 213 ,1); --gradiente-2:rgba(220, 97, 97,.5); --color-1:#ccc; --color-2:#ccc; --boder-radius:10px;} ophe{color:#9D0984; font-weight:bold}</style>

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<center><div style="width:500px; max-width:500px; border:1px solid #B4CFEC; text-align:justify;padding:5px;background-color:#C6DEFF;"><table><tr><td>De: </td><td><div style="width:350px; max-width:350px; heigth:8px; text-align:justify;padding:5px;background-color:white;border: solid 1px #B4CFEC;">moriarty.malachai@exorcistwizardry.net</div></td></tr>
<tr><td>A: </td><td><div style="width:445px; max-width:445px; heigth:8px; text-align:justify;padding:5px;background-color:white;border: solid 1px #B4CFEC;">azur.riverwood@nolagov.com</div></td></tr>
<tr><td>Objet:</td><td><div style="width:350px; max-width:350px; heigth:8px; text-align:justify;padding:5px;background-color:white;border: solid 1px #B4CFEC;">Un rendez-vous pour discuter de la politique locale...</div></td></tr></table>
</div><div style="width:500px; max-width:500px; text-align: justify;border-right: solid #B4CFEC 1px;border-left: solid #B4CFEC 1px;border-bottom: solid #B4CFEC 1px;padding:5px;height:1400px;background-color:white;">

Cher Azur,

J'espère que ce courriel vous trouvera en bonne santé. Je sais à quel point vous vous impliquez dans votre travail à la mairie de la Nouvelle-Orléans et que vous déployez beaucoup d'énergie, dans le cadre de votre candidature pour le conseil municipal. J'espère que tout cela n'est pas trop éprouvant et que vous parvenez quand même à trouver des moments pour vous reposer. J'ai été très impressionné par votre enthousiasme et votre passion pour la ville, lors de votre dernier discours que je n'ai pas manqué de suivre sur le net. Je voulais également vous remercier pour les conversations que nous avons eues récemment. Vos idées et votre point de vue sur la politique locale ont été très inspirants pour moi. Je souhaite que votre implication soit un modèle positif, pour inspirer la mairie de Seattle, même si je doute d'y trouver une personne aussi charismatique que vous l'êtes. Vous me donnez envie de vivre à La Nouvelle-Orléans...

Je suis désolé, j'essaie de trouver les mots pour me confier à vous. J'espère que vos collaborateurs ne lisent pas vos courriels, mais j'imagine qu'ils restent privés, n'est ce pas ? Je dois vous avouer que j'ai été plus que jamais distrait ces derniers temps par quelque chose qui va bien au-delà de la politique. Vous êtes une personne incroyablement inspirante, Azur, et je suis étonné par vos talents mais également par votre beauté, à chaque fois que je vous vois... Je n'ai jamais cru aux forces de l'amour, mais je suis incapable de vous oublier. Je suis attiré par vous d'une manière que je ne peux expliquer, au point que je crains presque d'avoir été victime d'un sortilège ou d'avoir bu un filtre d'amour, à mon insu. Peu importe en vérité, car je n'ai jamais rien ressenti de pareil et je n'ai aucune envie que ça cesse, alors tant pis, je veux bien être maudit une nouvelle fois. La vérité, c'est que je ne peux m'empêcher de penser à vous à chaque instant, que vous hantez mes rêves aussi bien éveillé qu'endormi et il m'est vraiment trop difficile de garder ces sentiments secrets plus longtemps. Je suis désolé, mais je me dois de vous les partager. Vous êtes un homme exceptionnel, avec un charisme et une force de caractère incroyables, ce sont des vérités objectives que je ne pourrais inventer. Votre façon de vous battre pour vos convictions, quelles qu'elles soient, me fascine littéralement et n'est-ce pas naturel que j'en sois autant touché ? Vous êtes un dragon qui contrôle les vents, mais pour moi, vous êtes surtout un homme qui contrôle son destin.

Comment vous dire à quel point j'admire votre persévérance et votre détermination, que ce soit dans votre carrière politique ou dans votre vie personnelle ? Vous avez toujours l'air si élégant dans vos costumes, et votre voix porte une autorité naturelle que je trouve fascinante. Peut-être vous moquerez vous de moi, mais je l'accepte, puisque ce n'est que la vérité : je suis tombé sous votre charme. Je pourrais vous écouter parler des heures durant, tant j'adore la façon dont vous exposez vos positions sur les enjeux environnementaux et sociaux, même si nous ne sommes pas toujours d'accord. Je me souviens de notre dernière conversation, dans ce petit café près de la mairie, où vous m'avez parlé de votre passion pour les musées et les opéras. Mais ce qui m'a le plus touché, c'est quand vous m'avez confié en souriant que vous préfériez en réalité les boites de nuit. Cette dualité, ce contraste entre votre nature méthodique et votre côté fêtard, me fascine et me rend accro à chacune de nos discussions. Vous êtes un homme d'une rare complexité et d'un grand charme. Cela me rend fier de vous avoir dans ma vie. Même si je sais que mes sentiments ne sont pas réciproques, je tenais à vous faire part de mon admiration pour vous.

Je vous aime, Azur.

Pardonnez moi. Je suis conscient que nos attirances sont différentes, mais je voulais surtout vous faire savoir que je vous admire énormément et que j'apprécie la personne que vous êtes. Si vous voulez parler de cela, je suis prêt à en discuter avec vous, mais je comprends parfaitement si vous n'êtes pas à l'aise avec cette situation. Nous sommes tous les deux très occupés, mais j'espérais que peut-être nous pourrions trouver un moment pour nous rencontrer et discuter de nos réflexions sur la politique locale ou d'autres choses. De ce que vous voudrez. Je suis sûr que nous aurions beaucoup à partager et qui sait, peut-être accepterez vous de sortir avec moi, le 14 février prochain, pour écouter de la musique ou peut-être même danser. En toute amitié, bien entendu. A votre convenance en tous les cas.

Sincèrement,
Malachai

PS : Je ne pouvais pas résister à l'envie de vous dire que je trouve votre intelligence, votre courage et votre charisme tout à fait irrésistibles. Pardonnez mon audace, je vous en prie. Je ne voudrais pas vous embarrasser ou mettre notre amitié en danger. Vous m'êtes aussi vital que l'oxygène, ne me privez pas de votre souffle...

</div><div style="width:500px; max-width:500px; text-align: right;font-size:8px;color:#D1D0CE;">️️ Mad</div></center>

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 <style>div.fiche{margin-top:2px;text-align:justify; font-family:Century Gothic; font-size:16px; position: relative; width:800px; margin: auto; height:75px; overflow:hidden; display: inline-block;background-image:url(https://2img.net/r/hpimg11/pics/917278parchopenroll4.png); background-size: 670px 750px; background-repeat:no-repeat; background-position:top center; -webkit-transition: all 0.3s linear 0s;-moz-transition: all 1.8s linear 0.3s;-o-transition: all 1.8s linear 0.3s;transition: all 1.8s linear 0.3s;}div.fiche:hover{width:800px; height:750px}.barre{margin-top: 10px; margin-left:100px; overflow:auto; width:615px; height:590px; opacity:0.8; font-family:'Calligraffitti'; color: #442419;}.sceau{width:800px; height:77px; background-image:url(https://2img.net/r/hpimg4/pics/150298sceau51.png); background-size: 68px 70px; background-repeat:no-repeat; background-position:center;}.titre{padding: 10px; width:780px; height:70px; color: #ECEBF0; font-family: 'Courgette'; font-size: 40px; text-shadow: 3px 3px 4px #000000;  -webkit-transition: all 1.8s; -moz-transition: all 1.8s; -o-transition: all 1.8s; transition: all 1.8s;}.titre:hover{opacity:0}
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 <table style="width: 600px; margin: auto;"><tr><td></td><td valign="top" width="620"><br><div class="fiche"><div class="sceau"><div class="titre"><div align="center"><font color="#ECEBF0" size="+1"><marquee direction="left" loop="5" scrolldelay="100" truespeed="true" >
A mon rayon de soleil, cher Zephyr,...</marquee></font></div></div></div><div class="barre">

 <b><font size="4">Mon doux poison,</font>

Je profite de cette belle tradition qu'est la Saint Valentin, pour te faire parvenir cette lettre, que j'ai pris soin de parfumer, pour le plus grand plaisir de tes narines si délicates.  Je déplore que les déclarations d'Amour au sens large soient si rares dans ce triste monde et je souhaite aujourd'hui dépasser cette honte ridicule qui prive les gens d'exprimer des sentiments aussi purs.

Ainsi, mon beau dragon, sache que JE T'AIME avec un grand A, que tout de moi aime tout de toi, et que je trouve autant de beauté dans tes imperfections, tes maladresses et tes fêlures que dans tes sourires et tes rires, aussi brisés soient ils. Tu as beau tenter de te cacher, avec ta voix si fragile, qu'elle ressemble au doux murmure d'un ruisseau, je ressens l'extrême sensibilité de ton âme et je sais qu'un jour je parviendrai à rattraper ton beau regard, qui s'obstine à se dérober à moi.

Ne crois pas être invisible, dans les couloirs de la Rose Noire, où tu te faufiles, tel un homme de l'ombre, te donnant du mal pour améliorer le quotidien des pauvres créatures abandonnées que nous sommes.  Je te vois, Zephyr.  Je te vois, toi et cette peine indicible dans tes prunelles.  Je te vois accomplir de bonnes actions sans rechercher ni reconnaissance ni gloire. Et je t'en admire d'autant plus, à chaque jour passant.

Si tu crois la dissimuler, détrompes toi, car je ressens la chaleur de ton aura si bénéfique, en dépit des vapeurs toxiques qui t'entourent. Elles m’enivrent, elles aussi et la sainte déesse sait que j'ai pris plaisir à user et abuser de tes poisons, autant de Nectars subtils et d'Ambroisies exquises dont je me suis délecté avec ferveur et dont j'ai tenté ce soir d'en retrouver la saveur, en vain, puisque je suis désormais privé de tes talents. Qui sait, peut-être pourrais je te convaincre d'ouvrir à nouveau avec moi, les portes de la perception, au travers de cette missive !

Quelle que soit l'ampleur des diffamations qui pèsent sur toi, laisse moi les balayer pour toi d'un grand coup de nageoire ! Ah je t'entends déjà rire à cette image, de ces éclats de joie si spontanée qui te caractérise, c'est une musique à l'énergie si contagieuse, que je voudrais m'y doper aussi !

Alors mon beau soleil, si le cœur t'en dit, viens me rejoindre dans mon antre avant minuit, afin que je puisse d'envelopper de mon amour chaste et platonique, et te chanter tout haut une ode de ma composition, que voici :

 <span style="display: block; float: down; width: auto; height: 250px; overflow: auto; margin-right: 2px; background-image:url(https://2img.net/r/hpimg11/pics/613708parchemineventailpattern.jpg); background-size: 600px 800px; border: 3px solid #B4AF91; border-radius: 10px; -moz-border-radius: 10px; -o-border-radius: 10px; -htm-border-radius: 10px; -webkit-border-radius: 10px; color: #4C1B1B; padding: 1px; font-size: 13px; letter-spacing: 3px; text-align: center;">
 ¤ Zephyr's Poisonous Gift: An Ode to a Majestic Dragon

 <font size="1">Oh Zephyr, majestic and imposing creature,
You possess a poisonous gift, a nature so obscure,
Your scales shine, your eyes are bright,
But you hate your nature, fearing feelings' might.

You're an enigmatic creature, both beautiful and dangerous,
Your poisonous gift may cause death, yet you're so precious,
Your strength and wisdom are evident to those who know you,
But your heart is sad, and your nature keeps you from the love that's true.

You're my favorite dragon, my intimate friend,
I know your secret, your desire not to cause any harm or end,
I watch you fly, majestic and graceful in the air,
I find you beautiful, even if you can't see it's true and fair.

Oh dragon, don't hide, don't feel guilty or shy,
Your gift is just a part of you, don't let it be your demise,
You're capable of love, of giving and receiving it with grace,
You're loved and cherished, don't let your fears keep you from your rightful place.

Your nature is unique, and your beauty is just as rare,
You're an exceptional creature with an amazing gift to share,
I watch you with admiration, with platonic love and care,
And I promise to love you, always, without being unfair.

Oh dragon, I love you for who you are,
And I want you to learn to accept yourself, and reach for the stars,
You're an exceptional creature, and I admire you for that,
Be proud of who you are, and don't let yourself fall flat.</font>
 </span>

Je viens de terminer une œuvre qui te représente sous ta forme réelle que je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion d'admirer, en dehors de mes rêves. Oui, j'ai conçu une sculpture à ton image, mon Zephyr, en train de voler majestueusement dans les nuages, avec tes ailes déployées et ton corps ondulant gracieusement. Dans l'arrière-plan, que j'ai artistiquement composé à l'aide de boites de conserve, on devine une ville lointaine et un paysage de montagne, pour souligner ton côté imposant et majestueux. J'ai utilisé des couleurs vives pour représenter ta beauté et ta force de dragon, ainsi que des tons plus sombres pour rappeler ton côté empoisonné. La pièce est décorée avec des tons assortis pour créer une ambiance de mystère et de romance, vois tu. C'est un cadeau unique et significatif pour accompagner mon ode, dans l'espoir que sa vision puisse te rappeler toujours à quel point tu es aimé et admiré malgré ou plutôt GRACE à ta nature empoisonnée. Viens vite, l'admirer de tes yeux ! En la voyant, j'en suis sûr, tu abandonneras ce serum si malsain et tu chasseras de tes cotés la mauvaise compagnie. Laisse moi être ta seule influence, je prendrai soin de toi, mon doux Zephyr.

Dans l'attente de ta visite,
Avec tout mon amour,
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Tristan.[/size]
 <img style="width: 97px; margin: auto; display: block;" src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/541213LEventailsmallcircle.png" /></b>
 </div></div></td></tr></table><div style="text-align: center;"><a style="color: #0c8bd8 !important; font-size: 8px; cursive; letter-spacing: 2px;" href="http://www.never-utopia.com/">(c) Ayameko@Never-Utopia.com</a></div>

Sienna V. Iscariot a écrit:Bjr bjr voici mes potits votes

5 points pour l'OS de London adressé à Sienna
4 points pour l'OS d'Ambrose adressé à Llyr
3 points pour l'OS de Jade addressé à Hel
2 points pour l'OS de Zephyr adressé à Malachai
1 point pour l'OS de Viktoria adressé à Persephone

merciii

Azur Riverwood a écrit:Orpheus à Tristan : 5
Abraxas à Gabrielle : 4
Morrigan à Ambrose : 3
Sienna à Jade : 2
Cassandre à Marisol:1