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Odalie Maelström
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Résidence : NOUVELLE ORLÉANS ♦ appartement à Pontchartrain
Profession : GESTIONNAIRE du disquaire indépendant Peaches Records ♦ BRISEUSE de coeurs et de sommiers
Faceclaim : Cynthia Senek
Pouvoirs/capacités : SIRENE ♦ spécialisée dans la manipulation d'autrui par le son de sa voix
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Sam 15 Avr 2023 - 13:16


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Une plage au sable clair. Un soleil d’été qui dorait tranquillement la peau sans jamais la brûler vraiment. Le claquement entêtant des cris des mouettes et goëlands. Et le bruit des vagues qui, dociles, venaient s’échouer contre la berge avec une rigueur accablante.
Odalie errait, les pieds enfouis contre la mer, dans un demi-sommeil profond.
Incapable de déterminer s’il s’agissait ou non d’un rêve, elle avait cependant la certitude qu’elle ne voulait guère en sortir. Rares étaient les instants de calme dans le tumulte de la vie, et les somnolences passagères qui apportaient la satiété. La sirène poussa un soupir d’aise sans même s’en apercevoir. Elle portait une robe d’été, jaune à larges fleurs violacées, du genre qui volète dans le vent marin et les embruns salés. Le cœur au bord des lèvres, sans savoir réellement pour quoi, elle avait cette furieuse envie d’éclater de rire, de se mettre à courir et danser, d’écouter le chant de l’univers pour mieux plonger à l’intérieur.
Il s’agissait de ce genre de rêve où l’on se sent bien d’être là sans qu’il ne se passe rien autour. Au-dessus d’elle, les miroitements de l’été fauchaient ses cheveux. Elle était libre.
Libre de penser, libre de rêver, libre de ressentir ce qu’elle voulait sans avoir peur que tout n’explose à son propre visage inquiet. Pour un peu, elle se serait crue revenue aux temps où les sirènes avaient des ailes. Les bras écartés dans le vent, elle grimpa sur la pointe des pieds et ferma ses yeux oniriques pour sentir l’air la soulever.

Lorsqu’Odalie se réveilla, tout son corps était apaisé.

Un rayon de soleil naissant trahissait l’heure déjà tardive à laquelle elle avait dormi. Lentement, la brune réalisa. Elle ne faisait jamais la grasse matinée ; elle était réveillée trop tôt par le fourmillement dans ses jambes et l’envie de se dépasser. Le fait même qu’elle ait tant dormi relevait de l’anormalité.
La sirène roula sur le dos.
Elle ne se rappelait pas avoir tant consommé la veille. Pas suffisamment, en tous cas, pour avoir ce sale mal de crâne qui la tenaillait quelquefois. Émergeant lentement des brumes de bien-être de son rêve étrange, elle réalisa qu’elle était nue entre les draps d’un inconnu. Inconnu qui n’avait pas semblé l’honorer de sa présence, puisqu’elle se trouvait seule dans ce lit où seule une odeur chaude et musquée indiquait la présence d’un individu il y a moins de quelques minutes.
Rassemblant des bribes de souvenirs, la brune trouva dans sa mémoire des flashs de cheveux blonds foncés, une peau accolée à la sienne et des gémissements de plaisir dans la semi-obscurité.
Bon.
Sans doute que son plan de la veille, dont elle n’était pas vraiment sûre de se rappeler le prénom, était affairé ailleurs. Qu’à cela ne tienne ; il était temps de s’éclipser. D’un regard à la ronde, elle repéra ses affaires disséminées à l’abandon sur le sol. Elle n’avait qu’à sauter du lit, récupérer son tanga abandonné et sa robe courte de la veille, enfiler ses cuissardes abandonnées près de la porte et filer sans demander son reste. Simple, rapide, efficace : le move signature d’Odalie.

Pourtant, elle avait du mal à s’arracher à l’oreiller et au sentiment de quiétude qui ne semblait pas la quitter. Sa détermination semblait érodée par le soleil déjà levé, son envie de fuir par l’appel de la douce rudesse du matelas.
Alors qu’elle s’étirait, dos cambré, doigts tendus vers le plafond, son hôte reparut dans la pièce.

Alaric.
C’était ça, son prénom.

La fuite lui sembla plus urgente, soudainement, pourtant elle se contenta d’un sourire en couvrant d’un drap sa poitrine.
« Salut. »

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Sam 15 Avr 2023 - 13:55
Elle est toujours aussi belle, au réveil. Ce n’était pas que l’alcool qui parlait hier soir, quand il l’a guidé dans ses bras pour qu’il se joigne à sa danse dont émanaient des parfums d’été et de soleil. Ils avaient beau être enfermés dans une boîte sombre, pleine de couleurs et d’odeurs, il n’y avait qu’elle qui brillait parmi la foule et il aurait été idiot de ne pas la reconnaître.

Cette fois-ci, il fait bien jour, il y a ces quelques rayons de soleil qui percent les rideaux de la chambre et qui n’ont pas manqué de réveiller le zouwu. Le soleil a toujours été son meilleur ami, dans ces conditions. Il y est plus sensible que la plupart des gens, il se réveille plus rapidement, et c’est ce qui lui permet d’avoir cette petite routine bien calculée. De l’observer un petit peu, cette fille qui rend son lit un peu plus agréable et merveilleux par sa présence. S’il était plus romantique, il pourrait se dire qu’elle pourrait être la femme de sa vie, avec un peu de chance, qu’ils pourraient construire quelque chose après une soirée aussi incroyable dont il ne lui reste que quelques bribes.

Mais le romantisme, il ne l’a qu’en apparence et il n’est pas sûr de savoir le ressentir de lui-même. Pour l’instant, il est seul. Seul avec ses émotions, avec le calme qui émane de cette Odalie aux airs d’ange à qui il ne manquerait que les ailes. C’est doux, c’est long, c’est presque insupportable. Alors il finit par s’activer comme à son habitude. Il se lève en coulant un dernier regard à la brune et laisse ses pas de velours le guider jusqu’à la cuisine, prenant seulement la peine de ramasser un pantalon au passage pour ne pas être complètement nu alors que la fenêtre de la cuisine donne sur le salon de la vieille d’en face.

Il devrait étudier, à cette heure-ci. Mais heureusement pour lui, il est plus intelligent que les autres de son année, il peut se permettre d’y aller lentement tant que les cours sont aussi légers. C’est pour ça qu’au lieu d’ouvrir un livre, il ouvre un emballage et il en sort quelques fines tranches de lard pour les laisser ciseler dans la poêle alors que les toasts font leur vie dans le grille-pain parfaitement paramétré. Il ne sait pas ce qu’elle aime, Odalie, alors il lui fait la totale et elle pourra bien choisir ce qu’elle veut, entre les fruits, la confiture, les toasts et la viande qu’il lui prépare. Alors que la viande finit de cuire, il dresse le reste sur la table de son salon et réapparait enfin dans la chambre. Ou plutôt, dans l’encadrement de la porte, avec cette pose qu’il a déjà un peu trop répétée, appuyé sur le cadre d’une main presque fainéante.

Il avait raison, hier soir et au réveil. Elle est divinement belle, celle-ci. Sûrement la plus belle qu’il ait rencontré jusque-là et ça en dit long sur la jeune femme qui s’étire dans son lit. Il n’est pas du genre à s’attacher mais ça ne le dérangerait pas qu’ils se recroisent un autre soir, c’est certain.

Elle n’a pas l’air aussi ravie que lui, pourtant. La paix de l’appartement semble se fissurer quand il laisse les émotions d’Odalie l’éclabousser. Il ne sait pas vraiment comment les interpréter, ce n’était qu’une bribe, qu’une goutte peut-être même, mais il est presque certain d’avoir ressenti un léger malaise et ça ne pouvait pas venir de lui, perdu dans sa contemplation du corps sous ses yeux.

« Salut. »

Ça ne l’empêche pas de sourire. Il ne se vexera pas pour autant. Il ne sait pas ce que c’est, de se réveiller chez un inconnu après avoir un peu trop bu, mais il sait la sensation que ça fait. Il a déjà épongé assez d’esprits pour le savoir. Alors non, ça ne l’empêche pas de sourire et il sait que la manière qu’ont ses lèvres de se retrousser, la dentition parfaitement entretenue qui les accompagne, l’air rieur de son regard, toutes ces armes sont dévastatrices face au commun des mortels.

« Si t’as faim, y a un buffet qui attend plus que toi à deux pas d’ici. Littéralement. Mais tu peux prendre ton temps, je suis pas pressé. »

Ce serait le moment parfait pour faire une blague de merde en lien avec le jus d’orange qu’il vient de préparer lui-même, mais il n’a pas spécialement l’envie ni le besoin de faire l’idiot pour le moment. Un simple sourire en coin, c’est beaucoup plus son genre et surtout bien plus efficace la plupart du temps. Il ne la retiendra pas, bien sûr, mais il s’en voudrait de la laisser repartir le ventre vide après qu’ils se soient autant épuisés cette nuit.
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Sam 15 Avr 2023 - 14:38


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Repliées, les vagues sur le sable. Bien rangées derrière leurs digues en béton armé, les émotions remballées comme l’argenterie après Noël. Aussitôt qu’Alaric fit son apparition dans la pièce, toute quiétude déserta la brune, bien trop occupée à paraître pour se préoccuper de l’être. Elle ne savait pas qui était ce garçon, n’avait aucune raison de vouloir le connaître plus et donc, fatalement, aucune raison de s’éterniser. Mais comment faire pour le lui signifier avec la politesse qu’on doit à ceux qui nous accueillent dormir ?
Accoudé à l’embrasure de la porte, il était torse nu, dévoilant les muscles noués qu’elle avait parcouru des doigts durant les longues heures de la nuit. Il avait cet air sûr de lui des bourgeois qui ne manquent de rien, qui sont intimement persuadés que, par la simple action de leur visage et la beauté qui s’y plaquait, les tapis rouges se dérouleraient et le monde tomberait à leur pied. Alaric semblait savoir avec précision dans quelle posture il devait se tenir pour être à son avantage, quels muscles des joues contracter pour avoir l’air parfaitement naturel dans sa beauté la plus parfaite. Il disposait du physique idéal qu’on voyait dans les magazines, saupoudré de blondeur aryenne et de ce scintillement joueur qui devait faire tourner des têtes.
Des têtes, sans doute, mais pas la sienne.

Odalie eut un petit éclat de rire, se moquant tranquillement de lui.
« Waouh. » laissa-t-elle échapper, goguenarde. « Le room service est vraiment incroyable. »
Décidant qu’il n’y avait plus grand risque à s’aventurer hors du lit, elle prit parti de ramasser ses vêtements de la veille pour les enfiler prestement. Sans prêter la moindre attention à son hôte, elle repassa sa robe violine et se dévisagea dans le miroir. Quelques peignages de cheveux du bout des doigts, elle était prête à s’en aller.
Alaric se tenait toujours sur le pas de la porte, et il la dévorait des yeux. Dans un geste nerveux, la jeune femme porta la main à la fiole d’eau de mer nichée contre son sternum et la fit tourner dans ses doigts. Si elle aimait qu’on la regarde, le sourire satisfait de l’autre la mettait vaguement mal à l’aise. Comme si, loin de ne voir que ses masques, il avait l’étrange faculté de décrypter, au travers d’elle, tout ce qu’il voulait sans question. Elle détestait ça.
Renfilant une botte après l’autre, elle regagna les quelques centimètres qui lui manquaient pour venir se planter face à son hôte et mieux le défier du regard.
« Bon. » reprit-elle. « Là, en théorie, c’est le moment où je te dis que c’était très sympa, que j’ai passé un bon moment, où j’exagère un chouïa le côté incroyable de tes performances sexuelles, mais que j’ai quelque chose de super important à faire qui implique de partir immédiatement sans profiter de tes somptueux pancakes et autre pâte à tartiner industrielle. Ensuite, tu me demandes à ce qu’on se revoie, je te souris et je te dis que ce serait formidable, puis je te laisse un faux numéro et t’as plus jamais de nouvelles de moi. »
Odalie laissa une fraction de seconde planer entre leurs corps un peu trop proches.
Elle songea que, malgré tout, elle était intriguée par lui, par cette aura de confiance qu’elle avait envie de saccager, et par cette douce nuit de sommeil passée après qu’ils aient fait l’amour. C’était presque surprenant, cette connexion qu’elle ressentait sans savoir s’expliquer pourquoi.
Au fond, ça ne la dérangeait pas tant de rester.
Aussi, la brune croisa les bras, prunelles toujours plantées dans celles qui l’empêchaient de s’en aller.
« Tu as exactement soixante secondes pour me convaincre de rester. »

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Sam 15 Avr 2023 - 19:59
Elle ne se laisse pas faire, la jolie brune qui reprend très vite contenance en allant trouver ses habits. Elle a du mordant et ce serait mentir que de dire qu’Alaric n’apprécie pas ça. Sa moquerie, son ton et les quelques vagues émotions qu’Alaric peut percevoir n’ont rien de positif. Au contraire même, tout ce mélange vient piquer droit dans l’égo d’un blondinet un peu trop sûr de lui qui n’a que rarement eu à faire face à l’échec. Pour autant, il n’a pas vraiment l’impression que ça en soit un cette fois-ci, d’échec. Pas entièrement.

Elle est sublime et il ne peut pas s’empêcher de la regarder se préparer, de voir avec quelle maîtrise elle enfile ses habits comme une armure pour cacher son corps comme ses émotions, qui deviennent de plus en plus difficiles à déchiffrer. Elle est douée. Il l’avait déjà remarqué la veille mais ça devient une évidence.

Alors non, lorsqu’elle se met droit devant lui pour le défier, qu’elle plante son regard dans le sien, il ne le détourne pas. Même quand elle le traite comme le premier des losers et lui expose tout le plan habituel. Elle a ses rituels aussi et ça ne l’étonne pas, parce qu’elle n’est pas si étrangère à lui au fond.

Alors oui, elle le blesse dans son égo et ses mots sont un peu plus durs que ce dont il a l’habitude. Mais ils sont aussi terriblement amusants et le sourire qui grandit sur les lèvres d’Alaric n’a plus rien de calculé, cette fois. Il est parfaitement sincère dans son appréciation d’Odalie et de l’assurance qu’elle dégage. Elle est si proche qu’il pourrait presque sentir son odeur à nouveau. Ou plutôt leur odeur, un petit peu, parce qu’il ne doute pas qu’il y a un peu de la sienne dans le mélange. Au moins un peu, oui.

Elle lui donne soixante secondes et il a envie de les utiliser à bon escient tout en sachant pertinemment qu’il n’a pas le temps d’y réfléchir, si elle tient sa parole. Alors il sort juste ce qui lui passe par la tête.

« Déjà, désolé mais tu pourras pas complimenter mes pancakes parce qu’il y en a pas. Ensuite, t’as qu’à rester juste le temps de déjeuner. C’est gratuit, ça vient du marché d’hier, et j’en ai fait trop pour moi. Et après ça, je te demanderai même pas ton numéro comme ça t’auras pas à me sortir d’excuse. »

Il a envie de caresser la peau de son épaule, de voir si elle est toujours aussi douce que dans ses souvenirs d’hier soir. Il aurait bien aimé en profiter en étant un peu plus sobre, finalement. Ou avoir l’occasion de la revoir malgré tout. Mais elle a un quelque chose d’intriguant et d’intimidant et il n’a aucune envie de sentir la déception se mêler au peu d’émotions qu’elle dégage, bien cachée derrière son mur.

« Je m’en voudrais vraiment de te laisser partir sans manger alors que tout est prêt. »

Et qu’il a perdu un précieux temps à le préparer alors qu’il aurait pu rester dans le lit à l’admirer, s’il avait su qu’elle partirait.

Quoi qu’il en soit, il se décale enfin. Il ne la lâche pas du regard, mais il est moins insistant et il est très sincèrement amusé par la situation, cette fois-ci. Il n’a même pas utilisé ses soixante secondes, alors peut-être que si elle commence à partir et que son regard glisse sur le beau plateau rempli de nourriture en tous genres, il ne sera pas encore trop tard pour la convaincre en réveillant son estomac qui doit être bien vide après tout le sport de la veille.
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Dim 16 Avr 2023 - 16:51


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Soixante secondes.
Le décompte s’enclencha instantanément dans le crâne d’Odalie, tandis que les yeux d’Alaric manifestaient cette légère surprise de celui qui ne s’attendait pas à ce qu’on lui résiste. La sirène haussa un sourcil moqueur.
S’il y avait bien quelque chose que sa mère lui avait appris, c’était que les hommes croyaient toujours que tout leur était dû sur terre. Lorsqu’ils réalisaient que non, ils avaient ce sentiment mi-abasourdi mi-indigné qui était tout simplement délectable. A l’adolescence, Odalie s’était insurgée contre ces injustices qui ne semblait fondées sur rien, excepté sur des millénaires de constructions un peu branlantes et des organes trop dissemblables. Et puis, alors que le lycée s’était achevé et avec lui la puberté, la jeune femme avait réalisé qu’il y avait aussi de la gloire dans la position de la faible.
Les princesses tendres et éplorées attiraient souvent le regard bien mieux que les plus farouches combattantes. Aussi Odalie avait-elle appris à jongler entre tous ces rôles, se faisant maîtresse puis pantin, confidente et indifférente.

En face d’elle, Alaric semblait appartenir à la catégorie de ceux qui aiment tellement avoir le tapis rouge sous leurs semelles qu’ils en avaient l’air tous surpris quand il s’agissait d’autre chose. Au fond de ses prunelles claires dansait l’hameçon auquel il mordait, la provocation auquel il répondait, et la curiosité déjà qui venait épouser ses cils.
L’instant invitait à l’espièglerie : elle s’était montrée effrontée, et elle attendait de lui qu’il parvienne à l’être tout autant. Honnêtement, qu’il décide de l’embrasser sur le champ avec toute la passion du monde et l’argument serait suffisant pour qu’elle lui accorde vingt minutes.
Ce ne fut pas la solution qu’Alaric fit mine de choisir, après lui avoir servi un speech digne d’un site de rencontres pour trentenaires de droite qui faisaient des brunchs tous les dimanches après leur matinée tennis. Lorsqu’il s’effaça devant elle, Odalie fit la moue.
Hésitante à rentrer chez elle, malgré tout sensible à l’effluve de bacon grillé qui sortait d’une porte demeurée entr’ouverte, la brune fixa son interlocuteur. Le sourire Colgate s’était métamorphosé en quelque chose de plus franc, plus vrai, et bien plus communicatif.
« Hum. »
Sans même pouvoir s’en empêcher, ses commissures s’étirèrent vers le haut, elles aussi. Il voulait jouer ? Elle savait jouer. Elle savait jouer sans doute bien mieux que beaucoup d’autres de son âge, inconvénient autant qu’avantage lorsqu’on grandissait seule avec une mère dont le sport préféré était de vous jeter dans le grand bain, là où personne d’autre n’a pied.
Dans un battement de cils savamment travaillé, elle dévisagea le jeune homme.
« J’imagine qu’il faut tout faire soi-même, ici. »
Et puis, sans un regard de plus, elle s’aventura dans la pièce à vivre. Une baie vitrée déversait sa lumière tranquille sur l’appartement étudiant. Alaric n’avait pas menti : sur la table s’étendait un véritable festin, bien trop copieux pour une personne. Sourire toujours flottant aux lèvres, elle s’approcha des différents placards afin de les ouvrir méthodiquement, en quête de ce qu’elle recherchait. Farine, œufs, lait, sucre, saladier.
Comme si de rien n’était, comme si elle n’était pas à peine levée dans la demeure d’un inconnu qu’elle connaissait depuis la veille, elle commença à cuisiner sans accorder un seul regard à un Alaric qu’elle s’imaginait interloqué et blessé dans son ego trop encombrant.
« Tu as de la fleur d’oranger ? » demanda-t-elle sans même se retourner. « Ah, et, est-ce-que tu parles français ? Ou anglais ? »

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Dim 16 Avr 2023 - 18:59
Hit or miss.

Dans le genre de jeux auxquels ils jouent, il y a toujours un peu de cet aspect. Cette incertitude de bien cerner la personne en face de soit et de savoir exactement quoi répondre. Parfois, ça paye et l’intérêt s’éveille. Parfois, ils passent parfaitement à côté et l’occasion leur passe sous le nez sans même comprendre ce qui n’allait pas. Ce qui est pratique, quand on est un zouwu, c’est qu’on sait presque instinctivement si on a touché juste ou non.

Même s’il ne le voulait pas, Alaric serait incapable de retenir les quelques émotions qui percent la surface de l’océan que cache Odalie. Ils sont seuls dans cet appartement, il sent les voisins mais de manière bien moins distincte alors que toute son attention est dirigée vers cette belle brune qu’il vient de manquer avec sa tentative de passer pour un mec réglo. Il n’est pas vraiment réglo. Ce n’est pas vraiment lui. Alors ça ne l’étonne pas tant, quand il sent l’indifférence le frapper pendant un instant.

Pourtant il y a quelque chose d’autre. Elle le fixe et l’indifférence se mêle d’un brin d’intérêt. Ou plutôt, d’une envie de jouer. Il a envie de jouer, oui, et il ne sait pas si c’est parce qu’elle lui transmet ce désir ou si elle le fait naître plus naturellement chez lui, sirène espiègle qui l’entraîne peut-être malgré elle sous la surface.

Elle est espiègle, quand elle passe à côté de lui et qu’elle se plaint de quelque chose qu’il ne comprend pas. Elle le laisse bouche-bée un bref instant, quand elle va elle-même vers la cuisine pour fouiller, pour faire comme si les lieux lui appartenaient déjà et en sortir les ingrédients et le plat qui lui serviront et dont Alaric reconnaît bien vite l’utilité. Il ne sait pas à quel jeu elle joue : il n’y a jamais joué lui-même, à celui-là. Ça ne l’empêchera pas d’essayer.

Affublé de tout son amusement, il se glisse dans la cuisine avec tout autant d’aise qu’elle, puisqu’il s’agit bien de la sienne. Il n’a pas l’habitude de ça, mais si elle veut jouer, il jouera. Du dos de la main, il pousse légèrement ses hanches sur le côté pour libérer l’accès à un placard, répondant dans son meilleur anglais tâché d’un accent encore discernable malgré l’entraînement.

« La fleur d’oranger est juste là, oui. »

Il en extirpe la petite bouteille caractéristique. Il ne l’utilise pas souvent, puisque la cuisine n’est pas exactement une passion pour lui, mais la bouteille est bien là, encore assez remplie pour diffuser ses quelques effluves d’agrume lorsqu’il ouvre la bouteille pour la passer à Odalie avec son sourire plein d’assurance et d’amusement. Puisqu’elle a posé la question, ses prochaines paroles seront en français. Parce que maintenant qu’elle lui pose la question, il reconnaît les bribes d’accents dans la voix d’Odalie, il reconnait les caractéristiques d’une française dont l’Allemand est assez bon pour passer presque inaperçu. Comme l’est le français d’Alaric, finalement, où ne se glissent que quelques subtilités dans sa manière de prononcer certains R et de les faire gronder un peu trop dans sa gorge.

« Si j’avais su que c’était des pancakes qu’il te fallait, j’aurais peut-être essayé d’être plus cliché. » Il laisse un petit blanc, alors qu’il s’adosse au plan de travail en posant les mains dessus pour regarder la brune faire. Il pourrait l’aider, si elle n’avait pas l’air d’autant apprécier de prendre les commandes. Il poursuit, toujours en français. « Alors tu es française. Ou tu as au moins grandi en France. J’en conclus que tu es à Berlin depuis peu de temps. Pour les études ? »

Parce que ça ne sert à rien de rester là les bras ballants maintenant qu’elle a décidé de rester au moins le temps de manger quelque chose, et qu’elle leur fait même gagner du temps en se mettant aux fourneaux. Elle l’intrigue, Odalie, alors il a bien envie d’en savoir un petit peu plus sur celle qui veut prendre le contrôle de sa cuisine et de leur matinée, pour peut-être mieux deviner à quel genre de personne il a à faire.

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Lorsque le dos de la main d’Alaric effleura sa hanche pour la pousser sur le côté, Odalie se fit la remarque qu’elle était, somme toute, d’une mauvaise foi accablante.
Depuis son arrivée à Berlin, tout avait paru difficile. Se retrouver éloignée des seuls repères qui lui restaient. Se heurter continuellement à la barrière d’une langue qui ‘n’était pas la sienne, qu’elle faisait tout pour maîtriser sans parfaitement y parvenir. Sentir les regards des autres cordistes de philharmonique se poser sur elle avec un soupçon de dédain comme si, du fait de son jeune âge, elle était simplement incapable de jouer du Bach correctement. Même la nourriture était différente, et elle semblait jouer un rôle du matin au soir chaque jour.
Le seul moment où elle se sentait elle-même, c’était lorsqu’elle ôtait sa chemise blanche et son pantalon noir moulant pour enfin porter ses jupes et ses robes et qu’elle explorait toute la nuit les clubs de l’Ouest de Berlin. Alors, au milieu des musiques trop fortes, des basses qui lui heurtaient les côtes et des corps qui parlaient sans mots, elle retrouvait toute son adresse et la vraie joie d’être vivante. Les reins pulsant d’adrénaline, elle rentrait souvent, épuisée, user d’autres lits que le sien avant de partir, au matin, baragouinant dans un allemand qu’elle faisait semblant d’écorcher.
Sa mauvaise foi ne résidait pas tant dans le fait qu’elle reproduise cette routine, une fois de plus, après avoir si bien dormi. Mais dans la manière dont elle se persuadait elle-même qu’elle avait des raisons de rester.
Elle les guettait dans les sourires d’Alaric, dans chacun de ses faits et gestes, à chaque fois qu’il ouvrait la bouche et qu’elle espérait secrètement qu’il vienne piquer son intérêt. La vérité, c’est qu’elle avait déjà envie de passer du temps avec lui, mais qu’elle le cachait tellement bien sous trois mètres d’indifférence qu’elle aurait été bien en peine de déceler ça chez elle-même.

Oui, elle en avait envie. Il était beau, il était charmant, il parlait anglais et français avec une pointe d’accent germain qui lui donnait envie de l’écouter encore un peu, juste pour pouvoir se moquer de lui quand ses R prenaient d’autres formes.
Des bribes de souvenirs lui revenaient, et si elle n’était pas si fière, elle se laisserait sans doute aller à se poser sur une des chaises et se servir un jus d’orange. Mais il était hors de question de laisser croire à son hôte blond que c’était lui qui menait la danse, encore moins après cette nuit où elle avait si bien dormi qu’elle se sentait encore trop faible.
« Il n’y a rien de cliché dans les pancakes. » asséna-t-elle d’un ton sentencieux sans le regarder une seconde. Si elle le regardait, elle avait peur de lui sourire. Et si elle lui souriait, il sentirait bien que tout ce détachement n’était qu’une façade absurde qu’elle ne voulait voir s’effondrer pour aucune raison sur la terre. Aussi, battant les œufs en neige, elle se concentra sur sa recette, sortant poêle et beurre pour en entamer la cuisson. « C’est simplement la moindre des choses d’en proposer dans un buffet quand on tente d’être l’hôte parfait. »
Elle avait voulu paraître incisive, elle en devenait seulement taquine.
Du bout d’une louche trouvée dans le tiroir, elle déposa 4 petits ronds de pâte absolument parfaits dans la poêle avant d’enfin lever les yeux vers son interlocuteur. Toujours torse nu, celui-ci s’était appuyé contre le plan de travail et ne la quittait pas des yeux. Sans être gênée une seconde, elle laissa ses yeux glisser le long de son torse où des muscles bien dessinés -et sans doute savamment entretenus- semblaient crier d’être embrassés.
D’un mouvement fluide, elle vint s’asseoir sur le plan de travail, entre les plaques de cuisson et lui, de manière à pouvoir cuisiner tout en laissant traîner ses orteils un peu trop proche de son pantalon.
« Je suis française, oui. » fit-elle en savourant le goût de fierté dans cette simple phrase. « Je suis arrivée courant août pour travailler … » Elle allait préciser, mais se ravisa et plissa les yeux. Le jeu continuait. « Allez, si tu trouves dans quoi je travaille, tu as droit à la première fournée de pancakes. »
Joignant le geste à la parole, elle retira de la poêle antiadhésive quatre petits ronds délicieusement cuits et moelleux à la perfection.

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Lun 17 Avr 2023 - 1:15
Il pose la question et dans le même temps, des bribes de conversation de la veille lui reviennent. Trop alcoolisés, trop curieux, ils ont bien parlé avant de finalement rentrer chez lui. Il ne se souvient pas de tout évidemment, mais il se souvient alors d’un détail. Le violoncelle. Une passion et un métier pour la jeune fille. Il se souvient mais il n’est pas certain que ce soit bien ça ou qu’il confonde avec une autre soirée, une autre personne. Il passe trop de temps dans le monde de la musique pour que ce genre de conversations soient rares.

Et puis, elle est difficile à décrypter Odalie. Elle cache bien son jeu, elle garde jalousement ses émotions pour elle et refuse d’influencer Alaric ce qui ne la rend que plus désirable encore. Parce que c’est rare de ressentir ça, d’être seulement lui-même avec quelqu’un d’autre et pas juste un écho qui répond aux émotions qu’on lui lance. C’est rare, frustrant et délicieux. Il en veut plus tout en sachant qu’il pourra s’y brûler les doigts.

Elle lui répond encore avec aplomb sans perdre la face et il ne sait pas quoi répondre à ça. Il ne sait pas quoi faire d’autre que d’offrir au monde le sourire le plus sincère et amusé possible parce qu’à défaut de s’ouvrir émotionnellement, elle s’ouvre à lui par la parole en lui lançant une petite pique. Bien loin de l’offenser, elle le fait même rire. Il a échoué à être l’hôte parfait, mais il n’a pas échoué à la faire rester plus longtemps et finalement, c’est à peu près tout ce qui compte dans l’immédiat.

L’instant présent. La félicité de voir cette fille le mater sans la moindre gêne et s’assoir sur son comptoir comme si elle avait fait ça toute sa vie. Il n’y a pas d’espace vital à respecter entre eux, ils s’envahissent l’un l’autre et loin de s’en offusquer, ils en jouent. Encore et toujours. Et lorsque le jeu reprend, Alaric se voit forcé de faire mine de réfléchir.

Il va gagner la première tournée de pancakes, mais avec un peu de chance il va surtout l’impressionner. À condition que ses souvenirs soient fiables et que ceux d’Odalie ne le soient pas. Amusé autant par le jeu que par ses propres réflexions, il sourit de plus en plus et laisse sa tête aller en arrière quelques instants comme si le plafond contenait les réponses qui dansaient dans sa tête.

« Hmmm. Sans indice c’est difficile. Je serais même pas étonné que tu sois actrice ou dans ce milieu-là, tu rend sûrement aussi bien à la caméra qu’en vrai, mais… » La tête toujours légèrement relevée, il baisse à nouveau ses yeux sur elle, sur son corps et ses jambes sur lesquelles il aurait bien envie de poser la main à nouveau. « Ce serait vraiment trop simple. »

Bien sûr que ce serait trop simple, de juste dire que toutes les jolies filles sont actrices ou mannequin ou un quelconque rôle dans l’Entertainment. Cela étant dit, Odalie a l’air d’assez bien jouer la comédie pour se débrouiller sur une scène ou devant une caméra. Ce serait tant une ode à sa beauté qu’à son jeu et peut-être même à son intellect.

Les doigts d’Alaric dansent sur le comptoir, dangereusement proches du corps d’Odalie dans un mélange de curiosité, d’envie et de retenue mal placée. Ce n’est pas totalement innocent non plus, puisqu’il tapote un air de Bach, assez obscur au commun des mortels du fait qu’il a été composé spécialement pour les orgues et non pour un orchestre. Le tapotement n’a peut-être pas beaucoup d’impact sur le bois, mais il résonne dans l’esprit d’Alaric qui l’a déjà joué des centaines de fois.

« Tu sais quoi, tu m’inspires quelque chose de musical et tu as évidemment un bon sens du rythme, pour danser comme tu l’as fait hier soir. Hmm. Allez, je vais peut-être me planter mais je te visualiserais parfaitement avec un violoncelle dans les mains, devant un public qui t’admire en silence. »

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C’était la tradition du dimanche matin.
Quelle que soit l’heure à laquelle elle se levait, Alix s’était toujours débrouillé pour se lever avant elle et pour préparer des pancakes. Souvent, l’odeur de la fleur d’oranger remontait jusqu’à l’étage, chatouiller les narines de la sirène qui n’avait pas quitté son lit. Alors, les pieds nus, encore en pyjama, elle dévalait les escaliers pour trouver son grand frère souriant affairé avec son saladier et sa louche. Les années passant, Odalie avait appris elle aussi la recette soi-disant ancestrale -mais tirée d’un site internet- qui avait toujours conféré aux petits pancakes dorés leur saveur inimitable.
La douce saveur de l’insouciance.
On aurait pu voir un signe à ce qu’Odalie soit là, paisiblement assise à côté de son saladier, en train de cuisiner des pancakes pour un homme qu’elle ne connaissait pas et qu’elle n’avait aucune intention de connaître plus longtemps. Certains tireraient des interprétations, diraient qu’Alaric la ramenait à ce qu’il y avait de plus vulnérable en elle, ce qu’elle ne pouvait dépeindre avec des mots tant ses émotions tournoyaient. Certains, sans doute, y verraient là le présage disposé par de maladroites déesses pour faire comprendre à la sirène de ne pas refranchir ce seuil sans avoir pris son numéro.
Odalie, elle, n’interprétait rien. Elle se contentait des gestes cent fois répété, du rayon de lumière dorée accroché dans les cheveux d’Alaric, de l’odeur douce qui s’élevait et la ramenait en arrière.

La première tournée de pancakes était toujours imparfaite. Pas exactement ronde, pas exactement assez cuite, ou bien même parfois un peu trop, elle était le brouillon de la recette parfaite, l’ébauche qui faisait de la poêle un terrain bien plus accueillant pour les tournées qui la suivraient.
Cela ne l’empêchait pas d’être délicieuse, les prémices d’un moment exquis. De la même manière, le premier sourire d’Alaric s’était dévoilé imparfait. Pas exactement sincère, pas exactement assez vrai, ou bien même parfois un peu trop. Et néanmoins, la jeune femme était restée.
A côté de sa cuisse, les doigts du jeune homme tapotaient un rythme qui serait passé inaperçu à beaucoup. Beaucoup, mais pas toutes. La sirène plissa ses yeux bruns en tâchant d’identifier où elle avait déjà entendu cette rythmique particulière.
Toccata et Fugue en Fa Majeur (BWV 540). Johann-Sebastian Bach.
Odalie se retint de sourire plus grand, préférant écouter les mots de son camarade de la veille. Il savait.
Impossible qu’il ait deviné de la sorte, sans esquisser un geste. Soit il lisait dans les pensées, ce qui était tout bonnement impossible, soit il savait d’une autre manière. Peut-être lui avait-elle dit elle-même la veille, peut-être pas. Quoi qu’il en fût, elle haussa des épaules graciles. Elle ne lui ferait pas la grâce d’être estomaquée ou de lui demander comment il avait fait.
« Gagné. » fit-elle, bonne joueuse, lui tendant l’assiette où quatre ronds de pâtes fumants n’attendaient que d’être mangés.
Elle relança la cuisson des suivants avant de se reconcentrer sur la discussion, un petit peu trop troublée à son goût par le fait que son hôte du jour n’ait toujours pas mis de t-shirt.
« Cela étant » ajouta-t-elle. « Je suis rarement seule sur scène. Et rarement au premier rang. Je suis plutôt cachée derrière les violons et les altos. En termes d’acoustique, ça permet que les graves du violoncelle n’écrasent pas totalement les aigus. »
Sa phrase se ponctua d’un petit coup d’épaule sur la sienne, simple tentative de contact qui n’allait pas beaucoup plus loin. Elle lui glissa un clin d’œil.
« Mais j’imagine que tu sais déjà tout ça, n’est-ce pas, Bach ? »

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Dim 23 Avr 2023 - 21:55
Le sourire d’Alaric n’est plus que satisfaction mêlée d’appréciation alors qu’il termine en beauté son petit air lorsqu’elle admet sa défaite. Ses doigts arrêtent de frapper le bois pour venir rouler sur l’assiette qu’il prend non sans un coup d’œil jeté à la belle sirène. Il se rend à peine compte de la manière dont son propre corps se rapproche d’elle pour prendre l’assiette, comme attiré par la beauté indiscutable de la cuisinière. Il aurait aimé qu’elle réagisse plus, qu’elle montre un quelconque signe d’étonnement, qu’elle le regarde avec de grands yeux. C’est ce qu’il aurait aimé à l’origine, alors comment se fait-il qu’il aime encore plus sa manière détachée d’admettre sa défaite ?

Il n’a pas le temps de s’attarder bien longtemps sur l’admiration de ces lèvres qui ne demandent qu’à être embrassées une fois de plus, puisqu’elle se remet au travail et à la discussion dans un même temps et qu’il s’occupe la bouche avec l’un de ces fameux pancakes, déchiré minutieusement pour le goûter bouchée par bouchée avec un semblant d’attitude distinguée.

Quand elle parle, il a déjà l’impression qu’il pourrait l’écouter des heures. Il ne sait pas vraiment ce qui la rend aussi fascinante. Peut-être sa voix, son accent, la manière qu’elle a de parler avec l’assurance de ceux qui savent, ou juste ses talents de violoncelliste qui la rend trop habituée à ce jeu subtil. Elle prend ses cordes sensibles et en fait un concerto avec la grâce des génies qui ont les moyens d’atteindre les étoiles.

Elle l’appelle Bach et le rire qu’il émet est doux, cristallin, inattendu, empli d’une joie pure. Il est presque certain de ne pas avoir donné son nom de famille. Presque. Mais il voit le regard qu’elle lui lance, il sent encore la chaleur de son épaule à l’endroit où elle l’a touché et il comprend. Elle sait, elle a reconnu. Alors même qu’il se faisait aussi obscur que possible, qu’il testait malicieusement le sens de l’observation et les connaissances de la sirène, elle a répondu avec plus de justesse qu’il ne le pensait.

Alors oui, il rit, et son regard s’accroche à celui d’Odalie en n’omettant rien de la joie de cet instant fugace.

« J’avoue, je pensais pas que tu serais une telle pro. Je dirais qu’on a tous les deux gagné, au final. »

Et qu’ils pourraient continuer de tous les deux gagner, s’il ne se trompe pas et que l’attirance qu’il ressent n’est pas que de son propre fait mais aussi un écho du peu qu’il ressent en provenance d’Odalie. Comme pour signifier leur victoire conjointe, il porte l’assiette à moitié finie jusqu’aux genoux de la cuisinière pour l’y déposer et en profiter pour savourer le contact du dos de sa main contre ses cuisses, aussi fugace soit-il. Il est joueur, et il se demande qui d’eux deux brisera cette tension à peine subtile qu’ils établissent à coups de rapprochements trop évidents pour être anodins.

« Même si, en dépit de l’évidence acoustique, te cacher derrière qui que ce soit est une aberration esthétique. Je suis certain qu’une performance en solo de ta part serait bien plus édifiante. »

Il est presque ringard, trop cliché pour ne pas être ridicule, mais il a bien un nouvel appât sur lequel la faire mordre. C’est quitte ou double à partir de là, mais il espère bien repartir avec le gros lot. Surtout en prenant en compte le caractère qu’il a découvert jusqu’ici. Alors c’est à son tour de lui donner un coup d’épaule toute en légèreté. Légèreté qui dure plus longtemps qu’elle ne le devrait, qui pousse et accompagne le mouvement sur quelques centimètres au lieu de se contenter d’une simple tape.

« Mais j’imagine que tu es habituée à ces phrases venant d’autres gars, vu ton charme de Sirène. »

Il aurait pu mieux tourner sa phrase, mais il ne réfléchit pas vraiment aussi bien qu’à son habitude, pas quand ses intentions sont aussi évidentes. Et puis de toutes façons, il n’a pas vraiment de doutes, il a encore le souvenir de cette fiole d’eau qui ne la quitte jamais et qui a pendu au-dessus de lui pour un des nombreux instants de cette nuit. Plus qu’un signe d’excentricité, c’est une preuve suffisante et aussi étrangement attirante qui assure à Alaric qu’elle comprendra le message.

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Mar 23 Mai 2023 - 17:00


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Le rire d’Alaric éclata comme une colonne dorée de bulles à la surface d’une flûte de champagne. Élégant et chaleureux, il contenait en lui tout ce qu’il fallait pour rendre ivre, tout en conservant une étrange simplicité qui fit esquisser un sourire à la sirène.
Le menton haut, elle adopta un air satisfait qu’on reconnaisse ses compétences musicales, sans pouvoir dissimuler vraiment la pétillance au fond des yeux qu’Alaric venait d’allumer. En déposant l’assiette sur ses cuisses, il l’avait un peu trop frôlée pour que ce soit le fruit du hasard. La brune dut se faire violence pour ne pas se laisser aller au lourd frisson qui l’envahit. A la place, elle retourna sa nouvelle fournée de pancakes, un peu plus roux que les précédents. Parfaitement cuits. Parfaitement ronds. Parfaits.
Aussi parfaits que cet instant qu’elle ne se lassait pas de savourer, que ces quelques contacts fugaces qu’Alaric lui imposait sans chercher à s’en dissimuler. Il savait ce qu’il voulait, l’allemand, et si les mots qu’il énonçait n’étaient qu’un chapelet de clichés sans doute destiné à la séduire, il y avait une telle assurance dans sa manière de les lâcher qu’elle ne pouvait s’empêcher d’y être sensible.
Elle dansait au bord de la digue, dans un jeu digne d’une équilibriste, craignant à tout instant trop vrai de se noyer dans la marée. Si elle basculait sans tomber, alors elle pourrait nager loin, beaucoup trop loin pour qu’il l’atteigne ; cela vaudrait certainement mieux que de se laisser attraper dans la nasse claire de ses filets.
Pourtant, Odalie ne désirait pas, pour une fois, s’éloigner de lui. Son hôte la mettait à l’aise, un peu trop pour laisser passer l’occasion de rester, tranquille, à arpenter la pierre usée d’une jetée en bord de mer.

« Hum. » fit-elle en plissant le nez. « Non, je dois dire que jusqu’ici, tu n’as pas vraiment la palme de l’originalité. »
Du bout des doigts, elle récupéra un pancake à même la poêle et le roula comme une courte longue vue au travers de laquelle elle fixa Bach un demi-seconde, avant de l’enfourner en souriant. La texture était chaude, onctueuse, entre sa langue et son palais. Parfait. Elle se laissa fondre un instant avant de reprendre ses esprits.
Il était somme toute hors de question qu’elle se laisse approcher de la sorte par le premier garçon venu. Dans un mouvement de cheveux qu’elle replaça derrière son épaule, elle releva un peu ses digues pour emmurer ses émotions là où aucune ne l’atteindrait. Et puis, après un regard éloquent sur les pectoraux du garçon, elle finit par ajouter.
« Je crois qu’il faut que je te dise, c’est pas vraiment mon truc, les petits-déjeuners, et tout ça. » Elle désigna d’un doigt l’entièreté de la pièce, jusqu’à Alaric en lui-même dont le visage finissait par se retrouver à quelques centimètres du sien. « Autant te dire que ça te fait plutôt perdre des points qu’en gagner. Alors, il va sans doute falloir que tu me trouves une raison un peu meilleure que ça si tu veux que je me souvienne de toi. »
Elle mentait. Il n’y avait pas de points, il n’y avait pas de truc, il n’y avait que la comédie qu’elle se complaisait à jouer ; elle se souviendrait déjà de lui juste par la nuit incomparable qu’ils avaient passée tous les deux.
Elle mentait. Mais il ne le saurait jamais.


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Dim 16 Juil 2023 - 15:31
Odalie est espiègle. Elle ignore totalement sa comparaison à une sirène et il ne sait pas si c’est par jeu ou par méconnaissance. Elle a l’esprit vif et affûté, c’est une lame prête à trancher mais qui se contente de caresser, de montrer à quel point elle est effilée sans jamais percer la peau. Elle est douce, aussi. Douce quand elle le regarde à travers cette longue-vue improvisée et plus encore lorsqu’elle semble fondre de plaisir en dégustant sa propre création. Oublié, le buffet improvisé aux milles denrées qu’a préparé Alaric. Oublié, le réveil cliché accompagné d’un brunch matinal. Il n’y a rien de tout ça quand elle se montre aussi sincère dans son appréciation d’un simple pancake et qu’il admire un acte aussi simple et banal.

Peut-être bien qu’il les sent, ses émotions. Parce qu’il a l’impression de fondre lui aussi en la voyant faire, il a l’impression que le moment est un peu plus parfait que prévu, un peu plus réel. Est-ce qu’il y a plus qu’une attirance physique ? Certainement. Odalie est joueuse, vive, diablement intelligente et ne laisse rien passer. Pas même ce petit déjeuner, comme elle le mentionne si bien. C’est donc pour ça, pour cette combinaison d’esprit et de corps qu’Alaric a tant envie de la garder près de lui un instant de plus.

Il aurait pu s’offusquer qu’elle évoque la possibilité de l’oublier aussi facilement. Il aurait pu, mais il ne le fait pas. Parce que tout ça est un jeu. Il le sait, il le sent, elle le rend joueur et elle l’attire autant que l’inverse semble vrai. Alors il va jouer ; pas contre elle, mais en coopération. Parce que c’est bien plus drôle ainsi, bien plus satisfaisant lorsqu’ils obtiennent tous les deux ce qu’ils veulent.

Elle veut quelque chose de mémorable ? Il pourrait bien défier les règles pour elle, les tordre à sa convenance. C’est l’atout pernicieux de ceux qui ont trop d’argent ; il n’a peur de rien parce que pour lui, rien n’est illégal. Ça ne le rend pas moins prudent, mais bien plus audacieux.

C’est à son tour de se pencher sur la poêle, au-dessus des genoux d’Odalie pour y attraper un pancake qu’il place devant sa bouche, prêt à le mordre, cachant seulement la moitié de son sourire un peu trop fier et assuré.

« T’as combien de temps devant toi ? Parce que j’ai bien une idée, mais il va falloir bouger d’ici. »

Il a plus d’une idée, en fait. Il a le monde entier au bout de ses doigts et il pourrait aller où il le souhaite. Mais il ne veut pas utiliser toutes ses cartes d’abord. Il se contentera donc de la plus intime et la plus secrète.

Comme pour ponctuer sa phrase, il croque enfin dans ce pancake parfait, révélant à nouveau ses fossettes creusées par un sourire toujours prêt à jouer.

MEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
Odalie Maelström
Odalie Maelström
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Pseudo / Pronoms : Valhdia
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Âge : 27 ANS (03/07/1994) ♦ encore jeune et bien l'intention de ne pas vieillir trop vite
Nombre de dés : contrôle sonore ♦ 1, hypnose/persuasion ♦ 3
Résidence : NOUVELLE ORLÉANS ♦ appartement à Pontchartrain
Profession : GESTIONNAIRE du disquaire indépendant Peaches Records ♦ BRISEUSE de coeurs et de sommiers
Faceclaim : Cynthia Senek
Pouvoirs/capacités : SIRENE ♦ spécialisée dans la manipulation d'autrui par le son de sa voix
Crédits : swan (ava)
Disponibilité RP : Azur, Alaric, Jade, toi ?
Multicomptes : Caliban & Sol & Orpheus & Althéa & Aurore & Nova-Blue & Llyr & Jasper & Borée
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got me singin' every second, dancin' every hour ♦ odalie & alaric i Empty Re: got me singin' every second, dancin' every hour ♦ odalie & alaric i

Mer 26 Juil 2023 - 22:02


got me singin' every second, dancin' every hour
Odalie & Alaric ♦ This boy is electric and you're sparklin' light. The universe connected and I'm buzzin' night after night after night. I'm so happy that I'm alive at the same time as you 'Cause you've got a higher power.


Il était joueur, Alaric.
Derrière le pétillant de ses yeux tandis qu’il engloutissait un pancake se cachait quelqu’un d’intelligent. D’intéressant, même, se serait-elle risqué à en faire l’hypothèse. Derrière ses airs de genre idéal qui prépare un brunch sans sourciller se tapissait en réalité un compagnon de jeu de taille ; Odalie en était persuadée.
Il était joueur de musique, lorsque ses doigts pianotaient des mélodies sur le comptoir de sa cuisine. Le premier inconnu passé ne pouvait pas se targuer de connaître Bach et, malgré sa feinte indifférence, la brune était impressionnée. D’autres concertos s’étaient composés, hier soir, sous les doigts habiles du claviériste ; elles les avaient laissés, pantelants, des draps sur leurs poitrines trempées à sublimer tous leurs points d’orgues pour en faire des fortissimo.
Il était joueur de poker, sans doute, à lancer ainsi à l’aveugle sa chance et sa superstition. Sans être ni parfaitement brillant ni complètement stupide, il laissait sa mise sur la table en prenant le risque certain que la sirène reparte avec. D’un sourcil levé, d’un sourire en coin, il peaufinait son air tranquille et, bien qu’elle rechigne à l’admettre, Odalie se souviendrait de lui.
Il était joueur, tout simplement, de ces personnalités qui ne prennent pas la vie au sérieux, font de leur ego un principe et de leurs défaites des sourires. Il ployait avec le vent des possibles, se laissait emporter au gré des courants d’une vie volatile, sans se départir une seconde de son espièglerie aux cils.

La question, c’était : jouerait-elle ?

Aussi insupportable que cela fut pour Odalie de s’admettre aussi vite conquise, elle ne ménagea guère longtemps le suspense de sa venue avant de se mordre la lèvre dans un sourire désarmant. Il était beau, il était joueur, il était là, il la voulait. Qu’y avait-il de plus à trouver pour passer gaiement sa jeunesse, entre deux partitions de harpe et des nuits sans sens clandestin ?
La brune fit mine de réfléchir.
« Eh bien … c’est-à-dire qu’en théorie, j’ai du violoncelle à travailler … »
Puis, le coin gauche de son sourire s’étira pour grandir encore, et elle opina du chef.
« Mais j’imagine que je peux t’accompagner un moment. »

Et puis, pour sceller sa promesse, elle déposa un baiser franc sur les lèvres de son hôte blond. Sa bouche avait un parfum de fleur d’oranger et d’après-rasage, un mélange dont elle se complut à savourer le moindre arôme.
Se détachant, Odalie tendit un clin d’œil au jeune homme avant de sauter à bas du plan de travail dans un mouvement fluide. La main tendue vers lui, elle attendit qu’il soit sortie de l’étrange transe de leur baiser pour saisir l’offre qui les tenait.

Oui, elle jouerait.

Codage par Magma.



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got me singin' every second, dancin' every hour ♦ odalie & alaric i Empty Re: got me singin' every second, dancin' every hour ♦ odalie & alaric i

Jeu 27 Juil 2023 - 0:44
Elle va dire oui.

Il le sait, il le sent, ça se voit dans la manière qu’elle avait eu de rester, de faire comme chez elle, de lui laisser une seconde et peut-être même une troisième chance alors que le petit-déjeuner ne lui allait pas du tout. Ca se voit encore plus dans cette manière absolument ravissante et craquante qu’elle a de sourire, comme si elle avait déjà décidé et qu’elle le faisait juste mariner. Parce que c’est bien ce qu’elle fait, même si elle le libère très vite du doute en acceptant sa proposition.

Qu’elle dise oui, il s’y attendait.

Qu’il puisse sentir le goût sucré de ses lèvres sur les siennes, comme un rappel bien plus vif de ce qu’ils ont vécu la veille, l’alcool en moins et l’appréciation d’un esprit joueur en plus, ça il ne s’y attendait pas. Est-ce qu’il a déjà gagné ? Peut-être pas entièrement, mais dans cet instant, même lorsqu’elle repart en arrière, il sait qu’il a tout de même un peu gagné. Un peu.

Le sourire d’Alaric est bien moins joueur, bien plus satisfait et peut-être même légèrement charmé, quand elle le regarde après ce baiser impromptu et qu’il lui prend la main pour redescendre du comptoir.

« J’espère que la suite te plaira autant que prévu. »

Parce qu’il n’a pas très envie de s’arrêter à un simple baiser supplémentaire. Pas quand il sait tout ce qu’elle sait faire de son corps et de ses mains. C’est presque un crève-cœur de devoir retourner à sa chambre seulement pour enfiler un t-shirt sur son corps qui se plaisait tant à être à moitié nu, mais il fait l’effort de ne pas insister. Seulement parce qu’Odalie touche son esprit à un niveau que peu d’autre personnes ne l’ont fait jusqu’ici.

En sortant de l’appartement, ils se retrouvent dans un quartier peu banal, aussi opulent que ne l’était leur décor jusqu’ici, parce qu’Alaric ne se contente pas de peu et qu’il aime être bien entouré malgré son aversion générale pour ceux qui ont autant d’argent que lui. C’est sûrement pour ça, finalement, qu’ils s’éloignent vite de ces rues-ci pour aller explorer la ville, marcher quelques longues minutes pendant lesquels il lui fait miroiter différentes possibilités avant de l’attirer jusqu’à la porte de service d’une église.

« À cette heure-ci y aura personne. Et la porte… » Un coup sec au niveau des gonds, puis il soulève la porte par la poignée tout en la poussant pour qu’elle ne s’ouvre sans plus de résistance « … a un léger défaut de sécurité. »

Il est assez fier de lui, son sourire est bien là pour le prouver, comme l’est sa démarche de coq lorsqu’il entre dans l’église comme s’il s’agissait de son territoire. En vérité, il ne risque pas grand-chose. Les quelques personnes qui tiennent encore cette église-ci le connaissent bien et lui font confiance ; il n’aurait de toutes façons pas grand intérêt à voler quoi que ce soit. Ce n’est rien de plus qu’un endroit où être tranquille, isolé, réfléchir, réviser… Tout ce qui peut lui demander de s’isoler des marées sentimentales qui l’entourent généralement, il le fait généralement ici.

Sans plus attendre, il guide Odalie jusqu’à un petit escalier qui ne paie pas de mine lui non plus, jusqu’à arriver à son coin à lui : l’orgue immense qui trône au milieu de l’étage, et qu’il présente à la sirène comme étant « presque comme son frère de sang, tant il le connaît bien ». Laissant Odalie prendre ses aises, il s’assied lui-même sur son banc et toise les touches avec un air réflexif.

Lorsqu’il laisse ses doigts glisser, pourtant, ce n’est pas le concerto de tout à l’heure qu’il fait résonner dans toute l’église. Ce n’est rien de classique, en fait ; c’est bien la chanson sur laquelle ils ont dansé en premier hier soir, qui prend des airs solennels, des airs ancestraux par la magie de l’orgue et des doigts habiles d’un musicien trop habitué à détourner son instrument. Les airs pops se reconnaissent dans les aigus tandis que les graves emplissent les cœurs et qu’il ne se retient pas de chanter les paroles pour accompagner ses notes de plus en plus endiablées. Une musique, puis une autre. Et si Odalie le souhaite, il peut encore continuer longtemps comme ça, même s’il est prêt à prendre une pause à n’importe quel moment, espérant au moins l’avoir un peu plus impressionnée avec cette sortie qu’avec son petit-déjeuner raté.

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got me singin' every second, dancin' every hour ♦ odalie & alaric i Empty Re: got me singin' every second, dancin' every hour ♦ odalie & alaric i

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