Dictature Sanitaire

Il y a cette rage qui brûle dans ses veines, ce .. Ce truc instable qui lui donne envie de frapper la moindre personne qui n'ira pas dans son sens. Il n'est pas forcement violent pourtant, enfin, pas trop vite en tout cas.

Mais là, c'est pas pareil. Là, il est remonté comme une pendule contre le gouvernement, contre tout ce qui est en place. Là, il se souvient du froid des aiguilles qui s'enfoncent dans sa peau et de la brûlure du sérum qui supprimait ses flammes sans lui demander son avis. Chaque piqûre le rendait un petit peu plus malade. Et chaque piqûre lui faisait un petit peu plus détester le gouvernement en place.

Ce soir, cette nuit, alors qu'il s'infiltre en douce dans ce centre de vaccination, il ressasse sa colère, il pense à tout ce qu'il a subit en prison, entre les mains de cette sadique. Personne n'a le droit de traiter les surnaturel.les comme lui l'avait été. Ils sont des êtres vivants comme les autres, ni plus ni moins.

Ce qu'ils subissent est indécent et ça doit cesser ce soir.

Il va tout faire cramer, au moins, son message sera claire. Peut-être même qu'il va le signer...

Un nouveau crime, une nouvelle ligne sur son casier judiciaire. Qu'importe. Il en a rien à péter au fond. Il les fera autant chier que nécessaire !

Souplement, il glisse entre les mailles de la clôture qu'il a sectionné. Il fait attention aux caméras, aux alarmes, la seule qu'on entendra sera l'alarme incendie quand tout aura prit feu. Ca sera parfait.

Voûté, Alec remonte en courant la cours vide de voiture pour se glisser contre le mur du bâtiment. Il faut qu'il trouve la salle où tout les vaccins sont rangé, qu'importe si les murs ne partent pas en fumée tant que le contenu est détruit, ça lui ira très bien !

Un grand « boom » résonne quand il écrase son marteau contre la poignée du bâtiment. La poignée tombe, le marteau est abandonné aussi. Il entre sans chercher à se cacher plus longtemps et inspecte les couloirs.

Il croit en sa cause, il croit au bien fondé de cette entreprise et il est persuadé que ça mettra un bon coup de pied dans la fourmilière. Bon, évidemment, il aurait pu demander de l'aide, se faire accompagner par un autre membre de la résistance, ça aurait été un truc intelligent même.

Mais Alec, il est un peu con. Il est borné aussi. Et il se croit invincible. Il n'y a qu'à attendre qu'il se prenne un mur, ça ne sera pas long.

Son regard noisette nervuré de rouge se balade sur les portes des pièces devant lesquelles il passe, il lit toutes les plaques, une part une jusqu'à ce qu'il trouve celle qu'il souhaite.

Un sourire triomphant flotte sur son visage. Il a trouvé.

Il jette un œil au travers de la petite fenêtre qui donne vue dans la pièce et pose la main sur la poignée pour tout ouvrir.

Évidemment.

C'est fermé.

Et évidemment.

Il entend quelqu'un approcher.

@Alicia Slaughter

Dictature Sanitaire

Feat. @Alec Spring

Pour le plus Grand Bien.

Alicia sourit, mais c'est un sourire de façade. Alicia fait un geste de la main, se voulant amicale, vis à vis de ces collègues de boulot qui rentre chez eux, mais il est machinale. En vérité, elle n'a qu'une hâte ; qu'ils la laissent seule à ces affaires.
Alicia est actuellement à Washington, travaillant dans un des premiers et plus grand centre de vaccination surnaturelle mis en place depuis le démarrage de cette loi de recensement. L'infirmière partage son temps entre des allés et venus ici dans cette ville, ainsi que dans celle de Seattle où elle est aussi employée à la prison pour Surnaturelle de Blackwater. Alicia est une des seules à avoir le cran de faire face aux criminelles surnaturelles violents, à leur faire leurs petites piqûres pour les rendre aussi inoffensives que des agneaux. Dans la salle de ce pénitentiaire, Alicia à le pouvoir de corriger les erreurs de la nature, elle à le pouvoir de Dieu. Elle ne ressent que du plaisir à voir ces créatures sans âmes se débattrent afin de ne pas recevoir le saint sérum qui les humanisera. Comme si leurs capacités, leurs écailles, et leurs différences étaient plus importantes que la normalité, que de faire partie du monde et de l'humanité. Son regard s'emplit d'un étrange sentiment luxurieux lorsqu'elle voit les iris prendre des teintes classiques, que la peau reste ce qu'elle est censé être et ne peut plus changer, que les serpents se meurent comme fleurs fanées au soleil d'été.

Ce soir, Alicia est chargée de fermer le centre de vaccination. Officiellement, c'est la raison qui fait qu'elle reste dans les lieux après la fermeture. Officieusement, elle compte faire des copies des registre de recensement et des récentes vaccinations afin d'y déceler des fraudeurs, des futures victimes pour la Reine Rouge.
Puis il faut surtout qu'elle fasse le plein dans ces inventaires de chasses; pour cela rien de mieux que d'avoir les clés et les totales accès aux pièces pleines de sérums et autres produits médicaux.
C'était vers cette salle précisément qu'Alicia se dirigeait lorsqu'elle entendit un bruit soudain, un bruit violent. Paranoïaque de nature, la Chasseuse ne peut se résoudre à penser que c'est un bruit de l'extérieur, ou une coïncidence. Quelqu'un essaie de pénétrer les lieux.

Étrangement, la jeune femme ne ressent nulle craintes, c'est même plutôt l'excitation et le frisson qui la prenne au corps! Enfin ces monstres osent quelques choses..! pour ce soir, elle n'aurait pas à débusquer ces lâches créatures. Alicia devrait prévenir quelqu'un, les autorités, les chasseurs de la ville afin qu'on vienne lui prêter main forte. Mais non elle ne fait rien de tout cela, bon peut être que si elle se retrouve en infériorité numérique c'est ce qu'elle sera obligée de faire. Mais elle peut au moins allée vérifier avant de donner l'alerte. Et si elle arrive à s'en charger seule... Ce ne serait que du bonus, autant dans son travail, que pour le gouvernement américain ou bien le Cercle lui-même.
Aux aguets, elle décida néanmoins d'agir comme à son habitude, si elle se retrouvait dans une situation délicate, elle pourra feindre la surprise et l'innocence avec brio. Elle arriverait même sans doute à faire couler une larme de terreur feinte ou deux.

La Chasseuse se dirige vers la salle des stocks de sérum, c'était sa destination de toute manière et hormis ce lieu, il n'y avait rien d'important ou de précieux dans ce centre. Tout était intelligemment rassembler au même endroit...
Alicia ne pouvait pas s'armer d'une seringue de sérum, puisque tout était sous clés hors des heures de travail. Ici elle ne pouvait se permettre d'avoir des armes sur elle ou bien des produits dangereux. Après tout elle n'était qu'une infirmière avec les accréditations de base, pas un véritable médecin, et encore moins une scientifique.
Néanmoins lorsqu'elle arrive au détour du couloir, elle voit une silhouette devant la porte des produits médicaux. Il tente d'ouvrir mais comme la porte est fermée et que c'est elle qui a la clé; il peut toujours essayer. A moins d'y aller en force bien sûr.
Alicia pense que c'est un il a cause de sa silhouette de dos, elle ne peut en dire d'avantages sur le terroriste présumé. Par contre elle peut l'arrêter, il semble seul.

Attaquer par surprise semble la seule option, Alicia décide d'être vive et rapide plutôt que discrète. Elle prend son élan et se met à piquer un sprint jusqu'à l'inconnu. Son objectif, lui infligé un puissant coup dans les jambes pour le mettre à terre, et ensuite l'immobiliser avec des techniques de self défense que lui avait apprise Erin, au début de sa formation de chasseur.
Toutefois, alors qu'Alicia lance sa jambe dans le mouvement d'attaque, l'intrus se retourne. Il contre car elle a échouée à le prendre par surprise.
A la place, c'est plutôt elle qui est surprise! Lorsqu'elle reconnaît le faciès qui lui fait face, mais surtout ces marques rouges flammes aux seins de ces pupilles brunes. Elle sait qui sait! Un ex détenu de Blackwater dont elle avait la charge. Il faisait partie de ces personnes qu'Alicia aimait déposséder de leurs pouvoirs de manières quotidiennes.

"-Toi !

Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD

Hrp:

Quelqu'un approchais il est prêt à en découdre, il est prêt à se défendre et à tout faire exploser. Parce qu'il est venu pour ça au fond . Les dégâts, ça le connaît. Il a tout de même fait de la prison pour ça... Enfin, d'abord pour ça, ensuite parce que son caractère l'a rattrapé. Parce qu'il s'est énervé, il s'est rebellé et qu'il a tapé un scandale ; C'est sa spécialité. Et s'il ne regrettait pas son arrestation, il regrettait ce qu'il avait vécu là-bas.

Ces choses, ces heures qui hantent ses nuits, ces images qui repassent parfois derrière ses paupières. Jamais quand il s'y attend, toujours quand il a l'impression qu'il peut se reposer, quand son corps oublie la douleur qu'on lui a infligé, la peur qu'on le prive à nouveau de son essence, de ses pouvoirs. Ces mois d'enfermement ont été les plus complexes de sa courte vie.

Alors, quand il entend ce simple petit mot. Juste un petit mot...

« Toi »

Lui.

Cette voix, il l'a connaît. Il l'a connaît par cœur même. C'est une torture de l'entendre. Cette voix, il l'a associé à une piqûre, au sérum.

Cette voix qu'il a associé à la douleur et la peur.

Cette femme qui le hante.

Alec quitte la poignée qu'il essayait d'ouvrir et se tourne avec lenteur vers la nouvelle venue.

-Toi...

La colère... La haine l'envahi doucement... Elle coule dans ses veines, elle s'installe dans ses muscles.

-Il fallait que ce soit toi.

Magnifique excuse.

-Je ne suis plus en cage, Alicia.

Elle ne pourra plus le restreindre.

-Il n'y a personne pour me tenir.

Ses sourcils se froncent avec force, les filaments qui courent dans son regard s'illumine.

La mission est déjà oublié. Il n'y a que sa vengeance qui tienne... S'il peut débarrasser le monde de cette tortionnaire...

Le ferait-il ?

Serait-il capable de meurtre ?

Non. Pas en tant que pompier, encore moins en tant qu'être vivant. Mais ça n'empêche pas l'envie de faire mal de grossir encore et encore.

Il va rendre chaque seconde de cauchemar qu'il a subit. Parce qu'il n'y a rien ni personne pour la protéger.

Les flammes, déjà, crépitent dans l'air et viennent flamber ses paumes.

Il va roussir la belle crinière de la demoiselle.

-Je suis ravi de te revoir.

Son regard s'enflamme et il fait un pas en avant. Il va la rôtir.

-Tu vas regretter tout ce que tu m'as fait subir ! Tu vas regretté de ne pas m'avoir collé une surdose ! Parce que mon feu brûle plus que jamais, parce ton sérum de merde n'est pas éternel.

Il enrage.

-Putain, crains moi, Alicia !

Dictature Sanitaire

Feat. @Alec Spring

Pour le plus Grand Bien.

Manifester de la peur, c'est déjà perdre la bataille. C'était donner encore plus de pouvoir à la créature qu'Alicia avait en face d'elle. La chasseuse ne lui offrirait ni cette satisfaction, ni cette emprise sur elle. Pourtant, il n'y avait rien de plus humain que d'éprouver de la crainte pour quelque chose d'aussi dangereux, d'aussi mortel, que le feu. C'est de l'instinct de survie primale inscrit dans son ADN.

Ils appellaient tous cela des Nymphes, des élémentaires, gardiens de la nature ... Alicia n'avait rien de tout cela sous les yeux, ce qu'elle voyait c'était un démon habillé des flammes des tréfonds de l'enfer. Un Ifrit.
Si Alicia avait un jour possédée de l'empathie pour autrui, elle aurait compris la fureur d'Alec Spring. Après tout, elle avait éprouvée un malsain plaisir à le déposséder, à le torturer aussi bien mentalement que physiquement. Il n'y avait rien de plus normal à vouloir rendre la pareil, à infliger les mêmes sévices à son bourreau. Mais Alicia n'était pas ce genre de personne. Elle ne se remettrait pas en question, elle n'essayerait pas de comprendre. Pourquoi en ferait-elle l'effort ? Ce n'était même pas un être humain.
Alors en effet, en cet instant T, Alicia regretta amèrement de ne pas avoir coller une surdose à ce patient-ci.
Face aux flammes, face à la haine brûlante du monstre surnaturel, elle ne pouvait que reculer d'un pas. Sa chaleur était infernale... Alicia fronça les sourcils et prit l'air sévère et sans coeur qu'affichait la Reine de ce rouge myocarde sans émotions aucune.

"-Ce sera toujours Mlle Slaughter pour toi, Détenu 314." La chasseuse n'irait même pas jusqu'à le reconnaître comme un individu possédant son propre nom, sa propre identité et sa propre existence. Il n'était qu'un monstre de plus parmi une myriade.

Et elle n'était par armée pour l'affronter.
Alicia recula à nouveau d'un pas.
Elle aurait aimée trouver le moyen de passer derrière Alec, pour pouvoir déclencher l'alarme à incendie. Mais c'était impossible avec les flammes ardentes de sa colère qui alimentait son sentiment de vengeance à l'égard d'Alicia. Il l'a carbonisera avant qu'elle n'est fait le moindre pas.

Il n'y avait qu'une option envisageable. La retraite stratégique. Autrement dit, la fuite. Même si c'était prendre le risque de laisser le surnaturel menait à bien son oeuvre de destruction envers le précieux sérum, la chasseuse était à peu près sûr désormais qu'il ferait d'elle sa priorité désormais.

"-Si tu veux te venger, l'Allumé. Il faudra d'abord m'attraper !" Lui lances-tu en tournant cette fois définitivement les talons à la créature de feu.
Première étape, mettre de la distance. Seconde étape, trouver de quoi s'armer. Troisième étape, combattre. On dirait bien qu'Alicia avait l'ébauche d'un plan. La jeune femme se mit donc à courir pour sa vie et pénétra dans la première pièce ouverte à portée. Elle la bloqua comme elle pû avec ce qu'elle contenait mais elle savait bien que cela n'arrêtait pas des flammes. Elle devait trouver quelque chose, n'importe quoi.

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[/b]

Sa rage, sa douleur et sa peur prennent bien trop de place pour qu’il pense à sa mission. Elle est relayé au second plan maintenant qu’il l’a elle en face de lui. Il est libre de ses mouvements, il est libre de lui faire du mal. Il n’y a personne pour le retenir, pour le raisonner.

Personne ne pourra non plus.

La douleur est imprimée dans ses cauchemars et dans sa chair. Elle va payer.

Son regard n’est plus que brasier, un rouge intense qui a grignoté toutes les noisettes de ses yeux, il n’y a plus que la fureur. Le Feu enrobe ses doigts comme des gants incandescents, il grimpe sur le dos de ses mains. Il réchauffe l’air et Alec à un nouveau pas vers elle.

Il a envie de lui faire peur, de la chasser, de faire monter l’angoisse, il veut qu’elle le retrouve dans ses pires cauchemars.

Elle a un pas en arrière et la nymphe ce début de victoire. C’est à son tour maintenant.

Il n’a pas un sourire pourtant, il ne sait pas être ce genre de méchant classe avec une répartie incroyable et un sourire pince-sans-rire ou sarcastique.

Il aurait pu répondre « Ca sera ce nom sur ton lit d’hôpital ». Vraiment, il y avait bien mieux à dire que :

- C’est Alec !*

Sa voix forte, pleine de rage. Il a envie de se précipiter à sa suite, mais elle recule encore d’un pas, flattant son ego. Elle a peur, il en est persuadé, et il commence à prendre la confiance, il commence à se dire « Putain, c’est mon tour ».

Et finalement, elle fuit. Voilà, la chasse et lancé et Alec, un grognement aux lèvres, se lance à sa poursuite.

La chaleur du feu, il ne la sent pas, elle fait partie de lui, elle fait pourtant onduler l’air derrière lui, elle fait grimper le thermostat alors que ses avant-bras se parent de flammes.

-Tu vas voir si j’arrive pas à t’attraper !*

La aussi, il y avait bien mieux à faire.

« Cours pendant que tu le peux. », le simple et basique « T’as le feu au cul, ma belle ». y’en a tellement.

Mais il court, oubliant vite, si vite, toutes ces paroles inutiles. Pompier entrainé, il a l’endurance, il a la force de faire grandir encore son incendie alors qu’il l’a poursuit. Il ira jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’il soit sûr qu’il ait marqué sa peau définitivement. Qu’elle ait un souvenir indélébile d’Alec.

Il la perd une minute de vue avant d’entendre une porte se refermer. Comme un enragé, il se précipite sur la poignée.

-Tu peux pas te planquer, Alicia ! C’est foutu maintenant.

Ses mains se posent sur la porte, il pousse, il force. Sa colère enfle et ses flammes se transforment, le rouge devient bleu, encore plus chaud, encore plus dangereux. Il va faire fondre cette putain de perte. Il va la faire rôtis dans ce sauna improvisé.

-Tu vas déguster Alicia ! Je vais te faire regretter tout ça !

Déjà, il sent la matière de la porte se faire molle sous ses doigts.

Il se terrifierait s’il se voyait.

*L’auteur de ce rp est désespéré par cette réponse au raz des pâquerettes que peut servir ce méchant de série-Z écrit par un ado en mal d’action qu’est Aelc.

Dictature Sanitaire

Feat. @Alec Spring

Pour le plus Grand Bien.[b]

C'était l'enfer qui attendait Alicia, de l'autre côté de la porte. Portée par la colère et la rage de l'ancien détenu 314 de Blackwater, le dénommé Alec Spring, nymphe de feu.
Mais heureusement pour la Chasseuse, ces ennemis pouvaient avoir tous les pouvoirs possibles et imaginables, Alicia, elle. Avait Dieu de son côté.

En refermant soudainement la porte vers laquelle elle s'était précipitée pour échapper aux flammes d'Alec, elle s'était retrouvée dans un véritable petit paradis technologique. Une salle de laboratoire. C'était une petite pièce blanche qu'on pouvait retrouver dans les hôpitaux ou les cliniques, elle ne servait pas à de la grande recherche surtout aux analyses. Surtout dans un centre de vaccinations comme celui-ci.
Néanmoins il contenait tout ce qu'il fallait à Alicia pour pouvoir se défendre en retour.
Les hurlements d'Alec derrière la porte devrait faire tambouriner de crainte le cœur de la jeune femme. Mais c'était l'adrénaline de la combattante qui prenait le dessus. Immédiatement, elle avisa du regard tout ce qui pouvait lui être utile dans la pièce. L'extincteur au fond de la salle, le placard à médicaments et autres produits injectables, le tiroir avec les seringues et les aiguilles...
D'autres coups puissants sur la porte la font trembler, et Alicia qui se tenait derrière se retrouve secouer en tentant d'appuyer tout son poids contre cette dernière.
Mais elle s'en écarte rapidement, manquant de se bruler aux contacts de la matière devenue brulante... Elle ne résistera pas bien longtemps. Dans quelques secondes, il aura fait fondre le verrou.

Alicia n'a donc plus que le temps d'agir. Comme dans une mauvaise émission de télé avec épreuves physiques contre la montre, l'infirmière se précipite dans la pièce, pour se saisir de tout ce qu'elle pouvait prendre durant ce laps de temps. Une bouteille d'un produit somnifère, un paralysant musculaire, de l'épinéphrine et de l'adrénaline en auto-injecteurs, elle prit des seringues mais ne trouva ni sérum, ni scalpel.
Pour terminé, Alicia alla décrochait l'extincteur de son renfoncement dans la pièce. Elle n'en avait jamais utiliser, mais les instructions étaient notés sur le côté. Il suffisait de retirer la goupille avant de tout asperger...

Lorsque la porte céda. Ou plutôt vola en éclats sous la fureur du surnaturel, Alicia n'hésita donc pas un seul instant. En actionnant le contenant à neige carbonique, elle hurla à la manière d'une amazone se lançant dans la bataille, les mots étaient plus qu'inutiles lorsque l'on combattait pour ne pas finir cuite à point.
Alicia réussit donc à faire reculer le monstre de feu dans le couloir, lui permettant de sortir de cette pièce dans laquelle elle s'était enfermée en désespoir de cause. Tel une héroïne de film de survival, elle en était ressortie avec presque un équipement de combat complet. On allait bien voir qui s'en sortirait indemne dans cette histoire.

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HRP:

Lun 16 Oct 2023 - 13:20

Il s'acharne sur la porte, son feu ne le brûle pas, il ne le brûlera jamais mais dans lequel il s'enflamme n'est pas indifférent à sa chaleur intense. Son épaule rentre avec force dans la porte derrière laquelle il trouvera celle dont il veut se venger. Elle vibre. Il recommence, elle craque.

Et il ne s'arrêtera pas ! C'est beaucoup trop bon comme ça ! Il a la terrifié comme elle l'a fait à chaque fois qu'elle s'approchait de sa cellule ! Qu'il entendait le son de ses talons. Elle l'a privé de ses pouvoir. Il lui a fait tellement de mal. Elle lui a pourri ses nuit ! Alors lui aussi, il va lui faire du mal, il va être son cauchemar !

Les flammes bleues font onduler l'air sous leur chaleur.

-ALICIAAA !!

La poignée fond entre ses doigts et il la secoue plus fort encore. A nouveau, son épaule se lance contre la porte. Ca l'enrage de ne pas avoir accès à cette salle blanche. Il met toute sa colère, toutes ses flammes dans son ultime coup et la porte vole en morceaux. Voila ! Parfait !

-Tu peux plus te planquer !

« Viens là, salope, que je te laisse une marque ou deux... »

Il fait un pas à l'intérieur, prêt à poser ses doigts incandescent sur son visage et à laisser des cicatrices. Il fantasme déjà la scène. Il la voit se réveiller en pleine nuit en hurlant de terreur comme ça lui arrive parfois. Ah, ca va pas changer sa vie mais il sait que ça va le soulager. Et c'est tout ce qu'il cherche actuellement,c 'est tout ceux à quoi son esprit peu penser.

Mais ce n'est pourtant pas ce qui arrive. C'est de la neige, la pression qui le fait reculer jusqu'à ce que son dos cogne contre le mur opposé à la porte, que sa tête rebondisse sur la brique et qu'il finisse le cul par terre.

Le froid et l'eau éteignent et étouffent ses flammes. Et la douleur se répand. Elle le prive une nouvelle fois de ses pouvoir. Alec a un grognement de douleur. Il a l'impression que l'eau le brûle. Il a froid.

Et elle lui échappe encore.

Le pompier est à bout de souffle, sans son pouvoir et sa proie lui échappe. Encore. Il lâche un cri de rage et frappe le sol de ses poings à se les abîmer. Il la regarde partir, détaler et se débarrasse du mieux possible de la mousse qui lui colle à la peau et étouffe son Feu.

Il fini par se redresser et, de colère, il enclenche un nouveau brasier. Ses poings, ses bras se recouvrent de flammes jusqu'aux coudes. Ses yeux s'illuminent.

-ALICIA !!

Il hurle à nouveau, il brûle de haine pour elle et enflamme d'un souffle la salle où elle s'était enfermée juste avant pour partir lui courir après.

Il court le plus vite possible et bientôt, il la rattrape. Derrière lui, le couloir est en flamme, il a laisse ses mains traîner sur les murs, sur les poignées de portes, sur tout ce qu'il a pu.

Il va tout faire flamber.

Mer 17 Jan 2024 - 23:55

Dictature Sanitaire

Feat. @Alec Spring

Pour le plus Grand Bien.

Les possibilités d'Alicia se réduisaient de minutes en minutes, voir de secondes en secondes. Aussi rapidement que se propager un brasier pour devenir un incendie. Et c'était exactement ce qui était en train de se produire alors qu'elle se faisait poursuivre par Alec Spring. La chasseuse avait beau avoir trouver de quoi s'équiper dans la salle précédente, ce n'était pas cela qui lui permettrait d'en ressortir victorieuse. Rageusement, elle devait se rendre à l'évidence qu'elle n'arriverait pas à planter une seringue dans la peau brulante du nymphe. Elle n'arriverait même pas à s'approcher assez de lui pour le chloroformé, alors qu'elle avait les produits sur elle.

Peut-être était-ce l'œuvre du Karma ? Elle avait engendrée ce démon de rage qui ne brulait que de se venger d'elle, uniquement... Oui, toute son attention était focus sur elle, justement. L'enfer l'attendait peut-être, mais Alicia n'avait pas finit de marcher aux travers des flammes de sa propre vie. Ce dernier devrait encore l'attendre avant de l'accueillir.
Au fond, Alicia n'avait aucune idée de ce qui avait amener l'ancien détenu dans ce centre de vaccination. Mais cela devait être la providence qu'elle travaillait justement dans cet endroit précis et qu'elle avait décidée de rester tard ce jour-même. Afin de protéger l'œuvre divine qui avait court entre ces murs. Les monstres ne pouvaient pas gagner la bataille, pour cela, ils devaient encore l'attrapée elle.

Au bout du couloir, une énième porte. Salvatrice ? Tel était la question. La course de la jeune femme devrait finir tôt ou tard mais tant qu'elle en avait la possibilité elle retarderait l'échéance le plus possibles.
Des putains d'escaliers.
Et elle portait des talons.

Alicia balança ces chaussures avec rage dans la cage d'escaliers. Pieds nues, elle tourna la tête vers le couloir en feu et son origine colérique qui ne faisait toujours que de se rapprocher d'avantages. Comme ces slashers dans les films d'horreurs qui n'avaient aucunement besoin de se presser pour finir par fondre sur leur cible.
Alicia commençait à ressentir la pression. Pour ne pas encore dire qu'elle cédait à la peur.

"-Déjà à bout de souffle ? Je pourrais faire ça toute la nuit, 314." le provoqua-t-elle en s'engouffrant dans les escaliers, descendant le plus rapidement possible.

Fuir était une tactique, certes. S'échapper était l'objectif mais avec un peu plus de sournoiserie... Il y avait un détail qu'Alec avait peut-être oublier qu'Alicia savait. Lors de sa détention à Blackwater, la chasseuse avait eut entre les mains son dossier médicale. Elle connaissait ces points faibles, et n'hésiterait nullement à les exploiter.

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Le couloir n'est plus qu'un brasier, à moins de l'intervention imminente des pompiers, sa mission est réussie. Il n'entend aucune alarme. … Ou alors sa colère le rend sourd. C'est parfaitement possible aussi. Ca serait franchement étrange qu'il n'y ai aucun système anti-incendie dans ce genre de bâtiments gouvernementaux. Ou il est très chanceux. Mais il ne compte jamais dessus...

Bien qu'il ai tout de même eu la chance de tomber sur cette salope d'Alicia. Il va pouvoir se venger. Il cours dans le couloir à la poursuite de l'autre pétasse. Il va lui brûler les cheveux. C'est comme ça qu'il la punira. Il ne peut pas tuer, il s'en sait incapable mais il a le pouvoir de faire mal. Et ça, il ne va pas se priver.

Il ne la lâche pas des yeux. Parfois, un hurlement de rage résonne et se fait absorber par le cri des flammes.

El disparaît par une porte et Alec, sans réfléchir la suit. Il voit à peine les talons abandonnés au sol et se lance à sa poursuite dans les escaliers.

Son souffle commence à se faire trop court. Il va falloir qu'il en finisse vite. Son asthme lui coupe le souffle.

Et les mots d'Alicia l'enrage à nouveau.

Comment elle fait pour choisir aussi bien ses mots ?

Alec se penche sur la balustrade et la cherche des yeux. Il rappelle son feu à lui et le concentre dans ses paumes brûlantes.

Là ! Un étage plus bas, il la voit et dans un cri sauvage il lui lance toute sa puissance incendiaire.

Comment tu vas te sortir de ça, hein, Tortionnaire !

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