- Dakota WilliamsMEMBRE ◊ PACTE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 304Âge : 30 ansNombre de dés : 1 (2 en arts martiaux)Résidence : Phoenix, ArizonaProfession : Fondatrice et gérante de Boss JewelsFaceclaim : Mercedes Varnado (fka Sasha Banks)Pouvoirs/capacités : Importantes capacités physiques et compétences martialesCrédits : Avatar Lady Eilie, Aes perso, picrew ValhDisponibilité RP : C'est compliquéMulticomptes : Viktoria / Azur / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 672Joueur•se
Butter(f)lies III Muscle Museum
Dim 7 Mai 2023 - 12:20
TW : violence verbale, manipulation, sexisme, discours anti-féministe violent
Allez, du nerf ! Encore vingt jumping jack et vous aurez fini l’échauffement ! Allez, allez, hop ! Enzo, tu branles quoi ? C’est pas un saut ça, fait pas ta gonzesse et bouge toi!
Il y a un plaisir incomparable à ordonner à des hommes de s’épuiser en aiguillonnant seulement leurs egos. Le plaisir est seulement démultiplié par le fait que mon corps serait proprement incapable d’endurer la moitié des exercices que je leur inflige mais que mes illusions leur ont plusieurs fois fait croire que je pouvais faire trois fois plus que ce que leurs rêves espèrent faire. Bref : pour eux je suis un dieu, un homme qui a atteint les étoiles et qui peut les aider à construire une échelle sur le chemin. Mais, d’abord, je ne vais pas me priver de leur mettre quelques coups d’échelles dans le dos.
Tu peux le faire, Cameron ! C’est dans la tête, pense à rien d’autres que pourquoi tu fais ça, mon grand ! T’es pas là pour ta photo de profil Tinder, t’es pas là pour porter les valises des poufiasses, t’es là parce que tu sais que t’en es capable et que si tu le fais pas, c’est juste la société qui t’auras autant pourrie qu’elle.
La Alpha Academy n’est techniquement pas interdite aux femmes. On a bien quelques étourdies qui s’étaient perdues ici pour une ou deux séances mais elles avaient vite fait fuit. Je crois qu’on avait un peu trend sur les #tradwife et #womenforkane, mais les réseaux sociaux m’ont vite fatigué. Tout ceci n’est pas mon public cible de toute façon. Je ne garde qu’un objectif : les esprits faibles et impressionnables, aux grands rêves et aux horizons étroites. L’ego fragile d’hommes qui ont tout et sont persuadés qu’on vient leur prendre les miettes qu’ils ignoraient jusqu’ici. Les psychés limitées qui, bientôt, serviront leur but en se mettant au service de mon élu, mon héros, mon champion : Toi, Ambrose.
Et te voici d’ailleurs qui rentre. Je pourrai te prendre dans mes bras, je pourrai te crever les yeux, je pourrai te chanter tes louanges, je pourrai te jeter dehors. Tout ça me passe par la tête alors que je suis on ne peut plus heureuse de voir à nouveau ces mèches rousses et cet air éternellement perdu. Je ne garde toutefois en surface qu’un air cordial et courroucé, en raison de notre dernière rencontre.
Ambrose. C’est bon de te voir. Voyant qu’il s’apprête à ouvrir la bouche, je l’interromps immédiatement. Non !! Dans l’académie, tu n’as le droit de parole que si tu es en train de faire un exercice ou si tu portes la casquette de coach. Et je vois pas de casquette sur ta tête, alors tu me diras tout ça en faisant du développé couché. T’en as bien besoin.
Enfys m’a dit que ma casquette « coach Eric » était ce qu’elle avait vu de plus laid depuis la robe du seconde mariage de Lucrèce Borgia. Moi, elle me fait rire, comme cette règle que je viens d’inventer pour l’imposer à toi, mon pauvre lapin roux. Je ne te donne pas des poids trop lourd puis reste au dessus de toi pendant ton exercice.
Alors, ta fameuse Nova-Blue t’a finalement autorisé à sortir me voir ? Ou t’as une heure de couvre-feu avant laquelle tu dois être rentré ?
Un peu de méchanceté est toujours efficace pour motiver à l’effort.
Il y a un plaisir incomparable à ordonner à des hommes de s’épuiser en aiguillonnant seulement leurs egos. Le plaisir est seulement démultiplié par le fait que mon corps serait proprement incapable d’endurer la moitié des exercices que je leur inflige mais que mes illusions leur ont plusieurs fois fait croire que je pouvais faire trois fois plus que ce que leurs rêves espèrent faire. Bref : pour eux je suis un dieu, un homme qui a atteint les étoiles et qui peut les aider à construire une échelle sur le chemin. Mais, d’abord, je ne vais pas me priver de leur mettre quelques coups d’échelles dans le dos.
La Alpha Academy n’est techniquement pas interdite aux femmes. On a bien quelques étourdies qui s’étaient perdues ici pour une ou deux séances mais elles avaient vite fait fuit. Je crois qu’on avait un peu trend sur les #tradwife et #womenforkane, mais les réseaux sociaux m’ont vite fatigué. Tout ceci n’est pas mon public cible de toute façon. Je ne garde qu’un objectif : les esprits faibles et impressionnables, aux grands rêves et aux horizons étroites. L’ego fragile d’hommes qui ont tout et sont persuadés qu’on vient leur prendre les miettes qu’ils ignoraient jusqu’ici. Les psychés limitées qui, bientôt, serviront leur but en se mettant au service de mon élu, mon héros, mon champion : Toi, Ambrose.
Et te voici d’ailleurs qui rentre. Je pourrai te prendre dans mes bras, je pourrai te crever les yeux, je pourrai te chanter tes louanges, je pourrai te jeter dehors. Tout ça me passe par la tête alors que je suis on ne peut plus heureuse de voir à nouveau ces mèches rousses et cet air éternellement perdu. Je ne garde toutefois en surface qu’un air cordial et courroucé, en raison de notre dernière rencontre.
Enfys m’a dit que ma casquette « coach Eric » était ce qu’elle avait vu de plus laid depuis la robe du seconde mariage de Lucrèce Borgia. Moi, elle me fait rire, comme cette règle que je viens d’inventer pour l’imposer à toi, mon pauvre lapin roux. Je ne te donne pas des poids trop lourd puis reste au dessus de toi pendant ton exercice.
Un peu de méchanceté est toujours efficace pour motiver à l’effort.
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┗ to be human ┛
ஃ You can be rough, you can be tough, I'll only be sorry cause you deserve a better story. We love the heroes when they are ordinary ஃ
- Ambrose AtkinsPNJ
- Personnage◊ :
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL
NOVROSE ▲ voyous
I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?
Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/ielMessages : 510Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dentsNombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébralRésidence : Phoenix ▲ avec Nova-BlueProfession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'ElishevaFaceclaim : Caleb Landry JonesPouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébralCrédits : gerard-menjoui (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)Disponibilité RP : 20/? (nova-blue, lilith, london, elisheva, isaac, rogus, azariah, jasper, perséphone, azur, alec, dakota, dumas, alicia, odalie, cass, erade, mission 14, dès)Multicomptes : Marisol VillalobosPoints : 1429Joueur•se
Re: Butter(f)lies III Muscle Museum
Mer 10 Mai 2023 - 20:51
⋆ Can you see that I am needing And begging for so much more Than you could ever give? And I don't want you to adore me Don't want you to ignore me When it pleases you Yeah, and I'll do it on my own
Ca faisait un bail, Eric.
Un bail qu’on ne s’était pas vu. J’avais tenté d’envoyer des SMS, et ils s’étaient perdus quelque part. Ils avaient délivrés, perdus dans les méandres de ton Icloud, coincés entre ta déception et mon amertume. Le temps passait, et le contact devenait ténu.
Puis, tu m’as manqué, Eric.
Je sais pas réellement quand c’est arrivé. Parfois, je passais devant ce bar que nous avions démonté ensemble, avec nos Fidèles. Il y avait une grande terrasse désormais. Le soleil commençait à poindre dessus, avec les petites tables en marbre bien gentilles qui explosait les yeux des passants en reflétant la lumière. Les mains dans les poches, la fumée de la cigarette m’éclate le nez. J’ai fini par fumer tant que je m’étouffe pas réellement quand je souffle la fumée par le nez, que j’en aspire par le nez. Parfois, je peux entrouvrir la bouche et le papier reste collé à un drôle d’endroit entre mes dents inférieures et le bout de ma langue. Aujourd’hui, j’ai pas envie qu’on voit mes mains, parce qu’elles sont belles et bien ouvertes vers toi. J’ai peur. Mes cernes sont de fidèles témoins de mes insomnies et de ma culpabilité. Eric avait été déçu. Il avait placé de grands espoirs en moi, m’avait promis New York et Los Angeles, les Etats-Unis puis l’Amérique, Paris puis l’Europe et peut-être bien le monde entier. Sur le fil du rasoir, j’ai le vertige à regarder la quantité de désillusion qu’il a pu vivre. C’est horrible.
Ma gorge ne veut pas se confronter à ça. Elle palpe à chaque pas tandis que son club m’apparaît. L’Alpha Acamedy était un endroit où il a pu trouver des tas de types comme moi, à l’exception d’avoir la faculté de porter des haltères. J’ai envie d’avaler ma clope pour retrouver avec un peu d’espoir des capacités pulmonaires. Grognant, je tire une nouvelle latte. Je tente de m’étouffer, cette fois. J’en inspire une nouvelle. Tant pis. Il y aurait plus important que mon cancer.
Arrivant, j’écrase le mégot et l’insigne sonne comme une mauvaise blague. J’étais pas réellement Alpha. J’avais tenté de l’être. J’avais tiré toutes les balles que j’ai pu. J’ai tenté de me battre. J’ai tenté d’aimer, d’embrasser, de baiser, de tuer, de niquer, de démolir, de sourire, de rire, et surtout pas de pleurer, de me soumettre, d’avoir peur, de fuir. L’Alpha Academy tire la totalité de mes contradictions tandis que j’ai surtout pleuré, été soumis à tous, eu peur de la Terre entière et ait fui surtout quand il le fallait.
Je prends une grande inspiration, d’air frais cette fois. Je pousse la porte et le voit.
Quand il dit que c’est bon de me voir, j’ouvre la bouche. Je suis désolé, je voulais te contacter, tu répondais pas, je voulais pas venir avant, j’ai eu peur que tu sois en colère, j’ai cru que tu voulais plus me voir, je peux m’expliquer, je peux me mettre à genoux, m’excuser, que tu me pardonnes, je peux faire à peu près tout, te laisser me relever la tête jusqu’à me faire baisser les yeux de honte.
J’aurai honte, rassure toi. J’aurai bien honte. A la place, je reste là, avec ma bouche entrouverte et mes lèvres desséchées par la chaleur de la cigarette.
J’aurai pas de casquette, j’aurai pas de traitement de faveur. Me voici allongé avec Eric au dessus de moi qui me regarde. J’évite de grimacer tandis que mes abdos se forcent sur des muscles imaginaires. Je pourrai gerber tant les piques viennent s’élancer jusqu’à mon coeur. J’aimerai parler en même temps, mais j’entrouvre la bouche uniquement pour capter un peu plus d’air. J’aimerai qu’Eric ferme un peu les yeux, qu’il ne me voit pas. C’est pas exactement ce qu’il se passe.
Il parle mal de Nova-Blue, et j’aurai bien envie de l’insulter. Mes poings se referment et une nouvelle série commence. Prétextant une reprise de souffle, j’attache mes cheveux pour éviter de les prendre dans la gueule.
« Je t’ai saoulé, Eric ? »
Me penchant en avant pour prendre une gourde, tout mon corps est douloureux. Je suis bien tenté de rester comme ça un instant, assis, avec mon dos penché et mon visage vers le sol. Il doit exister un étirement qui fait ça. J’étends les bras en avant. A défaut de savoir ce que je faisais, Eric verrait peut-être que je suis de bonne volonté.
« Je voulais vraiment venir avec toi, à New York, tu sais. »
Mes doigts raclent le tapis pour aller chercher plus loin. Ma colonne vertébrale semble prendre quelques centimètres en plus. Je me rattraperais.
« J’ai fais plein de choses, en attendant. T’aurais été fier de moi. » Je marque une pause. « Si t’avais bien voulu répondre à un des putain de SMS que je t’envoyais. »
T’aurais été fier de moi, quand j’ai été tabassé Erin dans cet hôtel, cette putain de traître. T’aurais été fier de moi, quand j’ai atomisé cette nymphe avec ce pistolet mystérieux. T’aurais même été super fier de moi à des tas de moments, quand j’ai cultivé un peu de déception quand j’ai su qui
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- Delilah EisenbachMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
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Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 40Âge : 25 ansNombre de dés : 2Résidence : Phoenix, Roosevelt RowProfession : Créatrice de contenus numériquesFaceclaim : Cara DelevingnePouvoirs/capacités : Gorgone de niveau 1Crédits : signa code by Ross, avatar par mooncalf, aes par ValhDisponibilité RP : OuiMulticomptes : Dakota / Viktoria / Azur / Enfys / GabriellePoints : 195Joueur•se
Re: Butter(f)lies III Muscle Museum
Ven 23 Juin 2023 - 23:46
Gros TW relation toxique. Cw : religion chrétienne et blasphème
Si tu veux faire semblant de t'ettirer, essaye d'avoir la nuque plus souple et tend les doigts pour toucher au moins tes chevilles.
Tu peux pas savoir comme je suis heureuse de te voir, Ambrose. Tu fais des efforts, tu es en colère contre moi, tu as peur, tu m'aimes, je jubile. Je bénis les illusions qui gardent mon visage impassible (après tout, j'en utilise tant en permanence pour faire apparaître mon corps comme s'il était musclé, une de plus ne me fera pas de mal) et ne te laissent pas voir mon amour. Il n'y a plus personne dans cette académie, de toute façon, qu'est-ce qu'ils pourraient savoir ? Qu'est-ce qu'ils pourraient voir, aveugles insectes, lorsque une flamme rousse retrouve enfin sa lumière originelle ? Tout est bien qui marche bien : je te débarrasserai de ta Blue, Ambrose, et tu pourras être tout à moi.
Ne te donne pas plus d'importance que tu en as, Atkins. Tu n'es pas la raison de mon existence, je n'ai pas pensé à toi tout ce temps.
Ah, désolé mon poussin, je ne vais pas être gentille. Même si tu es, en vérité, la seule raison de mon existence temporaire, je sais que tu es de ces êtres qui n'aiment qu'à genoux, qui adulent la main qui les frappe. Je n'aurai aucun souci à l'être cette main, car moi je t'aime.
Mais maintenant tu reviens et déjà tu me rends triste. C'était déjà pas assez que tu renies ta mission, en plus tu me dis que tu ne le voulais même pas ? Mais t'es pas un putain d'homme libre en fait ? C'est qui la personne qui prétend prendre les décisions à ta place ? Quand une relation coupe les ponts avec tes frères et ton Dieu, j'ai pas besoin de te dire qu'elle est impie, tu devrais le savoir toi.
Je vais te débarrasser de Nova-Blue. Je vais brûler tous les souvenirs que t'as d'elle, la rayer de toutes tes cartes mentales, effacer chaque trait châtain de ta psyché et de ton matelas, supprimer tous les avenirs qu'elle t'impose, annihiler chacun des vices qu'elle t'abreuve, massacrer tout ce qui est elle. Je vais tuer Nova-Blue. Et tu seras libre.
Mais tu me dis que tu as rendu ton Dieu fier. Dis moi donc, élu, fais moi rêver par tes exploits.
Je m'assois en tailleur face à toi, serpent écoutant le saint rougeâtre prêcher à lui même.
Tu peux pas savoir comme je suis heureuse de te voir, Ambrose. Tu fais des efforts, tu es en colère contre moi, tu as peur, tu m'aimes, je jubile. Je bénis les illusions qui gardent mon visage impassible (après tout, j'en utilise tant en permanence pour faire apparaître mon corps comme s'il était musclé, une de plus ne me fera pas de mal) et ne te laissent pas voir mon amour. Il n'y a plus personne dans cette académie, de toute façon, qu'est-ce qu'ils pourraient savoir ? Qu'est-ce qu'ils pourraient voir, aveugles insectes, lorsque une flamme rousse retrouve enfin sa lumière originelle ? Tout est bien qui marche bien : je te débarrasserai de ta Blue, Ambrose, et tu pourras être tout à moi.
Ah, désolé mon poussin, je ne vais pas être gentille. Même si tu es, en vérité, la seule raison de mon existence temporaire, je sais que tu es de ces êtres qui n'aiment qu'à genoux, qui adulent la main qui les frappe. Je n'aurai aucun souci à l'être cette main, car moi je t'aime.
Je vais te débarrasser de Nova-Blue. Je vais brûler tous les souvenirs que t'as d'elle, la rayer de toutes tes cartes mentales, effacer chaque trait châtain de ta psyché et de ton matelas, supprimer tous les avenirs qu'elle t'impose, annihiler chacun des vices qu'elle t'abreuve, massacrer tout ce qui est elle. Je vais tuer Nova-Blue. Et tu seras libre.
Je m'assois en tailleur face à toi, serpent écoutant le saint rougeâtre prêcher à lui même.
- Ambrose AtkinsPNJ
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NOVROSE ▲ voyous
I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?
Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/ielMessages : 510Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dentsNombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébralRésidence : Phoenix ▲ avec Nova-BlueProfession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'ElishevaFaceclaim : Caleb Landry JonesPouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébralCrédits : gerard-menjoui (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)Disponibilité RP : 20/? (nova-blue, lilith, london, elisheva, isaac, rogus, azariah, jasper, perséphone, azur, alec, dakota, dumas, alicia, odalie, cass, erade, mission 14, dès)Multicomptes : Marisol VillalobosPoints : 1429Joueur•se
Re: Butter(f)lies III Muscle Museum
Mer 9 Aoû 2023 - 20:23
⋆ Can you see that I am needing And begging for so much more Than you could ever give? And I don't want you to adore me Don't want you to ignore me When it pleases you Yeah, and I'll do it on my own
Quelques gouttes de sueur perlent sur le sol, se déroulant lascivement sur mon front froncé par l’effort et la honte. Sidéré, mes doigts s’étendent un peu plus, faisant hurler mon muscle poplité. Mes molaires sont douloureuses et mon genou craque. Rapidement, la dopamine vient abrutir mon crâne et je lâche un léger rire nerveux.
Nos retrouvailles auraient pu être pire. Il aurait pu ne pas m’ouvrir la porte, si seulement nous n’étions pas dans un lieu public. J’ai attaqué en terrain utile, où il ne pouvait décemment pas fuir. Désormais, il se venge. C’était lâche d’aller voir les gens sur leur lieu de travail, après tout. Je baisse la tête, tendant la nuque et faisant craquer à nouveau ma colonne vertébrale. Dans mon dos, les os creusent dans ma chemise et laissent voir mon corps décharné. Cependant qu’Eric pourrait avoir pitié de ma gueule d’élu misérable. J’ai envie de ravaler ma fierté quand il parle, qu’il me dit que j’ai pas été une priorité.
Après tout, c’était v i s i b l e ment plus s a i n comme ça …
Mes lèvres se tordent sous la douleur, et j’ignore si elle est musculaire ou cardiaque. Eric martèle sa déception, sa colère, sa froideur. Intérieurement, je souris tout aussi connement. S’il est en colère, c’est qu’il avait prévu mon comportement. S’il est déçu, c’est qu’il avait eu des attentes.
Mes mains viennent attraper le bout de mon pied et mon genou craque de plus belle. Eric était un beau menteur. Il jouait les détachés et pourtant, il était plaisant de recevoir la colère d’un ami, surtout quand je la trouvais légitime. Il était triste que j’ai été aussi loin, et s’il me donne des conseils, s’intéresse soudainement à ma vie et déclenche des orages, c’était qu’il y avait plus pensé qu’il ne se l’avouait.
Son silence aurait été plus douloureux. Alors, continue à crier, Eric. On pourrait continuer ce petit jeu longtemps, de faire celui le plus misérable dans ses insultes. Moi, j’étais venu les mains tendues comme l’élu que tu voyais en moi. J’avais des capelets d’insultes au creux des lèvres et j’ouvrais la bouche pour l’avaler en punition.
Je me redresse péniblement pendant qu’il me regarde, impassible. Pendant un instant, je creuse chacun de ses traits. Ils étaient loin, les sourires et grands espoirs du mois de septembre. Ils s’étaient barré avec l’automne et l’hiver était passé avec son silence. Il est déçu et s’il parle, son visage est silencieux.
Il est là, ce silence qui crève petit à petit le coeur.
Mes yeux se plantent juste en haut de son crâne, sur la traction d’une machine dont j’ignore l’utilité. J’aurai pas à regarder le fantôme de ses sourires et les esquisses d’agacement sur le coin de ses lèvres.
Pourtant, je pensais qu’il était bon de me voir.
« Elle me coupe pas totalement et- »
Elle me coupait pas de Colton. Colton avait mal agi, et je m’étais coupé tout seul. Elle me coupait pas de ma mère, elle s’était coupée toute seule en se tirant de ce monde. Elle me coupait pas vraiment de Dakota, c’était Dakota qui voulait plus vraiment me voir. Elle me coupait pas vraiment de Noël.le, c’était Noël.le qui avait cessé de répondre à tout message. Elle me coupait pas vraiment des Chasseurs, c’était moi qui m’impliquait des fois trop, des fois pas assez. Elle me coupait pas vraiment de tous ces autres, c’était eux qui n’étaient pas aussi importants.
Il semblait pourtant qu’Il avait approuvé notre relation. Nous étions consentants, de gentilles grandes personnes et si je la demandais demain en mariage, certainement qu’elle accepterait et-
Et c’est de la merde parce que c’est une putain de monstre, un serpent prêt à me bouffer les yeux, une peur qui me tord l’estomac et une menace d’Apocalypse et-
Et elle me soutient et je me sens plus investi chez les Chasseurs et dans cette mission de sauver le monde désormais et-
Tu sais bien que ça va mal finir, Ambrose.
Hébété, je regarde un instant le vide sans savoir quoi répondre. Eric a enclenché la détente et me pointe un canon sur mes certitudes. Mon coeur bat trop vite et je vais le dégueuler si ça continue. Ses mots tournent en boucle et mes yeux se vident progressivement.
Même la machine étrange avec sa traction incompréhensible semble hostile désormais.
Heureusement, Eric range ses armes et continue. Je suis un putain de chien quand je relève la tête, tout sourire. Il a remis un peu de soleil dans ce gymnase sentant la sueur et où les cris d’effort résonnent encore. Jouant avec mes propres doigts, quelques craquements se font entendre pendant que je me concentre sur la meilleure façon de lui dire.
« Il s’est passé plein de choses, je t’assure. »
Il est assis en tailleur et mes yeux descendent sur son visage. Je dirai tout ce que j’ai fais jusqu’à espérer que ses traits s’étirent.
« J’ai retrouvé une ancienne amie. Ancienne parce qu’elle a trahi la mission. Elle a cru bon de les rejoindre, et elle s’est tirée en pensant qu’on trahissait les gens comme ça. Alors, je lui ai fais comprendre que j’hésiterai pas à la buter, moi. »
Je passerai sur mes hésitations, cette envie de dégueuler quand j’ai pointé une arme vers elle.
« Et j’ai tiré. »
Et j’ai tiré sur Erin. Je lui ai tiré dessus, parce que j’étais énervé qu’elle m’ait trahi et qu’elle n’ait pas de remords. J’ai tiré sur Erin parce qu’elle n’était pas la sœur que je pensais avoir. J’ai tiré sur Erin parce que ça m’a semblé juste. J’ai tiré sur Erin parce que je devais le faire, et j’ai apprécié le faire.
« En plein dans l’épaule, hop. »
Je mentionnerai pas ce type qui a rendu la mission moins héroïque. On ne change pas les soldats, et ça reste les premières personnes à sauver en temps de guerre. J’étais affiché camp du mal, alors que j’étais pauvre civil au milieu d’une guerre jamais terminée, que tous semblaient avoir enterrée.
« On est partis au Canada, et on a rencontré nos collègues. Ils ont de bonnes armes. J’en ai récupéré une. » Mon ton se fait froid, comme celui d’Eric. « J’ai buté une nymphe. »
Le mot sonne faux. Voilà quelques jours que j’ai compris que la météo était affectée par des personnes extérieures qui peuvent faire jurer toutes nos études humaines depuis des millénaires. Moi, j’ai le vertige du savoir et je continue à chuter depuis.
« Puis j’ai appris que c’était un monstre.
Mes yeux scrutent la moindre émotion. Mes pupilles sont plantées dans les siennes, tentant d’y voir une lueur d’espoir, une petite étincelle, quelque chose. Autre chose que cette profonde déception qui l’anime. Je ranimerai la flamme chez Eric, qu’il comprenne qu’il a misé sur quelqu’un qui valait le coup.
« Alors, je suis revenu vers toi. Parce que y a que toi qui semble comprendre tout ça. »
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Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 304Âge : 30 ansNombre de dés : 1 (2 en arts martiaux)Résidence : Phoenix, ArizonaProfession : Fondatrice et gérante de Boss JewelsFaceclaim : Mercedes Varnado (fka Sasha Banks)Pouvoirs/capacités : Importantes capacités physiques et compétences martialesCrédits : Avatar Lady Eilie, Aes perso, picrew ValhDisponibilité RP : C'est compliquéMulticomptes : Viktoria / Azur / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 672Joueur•se
Re: Butter(f)lies III Muscle Museum
Jeu 28 Sep 2023 - 16:49
TW : violence verbale, manipulation, sexisme, discours anti-féministe violent
Franchement, s’il savait comme j’en ai rien à foutre.
Ambrose pourrait tuer l’intégralité des nymphes à l’ouest du Mississippi ou devenir le meilleur ami des leaders du Cercle dans tous les pays de l’Union européenne, ça ne me ferait plus sourire. Ce petit con ne m’écoute plus. Il pense que sa vie est plus intéressante que le scénario que j’avais écrit pour lui, il s’obstine à se prétendre personnage principale d’un film où c’est moi qui ai le rôle titre. J’ai même plus envie de le tuer parce qu’avoir un corps osseux qui s’épuise à la moindre pompe et qui est imprégné jusqu’aux pores par la nicotine c’est vraiment pas glamour. Mon esprit vague vers les vengeances cruelles que je pourrai lui infliger avant de retourner à la recherche d’un corps digne du mien quand il dit finalement quelque chose digne d’intérêt.
Oh, Ambrose, comme j’ai eu tort de douter de toi.
Bien sûr que cette traînée est une surnaturelle : voilà qui est bien plus digne de toi, de mon héros rougeoyant. Tu vas devoir souffrir, mon ange, cela va devoir être tragique et déchirant mais ainsi, ainsi, tu seras enfin à moi seule. Une violence finale envers ton obsession malsaine pour pouvoir t’épanouir dans ta destinée : j’en jubile.
Putain, ça doit t’avoir fait un choc. Désolé mec.
J’attrape fermement ton épaule avant de poser mon autre main sur ton banc et mes yeux sur tes orbites fuyants.
Je suis heureux que tu sois venu me voir. Mais je crois que tu sais déjà quoi faire, non ? Quand une personne se déclare ennemie de Dieu et refuse tout Pardon, n’est-ce pas un péché tout aussi grand que de commettre de la miséricorde ?
Je sais qu’Enfys serait très en colère de me voir manipuler ainsi les thèmes de sa si chère foi mais si ton époque, mon très cher, a du bon, c’est bien par la pullulation des prédicateurs plus rhéteurs que mystiques et mystificateurs que missionnaires. Convaincre un Américain de commettre un crime de haine au nom d’une religion est aussi simple en 2022 que de se faire passer pour Napoléon en France en 1816.
C’est dur à entendre, je sais mais… écoute, si tu veux, après l’entraînement doivent se réunit un groupe de paroles de jeunes hommes que j’accompagne. Ils sont tous, comme toi, affectés par un monstre au plus proche d’eux. Je pense que ça te fera du bien de leur parler un peu.
Rien n’infecte plus un cœur brisé que ses semblables.
Franchement, s’il savait comme j’en ai rien à foutre.
Ambrose pourrait tuer l’intégralité des nymphes à l’ouest du Mississippi ou devenir le meilleur ami des leaders du Cercle dans tous les pays de l’Union européenne, ça ne me ferait plus sourire. Ce petit con ne m’écoute plus. Il pense que sa vie est plus intéressante que le scénario que j’avais écrit pour lui, il s’obstine à se prétendre personnage principale d’un film où c’est moi qui ai le rôle titre. J’ai même plus envie de le tuer parce qu’avoir un corps osseux qui s’épuise à la moindre pompe et qui est imprégné jusqu’aux pores par la nicotine c’est vraiment pas glamour. Mon esprit vague vers les vengeances cruelles que je pourrai lui infliger avant de retourner à la recherche d’un corps digne du mien quand il dit finalement quelque chose digne d’intérêt.
Oh, Ambrose, comme j’ai eu tort de douter de toi.
Bien sûr que cette traînée est une surnaturelle : voilà qui est bien plus digne de toi, de mon héros rougeoyant. Tu vas devoir souffrir, mon ange, cela va devoir être tragique et déchirant mais ainsi, ainsi, tu seras enfin à moi seule. Une violence finale envers ton obsession malsaine pour pouvoir t’épanouir dans ta destinée : j’en jubile.
J’attrape fermement ton épaule avant de poser mon autre main sur ton banc et mes yeux sur tes orbites fuyants.
Je sais qu’Enfys serait très en colère de me voir manipuler ainsi les thèmes de sa si chère foi mais si ton époque, mon très cher, a du bon, c’est bien par la pullulation des prédicateurs plus rhéteurs que mystiques et mystificateurs que missionnaires. Convaincre un Américain de commettre un crime de haine au nom d’une religion est aussi simple en 2022 que de se faire passer pour Napoléon en France en 1816.
Rien n’infecte plus un cœur brisé que ses semblables.
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