Like a hurricane [Delispen]

Like a hurricane

15 janvier 2020

Si le silence est le maître mot de l'Océan, le bruit de la musique est explosif sur Terre. Circulant à travers la foule, tu découvre un autre monde, un autre temps. Les sensations sont les mêmes que celle que tu as déjà pu expérimenté lors de ta dernière visite non autorisé sur la terre ferme. Elles sont grisantes, tu en demande toujours un peu plus. Poussant tes limites à ton maximum, tu saisis que c'est cette vie que tu veux, que tu as toujours voulu. Tu laisse le givre et la glace à ta famille adoption pour devenir le feu qu'on a toujours voulu contrôler. Pour eux, tu brûleras toujours plus fort, plus vite.

Tel un poisson dans l'eau, tu te sens immédiatement à l'aise. Tes flammes attirent les papillons nocturnes qui profite de la vie. Tes rires soulignent ta joie de vivre. Parce que tu as besoin qu'on te voit, qu'on te remarque. Tu as cette nécessité, ce besoin qu'on ai besoin de ta simple compagnie. Aussi enivrant que l'alcool ou aussi vital que la musique qui hurle dans tes tympans.
Cette nuit-là ne fait pas exception quand tu décide de te rendre dans un club qui vient d'ouvrir ses portes. Tout beau, tout neuf, tu as pour mission d'y laisser ton empreinte et de marquer ton territoire. Jusque-là, tu n'as jamais eu l'impression d'avoir de la concurrence. Sauf qu'il y a, elle.

Tu sens que tu ne l'aimeras pas. Cette fille qu'on remarque. Entouré de milliers de nuances, elle est au milieu d'un troupeau de fan qui cherche son attention et son avis. Comme si elle était importante. Tu prends pleinement le sens du mot ''jalousie''. Tu ne veux pas le reconnaître parce que ce serait admettre que tu te sens menacé par cette blonde. Habillé tel que tu l'étais, tu étais le diamant quand les autres préféraient la vue d'un arc-en-ciel. Tu te t'avoue pas vaincu, il t'en faut plus pour mettre un genou à terre. Avisant une serveuse qui passe avec un plateau chargé de boisson, tu la pousse légèrement pour que les commandes alcoolisé tombe directement sur la demoiselle. Un regard dans sa direction, tu t'assure qu'elle sache qu'elle a une adversaire qui est prête à lui déclarer la guerre. Une gamine, toi ?

- C'est vraiment pas de chance, chérie.

Certaines personnes commencent à partir quand ils te voient. Reconnaissant la rouquine, habitué aux folles soirées de boîtes de nuit et oreille attentive lors de ton travail de barmaid dans le Déconseil de la nuit. Ou présentant le duel de championne qui allaient se jouer ici. Si l'Océan t'avait laissé un souvenir amer, tu savais que la Terre t'offrait un magnifique terrain de jeu.

Codage par Libella sur Graphiorum

@Delilah Eisenbach

Feel the beat

La musique l’élevait. Ça faisait longtemps, longtemps qu’elle était habituée à avoir plus d’alcool que d’eau dans le sang, à n’avoir comme feu que les regards qui se posaient sur elle sur la piste de danse, à se sentir bien, bien loin de la terre et puis le vent, eh bien c’était elle. Il y avait bien une raison si on l’appelait Tempest. Elle aimait qu’on dise qu’il n’y avait pas glace plus froide qu’au fond de ses yeux, chaleur plus puissante que quand on dansait contre elle, électricité plus doucereuse que dans ses pas de danse. Ça l’enchantait de s’imaginer créature mythique de la night-life de la capitale qu’elle avait tant fréquentée. C’était toujours plus doux d’être une tempête nocturne que d’être une ratée qui avait quitté l’université et qui avait presque vu sa mère crever.

Make my feet hit the ground

Alors elle est surprise de voir une autre lumière au milieu de la nuit. Une flamme rousse qui danse mieux que quiconque et dont la voix semble enchanter plus d’un marin dans la mer des noctambules. Une bouche pleine de gossip lui confie qu’elle est une sirène qui travaille au Déconseil de la Nuit et que certaines disent qu’elle l’a remplace comme phare nocturne de DC. Elle s’en fiche bien, elle la trouve juste très jolie. Elle a pas bien le temps de comprendre le regard bien peu cordial d’Aspen, ni l’objectif de ses actions, qu’elle se retrouve couverte d’un mélange visqueux de tequila et de champagne. Elle en sourirait presque : la stratégie est enfantine mais elle ne peut rien y redire, l’ayant déjà bien utilisée dans le passé. Regard innocent de colombe, elle se retourne vers un gars qui porte un costard jusque dans la chaleur de la boite et qui lui a dit, un peu plus tôt, qu’il adorait ses streams lifestyle. « Tu pourrais me sauver et me prêter ta veste, chaton ? » Trop heureux de satisfaire son idole, il s’empresse de complaire et Delilah, se couvrant, enlève à l’abri des regards la robe souillée par l’alcool. Un sourd murmure parcourt le public : ils ont l’érotisme et la promesse de la violence, c’est mieux que tout ce qu’Hollywood pourrait leur promettre et c’est droit devant eux. Delilah a le regard fièrement posé dans les yeux de la rousse.

Don’t you know I like this sound ?

« Oh, ce n’est pas grave, princesse. Peut-être que je devrai te garder plus proche de moi comme un porte-bonheur ? Ou t’es plutôt oiseau de malheur, ma belle ? Je sais pas, je t’ai jamais vu ici avant. » La guerre n’est pas dans les plans de Delilah, mais elle veut que son autorité soit claire : elle est ici chez elle.

Ready ?

@Aspen Van Seabrook

Like a hurricane

15 janvier 2020

Tu a l'habitude d'être la seule. Celle qui brille par-elle même alors que cette fille a besoin de la lumière des autres pour exister. C'est ton monde, ton univers et tu peux pas t'empêcher de sourire quand elle t'appelle princesse. Ta couronne est faite de fumée et d'artifice. Tu n'es pas celle qui dirige et qui fédère. Tu laisse tout ce bazar à ta frangine, Scylla. Tu n'as pas besoin d'être une Van Seabrook, être Aspen est amplement suffisament !
Ta petite blague permet à ta rivale te retomber sur ses pattes. Elle emprunte la veste d'un homme passant dans le coin. Jouant à la perfection le rôle de la douce et innocente colombe, sachant qu'elle restera un corbeau. Tu aime son répondant, sa façon de te confronter. Vous venez de deux mondes différents, deux femmes de lumière. Un feu contre une étoile. Tu as hâte de voir les étincelles !

Tu aime le défi qui s'annonce. Tu as l'habitude qu'on te suive, non qu'on te tienne tête. Le jeu en vaudra la chandelle, c'était garanti. Elle joue au jeu du chat et de la sourie. Tantôt te permettre de rester très de son sillage et de l'autre, te voler la lumière. Mais tu en as besoin comme l'air qu'on a besoin de respirer ou les yeux pour voir. Tu n'as quitter le monde de la mer pour fuir de nouveau face à une rivale.

- Il n'y a pas de fête sans moi, sucre d'orge.

Prenant un autre verre qu'un de tes fan t'offre avec un grand sourire, tu souris à Delilah. Tu observe la blonde et sa petite troupe. Comme une petite reine en devenir. Tu n'es pas face à une amatrice. C'est une experte. Et tu adore ça. Tu ne voudrais pas que le jeu soit trop simple, trop facile. Vous allez établir vos règles, vos commandements. Tu obtiendrais la victoire, parce que tu aime le plaisir de remettre cette fillette à sa place. Pour marquer le coup. Ou pour le fun.

- Ta maman t'a donné la permission de minuit, j'espère ?

Codage par Libella sur Graphiorum

@Delilah Eisenbach

Feel the beat

Elle s’amusait déjà plus trop. Elle était venue pour passer un bon moment avec ses fans les plus fidèles, pour profiter de l’attention dévouée de myriades d’yeux après s’être sentie esseulée pendant les semaines auprès de sa mère. Et voilà qu’une rousse avec qui elle pourrait juste coexister, ou même être amie, voulait jouer à la mean girl. Elle n’était pas d’humeur à faire la guerre, mais elle rendrait toujours les coups, c’était certain. Alors son sourire devenait bien plus glacial en assénant la contre-attaque.

Attends mais… t’es qui en fait ?

Elle n’esquisse pas une réaction quand quelques rires s’élèvent derrière elle. Ce n’est pas le son qu’elle voulait : elle espérait juste danser, mais il semble qu’une guerre de gangs de pestes étaient au programme ce soir.

"C’est la barmaid du Déconseil." Lui souffle bruyamment une de ses séides, dont elle complètement oublié le nom et le pseudo.

Ah bon. Oh, tu sais, des nanas comme toi, j’en vois toute la journée, ma grande. Alors, écoute, tu peux soit me passer un verre, soit passer ton chemin, tu choisis quoi?

Elle a même pas conscience que, derrière sa carapace d’insensible qui fait ça pour impressionner la galerie, elle est juste furieuse que quiconque lui ai rappelé l’existence de sa mère. Elle s’imagine déjà la barmaid avec sa mère, rousse comme elle, dansant ensemble dans leur grand salon, pendant qu’elle les regarde par la fenêtre, les yeux mouillés d’envie.

Jeu 12 Oct 2023 - 16:48

Like a hurricane

15 janvier 2020

Tu savais que la nuit était ton domaine. Tu avais tout prévu. Faire la fête. Trouver un bon copain pour t'occuper l'esprit. Boire et profiter de l'effet savoureux de l'alcool. Mais là, quelqu'un venait de débarquer à l'improviste et elle ne comptait pas partir sans se battre. Très bien. Cela te tapait sur le système. Cette gamine croyait être invulnérable avec sa petite troupe influençable. Tu savais comment vivre ta vie. Les fêtes faisaient parties de ton quotidien. C'était ta danse, ton rythme et c'était toi et toi seul qui fixe le tempo. Cette blonde allait vite comprendre son erreur. Ton terrain de chasse. Ta vie. Tes règles.

- Si tu voulais boire un verre, il fallait me le dire tout de suite.

Tendant un autre cocktail au couleur vive dans la direction de Delilah, tu attends suffisament longtemps. Juste avant qu'elle ne frôle ses doigts contre le verre froid et rempli de glaçon, tu le lâche volontairement. Attendant qu'il touche le sol, à quelques millimètres de ses chaussures.

- Oups

Une bêtise très gamine comme celle que tu es et que tu représente haut la main. Mais là, tu décide d'entrer dans le vif du sujet en approchant un des suiveurs de la blonde casse-pied. Plongeant ses yeux dans les tiens, tu utiles fièrement ton hypnose envoutante.

- J'ai entendu une rumeur qui disait que Lady Gaga fait un show à quelques mètres d'ici. Ce serait bête de rater ça.

Ni une ni deux, la troupe de ta rival s'enfuie par la porte de service. Tu te demande s'il était prêt à se marcher dessus pour voir leur star préféré. Avant de se rendre compte du mensonge déguisé et dissimulé dans un jolie papier cadeau.

- Et maintenant, jolie starlette, que compte-tu faire sans tes fans ? N'oublie pas chérie, un maître n'est rien sans les disciples qui le suivent.

Codage par Libella sur Graphiorum

@Delilah Eisenbach

Feel the beat

On s’emmerde toujours en boîte. La musique trop forte pour quelque conversation, la lumière trop basse pour le moindre standard, la chaleur trop forte pour la simple survie et le plaisir aussi rare que court : Delilah adorait ça. Mais il faut dire qu’Aspen était vraiment la reine de toutes ces emmerdes. Mais quel âge elle a cette nana ? Elle se la raconte comme une trentenaire à un concert de K-Pop mais agit comme une collégienne qui s’est glissée dans la fête de son grand frère. Elle fait tomber son cocktail et Delilah se contente de laisser filer ses longs doigts contre l’épaule de la rousse avec un énigmatique :

Quel gâchis…

L’avis de la blonde ne fait que s’empirer quand Aspen utilise ses pouvoirs dans ses gamineries. Elle a d’habitude le plus grand respect pour les surnaturelles et leurs pouvoirs qu’elle jalouse tant, mais voir la sirène gâcher ses dons de façon aussi ridicule la laisse presque muette. Heureusement, la rousse enchaîne en provoquant son hilarité : comme si elle avait besoin de ses fans pour passer un bon moment ou pour s’occuper d’une peste addict aux cocktails trop sucrés et à l’attention.

Aspen, personne t’a expliqué comment ça marche une boîte ? Tu viens pour danser, pour rouler une pelle à la plus jolie fille que tu puisses voir et pour oublier tes problèmes. Pas pour t’en créer de nouveaux.

L’agressivité et la moquerie ne marche visiblement pas avec la sirène, alors autant essayer la pédagogie maternelle. Seul problème : Delilah n’a aucun modèle là dessus ou, en tout cas, aucun modèle sain. Alors, elle se penche tout contre le visage d’Aspen et continue sur le même ton :

Pour la dernière fois, du coup : qu’est-ce que tu me veux ?

Sam 20 Jan 2024 - 20:01

Like a hurricane

15 janvier 2020

Avant, tu aurais pu être la seule. Celle qui attire les regards. Celle qui attire la foule comme la reine des abeilles. Mais la couronne éphémère n'est pas seulement sur ta tête. Sa charmante et détestable concurrente la porte aussi. Tu aurais pu être bien plus méchante. Retourner ses fans contre elle et lui faire s'arracher les cheveux de sa tête pour qu'elle ne ressemble à rien. Tu te dis aussi que tous ses efforts ne feront rien de plus. Vous étiez les deux reines du dancefloor et aucune n'abandonnerait son titre !

Cela pourrait être pire. Après tout, il aurait fallu être aveugle pour oublier son visage. Ce n'est pas une question de popularité. La vérité, c'était qu'elle est très belle, sa chevelure et son regard font ressortir tous ce qu'il y a de plus pétillant. Tu l'avais vu comme une menace parce qu'elle brillait par sa simple présence.
Tu avais fais fuir le petit groupe de fan-club pour des raisons purement égoïste. D'un coté, tu voulais être la seule à la confronter. Entendre son venin ou ses attaques permettait d'être encore en sa présence et de connaître ses secrets. De l'autre, elle était ce genre de personne que tu avais besoin d'avoir dans tes contacts. Parce qu'elle te ressemblait beaucoup et que tu voyais des choses que personne ne voyait. Besoin de briller. Besoin d'exister pour quelqu'un. Peur d'être seule.

Son visage est tout près du tien et tu l'entends qui t'explique le principe d'une boîte de nuit. Oublier, rouler des pelles ou pour s'amuser. La Terre a encore beaucoup à offrir et tu es contente qu'un terrien te donne des conseils de vie pour vivre dangereusement. La nuit est ton royaume et tu y plonge tête baissé.

- S'il faut faire un choix...

Tu es si proche d'elle que trouver le chemin de ses lèvres est très simple. Tes lèvres se posent sur les siennes avec douceur et fermeté. Ce petit moment dure que quelques secondes mais tu en ressors très euphorique. Peu importe ce qui ce passe, tu as toujours agis avec spontanéité et fougue. L'embrasser était la possibilité la plus alléchante.
Tes yeux ne la quittent pas, guettant sa réaction avec la plus grande attention.

- Et maintenant, chérie ?

Codage par Libella sur Graphiorum

@Delilah Eisenbach

Feel the beat

Les sourcils de la blonde se hausse plus par choc que par surprise : elle aurait du se douter qu’une tentative de sa part d’être maternelle ne pourrait avoir que des conséquences de ce genre. Personne n’a visiblement appris à la rousse l’importance du consentement et Delilah n’a plus vraiment la patience de continuer à être sa professeure en savoir-vivre. Le goût salé et brûlant de ses lèvres est de loin la saveur la plus forte à laquelle elle ait goûtée dans cette boite. Alors puisque c’est illusoire, inhabituel, incertain et dangereux : il faut l’essayer.

« choix », « chérie »… Que de grands mots, ma belle… Te fais pas de cinéma et montre moi juste que tu danses mieux que tu ne te comportes avec les inconnues.

Profitant de sa grande taille, elle entraîne par la taille Aspen dans la foule où elle rêve depuis le début de leur échange d’aller. Loin des gamineries et des sales coups, dans le tumulte et l’harmonie de corps merveilleux. Plus d’autres voix que les violents et tout-puissants haut-parleurs, plus d’autres volontés que celle de la DJ, plus de regard que celui qu’elle pose sur sa partenaire d’une nuit.

Il faudra bien Aspen pour oublier la vie de Delilah, ne serait-ce qu’un instant.

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