- Le Pacte de l'OmbrePNJ
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Contrôle de recensement ー Gabrielle Nelson
Mer 5 Juil 2023 - 18:57
surprise, tu n'es pas recensée
Gabrielle Nelson
18 avril 2022
Le congrès de formation en psychothérapie cognitive et comportementale ouvre ses portes. Tu avances dans la queue jusqu'à une table où des vigiles fouillent vos sacs. Tu passes tranquillement le portique : tu n'as rien à te reprocher.
Tu tombes donc des nues lorsqu'un des agents de sécurité s'approche de toi, tout sourire.
"Excusez moi, puis-je avoir votre attestation de recensement, s'il vous plaît ?"
Précisions et déroulement
ー Aouch, tu t'es fait contrôler par les forces de l'ordre alors que tu ne t'es pas recensé.e !
Tu vas devoir lancer un unique dé pour déterminer comment s'en tire ton personnage.
ー C'est à toi de relater comment ton personnage réagit face au contrôle auquel iel est soumis : décris en 1000 mots minimum la réaction de ton personnage à ce contrôle et les conséquences qui en découlent.• Réussite critique : Tu parviens à sortir de cette situation, grâce à tes pouvoirs ou autre. Tu es libre.
• Réussite : Tu parviens à sortir de cette situation, grâce à tes pouvoirs ou autre.Tu es libre, mais tu risques de te faire plus souvent contrôler désormais.
• Echec : Tu es mis en garde-à-vue et va devoir trouver une solution pour en sortir avant d'être emmené.e à Blackwater.
• Echec critique : Tu es directement envoyé à Blackwater. RIP.
ー Pour celleux qui seront envoyé.e.s à Blackwater, pas de panique : les copains viendront vous libérer .... peut-être.
ー N'hésite pas en cas de questions et bon courage !
@Gabrielle Nelson
- Gabrielle NelsonMEMBRE ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :Pseudo / Pronoms : TitusMessages : 82Âge : Entre 30 et 4 milliards d'annéesNom rebelle : BingenNombre de dés : 5Résidence : Nouvelle Orléans, Vieux Carré (en fuite)Profession : Psychologue clandestine, hacktivist résistanteFaceclaim : Emma StonePouvoirs/capacités : Destruction et guérisonCrédits : avatar : Dreamzz, signature template : Ross, aes : ValhDisponibilité RP : Oui !Multicomptes : Dakota / Viktoria / Azur / Enfys / DelilahPoints : 336Joueur•se
Re: Contrôle de recensement ー Gabrielle Nelson
Jeu 20 Juil 2023 - 23:18
18 avril 2022, Syracuse, New York
Oui, bien sûr, pas de problèmes.
Tu as l’habitude de ce genre de numéro. Même si ton attestation ne correspond plus à ton statut actuel, tu fais partie des citoyennes qui aiment être en règles et ont immédiatement suivi les demandes gouvernementales, même lorsqu’elles te paraissaient tyranniques. Tu gardes le sourire cordial et conciliant que tes parents t’ont toujours appris à arborer face aux caissiers, aux serveuses et aux gardiens de la paix. Tu as beau partager ton corps avec un terroriste hacker cherchant à détruire le gouvernement américain, il y a des standards de gentillesse et de civilité à conserver. Tu t’en sors bien mieux que je ne le ferai dans la même situation, chère hôte, moi qui souhaiterait seulement les détruire sur place.
Gabrielle Nelson, sorcière.
Tu peux leur cacher la note de tristesse qui pointe dans ce mensonge, mais pas à moi. C’est avec fierté que tu le dis, que tu l’annonces. Même si certaines têtes se retournent avec appréhension ou intérêt, tu n’en as cure : sorcière est qui tu es. Sauf que tu ne l’es plus : à cause de moi. Et que ça ne fait qu’à peine un mois que notre fusion est acceptée par nous deux. Alors, je me fais tout petit en toi, comme seule la plus petite des planètes ne sait le faire : je te laisse à tes mensonges que tu aimerais vérité, je te laisse à ton passé que je t’ai enlevé.
Une sorcière ? Bien sûr, Mercure, on te croit.
Nous le sentons tous les deux : la touche de cruauté dans le ton cordial de l’agent de sécurité. Je me concentre à travers tes yeux pendant que tu bafouilles une dénégation outrée. C’est impossible, inimaginable mais pourtant vrai : derrière l’habit ennuyeux de cerbères corporate se dissimule Tiffany Dolin. J’aimerai pouvoir te dire, ma chère Gabrielle, qu’il n’y a rien à craindre d’elle, qu’elle n’est qu’une flic bête et violente comme une autre, qu’une fausse-blonde ambitieuse de plus à arpenter les couloirs du Bureau, qu’une incapable supplémentaire qui pourra seulement se venter qu’aujourd’hui est le jour où elle a presque capturée un phénix. Malheureusement, non : Tiffany est une tueuse impeccable, une travailleuse acharnée et un agent impitoyable qui a retrouvé ma trace. Qui t’a retrouvé toi, en moi, ou l’inverse.
Suis-nous gentiment, traître, où mes hommes tirent un tranquillisant sur ton hôte dont elle n’est pas prête de se réveiller.
Approche ne serait-ce qu’un peu de votre sérum de moi, cloporte, et vous baignerez toutes dans des flammes dont vous n’avez même pas idée.
Mercure ! Ce n’est pas notre accord !
Tu n’as pas tort, évidemment. Il fait jour, je ne suis pas sensé récupérer le contrôle comme je viens de le faire avant plusieurs heures mais, sûrement, il y a bien ici un cas de force majeur.
Gabrielle, je dois nous protéger. Laisse moi la vaincre ou la convaincre.
Non. Tu es dans mon monde, ici. Tu n’utiliseras pas tes pouvoirs devant mes pairs.
Les yeux commencent à se pencher sur nous même si la panique n’a pas encore contaminé la foule qui ne suspecte pas que la moindre horreur soit en train d’arriver ici. À contre-coeur : je te laisse le contrôle ; c’est la journée, c’est ton monde, c’est notre contrat. Je te laisse le contrôle que je me suis autorisé à te laisser. De toute façon, nous savons tous les deux que ce n’est pas eux qui me tueront moi.
Soyons claires, toutefois, Tiffany. Je souris intérieurement, tu lis aussi dans mes souvenirs infinis. Votre sérum n’a pas sur Mercure le pouvoir qu’il aurait sur moi. Une seule goutte et, comme il l’a dit si belliqueusement, ce serait un incendie auquel vous n’êtes clairement pas préparés. Je vous suivrai mais…
Le rire de Tiffany devient encore plus cruel et sadique qu’auparavant. Mon sang se glacerait bien s’il n’avait pas la chaleur d’une proximité bien trop proche d’une étoile.
Oh, ne vous inquiétez pas. Nous n’avons besoin ni de sérum ni de votre consentement. Pas vrai, agente Flair ?
Nous remarquons ensemble le flacon d’eau marine au bras de l’autre fausse garde quand sa bouche t’hypnotise. Te voilà qui les suit docilement jusqu’à une voiture banalisée tandis que je suis seulement prisonnier impuissant. Je n’ai pas à imaginer notre destination mais je dois avouer que même ma curiosité insatiable se serait passée de Blackwater.
—
Tu te réveilles alors que je fais faire de l’exercice à notre corps dans la petite cellule qui nous a été attribuée. Immédiatement, je cherche les mots pour te rassurer mais je suis presque aussitôt surpris de ne capter aucune peur émanant de toi.
Gabrielle ? Tu… Tout va bien?
Oui, Mercure. Tout va bien se passer.
Tu es… bien calme pour une mortelle qui vient d’être enfermée dans la pire prison des États-Unis.
Allons, Mercure, ne flatte pas trop ton ego : ce n’est pas Guantanamo non plus. Et puis, tes adelphes vont venir. Je le sais.
Tu as plus de foi que moi.
Ce n’est pas inhabituel, très cher.
Je souris. Tu as encore raison.
Allons, Mercure ! Tu as subi pires épreuves, et moi aussi ! Et puis, j’ai tout tes souvenirs, toutes tes interactions avec ta portée d’immortels jaloux et vindicatifs. Je ne suis pas psychologue pour rien, tu sais ? Iels viendront. Iels te sauveront, et tu te vengeras. Il te faut juste ce que chaque humain cherche toute sa vie. De la patience et de la foi.
Alors que tu redeviens silencieuse, je médite. Sur nos discussions avec Moon sur les montagnes à l’aube des temps. Sur nos guerres avec Sun, dans la Ville éternelle. Sur nos embrassades avec Mars, partout où le Destin menait nos chemins parallèles. Sur nos admirations mutuelles avec Jupiter. Sur Earth, Venus, Saturne, Neptune et Pluton. Je bénis les galaxies d’avoir un œil extérieur comme le tien sur nos relations. Je m’assois et je les attends : mon heure viendra.
Tu as l’habitude de ce genre de numéro. Même si ton attestation ne correspond plus à ton statut actuel, tu fais partie des citoyennes qui aiment être en règles et ont immédiatement suivi les demandes gouvernementales, même lorsqu’elles te paraissaient tyranniques. Tu gardes le sourire cordial et conciliant que tes parents t’ont toujours appris à arborer face aux caissiers, aux serveuses et aux gardiens de la paix. Tu as beau partager ton corps avec un terroriste hacker cherchant à détruire le gouvernement américain, il y a des standards de gentillesse et de civilité à conserver. Tu t’en sors bien mieux que je ne le ferai dans la même situation, chère hôte, moi qui souhaiterait seulement les détruire sur place.
Tu peux leur cacher la note de tristesse qui pointe dans ce mensonge, mais pas à moi. C’est avec fierté que tu le dis, que tu l’annonces. Même si certaines têtes se retournent avec appréhension ou intérêt, tu n’en as cure : sorcière est qui tu es. Sauf que tu ne l’es plus : à cause de moi. Et que ça ne fait qu’à peine un mois que notre fusion est acceptée par nous deux. Alors, je me fais tout petit en toi, comme seule la plus petite des planètes ne sait le faire : je te laisse à tes mensonges que tu aimerais vérité, je te laisse à ton passé que je t’ai enlevé.
Une sorcière ? Bien sûr, Mercure, on te croit.
Nous le sentons tous les deux : la touche de cruauté dans le ton cordial de l’agent de sécurité. Je me concentre à travers tes yeux pendant que tu bafouilles une dénégation outrée. C’est impossible, inimaginable mais pourtant vrai : derrière l’habit ennuyeux de cerbères corporate se dissimule Tiffany Dolin. J’aimerai pouvoir te dire, ma chère Gabrielle, qu’il n’y a rien à craindre d’elle, qu’elle n’est qu’une flic bête et violente comme une autre, qu’une fausse-blonde ambitieuse de plus à arpenter les couloirs du Bureau, qu’une incapable supplémentaire qui pourra seulement se venter qu’aujourd’hui est le jour où elle a presque capturée un phénix. Malheureusement, non : Tiffany est une tueuse impeccable, une travailleuse acharnée et un agent impitoyable qui a retrouvé ma trace. Qui t’a retrouvé toi, en moi, ou l’inverse.
Suis-nous gentiment, traître, où mes hommes tirent un tranquillisant sur ton hôte dont elle n’est pas prête de se réveiller.
Mercure ! Ce n’est pas notre accord !
Tu n’as pas tort, évidemment. Il fait jour, je ne suis pas sensé récupérer le contrôle comme je viens de le faire avant plusieurs heures mais, sûrement, il y a bien ici un cas de force majeur.
Gabrielle, je dois nous protéger. Laisse moi la vaincre ou la convaincre.
Non. Tu es dans mon monde, ici. Tu n’utiliseras pas tes pouvoirs devant mes pairs.
Les yeux commencent à se pencher sur nous même si la panique n’a pas encore contaminé la foule qui ne suspecte pas que la moindre horreur soit en train d’arriver ici. À contre-coeur : je te laisse le contrôle ; c’est la journée, c’est ton monde, c’est notre contrat. Je te laisse le contrôle que je me suis autorisé à te laisser. De toute façon, nous savons tous les deux que ce n’est pas eux qui me tueront moi.
Le rire de Tiffany devient encore plus cruel et sadique qu’auparavant. Mon sang se glacerait bien s’il n’avait pas la chaleur d’une proximité bien trop proche d’une étoile.
Oh, ne vous inquiétez pas. Nous n’avons besoin ni de sérum ni de votre consentement. Pas vrai, agente Flair ?
Nous remarquons ensemble le flacon d’eau marine au bras de l’autre fausse garde quand sa bouche t’hypnotise. Te voilà qui les suit docilement jusqu’à une voiture banalisée tandis que je suis seulement prisonnier impuissant. Je n’ai pas à imaginer notre destination mais je dois avouer que même ma curiosité insatiable se serait passée de Blackwater.
—
Tu te réveilles alors que je fais faire de l’exercice à notre corps dans la petite cellule qui nous a été attribuée. Immédiatement, je cherche les mots pour te rassurer mais je suis presque aussitôt surpris de ne capter aucune peur émanant de toi.
Gabrielle ? Tu… Tout va bien?
Oui, Mercure. Tout va bien se passer.
Tu es… bien calme pour une mortelle qui vient d’être enfermée dans la pire prison des États-Unis.
Allons, Mercure, ne flatte pas trop ton ego : ce n’est pas Guantanamo non plus. Et puis, tes adelphes vont venir. Je le sais.
Tu as plus de foi que moi.
Ce n’est pas inhabituel, très cher.
Je souris. Tu as encore raison.
Allons, Mercure ! Tu as subi pires épreuves, et moi aussi ! Et puis, j’ai tout tes souvenirs, toutes tes interactions avec ta portée d’immortels jaloux et vindicatifs. Je ne suis pas psychologue pour rien, tu sais ? Iels viendront. Iels te sauveront, et tu te vengeras. Il te faut juste ce que chaque humain cherche toute sa vie. De la patience et de la foi.
Alors que tu redeviens silencieuse, je médite. Sur nos discussions avec Moon sur les montagnes à l’aube des temps. Sur nos guerres avec Sun, dans la Ville éternelle. Sur nos embrassades avec Mars, partout où le Destin menait nos chemins parallèles. Sur nos admirations mutuelles avec Jupiter. Sur Earth, Venus, Saturne, Neptune et Pluton. Je bénis les galaxies d’avoir un œil extérieur comme le tien sur nos relations. Je m’assois et je les attends : mon heure viendra.
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