- Delilah EisenbachMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 40Âge : 25 ansNombre de dés : 2Résidence : Phoenix, Roosevelt RowProfession : Créatrice de contenus numériquesFaceclaim : Cara DelevingnePouvoirs/capacités : Gorgone de niveau 1Crédits : signa code by Ross, avatar par mooncalf, aes par ValhDisponibilité RP : OuiMulticomptes : Dakota / Viktoria / Azur / Enfys / GabriellePoints : 195Joueur•se
In the heat of your electric touch / Deliore
Mar 8 Aoû 2023 - 9:12
L'alcool n'aide pas à améliorer la syntaxe de Delilah. Pourtant, l'heure est grave. La soirée d'intégration des premières années de l'université de Seattle pourrait être gâchée par le manque de ce fameux carburant de toutes festivités. Personne n'oserait venir dire à Tempest qu'elle aurait pu partager les premières et dernières bouteilles de vodka mais elles se sent tout de même responsable.
C'est pour ça qu'elle a fixé puis tiré par le bras une pauvre petite nouvelle qui n'avait rien demandé à personne. Elle avait pas prêté plus que ça attention à elle pendant toute la journée, même pas retenu son nom ou son lycée d'origine, mais une phrase l'avait marquée, un moment où la blondinette avait eu l'air d'avoir enfin un peu de confiance en elle. Quand elle avait dit qu'elle courrait vite, très vite.
L'étudiante se rappelle soudain qu'elle doit peut être expliquer à la jeune femme ce qu'elle doit faire, au lieu de seulement la terrifier avec des encouragements.
- Aurore LecomteMEMBRE ◊ CHASSEURS
- Personnage◊ :
Fairytales are more than true : not because they tell us that dragons exist, but because they tell us dragons can be beaten.
▼◬▼
Pseudo / Pronoms : Valhdia / elleMessages : 196Âge : 20 ANS (26/06/2001) ◬ trop jeune pour tout comprendreNombre de dés : 2Résidence : SEATTLE ◬ appartement miteux du Capitol HillProfession : étudiante en SOCIOLOGIE ◬ CHASSERESSE du premier CercleFaceclaim : Talia RyderPouvoirs/capacités : Simple HUMAINE ◬ fonceuse de première, manie avec brio l'arbalèteCrédits : cosmiclight (ava), self (aes)Disponibilité RP : Delilah, London, Ophelia, Persephone, Seth, toi ?Multicomptes : Odalie & Caliban & Sol & Orpheus & Hecate & Llyr & Jasper & BoréePoints : 737Joueur•se
Re: In the heat of your electric touch / Deliore
Mer 30 Aoû 2023 - 22:18
in the heat of your electric touch
aurore & delilah
Un gobelet en plastique rouge à la main, Aurore tente de hocher la tête en rythme sur les basse beaucoup trop forte qui se sont mises à peupler le réfectoire. Les lumières éteintes, les tables poussées sur les murs, et la pièce d’ordinaire ennuyeuse au possible s’est transformée en boîte de nuit pour la soirée d’intégration. Vaguement mal à l’aise, la française essaie de suivre une conversation très intéressante entre sa voisine (Alex ?) et le gars en face d’elles (Sam ?), tous les deux bien plus confiants qu’elle dans leurs capacités de danse. Le gars, un troisième année d’éco, essaie de lui parler d’un prof en particulier, mais la musique est tellement forte qu’ils se retrouvent juste à crier tous les deux.
Lorsque leur dialogue de sourds devient très explicitement sexuel et que les deux protagonistes finissent par décider de transformer leur échange oratoire par un échange de bactéries salivaires, Aurore enfouit son nez dans son gobelet et grimace au goût de l’alcool.
C’est alors qu’une force inconnue, impromptue, sans doute celle qui flaire l’ennui à des kilomètres à la ronde, lui agrippe le bras et la tire violemment sur le côté. Manquant s’étouffer avec son … cocktail ?, Aurore tousse violemment à plusieurs reprises avant de parvenir à faire sens de la suite de sons émise par son interlocutrice.
Toi. Viens. Chaos.
Est-ce-que c’est, genre … un code ? Une semaine à la fac, et elle se fait déjà repérer par une sororité ? Son père lui a parlé de ce genre de trucs, et elle était pas encore tout à fait certaine d’avoir envie de participer, mais cette drôle de fille vient de l’alpaguer et maintenant elle se sent un peu accul…
Ah. Ah non. Elle est juste, super ivre.
«
L’autre débite alors un ordre de mission plus ou moins capillotracté, durant lequel les sourires d’Aurore se froncent de plus en plus à mesure qu’elle comprend l’enjeu. D’un geste déterminé, elle repose son verre d’alcool sur le comptoir, la main tendue dans un garde-à-vous solennel.
«
Un autre qu’elle aurait pu objecter qu’il était nettement plus simple d’aller acheter du pinard à la supérette du coin de la rue, que de toute façon le Bordeaux était dégueulasse et que c’était, de toute façon, très étrange de conserver de l’alcool sur un endroit qui accueillait des mineurs. Mais Aurore n’est pas n’importe qui, et elle fixe d’un œil prétendûment expert le couloir qui s’ouvre devant elle.
S’imaginant toute seule un décompte avant de partir, elle entendrait presque le claquement du starting blocs tandis que, après avoir analysé le mouvement de la caméra, elle s’élance dans le couloir désert. Quelques secondes à peine avant qu’elle arrive juste sous la machine, dans l’angle mort montré par la … troisième ? quatrième année ? Difficile à dire. Aurore lève le nez vers l’engin, avise son clignotement rouge et …
«
Poings sur les hanches, elle sort de l’angle mort pour fixer la caméra d’en face. Un chewing-gum vraisemblablement aussi âgé qu’elle recouvre le petit objectif, rendant parfaitement inutile sa tentative de super ninja pour aller chercher du vin rouge.
Dans un sourire triomphal, comme si elle venait de craquer l’énigme de la fondation de l’univers, elle se retourne vers la grande éméchée.
«
Ouais.
Toi. Viens. Chaos.
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- Delilah EisenbachMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
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Re: In the heat of your electric touch / Deliore
Mer 27 Sep 2023 - 22:55
C’est très peu probable, mais Delialh est quasiment sûre que la nouvelle l’a appelée « machine ». Elle se retourne vers la nana à côté d’elle.
Delilah aimerait pouvoir dire qu’elle est rarement aussi énervée, et que ce genre de manque de respect est vraiment une ligne importante pour elle. La réalité est que la jeune femme est habitée par une colère noire permanente. Et cette colère a trouvé une cible.
Lila, j’en ai rien à branler de ton truc, dis-lui juste d’amener l’alcool putain.
Delilah se tient à présent nez à nez avec cette pauvre Aurore. Évidemment, son argument marcherait bien mieux si elle aussi n’avait pas complètement oubliée le nom de la frenchie, mais les choses sont ce qu’elles sont.
- Aurore LecomteMEMBRE ◊ CHASSEURS
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Re: In the heat of your electric touch / Deliore
Sam 30 Sep 2023 - 14:55
in the heat of your electric touch
aurore & delilah
Le sourire d’Aurore est une chose rare. Plus occupée à être renfrognée que joviale, à être en colère qu’empathique, elle a rarement les commissures des lèvres qui se retroussent. C’est pas plus mal. Au moins, les gens casse-pieds viennent pas lui parler. Puis, bonus, elle devrait pas avoir trop de rides quand elle sera vieille et, même si c’est le genre de choses qui lui passe totalement au-dessus, c’est toujours ça de gagné.
Le sourire d’Aurore est une chose rare.
Il est donc assez dommage qu’il se fane aussi vite quand son aînée, comme une furie, semble la poignarder des yeux pour avoir usé d’un surnom qui ne se voulait pas blessant. Ses lèvres reviennent former sa moue habituelle, elle fronce légèrement les sourcils. Non mais
Peut-être que si elle avait un peu plus de jugeotte, Aurore, elle ne tiendrait pas tête à une troisième année lors de sa première semaine de fac. Mais, elle-même passablement pompette, elle ne voit aucun souci à affirmer son mécontentement. De toute façon, en 1v1, elle foutrait la misère à cette meuf. Sans doute. Peut-être.
Quand l’autre s’approche, significativement plus grande qu’elle, la blonde soutient son regard quand même. C’est pas parce qu’elle est plus petite qu’elle est plus facilement impressionnable. Surtout face à une meuf suffisamment ivre pour répéter sept fois le mot ‘machine’ en quelques phrases.
Se tenant le plus droite qu’elle peut, elle rétorque :
«
Aurore ne sait pas trop elle-même si elle est vraiment énervée ou si ça fait partie d’un test. En tous cas, elle va pas se laisser marcher dessus. Tant pis pour les sororités et ses potentialités de vie sociale dans cette université. Elle ira manger toute seule avec sa boîte repas dans les toilettes. C’est ce qu’il faut pour pas transiger sur son honneur.
«
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Re: In the heat of your electric touch / Deliore
Dim 15 Oct 2023 - 17:00
CW : ébriété, sexisme dont misogynie intégrée, gaslight et thème proche du harcèlement scolaire
Delilah se rend vite compte de son erreur. Non pas parce que la situation est devenue hostile, non, elle a pas exactement l’habitude de se faire des amies, en réalité. Non, Delilah a bien vu qu’elle a détruit quelque chose. Non pas une chance : ça fait longtemps qu’elle s’est persuadée qu’elle y a plus vraiment droit. Non : elle a détruit le sourire de la blonde. Et le sourire d’Aurore est une chose rare. Malheureusement, non, elle ne s’en veut pas parce qu’elle a enlevée de la joie à une autre personne. Le problème à broyer du noir aussi souvent que Delilah, ou, en tout cas, l’un des problèmes, c’est que l’on accepte rarement, consciemment ou non, qu’autrui ai de la joie. Non, elle a détruit un sourire et la seule chose qu’elle remarque c’est qu’elle est clairement moins belle sans lui.
La joie d’Aurore, son empathie passagère, avait apporté un peu de chaleur dans les joues creuses de son aînée. Une fois celle-ci partie, il ne restait plus que la colère et l’indignation. Il ne restait plus qu’une motivation noire à mettre la misère à cette morveuse. Lui faire regretter d’autant se la péter, lui passer l’envie de vivre plus de deux semaines dans cette fac. Comment un être si petit pouvait apporter autant de problèmes à une femme comme elle ?
Oh, d’accord, je note que t’es aussi insolente que conne, en fait. C’est ton taf de connaître des choses, t’es étudiante ou non ? Va falloir taffer plus fort ma grande. Enfin, grande… Pas mal de chose sur lequel tu vas devoir travailler. Et puis, genre, bizuter...
Eh ! Les gars ! Y’a la nouvelle et Tempest qui vont se bizuter !
Delilah se retourne vers un de ses camarades, visiblement pas assez bourré ni intelligent. Les sourcils très froncés, elle essaye de comprendre une situation qui devient de plus en plus étrange.
Mec… qu’est-ce que tu penses que ça veut dire « bizuter »
Bah, euh, se rouler des pelles, non ?
...
Bah, « bizuter », « bisous », je sais pas moi, je parle pas français putain !
...
Puis, bon, ça se voit que tu veux la pécho donc bon.
Quoi ? Moi, t’es con, elle est...
Delilah se retourne vers Aurore avant de voir son erreur. La situation a fait sourire la blonde. La chaleur est revenue. Elle est, oui, vraiment elle est un peu trop incroyable, un peu trop embrassable, un peu trop rêvable, trop désirable et tout ça. Ça fait chier.
Oh la vie de ma reum vous me saoulez, bizutez vous sans moi.
Et la tempête part sans rien dire de plus, aussi dégrisée que désinhibée.
Les talons de Delilah résonnent dans les couloirs de la fac et son regard noir suffit à se créer un passage au milieu des étudiants en géographie qui connaissent tous son nom et celui de ses exs (au moins sur les 6 derniers mois, après ça devient difficile pour coexister avec les noms des différentes caractéristiques géologiques du sous-continent indien qu’ils ont du apprendre pour leurs derniers partiels.) Une fois sa cible trouvée, elle part comme un missile, les lèvres pincées.
Aurore Lecomte.
Elle a pas envie de faire ça. Mais elle veut être celle qui le fait. Elle veut avoir un code, elle veut se remettre en question. Elle ne veut pas être celle qui fait le mal, comme son sang devrait lui le dire, elle veut s’élever.
Je n’ai pas été honorable. J’ai une dette envers toi. Demande moi ce que tu veux, quand tu veux, je te le dois.
Absolument pas dramatique, elle se retourne dans un mouvement de cheveux qu’elle espère styler avant de s’éloigner sans un mot de plus.
Delilah se rend vite compte de son erreur. Non pas parce que la situation est devenue hostile, non, elle a pas exactement l’habitude de se faire des amies, en réalité. Non, Delilah a bien vu qu’elle a détruit quelque chose. Non pas une chance : ça fait longtemps qu’elle s’est persuadée qu’elle y a plus vraiment droit. Non : elle a détruit le sourire de la blonde. Et le sourire d’Aurore est une chose rare. Malheureusement, non, elle ne s’en veut pas parce qu’elle a enlevée de la joie à une autre personne. Le problème à broyer du noir aussi souvent que Delilah, ou, en tout cas, l’un des problèmes, c’est que l’on accepte rarement, consciemment ou non, qu’autrui ai de la joie. Non, elle a détruit un sourire et la seule chose qu’elle remarque c’est qu’elle est clairement moins belle sans lui.
La joie d’Aurore, son empathie passagère, avait apporté un peu de chaleur dans les joues creuses de son aînée. Une fois celle-ci partie, il ne restait plus que la colère et l’indignation. Il ne restait plus qu’une motivation noire à mettre la misère à cette morveuse. Lui faire regretter d’autant se la péter, lui passer l’envie de vivre plus de deux semaines dans cette fac. Comment un être si petit pouvait apporter autant de problèmes à une femme comme elle ?
Eh ! Les gars ! Y’a la nouvelle et Tempest qui vont se bizuter !
Delilah se retourne vers un de ses camarades, visiblement pas assez bourré ni intelligent. Les sourcils très froncés, elle essaye de comprendre une situation qui devient de plus en plus étrange.
Bah, euh, se rouler des pelles, non ?
Bah, « bizuter », « bisous », je sais pas moi, je parle pas français putain !
Puis, bon, ça se voit que tu veux la pécho donc bon.
Delilah se retourne vers Aurore avant de voir son erreur. La situation a fait sourire la blonde. La chaleur est revenue. Elle est, oui, vraiment elle est un peu trop incroyable, un peu trop embrassable, un peu trop rêvable, trop désirable et tout ça. Ça fait chier.
Et la tempête part sans rien dire de plus, aussi dégrisée que désinhibée.
Quelques jours plus tard
Les talons de Delilah résonnent dans les couloirs de la fac et son regard noir suffit à se créer un passage au milieu des étudiants en géographie qui connaissent tous son nom et celui de ses exs (au moins sur les 6 derniers mois, après ça devient difficile pour coexister avec les noms des différentes caractéristiques géologiques du sous-continent indien qu’ils ont du apprendre pour leurs derniers partiels.) Une fois sa cible trouvée, elle part comme un missile, les lèvres pincées.
Elle a pas envie de faire ça. Mais elle veut être celle qui le fait. Elle veut avoir un code, elle veut se remettre en question. Elle ne veut pas être celle qui fait le mal, comme son sang devrait lui le dire, elle veut s’élever.
Absolument pas dramatique, elle se retourne dans un mouvement de cheveux qu’elle espère styler avant de s’éloigner sans un mot de plus.
- Aurore LecomteMEMBRE ◊ CHASSEURS
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Re: In the heat of your electric touch / Deliore
Jeu 23 Nov 2023 - 13:29
in the heat of your electric touch
aurore & delilah
Aurore Lecomte.
Instinctivement, sa tête rentre dans ses épaules, ses muscles se tendent, prêts à fuir. Rares sont les gens qui appellent encore les autres par leur prénom ET par leur nom. Dans l’esprit étriqué d’Aurore, ça ne peut vouloir dire qu’une chose : elle a fait une très grosse connerie.
Le visage crispé, elle fait volte-face pour se retrouver nez-à-nez avec son interlocuteur. Ou plutôt, son interlocutrice : la meuf de l’autre soir.
Celle qui, d’après les témoignages plus ou moins fiables de tous les crétins alentour, voulait la pécho. Celle qui, à la place de se calmer, a préféré expirer dans un sifflement de frustration avant de tourner les talons. Celle, enfin, qui l’a tirée de sa discussion ennuyeuse pour l’épingler en place publique. Celle à qui elle n’est plus tout à fait sûre de pouvoir faire confiance, quand bien même elle en aurait envie.
La tension d’Aurore baisse d’un cran, mais elle reste quand même sur ses gardes. Le menton levé malgré sa taille ridicule, elle pose son regard sur l’autre.
«
Elle aussi, elle a fait ses devoirs et s’est renseignée sur cette fille. Tempest, qu’on lui a dit. Delilah Eisenbach. Troisième année, streameuse -apparemment- connue. Aussi réputée pour sa vie sentimentale absolument désastreuse que pour ses exploits sur Half-Life. En d’autres termes : le parfait opposé d’Aurore, qui n’a à peu près aucune envie de se faire à nouveau gronder devant ses camarades de classe.
La frenchie reste bouche bée quand Delilah lui débite son monologue surréaliste ; qui parle comme ça au vingt-et-unième siècle ?
Comme une princesse inaccessible, elle finit par tourner les talons avec un mouvement de cheveux absolument extraordinaire. C’est tout ? Le nez d’Aurore se plisse de mécontentement et d’incompréhension.
«
En quelques pas, la jeune femme lui coupe la route. A défaut d’oser poser une main sur son épaule, Aurore se plante devant son aînée, les bras croisés, une moue plaquée sur le visage. Elle ne fait que débuter en sociologie, pourtant elle a cette certitude : les interactions sociales, ça ne se passe pas comme ça. On peut pas juste arriver, interrompre les gens, puis repartir comme une diva. Ça n’existe pas, ça. On est pas dans un jeu de rôle ou chais pas quoi là.
«
Finalement, c’est pas si faux que ça : personne n’a été blessé. Aurore en a juste eu pour quelques instants de gêne intense face à une attention qu’elle ne pensait pas mériter. Elle s’en remettra. Alors elle essaie de sourire un peu face à cette meuf qui la surplombe d’une bonne dizaine de centimètres.
«
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- Delilah EisenbachMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
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Re: In the heat of your electric touch / Deliore
Mer 10 Jan 2024 - 16:13
CW : troubles alimentaires, misogynie intégrée et thème proche du harcèlement scolaire
Dis-donc, c’est vrai qu’elle court vite. Tempest a à peine le temps de faire son hair-flip que la frenchie se tient, bras croisés, devant elle. Elle a le regard ferme de celles qui ont raison ce qui agace prodigieusement la blonde : on dirait sa mère, et elle a pas traversé un continent pour se retrouver face à une version adolescente de sa génitrice. Il manquerait plus qu’elle se mette à lui expliquer que les maths c’est plus important que les copains-copines et, pouf, elle serait de retour à Boston. C’est cet agacement qui lui fait s’exclamer :
Un muffin ? De la cafète ? Mais tu sais ce qu’il y a dans ces…
La tempête se calme. Essaye de ne pas être une connasse Delilah, elle se dit. Tant pis pour elle si elle veut gâcher son athlétisme et sa beauté avec des cochonneries industrielles bourrées au sucre synthétique et au chocolat au lait bon marché. Elle n’est pas la garante de cette université et elle survivrait bien si Aurore se nourrissait exclusivement de fudge et de cassoulet.
Ouais, ouais bien sûr, ça fait plus sens.
C’est presque en silence qu’elles se dirigent vers le lieu qu’elle aime sans doute le moins du campus. Le sol lui semble collant de graisse, chaque étudiant lui semble être en train de commettre les pires crimes de cannibalisme, voraces anthropophages qui osent manger leurs pâtes au pesto réchauffées au micro-onde devant elle. Pour éviter de vomir elle garde le nez dans le café qu’elle a pris pour seul repas et le regard sur Aurore, étrangement rassurante par sa présence presque planante et transparente.
J’aurai quand même pu te prendre un cupcake fancy à la boutique en face de la BU...
Le mépris est dur à effacer quand il est inscrit si profondément dans une ADN. Pourtant, la streameuse-étudiante tente un sourire gêné et un peu d’honnêteté.
Je suis vraiment désolée pour l’autre soir d’ailleurs. Je suis allé beaucoup trop loin pour trois fois rien, je suis pas comme ça d’habitude, promis. Pas sûr que ce soit la promesse la plus fiable que Delilah ai jamais prononcée. En vrai… Je sais pas, cette rentrée est trop bizarre. On est dans une ville qu’est un gigantesque tombeau, où la guerre résonne encore et où les troubles remontent déjà et on est juste là à lire du Jean-Jacques Rousseau et à faire genre qu’on comprend Bourdieu. Je sais pas c’est trop bizarre non?
Elle s’interrompt, se rappelant un peu trop tard qu’elle n’est pas face à chat Twitch mais bien face à une nana à laquelle elle devait s’excuser.
Merde, pardon, j’overshare. Enfin, t’es là pour quoi toi ?
Pour une fois, l’intérêt n’est clairement pas mensonger.
Dis-donc, c’est vrai qu’elle court vite. Tempest a à peine le temps de faire son hair-flip que la frenchie se tient, bras croisés, devant elle. Elle a le regard ferme de celles qui ont raison ce qui agace prodigieusement la blonde : on dirait sa mère, et elle a pas traversé un continent pour se retrouver face à une version adolescente de sa génitrice. Il manquerait plus qu’elle se mette à lui expliquer que les maths c’est plus important que les copains-copines et, pouf, elle serait de retour à Boston. C’est cet agacement qui lui fait s’exclamer :
La tempête se calme. Essaye de ne pas être une connasse Delilah, elle se dit. Tant pis pour elle si elle veut gâcher son athlétisme et sa beauté avec des cochonneries industrielles bourrées au sucre synthétique et au chocolat au lait bon marché. Elle n’est pas la garante de cette université et elle survivrait bien si Aurore se nourrissait exclusivement de fudge et de cassoulet.
C’est presque en silence qu’elles se dirigent vers le lieu qu’elle aime sans doute le moins du campus. Le sol lui semble collant de graisse, chaque étudiant lui semble être en train de commettre les pires crimes de cannibalisme, voraces anthropophages qui osent manger leurs pâtes au pesto réchauffées au micro-onde devant elle. Pour éviter de vomir elle garde le nez dans le café qu’elle a pris pour seul repas et le regard sur Aurore, étrangement rassurante par sa présence presque planante et transparente.
Le mépris est dur à effacer quand il est inscrit si profondément dans une ADN. Pourtant, la streameuse-étudiante tente un sourire gêné et un peu d’honnêteté.
Elle s’interrompt, se rappelant un peu trop tard qu’elle n’est pas face à chat Twitch mais bien face à une nana à laquelle elle devait s’excuser.
Pour une fois, l’intérêt n’est clairement pas mensonger.
- Aurore LecomteMEMBRE ◊ CHASSEURS
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▼◬▼
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Re: In the heat of your electric touch / Deliore
Lun 5 Fév 2024 - 15:07
in the heat of your electric touch
aurore & delilah
Pas besoin qu’on la sermonne sur ce qu’elle graille, Aurore ; elle en a entre peu et rien à foutre, tant que ça lui permet de continuer à mener sa vie décousue sans tomber d’hypoglycémie. La frenchie lève un sourcil devant la remarque de son aînée, à deux doigts du ’tu vas faire quoi’ sans qu’aucun son franchisse ses lèvres.
Alors qu’elle traîne ses Van’s usées sur le carrelage de la cafète, Aurore se rend bien compte qu’un truc ne va pas chez cette fille. Dès qu’elles sont arrivées, elle a piqué du nez – pas dans le sens elle s’est endormie, genre littéralement elle a piqué du nez comme un avion qui s’écrase sur le flanc d’une table de cantine pourrie. A deux doigts de lui demander si ça va, elle se retient. Déjà parce que c’est trop bateau, comme phrase, ensuite parce qu’elle est pas sûre d’avoir envie de gérer les répercussions de la réponse, et enfin parce que, sincèrement, cette meuf est trop intimidante.
Elle se contente de balayer les remarques de Tempest avec des haussements d’épaules et de récupérer son cupcake citron-pavot – le parfum sur lequel personne n’aurait misé mais qu’Aurore trouve parfaitement mangeable.
Encore un haussement d’épaules. A vrai dire, peu lui importe, comment est l’autre, d’habitude. Elle gère sa morale comme elle veut, son temps libre comme elle veut, et en fait sa vie, comme elle veut. C’est pas le problème d’Aurore, et la rugbywomen s’apprête à balayer le sujet d’un petit geste de la main quand Delilah poursuit son monologue.
La guerre s’invite entre elles et Aurore a l’impression qu’un anaconda vient de s’enrouler autour de sa gorge. Le muffin la dégoûte, soudain, les lumières semblent se teinter de rouge, tout est cru, tout est dégueulasse, elle entend presque els gyrophares dans la rue juste en bas de chez elle, le front collé contre la vitre à attendre que Papa l’oblige à se détacher, à faire quelque chose. Sauf que Papa ne faisait rien.
Il faut que Delilah s’interrompe pour qu’Aurore se rende finalement compte qu’elle avait cessé de respirer. Elle aimerait foutre ça sur le compte de l’article de Bourdieu auquel elle a pas compris grand-chose et qu’elle devait résumer pour cet aprèm, mais clairement c’est plus la pensée de l’emprise de Sapphire Nightshade des années après les évènements qui lui donne envie de hurler.
«
Dans un petit mouvement de tête, elle tâche de reprendre contenance. La Delilah de maintenant est cool, mais la Delilah de l’autre soir n’est pas bien loin sous la surface et Aurore n’a pas très envie de faire quoi que ce soit qui pourrait la faire ressortir d’un seul coup.
«
Serrant les dents pour s’empêcher de dire c’est cool une seconde fois en l’espace de trois mots, elle tend un sourire un peu crispé à Delilah, soucieuse de changer de sujet tant le malaise est insoutenable dès lors qu’elle doit parler d’elle-même.
«
code by valhdia
_________________
she never went to check under her bed
living with the monsters in her head
now she's making up for all the violence in her past
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- Delilah EisenbachMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
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Re: In the heat of your electric touch / Deliore
Mer 10 Avr 2024 - 10:35
CW : Misogynie intégrée et thème proche du harcèlement scolaire
bizuter
Le mot revient, avec une gêne partagée par les deux étudiantes. La coupable qui s’en veut et la victime qui cherche à écarter toute agressivité. Sans doute qu’elle a peur qu’elle recommence, se dit Delilah. Sans doute qu’elle lui fait peur, à être trop intense, trop irréfléchie, trop dans l’overshare et trop trop. La vie étudiante n’est-elle qu’un enchaînement d’euphorie hurlée à la gueule du monde suivie de moments où on voudrait dévorer ses propres lèvres pour les punir d’avoir dit le mal ? Ou est-ce que cette malédiction la suivra vraiment toute sa vie ?
C’est vraiment pas contre toi que j’étais en colère tu sais en plus, c’était...
Elle-même ? Sa mère, comme toujours ? Cette école ? Les autres gens de la soirée ? Le manque d’alcool ? Le trop plein d’alcool dans son corps ? Le gouvernement ? Son inaction à elle ? Le peu de soleil ce jour là ? La surreprésentation de chromosome Y à cette soirée ? La vie ? Tout ça, sans doute, rien de bien passionnant à raconter. Heureusement que la blonde a l’habitude de foutre tout ça sous un tapis.
On s’en fout. Si tu veux, pour me voir sur des couleurs un peu plus reluisantes : la semaine prochaine j’organise un gros événement multi-sport pour aider les clubs à recruter, récolter de l’argent pour les quartiers qui ont toujours pas été réparés depuis la guerre et puis profiter des derniers jours d’été avant de se taper le putain d’automne gris de Seattle, tu coco. Ça te dirait d’animer le stand rugby ? Le BDE rémunère, pas beaucoup, mais un peu.
Le plan paraît si génial qu’elle en oublie de trouver une excuse de comment elle sait qu’Aurore est une pro du rugby alors que la frenchie n’en a pas dit un mot depuis le début. Bah, personne ne se douterait que Delilah a fait d’amples recherches sur la brune avant de venir s’excuser auprès d’elle : ce serait quand même particulièrement étrange ; non ?
Tout ceci ne lui semble pas superflu : un make-up qui lui a pris une bonne heure et du sportswear chic qui aurait plus sa place sur un tapis rouge que sur le gazon d’une fac, Tempest ne fait pas du rugby comme les autres. Ce n’est certainement pas pour la brune qu’elle fait autant d’efforts, après tout elle est proche du statut d’influenceuse et doit donc être sur son 31 chaque jour du mois. Ce n’est certainement pas pour la frenchie qu’elle veut cacher tous ses défauts imaginés, la fac a pas de pitié et la queen peut être abattue plus vite que n’importe qui. Ce n’est certainement pas pour Aurore, qu’elle attend sans prendre le temps de s’échauffer devant le stand de rugby. Elle écoute à peine la zouwu qui vient lui demander si elle a le droit d’utiliser sa vitesse : elle a pas envie de réfléchir à de la politique, là, elle veut juste profiter de son privilège de neutralité majoritaire alors elle lui dit de se démerder avec ses adversaires. Tête vide, il n’y a aucune arrière pensées quand son visage s’illumine d’un rare sourire en voyant Aurore arriver.
Allez princesse, je dirige la team adverse ? Fais gaffe, j’ai grandi en Nouvelle-Angleterre, tu pourras pas jouer sur l’ignorance qu’ont les autres West Coast kid là.
Ça marcherait sans doute mieux si elle arrivait à regarder le reste de l’équipe d’Aurore, mais la partie n’est pas vraiment ce qu’elle est venue gagner.
Le mot revient, avec une gêne partagée par les deux étudiantes. La coupable qui s’en veut et la victime qui cherche à écarter toute agressivité. Sans doute qu’elle a peur qu’elle recommence, se dit Delilah. Sans doute qu’elle lui fait peur, à être trop intense, trop irréfléchie, trop dans l’overshare et trop trop. La vie étudiante n’est-elle qu’un enchaînement d’euphorie hurlée à la gueule du monde suivie de moments où on voudrait dévorer ses propres lèvres pour les punir d’avoir dit le mal ? Ou est-ce que cette malédiction la suivra vraiment toute sa vie ?
Elle-même ? Sa mère, comme toujours ? Cette école ? Les autres gens de la soirée ? Le manque d’alcool ? Le trop plein d’alcool dans son corps ? Le gouvernement ? Son inaction à elle ? Le peu de soleil ce jour là ? La surreprésentation de chromosome Y à cette soirée ? La vie ? Tout ça, sans doute, rien de bien passionnant à raconter. Heureusement que la blonde a l’habitude de foutre tout ça sous un tapis.
Le plan paraît si génial qu’elle en oublie de trouver une excuse de comment elle sait qu’Aurore est une pro du rugby alors que la frenchie n’en a pas dit un mot depuis le début. Bah, personne ne se douterait que Delilah a fait d’amples recherches sur la brune avant de venir s’excuser auprès d’elle : ce serait quand même particulièrement étrange ; non ?
Quelques jours plus tard (oui, encore)
Tout ceci ne lui semble pas superflu : un make-up qui lui a pris une bonne heure et du sportswear chic qui aurait plus sa place sur un tapis rouge que sur le gazon d’une fac, Tempest ne fait pas du rugby comme les autres. Ce n’est certainement pas pour la brune qu’elle fait autant d’efforts, après tout elle est proche du statut d’influenceuse et doit donc être sur son 31 chaque jour du mois. Ce n’est certainement pas pour la frenchie qu’elle veut cacher tous ses défauts imaginés, la fac a pas de pitié et la queen peut être abattue plus vite que n’importe qui. Ce n’est certainement pas pour Aurore, qu’elle attend sans prendre le temps de s’échauffer devant le stand de rugby. Elle écoute à peine la zouwu qui vient lui demander si elle a le droit d’utiliser sa vitesse : elle a pas envie de réfléchir à de la politique, là, elle veut juste profiter de son privilège de neutralité majoritaire alors elle lui dit de se démerder avec ses adversaires. Tête vide, il n’y a aucune arrière pensées quand son visage s’illumine d’un rare sourire en voyant Aurore arriver.
Ça marcherait sans doute mieux si elle arrivait à regarder le reste de l’équipe d’Aurore, mais la partie n’est pas vraiment ce qu’elle est venue gagner.
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