Look at you all dressed up for someone you never see - Alazur

Alazur

look at you all dressed up

Alaric & Azur

Il y a plusieurs raisons qui peuvent mener un être jusqu’aux portes de la Rose Noire. Plusieurs raisons profondément nécessaires, également. Par exemple, il est impératif d’être un surnaturel en recherche d’un endroit sûr où se réfugier, quelle que soit la durée du séjour. Malheureusement pour Alaric, il se trouve être dans cette exacte situation. Sa raison ? Une fierté mal placée.

Comment aller demander de l’aide à ses parents après avoir fondé toute sa fierté sur sa capacité à se débrouiller seul, à réussir ses études de médecine à la seule force de son intellect et à refaire sa vie sur le continent Américain, où il était certain de trouver le succès ? Il n’avait prévu ni la discrimination contre les surnaturels, ni la violence du sevrage qu’il se doit de subir après avoir tout juste remonté la tête de l’eau.

Ce n’est pas simple, de s’empêcher de retomber dans ses addictions lorsque les drogues affluent et passent de main en main derrière les dos des surveillants de la Rose Noire. Pour autant, Alaric résiste, il ferme les yeux, il se force à sortir pour ne pas rester coincé ici et essayer de reprendre sa vie en main. Ce n’est pas simple, ce n’est certainement pas agréable, mais il n’a pas d’autre choix.
Il y a pourtant des jours pendant lesquels il n’a pas la force de sortir. Pas la force de prendre l’air ou d’être agréable avec des passants. Ces jours-là, il se contente de rester à la Rose Noire. Il parle avec les autres résidents, il aide là où il peut pour se sentir utile, comme s’il avait à moitié ce fameux statut de bénévole qui lui donnerait l’impression d’avoir un tant soit peu de contrôle sur sa propre vie.

C’est lors de l’un de ces jours-ci qu’il le voit. Azur Riverwood, fringant et fier dans toute sa splendeur. Impossible de ne pas le connaître en vivant à la Nouvelle-Orléans, encore plus impossible en vivant à la Rose Noire. Mais ce qu’Alaric sait de lui va bien au-delà de ce que connait le grand public. Il a entendu parler d’Azur et de Gérard un bon nombre de fois et il sait précisément qui il est, ce qu’il cache dans son sombre passé. Si Odalie lui a pardonné depuis, Alaric n’est pas encore entièrement certain qu’il soit digne de confiance. Et il n’y a pas de meilleur moment pour s’en assurer que maintenant, alors qu’Alaric n’est encore personne aux yeux du dragon.

Toujours bien habillé malgré son statut actuel, Alaric se retourne donc en croisant Azur dans un couloir, prenant l’air surpris de ceux qui viennent de voir un fantôme du passé.

« Gérard ? » Ce n’est qu’à moitié une question, il est sûr de lui, mais il doit bien jouer le jeu un minimum. « Gérard Roqrouge ?? »

Il sourit, Alaric, comme si ce fantôme était finalement une excellente nouvelle, une rencontre qui lui ramène de si bons souvenirs. Ce n’est pas dur pour lui de feindre une émotion, il n’a qu’à laisser son esprit se balader, capter la joie d’un résident, et se laisser influencer pour que son visage imite le sourire sincère d’un homme qui vient de retrouver un ami d’enfance.

« Mais non. Mais hasard de dingue !! Qu’est-ce que tu fais là toi aussi ? »

Il rit, il lui tapote l’épaule comme le ferait un vieil ami. Il est sympa, Alaric, il a toujours été très communicatif dans ses émotions et cette fois-ci n’y fait pas exception.

holes in my false confidence

code by valhdia

Mer 6 Sep 2023 - 14:26

Dingue le hasard

La Rose noire n’a jamais été aussi pleine que depuis cet été fatidique. Les nouvelles législations n’ont pas déchiré que la société : de nombreuses familles sont meurtries et les enfants à la rue commencent à connaître le nom plein d’espoir de Riverwood. Dans votre Sud toujours aussi réactionnaire et xénophobe, faire un havre de paix n’est pas qu’un vœu pieu : c’est nécessaire. Et, avec l’hiver qui s’installe, tu cours partout, négligeant tes études pour t’assurer que chaque résident aurait un lit ou, au pire, un duvet et un tapis de sol. T’as plus le temps d’apprendre tous les noms alors quand un gars t’attrape l’épaule et que tu le reconnais pas, ça te paraît pas inhabituel.

Ce qui t’étonne, c’est le nom qu’il te donne. Roqrouge : ce n’est pas la première fois que cela vient teindre le noir du lieu, déjà il y a quelques semaines Isis t’avait rappelé ton ancienne famille. Mais Gérard ? Ce prénom, y’a plus grand monde qui te le donne. Faolan, quand il veut se foutre de ta gueule, Odalie quand… Quand elle se fout de ta gueule aussi, tiens donc et puis… et puis c’est tout alors la seule question est…

Excusez-moi, vous êtes qui ?

Voilà qui n’est pas très poli, dragon gardien. Tu te reprends, et tente de replacer bien droit ta tenue et ton sourire.

Bonjour, pardon, je suis un peu au four et au moulin ces derniers temps. Et désolé encore, mais je crois que je ne vous reconnais pas.

Tu fronces les sourcils, fouillant ta mémoire. Ce gars a l’air d’un européen cordial que t’aurais pu aussi bien croiser enfant sur une plage de la côte d’azur que dans un bar étudiant de Phoenix ou de la Nouvelle-Orléans. Quelques bières auraient clairement suffit pour que tu listes tes prénoms précédents. Quel que soit votre passé, tu penses qu’il est mieux de repartir sur des bases plus solides.

En tout cas, vous pouvez aujourd’hui m’appeler Azur Riverwood. Pas que je n’aime pas Gérard, einh, mais ce n’est juste plus qui je suis. Et n’hésitez pas d’ailleurs à m’appeler parce que je suis bénévole ici, donc si vous avez besoin ou si vous voyez un problème ou si vous avez envie d’aider, je suis là.

Tu parles très vite, grand sourire mais derrière la tête tout ce que tu sais devoir faire.

Mer 15 Nov 2023 - 17:21

Alazur

look at you all dressed up

Alaric & Azur

Alaric ne savait pas exactement ce dans quoi il mettait les pieds ; il a juste beaucoup trop entendu parler de Gérard pour pouvoir se retenir d’aller lui chercher des noises en le croisant à peu près par hasard. Gérard le premier crush, le premier homme à blesser Odalie, c’est un peu la Fiente Originelle dans la vie de la sirène.

Bien sûr, ce n’était qu’un gamin, et Alaric a sûrement fait autant si ce n’est plus de conneries que lui dans sa jeunesse. Il a parfaitement conscience de son hypocrisie, lorsqu’il se dit que c’est pire dans le cas de Gérard puisqu’il a été odieux avec Odalie à un âge où elle devait encore être si mignonne et innocente.
Hah.
Imaginer Odalie ainsi est suffisant pour tirer un sourire de plus au Zouwu. Et c’est sans compter sur le ton de Gérard, qui se donne un air aussi suffisant et insupportable que prévu.

« C’est normal si tu me reconnais pas, la puberté a été sympa avec moi je crois, j’ai pas mal changé depuis Albi ! » Il ricane, il a le regard brillant, il est dans la confidence, tout en sachant pertinemment que ses prochains mots pourraient être un coup dans l’ego de tous les mecs suffisants et fiers d’eux, comme a l’air de l’être Azur, puisque c’est comme ça qu’il veut être appelé maintenant. « Toi en tous cas t’as pas changé ça fait tout drôle. »

Il le regarde comme s’il le découvrait, alors même qu’il ne l’a jamais vraiment vu ailleurs que sur facebook ou dans les photos de journal sur lesquelles il affiche sa belle gueule de Riverwood. C’est vraiment marrant, parce que dans n’importe quelle autre situation, Alaric est presque sûr qu’ils pourraient devenir de bons amis. C’est peut-être un peu pour ça qu’il n’y va pas trop fort non plus, qu’il lui tend une perche un peu plus sympa. Une perche dont il pourrait bien se servir pour le ridiculiser un tout petit peu, mais bon.

« Franchement écoute je veux bien t’aider un peu, si je peux alléger la charge de travail ici ce serait cool. Je suis doué en médecine et en social, si il faut ! »

holes in my false confidence

code by valhdia

Mer 29 Nov 2023 - 22:08

Dingue le hasard

C’est assez dingue, effectivement. Tu as rarement vu quelqu’un utiliser des mots aussi agréables pour être aussi déplaisant. Tout chez ce blondinet a l’air apte à te faire grincer des dents. Il a cet air vain de ceux qui pensent tout pouvoir faire et ne font rien, l’air paresseux et amoral de ceux qui préfèrent compter fleurette à la veuve que de tendre la main à l’orphelin. Surtout, il a la voix d’un menteur. Les albigeois n’ont pas l’accent allemand et ne ressemblent pas à des play-boys. Et puis t’as beaucoup changé, d’abord, depuis la puberté : c’est ta mère qui te l’a dit, quand tu es parti à l’université, puis tes adelphes Riverwood qui te l’ont confirmé en s’esclaffant sans pouvoir s’arrêter en trouvant des photos de toi en maillot de bain à 11 ans. Alors tu souris devant sa proposition et tu mens mieux que lui. Après tout, tu n’es pas politique pour rien.

Un médecin ? Chouette alors, suis-moi.

L’attrapant par le bras, tu l’emmène vivement à travers les couloirs colorés de la Rose noire.

On a un groupe qu’à le même problème que l’équipe de rugby quand on était en 6éme, tu te souviens ? Ça devrait pas être trop compliqué à gérer, je t’attends dans le bureau à côté.

Tu claques la porte devant lui avec le sourire le plus chevalier blanc que tu puisses trouver. En 6éme, l’équipe de rugby du collège Honoré de Balzac avait attrapé une épidémie de gastro très aiguë (d’après vos profs, c’était à cause d’un de vos collègues qui avait roulé une pelle à une lycéenne de Carmaux). Là, c’était pareil, sauf que c’était des zouwus qui l’avait et que la maladie avait comme effet secondaire de les transformer en animaux aléatoires juste avant les vomissements. Le blondinet allait sans doute passer un très bon moment. En l’attendant, tu vas chercher Olivia, l’une des bénévoles qui est gorgone et lui demande de rester avec toi. Quand le type ressors, tu lui fais ton sourire le plus compatissant.

Ah merci mec ! J’espère que ça a été. Au fait, tu m’as toujours pas dit comment tu t’appelais !

Tu souris, cachant le fait que t’en as un peu marre qu’on te mente tout le temps en ce moment.

Alazur

look at you all dressed up

Alaric & Azur

Il y a une goutte de bleu qui tombe dans le vert des émotions d’Azur, qui vient déranger l’ordre et la couleur en se répandant lentement à la surface. Evidemment, il était déjà méfiant ; qui ne le serait pas avec tout ce que raconte Alaric sans savoir exactement ce qu’il fait ? C’est pour ça que lorsque tout se stabilise chez Azur et qu’il reprend toute sa prestance d’homme politique, Alaric comprend que quelque chose a changé. Peut-être qu’il en a eu marre d’essayer de comprendre, ou qu’il a capté le mensonge d’une manière ou d’une autre.

Quoi qu’il en soit, le zouwu ne se laisse pas abattre et le suit, ce sourire trop assuré toujours plaqué sur les lèvres en regardant les couloirs qu’ils traversent. Il ne connait pas encore bien la Rose Noire, alors il pourrait aussi bien se faire entrainer dans un labyrinthe qu’il n’y verrait pas de différence. En tous cas, jusqu’à ce qu’ils arrivent devant la salle où Azur lui explique la situation. Tu te souviens ? C’est là qu’Alaric sent le piège se refermer et qu’il ne peut que ricaner de son propre malheur.

Il ne se souvient pas, non, mais il constate très vite. Il a malheureusement déjà fait les frais de ce genre de maladies et n’a vraiment pas hâte d’y goûter à nouveau. Alors, pour se protéger comme il le peut en l’absence de masque adapté, il retire sa veste pour la nouer aussi bien que possible autour de son visage avant d’aller voir le premier patient. Pas vraiment besoin d’un diagnostic très poussé, la maladie est claire et sûrement que si Azur avait été un tant soit peu sympa, il l’aurait laissé se préparer un peu mieux avec les bonnes informations. Alaric ne niera pas qu’il méritait une petite vengeance, mais celle-ci lui parait trop même pour lui.

Qu’à cela ne tienne ; ça ne l’empêche pas de ressortir de la salle en enlevant avec soulagement la veste mal accrochée à son visage, et de constater la présence d’une troisième personne. Une femme qui pourrait être charmante si elle n’était pas accrochée à l’ombre d’Azur.

« J’ai vite compris la situation alors ça a été, par contre je suis Zouwu alors ça aurait été un sacré coup fourré si je m’étais pas protégé. Mais bon, tout va bien alors je vais pas faire le mec frustré. »

Il a des émotions à revendre, de la joie à afficher sur son sourire aussi sincère que communicatif ; ses émotions glissent jusqu’à Azur pour arranger les choses entre eux. À petite dose seulement, il offre un peu de joie à ce dragon trop guindé à cause du balais qu’il semble s’être coincé à un endroit inapproprié.

« Je m’appelle Alaric, sinon. » Plissant les yeux sans lâcher son éternel sourire, il ose même tendre la main à Azur, comme s’il pouvait enterrer la hache de guerre comme ça ; sans le prévenir qu’il ne les ai pas désinfectées après s’être occupés de tous ces malades, bien sûr. « Quand est-ce que t’as compris que je venais pas vraiment d’Albi ? »

Sourire heureux, sourire complice ; quoi de mieux qu’un peu de bonne camaraderie entre hommes pour oublier la rancœur qui reviendra dès qu’Alaric aura une idée de vengeance ?

holes in my false confidence

code by valhdia

Dingue le hasard

Tu hausses un sourcil devant sa demi-plainte : si on est allergique aux coups fourrés, faut pas venir lécher les murs de la Rose Noire avec des mensonges plein la bouche. Au moins, il admet bien vite son mensonge et tu peux avoir un sourire plus vrai alors qu’Olivia s’éloigne, après avoir confirmé que le blondinet était finalement sincère. Toutefois, tu sens une joie étrange s’emparer de toi et ton enthousiasme disparais à nouveau : tu as passé assez de temps avec Borée pour savoir quand un zouwu joue avec tes émotions. Décidément, l’Allemand n’aime pas jouer dans les règles, même pour quelque chose d’aussi simple que de dire bonjour. Alors, une fois qu’il a le dos tourné, tu te laves les mains au gel hydroalcoolique (après tout, qui sait ce qu’un Allemand touche en juste une matinée?).

Alors que vous finissez par arriver dans la cuisine des bénévoles de la Rose noire, tu sors deux bières et ouvre la tienne. Que répondre à Alaric ? Qu’il arrive un peu tard et après trop de mensonges et que du coup tu avais une certaine acuité ? Un peu triste. Dire que les accents étaient acquis dès l’enfance et que sa germanité était tout simplement criante ? Un peu précis. Dire qu’il a pas le genre de gueule qu’on oublie ? Un peu trop dragueur.

Personne quitterait Albi pour la Louisiane s’il n’avait pas le choix. T’as l’air content d’être là, c’est donc que t’as jamais vécu dans la plus belle ville du monde. Sorry mon pote, j’espère que tu kifferas quand même ici.

Tu bois ta bière au parfum un peu trop amer pour éviter de le devenir plus. Le gars a quand même l’air cool alors tu continues sur des eaux moins noires :

Et du coup d’où tu savais que je m’étais appelé Gérard quand j’étais petit ? Parce qu’il me semble pas que ce soit sur ma page Wikipedia, ils se sont arrêtés à Jared ce qui me va parfaitement honnêtement.

Look at you all dressed up for someone you never see - Alazur

Look at you all dressed up for someone you never see - Alazur

Re: Look at you all dressed up for someone you never see - Alazur

Re: Look at you all dressed up for someone you never see - Alazur

Re: Look at you all dressed up for someone you never see - Alazur

Re: Look at you all dressed up for someone you never see - Alazur

Re: Look at you all dressed up for someone you never see - Alazur

Re: Look at you all dressed up for someone you never see - Alazur