Office / à l'aventure, compagnon !

Elle a des confettis plein les yeux, Ophelia, quand elle clique sur le lien que lui a envoyé la nouvelle. Elle a tout de suite flashé sur la fiche de Frëida quand elle l’a lu et elle n’a pas pu s’empêcher de faire le lien avec son propre personnage, alors lui demander un RP était la suite logique. Et ce, même si elle n’a pas DU TOUT le temps d’en prendre un de plus alors que son prochain personnage est en préparation et qu’elle croule déjà sous les fantastiques récits de ses amis.

C’est trop bien, j’adore ta plume !
Elle envoie le message avant de se dire que ce n’est peut-être pas assez ; elle sait ce que c’est d’être nouvelle sur un forum, alors elle en rajoute une petite couche pour bien lui exprimer son appréciation.
Ça met vraiment super bien le ton dans le RP, on dirait presque un passage de roman ! Je me met à l’écriture tout de suite, tant pis pour mon devoir !!
Et comme prévu, ses doigts volent sur le clavier pour préparer la réponse et l’envoyer dans la foulée.

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Alfira sortit lentement la dague rangée à sa ceinture. Tout laissait à penser qu’elle était sur la bonne voie ; la princesse n’était plus loin. Ô comme elle aimerait l’accueillir comme une amie, les bras et le cœur grand ouverts pour lui proposer son soutien et l’aider à traverser cette épreuve !

Mais elle savait que ce ne serait pas possible. Le rôle d’Alfira dans la tragédie qui avait frappé le royaume était trop grand. Cette même dague, qui ne lui servait maintenant plus qu’à se défendre, était après tout celle-là même qui avait tracé dans le sol le sigil qui a invoqué la Bête. Si le sang de tant d’innocents a coulé, cette nuit-là, c’était uniquement parce qu’Alfira avait été trop naïve. Elle n’aurait jamais dû faire confiance à l’Empereur, mais il s’agissait dorénavant d’un fardeau qu’elle devrait porter jusqu’à la fin de ses jours.

« Toi ? Comment oses-tu te montrer ici ? »

Même sans ses habits royaux, la princesse Frëida démontrait encore toute sa grâce et son autorité. Elles avaient été amies, à une époque. Une époque trop lointaine pour que les souvenirs puissent encore être clairs, mais une époque chérie d’Alfira qui n’avait pas encore été recueillie par celui qui tenait plus du père adoptif que de l’empereur à ses yeux.

« Princesse, je vous en conjure, écoutez-moi. Il n’y a pas de démons derrière moi, je suis seule ; et ma dague ne sera plus jamais dirigée contre vous. »

Dans un désir de montrer la sincérité de ses paroles, Alfira tourna la dague dans sa main, d’un seul mouvement démontrant toute son habileté et sa maîtrise, avant de la relâcher pointe en bas.
THUNK.
La dague s’enfonça à moitié dans le sol, debout devant les pieds d’Alfira, dont la posture restait pourtant sur la défensive. Elle ne souhaitait plus le moindre mal à la princesse, mais il était inconcevable qu’elle meure ici pour avoir été trop naïve. Elle avait encore trop de péchés à racheter.
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Voilà j’espère que ça te conviendra aussi !! Je suis super contente d’enfin pouvoir jouer sur cette partie d’Alfira !