Why women kill [Vipers II ]

Dim 10 Sep 2023 - 10:51

Why women kill

Une fois de plus, tu profitais des plaisirs de vacances dans un cadre idyllique et luxueux. L'avantage de cet endroit était qu'il était réservé à l'élite et que tu n'avais pas à craindre de voir des enfants bruyants se jeter dans la piscine ou des petits vieux en train de ronchonner sur la plage. Tu te fichais bien de dilapider l'argent dans des choses futiles, tu en avais tellement que tu en aurais jamais de toute une vie pour tout dépenser. Ta coupe de champagne dans ta main, tu profitais de la vue qu'offrait la magnifique Grèce. Mais même le plus paysage qui soit ne pouvait te faire oublier la trahison dont tu avais été victime.
Tu avais été préparé à être une guerrière, une femme d'affaire. Une dague d'argent dans le cœur de Dizzalyr. Tu avais été conçu pour façonner le monde à ton image. Être la reine rouge sans la moindre compassion. Néanmoins, ceux sont les personnes les plus proches de soi qui prennent plaisir à détruire tout ce que tu as construit.

Tu n'avais jamais imaginé que ta mère, ta génitrice que tu avais toujours installé sur un piédestal, sera capable de te mentir dans les yeux. Souhaitant détruire Dizzalyr, tu avais découvert qu'elle voulait devenir une djinn. Un mensonge intolérable. Une épée dans le dos de toi, sa fille, la chair de sa chair. Elle partageait ton sang mais tu ne lui pardonnerais jamais sa faute. Pour ça, il n'y avais qu'une punition : la Mort.
Une mission comme celle-ci nécessitait un minimum de préparation. Elle ne devait pas se douter de ce que tu voulais. Arracher son cœur encore chaud de sa poitrine. Tout lui prendre. Dérober sa couronne de cendre pour la changer en or.

Une personne était capable de mener une mission de cet envergure. La sublime et mystérieuse Enfys. Votre dernière rencontre avait transformé une habitation en cendre et un allié de votre ennemi avait été détruit. Pour toi, tu étais prête à mettre tes principes dans le placard. De toute façon, tu n'avais aucun principe. Mais une seule parole.
Tu avais eu des informations comme quoi, la djinn millénaire devait passer dans cet endroit. Tu avais dû faire preuve d'ingéniosité pour faire croire qu'un de ses sbires avait des informations. Un petit mensonge dont tu avais l'air et la manière d'utiliser à ton avantage.

La suite prévu était luxueuse au delà des mots, mais tu n'en avais que faire. Attendant Enfys, tu prenais soin de ne pas faire les cents pas dans la pièce, signe évident de ton impatience. Jusqu'à que la porte s'ouvre, ouvrant un visuel sur ton invité du jour.

- Je crains que ton petit sbire n'ai rien à te dire, très chère. La dernière fois que je l'ai vu, il était en train de vider le mini-bar dans la chambre à coté.

Avançant en direction de la djinn, tu ne pouvais pas nier la beauté qui la caractérisait. Malgré l'espèce qu'elle était, la nuit pour aviez partagées était l'une de tes préférées.

- Un petit subterfuge mais j'avais besoin d'attirer ton attention.

KoalaVolant
@Enfys Kirke

Sam 23 Sep 2023 - 16:04

The smell of death is giving me life

Pendant qu’ils regardent tous les plages splendides de la Chalcédoine, mes yeux restent bloqués sur le Mont Athos. Le lieu interdit auquel je suis attachée malgré moi. Moi qui proclame toute la journée ne plus avoir aucunes racines, aucun lien avec le passé honni, il me reste une partie de moi qui tremble de peur dès que l’un de mes contacts m’annonce des mouvements suspects autour de la république monastique. Que se passerait-il si Dizzalyr mettait finalement les mains sur le secret sous la montagne ? Comment survivrai-je si l’une des pestes Delacroix finissaient par trouver la solution à mon énigme dans ses anciens monastères ? Les ennemis de Caïn auraient-ils un intérêt à me blesser ici ?

Quelle honte. Je suis dans l’un des lieux les plus beaux du monde, entourée par les pécheurs les plus ostentatoires de l’Occident, les plaisirs et les vices coulent littéralement dans tous les sens et je suis obsédée par des vieilleries cachées chez les pires extrémistes d’Europe. J’engloutis une flûte de rouge de Limnos avant de m’en resservir une. La réponse à mes inquiétudes se trouvera sans doute dans ma suite où l’un de mes agents m’attends.

Ou c’est ce que je pensais. Au milieu des ors de ma chambre, ce n’est pas le frêle Agâthon et son balbutiement ennuyeux, mais bien la somptueuse Amaranta qui se tient. D’ordinaire, je sourirai avec voracité en voyant la brune aux parfums de cruauté. Notre nuit à Milan m’avait rappelé les moments les plus incroyables de ma relation avec la détestable Borgia, mais sans les ennuyeux sentiments de soumission et d’amour qui avaient pollué cette expérience. Toutefois, aujourd’hui, elle m’avouait un mensonge sur un sujet bien trop important.

Tes mensonges ne me font que douter de toi, Santo. À l’avenir, contente toi de venir me parler.

Alors qu’elle s’approche de moi avec son air de danger et de sensualité que je lui connais à présent trop bien, je la toise avec colère.

Enfin, si tu as quelque chose de valeur à me dire, et qui justifient un avenir entre nous au-delà de cette trahison.

Jamais plus, jamais plus je ne me laisserai écraser par une surnaturelle comme l’a fait Dizzalyr. Et certainement pas par Amaranta.

Why women kill

Tu avais l'audace dans le sang. Tu le savais. Ce n'était pas simplement une discussion. C'était un duel. Un combat sans arme. Seuls vos mots et vos langues agissent. Tu n'avais jamais aimé la faiblesse. Un trait de caractère que ta sœur jumelle incarnait à la perfection. Elle donnait des deuxièmes chance. Elle tendait des mains, elle souriait quand il fallait trahir. Tu te demandais encore comment elle pouvait avoir un lien de parenté avec toi. Être de ton sang. Mais tu ne serais pas comme elle. Pas comme ta mère non plus. Tu serais seule parce que tu le voulais bien. Tu t'entourerais des meilleures et des plus puissants. C'était pour cela que Enfys était l'alliée surnaturelle que tu avais envie d'avoir.

Tu l'avais mise en colère, tu le voyais. Sa posture était digne d'une guerrière. Elle était douée pour diriger, pour enrôler. Vous étiez semblables sur beaucoup de points. Tu pourrais la qualifier de reine. Ou une véritable lionne. Mais le terme que tu aimais le plus, c'était simplement une magicienne à l'aura reptilienne.
Tu te contentais de sourire parce que tu avais réussi à la faire venir. Elle était devant toi. Tu voulais que ta proposition soit aussi alléchante que la récompense. Elle t'avait fourni des hommes, des fidèles et une ville à toi. Son ennemie était également la tienne.

- Très chère Enfys, je n'ai jamais voulu te mettre en colère.

T'approchant du bar pour servir un verre de vin rouge, tu pris les deux verres en en tendant un à la djinn. Tu espérais qu'elle ne soit pas trop en colère contre toi. Du moins pas trop longtemps. Dans le pire des cas, tu savais comment te faire pardonner.

- Je me retrouve face à un nouvelle ennemi. Tu dois savoir que je n'ai jamais toléré la trahison. Je connais très bien la coupable puisqu'il s'agit de ma propre mère.

Le vin était excellent. Enfys avait toujours des goûts très sûres. Que ce soit dans le domaine de l'art, la gastronomie ou l'architecture. Elle aurait très douée pour donner le nom d'un super restaurant ou de recommander une villa ultra richissime.

- Notre dernière collaboration a été un véritable succès. Que dirais-tu de recommencer ?

Que ce soit le plan de bataille, la guerre contre la grande Dizzalyr ou votre nuit torride et excitante à Milan, votre alliance brillait de tout son éclat. Deux reptiles aux sang froid faisait bon ménage apparemment.

KoalaVolant
@Enfys Fitzgerald

Mar 23 Jan 2024 - 17:32

The smell of death is giving me life

Mon regard reste sévère et ma moue pleine de défi, alors que je résiste à rétorquer à la dragonne qu’elle est mal placée pour parler de trahison après son mensonge. La partie de moi qui se sait rassurée que je n’ai rien à craindre d’une attaque de Dizzalyr sur le mont Athos est étouffée par celle qui s’offusque d’avoir fait confiance à une Santo qui se révèle aussi trouble que les dragons l’ont toujours été. Si ces lézards tyranniques n’ont pas toutes les cartes en main, ils sont furieux, oubliant que je marche sur cette terre depuis bien plus longtemps qu’eux, que j’érigeais et dévastais des empires alors qu’ils n’étaient que des âmes coincées dans la roche.

Amaranta, notre dernière « collaboration », pour reprendre tes mots, fut agréable mais c’est surtout parce qu’elle nous était à toutes deux profitable. Je ne vois en revanche pas quel intérêt j’aurai à me mêler de tes querelles familiales.

La dragonne est une héritière, et je le pense sans aucun jugement. Elle porte en elle la puissance d’une ancienne famille gardienne mais l’a poussé à un extrême de domination sans pitié. Elle est ornée des atours de l’Italie et du Mexique, des ornements qui font d’elle un trésor convoité et sublime sur cette Terre : c’est elle qui en a fait une arme et un outil pour son propre plaisir. Que porte-t-elle de sa mère ? De ce que je sais de Cinder, elle a un sens des affaires égal à celui de sa fille mais je sais que mon Amaranta n’a pas l’habitude d’avoir des égales. Comment la dragonne veut-elle dominer sa mère, après avoir conquis tout le reste ? J’avoue être intriguée.

Qu’est-ce que ta mère vient faire dans toute cette histoire ? Qu’a-t-elle fait ?

Why women kill [Vipers II ]