- Ambrose AtkinsPNJ
- Personnage◊ :
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL
NOVROSE ▲ voyous
I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?
Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/ielMessages : 510Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dentsNombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébralRésidence : Phoenix ▲ avec Nova-BlueProfession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'ElishevaFaceclaim : Caleb Landry JonesPouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébralCrédits : gerard-menjoui (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)Disponibilité RP : 20/? (nova-blue, lilith, london, elisheva, isaac, rogus, azariah, jasper, perséphone, azur, alec, dakota, dumas, alicia, odalie, cass, erade, mission 14, dès)Multicomptes : Marisol VillalobosPoints : 1429Joueur•se
be quiet and drive (snow cocoon II & dumas II)
Ven 22 Sep 2023 - 0:51
⋆ This town don't feel mine I'm fast to get away, far I dressed you in her clothes Now drive me far away, away, away
TW : une grosse partie du post parle de deuil + mentionne une mort par overdose
J’écrase une dernière cigarette. C’était l’heure de partir.
Colton était mort. C’était il y a deux jours. Son corps s’était rendu, raide sur la table. A l’autopsie, je n’ai pas dis qu’il s’était débattu. C’était pas vraiment vrai. C’était pas réellement faux, non plus. Colton n’avait pas bougé.
Il m’avait regardé.
Colton avait les yeux bleus. Il y a deux jours, je les ai vu, pour la première fois. Ils brillaient. Deux putain de lapis lazuli prêtes à me lapider sur place. Deux lasers qui m’intimidaient de ne pas me rater. Deux menaces qui me juraient une vie d’enfer s’il survivait. Ce jour-là, j’ai vu que Colton avait les yeux bleus. Depuis, les miens me font peur. Il est vingt-trois heures. Je n’ai pas choisi minuit par commodité ; un peu par lassitude, aussi. Ce soir, je ne créais pas de drame, alors les choses n’ont pas à se passer à minuit. Ce soir, j’ai mis des lunettes de soleil. J’ai peur de croiser mes deux yeux bleus, immenses, fixés, cernés.
Colton avait les mêmes. Je suis terrifié, depuis.
Colton avait des problèmes d’addiction. Je les avais choisi. Il fumait, oui. Je fumais, oui. Nous fumions à nos pertes, à nos amours, à nos chagrins. Rarement à notre amitié. On le disait pas comme ça. On fumait à ses pizzas pas finies, avant de les manger, pour ne pas les finir et en garder au petit-dej. On fumait à nos victoires sur GTA en ligne. On était imbattables. Il y a deux jours, Colton prenait des anti-dépresseurs et des anxiolytiques. Je lui ai inventé. Il prenait plus qu’un peu de weed quotidienne. Il aurait festoyé un peu trop la veille. Il avait franchi, en bon citoyen, le seuil de sa salle d’injection habituelle.
Comme toutes les semaines, je lui injectais un peu de sérum. Ce n’était pas notre meilleur moment. Je lui avais dis que je préférais que ce soit moi plutôt que quelqu’un d’autre. Une autre personne lui aurait éclaté la veine volontiers. Je tapais sur son bras pour réveiller les vaisseaux sanguins pour éviter de trop le faire souffrir, comme d’habitude.
Colton était un traître, un triton.
Ambrose était un traître, un mort-vivant.
Nous étions des anomalies trop liées à mon goût. Mon propre malaise vis à vis de lui s’était glissé quelque part chez moi. Quelques injections, j’ai même imaginé mon bras à la place du sien. Le poison aurait continué à ronger mon système nerveux et digestif. J’aurai vomi, certainement. Enormément. Pourtant, mon corps le savait.
Je pouvais cracher mes boyaux que le poison resterait là, à jamais, quelque part coincé dans mon estomac, prêt à évoluer vers le cœur.
A partir de ce moment-là, Colton était une paire d’yeux bleus dans lesquelles je me voyais trop. Il serait un junkie qui n’a pas supporté le sérum. On avait peu de complaisance pour les morts par overdose. On avait honte de les pleurer. Au fond, ils l’ont bien cherché, qu’ils disent les autres. On se sent cons de les pleurer, cons de les regretter. Mes yeux m’étaient douloureux. Parfois, la nuit, j’ai l’impression d’avoir les cheveux plus courts parce qu’ils sont plaqués en arrière. Je me lève, je me regarde dans le miroir. Je le vois. J’ai moins de tatouage. C’est con, de nous confondre.
C’est con, parce qu’on doit pas tant se ressembler, finalement.
J’ai la nausée.
Ce soir, j’irai la voir et la retrouver. La Nouvelle-Orléans n’a que son nom aux lèvres. La grande Glori Fyme a disparu.
Je prends mon sac sur mon épaule. Cette vengeance, c’était la sienne. C’était celle de sa sœur, de sa famille, l’histoire d’une trahison croisée. Il aura été notre traître. Pour lui annoncer, fallait-il encore la retrouver. Une de ses collègues m’avait informé ; elle était enfermée par son père. J’avais soupiré.
J’ai pas la gueule à jouer les princes charmantes. C’est peut-être pour ça, que je n’ai pas attendu minuit. J’allais à pieds, sans carrosse de citrouille.
J’étais devenu un étrange être, marchant avec du poison jusqu’à la gorge, les poumons troués et l’estomac en vrac. Je fonctionnais grâce à une force inexplicable. J’appellerai ça la foi, le grand Miracle et une manifestation méritée.
D’aucuns diraient que c’était de la magie. Ce serait leur façon d’expliquer qu’un zombie hante les rues de la Nouvelle-Orléans. En attendant, Noël.le devait entendre la grande nouvelle. Ce serait notre secret, et j’espérais qu’elle aurait l’esprit plus apaisé de savoir que le traître de sa sœur ne traînait plus en ville.
Au fil de mes pas, j’hésite à pleurer, parfois.
J’utiliserai le vocal pour trouver d’autres personnes avec qui jouer à GTA. Colton devient une entité fragmentée à remplacer, au plus vite. Parfois, je me demande si j’ai tant simulé mes larmes quand il a fallu annoncer son overdose de sérum.
Le domaine est immense. Le château est surplombé d’une tour, où gronde une tempête de neige qui ne semble jamais décolérer. Noël.le. C’était bien son genre. Ma destination en vue, il me reste à trouver un moyen de passer. Faisant le tour de la demeure, mes réflexes de traqueur sont en éveil. Les redressements de comportement de Lilith et Isaac ont porté leurs fruits. Il y avait toujours un endroit d’évacuation un peu lointain, dans ces endroits-là, ou alors des sous-terrains où y planquer les bouteilles de vin.
C’était le genre à avoir une cave à vin.
Face à ce grand jardin clôturé, il devait y avoir un moyen. Forcément.
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- Noël.le DumasMEMBRE ◊ PACTE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : EvenMessages : 131Âge : 28Résidence : Washington, Adams MorganProfession : Drag QueenFaceclaim : Adore DelanoPouvoirs/capacités : Dragon.ne de Neige, de niveau 3Disponibilité RP : OuvertMulticomptes : Caïn StonegoldPoints : 557Joueur•se
Re: be quiet and drive (snow cocoon II & dumas II)
Dim 12 Nov 2023 - 15:24
Snow Cocoon II - be quiet and drive
"-Breath me back to life! I'm cold as ice.I've crystallized!" Scène obscure aux effets stroboscopiques pulsant aux rythmes de la batterie, de la guitare et de la basse. Malgré l'impression musicale que tout un groupe me transporte je suis seul.e à me produire, devant une foule sombre d'anonymes que je ne saurais distinguer. Je pourrais être n'importe où, au Hercule's Palace, dans un des bars de la Nouvelle Orléans ou bien dans le quartier d'Adams Apple à Washington. J'ai peut-être simplement oublié.e où j'étais. Ce n'est pas important, tandis que Glori Fyme peut continuer à se produire. "-The days are getting dark, weak bones, a tired heart, icicles raining down like tiny little daggers. Blowing my fire out, turn my faith into doubt. I'm giving in, come wake me up when this is over. My heartbeat drops, I close my eyes, I'm breathing slow, bypass my mind. My lips turn blue, I dream of fire...To keep me alive!" Malgré le tempo rapide de la chanson, j'effectue des mouvements lents, voir lascive, mais loin de la sensualité que j'ai l'habitude d'exacerber lors de mes prestations. A l'image de la chanson et des paroles, une partie de mon make-up donne l'impression que j'ai été.e gelé.e. Du givres sur les sourcils et dans la perruque blonde que je portes, un teint presque bleuté digne des corps ayant descendu dans les extrêmes thermiques... Pourtant, cela ne devrait pas autant m'affecter. Etrange, parce que j'ai froid. Vraiment. Et je n'ai jamais froid. "-Breathe me back to life! I'm cold as icе, I've crystallized. I wanna feel that I'm alive. I'm numb insidе! I've crystallized!"M'entendais-je et me sentais-je exprimer comme une supplique, mais personne ne réagissait alors que le givre recouvrait le sol sous chacun de mes pas. J'enchainais en tombant à genoux, bras contre le corps. "-Tired of sleeping away my life. Time to ignite the light.Come breathe me back to life, my pulse is running slow. Frozen the tears I've cried, I'm running out of time. Emptiness haunting me, everywhere I go. An icy chill runs down my spine. I'm watching my days passing by. I wanna move but I'm stuck on the ice, I shiver inside!" C'était comme si j'étais absente de mon propre corps, de ma propre présence. Je vois, je sens et j'entends ce que je fais, mais mon esprit ne suit pas. Comme si ce n'était pas... Le givre se change en glace qui perce d'un coup la scène de part et d'autres de mon corps agenouillés, je me sens emprisonné.e mais je refrain continue : "Breath me back to life! I'm cold as icе, I've crystallized. I wanna feel that I'm alive. I'm numb insidе! I've crystallized!" J'essaye de m'extirper mais de la glace perce, partout autour de moi, à chaque fois que je fais un mouvement, comme si sa volonté était de m'arrêter, de me restreindre à jamais. Pourtant je continue. "-I've crystallized!" Je ne sais pas pourquoi j'ai choisis cette chanson. Je ne me souviens même pas l'avoir déjà écouter. Dorénavant la glace ne se contente plus seulement de me bloquer, elle se prend dans mes membres, les engourdies. Elle m'emprise. "-I've crystallized!" La glace et le froid refuse de me quitter, refuse de me lacher... "-I'm cold as ice, I've crystallized." Je suis prise dans la glace, presque immobile, captif.ve. Je me sens ralentir et pourtant la chanson s'enchaine, je me sens engourdi.e. "-I'm freezing...I'm locked inside...I'm screaming...(I'm running out of) time...Come heat me up inside!" Autour de moi le monde semble comme se figeait alors que les accords de guitares montent et envahissent tout autour de mon corps glacée. Comme si la musique était la seule chose capable de pouvoir me faire encore vibré. Comme si c'était une façon de crier que je n'abandonnerai pas le combat. Je continuerai de lutter..."-I'm cold as ice, I've crystallized. I wanna feel that I'm alive! I'm numb inside. I've crystallized!... I've crystallized...I've crystallized...I'm cold as ice, crystallized!" Au terme de la chanson, ce n'est plus une métaphore, ce n'est plus une imagerie. Je suis prisonnière de la glace, incapable de me mouvoir ou même d'émettre le moindre son. Comme si d'une certaine manière, j'avais hurlé.e ma dernière supplique ... Je me sens m'endormir, le froid rend mes yeux si lourd ... Je suis incapable de m'en souvenir, pourtant ça m'est arrivé.e. Mon père m'a retrouvé.e. Clovis K. Dumas, le seule dragon incarnant à la fois le froid ainsi que l'effroi. C'est son châtiment que je subis présentement. Prisonnièr.e de la glace, sous ma forme de dragon.ne de neiges. Au sommet d'une tour en attendant qu'on vienne me sauver... Ou que je retienne une fois pour toute la leçon. Et que j'abdique... Dans cette tour, au sommet de la demeure Dumas que mon père contrôle de sa main de fer glacée, je suis en stase. J'ai disparu.e de ce monde. Enfin, je ne fais plus honte à ma famille par mon extravagance... Quel gachis. Je n'ai pas d'autres choix que de dormir. Inconsciemment, un nuage de neige persiste à vouloir signaler ma présence à une bonne âme courageuse. |
- Clovis K. DumasMEMBRE ◊ ORDRE DE CAÏN
- PersonnagePseudo / Pronoms : Vi / AnyMessages : 11Âge : 65 ansNombre de dés : 4Résidence : SeattleProfession : Patriarche draconiqueFaceclaim : Viggo MortensenPouvoirs/capacités : Transformation humaine, souffle de glace, aura geléeCrédits : ViDisponibilité RP : [1 / 2 ] DisponibleMulticomptes : Cass Le BrayPoints : 49Joueur•se
Re: be quiet and drive (snow cocoon II & dumas II)
Dim 3 Déc 2023 - 16:56
Tu as presque oublié dans quel état est ton enfant, dans la chambre au sommet de la tour. Tu n’y repenses que sporadiquement, jamais plus d’une seconde, jamais avec des remords.
Tu n’en es pas capable. Plus depuis longtemps.
Et puis cette situation, tu n’as pas eu d’autre choix que d’y arriver. Tu auras eu beau essayer de lui parler, de lui faire entendre raison, rien n’y a fait. Ta descendance ne sait plus sa place.
Tu n’as pas eu d’autre choix.
Et maintenant vous deux n’en avez pas d’autre qu’attendre. Combien de temps ? Tu ne sais pas. Peut-être monteras-tu dans la chambre d’ici un mois, ou deux, faire fondre une partie de la glace qui évite à ton enfant de faire des bêtises. Tu n’enlèveras pas tout, bien entendu. juste de quoi discuter, savoir si le respect qui t’es dû aura fait son chemin dans son esprit. Si la réponse est positive, tu libèreras bien sûr la chair de ta chair. Tu pourras lui demander de t’accompagner à des réunions, peut-être. Lui faire rencontrer des jeunes filles de bonne famille. Reprendre le cours de votre vie de famille qui n’aurait jamais dû être aussi dérangée.
Et si la réponse est négative ?
Tu as tout ton temps. Tu n’es pas à une, deux, dix années près. Tu sais que tu finiras par arriver à faire entendre raison à cette descendance si rebelle.
Mais ce soir, son nom ne te vient pas à l’esprit. Ce soir tu es assis à ton bureau, occupé à consulter des documents humains dont les formulations alambiquées et les fourberies t’agacent. Tu ne te fais violence pour les lire que parce que tu devras les signer avant le matin et qu’ils t’apporteront, en échange de ton temps, d’argent dont tu n’as que faire et de l’encre de ton stylo, une partie de ce que tu estimes être le territoire ancestral des Dumas.
C’est absurde, de devoir se plier aux lois des humains pour posséder à leurs yeux ce qui t’appartient déjà. Si tu avais été seul, tu n’aurais jamais fait les démarches pour acheter ces terrains, mais ta femme t’a convaincu en te faisant miroiter la possibilité de chasser ceux qui vivent sur vos terres sans avoir à les manger.
Pour elle, tu daignes être poli.
Tu acceptes un peu de paperasse.
Pour elle, pour personne d’autre.
Dans le jardin en bas, tu entends l’un des chiens des préposés à la sécurité aboyer. Tu l’ignores. Son maître saura bien faire son travail, aller voir ce qui se trame. Tu as confiance en ces jeunes dragons que tu emploies, ces enfants de petites familles aux crocs longs, prêts à te donner leur temps en échange de tes bienveillances. Ils ne t’ont jamais déçu.
Le calme va retomber sur la maison très vite, tu le sais. Cette nuit sera tranquille. Tu le sens.
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