- Borée VillacotaMEMBRE ◊ GOUVERNEMENT
- Personnage◊ :
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Pseudo / Pronoms : Valhdia / elleMessages : 328Âge : 32 ANS (01/01/1990) ❁ elle pensait pas vivre aussi vieilleNombre de dés : 3 dés + 1 dé pile/faceRésidence : SEATTLE ❁ par nostalgie du bonheur perduProfession : MAJOR O-4 dans l'armée américaine ❁ JUSTICIERE la nuit dans les rues, sous le pseudonyme de VIRAGOFaceclaim : Mary Elizabeth WinsteadPouvoirs/capacités : ZOUWU métamorphe et empathe ❁ pouvoirs usés par les larcins, GLITCHS quand elle tente de les utiliser ❁ formes favorites : lynx & caméléonCrédits : ethereal (ava)Disponibilité RP : Arcadia, Azariah, Azur, Joah, Joran, Rhea, Viktoria, Zephyr, toi ?Multicomptes : Odalie & Caliban & Sol & Orpheus & Hecate & Aurore & Nova-Blue & Llyr & JasperPoints : 267Joueur•se
inside ❁ virabosa iii
Mer 15 Nov 2023 - 18:14
inside
virago & arcadia iii
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Sinking down into depths of no where I am undone. Clasping tight onto memories I know they'll be overrun. We must live with balance but balance is blind : vengeance is a riptide.
TW : giga stalking, ce n'est pas hot les enfants, ne faites pas ça chez vous
Il n’y a pas un grain de poussière.
Une part de toi trouve ça très impressionnant. Peut-être est-elle allergique à la poussière, ou une quelconque autre situation médicale qui justifierai un ménage intensif au point de ne pas laisser la moindre trace. L’autre partie de toi ne peut s’empêcher de ressentir un angoisse sourde.
Cet appartement n’est pas habité, ce n’est pas possible. Il ressemble à une maison témoin, avec ses coupelles toutes pareilles, ses livres rangés par ordre de parution et ses tupperwares assortis. Tu t’attends presque, au détour d’une porte ouverte, à sortir complètement du cadre et découvrir que, tout ce temps, tu étais dans un magazine de meubles. Un instant, tu envisages la possibilité que, peut-être, tu aies pu te tromper ou bien qu’elle t’ait damé le pion. Qu’elle ait dressé ce décor tout spécialement pour te confondre, t’obliger à te dévoiler.
Pourtant, il ne semblerait pas.
Tout dans l’appartement est immobile. Une faible lumière filtre à travers les voilages du salon, inondant la pièce d’une clarté lunaire frissonnante. En entrant dans l’appartement, tu as légèrement bougé la table basse et, au milieu de cette étonnante perfection, sa dissymétrie te saute au visage.
D’une main lasse, tu as effleuré tout ce qu’il y avait à effleurer, humé le parfum de lessive qui s’est déposé sur le canapé, épousé de ta main restée libre les cordes de son violoncelle. Dans ton poing droit, un boomerang dégainé attend, au moindre mouvement suspect, de filer dans une direction et clouer l’impudence au mur. Mais rien ne se passe.
Arcadia est une coquille vide.
Aucune personnalité n’habite ces lieux. Les boites de conserve, sur les étagères, sont rangées par date de péremption, toutes ressortissantes de la même marque, sans doute savamment étudiée pour son rapport qualité-prix. Les stylos sont organisés par couleur dans un pot à crayons en métal premier prix et impersonnel.
Pas de photos, pas de post-its qui traînent, pas de vaisselle à faire dans l’évier.
Cet endroit ne t’apprend rien de plus sur Arcadia que ce que tu savais déjà : que sa vie est peu palpitante, voire même ennuyeuse à crever. Qu’elle essaie de trouver autour d’elle un ordre qui n’existe pas pour tenter de se persuader qu’il y a une logique dans ce monde. Qu’elle est brillante, parfaite, polissée jusqu’à l’extrême. Aucune aspérité ne vient déformer sa surface, aucun pli dans son existence comme sur les draps bien alignés que tu as trouvés dans le dressing.
Rien, à part toi.
Tu caresses la poignée de la dernière pièce de l’appartement, tendant ton ouïe surdéveloppée pour t’assurer qu’aucune âme humaine n’est réveillée à cette heure-ci. Il serait absolument, parfaitement, hautement déraisonnable d’ouvrir cette pièce pour voir ce qu’il y a à l’intérieur. Tu le sais, tu en es certaine. Mais une curiosité malsaine te pousse à ouvrir le battant.
Tu y cèdes et fais quelques pas, le temps que tes yeux nyctalopes parviennent à discerner leur décor. Pas beaucoup plus de personnalité dans cette pièce, où la seule chose qui trouble l’ordre est la silhouette assoupie glissée sous les draps beiges et gris.
Arcadia Barbosa dort, le visage calme tourné vers l’entrée de la pièce. A pas de louve, tu te rapproches jusqu’à voir une mèche de ses cheveux bouger à chaque respiration. L’envie est forte de s’en emparer, de cette mèche, de venir la glisser derrière son oreille pour qu’elle ne la chatouille plus. Plus grande encore est l’envie d’abandonner tes gants, enfin, et de caresser cette peau qui hante parfois tes songes de pluie -à moins que ce ne soit tes cauchemars. Sur sa table de chevet, une petite bague que tu ne peux t’empêcher de subtiliser pour la mettre dans ta poche.
C’est trop dangereux de rester ici. C’est trop proche, Borée, ça suffit.
Par un effort surhumain de volonté, alors que tu serais bien restée les yeux rivés sur son visage à la contempler en silence, tu t’arraches à cette pièce, refermant la porte derrière toi.
Un long soupir quitte ta poitrine.
Le pas lourd, tu retournes dans la cuisine, à demi-ouverte sur le salon au moyen d’un comptoir à l’américaine. De ton pouce ganté, tu dessines la courbe de la bague désormais glissée dans ton costume de justicière parfaite. A la quête d’une canette de quoi que ce soit qui t’aide à te désaltérer avant de reprendre la route, tu finis par rouvrir le frigo et inspecter son contenu.
Évidemment, aucun soda. Alors que tu vas pour refermer le battant dans un soupir, tu entends dans l’angle mort qu’il te donne un bruit que tu connais par cœur. A lui seul, il suffit à te faire sourire et pourtant te glacer les sangs. Ce son, tu le connais trop bien.
Celui d’un revolver qu’on arme.
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Re: inside ❁ virabosa iii
Sam 18 Nov 2023 - 23:20
Inside
I am undone
Courir
Elle n’a pas le choix, elle doit partir, elle doit aller plus vite que la créature qui la pourchasse. La créature ? Les. Ils sont une dizaine, affamés, tapis dans l’ombre, remuant la terre sous leurs foulées bruyantes. Elle ne les a même pas vus ; pas besoin, pour savoir que l’urgence est là, que si elle souhaite survivre, elle doit courir.
Courir, jusqu’à trouver un placard.
Jusqu’à s’y cacher, avant qu’ils ne la voient. Jeter un regard à travers le trou créé dans le bois âgé. Voir l’une des créatures. La forme dans sa bouche ; une jeune fille, blonde, la peau hâlée, les yeux invisibles sous ses longs cheveux. Elle n’a pas besoin de ressemble à Perséphone pour qu’Arcadia sache que c’est elle, qui est représentée. Déchiquetée.
Puis les créatures partent. La laissent seule, avec cette vision d’horreur. Jusqu’à ce qu’un bruit, un gond de porte grinçant, n’attire son attention.
Soudainement, elle est dans sa chambre à nouveau. À moitié relevée dans son lit, pas vraiment dérangée par ce qu’elle vient de vivre. Les cauchemars sont monnaie courante, maintenant. Ils ont arrêté de la réveiller en sursaut il y a trop longtemps pour qu’elle puisse encore y faire vraiment attention ; dans quelques minutes, elle se rendormira, les images offertes par son cerveau auront disparu et il n’en restera plus qu’une sensation désagréable nichée au fond de son cœur, presque inexplicable, qui l’accompagnera pour la matinée.
La matinée ?
Le soleil n’est pas encore sur le point de se lever, il fait encore trop nuit. Le lampadaire, en face bas de sa fenêtre, est encore allumé. Elle sait qu’il ne s’éteint qu’à six heures du matin, tous les jours, peu importe où se trouve le soleil à ce moment-là.
C’est inhabituel, pour elle, de se réveiller au milieu de la nuit. Elle se rappelle du grincement qu’elle croyait provenir de son rêve, puis fronce les sourcils. La lumière est fine, mais elle est là. Elle provient de son salon, sans être celle d’une ampoule qu’elle aurait oublié d’éteindre. Elle n’oublie pas, de toutes manières.
C’est alors qu’elle comprend. Le revolver est sous son oreiller ; il ne lui faut qu’un mouvement pour le récupérer tout en se levant, ses pieds habitués glissant sur le parquet sans le laisser émettre le moindre son. Jin a le sommeil léger, habituellement. Elle a dû apprendre à se lever sans le réveiller, lorsqu’il dort chez elle. Aujourd’hui, elle le remercie silencieusement de lui avoir donné cette habitude.
Quelques secondes plus tard, elle se trouve à nouveau dans son salon. Devant sa cuisine, à quelques pas du frigo dont un intrus a ouvert la porte. Le revolver s’enclenche sous la pression de son pouce, et sa deuxième main vient soutenir la première pour lui assurer une visée parfaite. À cette distance, non seulement elle ne ratera pas son coup, mais elle tirera avant que le cambrioleur ne puisse l’attaquer. Elle s’attend à tout, à vrai dire ; même à recevoir le tupperware de tahini qu’elle comptait apporter au travail aujourd’hui, jeté dans un élan de peur venant d’un intrus qui ne savait pas à quoi s’attendre avant de cambrioler la maison d’une agente du FBI.
«
Robotique mais douce, perçant tout juste le silence de la nuit, la voix d’Arcadia récite son texte sans sourciller ni montrer la moindre peur. Elle a tous les avantages, ici. Elle pourrait même disposer de son pouvoir comme bon lui semble et éviter la punition de ses supérieurs, du moment qu’elle le justifie correctement. Ce sera au criminel, d’en subir les conséquences.
Pourtant, lorsqu’elle aperçoit un morceau du costume de l’intruse, derrière la porte du frigo, quelque chose change. Son corps se tend légèrement, ses mains raffermissent leur prise autour du revolver, sa respiration devient légèrement plus difficile.
Elle n’a pas besoin d’attendre de la voir entièrement pour le savoir, le souvenir de sa tenue, de sa manière d’être, tout est ancré dans la mémoire d’Arcadia sans la moindre chance d’en sortir. Elle sait, sans le moindre doute, que c’est elle qui fouille actuellement dans son frigo. Alors, d’une voix plus intriguée, moins froide, elle continue.
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Pseudo / Pronoms : Valhdia / elleMessages : 328Âge : 32 ANS (01/01/1990) ❁ elle pensait pas vivre aussi vieilleNombre de dés : 3 dés + 1 dé pile/faceRésidence : SEATTLE ❁ par nostalgie du bonheur perduProfession : MAJOR O-4 dans l'armée américaine ❁ JUSTICIERE la nuit dans les rues, sous le pseudonyme de VIRAGOFaceclaim : Mary Elizabeth WinsteadPouvoirs/capacités : ZOUWU métamorphe et empathe ❁ pouvoirs usés par les larcins, GLITCHS quand elle tente de les utiliser ❁ formes favorites : lynx & caméléonCrédits : ethereal (ava)Disponibilité RP : Arcadia, Azariah, Azur, Joah, Joran, Rhea, Viktoria, Zephyr, toi ?Multicomptes : Odalie & Caliban & Sol & Orpheus & Hecate & Aurore & Nova-Blue & Llyr & JasperPoints : 267Joueur•se
Re: inside ❁ virabosa iii
Jeu 30 Nov 2023 - 17:24
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virago & arcadia iii
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Sinking down into depths of no where I am undone. Clasping tight onto memories I know they'll be overrun. We must live with balance but balance is blind : vengeance is a riptide.
La tirade est déclamée mécaniquement, sans aucun état d’âme. Seulement du professionnalisme, la certitude profonde de celle qui pense être sur son terrain. Pour un peu tu l’applaudirais : elle est bien formée, Arcadia, bien formatée à ce qu’on ne lui marche pas sur les pieds. Du genre à mener des interrogatoires tranquillement, avec ce regard magnanime de c’est moi qui pose les questions. Une jolie petite marionnette à la solde des puissants ; tout à parier que son patron est content d’elle, qu’il lui a déjà fait des avances et, comme elle lui a refusé, il se masturbe encore en pensant à elle.
Un rouage infiniment précieux dans un système qui ne fonctionne plus.
Même pas besoin de la voir pour sentir l’inflexion dans sa voix, le relâchement dans sa posture ;
La seule source de lumière s’éteint, et ne reste que cette clarté blafarde envoyée par les rayons de lune. Ses prunelles accrochent quelque brillance nocturne, te permettant de la fixer comme elle te dévisage elle-même. Disparue, la conviction d’être celle qui a l’avantage ; sur les terres du Péloponnèse, le vent est en train de tourner.
Le boomerang dans ton poing serré, tu laisses traîner le silence quelques secondes, juste le temps de détailler sa tenue. T-shirt trop grand, minuscule short de pyjama … pas d’armure, cette fois, pas de parapluie. Uniquement ce qu’il y a de plus brut chez la gorgone, et ces jambes interminables sur lesquelles tes yeux viennent glisser. Tu relèves la tête pour la toiser, le plus naturellement du monde.
«
Comme si vous n’étiez pas toutes les deux armées. Comme si tu n’étais pas dans sa cuisine, au beau milieu de la nuit, sans raison aucune. Comme si l’électricité ne crépitait pas entre vos deux myocardes usés.
La semi-pénombre rend ta voix plus grave, plus profonde. Tu tâches de contrôler ton rythme cardiaque pour apparaître à l’aise, sûre de toi, quand tu ne ressens rien de tout ça. C’est fou ce qu’un petit masque de rien du tout change les relations entre les gens ; il y a à peine quelques semaines, elle a fui votre discussion, ennuyée à mort par Borée et ses vaines considérations.
Désormais, c’est à peine si elle ne tremble pas, à pointer sur ta tête une arme qu’elle ne veut pas utiliser. Tu as volé son assurance à grand coup d’anonymité.
«
Lentement, avec d’infinies précautions, tu tires l’une des chaises autour de la table pour t’y asseoir sans la brusquer. Tu déposes ton boomerang et pianote des doigts sur la table, comme pour l’inciter à te rejoindre avec ses yeux de biche apeurée. Elle voit certainement moins bien que toi dans le noir ; garde ça à ton avantage.
«
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Re: inside ❁ virabosa iii
Sam 2 Déc 2023 - 22:38
Inside
I am undone
L’arme ne lâche pas Virago, attachée à elle par un fil invisible comme si la mire du revolver était un mur suffisant entre elle et Arcadia pour que celle-ci soit encore maîtresse de la situation. Elles sont dans sa maison, sur son territoire. Elle en connait chaque centimètre par cœur, pour les avoir rangés elle-même. Elle sait où se trouve chaque meuble, chaque bibelot, chaque ustensile.
Virago tire une chaise pour s’assoir dessus, et l’ordre établi s’étale au sol avec fracas.
Peu importe, que ce terrain appartienne à Arcadia. C’est Virago qui a choisi l’heure et le lieu de cette rencontre, comme de la dernière, et cette simple décision la met en position de supériorité face à une agente sans la moindre défense, incapable de trouver la moindre raison valable d'appuyer sur cette gâchette. Incapable de faire de la justicière la plus belle statue qu’elle ait jamais créé.
Pour de longues secondes, Arcadia ne bouge pas. Sculptée dans le marbre, son expression reste la même alors qu’elle ne sait pas comment se comporter, dans une telle situation.
Lorsque l’on fait face à une situation imprévue, le plus important est toujours de trouver ce qui peut la faire tourner à son avantage. Si elle récupère le moindre indice, ses supérieurs en seront heureux. Si elle le garde pour elle, elle aura fait un pas de plus dans la direction de la justicière. Elle sera infiniment plus proche de comprendre ce qui la rend si spéciale, à laisser un sillon cramoisi dans un monde où les couleurs ont cessé d’exister depuis si longtemps.
«
Il n’est pas rare que l’alcool accompagne ses soirées ; jamais ses nuits. Un verre de blanc lors du repas du dimanche, le seul pour lequel elle s’accorde plus de vingt-cinq minutes. Un verre de rosé lorsqu’elle est seule et cherche à étouffer son esprit pour une soirée de repos. Un verre de rouge lorsqu’elle est accompagné ou qu’elle réfléchit à l’une de ses enquêtes.
Plus que jamais, le rouge trouve sa place dans cette discussion.
Comme si elle ne se sentait pas à découvert dans sa tenue, comme si elle pouvait offrir la moindre forme de confiance à Virago, elle lui tourne le dos en gardant son arme à la main pour ouvrir l’un des placards derrière elle. Parfaitement rangées, les bouteilles se présentent à elle et elle tire la dernière d’une ligne pour la déposer sur la table. Très vite, deux verres la rejoignent. Moins vite, Arcadia s’assoit en laissant à Virago le plaisir d’ouvrir la bouteille et de les servir. Son arme ne quitte pas sa main, prête à se relever au moindre signe d’agression.
Elle sait pourtant que ça n’arrivera pas. Son regard est rivé sur la justicière et rien dans son comportement ne trahit le moindre signe d’agression. Pas la manière dont fonctionnaient ses muscles lorsqu’elle a tiré sur le bouchon de la bouteille. Pas le regard cerclé de noir qui lui donne des airs de prédatrice patiente plus qu’affamée. Une table les sépare mais Arcadia a l’impression de n’avoir jamais été aussi proche d’elle.
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Re: inside ❁ virabosa iii
Lun 25 Déc 2023 - 23:35
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virago & arcadia iii
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Pour un peu, on entendrait presque les rouages de l’âme d’Arcadia s’activer derrière ses prunelles. Robot désemparé, elle recherche le bon programme, celui qu’il faudrait appliquer dans cette situation nouvelle dont elle n’embrasse pas les enjeux. Tu n’es qu’une criminelle de bas étage, de celles qu’elle devrait attraper et mettre sous des verrous d’acier ; alors, qu’est-ce qu’elle fabrique ?
Tu sais pertinemment que vous vous posez toutes les deux la question, ça vous rapproche peut-être même plus que ces deux verres à pied qu’elle dépose sur la table. Elle devrait être terrifiée, au moins méfiante, à l’idée de te confier un tire-bouchon dans sa cuisine. Tu pourrais le plaquer contre sa gorge, l’acculer contre le frigo, à lui faire répéter en boucle ton nom jusqu’à ce que son accent prenne le dessus et que le r de Virago devienne la plus charmante consonne qu’il t’ait été donné d’entendre. Tu pourrais le planter ailleurs, quelque part, là où ça ferait mal, là où une traînée écarlate de dessinerait en le retirant.
Mais Arcadia n’est pas inquiète, et tu ne l’es pas beaucoup plus qu’elle.
Le seul carmin dans la cuisine provient de la robe du vin rouge que tu verses dans vos deux verres avant de lui tendre le sien. Tu cherches son regard en trinquant, une nouvelle petite bravade pour lui rappeler qu’elle est gorgone mais qu’elle ne se sert même pas de ça. Un nouveau petit risque, aussi, quand tu sens ton rythme cardiaque s’accélérer un peu trop fort ; l’affolement fait venir les glitchs, et elle en sait un petit peu trop pour que tu puisses laisser filer l’information que tu es une zouwu.
Le nez enfoui dans les arômes capiteux, tu écoutes les questionnements avec un sourire de guingois.
«
Le ton éclate contre le verre de la table comme un claquement inarrêtable. Aurais-tu été une sirène qu’elle n’aurait pas eu d’autre choix, songes-tu en reposant ton verre sur le dessous en gomme devant toi. La robe du vin s’étale en bouche, tapisse ton œsophage entier comme pour créer un joli tapis qui accueillera tes belles paroles.
La voix radoucie, tu reprends.
«
Une lame acérée qui se fiche exactement entre ses côtes : tu sais compter, tu sais viser, tu sais parfaitement tirer. Arcadia est intelligente. Brillante, même. Elle s’est engoncée dans une vie où un corset bien trop serrer l’asphyxie à tout petit feu. Ce que tes couteaux cherchent à faire, ce n’est pas d’érafler sa chair mais plutôt couper les lacets qui la retiennent de respirer.
«
Le verre rejoint à nouveau tes lèvres. Tu le fais tourner quelques secondes, tes yeux harponnés dans les siens.
«
Laquelle de vous deux est la plus étrange, entre celle qui lutte toutes les nuits et celle qui se laisse toujours porter jusqu’à croiser la route de l’autre ?
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