- Gabrielle NelsonMEMBRE ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :Pseudo / Pronoms : TitusMessages : 82Âge : Entre 30 et 4 milliards d'annéesNom rebelle : BingenNombre de dés : 5Résidence : Nouvelle Orléans, Vieux Carré (en fuite)Profession : Psychologue clandestine, hacktivist résistanteFaceclaim : Emma StonePouvoirs/capacités : Destruction et guérisonCrédits : avatar : Dreamzz, signature template : Ross, aes : ValhDisponibilité RP : Oui !Multicomptes : Dakota / Viktoria / Azur / Enfys / DelilahPoints : 336Joueur•se
We'll be looking for sunlights or the headlights till our wide eyes burn blind / Orielle II
Lun 12 Fév 2024 - 19:07
Content warning : des critiques violentes et injustes (non) envers Inception de Christopher Nolan
La théorie n’a pas eu l’air de convaincre tes amies, mais tu l’appliques néanmoins. Le meilleur date pour la Saint-Valentin, c’est de montrer à son mec un très mauvais film. C’est pour ça que tu passes ce mercredi soir, l’un des rares moments que tu t’octroies loin de tes DM, projets de groupe ou repas obligatoires avec tes papas, à soutenir une Marion Cotillard qui ne peut porter le film à elle seule. Tant pis, les scènes aussi redondantes que la musique te donnent plus d’une occasion de simplement regarder ton Orpheus. Tu ne risques pas de retourner en enfer en le regardant, tu rigolerais presque en disant qu’il est à l’écran mais ce serait peut-être un peu exagéré quand même.
Bon, ça pourrait être pire, ça aurait pu être un biopic…
Tu t’étires alors que les crédits défilent, douce délivrance. La bouche pleine de pop-corn salé, tu vérifies rapidement tes messages en attendant une blague d’Orphy. Rien, mais rien d’inquiétant non plus tu te dis. Tu continues donc.
La tradition après ce film, c’est de débattre pendant mille ans de si il rêvait ou pas, alors que, bon, la réponse est assez évidente… Du coup si tu préfères je peux juste aller faire réchauffer des lasagnes.
Ton papa avait la gentillesse de te laisser de quoi nourrir cinq bataillons de soldats cosaques dans ton congélateur et ça tombait bien car tu n’avais pas la moindre seconde pour faire ne serait-ce que des pâtes carbonara. Et tu ne penses pas que ton doux brun avait fait à manger aujourd'hui. En fait, tu n’avais pas la moindre idée de ce qu’avait fait Orphy aujourd'hui. Voilà qui était sans doute plus intéressant que le jeu discutable de Leonardo di Caprio. C’est en pensant ça que tu remarques enfin qu’il n’a pas dit un mot depuis la première heure du film.
Babe, ça va ?
La théorie n’a pas eu l’air de convaincre tes amies, mais tu l’appliques néanmoins. Le meilleur date pour la Saint-Valentin, c’est de montrer à son mec un très mauvais film. C’est pour ça que tu passes ce mercredi soir, l’un des rares moments que tu t’octroies loin de tes DM, projets de groupe ou repas obligatoires avec tes papas, à soutenir une Marion Cotillard qui ne peut porter le film à elle seule. Tant pis, les scènes aussi redondantes que la musique te donnent plus d’une occasion de simplement regarder ton Orpheus. Tu ne risques pas de retourner en enfer en le regardant, tu rigolerais presque en disant qu’il est à l’écran mais ce serait peut-être un peu exagéré quand même.
Tu t’étires alors que les crédits défilent, douce délivrance. La bouche pleine de pop-corn salé, tu vérifies rapidement tes messages en attendant une blague d’Orphy. Rien, mais rien d’inquiétant non plus tu te dis. Tu continues donc.
Ton papa avait la gentillesse de te laisser de quoi nourrir cinq bataillons de soldats cosaques dans ton congélateur et ça tombait bien car tu n’avais pas la moindre seconde pour faire ne serait-ce que des pâtes carbonara. Et tu ne penses pas que ton doux brun avait fait à manger aujourd'hui. En fait, tu n’avais pas la moindre idée de ce qu’avait fait Orphy aujourd'hui. Voilà qui était sans doute plus intéressant que le jeu discutable de Leonardo di Caprio. C’est en pensant ça que tu remarques enfin qu’il n’a pas dit un mot depuis la première heure du film.
@Orpheus D. Astraea
- Orpheus D. AstraeaMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
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Pseudo / Pronoms : Valhdia / elleMessages : 190Âge : 31 ANS (01/02/1990) ♫ trop longtemps passés à dormirNombre de dés : 1Résidence : NOUVELLE ORLEANS ♫ dans l'appart de ses adelphesProfession : aucuneFaceclaim : David CastanedaPouvoirs/capacités : GUITARISTE virtuose, des mélodies au bout des doigts pour oublier qu'il n'a rien d'autreCrédits : nenes (ava)Disponibilité RP : Alaric, Artemis, Gabrielle, Isis, toi ?Multicomptes : Odalie & Caliban & Sol & Hecate & Aurore & Nova-Blue & Llyr & BoréePoints : 600Joueur•se
Re: We'll be looking for sunlights or the headlights till our wide eyes burn blind / Orielle II
Ven 26 Avr 2024 - 22:49
until our wide eyes burn blind
orpheus & gabrielle ii
♫
Could you imagine the taste of your lips if we never tried to kiss on the drive to Queens? 'Cause I imagine the weight of your ribs if you lied between my hips in the backseat. I imagine the tears in your eyes the very first night I'll sleep without you - and when it happens I'll be miles away.
Le générique s’étale sur l’écran comme une sentence irrévocable. Tandis que les yeux d’Orpheus lisent sans les voir des noms d’acteurs qu’il aura déjà oublié dans une heure, il reste coi. Une musique lancinante l’incite à cligner des yeux, tenter de s’ancrer dans un présent qui n’est guère coopératif.
Qu’est-ce qu’il fout là, déjà ? Il peine à s’en souvenir, Orphy. Il a l’impression de s’être fait passer le cerveau dans une essoreuse à salade – mal au front à force de froncer les sourcils pour y comprendre quelque chose. Tout à son acharnement pour ne pas paraître complètement idiot, il en a oublié comment sourire, comment charmer, comment être un humain standard.
«La tradition après ce film, c’est de débattre pendant mille ans de si il rêvait ou pas, alors que, bon, la réponse est assez évidente… Du coup si tu préfères je peux juste aller faire réchauffer des lasagnes. » Ouais, évidente, ouais. C’est exactement le mot qu’il cherchait après s’être fait doucher les synapses et frotter le cerveau au papier de verre. Dans un autre univers, celui où il serait moins une bonne poire, il pourrait presque s’insurger que les questions existentielles d’un très grand réalisateur soient balayées d’un revers de main par la fille avec qui il sort. Hélas, on est pas dans cet univers-là ; tout ce qu’il lui reste à Orpheus, c’est de faire semblant d’être brillant alors que, tout ce dont il se rend compte, c’est que ce n’est clairement pas lui le pingouin qui glisse le plus loin.
Ce serait pas un constat si grave que ça, en soi, s’il n’y avait pas Gabrielle. Parce que Gabrielle est brillante – c’est pas juste lui qui le dit, c’est tout le monde. Gabrielle, elle parle que quand elle a des choses à dire, et quand elle les dit c’est quasiment toujours vrai. Gabrielle, elle gère en cours, elle gère à la maison, elle gère dans l’univers entier : une élève studieuse, une fille aimante et une copine presque parfaite. Gabrielle, elle mérite mieux qu’un trope pourri de romcom Netflix où la bonne élève sort avec le bad boy. Elle mérite d’être avec quelqu’un qui puisse débattre pendant des heures de pourquoi les films sont bien ou pas bien, de pourquoi on a obtenu ce genre de résultats au TD de chimie et des étoiles et de la mer et des interprétations de Shakespeare.
Elle mérite mieux qu’un cliché, une wannabe rockstar pas capable de se détacher de ses adelphes parce qu’il y a que dans ces yeux-là qu’il lit assez d’admiration.
«Babe, ça va ? »
Ces trois mots, il lui a adressé les mêmes il y a quinze jours, alors qu’ils fêtaient son anniversaire et que tout dans cette soirée folle était l’opposé de Gabrielle. Au milieu de Faolan qui s’était encore retrouvé torse nu et d’Arte qui défiait tout le monde de la battre à tous les jeux de l’univers, la rousse s’est retrouvée paumée. Maintenant, c’est son tour.
Sauf que lui, il se perd tout seul.
Malgré tout, parce qu’il est bonne pâte, il plaque un sourire de façade sur sa grande gueule de vingtenaire et passe son bras autour des épaules de Gabrielle. D’un baiser sur sa tempe, il renchérit, le cœur serré.
«Bien sûr, pourquoi ça n’irait pas ? » Espèce de gigantesque mythomane. « T’as raison, pfouuuu, les gens en font des caisses sur ce film mais vraiment ça vaut pas le détour, alala. »
Crétin : il était largué à la seconde où DiCaprio s’est retrouvé la gueule sur du sable. La deuxième fois, pas la première. Quoique. Son flegme habituel finit par reprendre le dessus et il lance un sourire charmeur.
«T’as parlé de lasagnes ? »
Qu’est-ce qu’il fout là, déjà ? Il peine à s’en souvenir, Orphy. Il a l’impression de s’être fait passer le cerveau dans une essoreuse à salade – mal au front à force de froncer les sourcils pour y comprendre quelque chose. Tout à son acharnement pour ne pas paraître complètement idiot, il en a oublié comment sourire, comment charmer, comment être un humain standard.
«
Ce serait pas un constat si grave que ça, en soi, s’il n’y avait pas Gabrielle. Parce que Gabrielle est brillante – c’est pas juste lui qui le dit, c’est tout le monde. Gabrielle, elle parle que quand elle a des choses à dire, et quand elle les dit c’est quasiment toujours vrai. Gabrielle, elle gère en cours, elle gère à la maison, elle gère dans l’univers entier : une élève studieuse, une fille aimante et une copine presque parfaite. Gabrielle, elle mérite mieux qu’un trope pourri de romcom Netflix où la bonne élève sort avec le bad boy. Elle mérite d’être avec quelqu’un qui puisse débattre pendant des heures de pourquoi les films sont bien ou pas bien, de pourquoi on a obtenu ce genre de résultats au TD de chimie et des étoiles et de la mer et des interprétations de Shakespeare.
Elle mérite mieux qu’un cliché, une wannabe rockstar pas capable de se détacher de ses adelphes parce qu’il y a que dans ces yeux-là qu’il lit assez d’admiration.
«
Ces trois mots, il lui a adressé les mêmes il y a quinze jours, alors qu’ils fêtaient son anniversaire et que tout dans cette soirée folle était l’opposé de Gabrielle. Au milieu de Faolan qui s’était encore retrouvé torse nu et d’Arte qui défiait tout le monde de la battre à tous les jeux de l’univers, la rousse s’est retrouvée paumée. Maintenant, c’est son tour.
Sauf que lui, il se perd tout seul.
Malgré tout, parce qu’il est bonne pâte, il plaque un sourire de façade sur sa grande gueule de vingtenaire et passe son bras autour des épaules de Gabrielle. D’un baiser sur sa tempe, il renchérit, le cœur serré.
«
Crétin : il était largué à la seconde où DiCaprio s’est retrouvé la gueule sur du sable. La deuxième fois, pas la première. Quoique. Son flegme habituel finit par reprendre le dessus et il lance un sourire charmeur.
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that's all. the rest is confetti.
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