- Viktoria KonstantinovaMEMBRE ◊ ORDRE DE CAÏN
- Personnage◊ :Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 118Âge : 31Nombre de dés : 2 dés en hypnose et en contrôle sensoriel, 1 en contrôle sonoreRésidence : Washington / EdgewoodProfession : Générale de la garde royale de NydarosFaceclaim : Brie LarsonPouvoirs/capacités : Compétences martiales, hypnose, contrôle sensoriel et base de contrôle sonoreCrédits : avatar Lady EilieDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Azur / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 300Joueur•se
Unlikely alliance / Vidalie AU
Jeu 21 Mar 2024 - 11:04
Il est vrai que la vue d'une altière princesse de Nydaros accompagnée par six gardes tritons aux airs martiaux, la présence du diadème de seule héritière légitime sur mes cheveux dorés et la froideur ferme de mes yeux sont déjà des arguments puissants. Mais vu ce que je m'apprête à demander à la sirène, je n'insiste pas tout de suite sur l'absence de choix qu'elle a. Et, de toute façon, je ne m'attarde pas en fausse politesse. Ce n'est pas comme ça que les Kerrias ont acquis le trône. Droite dans ses yeux et vers l'objectif.
Je ne sais pas ce que ça veut dire que je n'ai qu'à battre des cils deux fois pour écarter de mon cerveau toute interrogation sur le destin funeste des Asherah, des princesses et princes avec qui j'avais passé mon enfance. Tout s'écarte face à deux certitudes : les Van Seabrook méritaient l'ire sans pitié de Veronika et je ferai bien de couvrir mes arrières si je ne veux pas que ce courroux m'atteigne également. Et, pour cela, j'ai besoin d'Odalie.
Pour la première fois de notre échange, à mon profond désarroi, je laisse paraître une gêne, un dégoût et sans doute un peu de peur. La colère devrait d'ordinaire prendre le dessus pour les étouffer mais la guerre à laquelle je viens de survivre, tuant d'innombrables congénères avec ma propre lame avant de célébrer ma dix-huitième année d'existence, la guerre a étouffée toute ma rage. C'est donc un visage vulnérable, sans masque royal ou guerrier, qui s'adresse à la belle brune.
Un jour viendra où je pourrai révéler à Veronika tout ceci. Mais ses lames sont encore trop écarlates pour que je puisse faire mine de la défier ouvertement. Konstantin, lui, savait, avant que sa tête tombe sur l'échafaud des tyrans. Llyr aussi, mais j'ignore dans quelles mers il flotte aujourd'hui. La seule île dans l'océan du secret sera donc cachée au sein d'un Maelström.
Plus une ombre du doute que je ressentais plus tôt. C'est une future reine qui se tient droite sur le canapé d'Odalie, sans doute chiné quelque part à Munich, une tasse de thé aux algues comme sceptre.
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MY KNUCKLES WERE
BRUISED LIKE VIOLETS
- Odalie MaelströmMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
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i hate accidents except when we went from friends to this
Pseudo / Pronoms : ValhdiaMessages : 973Âge : 27 ANS (03/07/1994) ♦ encore jeune et bien l'intention de ne pas vieillir trop viteNombre de dés : contrôle sonore ♦ 1, hypnose/persuasion ♦ 3Résidence : NOUVELLE ORLÉANS ♦ appartement à PontchartrainProfession : GESTIONNAIRE du disquaire indépendant Peaches Records ♦ BRISEUSE de coeurs et de sommiersFaceclaim : Cynthia SenekPouvoirs/capacités : SIRENE ♦ spécialisée dans la manipulation d'autrui par le son de sa voixCrédits : swan (ava)Disponibilité RP : Azur, Alaric, Jade, toi ?Multicomptes : Caliban & Sol & Orpheus & Althéa & Aurore & Nova-Blue & Llyr & Jasper & BoréePoints : 1365Joueur•se
Re: Unlikely alliance / Vidalie AU
Ven 22 Mar 2024 - 23:02
everybody wants to rule the world
odalie & viktoria
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It's my own design, it's my own remorse. Help me to decide, help me make the most of freedom and of pleasure. There's a room where the light won't find you - holding hands while the walls come tumbling down, when they do I'll be right behind you. I can't stand this indecision, married with a lack of vision.
Odalie n’avait de cesse de scruter les moindres recoins de son appartement. Pour une personne désormais habituée au luxe et au faste des palais, fussent-ils sous-marins, la décoration sobre et impersonnelle devait paraître affreusement ridicule. Les meubles de la sirène, pourtant montés avec soin et l’aide de son meilleur ami, la faisaient passer pour une simple mouton de Panurge, arpentant les rayons des grands magasins d’ameublement avec son sac en plastique bleu xxl. A travers le prisme des yeux de Viktoria Kerrias, rien ne semblait satisfaisant, rien ne semblait digne d’intérêt.
Et pourtant, elle était bien là.
Le dos parfaitement droit dans le canapé, cheveux blonds domptés autour des traits comme la couronne qui lui revenait, la princesse ne regardait qu’elle au-dessus de sa tasse bleutée.
«C’est un plaisir, votre Majesté. »
Beaucoup de bruits couraient et Odalie prenait bien soin de se rendre sourde à chacun d’eux. Sa mère, son frère avaient pris part à la Révolte qui ébranlait les océans – leurs raisons, quoi que probablement très sensées, n’avaient en aucun cas suffi à ce que la brune plonge sous les eaux pour s’empêtrer dans les affaires d’un reinaume qui ne l’avait jamais réellement reconnue comme sujette. La seule bannière qu’elle agitait et qu’elle agiterait toujours était la sienne. Immanquablement et invariablement. Toutes les autres puissances, par essence, étaient vouées à s’attirer inimitiés et allégeances, à se voir progressivement soit renversées soit oubliées.
Ainsi avait-elle toujours cohabité avec la monarchie sirène sans réellement s’y rattacher.
Pour autant, Odalie n’était pas sotte au point de contrarier celle qui, au vu des derniers évènements, serait bien assez tôt une reine. Le maître mot de son indépendance reposait dans sa tranquillité – son quotidien risquait de devenir nettement plus ardu à dompter si elle se retrouvait bientôt avec l’armée royale aux trousses. Le visage tartiné d’un sourire de convenance, jambes avec élégance croisées sur le rebord d’un fauteuil duquel, à tout instant maintenant, elle était prête à se lever, elle écoutait sa visiteuse requérir de l’aide – mieux, son aide.
«Je dois trouver un homme, et vite. Seulement... disons qu'ils ne sont pas ma spécialité. »
Il était là, le défaut de la cuirasse, la mince ouverture dans l’armure de leur princesse en plates solides. Cela paraissait si insignifiant pour celle qui menait des armées, si inintéressant pour celle qui bientôt règnerait, si … absurde qu’Odalie ne put retenir un petit soufflement de nez.
La curiosité piquée, le regard pétillant, la brune se fit plus attentive aux demandes de sa visiteuse. « C'est là que tu interviens. Car tu es une femme de la surface : tu sauras trouver un parti sur lequel ma génitrice n'a pas de prise. Il y aura bien sûr des conditions, une récompense et tout cela mais je dois d'abord savoir que tu acceptes cette mission et la discrétion qui va avec. »
Sentant le poids des regards s’alourdir soudainement sur elle, Odalie se rencogna dans son fauteuil, consciente que tout ce qu’elle dirait pourrait devenir un motif qui se retournerait contre elle, tissant la glorieuse tapisserie d’une future incarcération. Les mains jointes devant les lèvres comme pour une prière muette, la brune fit rapidement le tour des options qui s’offraient à elle. Ses mains se délièrent en quelques gestes mesurés.
«Juste pour être sûre de comprendre ce que vous me demandez : vous souhaitez que moi, Odalie Maelström, je vous aide à trouver un homme qui ferait un mari convenable pour vous. C’est ça ? »
Aucune plaisanterie dans son ton, consciente qu’un éclat de rire trop franc pourrait bien lui coûter très cher. Le front soucieux, elle se pencha vers son interlocutrice, occultant le reste de la foule trop nombreuse pour son petit salon. Les coudes appuyés sur les cuisses, elle se permit de questionner.
«Vous avez tort, quand vous dites que personne à Nydaros ne me connaît. Scylla était mon amie. » Pas de défi, pas de colère – simplement un constat réel aiguillonné par la tristesse. « Du reste, vous avez raison : personne n’a connaissance de là où va ma loyauté. Vous comprise. Qu’est-ce qui vous porteà croire que je suis digne de la confiance que vous voudriez m’accorder, ma Dame ? »
Et pourtant, elle était bien là.
Le dos parfaitement droit dans le canapé, cheveux blonds domptés autour des traits comme la couronne qui lui revenait, la princesse ne regardait qu’elle au-dessus de sa tasse bleutée.
«
Beaucoup de bruits couraient et Odalie prenait bien soin de se rendre sourde à chacun d’eux. Sa mère, son frère avaient pris part à la Révolte qui ébranlait les océans – leurs raisons, quoi que probablement très sensées, n’avaient en aucun cas suffi à ce que la brune plonge sous les eaux pour s’empêtrer dans les affaires d’un reinaume qui ne l’avait jamais réellement reconnue comme sujette. La seule bannière qu’elle agitait et qu’elle agiterait toujours était la sienne. Immanquablement et invariablement. Toutes les autres puissances, par essence, étaient vouées à s’attirer inimitiés et allégeances, à se voir progressivement soit renversées soit oubliées.
Ainsi avait-elle toujours cohabité avec la monarchie sirène sans réellement s’y rattacher.
Pour autant, Odalie n’était pas sotte au point de contrarier celle qui, au vu des derniers évènements, serait bien assez tôt une reine. Le maître mot de son indépendance reposait dans sa tranquillité – son quotidien risquait de devenir nettement plus ardu à dompter si elle se retrouvait bientôt avec l’armée royale aux trousses. Le visage tartiné d’un sourire de convenance, jambes avec élégance croisées sur le rebord d’un fauteuil duquel, à tout instant maintenant, elle était prête à se lever, elle écoutait sa visiteuse requérir de l’aide – mieux, son aide.
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Il était là, le défaut de la cuirasse, la mince ouverture dans l’armure de leur princesse en plates solides. Cela paraissait si insignifiant pour celle qui menait des armées, si inintéressant pour celle qui bientôt règnerait, si … absurde qu’Odalie ne put retenir un petit soufflement de nez.
La curiosité piquée, le regard pétillant, la brune se fit plus attentive aux demandes de sa visiteuse. «
Sentant le poids des regards s’alourdir soudainement sur elle, Odalie se rencogna dans son fauteuil, consciente que tout ce qu’elle dirait pourrait devenir un motif qui se retournerait contre elle, tissant la glorieuse tapisserie d’une future incarcération. Les mains jointes devant les lèvres comme pour une prière muette, la brune fit rapidement le tour des options qui s’offraient à elle. Ses mains se délièrent en quelques gestes mesurés.
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Aucune plaisanterie dans son ton, consciente qu’un éclat de rire trop franc pourrait bien lui coûter très cher. Le front soucieux, elle se pencha vers son interlocutrice, occultant le reste de la foule trop nombreuse pour son petit salon. Les coudes appuyés sur les cuisses, elle se permit de questionner.
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i have a fear of intimate moments
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