- Dakota WilliamsMEMBRE ◊ PACTE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 304Âge : 30 ansNombre de dés : 1 (2 en arts martiaux)Résidence : Phoenix, ArizonaProfession : Fondatrice et gérante de Boss JewelsFaceclaim : Mercedes Varnado (fka Sasha Banks)Pouvoirs/capacités : Importantes capacités physiques et compétences martialesCrédits : Avatar Lady Eilie, Aes perso, picrew ValhDisponibilité RP : C'est compliquéMulticomptes : Viktoria / Azur / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 672Joueur•se
Honor both fallen and survivors // Calcutta
Sam 27 Avr 2024 - 22:47
CW : classisme, crimes de guerre et ce qui va avec
La cour appelle à la barre Dakota Williams.
Un nom de plus qui vient s’ajouter dans cet interminable procès. Tu n’as pas bien le temps d’y payer attention, actuellement tu la remercies seulement pour son nom simple à orthographier qui facilite grandement ton métier de greffier. Les choses changent quand elle commence à raconter son histoire. Pour commencer, il n’y a rien de vraiment original. C’est une nouvelle âme brisée, une innocente de plus qui a croisé le chemin d’une guerre où tu as combattu. C’est une humaine de plus qui lutte contre son impuissance, qui te confirme, encore une fois, que tu as fais le bon choix de te battre pour ceux qui n’ont pas de pouvoirs, pour défendre les impuissants face aux séides de Sapphire.
Il y a une différence toutefois, dans la déposition de la sombre femme à la lueur atteinte : elle n’a aucune idée de pourquoi elle a survécu. Comme les autres victimes, comme tant d’autres dépositions dans ce tribunal des crimes de la guerre surnaturelle, elle est floue et incapable de bien expliquer l’attaque qu’elle a vécue. Qui pourrait la blâmer ? Quelques jours plus tôt elle n’avait vu de dragons qu’au bras de Daenerys Targaryen, et soudain c’était elle qui étaient face aux monstres de l’autre côté de l’écran de télévision.
Alors, les pouvoirs, elle ne les décrit peut-être pas très bien, mais ce n’est pas vraiment ce que le jury a besoin de savoir de toute façon. Car ce qu’elle connaît bien, trop bien, c’est le pouvoir, et l’abus de celui-ci. Il n’a pas eu langue plus acérée au cours de ces derniers jours dans le tribunal mal ventilé de DC pour décrire la précision avec laquelle le tueur achevait chacun des réfugiés qui voulaient seulement échapper au trépas, le sadisme calculé de laisser les proches survivre assez longtemps pour voir celles et ceux qu’ils aiment mourir, la lenteur et le goût pour les larmes, comme un gourmet qui recherche absolument une saveur de douleur particulière.
Les procureurs souriraient presque tant elle avait fait tout le travail à leur place. Ils en étaient bien incapables toutefois tant l’horreur décrite par la jeune femme avait jeté un froid dans la salle. Le coupable lui-même, jusqu’ici orgueilleux et superbe, dragon ancien qui refusait tout remords aux humains, n’osait la regarder dans les yeux. Les questions se suivent, tu notes tout mais c’est bien dur pour toi, Caliban, de ne pas laisser la colère vouloir se porter plus loin que dans tes doigts. Des monstres, tu en vois souvent au tribunal. Des victimes aussi. Cela ne te privera jamais de ta sensibilité, et tu ne vas pas t’en excuser.
Lorsque la juge déclare une pause de vingt minutes, tu te relis rapidement, complétant tant que ta mémoire est vive les très rares trous et erreurs puis tu décides de ne pas aller dans la salle des employé.e.s du tribunal. Dans le hall du palais de justice, la faune habituelle règne. Les avocats, vêtus de leur fourrure de costards-cravates hors de prix et tâchés d’argent sale font des cercles pour éviter les témoins capables de oser des questions gênantes. Les riches sont au téléphone, les policiers surveillent et une tache bleue fait, justement, tache. Elle, son costume n’est pas à sa taille : clairement elle l’a empruntée à quelqu’un. Plus grande qu’elle, cheveux blonds visiblement vu une mèche que tu aperçois sur son col et parfum de lavande quand tu t’approches. Il n’y a pas que la tenue qui a l’air d’être une exception. Les yeux de la jeune femme sont grands ouverts, comme si une pauvre biche avait soudain été transportée depuis les forêts des Appalaches jusqu’à Capitol Hill. Elle n’a personne à qui parler. Tout le monde lui sourit de façon un peu gêné après son témoignage mais personne n’oublie non plus qu’elle ne vit pas dans le même monde qu’eux. La justice est l’affaire des puissants et ce n’est pas parce qu’ils ont laissé une inférieure s’exprimer pour les aider dans leur plaidoirie qu’elle est arrivée à leur niveau. Toi, pourtant, tu es droit face à elle, apportant un sourire, un café et peut-être même quelques mots.
Excusez-moi. Juste, je voulais… Comment dire… Je suis un surnaturel. Et déjà je veux vous présenter mes condoléances pour ce que vous avez vécu. Mais, surtout, je veux vous dire que, chez les miens, on me voit comme un guide. Loin de moi l’idée de vous imposer une supériorité charismatique alors que vous n’êtes même pas… Enfin, bref. Tout ça pour vous dire que beaucoup viennent me voir pour chercher la lumière, ou ce genre de choses. Et, moi, je suis très impressionné par vous. Parce que vous cherchez les lumières. Après avoir vécu l’ombre totale, vous cherchez à comprendre, et ça c’est super fort. Alors, si je peux me permettre un simple conseil : beaucoup voudront vous dresser des phares pour vous guider hors des ténèbres. Mais dans une situation comme ça, et vu la personne que vous semblez être, vous seule êtes la lumière dont vous avez besoin.
La cour appelle à la barre Dakota Williams.
Un nom de plus qui vient s’ajouter dans cet interminable procès. Tu n’as pas bien le temps d’y payer attention, actuellement tu la remercies seulement pour son nom simple à orthographier qui facilite grandement ton métier de greffier. Les choses changent quand elle commence à raconter son histoire. Pour commencer, il n’y a rien de vraiment original. C’est une nouvelle âme brisée, une innocente de plus qui a croisé le chemin d’une guerre où tu as combattu. C’est une humaine de plus qui lutte contre son impuissance, qui te confirme, encore une fois, que tu as fais le bon choix de te battre pour ceux qui n’ont pas de pouvoirs, pour défendre les impuissants face aux séides de Sapphire.
Il y a une différence toutefois, dans la déposition de la sombre femme à la lueur atteinte : elle n’a aucune idée de pourquoi elle a survécu. Comme les autres victimes, comme tant d’autres dépositions dans ce tribunal des crimes de la guerre surnaturelle, elle est floue et incapable de bien expliquer l’attaque qu’elle a vécue. Qui pourrait la blâmer ? Quelques jours plus tôt elle n’avait vu de dragons qu’au bras de Daenerys Targaryen, et soudain c’était elle qui étaient face aux monstres de l’autre côté de l’écran de télévision.
Alors, les pouvoirs, elle ne les décrit peut-être pas très bien, mais ce n’est pas vraiment ce que le jury a besoin de savoir de toute façon. Car ce qu’elle connaît bien, trop bien, c’est le pouvoir, et l’abus de celui-ci. Il n’a pas eu langue plus acérée au cours de ces derniers jours dans le tribunal mal ventilé de DC pour décrire la précision avec laquelle le tueur achevait chacun des réfugiés qui voulaient seulement échapper au trépas, le sadisme calculé de laisser les proches survivre assez longtemps pour voir celles et ceux qu’ils aiment mourir, la lenteur et le goût pour les larmes, comme un gourmet qui recherche absolument une saveur de douleur particulière.
Les procureurs souriraient presque tant elle avait fait tout le travail à leur place. Ils en étaient bien incapables toutefois tant l’horreur décrite par la jeune femme avait jeté un froid dans la salle. Le coupable lui-même, jusqu’ici orgueilleux et superbe, dragon ancien qui refusait tout remords aux humains, n’osait la regarder dans les yeux. Les questions se suivent, tu notes tout mais c’est bien dur pour toi, Caliban, de ne pas laisser la colère vouloir se porter plus loin que dans tes doigts. Des monstres, tu en vois souvent au tribunal. Des victimes aussi. Cela ne te privera jamais de ta sensibilité, et tu ne vas pas t’en excuser.
Lorsque la juge déclare une pause de vingt minutes, tu te relis rapidement, complétant tant que ta mémoire est vive les très rares trous et erreurs puis tu décides de ne pas aller dans la salle des employé.e.s du tribunal. Dans le hall du palais de justice, la faune habituelle règne. Les avocats, vêtus de leur fourrure de costards-cravates hors de prix et tâchés d’argent sale font des cercles pour éviter les témoins capables de oser des questions gênantes. Les riches sont au téléphone, les policiers surveillent et une tache bleue fait, justement, tache. Elle, son costume n’est pas à sa taille : clairement elle l’a empruntée à quelqu’un. Plus grande qu’elle, cheveux blonds visiblement vu une mèche que tu aperçois sur son col et parfum de lavande quand tu t’approches. Il n’y a pas que la tenue qui a l’air d’être une exception. Les yeux de la jeune femme sont grands ouverts, comme si une pauvre biche avait soudain été transportée depuis les forêts des Appalaches jusqu’à Capitol Hill. Elle n’a personne à qui parler. Tout le monde lui sourit de façon un peu gêné après son témoignage mais personne n’oublie non plus qu’elle ne vit pas dans le même monde qu’eux. La justice est l’affaire des puissants et ce n’est pas parce qu’ils ont laissé une inférieure s’exprimer pour les aider dans leur plaidoirie qu’elle est arrivée à leur niveau. Toi, pourtant, tu es droit face à elle, apportant un sourire, un café et peut-être même quelques mots.
Excusez-moi. Juste, je voulais… Comment dire… Je suis un surnaturel. Et déjà je veux vous présenter mes condoléances pour ce que vous avez vécu. Mais, surtout, je veux vous dire que, chez les miens, on me voit comme un guide. Loin de moi l’idée de vous imposer une supériorité charismatique alors que vous n’êtes même pas… Enfin, bref. Tout ça pour vous dire que beaucoup viennent me voir pour chercher la lumière, ou ce genre de choses. Et, moi, je suis très impressionné par vous. Parce que vous cherchez les lumières. Après avoir vécu l’ombre totale, vous cherchez à comprendre, et ça c’est super fort. Alors, si je peux me permettre un simple conseil : beaucoup voudront vous dresser des phares pour vous guider hors des ténèbres. Mais dans une situation comme ça, et vu la personne que vous semblez être, vous seule êtes la lumière dont vous avez besoin.
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